Actes
du colloque « 700 ans de franchises à Mons :
les privilèges de Jean d'Avesnes (1295) ».
Mons, 14 octobre 1995. Mons,
Cercle Archéologique de Mons, 1997. In-8° broché,
XXX, 235 p., illustrations hors texte dont certaine en couleurs,
exemplaire neuf.
Ce volume constitue le tome 77 - 1996
des Annales du Cercle Archéologique de Mons.
Table des matières :
- Jean d'Avesnes, Mons et l'histoire,
par Jean-Marie Cauchies, 4 p.
- Jean d'Avesnes (1280-1304) et le
Hainaut : les traits forts d'un principat houleux, par Jean-Marie
Cauchies, 6 p.
- Jean d'Avesnes, comte de Hainaut
(1280-1304), législateur en son temps, par Jean-Marie
Cauchies, 14 p.
- Jean d'Avesnes et la ville de Mons
à la fin du XIIIe siècle, par Walter De
Keyzer, 114 p. (avec l'édition de 15 documents).
- Un instantané de la population
montoise à la fin du XIIIe siècle : les rôles
de perception de 1295, par Walter De Keyzer, 30 p.,
illustrations.
- Jean d'Avesnes, comte de Hollande
(1299-1304), par Antheun Janse, 20 p. (traduction
par Jean-Marie Cauchies).
- La langue des privilèges montois,
par Reine Mantou, 16 p.
- Mons, ville forte depuis la fin du
XIIIe siècle, par Christiane Piérard,
16 p., illustrations hors texte en noir et en couleurs.
- Sept cents ans de vie urbaine à
Mons, par Walter Prevenier, 17 p.
24 euros (code de commande
: 17171).

Anciens Pays et Assemblées
d'États - Standen en Landen. I. Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1950. In-8°
broché, IX, 132 p., couverture un peu salie.
Ce volume contient
:
- Avertissement.
- Les origines des états de
Flandre, par Jan Dhondt (pp. 1-54).
- De Raad van Vlaanderen (1386-1795)
en zijn Archief, par J. Buntinx (pp. 55-78).
- Les serments d'inauguration des comtes
de Hainaut, par Andrée Scufflaire (pp. 79-132).
25 euros (code de commande
: 21590).
Annales
de la Société Royale d'Histoire et d'Archéologie
de Tournai. Nouvelle Série
- Tome XXV. Tournai, Société
Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1977. In-8°
broché, 367 p., illustrations.
Table des matières
:
- Éloge
funèbre de M. le Chanoine Lucien Fourez, par J.
Cassart (8 p.).
- Les cartes et plans terriers conservés
aux archives capitulaires de Tournai. Leur intérêt
géographique, par R. Sevrin et R. Desreumaux
(68 p.).
- L'aménagement de l'Escaut
à travers les âges, par R. Sevrin
(56 p.).
- L'église Saint Quentin à
Tournai. Étude archéologique, par J. Ermel
(98 p.).
- Travaux récents concernant
l'histoire de Tournai, par J. Dumoulin et J. Pycke
(8 p.).
- Bibliographie relative à l'histoire
de Tournai. Deuxième partie : Nos 3297-4290,
par J. Pycke (128 p.).
25 euros (code de commande
: 19082).
Annales du Cercle Archéologique
de Mons. Voyez la
Liste des publications
du Cercle Archéologique de Mons.
Annales du Cercle Royal Archéologique
d'Ath et de la Région. Voyez
la Liste des publications
du Cercle Royal Archéologique d'Ath et de la région.
[ATH].
Annales du Cercle royal d'Histoire et d'Archéologie
d'Ath et de la Région et Musées athois. Tome
LXII Ath, Cercle Royal d'Histoire
et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées
Athois, 2010. In-8° broché, 199 p., illustrations.
Table des matières
:
- Jean
Dugnoille, notre président de 1976 à 1996,
par Jean-Pierre Ducastelle (18 p., un portrait).
- La châtellenie d'Ath, patrie
du compositeur Josquin Després, par Herbert Kellmann
et Laurent Dubuisson (20 p.).
- Paroles dans le vent ! Insultes,
injures et autres blasphèmes à Eth au XVIIIe siècle,
par Adrien Dupont (26 p., illustrations).
- Une institution de bienfaisance
sous l'Ancien Régime : les Communs pauvres d'Ath de 1740
à 1996, par Berthe Marie (46 p., tableaux).
- Ce fut bien un social-démocrate,
Moritz Rittinghausen (1814-1890). La politique concernant Cologne
et Solingen, par Ulrike Fäuster (22 p., un portrait).
- Louis Joseph Ghémar, Henriette,
Rosalie et Sophie Ghémar, Lannoy-Ath-Bruxelles, 1819-1889,
par Annie Terlinck (64 p., illustrations).
20 euros (code de commande
: 20967).
[ATH - GRAVURE]. LE ROUGE (Georges-Louis)
Plan d'Ath Avec
les Attaques et le Blocus des Allies du deux d'Octobre 1706.
Gravure sur cuivre datée
de 1745, extraite du Recueil contenant des cartes nouvelles
dressees sur des morceaux leves sur les lieux et les memoires
les plus nouveaux, dont la publication, à Paris,
débuta en 1742.
Dimensions :
- Dessin : 458 x 307 mm.
- Cuvette : 479 x 326 mm.
- Feuille : 517 x 363 mm.
Extrait du texte de Jean
Dugnoille :
Dès le 2 février 1701, Maximilien-Emmanuel
de Bavière, gouverneur général des Pays-Bas
espagnols, fit savoir au gouvernement des Provinces-Unies que,
dans le cadre de la succession d'Espagne dévolue à
son petit-fils Philippe d'Anjou, Louis XIV avait décidé
de faire occuper par les troupes françaises les forteresses
de la « barrière » défendues
depuis trois ans par l'armée hollandaise. Le maréchal
de Boufflers s'y employa dans la nuit du 5 au 6 février.
La guerre devait immanquablement reprendre avec les puissances
maritimes. Malgré la mort de Guillaume III d'Orange,
la Grande Alliance se reforma et en mai 1702, l'Angleterre, les
Provinces-Unies et l'Empereur d'Autriche déclarèrent
la guerre à la France et à l'Espagne. La guerre
de Succession d'Espagne était engagée. Le duc de
Marlborough parvint à imposer à ses alliés,
qui continuaient à préférer la guerre de
siège, une stratégie offensive visant à
détruire l'ennemi en rase campagne avant de s'emparer
des forteresses. Dans cet engagement poliorcétique, deux
adversaires de grand format furent engagés de part et
d'autre, Vauban pour Louis XIV, Coehoorn pour les Provinces-Unies.
La guerre fut portée dans toute l'Europe. Freiné
par les hésitations des généraux hollandais,
Marlborough ne put prendre résolument l'offensive dans
les Pays-Bas avant 1706. [...]
Les Alliés investirent Ath le 16 septembre.
La tranchée fut ouverte dans la nuit du 20 au 21. Le comte
de Saint-Pierre ne fit rien pour s'opposer réellement
à l'attaque entreprise sur le front de la porte de Mons.
Soucieuse d'éviter toute action hasardeuse et de protéger
la forteresse de Lille, l'armée française resta
sur la défensive au-delà de l'Escaut entre Condé
et Tournai. Vauban, qui se trouvait à Dunkerque, était
informé de l'évolution du siège par Mesgrigny,
gouverneur de Tournai, Mr. de la Combe et Mr. de Bernières.
Il remarquait que la garnison était inférieure
à la moitié de ce qui était nécessaire
et qu'il y avait très peu d'artillerie dans la place.
Pourtant Henri de Nassau, maréchal d'Overkerke, attaquait
le point le plus fort de la forteresse, parce qu'il était
mieux fortifié par deux cavaliers et que les fossés
y étaient plus profonds. Le 27, le chemin couvert avait
déjà été attaqué deux fois
sans succès et une troisième attaque était
imminente. La garnison, trop faible, se rendit le 1er octobre
sans que des brèches aient été ouvertes
dans le corps de la place. Vauban s'en indigna et releva que
l'ennemi ne s'était pas établi dans le chemin couvert,
n'était pas descendu dans le fossé, n'avait détruit
ni écluse ni demi-lune, n'avait fait qu'écorcher
le revêtement sans faire aucune brèche. Les 28 octobre
et 11 novembre, il écrivit encore à Mesgrigny que
la prise de la ville lui paraissait inacceptable et réclamait
de nouvelles précisions.
L'ingénieur de Rochepine, dans le journal
de la défense d'Ath qu'il a rédigé, ne contredit
pas la chronologie des faits mais s'employa à mettre en
évidence les tirs de l'artillerie et les sorties des grenadiers
français qui détruisirent à plusieurs reprises
les travaux des sapeurs ennemis pendant toute la durée
du siège, remarqua que les Alliés possédaient
deux batteries de vingt-et-un et trente-deux canons et trente
mortiers répartis aussi en batteries qui firent feu avec
une violence extraordinaire, que toutes les communications furent
rompues, le grand pont de la porte de Mons détruit, qu'on
avait fait faire des radeaux pour communiquer avec les ouvrages
détachés, que l'artillerie ennemie écrasa
de son feu deux endroits non précisés de la ville,
les chemin couverts, les demi-lunes, que « la nuit
du 30 au 1er octobre les ennemis, s'étant glissé
le long des inondations à droite de la porte de Mons,
entrèrent par la face gauche de la contre-garde qui couvre
le bastion de Luxembourg, qui étoit entièrement
rasé par le canon, ayant surpris les sentinelles, ils
poussèrent la même nuit leur travail jusqu'au pied
de la dite contre-garde vis à vis de la brèche
qui était tout à fait accessible depuis le second
jour de la canonnade », qu'à ce moment « la
plus part des soldats [étaient] hors d'état de
soutenir un assault », que « tous les régimens
ont parfaictement bien fait, à l'exemple de leurs chefs
qui se sont comportés avec beaucoup de valeur, à
l'imitation de Mr de Saint-Pierre qui n'a jamais quitté
ny nuit ny jour les chemins couverts, se portant par tout soit
pour faire charger l'ennemy, ou encourager les soldats et reconnoitre
avec l'ingénieur tous les endroits par où on pourroit
chicanner l'ennemy. » Ce plaidoyer pro domo
contredit l'opinion exprimée par Vauban, déçu
de voir prise l'une des places qu'il avait fortifiée trente-cinq
ans plus tôt.
Lorsque la chamade eut été battue
le 1er octobre, les négociateurs, n'ayant pu obtenir les
honneurs de la guerre pour la garnison, rentrèrent dans
l'enceinte. Après une nuit de bombardement impitoyable,
ils furent contraints d'accepter les conditions des assiégeants :
prisonniers de guerre, les assiégés furent envoyés
à Bergen-op-Zoom et Bréda. Les Hollandais rentrèrent
le lendemain dans la ville et y restèrent jusqu'au 19
février 1716.
Bibliographie :
- Dugnoille (Jean), La destinée
des fortifications de Vauban à Ath (1674-1803), dans
Les fortifications d'Athh (supplément au catalogue
Les enceintes urbaines en Hainaut), pp. 23-25.
120 euros (code de commande
: 28660).
BARRY
(Félicien) Livre d'or du théâtre
wallon hennuyer. Édité
à l'occasion du 50e anniversaire de la Fédération
Royale Littéraire et Dramatique Wallonne du Hainaut. 1910-1960. [Charleroi], Fédération Wallonne
Littéraire et Dramatique, 1960. In-4° broché,
104 p., illustrations, couverture défraîchie.
Table des matières
:
- Ceci
devait être dit, par Félicien Barry.
- La Fédération a 50
ans, par Arille Carlier.
- Messages d'amitié.
- Résultats des Concours littéraires
organisés à l'occasion du 50e anniversaire de la
Fédération.
- Liste des cercles affiliés.
- L'historique de nos cercles.
- Répertoire des pièces
des écrivains wallons inscrits aux associations hennuyères.
- El Bouria, pièce en 1
acte primée au concours (catégorie A), par V.
Tonglet.
- Cokia et Pouyete, pièce
en 3 actes primée au concours (catégorie B), par
R. Duhautbois.
13 euros (code de commande
: 31758).
[BINCHE]. Une
relation allemande méconnue (1550) des fêtes données
par Marie de Hongrie, à Binche et à Mariemont,
en août 1549,
texte édité par Samuel Glotz et Léon Marquet.
Mons et Gembloux,
1991. In-8°, 155 p., illustrations hors texte, (Numéro
spécial des Cahiers Binchois).
15 euros (code de commande
: CB/1).
[BOUSSU-LEZ-WALCOURT ET BARBENÇON]. Placard de la députation des États
de la province de Hainaut relatif à la concession de mines
de fer. Mons, Monjot, 1830. [Mons, Imprimerie de Lonjot,
Libraire, rue de la Clef, N° 19.] In-plano
(435 x 535 mm.) pliée en 4, rousseurs, ex-dono à
l'encre, au verso, à Monsieur le Bourgmestre et Madame
Abel Dubois, daté au 29 mai 1988, bon exemplaire.
Il s'agit
ici de l'arrêté du 26 mai 1830 consécutif
à la requête, en date du 4 mai 1830, de Louis-Maximilien
de Robault de Soumoy ayant pour objet d'obtenir la concession
des mines de fer existant sous une partie des territoires de
Bo[u]ssu-lez-Walcourt et Barbençon.
45 euros (code de commande
: 28206).
 [BRANCART (Paul)].
THOMAS (Lina) Paul Brancart 1921-1944. Bruxelles, Labor, 1947. In-8° broché,
205 p., quelques illustrations, exemplaire dédicacé
par l'auteur.
Extrait du Livre
d'Or de la Résistance :
[Paul
Brancart, La Louvière, 1920 - Le Rulx, 1944]. Grand
animateur de résistance par l'esprit et par les armes,
cet étudiant se trouvait, en tant que chef d'un groupe
d'onze hommes en gare du Rulx. La rapidité de la
retraite allemande fut telle qu'en très peu de temps,
il se trouva écrasé par le nombre et l'armement
de l'adversaire. [Il] obligea ses compagnons à décrocher,
sans bruit, dans une direction précise, tandis qu'il continuait
à tirer dans une autre direction ; tous furent sauvés,
hormis lui-même. Sa devise était Vaincre,
il ne fut battu qu'au 700e coup de main.
15 euros (code de commande
: 27642).
[BRUGELETTE].
Coule l'histoire à l'eau de ma fontaine... Brugelette, Association Marcel Thémont
pour la Défense du Patrimoine Brugelettois, 1990. In-8°
agrafé, 44 p., illustrations, (collection « Monographies
Brugelettoises », n° IV), exemplaire en très
bel état.
Table des matières
:
- Préface,
par Ernest Mourin.
- La fontaine Xavier Riche aux Montils
de Brugelette, par Christian Cannuyer.
- Xavier Riche, bourgmestre de Brugelette
(1802-1880), par Jean-Pierre Ducastelle.
- Note relative à la famille
Riche, par Marcel Plissart.
- La « Ferme Xavier Riche »
ou ancienne « Hostellerie de la Couronne »
à Brugelette, par Marcel Plissart.
- La fontaine... et chapelle du Grand-Marais
de Mévergnies, par Georges Despinoy.
10 euros (code de commande
: 26837).
BÜCKEN
(Véronique) Le château de Seneffe. Centre de l'orfèvrerie de la Communauté
française. Collection d'orfèvrerie européenne
Claude et Juliette D'Allemagne.
Bruxelles, Crédit Communal, 1994. In-4° broché,
127 p., très nombreuses illustrations en noir et
en couleurs, (collection « Musea Nostra »,
n° 33), exemplaire en très bel état.
Table des matières
:
- Historique du château de Seneffe.
- Le château.
- Le parc.
- Histoire d'un musée.
- Les collections d'art décoratif.
- Orfèvrerie.
- L'orfèvrerie dans les anciens
Pays-Bas et la principauté de Liège.
- L'orfèvrerie à Paris et
en France.
- L'orfèvrerie à Londres
et en Angleterre.
- L'orfèvrerie en Europe.
- Bibliographie succincte.
15 euros (code de commande
: 30222).
Bulletin
administratif de la Province de Hainaut. Tome huitième.
Année 1837. [Mons], [Monjot],
[1837]. In-8° demi-veau brun d'époque, dos lisse,
coiffe usagée et mors fendus en tête, [1 (titre)],
[1 bl.], XV, [5 bl.], 517, 52, 20, 17, 43, [1 bl.] p.
« Vers
la fin de septembre 1830, M. De Macar, Gouverneur au nom du roi
des Pays-Bas, ayant quitté la province, et M. De Puydt
ayant été nommé à cette fonction
par le Gouvernement provisoire, le Recueil administratif [publié
de 1819 à 1830 sous le titre Province de Hainaut -
Recueil des actes administratifs] prit le titre de Bulletin
administratif de la province de Hainaut et parut par bulletins
numérotés, d'inégale étendue, au
fur et à mesure qu'il y avait des actes à publier.
[...] Depuis lors le bulletin a continué d'être
public de la même manière ; il forme chaque
année un volume ayant une seule série de pagination,
une série de numéros d'ordre de bulletin, une série
de numéros d'ordre des actes qui y sont insérés,
enfin, une table alphabétique, le tout sous le titre de
Bulletin administratif de la province de Hainaut. »
Le tome III présenté ici contient
82 bulletins (et les Suppléments aux N° 2,
14, 34 et 48) et 354 actes.
Bibliographie :
- Ch. Delecourt, Introduction
dans Répertoire administratif du Hainaut [1838],
pp. IX-X.
45 euros (code de commande
: 25498).
 [COMINES-WARNETON]. Mémoires de la
Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la
Région. Tome VIII.
Fasc. 1 et 2. Comines-Warneton, Société d'Histoire
de Comines-Warneton et de la Région, 1978. Deux volumes
in-8° brochés, 607 p. (pagination continue pour
les deux volumes), illustrations, bon exemplaire.
Table des matières
:
- Préface, par P. Deyon.
- Le travail et les hommes à
Comines au XVIIIe siècle, par Ph. Toutain et
D. Terrier.
- La Société d'Histoire
de Comines-Warneton et de la Région en 1977-1978, par
J.-M. Duvosquel.
- Les puits en bois tressé du
vicus gallo-romain de Ploegsteert, par J. Bourgeois.
- L'auberge du Chat à Comines-Belgique
du XVe au début du XIXe siècle, par J. Roelandt.
- Warneton, plaque tournante du commerce
dans le nord-ouest de la Flandre au XVIe siècle ?,
par J. Cassart.
- La crise de 1740 et les pauvres à
Comines, par J.-M. Duvosquel.
- À propos du doxal de l'église
d'Houthem au XVIIIe siècle, par J. Libon.
