BEAUFAYS
(A.) La taille d'Aulme - Centre International de Recherches
Glyptographiques. Trente ans de publications. 1964-1994. Tables. Braine-le-Château,
La taille d'Aulme, 1997. In-8° collé, 219 p.
Introduction :
Deux
ans après sa création en 1964, la Taille d'Aulme
faisait paraître son premier travail de recherche historique
locale, sous la plume de Jean-Louis Van Belle fraîchement
sorti de l'université.
Elle devait affirmer son existence et sa mission
de recherche sur Braine-le-Château et ses environs, en
s'érigeant en A.S.B.L. C'était en février
1968.
Ses travaux locaux l'ont amené, au fil
des ans, à une découverte riche de conséquence,
qui devait lui conférer une dimension internationale et
entraîner, en février 1975, une révision
de ses statuts. Son objet fut élargi à l'étude
et la connaissance des pierres gravées anciennes, sans
limitation géographique. À côté du
C.R.B. (Cercle de Recherches historiques et folkloriques de Braine-le-Château),
se créa ainsi un C.R.G. (Centre de Recherches glyptographiques).
La Taille d'Aulme était devenue bicéphale...
Le C.R.G. ne tarda pas à porter sur
les fonts baptismaux le C.I.R.G. qui attesta de son universalité,
à partir de 1979, en organisant bisannuellement, en Belgique
et à l'étranger, ses colloques internationaux.
Toujours dans la ligne de ses missions, la
Taille d'Aulme apporta sa contribution aux programmes des « Rencontres
médiévales » de Braine-le-Château,
en mettant sur pied des expositions dans le cadre enchanteur
du vieux moulin banal.
On la retrouve aujourd'hui présente
dans les expositions de la « Maison de l'Outil »,
à travers les catalogues qu'elle réalise.
Cet itinéraire de plus de 30 ans d'écritures
est jalonné de quelques 67 publications qui font l'objet
du présent travail.
De 1966 à 1973, parurent dans des revues
spécialisées, des articles essentiellement centrés
sur la commune de Braine-le-Château.
Résolue à voler de ses propres
ailes, la Taille d'Aulme créa alors ses propres éditions
et commença à diffuser ses collections : Annales,
Mémoires et Bulletins. Sans pour autant
négliger l'exécution de travaux hors collection
et en coédition.
Ce sont les inventaires onomastiques et autre
relevé de ces ouvrages qu'elle propose aujourd'hui à
ses lecteurs.
Ces inventaires ont été scindés
en deux fascicules qui tiennent compte de l'intérêt
spécifique que les ouvrages représentent, à
savoir, fascicule I : l'histoire locale et régionale (50
titres) et, fascicule II : la glyptographie, regroupant notamment
les actes des colloques internationaux. Si le fascicule I s'attache
aux noms des personnes et à la toponymie du village de
Braine-le-Château, le fascicule II, s'est voulu un inventaire
des lieux porteurs de signes taillés dans la pierre à
travers le monde.
Chaque fascicule s'assortit d'une liste alphabétique
des auteurs ayant apporté leur collaboration à
la réalisation des travaux édités, soit
sous la forme d'écrits, soit à l'occasion des communications
faites au cours des colloques organisés. Ces listes permettent
de faire connaître, par exemple, les intentions des textes
regroupés dans les ouvrages collectifs.
20 euros (code de commande
: 19278).
BIEBUYCK
(Jacques) Le roman
pays de Brabant. Avec la collaboration de Françoise
Humblet. Photos de Michel Fisher. Bruxelles, Legrain,
1972. In-8° sous cartonnage illustré et jaquette d'éditeur,
190 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, rousseurs
éparses sinon bon exemplaire.
Extrait :
Au
premier coup d'il, maisons, chemins, églises vous
ont l'air posés la depuis toujours. La réalité,
quoi ! Ce qu'on ne regarde plus. Surtout, si l'on passe
vite. En auto.
Ralentissez. Descendez de voiture, marchez,
apprenez ce paysage par les pieds. Tout change. Rien n'est plus
aussi naturel ; des groupes, des ensembles se mettent à
prendre un sens second. Lentement, le décor se dévêt,
s'entrouvre, se met à vous parier. Alors, parfois, on
peut aller jusqu'aux hommes...
Aimer un pays, c'est cela.
Le Brabant ne se donne jamais à qui
passe vite. C'est un pays qu'il faut connaître en marchant.
La route ne vous révélera rien, ou si peu. Ici,
la beauté se cache. Le charme, la surprise, l'odeur singulière,
le creux intime, l'horizon saisissant, autant de trésors
à débusquer dans des sentiers mineurs, le long
de pistes plongeant sous les feuilles, de voies apparemment sans
issue.
Je songeais a cette intimité difficile
et savoureuse, assis sur la margelle de la fontaine Saint Germain,
a l'écoute d'une rumeur millénaire. J'y pensais,
accroupi dans les graminées, face à ce château-ferme
de Moriansart dont les pierres de la tour sont, à la base,
scellées de ciment romain. J'y rêvais à Aywiers,
où sans qu'on puisse le situer, on entend bruire le puits
de Sybille de Gages. Je m'enchantais et me désespérais
de tant d'énigmes : jamais je n'arriverais à
redire la centième partie de ce Brabant ; il reculait
au rythme de mon approche.
N'est-ce pas ainsi qu'un être humain
ou une région vous attache ? Sa présence a-t-elle
jamais autant de poids que son mystère ?
Ainsi suis-je entre en ce roman pays de Brabant
comme dans une mémoire et un projet sans fin, comme dans
un amour proche et sans cesse plus profond.
12 euros (code de commande
: 24075).
BORCHGRAVE
D'ALTENA (J. de) À propos des Dinanderies conservées
en Brabant. Bruxelles, Service
de Recherches Historiques et Folkloriques du Brabant, 1957. In-8°
agrafé, 39 p., illustrations.
Il s'agit
du n° 134 - Juin 1957 de la revue Le Folklore brabançon.
Avertissement :
Il ne s'agit pas dans cette note d'écrire
l'histoire de la dinanderie dans notre pays, mais tout simplement
d'attirer l'attention des chercheurs sur différentes pièces
conservées dans les limites relativement étroites
d'une de nos provinces, le Brabant.
Ayant visite, ville par ville, village par
village, les Arrondissements de Bruxelles, de Louvain et de Nivelles,
nous pouvons prétendre avoir eu sous les yeux tout ce
que notre province abrite de pièces valables dans ce domaine
déterminé ; certes ces dinanderies étaient
pour la plupart connues, mais nous en avons signalé plusieurs
qui ne figurent pas dans des répertoires prétendument
complets.
Il doit également être entendu
que le Brabant, ayant le privilège de constituer le centre
du pays, nous aurons à nous occuper incidemment des contrées
voisines : les régions mosanes et celles de l'Escaut
entrent surtout en ligne de compte et ceci dans des proportions
diverses.
8 euros (code de commande
: 19057).
[BRUXELLES].
La Cathédrale Saint-Michel. Trésors d'art et
d'histoire. Bruxelles, Société
Royale d'Archéologie de Bruxelles, 1975. In-8° broché
sous jaquette, 208 p, une planche en couleur, illustrations,
32 planches hors texte en noir in fine, très bon
exemplaire.
Ce catalogue qui fait partie des Annales
de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles,
a été publié à l'occasion de l'exposition
éponyme organisée à la cathédrale
Saint-Michel, à Bruxelles, du 8 août au 15 octobre
1975.
Sommaire :
- Préface, par J. de Borchgrave
d'Altena.
- L'origine de la paroisse Saint-Michel,
par J. Verbesselt.
- Bref aperçu de l'histoire
du chapitre des Saints-Michel-et-Gudule, par W.M. Grauwen.
- Bref aperçu de l'histoire
de la construction, par D. Coupe, d'après P.
Lefevre.
- L'avant-corps de l'ancienne collégiale
romane des Saints-Michel-et-Gudule et les débuts de l'art
à Bruxelles, par J.-C1. Ghislain.
- Les moulures intérieures de
la cathédrale, par D. Coupe.
- La cathédrale Saint-Michel,
ancienne Collégiale Sainte-Gudule, par J. de Borchgrave
d'Altena.
Catalogue :
- Avant-propos, par
Gh. Derveaux-Van Ussel.
I. Sceaux.
II. Iconographie.
III. Peintures.
IV. Vitraux.
V. Tapisseries.
VI. Sculpture et mobilier.
VII. Dentelles.
VIII. Textiles.
IX. Orfèvreries.
10 euros (code de commande
: 31596).
Bruxelles,
construire et reconstruire. Architecture
et aménagement urbain 1780-1914. Bruxelles,
Crédit Communal, 1979. In-4° broché, 304 p.,
illustrations, coupures de presse, très bon exemplaire,
peu courant.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la galerie
du Passage 44, à Bruxelles, du 12 septembre au 28 octobre
1979.
Table des matières :
- Un monument c'est pour la vie,
par André Monteyne.
- L'évolution de la physionomie
de Bruxelles au XIXe siècle, par Yvon Leblicq.
- Défense et illustration de
la façade du XIXe siècle, par J. Vandenbreeden
et A. Hoppenbrouwers.
- Bruxelles à travers l'archéologie
industrielle, par Georges Van den Abeelen.
- Problèmes de documentation
- inventorisation. Les dispositions légales concernant
la protection des monuments, par Michel de Waha.
- Les photographies et cartes postales
anciennes de Belgique en tant que sources d'iconographie,
par Gustave Abeels.
30 euros (code de commande
: 26460).
[BRUXELLES].
Il faut respecter
le « Botanique » parce que... Bruxelles, Les Défenseurs
du Jardin Botanique de Bruxelles, 1938. In-8° broché,
151 p., illustrations, bon exemplaire, peu courant.
Le
combat pour la défense du patrimoine ne date pas d'hier...
Table des matières :
- Préface.
- Les groupements protestataires.
- Pour respecter la mémoire du
Roi Albert.
- Historique montrant comment et pourquoi
l'État s'est engagé, vis-à-vis de la Législature,
de la Ville de Bruxelles et de la Société d'Horticulture,
à conserver le Jardin Botanique.
- Les déclarations de MM. Spaak
et Balthazar au Sénat (séance du 16 novembre 1938)
à la lumière des documents de 1870.
- Historique du Fonds Albert.
- Le « Botanique » uvre
d'art.
- Le point de vue de la Sécurité.
- Un exposé du baron Horta à
la classe des Beaux-Arts de l'Académie Royale de Belgique.
- Les chiffres démentent... (Une
mise au point de Pêtre, bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode).
- Lettres particulières.
- Voix d'outre-tombe.
- L'opinion de la Presse.
- Quelques protestations de groupements.
- Une lettre à M. Balthazar, ministre
des Travaux Publics et de la Résorption du Chômage,
avec la liste de tous les signataires.
25
euros (code de commande : 21886).
[BRUXELLES
- PALAIS DE JUSTICE]. GOETGHEBUER (Pierre Jacques)
Palais de Justice de Bruxelles. Aquatinte réalisée
pour l'album Choix des monumens, édifices et maisons
les plus remarquables du Royaume des Pays-Bas. Bruxelles,
Stévin, 1827 (planche n° XCVII).
Le Palais de Justice était
situé sur la place de la Justice, entre l'actuel boulevard
de l'Empereur et la rue de Ruysbroeck, il fut détruit
en 1892.
Description extraite de l'album :
« Palais
de justice à Bruxelles, d'après les dessins de
l'architecte F. Verly.
L'entrée principale de ce palais est
un péristyle de douze colonnes et de quatre pilastres
corinthiens, supportant un fronton, disposé comme celui
du Panthéon de Rome ; cette élévation
fut commencée en 1818 ; elle fut terminée
en 1823, comme l'indique l'inscription placée dans la
frise,
Wilhelmus, Primus Belgarum
Tex Themidi consecravit MDCCXXIII.
Le bas-relief du fronton n'est que projetté ;
plusieurs sculpteurs ont déjà fait pour cette sculpture
des esquisses, qui expriment allégoriquement la destination
de ce monument. La place devant le péristyle est l'ancien
terrain de l'église des Jésuites, démolie
en 1811. »
Dimensions :
- Image : 304 x 189 mm.
- Cuvette : 333 x 215 mm.
- Feuille : 434 x 289 mm.
Bibliographie :
- Leblicq (Yvon), Les deux Palais
de justice de Bruxelles au XIXe siècle, dans Poelaert
et son temps, pp. 251-260 (avec la photo du Palais de Justice
vers 1890 reproduite ci-dessus).
- Meganck (Marc), Bruxelles disparu
(tome II), pp. 30-31.
40 euros (code de commande
: 31120).
Cahiers
bruxellois. Revue d'histoire
urbaine. Tome XVIII - 1973.
Bruxelles, Cahiers Bruxellois, 1974. In-8° broché,
164 p., quelques illustrations hors texte.
Ce
volume contient :
- La Société Centrale
d'Architecture de Belgique depuis sa fondation (1872-1972) (suite),
par Victor Martiny.
- Claude Fisco, ingénieur et
architecte, 1736-1825, par Joan O'Donnell.
- Comptes-rendus.
10 euros (code de commande
: 28020).
Cahiers
bruxellois. Revue d'histoire
urbaine. Tome XXI - 1976.
Bruxelles, Cahiers Bruxellois, 1977. In-8° broché,
178 p.
Ce
volume contient :
- La mise en exploitation du sol anderlechtois
(XIe- XIIIe siècles), par M. De Waha ;
- Un voyageur de Bohême à
la Cour de Bourgogne, par A. Van Crugten ;
- Les visées d'une famille bruxelloise
sur la forêt de Soignes pendant le XVe siècle,
par A. Smolar-Meynart ;
- « À propos d'un Jean
de Bernage
»: nouvelles conclusions, par C.
Van den Bergen-Pantens ;
- Le doyen des buffets d'orgues bruxellois,
par J.-P. Félix ;
- Cent cinquante ans d'éclairage
au gaz à Bruxelles, par C. Roman ;
- Un courant politique indépendant
à Bruxelles au XIXe siècle : l'action d'Eugène
Bochart (1860-1869), par Y. Leblicq.
12 euros (code de commande
: 12988).
Les cent cinquante ans de l'Université
libre de Bruxelles (1834-1984). Direction
scientifique : André Uyttebrouck et Andrée
Despy-Meyer. Bruxelles, Éditions de l'Université,
1984. In-4° sous reliure et jaquette un peu usagée
d'éditeur, 506 p., illustrations, exemplaire numéroté.
25 euros (code de commande
: 5588).
Centenaire
de la Société d'Archéologie, d'Histoire
& de Folklore de Nivelles et du Brabant wallon. Actes du
colloque 26 et 27 mars 1977. Musées
de Nivelles, 1978. In-8° broché, 136 p., illustrations.
@ Contient
e.a : Détection aérienne, typologie, implantation
et cartographie des habitats ruraux gaulois et gallo-romains
dans le Nord de la France, par R. Agache ; Méthode
et résultats du sauvetage archéologique à
Pommerul, par G. De Boe et F. Hubert
; L'archéologie industrielle en Belgique, par J.P.
Ducastelle.
12
euros (code de commande : 256/71).
COMMISSION
ROYALE D'HISTOIRE. Bulletin de la Commission Royale d'Histoire.
Tome XCVIII - 1er bulletin.
Bruxelles, Lamertin, 1934. In-8° broché, XII, 125 p.,
exemplaire non coupé.
Table des matières
:
- Compte
rendus des séances des 8 et 15 janvier 1934.
- Compte du domaine de Gautier de Brienne
au royaume de Chypre, par Ed. Poncelet (pp. 1-28).
- Documents relatifs à l'histoire
politique intérieure de Bruxelles de 1477 à 1480,
par F. Favresse (pp. 29-125).
10 euros (code de commande
: 18481).
Coup d'il sur ma Patrie.
S.l., 1790.
Rare
pamphlet publié durant la révolution brabançonne.
CREUZ
(Serge) La Maison de la Bellone. Des origines à la maison du spectacle. Bruxelles, Presses de la Bellone, [1984].
In-4° broché, 40, [8 (publicités)] p.,
illustrations (dessins, photographies, reproductions de manuscrits)
en noir.
Extrait :
Oyez
gentes dames, gentils messieurs, la véridique histoire
de cette maison de la Bellone.
Elle participe des avatars et des joies de
la bonne ville de Bruxelles, plus précisément de
ce quartier populaire de la rue de Flandre, de la place Sainte
Catherine et du « Vismet », Marché
aux poissons.
Écoutez. Imaginez.
Si le soleil accompagne votre visite, bénissez-le.
Asseyez-vous sur la margelle du petit jardin.
Rêvons, évoquons des souvenirs
très anciens, ou d'autres à peine fanés.
13 euros (code de commande
: 30927).
DEKNOP (Anne) et DE JONG (Krista) De
la ville et ses plaisantes campagnes. Regards sur Bruxelles et ses environs au 18è
siècle. Dessins et peintures de F.-J. Derons et A. Martin.
Bruxelles, Musée de la
Ville de Bruxelles, 2007. In-4° sous reliure toilée
et jaquette d'éditeur, 182 p., très belles reproductions
en couleurs, (collection « Fontes Bruxellæ »,
n° 4), exemplaire en bel état.
Préface :
Témoins
des transformations quotidiennes de notre ville, nous connaissons
généralement bien notre environnement immédiat.
Nous avons également tendance à croire que nous
disposons d'une vision assez précise des différentes
représentations de l'espace urbain et de son évolution
antérieurs à notre naissance, entre autres au travers
des sites historiques de plus en plus valorisés comme
témoins tangibles de notre passé et d'une iconographie
relativement importante sur la ville de Bruxelles aux 19e et
20e siècles. Il n'est cependant pas toujours évident
d'imaginer la structure de cet espace antérieurement aux
transformations majeures de ces deux derniers siècles
qui ont métamorphosé le paysage de Bruxelles.
Au travers de l'uvre de deux artistes
bruxellois peu connus mais non des moindres, le dessinateur Ferdinand-Joseph
Derons (1700-1762) et le peintre André Martin (1699-1
763), cette édition de sources, propose un regard inédit
sur Bruxelles et ses environs au 18e siècle.
Au 15e siècle, le développement
économique, politique et institutionnel de Bruxelles ainsi
que l'installation de la cour des ducs de Bourgogne et ensuite
des souverains et de leurs représentants, les gouverneurs
généraux, font de Bruxelles la capitale de fait
des Pays-Bas méridionaux.