- Les sapeurs-pompiers de Comines.
Autour d'un anniversaire (1828-1978), par A. Schoonheere.
- La diffusion d'un dictionnaire d'histoire
et de géographie dans la région de Comines-Warneton
en 1853, par F. De Simpel.
- Aperçu historique des brigades
de gendarmerie de la région de Comines-Warneton, par
A. Vierstraete.
- Le problème de la reconstruction
provisoire à Comines-Belgique, Houthem et Bas-Warneton
après la grande guerre, par Fl. Bourgeois.
- Le problème de la reconstruction
de Warneton après la guerrede 1914-191 8 et la vie des
rapatriés, par R. Parez.
- Au lendemain de la guerre de 1914-1918,
Ploegsteert renaît de ses cendres, par J.-Cl. Walle.
- Histoire de la salle du Cercle catholique
- Comines-Belgique depuis 1925, par H. Lauraine.
- L'économie de la région
de Comines-Belgique (1963-1977). Démographie, logement,
emploi, par A. Dujardin.
- L'archéologie à Comines-Warneton
et dans la région en 1977-1978, par J. Bourgeois,
F. De Simpel, G. Lahouste et J. Morisse.
- Chronique patoisante.
Les deux volumes : 30
euros (code de commande : 19423).
 [COMINES-WARNETON].
Mémoires de la Société d'Histoire de
Comines-Warneton et de la Région. Tome X. Fasc. 1
et 2 (complet). L'histoire de la région au Congrès
de Comines 28-21 août 1980. Comines-Warneton, Société d'Histoire
de Comines-Warneton et de la Région, 1980. Deux volumes
in-8° brochés, 680 p. (pagination continue pour
les deux volumes), illustrations, bel exemplaire.
Table des matières
:
Fascicule 1.
- Préface, par M.-A. Arnould.
- Le XLVe congrès de la Fédération
des Cercles d'archéologie et d'histoire de Belgique -
1er congrès de l'Association des cercles francophones
d'histoire et d'archéologie de Belgique à Comines
en août 1980, par J.-M. Duvosquel.
- Chrysole de Comines : un saint du
IVe ou du XIIIe siècle ?, par N. Huyghebaert.
- L'office de saint Chrysole publié
en 1696 pour le Chapitre de Comines, par B. Delmaire.
- La restauration des peintures murales
funéraires du XIVe siècle conservées dans
la crypte de l'église de Warneton (1971-1975), par
M. Savko.
- Philippe de Commynes ou la nostalgie
de la patrie perdue, par J. Dufournet.
- La ligne de défense établie
entre Comines et Ypres sous Louis XIV, par Cl. Lemoine-Isabeau.
- Familles-souches et anthroponymie
picarde dans la région de Comines-Warneton aux XIXe et
XXe siècles, par P. Dendoncker.
- Épisodes de la vie d'Ogier
de Busbecq. Deux peintures du peintre orientaliste J.B. Huysmans
(1826-1906) à Comines et à Bousbecque, par
J.-M. Duvosquel et L. A. Missir.
- Le théologien Thomas Bouquillon
(Warneton 1840 - Bruxelles 1902), par D. Misonne.
- La guerre des mines dans le Saillant
d'Ypres à Comines en 1915-1917, par H. Bourgeois.
- Enquête dialectologique sur
la culture du tabac dans la région de Comines, par
M.-Th. Bettonville-Counet.
Fascicule 2.
- La Société d'Histoire
de Comines-Warneton et de la Région en 1979-1980,
par J.-M. Duvosquel.
- Quelques notes sur les mammifères
du dernier glaciaire trouvés à Warneton, par
A. Gautier.
- Gérard, évêque
de Thérouanne (1083-1096) face aux moines exempts. Le
cas des prieurés de Nieppe, Andres et Framecourt,
par Ch. Dereine.
- Aux origines de l'enclave actuelle
de Messines à Ploegsteert : une transaction de 1234,
par J. Beun.
- Pauvreté et assistance à
Comines au XVIIIe siècle, par Ph. Toutain et
D. Terrier.
- À propos de la refonte delà
cloche en 1781 : les décimateurs et les administrateurs
d'Houthem, par J. Libon.
- Les locomotives en service sur le
réseau de la Flandre occidentale (1845-1906), par
A. Dagand.
- « L'Épervier »,
société colombophile warnetonnoise (1880-1977),
par F. de Simpel, R. Parez et A. Heugebaert.
- Ploegsteert et Le Bizet avant 1914.
Cartes postales anciennes, par J.-Cl. Walle.
- L'Essex Régiment à
Ploegsteert en 1914-1915, par G. Claeys.
- Souvenirs de la Grande Guerre à
Ploegsteert, par Fl. Cousin.
- La reconstruction de l'église
Saint-Chrysole de Comines-France par les architectes Maurice
Storez et Dom Paul Bellot (1922-1938), par A. Schoonheere.
- Anciens d'Irlande ou septante Cominois
au service militaire en 1945, par H. Deldicque.
- Géographie littéraire
de la Wallonie. L'arrondissement de Mouscron-Comines, par
J. Delmelle.
- La flore de la région de Comines,
par J. Baily.
- La botanique dans le patois picard
de Comines-Warneton, par H. Bourgeois.
- L'archéologie à Comines-Warneton
et dans la région en 1979-1980, par J. Bourgeois,
Ph. Delval, Fr. de Simpel et J. Morisse.
- Chronique patoisante.
- Table générale des Mémoires
de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et
de la Région. Tomes I - X (1971-1980), par J.-M. Duvosquel.
Les deux volumes : 30
euros (code de commande : 19994).
[COMINES-WARNETON].
Mémoires de la Société d'Histoire de
Comines-Warneton et de la Région. Tome XI - 1981.
Bas-Warneton, Société
d'Histoire de Comines-Warneton, 1985. In-8° plein-simili
bleu d'éditeur, 622 p., illustrations, exemplaire
numéroté (n° 88), en très bel état.
Table des matières
:
- La Société d'Histoire
de Comines-Warneton et de la Région en 1980-1981,
par J.-M. Duvosquel.
- Le « trésor »
de Ploegsteert et les monnaies romaines de la région de
Comines-Warneton, par J. Bourgeois.
- Contribution à l'étude de
la peste au bas Moyen Âge. Un fragment de compte inédit
de l'abbaye de Saint-Bertin pour Bas-Warneton, par B.
Delmaire.
- Philippe de Commynes et l'ambiguïté
du monde, par J. Dufournet.
- La population de Comines (partie
châtellenie d'Ypres) en 1568 et en 1615, par J.
Roelandt.
- Un fonds d'archives du peintre Eugène
Verboeckhoven (1798-1881) à Warneton, par F. De
Simpel.
- Histoire de l'Harmonie royale de
Warneton depuis sa fondation (c. 1794), par G. Denis.
- Photos anciennes de Comines et de
Warneton (1861-1900), par J.-M. Duvosquel.
- Un témoignage de la vie au
Bizet au début du XXe siècle, par J. Potie.
- L'église Saint-Chrysole de
Comines-F. (ancienne collégiale Saint-Pierre) ruinée
par la Grande Guerre, par A. Schoonheere.
- Notes sur la guerre de 1914-1918
dans la région de Comines-Warneton, par G. Claeys.
- Correspondance de guerre de la famille
Omer Dumortier avec les autorités civiles et militaires
de Comines-B. (1915-1917), par H. Dumortier.
- La vie à Comines à
la Belle Époque (1900-1930). Fêtes, jeux, loisirs
et habitat, par H. Bourgeois.
- Vieilles prières populaires
de la région de Comines-Warneton, par H. Bourgeois.
- Le Mémorial britannique de
Ploegsteert. En marge d'un cinquantenaire (1931-1981), par
J.-Cl. Walle.
- Souvenirs de la bataille du canal
à Comines en mai 1940, par O.E. Muller-Nedebock.
- Quelques noms de plantes en picard
de la région de Comines-Warneton, par G. Plamont
et J. Potie.
- L'archéologie à Comines-Warneton
et dans la région en 1980-1981, par J. Bourgeois,
F. De Simpel et J.-Ph. Lahouste.
- Chronique patoisante.
- Tables.
25 euros (code de commande
: 19539).
[COMINES-WARNETON].
Mémoires de la Société d'Histoire de
Comines-Warneton et de la Région. Tome 32. Comines-Warneton, Société
d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, 2002.
Grand in-8° carré sous cartonnage d'éditeur,
360 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- La Société d'Histoire
de Comines-Warneton et de la Région en 2001-2002,
par J.-M. Duvosquel.
- Cominius : histoire et répartition
d'un nom à l'époque romaine, par M.-Th.
Raepsaet-Charlier.
- Une commanderie templière
au XIIIe siècle à Bas-Warneton (France), par
J.-Ph. Lahouste.
- Philippe de Commynes, personnage
de fiction : le regard de Paul Fort, par J. Dufournet.
- Un inventaire sommaire des archives
de la seigneurie de Nieppe dressé vers 1656, par F.
De Meulenaere.
- La seigneurie et la ferme de Flencques
à Warneton (XIIe-XXe siècle), par F. De
Meulenaere.
- La seigneurie de Zuytlinde à
Ploegsteert aux XVIIe et XVIIIe siècles, par F.
De Meulenaere.
- Quesnoy-sur-Deûle au XVIIIe
siècle d'après les épaves des archives seigneuriales
conservées en Allemagne chez le duc de Croÿ,
par J.-M. Duvosquel.
- Les boiseries du XVIIIe siècle
provenant de Sainte-Marguerite (Comines-F.), aujourd'hui à
Tourcoing, par A. Plateaux.
- Deux aquarelles représentant
l'église de Comines-France (fin XVIIIe siècle et
1849), par A. Plateaux.
- Les confréries religieuses
à Warneton au XVIIIe siècle, par R. Parez.
- Érasme-Joseph Duchâteau
(1751-1837), curé constitutionnel de Frelinghien (1791-1794),
par F. De Meulenaere.
- Arnould-Ignace Lambin (1758-1821),
premier et douzième maire de Comines-France, par B.
Baudoux et F. De Simpel.
- D'Adam à Zègres, les
centenaires de la région de Comines-Warneton du XVIIe
siècle à nos jours, par G. Zègres.
- Quelques notes historiques sur le
hameau du Gheer à Warneton (XIXe-XXe siècles)
(présentation par R. Parez), par R. Waerenburgh.
- L'école des garçons
de Ten-Brielen, par A. Collie et J. Milleville.
- L'inauguration de la plaque commémorative
du London Rifle Brigade Cemetery à Ploegsteert, par
D. Loridan.
- Une évasion, un combat, une
libération. L'odyssée d'un Warnetonnois en 1940-1945,
par R. Parez.
- Journal d'un déporté
pour le travail obligatoire : Robert Van Autryve 1944-1945,
par F. De Simpel.
- La seconde reconstruction du moulin
Soete, par J. Bruggeman et J. Demuysère.
- Miettes d'histoire :
- Prémices
à l'ouverture de l'orphelinat de Warneton.
- Clergé de Comines-Warneton
: addendum.
- À propos d'une
photo de l'école d'Houthem.
- Comines-Warneton au fil des mois
: 2001, par J. Milleville.
- Chronique patoisante, par G.
Zègres.
25 euros (code de commande
: 19343).
DELCAMBRE
(Etienne) Les relations de la France avec le Hainaut
depuis l'avènement de Jean II d'Avesnes, comte de Hainaut,
jusqu'à la conclusion de l'alliance franco-hennuyère
(1250-1297). Mons, Union
des Imprimeries, 1930. In-8° broché, 222 p., une carte
hors texte, un des 10 exemplaires sur papier de luxe, non coupé
et en très bel état malgré quelques rousseurs
éparses.
Tiré-à-part
du tome 69 des Mémoires et Publications de la Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.
Table des matières :
Le règne de Philippe III le
Hardi.
La politique franco-hennuyère
sous ce prince.
Le règne de Philippe le Bel.
1re période : Le conflit franco-hennuyer.
Chapitre I : L'information
sur la mouvance de l'Ostrevent.
Chapitre II : Période
d'attente dans le développement de la politique française
en Hainaut.
Chapitre III : La révolte
de Valenciennes en 1290. Jean d'Avesnes prête à
Philippe le Bel l'hommage de l'Ostrevent.
Chapitre IV : Nouveau conflit
entre le roi et le comte de Hainaut. La question des faubourgs
de Tournai.
Chapitre V : Préparatifs
de la guerre franco-hennuyère. Les négociations
avec le comte de Flandre et les bourgeois de Valenciennes.
Chapitre VI : La capitulation
du compte de Hainaut.
2e période : Le roi médiateur.
Chapitre I : Les rapports
de suzeraineté et de voisinage du roi et du comte de Hainaut
de 1293 à 1295.
Chapitre II : L'action médiatrice
directe de Philippe le Bel auprès du comte de Hainaut.
Chapitre III : L'échec
de la médiation royale.
Chapitre IV : La répercussion
du conflit franco-flamand sur les rapports franco-hennuyers.
Chapitre V : L'arbitrage
de Godefroy de Brabant et de Jean de Dampierre. Philippe le Bel
eut-il une part indirecte aux négociations ?
3e période : L'alliance franco-hennuyère.
Chapitre I : Les préparatifs
de l'alliance franco-hennuyère.
Chapitre II : L'alliance
franco-hennuyère.
Conclusions.
25 euros (code de commande
: 20727).
DELHAYE
(Willy) Histoire d'un bourg rural. Frasnes-lez-Buissenal
des origines au début du XXe siècle. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie
d'Ath et de la Région et Musées Athois, 1993. In-8°
broché, 326 p., illustrations, (collection « Annales
du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de
la Région et Musées Athois », t. LIII
- 1992-1993), rare.
Table des matières
:
- Avant-propos
- Sources.
I. Le cadre géographique et toponymique.
A. Présentation de
la localité.
B. Promenade parmi les lieux-dits
de Frasnes.
C. Lieux habités,
friches et bois.
II. De la préhistoire à l'époque
franque.
III. Le Haut Moyen Âge.
IV. Les premières mentions de Frasnes.
V. Sous le régime féodal.
A. Seigneuries, hommes et
propriétés foncières.
B. Organisation de la communauté.
C. Un phénomène
annexe : les bourgeois forains d'Ath.
D. Histoire et organisation
féodales.
E. Histoire et composition
des principales seigneuries.
F. Église et paroisse.
VI. Démographie et vie locale jusqu'au
XVe siècle.
A. Démographie à
Frasnes : un village déjà populeux.
B. L'agriculture : l'activité
de base.
C. Des activités qui
furent d'abord annexes.
D. La vie quotidienne : la
tête près du bonnet.
E. Encore de l'agitation
au XVe siècle.
VII. Le XVIe siècle.
A. Le sommet de la croissance.
B. Insécurité
dans nos campagnes.
C. Pendant les troubles de
la Réforme.
D. La structure sociale.
VIII. L'âge moderne.
A. Le XVIIe siècle
: le siècle des malheurs.
B. La période autrichienne.
C. La population frasnoise
aux XVIIe et XVIIIe siècles.
D. Parlons d'impôts.
E. L'agriculture reste l'activité
de base.
F. Image de la société
frasnoise.
G. Activités industrielles
et artisanales.
H. Les institutions sociales.
I. L'enseignement jusqu'à
la fin du XVIIIe siècle.
IX. Apres la révolution française.
A. Sous le régime
français.
B. La période hollandaise.
C. La situation économique
vers 1830.
X. Après la révolution de 1830.
A. Vers le mi-siècle
: la grande misère.
B. État sanitaire
de la population et hôpitaux.
C. La situation économique
vers le milieu du siècle : l'agriculture garde son importance.
D. Industries et commerces.
E. La construction des routes
principales.
F. La seconde moitié
du siècle : vers le progrès.
G. La situation économique
après 1860.
H. Les transports en commun.
I. Maire et administration
communale.
J. L'enseignement au XIXe
siècle.
K. Progrès et mécanisation
de l'agriculture.
L. Festivités et réjouissances.
XI. Histoire des industries et métiers
ruraux.
A. Les industries textiles.
B. Les industries alimentaires.
C. Les métiers du
cuir.
D. Les métiers du
bois.
E. Les métiers de
la terre cuite.
F. Les métiers de
la cire.
G. Les industries du métal.
XII. En bref.
Annexe I. Tableaux divers.
Annexe II.
1. Cens et rentes dus au
comte de Hainaut en 1265-78.
2. Précisions et compléments
sur les fiefs frasnois.
Annexe III. Les francs-alleux de Frasnes.
40 euros (code de commande
: 28493).
DEPAUW
(Claude) Depuis quand Mouscron est-elle une ville ?
Contribution à
l'élaboration d'une identité locale aux XIXe et
XXe siècles. Mouscron,
Société d'Histoire de Mouscron et de la Région,
2001. In-4° collé, [56] p.
Extrait de Le fil du temps,
n° 5, septembre 2001, pp. 41-95.
Introduction :
La concision du titre Depuis quand Mouscron
est-elle une ville ? nécessite, me semble-t-il,
des précisions quant au sens que prendra ma réponse
à la question initialement posée. Car poser la
question « Depuis quand Mouscron est-elle une ville ? »,
c'est aussi poser la question « Mouscron est-elle
une ville ? ». C'est donc devoir répondre
également à la question « Qu'est-ce
qu'une ville ? ». La réponse à
cette trop vaste question n'est pas aisée. « À
quoi bon discuter encore longuement ? La ville existe sans
doute à peu près partout dans le monde et l'histoire ;
pourtant on ne peut la saisir nulle part. Alors faut-il désespérer
et renoncer à lui faire une place dans le discours historique ?
Bien au contraire. » Encore faut-il préciser
que la recherche dans l'histoire des liens entre le concept « ville »
et le lieu géographique « Mouscron »
a une autre visée, formulée par le sous-titre contribution
à l'étude de l'élaboration d'une identité
locale aux XIXe et XXe siècles. Mais l'expression
« élaboration d'une identité locale »
pose tout autant problème que la définition d'une
ville. Car qu'est-ce qu'une « identité locale » ?