Et a partir du 16e siècle, se développe
un courant artistique international qui consistait à reproduire
les villes et les grands domaines de la noblesse et du clergé :
les gravures de Jacques Leroy (1633-1719) sur Bruxelles et le
duché de Brabant (Legrand théâtre profane
du Duché Je Brabant) s'inscrivent dans cette tradition.
Jusqu'à aujourd'hui, on s'est cependant moins intéressé
aux artistes du 18e siècle qui ont poursuivi ce travail
d'illustration du paysage bruxellois et de ses alentours.
Afin de mieux comprendre la démarche
de ces deux artistes, qui ont vécu et travaillé
en tandem, et de replacer l'importance de leur uvre
dans une perspective historique, nous avons tenté de recenser,
d'identifier et de réunir un maximum de dessins de F.-J.
Derons et de les comparer à l'uvre d'A. Martin.
Sont ainsi rassemblés plusieurs pièces conservées
aux Musées et aux Archives de la Ville de Bruxelles, mais
également des dessins et peintures appartenant à
d'autres institutions publiques ou privées ainsi qu'à
des collections privées.
Après les biographies sommaires de ces
deux artistes et la remise en contexte de leur démarche,
le point de départ du présent catalogue se situe
à l'intérieur de la seconde enceinte de Bruxelles :
plusieurs quartiers sont passés en revue, de la ville
haute et son Palais des Ducs de Brabant à la ville basse
et sa Grand-Place.
Ensuite, nous quittons les murs de la ville
par les portes, qui ont piqué la curiosité de Derons
et nous voyageons dans les environs bucoliques de Bruxelles,
tels qu'ils étaient au 18e siècle et que nous ne
connaissons plus aujourd'hui : en effet, la ville était
entourée de villages qui abritaient chacun plusieurs maisons
de campagnes de la bourgeoisie bruxelloise. D'autres dessins
représentent des bâtiments caractéristiques
tels que des églises et des monastères et de temps
à autre une vue de village.
Cette recherche et l'établissement du
présent inventaire de l'uvre de Derons a donc nécessité
un travail d'identification minutieux : en premier lieu,
un éclairage sur la vie de ces deux artistes, dont la
biographie détaillée est impossible à établir
faute de sources ; en parallèle, le repérage
et l'identification des uvres qui leur sont ou non attribuées ;
ensuite et enfin, la localisation et la reconnaissance des lieux
représentés.
D'une part, une collaboration étroite
entre les spécialistes de la question Krista
De Jonge, professeur à la Katholieke Universiteit Leuven,
Jean-Marie Duvosquel, professeur à l'Université
Libre de Bruxelles, Jacques Lorthiois, chercheur, A. Deknop et
Martine Vrebos, toutes deux conservatrices aux Musées
de la Ville de Bruxelles a permis de développer
et de concrétiser le projet. D'autre part, un travail
impressionnant de recherches et de synthèse réalisé
par Anne Deknop sur ces deux artistes, la filiation de leur uvre,
le contexte de création et la destinée de leurs
dessins et tableaux, leur identification et la localisation des
lieux représentés, ont donné une nouvelle
vie à ces artistes et à leurs réalisations,
quasi inédites et qui nous révèlent une
valeur documentaire et historique sur Bruxelles inestimable.
Enfin, il convient de souligner ici la très
précieuse contribution de Simon et Petra Casier-Fieuws
qui ont assuré la réalisation graphique
de cet ouvrage dans la reconnaissance des lieux dessinés
par F.-J. Derons et leur situation dans la ville contemporaine
et ses environs. L'association à cette tâche de
Myriam Devriendt dans la reproduction photographique de tous
les lieux que nous avons pu identifier confère à
ce travail de recherche une clé de compréhension
et de lecture supplémentaire du développement du
paysage bruxellois et de sa « banlieue »
au cours de ces trois derniers siècles.
Par cette étude et l'exposition, qui
rassemble les pièces originales, les auteurs de ce catalogue
raisonné ont tenté de dresser un portrait aussi
complet que possible de ces deux artistes, de leur époque
et de Bruxelles au 18e siècle. Nous espérons qu'elle
suscitera la poursuite de recherches dans ce domaine et la découverte
d'uvres encore inédites.
25 euros (code de commande
: 26688).
DELEPINNE (Berthe) Le florilège
de Bruxelles. Bruxelles,
Willy Godenne, 1956. In-4° broché, 168 p., illustrations
hors texte, exemplaire numéroté sur vergé
Old Style.
19 euros (code de commande
: 1352).
DESMEDT
(Daniel) Le dernier carré. Photographies 1994-2010.
Bruxelles, ARP², 2010. In-8° carré sous cartonnage
illustré d'éditeur, 77 p., nombreuses reproductions
en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
À
Bruxelles, le Carré Tillens est une parcelle de campagne
oubliée, encore traversée par des sentiers plus
anciens que les rues avoisinantes.
Ce potager des rencontres improbables a été
longtemps squatté par des jardiniers venus de tous horizons.
Avec le soutien des habitants et des autorités politiques,
son réaménagement en a fait un espace d'expérimentation
sociale, dédié aux échanges entre générations
et à la transmission de savoirs maraîchers.
Daniel Desmedt, né en 1957 a découvert
la photo à l'âge de cinq ans. Intéressé
par les traces dans le paysage, il photographie les mutations
du Carré Tillens depuis quinze ans.
13 euros (code de commande
: 31513).
DICKSTEIN-BERNARD
(Claire) Les collections du Centre Public d'Aide sociale.
Bruxelles. Bruxelles, Crédit
Communal, 1994. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
127 p., (collection « Musea Nostra », n°
34).
Introduction :
L'origine du patrimoine artistique du Centre
Public d'Aide Sociale de Bruxelles méritait d'être
retracé, et ce livre s'y emploie. Les collections ne sont
pas le résultat d'une politique délibérée
d'acquisitions. Elles sont nées de la réunion,
voulue par le législateur il y a près de deux siècles,
des patrimoines individuels des institutions d'assistance bruxelloises,
jusqu'alors indépendantes les unes des autres, entre les
mains de l'institution centralisée qui allait désormais
les administrer toutes ensemble. À ce noyau primitif sont
venus s'ajouter depuis deux cents ans les dons et les legs de
tous ceux qui ont voulu manifester leur soutien et leur intérêt
à l'institution et à la mission qui lui incombait.
Il fallait également dire pourquoi le
Centre Public d'Aide Sociale conserve ce patrimoine d'uvres
d'art et d'archives anciennes : le centre public, en effet,
n'a pas pour vocation première et évidente d'être
une institution culturelle. Les raisons qui l'animent sont fortes,
cependant : c'est que ces archives, ces uvres d'art
ont, entre ses mains, une signification particulière.
Le témoignage que portent les documents depuis le XIIe
siècle et les uvres d'art depuis le XIVe siècle
est celui de la permanence, au sein de la population bruxelloise,
d'un courant ininterrompu de fraternité, de solidarité,
de compassion envers toutes les formes de la détresse
humaine. C'est au Centre Public d'Aide Sociale que revient aujourd'hui
la mission d'assurer la continuité de ce courant, de l'entretenir
et de le vivifier. À lui donc le privilège de détenir
ce patrimoine symbolique, d'en dégager le message, d'en
faire connaître la signification.
Voir dans ces collections un simple rassemblement
de documents et d'uvres d'art de plus ou moins grand prix
serait en méconnaître la véritable signification.
C'est bien plutôt comme un précieux
héritage spirituel et sentimental qu'il faut le considérer,
dont la présence en ce temps et en ce lieu pèse
de tout son poids symbolique et fait naître l'émotion.
13 euros (code de commande
: 31604).
L'enseignement
de la diction française. Bruxelles,
Ville de Bruxelles, 1963. In-8° agrafé, 43 p.,
envoi au professeur Jean-Jacques Hoebanx.
Introduction :
L'enseignement de la langue maternelle a constamment
retenu l'attention des autorités scolaires de la Ville
de Bruxelles. Celui-ci comporte notamment le souci du bon parler
dans une région où des influences linguistiques
diverses risquent de compromettre la correction du langage. Aussi
des soins particuliers ont-ils été apportés
à l'enseignement de l'orthophonie et de la diction.
Le Collège des Bourgmestre et Echevins,
sur ma proposition, a pris un ensemble de mesures, afin de doter
nos écoles des instruments de travail indispensables en
cette matière.
Des cours de diction ont été
créés dans nos établissements scolaires
et des cours normaux préparant à l'enseignement
de la diction ont été ouverts auprès de
notre Académie de Musique.
Il fallait compléter ces dispositions
par la rédaction d'un programme et la formulation de règles
méthodologiques. C'est ce travail qui est publié
aujourd'hui. Rédigé une première fois par
M. Carlos Roty, professeur honoraire de nos athénées
et de nos écoles normales primaires et moyennes, il a
été soumis à l'examen des directions de
nos grandes écoles et à notre direction générale
de l'Instruction publique et des Beaux-Arts.
Nul doute que son application par notre personnel
enseignant et la surveillance de celle-ci par nos directions
d'école porteront l'enseignement du bon langage au niveau
où la Ville de Bruxelles désire qu'il atteigne.
8 euros (code de commande
: 15942).
FALKENBACK
(Pierre) Historique de Woluwe-Saint-Pierre. Woluwe-Saint-Pierre, Commune de Woluwe-Saint-Pierre,
1992. In-8° collé, 159 p., illustrations, exemplaire
en bel état.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Jacques Vandenhaute.
- Introduction.
Chapitre I. Woluwe-Saint-Pierre dans le cadre
de notre histoire nationale.
Chapitre II. Les droits de justice.
Chapitre III. Les seigneurs.
Chapitre IV. Les paroisses.
Chapitre V. Les noms de rues à Woluwe-Saint-Pierre.
Chapitre VI. Géographie.
Chapitre VII. Woluwe-Saint-Pierre et les artistes.
Chapitre VIII. Statistiques et tableaux.
Chapitre IX. Le Palais Stoclet.
Chapitre X. Le nouvel Hôtel communal
et le Centre Culturel.
Chapitre XI. Le Centre Sportif de Woluwe-Saint-Pierre.
Chapitre XII. La maison de retraite « Home
Roi Baudouin ».
Chapitre XIII. Les centres de quartiers.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 25150).
GAZIAUX
(Jean-Jacques) Le
temps qu'il fait [à Jauchelette]. Introduction
Jean-Marie Pierret. Bruxelles, [Institut du Patrimoine
Wallon], 1995. In-8° collé, 101 p., illustrations,
cartes, 3 pages du glossaire sont assemblées selon la
numérotation inverse.
Il s'agit
d'un tiré-à-part du volume n° 2 de la collection
« Traditions wallonnes », publiée
par l'institut du patrimoine wallon.
Introduction de l'auteur :
Le temps qu'il fait, sujet de conversation
banal pour tout un chacun, constitue par contre une préoccupation
quasi quotidienne pour les ruraux, tout spécialement pour
les cultivateurs. Les intempéries peuvent en effet non
seulement contrarier leurs activités, mais, bien pire,
occasionner de graves dommages à à leurs récoltes.
L'étude ethnographique et dialectologique
que j'ai consacrée à la vie agricole à Jauchelette
regorge effectivement de références aux réalités
atmosphériques.
Le présent travail vise à rassembler
le vocabulaire et les expressions en rapport avec le temps en
usage dans ce village de l'Est du Brabant wallon. Il contient
les informations que j'ai glanées auprès des villageois
au gré de mes enquêtes ou de mes conversations.
En outre, il s'est enrichi des observations que ma tante Maria
Léonard, ancienne cultivatrice née en 1915, a accepté
de noter brièvement en wallon sur le temps qu'il a fait,
et ce chaque jour, pendant un an, d'avril 1982 à mars
1983. J'en ai repris divers passages particulièrement
significatifs, échos de la vie et de la pensée
d'une paysanne.
10 euros (code de commande
: 21704).
Géants
et dragons. Mythes et traditions à Bruxelles, en Wallonie,
dans le nord de la France et en Europe. Tournai, Casterman,
1996. In-4° sous cartonnage et jaquette d'éditeur,
155 p., illustrations en noir et couleurs, (collection « Les
Beaux Livres du Patrimoine »), exemplaire en très
bon état.
Sommaire :
Préface,
par Roger Dehaybe et Henry de Lumley.
I. Géants et dragons, du plus profond
de nos mémoires.
- Dragons au cur
des mythologies, par Yvonne de Sike.
- Géants entre
dieux et hommes, par Yvonne de Sike.
II. Géants de fêtes et dévotion.
- Dragons, géants
et cités par Yvonne de Sike.
- Les géants
processionnels, un phénomène européen, par
Jean-Pierre Ducastelle.
III. Des conquérants fondateurs aux
communiers pacifiques. La France du Nord, par Marie-France
Gueusquin.
IV Héros de légende et saints
protecteurs en Wallonie et à Bruxelles.
- Ath ou la force des
traditions, par Jean-Pierre Ducastelle.
- Bruxelles, renouveau
et dragons de légendes, par Brigitte Twyffels.
- Mons et le combat
du Lumeçon, par Jean-Pierre Ducastelle.
- Namur et ses Aurdjouwants,
par Jacques Willemart.
- La famille Argayon
de Nivelles, par Jean-Pierre Ducastelle.
- Géants et dragons
contemporains, regain de traditions en Wallonie, par Jean-Pierre
Ducastelle.
Annexes.
- Confection et portage
des géants de cortège, par Hervé Cabezas.
- Tableau des manifestations
en Belgique et dans le nord de la France.
- Carte des apparitions
des géants Samson, Goliath et Saint Christophe au XVe
siècle.
- Carte de la Wallonie
et du nord de la France.
- Glossaire.
- Bibliographie.
- Index des noms de
lieux et de personnalités.
30 euros (code de commande
: 19139).
GUÉRIN
(Thérèse) Ixelles en cartes postales
anciennes. Deuxième
édition. Zaltbommel, Europese Bibliotheek, 1972. In-12
oblong sous cartonnage d'éditeur, 160 p., 156 reproductions
en noir, édition bilingue (français - néerlandais).
Extrait de l'introduction
:
La
commune d'Ixelles a pour origine l'agglomération qui s'est
formée dans la vallée supérieure d'un gros
ruisseau tributaire de la Senne, auprès du monastère
de la Cambre ; celui-ci avait été fondé
en 1201, à la source même du Pennebeek qui prit,
un peu plus tard, le nom de Maelbeek. Au bord des quatre étangs
successifs alimentés par ce cours d'eau s'établissent
par la suite plusieurs brasseries, quelques maisons, une chapelle,
et de nombreux estaminets : le bas-Ixelles devient un village
prospère. D'autre part, au dix-huitième siècle,
l'amélioration des routes et le goût des voyages
donnent de l'importance au plateau du haut-Ixelles sur lequel
s'ouvre la porte de Namur : des commerçants et des
hôteliers s'installent le long des chaussées que
relient cette entrée de Bruxelles au bas-Ixelles et à
Etterbeek. La chance veut qu'Ixelles échappe à
la vague d'industrialisation sauvage du dix-neuvième siècle :
ce sont d'abord les familles aisées de Bruxelles qui s'y
font construire de belles maisons de campagne où l'on
vient respirer l'air pur du plateau ; puis des centaines
de Wallons, cherchant fortune dans la capitale, se fixent dans
ce faubourg encore agreste. En moins de trente ans, la population
double, et la progression continue: Ixelles comptait 18.371 habitants
en 1856, plus de 90.000 en 1960.
Nous allons flâner dans l'Ixelles de
1898/1925 en parcourant d'abord sa partie orientale : porte
de Namur, place Ste-Croix, boulevard Militaire et avenue de la
Couronne, avec une incursion vers la gare du Luxembourg; ensuite,
le quartier de Tenbosch, puis Boendael, pour finir par rappeler
quelques activités pittoresques des Ixellois. Et nous
souhaitons qu'en feuilletant cet album nos lecteurs retrouvent,
ça et là, le souvenir de moments heureux et qui
sait ? d'un visage aimé...
15 euros (code de commande
: 23555).
GUISLAIN
(Albert) Découverte de Bruxelles. Photos de Willy Kessels (assistant :
Léon Stons). Bruxelles, l'Églantine, 1930. In-8°
broché, 243 p., 22 reproductions photographiques hors
texte, couverture défraîchie.
Table des matières
:
Chapitre
premier, en forme de première préface.
Chapitre deuxième, en forme de deuxième
préface pour faire suite à la première....
Chapitre troisième, en forme de troisième
préface.
Chapitre quatrième et dernière
préface, celle des petits.
Chapitre cinquième. - Périple.
- Les boulevards.
Chapitre sixième. - Par le Steenweg.
Chapitre septième. - La Grand'Place.
Chapitre huitième. - Flâneries.
Chapitre neuvième. - Nouvelles flâneries.
Chapitre dixième. - Via populi, vox
populi.
Chapitre onzième ou chapitre de gueule.
Chapitre douzième. - Squares, Parcs
et jardins publics.
Chapitre treizième. - Les Musées.
Chapitre quatorzième. - « Des
Sens ».
Chapitre quinzième. - Les Églises.
Chapitre seizième et dernier en forme
d'épilogue pour les enfants d'hier.
30 euros (code de commande
: 23330).
GUISLAIN
(Albert) Découverte de Bruxelles. Photos de Willy Kessels (assistant :
Léon Stons). Édition pour la jeunesse. Bruxelles,
l'Églantine, 1931. In-8° broché, 253 p., 22
reproductions photographiques hors texte, on joint une coupure
de presse et l'avis nécrologique d'Albert Guislain (1969),
une photo du campanile de l'hôtel de ville par le studio
des frères Haine (signée), ex-libris du photographe
Marcel Lefrancq, signature et date (25/12/1932) manuscrites du
même à la page de garde, couverture défraîchie,
dos ridé.
Table des matières
:
Chapitre
premier, en forme de première préface, celle des
petits.
Chapitre deuxième, en forme de deuxième
préface.
Chapitre troisième, en forme de troisième
préface, pour faite suite à la deuxième.
Chapitre quatrième et dernière
préface.
Chapitre cinquième. - Périple.
- Les boulevards.
Chapitre sixième. - Par le Steenweg.
Chapitre septième. - La Grand'Place.
Chapitre huitième. - Flâneries.