Voilà encore un chemin qui ne me tente
guère. Je vais donc évacuer toute discussion théorique
à propos de la ville et de son identité afin d'aborder
le sujet d'un point de vue strictement subjectif : celui d'un
habitant de la localité en question, dont le titre de
ville n'est plus contestable aujourd'hui. C'est aussi une mise
en perspective historique que ne peut pas manquer d'élaborer
le responsable des archives communales de la ville qui l'a vu
naître. Depuis plus de vingt ans, ma pratique personnelle
de l'administration communale du lieu, ma fréquentation,
comme président de la société d'histoire
locale, du petit nombre de Mouscronnois attentifs à leur
passé, n'ont pas cessé de nourrir ma réflexion
d'historien à propos de l'identité locale. Petit
à petit, je me suis interrogé sur « qu'est-ce
que Mouscron ? » ou plutôt sur « qu'est-ce
qui a fait le Mouscron d'aujourd'hui ? ». Évidemment,
cette interrogation à propos d'un lieu plus ou moins circonscrit
et parce que ce sont les hommes qui sont le sujet
de l'historien concerne d'abord les personnes qui
le peuplent. La question peut alors se transformer en « qu'est
ce qu'un Mouscronnois ? » Tout ce que sous-entend
cette dernière question a pris à mes yeux une importance
renouvelée à l'occasion de la préparation
du texte justificatif de la loi qui allait donner à Mouscron
le titre de ville.
Mon opinion, bien ou mal fondée, reste
éminemment subjective. De plus, elle est tributaire du
fait que la constitution et la diffusion des images de la ville
varient non seulement en fonction du critère socioprofessionnel,
mais encore en fonction de la situation spécifique d'un
groupe dans la localité. « Plus ce groupe
est proche du pouvoir local, plus il tend à avoir une
vue synthétique de la ville, de sa vocation, de ses fonctions ;
plus les individus considérés sont loin de l'« élite »
urbaine, plus la vision d'ensemble s'estompe au profit d'une
vision ponctuelle. »
Pour être confortée ou bien infirmée,
cette étude doit être confrontée à
d'autres démarches historiennes, notamment celles relevant
de la démographie historique, sans omettre les approches
fondamentalement différentes que permettent la géographie
humaine et la sociologie, qui toutes pourront faire appel à
l'abondant matériel statistique qu'offrent les deux derniers
siècles. Cette réserve essentielle justifie la
précaution oratoire qu'offre l'expression « contribution
à l'étude » qui ouvre le sous-titre.
12 euros (code de commande
: 17758).
DERBAIX
(Eugène) Les monuments de la ville de Binche.
Deuxième édition.
Mons - Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° broché,
44 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé,
les pages de faux-titre et de titre manquent.
La première édition
de ce volume a été publiée la même
année sous le titre Binche.
Table des matières :
Chapitre I. Binche dans le passé.
Chapitre II. Les monuments anciens.
1. Le Palais.
2. L'hôtel de ville.
3. L'église collégiale.
4. La chapelle de l'ancien
cimetière.
5. Les anciens remparts.
6. L'église du Saint-Sacrement.
7. L'ancien collège.
8. Le musée communal.
9. La chapelle de Battignies.
Chapitre III. Les édifices modernes.
1. Les écoles communales.
2. La caserne de gendarmerie.
3. La justice de paix.
4. La gare du chemin de fer
et le square.
5. L'hôtel des postes.
Chapitre IV. Le carnaval de Binche.
Conclusion.
13 euros (code de commande
: 20745).
 DEWERT (Jules)
Mélanges sur Belil. Bruxelles,
Sellekaers et De Keulener, 1914. In-8° broché, 84,
[5 (index)] p., quelques illustrations hors texte, hommage
de l'auteur.
Extrait
du tome II - 1913 des Annales du Cercle archéologique
d'Ath et de la Région.
Table des matières :
- Sceau de Belil.
I. Inventaire des meubles du château
de Belil en 1559.
II. Inventaire du mobilier du château
de Belil en 1794.
- Effets appartenant
à la comtesse de La Marck.
- Les deux dromadaires
du prince de Ligne.
III. Maires et échevins de Belil
au XIVe siècle.
IV. Analyses d'actes scabinaux de Belil,
de 1293 à 1397.
- Table des noms propres.
20 euros (code de commande
: 29631).
[DIOCÈSE
DE TOURNAI]. Tableau de la recette de l'uvre de la Propagation
de la Foi dans le diocèse de Tournai en 1898 comparée
à celle de 1897. Tournai,
Casterman, 1899. In-8° agrafé, 43 p., couverture
partiellement insolée.
Il s'agit
du supplément au N° 424 des Annales de la
Propagation de la Foi.
Introduction :
Luvre de la Propagation de la Foi,
en faveur des Missions des deux Mondes, a pour but d'aider, par
des prières et des aumônes, les Missionnaires catholiques
chargés de la Prédication de l'Évangile.
Les prières sont un Pater et un Ave chaque
jour. Il suffit d'appliquer à cette intention, et une
fois pour toutes, le Pater et l'Ave de la prière
du matin ou du soir. On doit y joindre chaque fois cette invocation :
Saint François Xavier, priez pour nous.
L'aumône est d'un sou par semaine (produisant
2 frs 60 c, par année.) Un souscripteur par dix recueille
les aumônes et en verse le montant entre les mains d'un
autre Membre de l'uvre, qui a dix collectes semblables
à recevoir, c'est-à-dire cent cotisations. On recevra
avec reconnaissance les dons que feraient les souscripteurs en
sus de leur rétribution, et ceux des personnes étrangères
à l'uvre.
Un compte-rendu détaillé des
sommes recueillies, et de leur distribution est inséré
chaque année dans les Annales de la Propagation de
la Foi. Ce recueil, destiné à faire suite aux
Lettres édifiantes, et dont on procure gratuitement
la lecture aux Membres de l'uvre, publie six fois par an
les nouvelles qui arrivent des Missions. Il en est distribué
un cahier par série de souscripteurs produisant 26 francs.
L'uvre de la Propagation de la Foi,
recommandée par de nombreux Mandements et Lettres pastorales
de NN. SS. les Évêques, favorisée en plusieurs
occasions de la bénédiction du Saint-Siège,
a reçu enfin par l'Encyclique du 15 août 1840, la
plus haute approbation qu'une uvre de charité puisse
obtenir. Les souverains Pontifes Pie VII, Léon XII,
Pie VIII, Grégoire XVI et Pie IX, par Rescrits
des 15 mars 1823, 11 mai 1824, 18 septembre 1829, 25 septembre
1831, 15 novembre 1835, 22 juillet 1836,17 octobre 1847, 10 septembre
1850, 31 décembre 1853, 17 avril 1855, 7 mars 1862, et
26 janvier 1865, l'ont enrichie de nombreuses indulgences Enfin,
par une nouvelle Encyclique du 3 décembre 1880, le Pape
Léon XIII l'a solennellement recommandée à
tout l'univers catholique.
10 euros (code de commande
: 31126).
DUBIECKI
(Tespesius) La ville d'Ath. Son antiquité, son origine
slave, ses époques remarquables, ses archives communales,
ses monuments et édifices publics, ses institutions du
culte, d'instruction et de bienfaisance.
Bruxelles, Briard, 1847. [Bruxelles, / Typographie de J. H.
Briard, / faubourg de Namur. / 1847]
In-8° débroché, [1 (faux-titre)], [1 bl.],
[1 (titre)], [1 bl.], 94 p., 4 planches gravées hors texte
et un plan à déplier, très rare.
Table des matières
:
- Épître
dédicatoire à Eugène Defacqz.
- Préface.
I. Sources historiques, leur résumé
et leur revue.
II. L'antiquité de la ville d'Ath mise
en doute.
III. Coup d'il sur l'histoire universelle
de l'Europe occidentale, depuis la chute de l'empire romain jusqu'au
commencement du XIIIe siècle. Passage de l'époque
mythique à l'époque historique des villes en général.
IV. Recherches de l'auteur sur l'antiquité
de la ville d'Ath, période mythique.
V. Époques historiques.
VI. Archives communales.
VII. Monuments - Édifices publics -
Institutions du culte - D'instruction de bienfaisance et autres.
80 euros (code de commande
: 30855).
 DUCASTELLE (Jean-Pierre)
Ath Tomes
I et II (Les villages). Bruxelles - Stroud, Sutton - Tempus,
1999 - 2005. Deux volumes in-8° collés, 126 et 128
p., très nombreuses reproductions photographiques, (collection
« Mémoire en Images »), exemplaire
en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Tome I :
C'est
à partir du fond iconographique des Archives municipales
que Jean-Pierre Ducastelle, conservateur et président
du Cercle d'histoire et d'archéologie, nous invite à
découvrir les images du passé de la ville d'Ath.
À travers l'objectif des premiers photographes,
nous revivrons l'apogée économique du début
du XXe siècle avec l'industrie du bois et de la pierre,
les moulins, les brasseries, l'activité fluviale et ferroviaire.
Après le déclin de toutes ces activités
pendant l'entre-deux-guerres, nous assisterons à la transformation
de la ville qui devient un pôle administratif et commercial
avec son grand marché hebdomadaire du jeudi.
Nous terminerons cette balade nostalgique par
le défilé de la ducasse qui permet aux habitants
d'affirmer leur identité. Ces géants, ces chars
et ces personnages pittoresques défilent sous nos yeux
dans un grand enthousiasme général en perpétuant
une tradition de plus de cinq siècles.
Tome II :
En 1977, la ville d'Ath a fusionné
avec dix-huit villages du Pays Vert environnant.
Jean-Pierre Ducastelle, Président du
Cercle royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la
Région, présente ces dix-huit localités
à travers plus de 200 documents soigneusement sélectionnés.
Il a rassemblé des photographies anciennes et des canes
postales qui montrent l'animation dans ces villages souvent voués
à l'agriculture.
Le lecteur y découvre les industries
régionales : les carrières, les moulins, les brasseries,
les sucreries, les poteries, les fabriques de céramique,
les panneries ou les briqueteries.
Le patrimoine architectural n'a pas été
oublié avec les anciennes fermes, les châteaux ou
les églises. Les fêtes locales souvent animées
par des géants, ont aussi leur place dans cette évocation
pittoresque et vivante.
Les deux volumes : 35
euros (code de commande : 28741).
DUMOULIN
(Jean) Le Monastère de Sainte-Ursule à
Tournai (1667-1967). Description
des uvres d'art du monastère par Jean Cassart
et Gabriel Duphénieux. Tournai, Institution des
Religieuses Ursulines, 1967. In-8° broché, 95 p.,
illustrations.
Table des matières
:
- Préface.
- Notice historique.
- Sources et travaux.
- Listes des religieuses et aumôniers.
- Religieuses fondatrices
(1667).
- Religieuses de chur
(1667-1919).
- Religieuses converses
(1667-1919).
- Prieures depuis l'entrée
du monastère dans l'Union Romaine (1919).
- Supérieurs-prêtres
et aumôniers (1667-1919).
- Description des principales uvres
d'art conservées au monastère.
- Sculptures.
- Bronze et étain.
- Orfèvreries.
- Textiles.
- Divers.
13 euros (code de commande
: 24581).
[ENGLEBIENNE
(Adolphe)]. ENGLEBIENNE (Marcel) Adolphe Englebienne
1844-1906. Nimy, Hainaut
Culture et Démocratie, 2012. In-8° collé, 135,
[20] p., illustrations en noir et en couleurs.
En quatrième
de couverture :
Né
à Courcelles en 1844, Adolphe Paul Victor Englebienne
fut maître de forge à Houdeng-Aimeries avant de
devenir avocat. Il était un tribun hors pair : en
61 cours d'assises, il empila 30 acquittements. Au procès
d'Oscar Falleur, il s'associa avec Jules Destrée et, lors
du procès du Grand Complot, avec Paul Janson, Edmond Picard
et d'autres ténors du Barreau. La défense du député,
Gustave Vander Smissen lui valut d'être provoqué
en duel par le peintre Félicien Rops.
Il entra en politique et fut élu au
Conseil provincial du Hainaut où il devint rapidement
le chef de file de la droite. Après 20 ans d'absence au
Conseil communal de Mons, deux catholiques, Adolphe Englebienne
et Alphonse Harmignie, y entrèrent en 1881. Les joutes
oratoires de notre avocat avec Henry Sainctelette et Fulgence
Masson allaient défrayer la chronique locale pendant plus
de 20 ans. Victime d'une « coquinerie politique »,
il ne put siéger à la Chambre : la majorité
libérale invalida son élection.
Adolphe Englebienne était considéré
par la plupart des libéraux comme un « adversaire
d'opinion sincère, défendant loyalement ses principes ».
Lorsqu'il abandonna le Barreau pour devenir juge de paix du canton
de Mons, on put lire, dans la presse libérale : « Comme
nous sommes fatalement condamnés à voir un catholique
succéder à M. Desenfans, nous nous félicitons
que son successeur soit M. Englebienne qui, politique mise de
côté, est un excellent et digne homme avec lequel
bien des libéraux ont toujours les plus cordiales relations. »
16,95 euros (code de
commande : 19627).
Études
hennuyères. Livre II.
Grandmetz, 1985. In-8° collé, [302] p., illustrations
hors texte, tirage limité à 100 exemplaires, rare.
Il s'agit du Recueil n° XII des
Tablettes du Hainaut publié sous la direction de
M. Paternostre de la Mairieu.
Table des matières :
- Les de Mesmay en Hainaut,
par René Goffin.
- Dévolution de la seigneurie hautaine
de Peissant au XVIIIe siècle, par Louis
Robyns de Schneidauer.
- La comtesse van der Burch, née
Félicité de Rodoan de Boussoit, par Louis
Robyns de Schneidauer.
- Quelques ascendances franaises du comte
Evrard de Limbourg Stirum, par Martin de Malros.
- Notice sur les premières générations
des Hamoir hennuyers, par Éric Hamoir.
- Les Archives de famille et l'Histoire,
par E. Lejour.
30 euros (code de commande
: 18165).
Expressions
baroques en Hainaut. Soignies - Enghien - Lessines. Conception et réalisation générale :
Jacques Deveseleer. Soignies, Musée du Chapitre,
1997. In-8° carré broché, 82 p., illustrations
en noir, (collection « Les Cahiers du Chapitre »,
n° 6), exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Jacques Deveseleer.
- Le baroque au XVIIe siècle
dans les Pays-Bas du Sud, par Jean-Christophe Hubert.
- De l'esprit du baroque, de ses formes
et de ses tendances. Soignies et sa région. « Le
mobilier cultuel répertorié dans les cantons de
Soignies, Enghien et Lessines », « La sculpture
religieuse », par Jean-Marie Lequeux et
Jean-Jacques Bolly.
- Existe-t-il une architecture baroque
dans l'arrondissement de Soignies ?, par Jacques
Deveseleer.
- Les modifications architecturales
à la collégiale romane Saint-Vincent de 1620 à
1720, par Jean-Claude Ghislain.
- Le chapitre Saint-Vincent de Soignies
à l'écoute du Concile de Trente : mobilier et décoration,
par Jean-Jacques Bolly et Jean-Marie Lequeux.
- La chapelle baroque de l'Hôpital
Notre-Dame à la Rose, par Raphaël Debruyn.
- Le parc et le pavillon des sept Étoiles
à Enghien, le chaînon baroque de l'histoire de l'architecture
des jardins en Europe, par Jean-Louis Vanden Eynde.
13 euros (code de commande
: 31554).
FIEVEZ
(Victor) et MULLER (Laurent) Jurbise. Préface de Pierre Coran. Deuxième
édition. Stroud, Tempus, 2003. In-8° broché,
127 p., très nombreuses reproductions photographiques
en noir, (collection « Mémoire en Images »),
exemplaire à l'état de neuf, épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
À
travers d'anciens documents photographiques, Victor Fievez et
Laurent Muller s'attachent à retracer la mémoire
du « Grand Jurbise », commune du Hainaut
située entre Mons et Ath.
Ils nous montrent les évolutions sociales,
économiques, politiques et religieuses de Jurbise et de
ses six villages au cours du XXe siècle et nous font découvrir
la vie quotidienne de ses habitants.
C'est à un authentique voyage dans le
temps que les lecteurs vont se livrer en feuilletant cet ouvrage,
qui sera sans doute pour certains une source de souvenirs qu'ils
croyaient disparus, et pour d'autres, plus jeunes, la découverte
de leurs racines.
20 euros (code de commande
: 29071 - vendu).
FIEVEZ
(Victor), MULLER (Laurent) et autres Jurbise III. Stroud, Tempus, 2007. In-8° broché,
128 p., très nombreuses reproductions photographiques
en noir, (collection « Mémoire en Images »),
exemplaire à l'état de neuf, épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
À
travers des photographies et des textes illustrant la commune
de Jurbise en Hainaut, regroupant actuellement les villages de
Jurbise, de Masnuy-Saint-Jean, de Masnuy-Saint-Pierre, d'Erbaut,
d'Herchies et d'Erbisul, les auteurs de ce livre font bien
plus que retracer avec nostalgie une vie qui s'est enfuie.
Ils mettent en valeur le monde rural sous tous
ses aspects.
Ils vous invitent à communier à
l'inépuisable diversité de ce coin de terre du
Hainaut.
Cet ouvrage nous amène non seulement
à regarder autrement ce qui se passe aujourd'hui dans
le « Grand Jurbise » et ailleurs en milieu
rural, mais il nous invite également à ne pas oublier
que la vie à la campagne est précieuse et irremplaçable.
20 euros (code de commande
: 21453 - vendu).
FORGEUR
(Edgard) Généalogie
de la famille de Séjournet de Rameignies. [Liège],
[1976]. In-4° broché, 206 p., planches hors texte,
index.
Introduction :
La
généalogie de la famille de Séjournet, n'a
jamais, que je sache, été publiée in
extenso. C'est pourtant une ancienne famille patricienne
hainuyère, qui mériterait un ouvrage important.
Je ne suis pas généalogiste de
profession, mais j'ai pensé faire uvre utile, en
consignant ici, ce que je sais sur cette famille.
Ce travail est donc un essai de compilation,
tout au moins en ce qui a rapport à son histoire avant
la révolution française.
Je l'ai établi, d'après les données
suivantes :
1° Un livre de raison des Séjournet,
qui appartient à mon neveu le capitaine-commandant Adrien
de Séjournet de Rameignies, et que j'ai donc pu consulter
tout à loisir. Ce n'est pas, à proprement parler,
un livre de raison, c'est-à-dire un livre de comptes et
de biens, mais la nomenclature de générations successives,
depuis le XVe siècle jusqu'au début du XVIIIe.
Trois Séjournet l'ont écrit.
Le premier est Joachim, degré IV de la généalogie ;
c'est la partie la plus soignée. Les première et
deuxième parties forment, comme il est dit au début
du manuscrit, un « Extraict d'un vieu livre »,
copie faite à la fin du XVIIe siècle. Ce livre
de raison, ayant été prêté par son
possesseur de l'époque, le chevalier Parthon de Von, époux
d'Yvonne de Séjournet de Rameignies, à feu Monsieur
Léo Verriest, le savant archiviste d'Ath, celui-ci en
a extrait un long article. Il l'intitula « Un livre
de raison des Séjournet, notable lignée féodale
du Pays d'Ath », lequel parut dans les Annales
du Cercle archéologique du canton de Soignies, tome
IX, anno 1943. Cet article, qui reproduit le livre de raison,
a surtout trait aux quatre premières générations
de cette famille.