Chapitre neuvième. - Nouvelles flâneries.
Chapitre dixième. - Via populi, vox
populi.
Chapitre onzième ou chapitre de gueule.
Chapitre douzième. - Squares, Parcs
et jardins publics.
Chapitre treizième. - Les Musées.
Chapitre quatorzième. - Les Églises.
Chapitre quinzième. - Promenades centrifuges.
Chapitre seizième. - Premier épilogue.
Chapitre dix-septième . - Deuxième
épilogue.
50 euros (code de commande
: 23329).
KERVYN
DE MARCKE TEN DRIESSCHE (Roger) Les fables de Pitje
Schramouille suivies de
deux petits jeux scéniques. (4e édition).
Bruxelles, Wellens & Godenne, 1940. In-12 broché,
118 p.,
Table des fables :
- Les
Prumes.
- El Ver Luisant.
- El Viterinaire.
- Le deuïe Chiens.
- El Lintj'weurm.
- Malvina.
- Le Paon et le Pintad'.
- El Porteplim' et 1' Crayon.
- Tich.
- El Merel et les Coqs.
- El Trésor.
- Wisske.
- La Pécole.
- El Canard.
- El Stouma.
- Berke n'et Belleke.
- Leapold.
- Les Oranges.
- El Mettekoo et l' Doûphin.
- Les Boutel' de Krieke-Lambic de Suske
Maboul.
- El Woûter-Rat et l'Veuske.
- Netje Vliermuis.
- L'An', la Chèv' et le petit Chival
Aaghlais.
- Ine Histwar d'em Bouma.
- El siég' de Trwa.
- El Cid.
13 euros (code de commande
: 26578).
LEFEVRE (F.
) La collégiale des saints Michel et Gudule
à Bruxelles. Son histoire - Son architecture - Son mobilier
- Ses trésors. Photos W. Godenne. Bruxelles, Librairie
Générale, 1942. In-8° sous cartonnage et jaquette
d'éditeur, 187 p. dont 96 planches en noir.
12 euros (code de commande : 294/66).
LEURS (C.)
Les origines du style gothique en Brabant.
Première partie : L'architecture romane. Tome II
: L'architecture romane dans l'ancien duché.
Bruxelles-Paris, Vromant, 1922. In-8° broché, IX +
233 p., illustrations, plans.
25 euros (code de commande
: 295/66).
LIEBRECHT
(Henri) L'Université de Bruxelles et la guerre.
Bruxelles, La Renaissance
du Livre, 1944. In-8° broché, 109 p., papier
jauni.
En guise de préface
:
En
déchaînant la guerre, les Allemands n'avaient pas
seulement des visées annexionnistes. Les raisons idéologiques
étaient à leurs yeux encore plus impératives.
N'est-ce pas au nom dun dogme, dont Mein Kampf est
la Bible, qu'ils ont instauré dans le Troisième
Reich une inquisition dont le premier objet fut de ruiner la
liberté de pensée et d'imposer silence à
toute opinion qui tentait de formuler une critique du régime ?
On les a vus brûler des livres en place publique, comme
aux pires heures des siècles d'intolérance, et
saccager eux-mêmes leurs institutions scientifiques, leurs
musées et leur enseignement supérieur pour le triomphe
dune néfaste doctrine raciste. Leurs savants, leurs
écrivains, leurs artistes, leurs professeurs d'Université
ont pris la route de l'exil : ils ont retrouvé ailleurs
le droit d'écrire et la liberté d'enseigner.
Les premiers mois de la guerre furent pour
l'armée allemande une ère de conquêtes. En
occupant la majeure partie de l'Europe continentale, elle entendait
non seulement en tirer de larges ressources économiques,
des réserves de vivres et de matières premières,
une main-d'uvre abondante, mais encore y entreprendre immédiatement
une uvre de contrainte morale et de propagande systématique,
surtout auprès de la jeunesse. À peine leur administration
fut-elle installée en Belgique, que les Allemands y établirent
un contrôle rigoureux de la pensée. Ils ne laissent
subsister qu'une presse à leur dévotion, d'ailleurs
travestie, pour mieux égarer l'opinion publique, sous
les titres volés de nos journaux ; ils interdisent
la vente et la lecture non seulement de tous les livres de langue
anglaise, même en traduction, mais de nombreux ouvrages
français et belges qui sur leur compte s'exprimaient trop
clairement, allant même jusqu'à supprimer l'enseignement
de la langue anglaise dans nos écoles pour y substituer
celui de l'allemand.
Ils ne visaient d'ailleurs à rien moins
quà une mainmise sur l'enseignement, dont ils savaient
l'importance. Mais ils entendaient le faire sous le couvert du
corps professoral belge, en le rendant complice de leur manuvre.
En contant la lutte dont l'Université Libre de Bruxelles
était l'enjeu, en montrant comment elle fut sauvée
par le dévouement de son Conseil d'Administration, de
son Recteur et de ses Professeurs, nous entendons dénoncer,
par un exemple, la duplicité de leurs desseins.
Ce récit a été composé
avec les témoignages de quelques-uns de ceux qui furent
les acteurs du drame. Jai une dette de gratitude dont je
ne cherche pas à m'acquitter ici, en un tour de phrase,
envers M. Van den Dungen, Recteur de l'Université Libre
de Bruxelles, qui a dévidé pour moi, avec une inlassable
patience, le fil d'Ariane de ce dédale, les Professeurs
Léon Cornil, dont la clairvoyance et la verve m'ont souvent
dévoilé les raisons psychologiques de la conduite
des Allemands, et Gustave Charlier, sans qui ces pages n'auraient
peut-être pas été écrites, ainsi qu'envers
mes vieux amis Frans van Kalken et Charles Pergameni, qui tous
deux m'ont fourni des données précieuses et communiqué
quelques-uns des documents authentiques qui confirment la véracité
de mes affirmations.
15 euros (code de commande
: 30163).
MACOIR (G.) Le Musée royal
dArmes et dArmures de la Porte de Hal à Bruxelles. Wetteren,
Jules De Meester, 1928. In-8° broché, 48 p., planches
hors texte.
@ Tiré à part du 33e
volume des Annales de la Société Royale dArchéologie
de Bruxelles dans lequel l'auteur retrace les grandes lignes
de l'histoire du bâtiment depuis sa construction à
la fin du XIVe siècle jusqu'à sa restauration et
à sa transformation en musée, en 1870. L'origine
des collections est ensuite évoquée (elle proviennent
essentiellement de l'Arsenal de la Cour, fondé par les
ducs de Bourgogne) avant d'en aborder la description selon le
sens de la visite du bâtiment.
12 euros (code de commande
: 11884).
MARTINY
(Victor-Gaston) Bruxelles. Architecture civile et militaire
avant 1900. Braine-l'Alleud,
Collet, 1992. In-4° broché, 100 p., nombreuses
illustrations en bistre et en couleurs, bel exemplaire.
Préambule :
Le millénaire de Bruxelles, fixé
à l'an 1979 par le Collège échevinal, avait
été choisi pour commémorer l'établissement
de Charles de France dans une île de la Senne considérée
alors par les historiens comme le berceau de la Ville.
Une analyse plus poussée des textes
par le professeur Georges Despy comme des recherches archéologiques
récentes menées par M. Michel de Waha et Mme Françoise
Jurion au quartier Saint-Géry et par M. Pierre Bonenfant
à l'intérieur de la cathédrale Saint-Michel,
sembleraient remettre ce choix en doute.
Mais, dans la quête de sources sûres
menée par des scientifiques, il sera toujours malaisé
de départager les critères qui sont généralement
évoqués pour affirmer qu'un acte volontariste ou
qu'un habitat déterminé fut le moteur de la ville.
Car le statut de ville fut donné à des agglomérations
qui n'en ont aucunement l'apparence, comme Durbuy ou Chiny chez
nous. Pour Bruxelles, dans l'état actuel de nos connaissances,
il est quasi certain que les origines remontent à la période
médiévale, quoique son sous-sol ait été
bouleversé mécaniquement aux deux tiers sans qu'on
ait pensé aux substructions antérieures qui auraient
pu y être découvertes.
En tout état de cause, il y eut, ça
et là, des trouvailles fortuites qui permettent d'imaginer
que la région de Bruxelles était habitée
bien avant que la ville ne prenne forme et n'acquière
son nom. Il y en eut en terrain sec place du Grand-Sablon, dans
le Parc, rue Philippe-le-Bon et rue du Marteau, et dans le sol
humide rue des Chartreux, quai aux Barques, et au Petit-Château.
D'après Edgard Mariën la présence de haches
polies « dans des terrains plus ou moins tourbeux
depuis Forest jusqu'à Montplaisir et Melsbroeck semble
indiquer qu'il a dû exister des habitations palustres à
côté des sites fortifiés sur promontoire
sablonneux. »
Peu importe, après tout, pour notre
sujet, ces découvertes d'objets préhistoriques
et celles d'époques beaucoup plus tardives gauloise
ou celte aux environs de la cité. Ce qui est
à noter, c'est qu'il y eut permanence d'habitat en des
endroits divers, sur une partie de territoire relativement réduite.
La présence d'un cimetière de trois cents tombes
de la période mérovingienne au Champ de Sainte-Anne,
à Anderlecht, en pleine substructions romaines, des tombes
à Haren, Ixelles, Uccle, Saint-Josse-ten-Noode et Melsbroeck,
en sont la meilleure preuve.