J'y ai fait de très larges extraits,
et je signale ici, qu'à part deux erreurs minimes, Léo
Verriest déclare qu'il est rigoureusement exact.
2° Les très nombreuses archives
de la ville d'Ath, relatives à son histoire, et dont beaucoup
intéressent les Séjournet.
Elles comprennent notamment, de nombreux chirographes,
les comptes du châtelain d'Ath, ceux des massards d'Ath,
les actes des hommes de fiefs, les archives de l'hôpital
de Liessies, de l'hôpital de la Madeleine, les comptes
de la Mairie d'Ath, de l'église Saint-Martin, etc. etc.
auxquelles il y a lieu d'ajouter, ce que j'appelle le fonds Séjournet
et le fonds Ruzette.
En effet, le chevalier Parthon de Von, que
je viens de citer a eu connaissance des archives que possédait
la famille Séjournet.
D'accord avec celle-ci, il les a déposées
aux archives d'Ath.
Elles contiennent entre autres documents précieux,
de nombreux chirographes, munis de sceaux d'hommes de fiefs,
de documents émanants des Souverains des Pays-Bas, des
Rois de France, de notaires impériaux, etc. Le chevalier
Parthon en a tiré un essai généalogique,
qu'il n'a jamais publié, mais qu'il a aussi déposé
aux archives d'Ath.
Le chevalier Walther Ruzette, dont la famille
est alliée aux Séjournet, a examiné toute
la documentation qui existe à Ath, et même ailleurs,
relative aux Séjournet.
Il l'a classée chronologiquement, sur
feuilles séparées et insérées dans
dix classeurs et dont il a fait également don aux archives
d'Ath. Ce travail important, sérieux et fait par un homme
compétent, contient toutes espèces de renseignements,
trop longs à énumérer ici. Je n'en donnerai
qu'un exemple. De 1383 à 1450, il donne un résumé
succinct, mais suffisant de plus de nonante chirographes intéressant
la famille Séjournet.
D'accord avec Monsieur l'archiviste d'Ath,
Jean Dugnoille, ils m'ont autorisé à les consulter
chez moi. Je prie le chevalier Ruzette, ainsi que Monsieur l'archiviste
de la ville d'Ath de trouver ici mes très sincères
remerciements. Leur amabilité et leur gentillesse m'ont
été très précieuses pour l'établissement
de ce travail.
3° Une photocopie de la copie du livre
de raison cité ci-dessus, écrite vers la fin du
XVIIIe siècle, et dont j'ignore l'auteur. Je l'ai comparée
avec le vieux livre de raison ; à part quelques modernisations
dans les termes, il est à peu près textuellement
le même. Toutefois, ayant été copié
à une époque plus récente, il relate quelques
faits nouveaux, dont j'ai tenu compte.
Cette photocopie, ainsi que d'autres documents,
m'ont été prêtés par Monsieur Jean
de Séjournet de Rameignies (degré XVI). Je l'en
remercie vivement.
4° Les Annuaires de la Noblesse Belge,
et notamment celui de 1880, verbo Séjournet ; travail
très incomplet, presque sans aucune référence,
et contenant quelques erreurs. En ce qui concerne l'état
actuel de la famille, j'ai eu recours à l'État
Présent de la Noblesse du Royaume de Belgique.
5° Enfin, pour augmenter l'intérêt
de ce travail, je donne en notes, quelques courts renseignements
généalogiques et héraldiques sur plusieurs
familles alliées, et dont certaines d'entre elles sont,
hélas, aujourd'hui éteintes. J'estime que cette
façon de faire situera mieux l'état social des
Séjournet à l'époque de ces alliances.
25 euros (code de commande
: 29415).
GARIN
(Adelson) Binche et le carnaval. Binche, cité impériale, son histoire,
son folklore, ses richesses et ses traditions. Charleroi, [Province de Hainaut], 1998. In-4°
sous cartonnage illustré d'éditeur, 207 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire dédicacé,
exemplaire en très bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion du centième anniversaire
de la Société Royale des Récalcitrants.
En quatrième de couverture :
Adelson Garin invite à jeter un
regard tout neuf sur Binche, cité impériale, enfermée
dans ses remparts.
L'auteur a écouté le chant des
poètes et des gens de lettres ; il est allé
à la recherche des grands moments de la vie de la cité
comme de ses coutumes et de ses traditions.
Après avoir dévoilé les
riches monuments qui, voici un siècle, ont fait de Binche
une ville de rêve, il a visité les ateliers des
peintres, sculpteurs et artisans qui ont magnifié son
folklore, tout en conviant le lecteur à fredonner les
airs et chansons du cru, à lever le rideau sur sa vie
théâtrale et musicale.
Adelson Garin a puisé, à pleines
mains, dans le trésor de la ville éternelle du
Carnaval ; il en fait partager les richesses...
20 euros (code de commande
: 28479).
GÉRARD
(Fernand) 1908-1983. Royal Racing Club Tournai. 75
ans d'Histoire. Tournai,
Fernand Gérard, 1983. In-8° collé, 159 p.,
illustrations en noir, bon exemplaire.
Table des matières
:
I.
Fondation.
II. Les premiers pas.
III. La Grande Guerre et les années
de crise.
IV. La Maison des Sports.
V. Préparation à la montée
en Promotion.
VI. La montée en Promotion.
VII. Les premières années en
Promotion.
VIII. Le 25me anniversaire du Racing.
IX. La montée en Division I.
X. La Seconde Guerre mondiale - L'occupation
1940-45.
XI. Après l'occupation.
XII. Les années difficiles.
XIII. L'envolée vers la gloire.
XIV. Le Breitling et la Division II.
XV. La montée en Division II.
XVI. La coupe de Belgique.
XVII. Le Challenge Pappaert et la Division
I.
XVIII. Le 50me anniversaire du Racing.
XIX. La rançon de la gloire.
XX. En Division III.
XXI. En Division II et le trophée Pappaert.
XXII. Les conflits.
XXIII. La descente.
XXIV. La Promotion.
XXV. Le renouveau.
- La Marche des Rats.
- Les Comités
du Racing.
- Les Festivités
du 75me anniversaire.
15 euros (code de commande
: 29018*).
[GILLION
DE TRAZEGNIES]. BAYOT (Alphonse) Le Roman de Gillion
de Trazegnies. Louvain -
Paris, Peeters - Fontemoing, 1903. In-8° totalement débroché,
XXI, 203 p., (Université de Louvain. Recueil de travaux
publiés par les membres des conférences d'histoire
et de philologie, XII), rare.
Compte-rendu d'Ernest
Langlois :
La
légende du mari aux deux femmes, qui est le sujet du charmant
lai d'Éliduc, de Marie de France, s'est attachée
au Moyen Âge, peut- être au XIVe siècle, à
un seigneur de Trazegnies (Hainaut), et plus tard, au XVIe siècle,
à un comte de Gleichen (Thuringe). Sous la forme où
elle s'est localisée en Hainaut, elle est racontée
dans un roman en prose du milieu du XVe siècle, qui a
été publié en 1839 par B. Wolf, sous le
titre d'Histoire de Gilion de Trasignyes et de dame Marie,
sa femme. La voici, résumée en quelques lignes.
Gillion de Trazegnies, marié à Marie d'Ostrevant,
a été pris par les infidèles au retour d'un
pèlerinage en Terre sainte. Esclave du Soudan d'Égypte,
puis son meilleur guerrier, il lui rend de tels services que
son maître lui offre la main de sa fille. Gillion, qui
se croit veuf, épouse la belle princesse, que l'amour
a convertie au christianisme. Mais bientôt il apprend que
sa première femme vit encore ; il quitte aussitôt
l'Égypte et revient en Hainaut, accompagné de Gracienne,
la seconde épouse. Marie, reconnaissante à sa rivale
des services qu'elle a rendus à leur mari, veut se sacrifier
à elle et fait vu de prendre le voile ; Gracienne,
qui ne lui cède pas en dévouement, prend la même
résolution, et toutes deux s'enferment au monastère
de l'Olive ; le mari ne peut faire moins qu'elles et se
retire à l'abbaye de Cambron. Plus tard, ayant été
appelé au secours de son beau-père, le soudan,
il mourut en Ègypte, des blessures reçues dans
un combat. Son cur fut rapporté au monastère
de l'Olive et déposé dans le tombeau qu'il y avait
fait élever pour lui et ses deux femmes.
Ce roman est dédié au duc de
Bourgogne, Philippe le Bon. L'auteur en est inconnu. M. Bayot
ne doute pas qu'il ne soit du même prosateur que la Chronique
de Gilles de Chin et le Livre des Faits de Jacques de
Lalaing. C'est aussi l'opinion de M. Liégeois, exprimée
dans son livre sur Gilles de Chin. Le fait est possible, probable
si l'on veut, mais ne ressort pas avec évidence du long
chapitre de M. Bayot sur la « stylistique »
de ces trois compositions. Les arguments sur lesquels M. Bayot
s'appuie pour reconstituer le poème dont le roman du XVe
siècle serait la mise en prose, et surtout pour le dater,
sont encore moins probants. D'après lui, ce poème,
ayant pour base une légende populaire qui avait déjà
fait de Gillion le mari aux deux femmes, « procédait
immédiatement du lai d'Éliduc » et contenait
des emprunts faits à d'autres lais de Marie de France,
à celui du Fraisne, à celui de Milun.
Cette genèse est bien compliquée et peu vraisemblable.
Le rapprochement de la légende avec un drame indien du
VIe siècle de notre ère est intéressant,
mais je ne vois pas qu'on puisse regarder l'auteur de ce drame
« comme le père véritable de la légende
européenne du mari aux deux femmes, et croire que c'est
un récit basé sur son uvre qui a donné
naissance à cette légende. »
Qui veut prouver trop ne prouve rien. M. Bayot
a oublié ce proverbe. Néanmoins, à côté
des pages où la critique a franchi les bornes de la sagesse,
son livre en contient d'autres, plus nombreuses, dont la lecture
sera très profitable.
Bibliographie :
- Langlois (Ernest), Alphonse Bayot.
Le Roman de Gillion de Trazegnies, dans Bibliothèque
de l'école des chartes, tome 65 - 1904, pp. 209-210.
20 euros (code de commande
: 32035).
Les
grandes voix du Hainaut à l'époque du 78 tours. Bruxelles, Lebeer-Hossmann - Grand-Hornu-Images,
1985. In-4° broché sous couverture rempliée,
184 p., très nombreuses illustrations en noir, le
double disque qui accompagnait la publication manque, sinon bel
exemplaire, peu courant.
Sommaire :
- Avant-propos,
par Claude Durieux.
- Vieilles cires, par Fernand
Leclercq.
- Le disque 78 tours, reflet d'une
époque, par Yves Becko.
- Scènes internationales, une
école du chant ?, par Antoine Livio.
- Le milieu musical, par Robert
Wangermée.
- Une vie d'artiste ?, par Michèle
Leclercq-Friche.
- Biographies, par Michèle Leclercq-Friche.
- Liste des uvres.
35 euros (code de commande
: 28464).
[HAINAUT].
Le Guide du Hainaut. Illustré
de 28 documents photographiques. [Mons], Fédération
du Tourisme de la Province de Hainaut, [1948]. In-8° broché,
112, [16 (publicités)] p., illustrations hors texte.
Avant-propos :
La
Fédération du Tourisme du Hainaut, après
avoir édité un dépliant et une affiche,
a décidé l'édition d'un bulletin mensuel
et d'un guide.
Nous nous sommes efforcés, dans un temps
extrêmement limité, de réunir une documentation
aussi complète que possible à mettre à la
disposition du touriste dès le début de la saison
1949.
Pour la rédaction de cet ouvrage, nous
avons pris comme base le Guide du Hainaut édité
avant-guerre par les Amis du Hainaut.
Nous remercions les Administrations Communales
qui ont bien voulu se charger de nous transmettre la documentation
que nous avons sollicitée. Elles nous ont aidés
d'une manière appréciable dans notre travail. Les
renseignements souvent importants qu'elles nous ont communiqués
et qui n'auraient pu trouver place dans le guide sont restés
en notre possession et nous serviront très utilement à
l'occasion d'éditions ultérieures.
Les délais extrêmement courts
dont nous avons disposé pour la rédaction de ce
guide en excuseront les lacunes éventuelles. Nous savons
que certains centres méritent d'y figurer d'une manière
plus importante. Le temps nécessaire à parfaire
notre documentation en aurait trop retardé l'édition.
Mais nous nous mettons immédiatement à la tâche
pour présenter bientôt d'autres ouvrages plus complets
encore afin de mettre en valeur la richesse du patrimoine historique,
archéologique et artistique et l'intérêt
des sites hennuyers.
10 euros (code de commande
: 26853).
[HAINAUT
OCCIDENTAL - LE COURRIER DE L'ESCAUT]. La vie d'une région.
Le Hainaut occidental dans le miroir d'un journal régional
(1829-1979). Tournai, Courrier
de l'Escaut, 1979. In-8° sous reliure et jaquette (défraîchie,
déchirures) d'éditeur, XIII, 251, [52 (illustrations)]
p.
Ouvrage
publié à l'occasion du 150e anniversaire du journal
Le Courrier de l'Escaut.
Table des matières :
- La révolution belge à
Tournai et les débuts turbulents d'un journal, par
J. Nazet.
- La ville d'Ath dans la Révolution
de 1830, par R. Sansen.
- Familles royales et Hainaut occidental,
par A. Servais.
- L'évolution industrielle du
Hainaut occidental au XIXe siècle, illustrée par
le « Courrier de l'Escaut », par R.
Sevrin, avec la collaboration de J. Nazet.
- Le renforcement du nud de communications
de Tournai au XIXe siècle, d'après le « Courrier
de l'Escaut », par R. Sevrin.
- Les liaisons Borinage-Flandre
par le Hainaut occidental au XIXe siècle, d'après
le « Courrier de l'Escaut », par R.
Sevrin.
- 150 ans de vie militaire à
Tournai, par A. Pirmez.
- Vie religieuse à Tournai,
par J. Dumoulin et J. Pycke.
- Les « Enfants trouvés »
à Tournai dans la première moitié du XIXe
siècle, par A. Milet.
- Le démantèlement des
fortifications de Tournai, d'après le « Courrier
de l'Escaut », et ses conséquences géographiques,
par R. Sevrin.
- Le monde rural tournaisien et « Le
Courrier de l'Escaut », par P. Mory.
- Les relations Tournai-France et Tournai-Flandres
depuis 1829, par J.-P. Delhaye.
- Le « Courrier de l'Escaut »
et 150 années de vie culturelle à Tournai,
par S. Le Bailly de Tilleghem.
- Le folklore, par E. Vormezeele-Wuillaum.
- « Le Courrier de l'Escaut ».
Cent cinquante ans d'histoire à Tournai et dans le pays,
par Th. Dubois.
- Documents et objets exposés :
- La révolution
belge de 1830 à Tournai.
- La révolution
belge de 1830 à Ath.
- Familles royales.
- Machinisme et progrès
(L'évolution industrielle - Les transports et les communications).
- La vie militaire.
- Population et aménagement
de la ville (Les enfants trouvés - Le démantèlement
des remparts).
- 150 ans de vie commune.
- La vie rurale.
- Les relations Tournai-Flandres
et Tournai-France.
- La vie culturelle.
- Le folklore.
- Le Courrier de l'Escaut.
15 euros (code de commande
: 31384).
Hainaut
Tourisme
Nous disposons de volumes reliés
:
1964-1965 contient : les numéros 104, 105, 106, 109, 113,
114, 115, 117, 118, 119, soit 10 numéros. 15 euros.
1967-1968
contient : les numéros 120, 121, 122, 123, 124,
125, 126, 127, 128, 129, 130 (très atteint par l'humidité),
131 soit 12 numéros. 15
euros.
1973-1974 contient : les numéros 156, 157, 158, 159, 160,
161, 162, 163, 164, 165, 166, 167, soit 12 numéros en
très bon état. 25
euros.
1975-1976 contient : les numéros 168, 169, 170, 171, 172,
173, 174, 175, 176, 177, 178, 179, soit 12 numéros, en
très bon état. 25
euros.
1977-1978 contient : les numéros 180, 181, 182, 183, 184,
185, 186, 187, 188, 189, 190, 191, soit 12 numéros, en
très bon état. 25
euros. |
HASQUIN
(Hervé) L'Intendance du Hainaut en 1697. Édition critique du mémoire rédigé
« Pour l'instruction du Duc de Bourgogne ». Paris, Bibliothèque Nationale, 1975.
In-8° broché, 145 p., (collection « Comité
des Travaux Historiques et Scientifiques - Section d'Histoire
Moderne et Contemporaine - Notices, Inventaires et Documents »,
n° XXVII), hommage de l'auteur, exemplaire en bon état,
peu courant.
Notice de Cécile
Douxchamps-Lefevre :
À
la fin du XVIIe siècle, le duc de Beauvillier, gouverneur
du duc de Bourgogne, demande à tous les intendants du
royaume de rédiger à l'intention de son élève
un mémoire descriptif de leur juridiction pour informer
le prince héritier présomptif de Louis XIV
des problèmes essentiels relatifs à chaque circonscription.
D'où une série de mémoires concernant presque
toutes les intendances françaises dont certaines débordent
du royaume par suite de conquêtes militaires. C'est le
cas de l'intendance du Hainaut qui a retenu l'attention de M.
Hasquin et qui empiète sur une bonne partie des Pays-Bas
méridionaux.
M. Hasquin se livre tout d'abord à une
critique externe du document, critique externe rendue extrêmement
délicate par suite de l'existence d'un grand nombre de
copies du mémoire dont l'original a disparu, copies présentant
entre elles des disparités souvent troublantes, réparties
entre plusieurs dépôts d'archives et bibliothèques
scientifiques en France et en Belgique. M. Hasquin a effectué
un minutieux travail de comparaison des différentes lectures
et les a regroupées en familles d'où il dégage
un texte qui doit se situer le plus près possible de l'original.
Il en fait ensuite la critique interne, étudie la personnalité
de l'auteur, l'intendant Daniel-François Voysin, et ses
sources d'information et conclut à la fiabilité
du document.
Le mémoire en question se révèle
d'une exceptionnelle richesse documentaire en ce qui concerne
une notable partie des Pays-Bas méridionaux et de la principauté
de Liège qui se trouvaient en 1697 annexées à
la France par suite de conquêtes militaires, c'est-à-dire
de régions qui s'étendent dans le Hainaut, l'Entre-Sambre-et-Meuse
et le Condroz jusqu'au- delà de Dînant, comme en
témoigne la carte dressée par M. Hasquin à
la fin de son édition. Mais cette diversité régionale
entache le document d'une équivoque et d'une précarité
politique et géographique qui ne nous paraissent pas avoir
été suffisamment soulignées.