Car qui dit cimetières, dit lieux habités.
On peut imaginer que ceux-ci étaient constitués
de constructions en rondins la forêt de Soignes
est proche et, quoique certaines aient pu subsister
lors de l'établissement du castrum bruxellois,
elles ont dû rapidement faire place à d'autres constructions
plus confortables et plus raffinées, steenen et
chaumières d'abord, habitations de bois et de pisé
ensuite, constructions de briques et de tuiles enfin.
15 euros (code de commande
: 24992).
MICHEL (Louis) Le Brabant wallon.
Chez l'Auteur - Besace culture, s.d. In-8 broché, 173
p, nombreuses illustrations, quelques traces d'humidité
aux derniers feuillets.
7,50
euros (code de commande : 378/57).
Mille ans de
transport à Bruxelles. Bruxelles, Stib, 1979. In-8° agrafé,
76 p., illustrations.
10
euros (code de commande : 281/59).
[NEERWINDEN]. BEAURAIN (chevalier
de) Deuxieme plan de la bataille de Neerwinde Donnée le 29 Juillet 1693. Dressée
sur differentes cartes topographiques, par le Chevalier de Beaurain
Géographe ordinaire du Roi.
Planche 19 de Histoire militaire de Flandre, Depuis l'année
1690. jusqu'en 1694. inclusivement. Paris, Beaurain - Poirion
- Jombert, 1755. Petit manque dans le coin inférieur droit
de la marge (sans perte pour la gravure).
Dimensions :
- Illustration : 523 x 367 mm.
- Cuvette : 538 x 375 mm.
- Feuille : 570 x 392 mm.
Extrait de l'ouvrage du
chevalier de Beaurain (pp. 36-38) :
[...]
à l'attaque de Neerwinde ; les ennemis avoient fait
en différens endroits de ce village des coupures &
des retranchemens les uns deriére les autres, pour arrêter
les troupes du Roi ; & comme le village tenoit à
la ligne des ennemis, le Prince d'Orange y portoit sans cesse
du secours, rallioit les bataillons qui avoient été
repoussés, & les y ramenoit. Les Brigades qui avoient
commencé l'attaque de Neerwinde, y trouvant beaucoup de
resistance, on y fit marcher les Régimens d'Arbouville,
de Soissonnois & de Grandpré, pour les renforcer.
Ces Brigades, à mesure qu'elles avoient
trouvé de la résistance, avoient resserré
leur front, de façon que quand elles arrivérent
aux derniers retranchemens que les ennemis y avoient faits, elles
n'occupoient le village que par des têtes de troupes qui
n avoient point de communication entre elles : les ennemis
au contraire en occupoient tout le travers, & ayant joint
aux troupes qui avoient combattu, plusieurs bataillons qu'ils
déplacérent du retranchement entre Neerwinde &
Rumsdorp, ils chassérent entiérement l'infanterie
Françoise de Neerwinde, & s'y rétablirent.
Les troupes d'Hannovre & de Brandebourg s'étant aussi
ralliées, & ayant été soutenues par
les bataillons qui étoient postés derriére
le village de Laër, & par quelques autres tirés
des retranchemens de la plaine, les Alliés se trouvérent
entièrement maîtres de ces deux villages, comme
au commencement de l'action.
Aussi-tôt que l'infanterie Françoise
se fut emparé du village de Laër, M de Bezons eut
ordre de passer avec la réserve sur la gauche de ce village :
il forma quelques escadrons dans la plaine, & poussa une
partie de la premiére ligne de Cavalerie de l'aile droite
des Alliés ; mais l'infanterie Françoise ayant
été chassée du village de Laër, il
fut attaqué de front & en flanc, & obligé
de se retirer en désordre sur la Cavalerie qui devoit
le suivre.
M de Luxembourg, qui sentoit la nécessité
de se rendre maître des villages de Neerwinde & de
Laër, voyant le mauvais succès de ses troupes, détacha
de la Brigade de Guiche & celle de Stoppa, qui faisoient
ensemble douze bataillons, pour les attaquer de nouveau, sous
les ordres de M. le Duc : il les joignit aux troupes qui
avoient été repoussées & qu'il rallia.
Cette seconde attaque commença avec
un succès aussi heureux que la premiére contre
les deux villages : on chassa entiérement les ennemis
de celui de Laër & on pénétra successivement
jusqu'aux derniers retranchemens du village de Neerwinde :
le Prince d'Orange, qui connoissoit l'importance de ce poste,
déplaça encore une partie de l'infanterie qu'il
avoit aux retranchemens pour la porter au village & le reprendre :
il en avoit conservé quelques haies, à la faveur
desquelles ses troupes s'approchérent fort près
de celles du Roi : la résistance que celles-ci avoient
éprouvée à mesure qu'elles s'étoient
avancées dans le village, les ayant arrêtés,
il s'y établit à coup de feu un combat aussi vif
& aussi opiniâtre que meurtrier : l'infanterie
des Alliés mieux armée pour ce genre de combat,
avoit un autre avantage sur celle du Roi qui consistoit en ce
que celle-ci n'avoit point occupé le travers entier du
village : elle n'avoit point songé à abattre
les haies & les petits murs qui l'empêchoient de se
communiquer, & de former un front ; & comme dans
cette disposition elle n'agissoit point ensemble, celle des Alliés
vint à bout de la repousser une seconde fois en détail
& par partie, du village de Neerwinde & de reprendre
poste au village de Laër : cependant, quoique les troupes
du Roi en fussent repoussées, elles n'abandonnérent
pas entiérement ces villages : elles en conservérent
une partie, & se maintinrent dans les derniéres haies.
Le centre de l'armée du Roi étoit
resté pendant ce tems-là dans l'inaction &
soumis au feu de l'artillerie ennemie : la Cavalerie Françoise
en souffrit beaucoup, n'ayant fait d'autre mouvement que de s'approcher
de plus près des retranchemens.
L'attention que M de Luxembourg apportoit à
faire succéder les attaques qu'il avoit formées
contre les villages de Laër & de Neerwinde, fut partagée
par les événemens qui se passérent à
la droite.
Lorsque l'infanterie Françoise étoit
repoussée pour la premiére fois du village de Neerwinde,
les Dragons, qui étoient à l'extrêmité
de la droite au-delà du ruisseau de Landen, voulurent
chasser les ennemis du village de Neerlanden, & ils y réussirent.
On fit avancer quelques bataillons dans les haies de Rumsdorp,
pour protéger leur attaque ; mais les uns & les
autres ayant poussé trop loin, les Brigades entiéres
marchérent pour soutenir ces bataillons, qui allérent
donner dans le retranchement que les ennemis avoient fait derriére
ce village : leur infanterie avoit devant elle, outre le
retranchement, un ravin considérable qu'on n'avoit pas
dessein de passer : l'infanterie Françoise ne put
s'en approcher sans souffrir beaucoup ; la perte qu'elle
y essuya y mit du désordre, & les ennemis en profiterent
pour occuper de nouveau les haies qui leur étoient avantageuses.
40 euros (code de commande
: 30501).
[NIVELLES].
L'Institut de l'Enfant-Jésus. 1836-1936. Louvain, Kuyl-Otto, [1936]. In-8° broché,
87 p., illustrations hors texte, couverture un peu défraîchie,
peu courant.
Table des matières
:
- Les
temps héroïques.
- Naissance de l'Institut.
15 octobre 1836.
- L'esprit du nouvel
Institut.
- Développement
inattendu. Brugelette 1857.
- Les suprêmes
leçons de la Fondatrice.
- Sous l'impulsion de Mère Alphonsine
(1866-1893).
- Élection au
Généralat.
- Années douloureuses.
- Nouvel épanouissement.
- Sous le rayonnement de Mère Émilie
(1893-1919).
- La marche en avant
de l'Institut 1893-1906.
- Épreuves et
bénédictions.
- L'Institut pendant
la guerre.
- Temps actuels.
- Les premières
années d'après guerre. Efflorescence des uvres
existantes.
20 euros (code de commande
: 28222).
Le
patrimoine industriel et sa reconversion. Wallonie - Bruxelles. Bruxelles,
Crédit Communal, 1986. In-4° broché, 247 p.,
nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs,
exemplaire en très bel état.
Il s'agit
de la publication éditée à l'occasion de
l'exposition éponyme organisée à l'ancienne
église Saint-André, à Liège, du 17
janvier au 15 mars 1987.
Table des matières :
- Préface, par François
Narmon.
- Avant-propos, par Gauthier Jacob
et Pierre Frankignoulle.
- La protection du patrimoine industriel :
cadre légal et action des pouvoirs publics et des associations
volontaires, par Jacques Barlet.
- L'archéologie industrielle
et l'assainissement des sites charbonniers, par René
Leboutte et Henri Delree.
- Approche urbanistique de la reconversion
des sites industriels désaffectés, par Jean
Barthelemy.
- La réaffectation des anciens
sites industriels à des fins économiques :
bilan et propositions, par Bernadette Merenne-Schoumaker.
- Une croissance industrielle et urbaine :
Seraing, par Luc Lejeune.
- Architectures d'industries, par
Marina Frisenna.
25 euros (code de commande
: 27599).