On trouve tout d'abord dans le mémoire
un tableau de la situation géographique de l'intendance
et l'étude de ses structures ecclésiastiques, distinguant
le ressort de l'archevêché de Cambrai de celui de
Namur et de Liège, fournissant la liste des abbayes d'hommes
et de femmes, des chapitres, des prieurés, des commanderies,
des maisons religieuses, des collèges et des hôpitaux.
Il décrit le gouvernement militaire de la région
dans des pages qui témoignent des préoccupations
tactiques du moment, notamment des travaux de fortifications
entrepris sur l'ordre de Louis XIV. Il retrace de manière
très claire les structures judiciaires, tant du Hainaut
français et belge que de l'Entre-Sambre-et- Meuse namuroise
et liégeoise, en étudie le système fiscal
et domanial et se livre à cette occasion à des
commentaires démographiques qui méritent tout particulièrement
l'attention. Il se clôture par une description suggestive
du commerce intérieur et extérieur dont l'intendance
est le théâtre ainsi que de son activité
industrielle, fournissant ici une synthèse remarquable
de son importance économique.
M. Hasquin donne de ce document une impeccable
édition et l'enrichit de tout un appareil de notes bibliographiques
qui en fait un précieux instrument de travail et une source
d'information particulièrement bienvenue pour l'histoire
du Hainaut belge et des régions environnantes à
la fin du XVIIe siècle.
Bibliographie :
- Douxchamps-Lefevre (Cécile),
Hasquin (Hervé). L'intendance du Hainaut en 1697,
dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année
1979 - 57-1, pp. 279-280.
25 euros (code de commande
: 31584).
HAUQUIER
(Alexandra) L'hôpital
Saint-Jacques du Rulx (du XIIIe au XXe s.).
Préface d'Hervé Hasquin. Mons, Hainaut
Culture Démocratie, 2001. In-8° carré sous
cartonnage illustré d'éditeur, 116 p., illustrations
en couleurs, très bon exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Lhistoire
de lhôpital Saint-Jacques du Rulx, commencée
avec Baudouin, bailli de la ville, est longue de 800 ans. Lorsquen
1202, le Pape Innocent III prêche une nouvelle croisade,
Baudouin se prépare à accompagner le comte de Hainaut
sur les routes menant au tombeau du Christ. En partant, il remet
à son seigneur son fief en vue dy établir
un hôpital destiné à recevoir les pèlerins.
Ce « premier » hôpital Saint-Jacques
finira par tomber en désuétude.
Quatre surs arrivent alors dAth,
en 1625, pour lui insuffler une nouvelle vie. Ces quatre surs
seront à lorigine des lieux que nous connaissons
aujourdhui.
Après une introduction socio-historique
visant à replacer lhôpital dans son contexte,
louvrage retrace le passé de cet ensemble architectural
depuis larrivée des religieuses au XVIIe siècle.
Qui sont ces surs ? Quelles sont
leurs motivations, leurs activités ? Quel est leur
quotidien ? Nous tenterons dapporter des réponses
à ces questions ainsi quà dautres,
notamment grâce à létude de leurs documents
de comptabilité.
Enfin, une description détaillée
et documentée des bâtiments met en relief les transformations
quil a subies et lévolution de son style architectural.
Et pour cause : larchitecture est un art qui évolue
avec lhomme. Elle est le reflet de ses besoins et du progrès
des techniques.
15 euros (code de commande
: 30818).
 HIRN
(François-Joseph) Lettre pastorale de M. l'Évêque
de Tournay, Ordonnant
une Messe solemnelle et des Prières publiques en actions
de graces de l'heureux avénement de Napoléon Bonaparte
au Trône Impérial des Français, et pour implorer
les lumières et les bénédictions du ciel
sur Sa Majesté, sur son Auguste Famille, et sur les Peuples
confiés à ses soins. Mons,
Monjot, 1804. [A Mons,
/ Chez Monjot, Imprimeur-Libraire, rue de la Clef, n°. 9.
/ Prairial an XII, (Juin 1804.)]
In-8° broché, 15, [1 bl.], 20 (texte du Sénatus-Consulte
organique du 28 Floréal an XII) p.
Texte de la lettre
de Napoléon à l'évêque de Tournai
:
Monsieur
l'Évêque, le bonheur des Français a toujours
été l'objet de mes plus chères pensées,
et leur gloire celui de tous mes travaux. Appellé par
la Divine Providence et par les Constitutions de la République,
à la Puissance Impériale, je ne vois dans ce nouvel
ordre de choses que de plus grands moyens d'assurer au-dedans
et au-dehors la dignité et la prospérité
nationale. Je me repose avec confiance dans les secours puissans
du Très-Haut. Il inspirera à ses Ministres le désir
de me seconder de tous les moyens qui sont en leur pouvoir. Ils
éclaireront les Peuples par de sages instructions, en
leur prêchant l'amour des devoirs, l'obéissance
aux lois et la pratique de toutes les vertus chrétiennes
et civiles. Ils appelleront les bénédictions du
Ciel sur la Nation et sur le Chef suprême de l'État.
Je vous fais donc cette lettre pour vous dire,
qu'aussitôt vous l'aurez reçue, vous fassiez chanter
le Veni Creator et le Te Deum dans toutes les Églises
de votre Diocèse ; que vous ayez à convier
aux prières qui se feront dans votre Église, les
Autorités qui ont accoutumé d'assister à
ces sortes de cérémonies,, et que vous ayez à
ordonner la lecture au Prône, dans toutes les Églises
fie votre Diocèse, du Sénatus-Consulte organique
du 28 floréal dernier ; et m'assurant que vous exciterez
par votre exemple le zèle et la piété de
tous les Fidèles de votre Diocèse, je prie Dieu
qu'il vous ait, Monsieur l'Éveque de Tournay, en sa sainte
garde.
Écrit à St.
Cloud, le 1er. Prairial an XII.
Bibliographie :
- Rousselle (Hippolyte), Bibliographie
montoise, n° 1144.
75 euros (code de commande
: 31649).
 HOCQUET (Adolphe) Tournai et le Tournaisis au XVIe
siècle, au point de vue politique et social. Bruxelles,
Académie Royale de Belgique (Hayez imprimeur), 1906. In-4°
sous demi-reliure en simili brun, 418 p., bien complet de la
carte, (collection « Classe des Lettres et des Sciences
Morales et Politiues et Classe des Beaux-Arts », Mémoires
- collection in-4°, deuxième série - tome premier),
très bon exemplaire, peu courant
Extrait de l'avant-propos
:
Le
XVIe siècle est, pour le Tournaisis, particulièrement
bien rempli. Cest lépoque de la chute définitive
du gouvernement de la France, après lintermède
de loccupation anglaise, et cest surtout celle de
la Réforme.
Lhistoire de la Réforme, seule,
comprendra un grand nombre de pages ; car si de nos jours
lÉglise protestante ne compte plus dans le Tournaisis
quune petite troupe de fidèles, il nen fut
point toujours ainsi. Tournai, avec Gand et Anvers, marcha un
moment à lavant-garde du protestantisme dans nos
contrées, et il ne dépendit point des Tournaisiens
quà lexemple des provinces du Nord, les Pays-Bas
méridionaux ne se détachassent à jamais
de lEspagne.
Sans négliger le Tournaisis, nous avons
plus particulièrement porté nos regards sur la
ville de Tournai ; dans la petite province, dont elle était
le chef-ville, elle entraînait dailleurs tout à
sa remorque. Nous avons cru, du reste, en agissant ainsi, respecter
mieux les intentions de lAcadémie qui, dans lénoncé
de sa question, semble mettre Tournai à lavant-plan.
Les archives générales du Royaume
à Bruxelles, le dépôt des archives de lÉtat
à Mons, le dépôt départemental du
Nord à Lille, les archives de Saint-Amand, celles du chapitre
de Notre-Dame à Tournai nont pas échappé
à nos investigations ; mais nous avons surtout minutieusement
fouillé les archives de la ville de Tournai et elles nous
ont fourni une ample moisson de renseignements inédits.
Nous donnons en annexes les documents que nous
ne pouvions point ne pas éditer ; quant aux autres,
dont nous avons également fait usage, nous nous contenterons
de les signaler par une note en bas de page. Les imprimer tous
eût grossi démesurément ce mémoire,
déjà assez volumineux.
Nous nous sommes très peu servi des
historiens de Tournai ; la plupart dailleurs parlent
très brièvement de la Réforme ou rapportent,
en quelques pages à peine, des faits plus ou moins authentiques.
Hoverlant est indigeste et mérite toujours un contrôle
sérieux ; Poutrain, laconique ou aveuglé par
un parti pris évident, est souvent faux ; quant à
Chotin, il faudrait consacrer, à rectifier ses erreurs,
autant de pages quil en a écrites.
Pour nous, si une préface est vraiment
lexposé dun programme indiquant à la
fois le but auquel on aspire et la voie quon a suivie pour
y parvenir, nous tenons à déclarer que nous avons
fait notre étude sans autre préoccupation que celle
dun constant souci de lexactitude et sans aucune
autre intention préconçue, si ce nest celle
de dire la vérité. Nous avons surtout cherché
à répandre des notions exactes sur le rôle
joué par les Tournaisiens dans ces belles et difficiles
luttes quaffrontèrent nos pères pour la liberté
religieuse et à en faire connaître, au point de
vue économique, les résultats désastreux
pour le Tournaisis en particulier.
60 euros (code de commande
: 31282).
HOST
(Michel) Septante-cinq
ans d'épopée culturelle en Hainaut. Avant-propos
par Pierre Dupont. Charleroi, Imprimerie Provinciale,
2002. In-8° broché, 160 p., illustrations.
Avant-propos :
La
culture trouve assurément sa place parmi les secteurs
dans lesquels les provinces, et tout particulièrement
le Hainaut, ont prouvé de longue date la qualité
et l'opportunité de leur action.
En 1994, à l'occasion du 75eme anniversaire
de la création de la « Commission provinciale
des Loisirs de l'Ouvrier », Michel Host avait réalisé
une exposition retraçant l'histoire de l'institution.
Il a poursuivi sa recherche, pour nous aider
à garder traces et perspectives de cette évolution.
Son ouvrage montre, par nombre d'éléments,
combien les préoccupations provinciales ont été
et sont en prise directe avec la société hainuyère.
Cette sortie de presse s'insère dans
un triptyque, coïncidant avec la parution des actes d'une
journée de réflexion récente (« Acte(s)
culturel(s) et citoyenneté : enjeux dans l'éducation
permanente ») et l'inauguration par le Conseil provincial
de la Fabrique de théâtre établie à
La Bouverie, ce 10 février 1998.
Non sans lyrisme, Michel Host inscrit l'histoire
de ces septante-cinq ans de culture en Hainaut dans l'objectif
qui sous-tend notre action : « conserver la mémoire
et renouveler le patrimoine » pour « voir
autrement ».
13 euros (code de commande
: 25272).
Hôtels
de ville et Maisons communales en Hainaut du Moyen Âge
à nos jours. Monographies. Mouscron,
Hannonia, 1995. In-4° broché, 214 p., illustrations.
Table des matières
:
-
Introduction, par Gérard Bavay.
- L'hôtel de ville d'Ath. La
reconstruction de l'hôtel de ville. L'aménagement
d'un centre administratif. Les archives communales dans les hôtels
de ville : le cas d'Ath. Le beffroi intégré
dans l'hôtel de ville, par Jean Dugnoille.
- L'ancienne maison communale de Barbençon,
par Cécile Dumont.
- Les hôtels de ville de Beaumont,
par Cécile Dumont.
- L'hôtel de ville de Binche.
Un des fleurons de notre patrimoine, une beau livre d'histoire
à feuilleter.., par Paul Demaret.
- La maison communale de Bois-de-Lessines,
par Paul Lambert.
- La maison communale de Boussu,
par Marcel Capouillez.
- Braine-le Comte. De la halle à
l'hôtel d'Arenberg, par Gérard Bavay.
- L'hôtel de ville de Charleroi,
par Jean Place.
- Les maisons de ville châtelettaines,
par Marcel Nihoul.
- L'hôtel de ville de Chièvres,
par Jean Dugnoille.
- Aux origines de l'hôtel de
ville de Comines-Belgique : une acquisition des notables
au XVIIe siècle, par Jean-Marie Duvosquel.
- Les maisons communales de Deux-Acren,
par Raymond Duhaut.
- Six témoins de l'histoire
des trois maisons communales de Dottignies, par René
Windels.
- Le cas de la commune de Dour :
de la halle au complexe administratif..., par Alain Jouret.
- Les maisons communales de l'entité
d'Écaussinnes, par Léon Jous.
- L'hôtel de ville d'Enghien,
par Yves Delannoy.
- Des cafés-maisons communales
aux écoles-maisons communales et à la maison communale
de l'entité d'Estaimpuis..., par Yvon Adam.
- L'ancienne maison communale d'Eugies
(1865) devenue « Maison communale de la Mémoire
et de la Création » de l'entité de Frameries
(1993), par Daniel Dereck.
- L'hôtel de ville de Fleurus,
par Charles Mathieu.
- La construction de la maison communale
de Flobecq, par Jean Dugnoille.
- L'hôtel communal de Frameries
(1895), par Daniel Dereck.
- Quelques mots sur la maison communale
de Ghoy, par Michel Duhaut.
- Les maisons communales d'Hainin, par
Laurent Honnoré.
- L'hôtel de ville du Rulx,
par Gérard Bavay et Charles Friart.
- La maison de ville de Lessines,
par Raymond Duhaut.
- L'hôtel de ville de Mons.
La riche iconographie de l'hôtel de ville. La serrure de
l'hôtel de ville. Le campanile de l'hôtel de ville.
Le singe du Grand Garde ou l'énigme du singe. Le pied
de Mons. Les plaques commémoratives sous le porche de
l'hôtel de ville, par Christiane Piérard.
- L'hôtel communal de Morlanwelz,
par Victor Gillon.
- L'hôtel de ville de Mouscron,
par Claude Depauw.
- La maison communale d'Ollignies,
par Jacques Chevalier.
- La maison communale de Papignies,
par Fernand Lenoir.
- Historique de l'hôtel de ville de
Péruwelz, par Chantal Mollet et Solange
Philippart.
- Les maisons communales de Quaregnon,
par Yves Castiaux.
- La maison communale de Rêves,
par Willy Schommer.
- Les hôtels de ville de Saint-Ghislain,
par Daniel Van Overstraeten.
- Au fil de quatre implantations successives.
L'hôtel de ville de Soignies, par Gérard
Bavay.
- L'hôtel de ville de Tournai :
de la halle des Consaux à l'abbaye Saint-Martin, par
A.F.-J. Bozière et Luc Chantraine.
25 euros (code de commande
: 22759).
HUYNEN
(Jacques) La mascarade sacrée. Binche témoigne. Illustrations
dAlbert de Villeroux. Bruxelles, Musin, 1979. In-4°
broché, 107 p., (collection « Nos Héritages
», n° 15), exemplaire en très bel état.
Préface de Raoul
Dufour :
Les Binchois sont, à juste titre, fervents
défenseurs des règles sacrosaintes qui président
à l'organisation et au déroulement de leur Carnaval,
ressenti par eux comme une célébration liturgique.
Naturellement accueillants aux étrangers,
ils sont cependant plus réservés quand des non-Binchois
viennent s'intéresser de trop près à leurs
Gilles et à ce qui les entoure.
Ils ont raison.
Raison de fuir le sensationnel. Raison de redouter
les récupérations. Raison d'échapper aux
tentations du commercial. Cette attitude est la meilleure garante
de leur authenticité.
Il arrive cependant que quelqu'un « venu
d'ailleurs » ait le cur assez pur et l'intuition
assez fine pour pénétrer l'essence même de
ce qui constitue la magie de leur rituel rythmique du renouveau.
À ce moment, loin d'être abîmé,
le Carnaval binchois acquiert un complément de richesse
grâce à la qualité d'un regard neuf où
la curiosité a tôt fait place à l'amour et
à la perception du cur.
Ce fut autrefois le cas d'un Paul Collaer ou
d'un Joseph Delmelle dont les approches du phénomène
binchois ont orné le livre d'heures de notre chère
cité carnavalesque de bien belles enluminures.
C'est aujourd'hui le cas de Jacques Huynen
et d'Albert de Villeroux dont je me plais à préfacer
l'ouvrage commun.
Jacques Huynen faisait autorité dans
le domaine des Vierges Noires. Il en avait perçu la richesse
universelle et les raisons profondes de l'importance populaire
de leur culte.
Symboliste cultivé, il s'est intéressé
au Carnaval de Binche pour les mêmes raisons. Il l'a fait
avec le même respect et le même souci de chercher
la trame au-delà des apparences.
Confirmant les travaux de Samuel Glotz, notre
distingué Conservateur du Musée International du
Carnaval et du Masque, il a, à son tour, ressenti et révélé
l'extraordinaire valeur sacrée d'un phénomène
culturel dont les origines se perdent dans la nuit des temps.
Dont les Binchois sont en Europe parmi les derniers témoins.
Son éclairage est vif et net. Il s'en dégage la
grandeur des mystères et la poésie des transmissions
populaires. Beau texte, en vérité, et utile.
Albert de Villeroux, peintre apprécié
bien au-delà de nos frontières, s'est associé
à sa démarche. Visionnaire, il a su, sans s'attacher
à l'anecdote, restituer en des croquis saisissants, la
lumière équinoxiale, le grand jeu de la vie et
de la mort, l'âme collective de cette grande fête
du renouveau qu'est notre Carnaval.
Louis Musin, un de nos derniers éditeurs
artisanaux, a orchestré la mise en page de ce livre fervent,
conférant à l'ouvrage une forme de bon aloi digne
de son contenu.
S'il ne peut être de bon Gille que né
à Binche de parents binchois, le Carnaval de Binche, dans
son intégrité préservée, appartient
à l'Humanité au même titre que nos trésors
d'architecture ou nos chefs-d'uvre artistiques.
En aidant avec talent à connaître
mieux et à respecter davantage le Carnaval de Binche,
Jacques Huynen, Albert de Villeroux et Louis Musin contribueront
à enrichir, en Belgique et à l'étranger,
la noble geste des Gilles pour le plus grand profit de tous les
hommes de bonne, volonté.
25 euros (code de commande
: 19846).
JOURET
(Alain) 1914-1918. Autour des batailles de Mons. Stroud, The History Press, 2012. In-8° collé,
128 p., très nombreuses illustrations.
En quatrième
de couverture :
Jusqu'à
présent, aucun ouvrage ne proposait une iconographie étoffée
à propos des « batailles de Mons ».
Soucieux de combler cette lacune, Alain Jouret a rassemblé
dans ce volume plus de deux cents gravures, cartes postales,
plans et photographies souvent inédites.
Outre de nombreuses anecdotes, le lecteur y
trouvera des explications claires. Il assistera à de féroces
combats. Il côtoiera soldats et civils. Il se plongera
dans leur quotidienneté. Il sillonnera la région
de Mons et poussera jusqu'à Charleroi, Tournai, Soignies,
Maubeuge, Landrecies... Enfin, il ressentira l'euphorie de la
victoire...
Sang, larmes, colère, courage, pitié,
voilà quelques-uns des principaux thèmes développés
dans ces pages.
19 euros (code de commande
: 19040).
JOURET
(Alain) 14-18. Entre larmes et espérances à
Dour et aux alentours. Opérations
militaires, approvisionnement, aide sociale, enseignement, économie,
maintien de l'ordre, réquisitions, résistance,
loisirs, libération et bilan.
Saint-Ghislain, Cercle d'Histoire et d'Archéologie de
Saint-Ghislain et de la Région, 2011. In-4° broché,
XV, 404 p., illustrations, (collection « Publications
Extraordinaires du Cercle d'Histoire et d'Archéologie
de Saint-Ghislain et de la Région », n° 12).
Table des matières
:
Préface.
Introduction.
1. Août 1914.
1. Le tocsin, la mobilisation
et quelques pas avec des soldats partis au front.
2. Un mois d'août mémorable.
3. Les opérations
militaires en bref.
4. Les événements
vus de Dour.
5. Un episode héroïque
oublié.
6. La fin des combats et
le début de l'occupation Ie 24 août.
7. Conclusion.
2. L'approvisionnement.
1. Le spectre de la famine
: des initiatives locales, régionales, nationales et internationales.
2. L'organisation du ravitaillement
à Dour.
3. Conclusion.
3. L'aide sociale.
1. Un bureau de bienfaisance
dépassé et des pouvoirs locaux a la rescousse.
2. Le Comité de secours
local.
3. La Ligue du coin de terre.
4. La Soupe populaire.
5. La Soupe scolaire.
6. La Goutte de Lait.
7. L'uvre des Enfants
débiles.
8. Quelques autres initiatives
en faveur des enfants.
9. Le dispensaire communal.
10. La lutte contre l'alcoolisme.
11. Le Comité de Soutien
aux uvres de Charité a Dour et quelques autres actions.
12. Conclusion.
4. L'enseignement.
1. Réorganisation,
pain d'épices, guerre scolaire et problèmes de
trésorerie.
2. Des résultats décevants,
des instituteurs et des édiles insatisfaits.
3. Les difficultés
de 1917-1918.
4. L'École industrielle.
5. Conclusion.
5. La vie économique.
1. Communications et moyens
de locomotion.
2. Les charbonnages.
3. Des entreprises «
protégées » par les Allemands ?
4. Les brasseries, des entreprises
sacrifiées par les Allemands.
5. Commerce, artisanat et
petites entreprises.
6. Conclusion.
6. Le maintien de l'ordre.
1. Forces de l'ordre et mesures
de police.
2. Faim, misère, pillages,
fraude, marché noir et maquignonnage.
3. Relations entre le capital
et le travail et conflits sociaux.
4. Conclusion.
7. L'utilisation des ressources matérielles
et humaines.
1. Les réquisitions
de 1914 a 1916, puis de 1917 a 1918.
2. Les déportations
: la « traite des blancs ».
3. Conclusion.
8. Résistance et represailles.
1. Un certain esprit de la
résistance.
2. L'aide aux combattants.
3. Sabotages et otages, propagande
et résistance psychologique.
4. Des agents de renseignements
au service des Alliés.
5. La volonté de continuer
la lutte de l'extérieur.
6. Conclusion.
9. La vie associative.
1. Compétitions, concours
et jeux.
2. Des bibliothèques,
des conférences, une exposition « cunicole »
et des lecons de musique.
3. Les spectacles.
4. La vie religieuse.
5. Conclusion.
10. De la zone d'étape à la
Libération.
1. Dour, ville de garnison.
2. La Libération :
combats et vie quotidienne.
3. Conclusion.
11. Après l'Armistice.
1. Dour, ville de garnison
: bis repetita placent ?
2. Justice et règlements
de comptes.
3. Commémorations
et souvenirs.
4. Le bilan démographique.
5. La voirie.
6. Les immeubles.
7. Des souvenirs bien encombrants.
8. Une dette... « à
donner Ie tournis ».
9. Conclusion.
12. Conclusion générale.
18 euros (code de commande
: 18148).
[LA
LOUVIÈRE]. Annales
du Cercle archéologique et folklorique de La Louvière
et du Centre.
Tome II. 1964-1965. S.l., Cercle Archéologique et Folklorique
de La Louvière et du Centre, 1964. In-8°
broché,
189 p., illustrations in et hors texte, exemplaire en très
bel état.
Table des matières
:
- Fouilles aux Bons Villers, par P. Claes
et E. Millau.
- Les origines de l'abbaye de Saint-Denis
en Brocqueroie, par M. Revelard.
- Une découverte intéressante
: les archives de la cure de Saint-Vaast, par M. Debauque
et J. Lefèbvre.
- La situation politique dans le département
de Jemappes et les élections de 1797, 1798 et 1799,
par R. Darquenne.
- L'élection des abbesses du
XVIIe siècle et les revenus de l'abbaye de l'Olive aux
XVIIe et XVIIIe siècles, par M. Van Den Eynde.
- Les archives du Centre, par M.
Van Den Eynde.
20
euros (code de commande : 25869).
[LA LOUVIÈRE]. Annales du Cercle Archéologique et
Folklorique de La Louvière et du Centre. Tome V. La Hestre, 1792-1967. La Louvière,
Cercle Archéologique et Folklorique de La Louvière
et du Centre, 1967. In-8° broché, 352 p., tableaux,
cartes, et planches hors texte, exemplaire en très bel
état.
Ce
volume contient :
- Éditorial, par R. Darquenne.
- Préface, par R. Dumont.
- Une seigneurie sous l'Ancien
Régime : La Hestre et Haine Saint Pierre, par J.
Lefebvre.
- La vie d'un charbonnage aux
XVIIIe et XIXe siècles : la société de Haine
Saint Pierre et de La Hestre, par M. Revelard.
- La démographie de La
Hestre au XIXe siècle (1798-1900), par P. Bauwens
et M. Debauque.
- Eau potable ou charbon,
par M. Van den Eynde.
- L'habitat, par G. Busieaux.
- Les habitations sociales,
par A. Brison.
35 euros (code de commande
: 25039).
[LA
LOUVIÈRE]. Études régionales. Annales du Cercle Archéologique et Folklorique
de La Louvière et du Centre. Tome
10. La Louvière, Cercle
Archéologique et Folklorique de La Louvière et
du Centre, 1972. In-8° broché, 125 p., illustrations
in et hors texte, un grand plan du parc de Mariemont à
déplier, bon exemplaire.
Table des matières
:
- Éditorial.
- Les châsses peintes de Strépy,
par M. Bougard.
- Introduction.
I. L'histoire et ses légendes.
II. Description des châsses
peintes.
III. Le culte des saints
et des reliques.
- Inventaire des arbres du parc
de Mariemont, par R. Dewerchin.
- Origines.
- Inventaire.
- Annexes.
- L'action d'Alfred Defuisseaux
dans le Centre (1886-1889), par Cl. Favry.
Chapitre III. La grande lutte
du Parti socialiste républicain.
3e partie. Grandeur et décadence
du Parti socialiste républicain.
Chapitre I. Le dernier sursaut
du defuisseautisme : la grève de décembre 1888.
Chapitre II. L'unité
retrouvée.
- Conclusion.
- Table des Études régionales,
tomes 1 à 10 (1962-1972), par C.-M. Dubois.
20 euros (code de commande
: 25040*).
[LA
LOUVIÈRE]. La Louvière. Textes de Daniel Adam. Photographies
réalisées par lAtelier de Photographie des
Arts et Métiers de La Louvière. Cuesmes, Éditions
du Cerisier, 2006. In-8° carré broché, 167
p., nombreuses reproductions en noir et quelques-unes en couleurs,
exemplaire en très bel état.
Note de l'éditeur
:
Vingt-sept
jeunes photographes de la région disent leur ville, et
La Louvière, si souvent raillée pour sa sinistrose,
se décline tout à coup en envols de pigeons et
de jeunes louves.
Un livre qui raconte une ville, un livre datmosphères
et dimpressions, fait de touches démotions
et de bribes de mots sur une ville vivante, debout.
18 euros (code de commande
: 25995).
[LA LOUVIÈRE - CARTE PORCELAINE].
Moulin à farine. Mairaux Frères, à La
Louvière (Hainaut). Carte-porcelaine
(108 x 71 mm.) en couleurs imprimée par le lithographe
J.B. Ieslein, à Bruxelles, vers 1851.
Marie-Christine Claes précise
que l'activité lithographique de Jean-Baptiste Ieslein
s'est déroulée de 1851 à 1865, d'abord au
n° 22 de la rue de Vierge-Noire puis, à partir
de 1853, au n° 16 de la même rue, ce qui permet
de penser que cette carte a été imprimée
avant 1853.
Bibliographie :
- Claes (Marie-Christine), Ieslein,
J - B. [1851-1865], dans Répertoire des lithographes
actifs en Belgique sous la période hollandaise et le règne
de Léopold Ier (1816-1865).
25 euros (code de commande
: 27773).
LEFEBVRE
(Jacques-Henri) Sept
clochers pour une vallée. La Louvière,
Centre de Recherches et de Documentation Régionales, 1997.
In-4° agrafé, 32 p., illustrations en noir, (collection
« Les Cahiers Louviérois », n° 4).
Cette publication vous propose une
promenade champêtre le long de la Haine, à La Louvière,
au gré de visites de sept édifices religieux des
anciennes paroisses :
1. L'église Saint-Paul à
Haine Saint-Paul.
2. L'église Saint-Vaast à
Saint-Vaast.
3. La nécropole mérovingienne
à Trivières.
4. La chapelle Notre-Dame-du-Puits à
Trivières.
5. L'église Saint-Martin à
Strépy.
6. L'église Saint-Jean-Baptitse
à Maurage.
7. La chapelle de l'hôpital Saint-Julien
à Boussoit.
La publication se termine par un petit lexique
et une bibliographie.
8 euros (code de commande
: 31727).
LEGGE
(Jacky) L'art funéraire en Hainaut occidental.
Métiers et passions. [Mons], Hainaut Culture et Démocratie,
2005. In-8° carré sous cartonnage illustré
d'éditeur, 132 p., illustrations en noir, exemplaire
en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Avec
ce nouveau livre de Jacky Legge, il se confirme que des sépultures
diverses appartiennent clairement au patrimoine local, régional
et communautaire ; certaines par les corps de personnalités
qu'elles recouvrent, d'autres par l'innovation architecturale,
la formulation de l'épitaphe, la participation d'un sculpteur
ou l'imagerie offerte au passant.
Le thème des métiers et passions
dans l'ornementation a évolué, comme l'a souligné
si justement Xavier Deflorenne dans son avant-propos. Le XIXe
siècle ne met en évidence que le métier,
quand il s'adjoint à la symbolique générale
du funéraire : la colonne brisée liée
au décès précoce de l'homme, la rose et
le lys à la tige brisée en son sommet pour la jeune
fille et l'enfant, le sablier ailé, le flambeau retourné
qui, dans le Pays de Liège, a souvent valeur d'appartenance
à la Libre Pensée...
Des sépultures d'agriculteurs montrent
le plus souvent un araire, auquel s'ajoutent d'autres outils
et des gerbes ou des épis de blé. Au XXe siècle,
apparaîtront des scènes animées ou non :
l'exploitant agricole fendant la terre de sa houe ou l'outil
au repos au centre d'un paysage marqué par les meules
de foin. La gravure personnalisante va modifier complètement
l'imagerie, en étant plus proche de la réalité.
Mais elle entraîne un appauvrissement certain dans la qualité
plastique de l'uvre intégrée au monument
ou déposée sur la lame. Par contre, si la gravure
personnalisante a été réalisée d'après
un document photographique fourni par les proches au marbrier
ou à la compagnie de pompes funèbres servant d'intermédiaire,
la pierre sera plus significative de la personne, de la pratique
de son métier ou de la modification du paysage.
Par ses conclusions, Jean-Louis Van Belle porte
son regard de spécialiste de l'outil, tandis que Bruno
Deheneffe, Frédéric Galliez et Myriam Lanckmans,
par leurs clichés, apportent leur regard et leur interprétation
de photographes.
Animateur à la Maison de la Culture
de Tournai, Jacky Legge est également conservateur du
Patrimoine architectural des cimetières de Tournai, coordinateur
de la Commission pour la sauvegarde du patrimoine architectural
des cimetières de l'entité de Tournai, organisateur
de visites commentées dans des nécropoles, conférencier
et auteur de plusieurs ouvrages consacrés au patrimoine
funéraire. Cette dernière activité lui a
valu le Prix Arthur Merghelynck 1999, de l'Académie royale
de Belgique.
15 euros (code de commande
: 31111).
[LE
GROUX (Jacques)]. Summa statutorum synodalium cum prævia
synopsi vitæ episcorum tornacensium
Lille, Brovellio
- Henri - Danel, 1726.
Une rare édition de cette étude
bien documentée sur l'évêché de Tournai.
[LESSINES
- CARTE PORCELAINE]. Ch[arle]s Van Lemberge, doreur, peintre
en batimens et march[an]d de couleurs. Rue des Tanneurs, N°.
6, à Lessines.
Très rare carton
publicitaire lithographié
par G. Jacqmain à Gand, 118 x 83 mm.
Extrait de la notice
de Marie-Christine Claes à propos du lithographe :
C'est peut-être déjà lui
qui se cache derrière des initiales en 1822.
À
propos de lithographie, on remarque que le goût du pittoresque
gagne. M. J.G. lithographe à Gand, vient dentreprendre
un ouvrage qui a pour titre Promenade pittoresque dans la
ville de Gand. Jen avais entendu dire du bien, le hasard
men a fait rencontrer le premier cahier ; il est composé
de six planches traitées avec art et dune grande
vérité en un très-petit format. Lauteur
a gardé lanonyme dans ce premier essai ; il
se débarrassera de limportunité de la modestie
si le succès vient lencourager. Il ne peut guère
en manquer dans un ville où les amis des arts, des nouveautés
surtout, sont nombreux et qui ont toujours fait remarquer lesprit
de cité dominant chez eux plus que partout ailleurs »
(Journal de la Belgique, 11 septembre 1822).
En 1840,
il grave 15 planches pour H. Simonis, Application de la Géométrie
descriptive au tracé des ombres, in-4° (Vanderhaeghen,
V, p. 272).
En 1841,
G. Jacqmain est associé avec P. Vande Steene.
Jacqmain imprime une carte porcelaine Société
des Étudiants de l'Université de Gand. Bals masqués
et parés donnés au Théâtre de la Rhétorique,
Samedi 1er février 1845, samedi 1er mars 1845. [...]
Bibliographie :
- Claes (Marie-Christine), Jacqmain,
G. [1822 ? - 1870], dans Répertoire des lithographes
actifs en Belgique sous la période hollandaise et le règne
de Léopold Ier (1816-1865).
- Liberaal Archief. Inventaris van
de collectie porseleinkaarten, n° 1913.
25 euros (code de commande
: 30202).
[LEUZE - CARTE PORCELAINE]. Fabrique
de bonneterie en laine et coton tricotés et tissés
fantaisies et nouveautés filature de laine peignée
Loiselet-Bouvart à Leuze Hainaut. Carte-porcelaine (103 x 70 mm.) en couleurs
imprimée par le lithographe H. J. Hahn, à Verviers,
au milieu du XIXe siècle.
Le Centre
culturel leuzois nous indique que le bâtiment dans lequel
le situait la fabrique était situé dans une maison
de maître qui remonte au XVIIIe siècle, au n° 31
de la rue dAth.
Nous apprenons également que « cest
à l'occasion de son mariage, le 17 février 1830,
avec Madame Claire Bouvart, bonnetière, que Monsieur Pierre
François Loiselet, né à Ath le 13 mars 1797,
écrivain et combattant de la Révolution Belge de
1830, devint Leuzois. Le 2 décembre 1838, ils achetèrent
le bâtiment de la rue d'Ath 31 et firent bâtir une
fabrique de bonneterie attenante à la maison.
Doué pour les affaires, Monsieur Loiselet
occupa une place très importante parmi les industriels
bonnetiers de la région.
Son caractère d'homme public ne le laissa
pas étranger à la politique. Il fut élu
au poste de Conseiller Communal le 25 octobre 1839, puis fut
nommé échevin le 25 mars 1843, enfin, il occupa
les fonctions de bourgmestre de la commune de Leuze pour laquelle
il se dévoua sans compter, du 16 février 1857 au
23 janvier 1864.
La carte porte, dans le coin inférieur
gauche, la signature d'Hubert Joseph Hahn. Avec son frère
cadet Jean-Pierre, les imprimeurs lithographes verviétois
imprimèrent « notamment des cartes porcelaine,
certaines signées Jean-Pierre Hahn, d'autres Hub. Jos.
Hahn ».
Marie-Christine Claes nous apprend que l'activité
d'Hubert Joseph se déroula de 1842 à 1856 environ,
après cette date il semble s'être installé
à Bruxelles.
Bibliographie :
- Le Moniteur belge. Journal officiel,
24e année - N° 1 - Dimanche 1er janvier 1854,
p. 5.
- Centre Culturel de Leuze, La naissance
du Centre culturel leuzois, ressource en ligne.
- Claes (Marie-Christine), Répertoire
des lithographes actifs en Belgique sous la période hollandaise
et le règne de Léopold Ier (1816-1865), ressource
en ligne.
15 euros (code de commande
: 31025).
LIÉBIN (Jacques, dir.) Le Centre.
Joué-lès-Tours,
Sutton, 1998. In-8° collé, 126 p., très
nombreuses illustrations, (collection « Mémoire
en Images »), exemplaire en bel état.
En quatrième
de couverture :
Dans
le sillon houiller qui suit l'axe Haine-Sambre-Meuse, le Centre
forme, au cur de la province de Hainaut, entre le Borinage
puis Mons à l'ouest, et Charleroi à l'est, une
région aux contours flous, centrée sur La Louvière.
Les images, judicieusement sélectionnées
par Jacques Liébin, directeur de l'Écomusée
régional du Centre, nous offrent un large panorama de
l'histoire de cette région à la fois industrielle,
urbaine mais aussi rurale recelant de nombreux trésors
patrimoniaux.