PORTEMAN (Karel) Emblematic Exhibitions
(affixiones) at the Brussels Jesuit College (1630-1685).
Bruxelles, KBR - Brepols, 1996. In-4 broché, 198 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs.
19
euros (code de commande : 385/57).
Province
de Brabant. Étains, porcelaines et faïences d'autrefois.
Bruxelles, Province de Brabant,
1974. In-8° broché, 76 p., [44 (illustrations)]
p., exemplaire en bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Gouvernement
Provincial, à Bruxelles, du 27 juillet au 14 septembre
1974.
Table des matières :
- Introduction, par Philippe Van
Bever.
- Bibliographie.
- Faïences de Bruxelles, par A.M.
Marien-Dugardin.
- La porcelaine bruxelloise, par Andrée
Brunard.
- Les étains brabançons,
par F. Hertz Pompe.
15 euros (code de commande
: 18755).
QUIÉVREUX (Louis) Bruxelles
notre capitale. Histoire,
folklore, archéologie. Bruxelles
- Liège, Pim-Services, [1954]. In-8° broché,
362, [5 (index)] p., exemplaire en bel état.
Introduction :
Il
y a quelque amertume à exercer la profession de journaliste,
car ce qu'écrit le reporter dure à peine le temps
de la chute d'une feuille de papier, c'est-à-dire vingt-quatre
heures. Hier emporte souvent un enfant chéri, fruit fugitif
d'une idée, d'un spectacle ou d'une enquête. Aussi,
comme le faisait remarquer un jour un de mes confrères,
le journaliste soucieux de conserver, pour la postérité,
ce qu'il estime être le meilleur de sa production, cherche-t-il
dans le livre le havre où quelques-unes de ses pages seront
sauvées. C'est ce que j'ai fait. Le texte de ce recueil,
consacré à l'histoire, au folklore et à
l'archéologie de Bruxelles, est composé d'articles
écrits, en ordre principal, pour La Lanterne. Un
index alphabétique permet à l'ami de Bruxelles
de trouver rapidement le renseignement qu'il me ferait l'honneur
de chercher dans ce livre que je dédie à ma fille,
afin qu'elle aime sa petite patrie comme je l'aurai aimée.
15 euros (code de commande
: 23371).
RENOY (Georges) Bruxelles sous Léopold
Ier. 25 ans de cartes porcelaine 1840-1865. Bruxelles, Crédit Communal, 1979. In-4°
broché, 192 p., nombreuses reproductions en noir et en
couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
I. L'image en question.
II. Coup d'il sur Bruxelles version 1850.
III. Marchands d'esprit.
IV. Au bonheur des dames.
V. Au bonheur des messieurs.
VI. Homme sweet homme.
VII. Petits et grands bazars.
VIII. Bruxelles, auberge de l'Europe.
IX. À plein verres.
X. À chacun son métier.
XI. Galeries Saint-Hubert.
XII. Grande Harmonie.
XIII. Le siècle marche.
15 euros (code de commande
: 26499*).
Trésors
d'art du Brabant. Catalogue. Bruxelles,
Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1954. In-8° broché,
131 p, CXXVII planches hors texte en noir, bon exemplaire.
Catalogue publié à l'occasion
de l'exposition organisée en juin-juillet 1954 aux Musées
royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles.
Table des matières :
- Lettre de J. de Néeff.
- Introduction, par M. Spaelant.
- Avertissement, par le comte de Borchgrave
d'Altena.
- Trésors d'Art du Brabant.
Généralités.
- Architecture, par V. G. Martiny.
- Éléments architectoniques
de l'ancien château ducal de Tervuren, par M. Bequaert.
- Peinture, par Paul Fierens
et le comte d'Arschot Schoonhoven.
- Tapisseries, par J. B.
- Note sur la tenture de l'Histoire
de Jacob, par Mme Crick-Kuntziger.
- Vitraux, par J. Helbig.
- Broderies, par J. B.
- Sculpture, par J. B.
- Meubles et boiseries, par J.
B.
- Orfèvrerie, par J.
B.
- Sigillographie, par J. Boisée.
- Dinanderies, par J. B.
- Dentelles, par Mme Risselin-Steenebruggen.
- Céramiques, par J.
Helbig.
- Folklore, par J. Verbesselt.
15 euros (code de commande
: 18202)..
VAN AUDENHOVE (Jean)
Les rues d'Anderlecht. Anderlecht, Cercle
d'Archéologie, Folklore et Histoire d'Anderlecht, 1995.
In-4° collé, II, 278 p., illustrations, (collection
« Anderlechtensia »), bel exemplaire.
Table des matières
:
- Préface de la première
édition.
- Avant-propos.
- Introduction.
- Historique du réseau anderlechtois.
- Le service de la voirie.
- Les transports en commun.
- L'éclairage public.
- Les premières plaques odonymiques.
- Dictionnaire historique et anecdotique
des voies publiques anderlechtoises..
30 euros (code de commande
: 25974).
VANDEN
BRANDEN (Jean-Pierre) La Maison d'Erasme. Anderlecht.
Bruxelles, Crédit Communal, 1992. In-4° broché,
127 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection
« Musea Nostra », n° 28), bel
exemplaire.
Extrait :
Le Musée d'art et d'histoire d'Anderlecht
fut officiellement inauguré le 24 septembre 1932 en la
présence de Leurs Altesses Royales le duc et la duchesse
de Brabant, Léopold et Astrid.
L'initiateur et le fondateur de cette institution
muséale était Daniel Van Damme, fonctionnaire cultivé
et amoureux du passé, qui rêvait depuis longtemps
de créer un musée dans le vieux bâtiment
connu sur les plans cadastraux et dans la tradition orale sous
la dénomination de « Maison d'Erasme ».
Deux ans à peine après le sauvetage du béguinage,
le bourgmestre Félix Paulsen et son collège prirent
le risque, en pleine crise économique mondiale, d'investir
près de deux millions francs (de l'époque !)
dans la remise en état de cette propriété
de campagne mi entretenue et enlaidie par des constructions annexes
qu'il fallut abattre.
Le bâtiment et son environnement furent
classés comme monuments historiques en 1937. Dès
le début, le décor des salles fut réalisé
grâce à un fonds important de mobilier (bahuts,
tables, coffres, crédences, fauteuils, chaises, statues,
chandeliers, lustres, étains, poteries) qui avait appartenu
à un collectionneur célèbre du siècle
dernier Jules Vandenpeereboom, ministre des Chemins de fer, Postes
et Télégraphes pendant près de vingt ans.
Celui-ci avait accumulé dans sa Maison flamande qui
existe toujours en face de la collégiale des saints Pierre
et Guidon des trésors qui, à son décès
survenu en 1917, furent répartis entre les musées
nationaux. Une partie en fut heureusement récupérée
et revint ainsi à son point de départ, car ce mobilier
provenait de la vente des biens du chapitre d'Anderlecht à
la Révolution française, en 1794.
La collection des éditions anciennes
d'Erasme commença par le cadeau spectaculaire d'un pasteur
hollandais qui envoya à Anderlecht une vingtaine d'ouvrages
par valise diplomatique, dans le but de récompenser la
commune pour son initiative de consacrer un musée à
la gloire de son compatriote de Rotterdam. Par contre, la période
agitée qui s'étendit de l'inauguration du musée
jusqu'à 1954 ne fut guère favorable à son
enrichissement puisque la crise de 1929 et ses séquelles,
l'avant-guerre, le conflit mondial de 1940-1945 et le lent réveil
culturel de l'après-guerre rendirent les acquisitions
très aléatoires, faute de moyens.
L'association des « Amis de la Maison
d'Erasme » fut la source constante de ces enrichissements
grâce à la générosité fidèle
de ses membres qui permit de dénicher des merveilles dans
les ventes publiques ou chez des antiquaires et libraires du
monde entier. L'administration communale d'Anderlecht engagea
des sommes considérables dans l'achat de tableaux anciens.
Des dépôts furent effectués par la fabrique
d'église de la collégiale et quelques objets précieux
furent offerts par des particuliers.
Les collections (mobilier, uvres d'art,
gravures, livres et archives) constituent aujourd'hui un ensemble
unique qui illustre divers moments de l'histoire européenne :
la Renaissance, le règne de Charles Quint, le courant
humaniste, l'essor de l'imprimerie, les conflits religieux naissants.
Le charme de ce petit musée littéraire
réside dans l'harmonie qui y règne entre l'écrin
architectural et les objets de collection. L'atmosphère
quiète, l'odeur de la cire, le discret parfum du chêne,
le silence relatif de ces lieux privilégiés en
font un endroit propice à la méditation comme Erasme
dut le ressentir cinq siècles plus tôt.
Ce musée peut satisfaire à la
fois l'historien et le chercheur, l'esthète et l'amateur
d'art, l'écolier et le visiteur de passage sensible aux
vestiges des temps anciens. Cependant, malmené pendant
plus de quatre siècles par les intempéries, les
parasites du bois, l'humidité ascensionnelle, l'invisible
pénétration des racines des arbres multicentenaires
dans ses fondations et, enfin, par la pollution de l'air et la
construction du tunnel du métro à quelque vingt
mètres de son mur d'enceinte, le bâtiment était
à ce point menacé qu'une campagne de restauration
s'avéra absolument nécessaire. Celle-ci fut rendue
possible grâce à la générosité
de la société belge Petrofina qui accepta d'en
supporter la lourde dépense.
La Maison d'Erasme ferma ses portes le 1er
avril 1986. Tous ses trésors furent mis à l'abri
dans des locaux de la Banque Nationale de Belgique et le bâtiment
fut recouvert d'un caisson métallique, en dessous duquel,
pendant un peu moins de deux ans, uvrèrent maçons,
charpentiers et hommes de métier. La rénovation
fut exécutée avec le plus grand respect des techniques
anciennes. Le résultat est tel que le visiteur d'aujourd'hui,
à peu de choses près, découvre la Maison
avec les mêmes yeux qu'Erasme lorsqu'il pénétra
pour la première fois dans cette demeure qui existait
alors depuis six ans à peine. Tout y était propre
et net, la lumière entrait à profusion par les
hautes fenêtres gothiques. Une paix délicieuse régnait
dans les jardins où il faisait bon se promener après
un déjeuner frugal.
Le destin de cette demeure n'est donc pas banal
puisque la renommée ne lui est venue que bien après
le séjour qu'y fit l'illustre Erasme. Pendant trois siècles,
elle fut occupée par des chanoines. Vendue comme bien
d'État lors de la Révolution, elle devint la maison
d'été d'une famille aisée bruxelloise, séduite
par la pureté de l'air de cette campagne à quatre
kilomètres à peine du centre de la grande ville.
Et, en 1932, elle inaugura une tout autre existence, celle d'un
musée à nul autre pareil...
15 euros (code de commande
: 25940).
VANDENBREEDEN
(Jos) et DE PUYDT (Raoul Maria)
Basiliek / Basilique Koekelberg, art-decomonument
/ monument art déc. Tielt-Bruxelles, Lannoo-Racine,
2005. In-4° sous cartonnage et jaquette d'éditeur,
175 p., nombreuses reproductions en couleurs, plans, édition
bilingue (français-néerlandais), bel exemplaire.
Il s'agit de la première importante
monographie sur cet édifice.
Sommaire :
- Préface,
par Godfried Danneels.
- Historique de la construction,
par Raoul Maria de Puydt.
- L'architecture, par Jos Vandenbreeden.
- La sculpture du bâtiment,
par Raoul Maria de Puydt.
- Les vitraux, par Raoul Maria
de Puydt.
- Mobilier liturgique, par Norbert
Poulain.
- Les vases sacrés, par
Raf Steel.
- La vie musicale, par Jacques
Dehan et Françoise Houtart.
- Le patrimoine artistique, par
Raoul Maria de Puydt.
30 euros (code de commande
: 25991).
.
VAN DEN STEEN
(Willy) Het Palais der Natie.
Brussel,
Belgische Senaat, 1982. In-4° sous reliure, jaquette et étui
d'éditeur, 266 p., illustrations en noir et en couleurs.
23
euros (code de commande : 393/62).
VANHAMME
(Marcel) Les environs
de Bruxelles. Promenades dans le passé. Bruxelles,
Office de Publicité, 1950. In-8° broché, 96
p., illustrations hors texte, rousseurs.
Table des matières
:
- Présentation.
Première promenade. Vieil Anderlecht,
Itterbeek, Pede-Sainte-Anne, Dilbeek.
Deuxième promenade. Le château
de Gaasbeek et le Payottenland.
Troisième promenade. Le château
de Beersel, Alsemberg et les Sept-Fontaines.
Quatrième promenade. Le champ de bataille
de Waterloo.
Cinquième promenade. Boitsfort, centre
de vénerie d'autrefois ; le prieuré de Groenendal.
Sixième promenade. Tervuren, son parc
et ses châteaux perdus.
Septième promenade. Les églises
romanes de la Voer et le château de Leefdaal.
Huitième promenade. Zaventhem, Diegem,
le château de Beaulieu (Machelen).
Neuvième promenade. Le château
de Bouchout et l'église de Grimbergen.
Dixième promenade. Le palais de Schoonenberg
(Laken) et ses alentours.
13 euros (code de commande
: 23296).
VERNIERS
(Louis) Histoire de Forest-lez-Bruxelles. Bruxelles, De Boeck, 1949. In-4° broché,
356 p., illustrations, couverture un peu défraîchie.
Table des matières
:
Introduction.
Première partie : Le cadre
géographique.
- Les toponymes.
- Le sol et le sous-sol.
Deuxième partie : Histoire
du village et de l'abbaye depuis les origines jusqu'à
la fin de l'ancien régime.
- Les origines et les
premiers développements du village.
- Les origines de la
communauté abbatiale et son histoire jusqu'à la
veille de sa dissolution.
- Le village et l'abbaye
dans le cadre de l'histoire générale du XIIe à
la fin du XVIIIe siècle.
- La population et son
genre de vie.
- Les répercussions
des guerres et des révolutions du XVIe au XVIIIe siècle.
Troisième partie : Forest
pendant la période française (1794 à 1814).
- Pendant la période
républicaine (1794-1799).
- Période consulaire
et impériale (1799-1814).
Quatrième partie : Le village
pendant la période de la réunion de la Belgique
à la Hollande (royaume des Pays-Bas 1814-1830).
- De la réunion
à la France à la réunion à la Hollande.
- La révolution
de 1830..
Cinquième partie : Forest
pendant la période 1830-1914.
- Démographie.
- Les facteurs de conservation
et de transformation du paysage.
a. L'agriculture.
b. L'industrie.
c. Les
chemins de fer (voies et stations).
d. Les
autres éléments nouveaux dans le paysage forestois
à partir de 1869 et les noyaux de résistance au
changement.
- Administration publique
et vie politique pendant la période 1830-1914.
- La vie sociale de
1830 à 1914.
Sixième partie : Forest pendant
la guerre 1914-118.
Septième partie : D'une
guerre mondiale à la suivante (période 1918-1940).
- Caractères
généraux de la période 1918-1940.
- La vie sociale.
- La vie économique.
- La vie politique et
administrative.
- Les transformations
du paysage et l'action du service des travaux publics (projets
et réalisations).
- L'enseignement.
- Les finances communales.
Index - Bibliographie.
25 euros (code de commande
: 23042).
Watermael entre Boitsfort et Auderghem. Exposition historique organisée à
l'occasion du 25e anniversaire et de l'inauguration des nouveaux
bâtiments du collège Saint-Hubert. Bruxelles, Collège Saint-Hubert, 1978.
In-8° broché, 151 p., illustrations, plans, tableaux.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Collège Saint-Hubert, à Bruxelles,
en 1991.
Table des matières :
- Avant - propos.
- Saint Hubert, prince carolingien
et guérisseur de la rage, par P.P.
Dupont.
- Watermael entre Boitsfort et Auderghem,
par G. Vande Putte.
- Contribution à l'histoire
de Watermael-Boitsfort. Michel de Cafmeyer et sa « Maison
Haute », par J. Lorthiois.
- Heurs et malheurs de la politique
religieuse de Joseph II à Watermael, par A. Vanderborght.
- Catalogue de l'exposition « Watermael
entre Boitsfort et Auderghem ».
15 euros (code de commande
: 20125).
Wavre,
ville et franchise du roman pays de Brabant. Wavre Ministère
de la culture française, 1972. In-8° carré
broché, 78 p., illustrations.
@ Catalogue de l'exposition éponyme
réalisé à l'occasion du 750e anniversaire
de l'octroi des libertés communales 1222-1972.
Introduction :
« Le samedi 23 avril 1222, en la fête
de saint Georges, le duc Henri Ier de Brabant concédait
à la ville de Wavre une charte de franchise. Il consacrait
ainsi sur le plan politique et juridique l'évolution économique
et sociale du bourg.
L'agglomération, déjà
citée en 1086, s'était développée
aux abords de la Dyle, au croisement des grands chemins de Bruxelles-Namur
et de Nivelles-Louvain.
Des artisans et des commerçants y tenaient
boutique et des marchés attiraient chaque semaine les
habitants des villages voisins. Une classe sociale, détachée
de la terre, s'affirmait face au seigneur et ressentait un besoin
de libertés.
Dans une charte de 1209, les « burgenses »
ou bourgeois de Wavre sont cités comme témoins,
après le « villicus » ou intendant
de la seigneurie mais avant les autres habitants de la villa
ou domaine rural.
Avec l'accord de leur seigneur, les bourgeois
wavriens demandent et obtiennent du duc de Brabant l'octroi des
libertés dont jouissent les bourgeois de Louvain.
La charte de 1222 en est le témoignage
officiel. Cet événement marquait un véritable
tournant dans l'histoire de la cité. Le commerce local
et les marchés vont connaître un essor remarquable
qui se maintiendra à travers les siècles malgré
les guerres, les incendies et les épidémies. Les
marchés libres vont se tenir les mercredis et les samedis.
Les boutiques et les échoppes se multiplient et de nombreuses
hôtelleries et auberges peuvent accueillir les voyageurs
de passage, les marchands étrangers et les paysans des
alentours.
L'exposition, organisée par le Cercle
Historique et Archéologique de Wavre et de la Région,
a pour but de célébrer cet anniversaire et de montrer
aux visiteurs, par l'objet et le document, les divers aspects
de l'histoire de Wavre à travers les siècles. »
10 euros (code de commande
: 11570*). |