Scènes de labeur et de vie quotidienne
défilent sous nos yeux. La richesse du mouvement associatif,
qu'il soit politique, culturel, sportif ou musical, est illustrée
ici par de magnifiques documents, souvent inédits.
Tous ces souvenirs en images vous feront aimer
cette région du Centre qui a donné naissance à
« des femmes et des hommes durs dont la tendresse,
perçant par éclairs, a d'autant plus de prix. »
20 euros (code de commande
: 31840).
Loix,
Chartes et Coustumes du Pays et Conte de Haynault, qui se doivent observer & garder en la souveraine
Court à Mons, & jurisdictions dudict Pays resortissantes
à ladicte Court. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] In-8°
plein parchemin, [1 (titre)], [1 bl.], [3 (approbation)], [1
bl.], [6 (table)], pp. 1-31, 23-42, 52-53, 45-46, 56-57, 49-50,
60-61, 53-54, 64-154, [1 (vignette)], [1 bl.] p.
Relié avec :
Decretz de la souveraine Court a Mons, servantz
a l'interpretation de la charte et coustume du Pays de Haynault,
oultre ceulx comprins en la premiere impression d'icelle charte.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons, / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1 (titre)], [1 bl.], [28],
[2 bl.] p.
Relié avec :
Pointz et articles conceuz, tant par renforcement de la
Court a Mons, que par les trois Membres des Estatz
de ce Pays de Haynnau au mois de mars 1601, aggreez & confirmez
par les Archiducqz noz Souverains Seigneurs & Princes. Mons,
Michel, 1601. [A Mons.
/ De l'imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur juré.
1601.] [1 (titre)], [1 bl.], [21],
[1 bl.] p.
Relié avec :
Lois, Chartes et Coustumes du Chef-Lieu de la ville de
Mons, et des villes resortissantes audict chef-lieu.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons. / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] 77,
[3 (table)] p.
Relié avec :
Ordonnances et Provisions decretees par le Souverain Cheflieu
dudit Mons, a l'esclarcissement d'aucuns articles
& pointz dependans desdites chartes Eschevinales. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1
(titre)], [1 bl.], [22] p.
Mention manuscrite à la page de titre et annotations anciennes.
Bel ensemble en très bonne condition
À
propos de l'éditeur :
Charles Michel, natif de Mons, avait, dès
1579, ouvert une librairie à Mons et y avait annexé
un atelier de reliure. Après le départ de Rutger
Velpius, il estima que les besoins intellectuels et scientifiques
d'une capitale réclameraient le rétablissement
d'une imprimerie.
Il adressa donc une requête au gouvernement
et la fit appuyer par Louis de Berlaimont, archevêque de
Cambrai, alors résidant à Mons ; ce prélat,
dans une lettre du 10 février 1586, rapportait une attestation
des échevins sur Michel, portant « qu'il est
homme industrieux, de bonne et honneste vie, bien famé
et hors de tout soupçon d'hérésie et leur
semble que l'art d'imprimer pourrait estre de quelque ornement
et utilité à ladite ville. »
Des lettres patentes d'imprimeur lui furent
accordées le 20 février suivant, en même
temps que l'octroi de réimprimer les Éléments
ou Institutions de la langue françoise par Jean Bosquet.
Mais ne possédant pas le capital suffisant
pour s'établir, il sollicita du magistrat une avance aux
fins d'acheter des caractères ; par résolution
du Conseil de ville du 12 mars 1586, un prêt de trois cents
livres tournois, remboursable par tiers en trois ans, lui fut
consenti, après qu'il « aura mis son imprimerie
en praticque et qu'on aura veu de ses uvres ou escantillon. »
Charles Michel s'établit d'abord rue
des Clercs, à l'enseigne du Nom de Jésus et il
y resta jusqu'en 1610. Le 15 décembre 1610, il prit en
arrentement, de Guillaume Lambert, brodeur, moyennant 457 livres
10 sols tournois de rente, une maison sise à front de
la Grand place et donnant en partie rue du Miroir ; cette
maison portait l'enseigne du Griffon d'argent, mais Michel y
transporta son enseigne précédente.
Comme marque typographique, Michel adopta,
par allusion à son nom, une représentation de l'archange
saint Michel, terrassant le dragon placée dans un cartouche
orné de fleurs et de fruits.
Ses productions furent nombreuses ; le grand
bailli de Hainaut et le magistrat de Mons lui confièrent
l'impression des ordonnances et des placards ; l'archevêque
de Cambrai, Louis de Berlaimont, expulsé de sa ville épiscopale,
résida à Mons de 1580 à 1595 et l'employa
également à la publication des actes et des décrets
de l'administration diocésaine.
Un octroi royal du 12 décembre 1587
lui avait donné pouvoir d'imprimer tous édits,
placards et ordonnances émanant de l'autorité dans
la ville de Mons. H. Rousselle [dans la Bibliographie montoise]
a catalogué 110 impressions de Michel, parmi lesquelles
les uvres d'écrivains montois tels que Jean Bosquet,
Philippe Bosquier, François Buisseret, Jean d'Assignies,
etc. Léopold Devillers [dans le Supplément à
la Bibliographie montoise] en a retrouvé 11 de plus.
La liste pourrait s'augmenter, car les ouvrages de cet imprimeur
sont rares. [...]
Lors de la publication de son édition
des Chartes du Haynault, en 1598, Michel en présenta
un exemplaire à chacun des échevins, pensionnaires,
massards et greffiers, ce qui lui valut une allocation de la
ville, de 55 livres. [...]
Charles Michel renonça à l'exercice
de sa profession, en 1627 ; les profits de son négoce
lui avaient permis d'acquérir, indépendamment de
sa maison de la Grand'place et de l'habitation y joignant, un
jardin rue du Mont-Escouvet et les brasseries du Verd Bocquet,
rue des Orphelins ; il tirait de ces immeubles d'assez beaux
revenus qui suffisaient à ses besoins. Charles Michel
mourut à Mons, âgé de 78 ans environ ;
il vivait encore en 1635, mais était décédé
en 1638 ; il s'était marié vers 1585 à
Françoise de le Tenre ; il en eut trois enfants :
Françoise, née vers 1586 ; Antoine, né
vers 1589, et François, né vers 1595. Devenu veuf,
il se remaria le 23 novembre 1608, à Jeanne Cryet, veuve
de Nicolas Bosquier et en eut quatre enfants : Marie, née
le 3 mai 1611 ; Jean, le 9 janvier 1613 ; Philippotte,
le 8 janvier 1614, et Antoinette, le 17 juillet 1618.
Lors de son décès, il ne restait
de ce second mariage que deux filles : Marie, veuve de Robert
de Harvengt fils, et Philipotte, qui s'était mariée,
par contrat du 23 octobre 1634, à Robert Bureau, lequel
était au service du comte de Bucquoy, grand bailli de
Hainaut.
Marie et son beau-frère procédèrent
à la liquidation de leur héritage immobilier ;
les brasseries du Verd Bocquet et le jardin furent, le 8 novembre
1638, repris par Marie Michel ; les maisons de la Grand'place
furent vendues ; celle au nom de Jésus fut acquise
par Jean Ghodefroid, apothicaire ; à ce moment, Robert
Bureau résidait à Mariemont.
Bibliographie :
- Rousselle, Bibliographie montoise,
n° 66, 67, 73, 69 et 68.
- Federinov, Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, p. 42-43.
- Poncelet (Édouard) et Matthieu
(Ernest), Les imprimeurs montois, pp. 11-17.
800 euros (code de commande
: 26067).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Le Grand-Hornu. Monument industriel exceptionnel du Borinage.
Deuxième édition
revue et augmentée. [Mons], Chez l'auteur, 1979.
In-8° broché, 142 p., illustrations,
exemplaire en très bel état.
Table des matières
:
- Préface,
par Robert Urbain.
- 1re partie : Introduction géologique
et historique. Connaissance de Hornu et de la région.
- 2e partie : Le Grand-Hornu.
Chapitre I : De Gorge.
Chapitre II : Son uvre.
Chapitre III : La fanfare
des Sapeurs-Pompiers du Grand-Hornu.
Chapitre IV : Le Mausolée
De gorge.
Chapitre V : La houille.
Chapitre VI : Naissance
du Grand-Hornu.
Chapitre VII : Les ateliers
du Grand-Hornu.
Chapitre VIII : Fermeture
des ateliers du Grand-Hornu.
Chapitre IX : Les charbonnages
hornutois.
Chapitre X : Les industries
annexes.
Chapitre XI : Les terrils
d'Hornu et du Grand-Hornu.
Chapitre XII : Les noms
des veines dans les charbonages hornutois.
Chapitre XIII : L'éclairage
dans les mines.
Chapitre XIV : Les voies
de communication.
Chapitre XV : Distinctions
honorifiques dans l'industrie houillère, en 1949.
Chapitre XVI : Quelques
dates.
Chapitre XVII : Les personnages
du Grand-Hornu.
Chapitre XVIII : Les anciennes
dénominations des professions charbonnières.
Chapitre XIX : La condition
ouvrière.
Chapitre XX : Glossaire.
10 euros (code de commande
: 17173).
[MARIEMONT]. DAMSEAUX (Émile
de) Mariemont (Hainaut). Lithographie
de Vasseur Frères, à Tournai, extraite de
l'album La Belgique pittoresque - Les châteaux.
Mons - Paris, Dacquin - Ghio, 1872. Rousseurs et petites traces
d'humidification dans les marges, sans dommage pour l'illustration.
On joint le feuillet de texte.
Dimensions :
- Trait
carré : 151 x 100 mm.
- Encadrement : 170 x 119 mm.
- Feuille : 315 x 224 mm.
40 euros (code de commande
: 29402).
MARRÉ-MULS
(A.-M.) Découvrons Carnières. Carnières, Cercle de Recherches et d'Éducation
Culturelles de Carnières, 1982. In-8° broché,
319 p., illustrations, une grande carte volante à
déplier.
Extrait de l'introduction
:
Carnières
ne possède ni château historique, ni grande basilique,
ni parc prestigieux, ni toute autre merveille. À part
quelques rares vestiges d'importance moyenne, rien ou presque
rien ne rappelle son passé. La disparition des choses
anciennes et l'absence de monuments modernes hautement intéressants
ont aidé, et pour beaucoup, à ce que la localité
soit méconnue...
Maintenant que le goût des promenades
pédestres reprend, il faudrait redécouvrir la localité
où l'on habite.
On connaît peu son village et pourtant,
de plus en plus, nous éprouvons le besoin de fouiller
le passé, pour mieux connaître le présent.
Aujourd'hui, chacun tient à son village
et c'est de son village qu'il veut entendre parler.
Lorsqu'il y a dix ans déjà, j'ai
voulu étudier l'histoire de Carnières dans l'espoir
de la publier un jour, je me suis aperçue que j'avais
une très mauvaise connaissance de la toponymie. Cette
science, de plus en plus en vogue aujourd'hui, étudie
l'origine et l'évolution des noms de lieux. Or, ces noms
anciens ou même récents, rencontrés dans
une localité, peuvent nous donner une foule d'enseignements,
au point de vue de l'ancien état physique, des professions,
des industries, de l'agriculture, etc..
Une étude toponymique permet aussi de
rappeler des noms oubliés, de conserver des noms en voie
de disparition ou même tout simplement de lire des cartes
ou des documents anciens.
Les enfants y trouveront le moyen de découvrir
le passé et les chercheurs celui de mieux situer des lieux-dits
ou chemins disparus.
C'est pourquoi ce travail de toponymie de Carnières
paraît aujourd'hui ; il n'est pas exhaustif, ce n'est
qu'un essai, il n'a pas la prétention d'être infaillible.
En effet, on rencontre beaucoup de difficultés
au cours d'une recherche de ce type : des langues disparues,
comme le celte par exemple, le manque de documents et l'imprécision
de certaines données amènent à bien des
incertitudes et conduisent à avancer souvent des hypothèses,
plutôt qu'établir des certitudes.
C'est en consultant des documents et archives
tels par exemple, des procès de partage de biens, l'énoncé
d'héritages ou même celui des Biens des Pauvres,
des cartes ou plans anciens et récents qu'on trouve des
toponymes.
Pour chacun de ces noms, j'ai adopté
la même présentation : en tête, le nom
dans sa graphie la plus courante et après lui, les graphies
différentes avec la date de leur apparition ainsi que
la graphie wallonne.
Ensuite, le toponyme est localisé par
rapport aux topographies ancienne et actuelle.
Viennent enfin, l'origine et l'évolution
du toponyme ainsi qu'un bref historique du lieu décrit.
Le choix alphabétique dans la présentation
a été adopté parce que plus pratique qu'un
classement analytique ou idéologique. Ce classement alphabétique
est numéroté. Les chiffres imprimés en écriture
grasse correspondent aux chiffres donnés aux rues et ruelles
reprises sur le plan.
25 euros (code de commande
: 26456).
Mémoires
et publications de la Société des Sciences, des
Arts et des Lettres du Hainaut. 108e volume - 2015. Mons, Société des Sciences des
Arts et des Lettres du Hainaut, 2015. In-8° collé,
XI, 160 p., illustrations.
Il s'agit
des actes du colloque « Mons et le Hainaut, terre
d'idées, d'inventions et de cultures », organisé
à Mons les 27 et 28 mars 2015.
Table des matières :
- La Société des Sciences,
des Arts et des Lettres.
- Chronique.
- « Mons et le Hainaut, terre
d'idées, d'inventions et de cultures».
- Allocution de bienvenue
de Christian Bouquegneau.
Session 1: Idées
scientifiques et inventions techniques.
- Jules
Cornet,du Katanga au Bassin de Mons, par Jean-Marie Charlet.
- Un
cartographe montois Jacques de Surhon à la base de la
première carte du Hainaut, par Christine Gobeaux.
- Craies,
calcaires et eaux souterraines, richesse du Bassin de Mons,
par Yves Quinif.
- L'éphémère
laboratoire de pédologie de l'école normale de
Mons entre expérimentalisme et application pratique,
par Marco Saraceno.
- Évolution
de l'imagerie de résonance magnétique. Contributions
de l'Université de Mons à son développement,
par Luce Vander Elst.
- Le
laboratoire des particules élémentaires de l'UMONS,
près de 50 ans de relations avec le CERN, par Évelyne
Daubie et Fernand Grard.
Session 2 : Mouvements
littéraires.
- Paysage
littéraire hainuyer, par Paul Aron.
- Émile
Verhaeren et Daniel Charneux : fascination hainuyère
pour le pays du Soleil levant, par André Bénit.
- Le
rôle majeur de la parole minoritaire : les Éditions
du Cerisier et l'action permanente, par Jeannine Paque.
- Le
rayonnement international de Claire Lejeune, par Martine
Renouprez.
- Mons
et La Région du cur, géographie personnelle
de Fernand Dumont, par Laurent Robert.
- Mons,
instigatrice de créations littéraires : l'élaboration
du recueil de nouvelles « Des Dragons et des Georges »
(2000), par Katherine Rondou.
- Remise du prix artistique
à la plasticienne Romina Remmo, pour son uvre intitulée
L'étincelle d'origine.
- Remise du prix de
vulgarisation scientifique au professeur André Füzfa
(Université de Namur), pour son article intitulé
Après le prix Nobel de Physique 2013, un nouvel élan
pour la Physique ?
Session 3 : Histoire des
idées philosophiques, politiques et Économiques.
- Le
Hainaut au cur de la « révolution des
Pays-Bas » (1578-1581) : religion, libertés
et loyauté, par Jean-Marie Cauchies.
- La
« Société nouvelle » et les
colinsiens montois, par Jean Puissant.
- Aux
origines de l'Institut commercial des Industriels du Hainaut.
Création et spécificités d'une institution
d'enseignement supérieur, 1899-1903, par Assunta
Bianchi.
- Les
transitions économiques et sociales hainuyères,
le Cur du Hainaut, du XIXe au XXIe siècle, par
Philippe Destatte.
- Fernand
Dufrasne, poète et chantre de l'âme boraine,
par Nicolas Verschueren.
- Le
Mundaneum, Google de papier. Où la technologie rencontre
son histoire, par Delphine Jenart.
- Du
global au local : Google dans le Hainaut, par William
Echikson.
Session 4 : Courants artistiques.
- Images
et représentations du Hainaut à travers le premier
volume des Chroniques du Hainaut (KBR9242), par Noémie
Chardonnens.
- Musiques
et musiciens de Mons et du Hainaut : formation, répertoires
et rayonnement aux XVe et XVIe siècles, par Marie-Alexis
Colin.
- L'art
à Mons : la figure entêtée, par Laurent
Courtens.
- Les
architectes montois et le confort domestique, par Anne
Deprez.
- Le
groupe « Les Loups » à travers l'expression
du peintre montois Albert Jacquemotte, par Françoise
Parys.
Annexe.
- Après
le prix Nobel de Physique 2013, un nouvel élan pour la
physique ?, par André Füzfa.
26 euros (code de commande
: 22915).
Mémoires
et Publications de la Société des Sciences, des
Arts et des Lettre du Hainaut. 109e
volume. Mons, Presses de l'Université
de Mons, 2016. In-8° collé, XII, 120 p., quelques
illustrations.
Table des matières
:
- La
Société des Sciences, des Arts et des Lettres du
Hainaut.
- Chroniques.
- La vérité. Réflexions
d'un scientifique, par Christian Bouquegneau.
- Le meilleur catel, une jument et
des monnayeurs à Estreux (Valenciennes) en 1433 :
à propos d'une sentence de Thierry Le Roy, receveur des
mortemains de Hainaut, par Jean-Marie Cauchies.
- Traduire les discours et les contre-discours
politiques. L'allocution d'Angela Merkel devant le Parlement
européen, par Béatrice Costa.
- Médée dans les lettres
belges francophones, par Catherine Gravet et Katherine
Rondou.
- Claire Lejeune : Gnose et enseignement,
par Martine Renouprez.
- Musique et liturgie des chanoinesses
de Sainte-Waudru de Mons, par Alicia Scarcez.
- Prix des Lettres 2015 attribué
François Salmon, pour son uvre intitulée
le nom des courants d'air.
- Résumés des conférences
des années 2015-2016.
26 euros (code de commande
: 25007).
MEURISSE (Paul-Clovis) Iconographie
binchoise. Thuin, Huaux,
1938. In-8° agrafé, [10 (pp. 21-30)] p., deux
planches hors texte, couverture un peu défraîchie.
Extrait du tome VI - 1938 des
Annales de la Société d'Archéologie de
Binche.
12 euros (code de commande
: 25525).
Mons
& le Hainaut. Textes
réunis par Catherine Gravet. Illustrations rassemblées
par Christine Gobeaux. Mons, Université de Mons,
2013. In-4° broché, 175 p., nombreuses illustrations
en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la salle
Gossuin de la Bibliothèque centrale de l'Université
de Mons, du 11 octobre au 16 novembre 2013.
Sommaire :
- Le mot du recteur, par Calogero
Conti.
- Avant-propos, par Catherine Gravet.
- Le Hainaut : un regard historico-administratif,
par Hossam Elkhadem.
- De la « vue à vol
d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), par Christine Gobeaux.
- Le passé s'invite toujours
à la table du présent, par Marie-Thérèse
Isaac.
- La sociabilité montoise au
XIXe siècle, par René Plisnier.
- « Tu auras, toi, des étoiles
qui savent rire. » Antoine de Saint-Exupéry,
le Petit Prince. Dialogue stellaire, par Émile
Péquet.
- Le charbon au cur du développement
du Hainaut industriel. L'exemple du bassin houiller du Couchant
de Mons, par Assunta Bianchi.
- Par des Montois, pour des Montois.
Quatre siècles de théâtre à Mons,
par Catherine Gravet.
32 euros (code de commande
: 20939).
[MORLANWELZ].
HUBINON (Olivier)
Morlanwelz-moderne. Morlanwelz, Geuse, 1903.
In-8° broché, 80 p., illustrations.
15 euros (code de commande
: 5376).
[MOUSCRON]. Mémoires de la société
d'histoire de Mouscron et de la région. Tome XIV. Mouscron, Société d'Histoire
de Mouscron et de la Région, 1992. In-8° broché,
150 p., illustrations.
Table des matières
:
- La Société d'Histoire
de Mouscron et de la Région en 1991-1992, par Robert
Vandenberghe.
- Propos sur les rues personnalisées
d'Herseaux, par Jean Deroubaix.
- La reconstruction de l'église
d'Evregnies incendiée par les Espagnols en 1693, par
Patrick Gillard.
- Souvenirs de la conscription napoléonienne,
par Robert Vandenberghe.
- Les écoles libres du Mont-à-Leux,
de leur fondation à nos jours, par Michel Devos.
- Enquêtes de commodo et incommodo
et permis de bâtir à Mouscron entre 1904 et 1914,
par Claude Depauw.
- La bataille d'Esquelmes (20-21 mai
1940), par Philippe Michiels.
- Luingne, il y a cinquante ans :
la mort de Raymond Beaucarne et le calvaire de sa famille,
par Marcel Christiaens.
10 euros (code de commande
: 20962).
PENANT
(Raynald) et CORNUT (Bernard) Histoire du village de
Givry et de ses environs. Avec
la collaboration de Daniel Penant, Roger Baland
et Pierre Detourbe. Givry, Cercle « Le vieux
Givry », 1999. In-8° broché, 224 p., illustrations
en noir et en couleurs, index, bel exemplaire.
Table des matières
:
Première partie. Introduction à
l'histoire de Givry.
Chapitre I. Situation géographique.
Chapitre II. Toponymie et
lieux-dits du village.
II. a.
L'origine du nom du village.
II. b.
Les lieux-dits de la localité.
Chapitre III. Géologie
et hydrographie du village.
Chapitre IV. Les voies de
communication.
Seconde partie. Givry à travers les
siècles.
Chapitre I. La période
préhistorique.
Chapitre II. La période
romaine.
II. 1.
Les découvertes proximales de la chaussée.
II. 2.
Le Castiau.
II. 3.
Le Castelet de Rouveroy.
II. 4.
Le vicus de la Vieille Bruyère.
II. 5.
Les découvertes périphériques : le trésor
de Givry.
II. 6.
La villa du Trou Chavanne.
Chapitre IV. Le Moyen Âge.
Chapitre V. La période
espagnole.
Chapitre VI. La période
française.
Chapitre VII. La période
autrichienne.
VII. a.
Le passage sous la domination de la Maison d'Autriche.
VII. b.
L'époque de la guerre en dentelles.
Chapitre VIII. La Révolution
et l'Empire français.
VIII. a.
La drôle de guerre.
VIII. b.
Le combat de la Glisuelle.
VIII. c.
Les préludes de la bataille de Jemmapes.
VIII. d.
Une année de transition : 1793.
VIII. e.
Les combats de la frontière.
VIII.
e. l. La vision des faits par un habitant de la région.
VIII.
e. 2. La bataille de Grand-Reng et les passages de la Sambre.
VIII. f.
La réorganisation du pouvoir civil et politique.
VIII. g.
La vente des biens nationaux.
Chapitre IX. De la période
hollandaise a la grande guerre.
Chapitre X. La Première
Guerre mondiale.
Troisième partie. Mélanges.
Chapitre I. Histoire ecclésiastique.
I. a. L'organisation
générale du culte.
I. b. Les
ministres du culte.
I. c. La
cure de Givry.
I. d. Le
culte des morts.
Chapitre II. Le pouvoir politique
et civil.
Chapitre III. L'activité
économique.
Chapitre IV. Folklore et
vie culturelle.
Chapitre V. Évolution
de la population et habitat.
Chapitre VI. Les Seigneurs
de Givry.
VI. a.
Introduction au droit seigneurial à Givry.
VI. b.
L'abbaye Saint-Pierre d'Hautmont.
VI.
b.1. Les possessions de l'abbaye d'Hautmont à Givry.
VI.
b. 2. Les droits seigneuriaux de l'abbaye d'Hautmont à
Givry.
VI. c.
L'abbaye d'Hautmont et les Comtes de Hainaut.
VI.
c. 1. L'avouerie d'Hautmont.
VI.
c. 2. Les comtes de Hainaut.
VI.
c. 3. Les seigneurs d'Avesnes.
VI.
c. 4. La Haute justice à Givry.
VI. d.
La seigneurie du chapitre Sainte-Aldegonde de Maubeuge.
VI. e.
La seigneurie du chapitre Sainte-Aldegonde de Nivelles.
VI. f.
Les seigneurs lombards.
VI. g.
La paroisse Saint-Nicolas en Havré.
VI. h.
Fiefs et seigneuries diverses.
Chapitre VII. Anciennes mesures.
Chapitre VIII. Les personnages
illustres.
- François
Léopold Cornet.
- Philippe
Hossart.
- Edmond
Steurs.
- Index.
20 euros (code de commande
: 26146 - Épuisé).
[PÉRUWELZ].
Rapport sur la situation administrative de la ville de Péruwelz,
Présenté
au Conseil Communal par le Collége des Bourgmestre &
Échevins, en séance publique du 7 Octobre 1867. Péruwelz, Vander Plancken, 1867. [Péruwelz, / Lith. et Imprim.
Mécanique de F. Vander Plancken. / 1867.] In-8° broché, 56 p., exemplaire
en bon état.
Introduction par les
membres du Collège échevinal :
Aux
termes de l'article 70 de la loi communale, tous les ans, avant
que le Conseil s'occupe du budget, le Collège des Bourgmestre
et Échevins fait, en séance publique, un rapport
sur l'administration et la situation des affaires de la commune.
Cest en exécution de cette prescription
légale que nous avons l'honneur de vous présenter
le rapport suivant. Nous nous sommes attachés à
y exposer la situation réelle des affaires de la ville,
tout en vous faisant un résumé fidèle de
notre gestion administrative pendant lannée qui
vient de finir.
Table :
Chapitre I. État-civil et politique.
Chapitre II. Administration.
Chapitre III. Régie des biens.
Chapitre IV. Bienfaisance publique.
Chapitre V. Culte.
Chapitre VI. Instruction publique.
Chapitre VII. Hygiène publique.
Chapitre VIII. Police.
Chapitre IX. Voirie.
Chapitre X. Cadastre - Contributions.
Chapitre XI. Industrie et commerce.
18 euros (code de commande
: 31175).
PETIT
(Louis-Alphonse-Joseph)
Histoire de la ville de Peruwelz. [Mons], [Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut], [1871]. In-8°
broché sous une couverture factice, [114] p., une
planche hors texte et une illustration, rare.
Extrait du volume VI de la IIIe série
(1870-1871) des Mémoires et Publications de la Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, pp. 99-213.
Table des matières :
- Introduction.
Chapitre I. La Seigneurie.
Chapitre II. La Commune.
Chapitre III. La Paroisse et l'Église.
- Liste des curés.
Chapitre IV. L'Hôpital
Chapitre V. L'enseignement public.
Chapitre VI. La Chapelle de Notre-Dame de Bon-Secours.
- Chapelains et desservants.
Chapitre VIL La communauté des Brigittins.
Chapitre VIII. Éphémérides
péruwelziennes.
Chapitre IX. Aperçu statistique sur
la ville.
- Annexes.
30 euros (code de commande
: 30793).
PIRENNE
(Henri) La place du Hainaut dans l'histoire de Belgique.
Mons et Frameries, Union
des Imprimeries, 1929. In-8° broché, 24 p., exemplaire
non coupé et en parfait état.
Texte
de la conférence donnée à l'occasion du
Congrès organisé par la Fédération
Archéologique et Historique de Belgique à Mons.
5 euros (code de commande
: 20743).
PIRET
(Étienne) Le Grand Binche. Bruxelles - Stroud, Sutton - Tempus, 2000. In-8°
collé, 128 p., très nombreuses reproductions
photographiques, (collection « Mémoire en Images »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
En
un siècle, entre 1850 et 1950, Binche et sa région
se développent considérablement passant d'un gros
bourg médiéval, sommeillant dans ses campagnes,
à un centre d'intenses activités industrielles
et commerciales. De ce fait, le mode et le niveau de vie se bousculent
quelque peu : une bourgeoisie cossue s'installe et la classe
ouvrière grandit.
Dans cet ouvrage, Étienne Piret nous
dépeint cette métamorphose et ses conséquences
sur la vie quotidienne de Binche et des villages avoisinants
tels que Leval-Trahegnies, Bray, Buvrinnes, Épinois, Waudrez,
Péronnes et Ressaix.
Grâce à la mémoire de nos
aînés et à leurs précieux témoignages,
quelque 200 clichés, minutieusement sélectionnés
et souvent inédits, ont revu le jour.
Ainsi, l'auteur, lui-même binchois, nous
dégage l'esprit général d'une époque
par petites touches telle une toile impressionniste.
15 euros (code de commande
: 31100).
PIRET
(Etienne) Le grand Binche. Tome 3. Bruxelles
- Stroud, Sutton - Tempus, 2009. In-8° collé, 128 p.,
très nombreuses reproductions photographiques, (collection
« Mémoire en Images »), exemplaire
en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Longtemps
attendu, le Tome 3 de la collection « Mémoire en
Images » consacré à Binche est enfin paru.
Grâce aux prêts de nombreux collectionneurs,
de nouveaux aspects de la vie binchoise dans le passé
sont illustrés dans ce tome.
Certaines photos ou cartes apportent de nouveaux
détails à des thèmes déjà
abordés dans les deux premiers tomes, mais certains documents,
souvent rares ou inconnus, illustrent des nouveaux sujets.
Ce livre n'est donc pas exhaustif mais il complète
les tomes précédents sans tenir compte d'une ligne
particulière au hasard des documents retrouvés.
13 euros (code de commande
: 21161).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- ANDERLUES]. Proclamation suite
à des faits de résistance. [Binche],
[Quartier Général de l'Armée Allemande],
1914. Placard imprimé sur un papier au format 328 x 502
mm., un pli horizontal, papier au filigrane de la Ville de Mons,
en très bon état.
Avis du général Johann
« Hans » von Zwehl, daté du 27 août
1914, au quartier général de Binche, relatif à
une manifestation d'hostilité de la population d'Anderlues
vis-à-vis de soldats allemands et aux représailles
qui sont prévues en pareilles circonstances.
L'impression fut réalisée par
l'imprimerie Léon Lambert, rue de Houdain, 12 à
Mons.
25 euros (code de commande
: 31204).
Promenades
vertes au pays noir (Morlanwelz). Réalisé
par Éducation-Environnement avec la collaboration de madame
A. M Marré-Muls à l'initiative de l'Administration
communale de Morlanwelz et du Syndicat d'Initiative. Morlanwelz
- Liège, Administration Communale de Morlanwelz - Éducation-Environnement,
1981. In-8° broché, IX, 81 p., illustrations.
Table des matières
:
- Préface.
- Introduction.
- Promenade n° 1. Quelques coins de
Carnières.
- Promenade n° 2. Quelques coins de
Mont Sainte-Aldegonde.
- Promenade n° 3. Quelques coins du
Bois de Mariemont.
- Annexes :
- Identifions nos trois
érables.
- Comment reconnaître
le sureau noir.
- Le chêne pédoncule,
le hêtre, le frêne.
- Le taillis.
- Quelques oiseaux caractéristiques
du dépôt d'immondices.
- Bibliographie sommaire.
10 euros (code de commande
: 22824).
Province
de Hainaut. N° 21 - Mars-Avril 1951. Mons, Fédération du Tourisme
de la Province de Hainaut, 1951. In-4° agrafé, 28 p.,
illustrations, exemplaire en parfait état sous son emballage
d'éditeur.
Sommaire :
- Les
musées, mémoire de l'Humanité, par Maurice
Willam.
- Routes et paysages du Hainaut,
par Michel Hélin.
- Les châteaux du Hainaut,
par Michel Hélin.
- Folklore du Hainaut, par Maurice
Willam.
- Multiple splendeur du Hainaut,
par Maurice Willam.
- Escaut-Sambre-et-Meuse ou pourquoi
France-Belgique, par A. André.
- La bibliothèque publique de
Mons, par Maurice-A. Arnould.
- Un de nos rares affichiers [Albert
Chavepeyer] nous quitte pour les U.S.A., par E. Lempereur.
- Fraternité des églises,
par Maurice Haurez.
- La gastronomie en diagonale,
par Maurice Haurez.
5 euros (code de commande
: 25384*).
[PUISSANT
(Edmond)]. LIBIOULLE (Pierre) L'abbé, le donjon
et la poterie. Rencontre
entre le chanoine Puissant et la terre de Sars-la-Bruyère
(1914-1922). Eugies, Chez l'Auteur,
2012. In-4° agrafé, 64 p., illustrations en couleurs.
Avant-propos :
Cet
ouvrage n'est ni une monographie sur le village de Sars-la-Bruyère,
ni une biographie sur le chanoine Puissant, ni une étude
complète sur la poterie du Donjon et sa production, aujourd'hui
disparue. Chacun de ces sujets mériterait à lui
seul une évocation complète.
Ce livre relate l'histoire d'une rencontre.
D'une rencontre peu ordinaire. D'une rencontre dont il reste
si peu aujourd'hui, hormis ce vieux donjon qui défie les
siècles.
Cette brochure n'a donc qu'une ambition, celle
de vous faire revivre cette rencontre entre un personnage particulier
et un village de la région de Mons, entre l'Abbé
Edmond Puissant et Sars-la-Bruyère, l'espace de quelques
années de leur vie respective, de 1914 à 1922.
Années de la guerre 14-18 certes, mais
années actives et déterminantes pour Sars et pour
l'Abbé, malgré ou à cause de cette guerre
: travaux au Donjon, débuts de la Poterie, visites d'associations
ou réunions diverses,...
Peu ou pas d'archives relatent précisément
ces événements. L'abbé a laissé peu
d'écrits connus et ses manuscrits conservés à
l'Université de Mons ne possèdent pas un inventaire
digne de ce nom. Pour les nombreux objets amassés durant
sa vie de collectionneur et rassemblés au Musée
Chanoine Puissant, il faut savoir que ce vénérable
lieu de mémoire est aujourd'hui inaccessible et que sa
réouverture n'est pas prévue à l'heure actuelle
par la Ville de Mons.
C'est donc sur base d'éléments
que l'historien trouvera fragmentaires voire disparates que nous
avons tenté de retrouver les traces d'Edmond Puissant
à Sars-la-Bruyère.
Nous vous demandons d'être indulgents
et de considérer cet ouvrage comme une pierre à
l'édifice, comme une contribution à la sauvegarde
du donjon de Sars-la-Bruyère et de son site.
Une petite pierre...
Table des matières :
Introduction.
Edmond-Félix Puissant : parcours résumé
d'une vie (1860-1934).
L'Abbé Puissant, à Mons et
à Herchies.
- Arrivée à
Mons : un choc social (1890-1893).
- Archéologue,
bibliophile et professeur (1894-1901).
- Des paroles aux actes
(1901-1914).
À Sars-la-Bruyère, de 1914
à 1922.
- Premiers contacts.
- Une « brasserie
avec un donjon d'anciens seigneurs... »
- Achat, le 3 avril
1914.
- La situation après
le 23 août 1914.
- Travaux d'aménagement
du site du donjon.
- Activités durant
la guerre.
- Création d'une
poterie.
- Vente et départ
de Sars.
Épilogue.
Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19443).
QUAIRIAUX
(Yves) Bois-du-Luc et ses ingénieurs. Entre
tradition et innovation (1882-1912). Sur les pas d'un bâtisseur
visionnaire, Omer Degueldre.
Sur une idée originale de Michèle Degueldre.
[Genval], Become, 2016. In-8° broché, 288 p.,
très nombreuses illustrations et plans.
Présentation
:
En
quelques années, Michèle Degueldre a réuni
une documentation impressionnante concernant son arrière-grand-père
Omer Degueldre, ingénieur et directeur du charbonnage
du Bois-du-Luc de 1882 à 1912.
Ces archives, tant privées (les familles
apparentées) que publiques, ont été mises
en uvre par Yves Quairiaux, docteur en histoire. Ce travail
colossal donne une structure solide et claire, un texte formidablement
charpenté et une écriture limpide. Outre un ouvrage
hyper-sérieux, avec plus de 900 notes
nous plongeons
au cur des années d'or de Bois-du-Luc, symbolisées
par le savoir-faire et la créativité des ingénieurs.
Nous assistons aux avancées scientifiques et sociales
(brevets, habitat, hôpital, école) mais aussi aux
conflits sociaux (temps de travail, sécurité).
Nous déplorons les accidents et les décès,
nous nous régalons des rivalités politiques, nous
écoutons les fanfares et participons à la vie parfois
joyeuse de la cité. Grâce aux très nombreuses
illustrations originales, notre émotion se renforce car
des visages apparaissent, des décors surgissent, et nous
sommes là-bas, au cur de la Wallonie industrielle,
il y a déjà plus d'un siècle, un autre monde
Yves Quairiaux nous fournit ici un récit
palpitant, riche d'évènements, de rebondissements
qui en font un moment de lecture passionnant dont nous sortons
comblés d'un savoir inédit.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Préface.
- Introduction.
- Préliminaires. Avant Bois-du-Luc.
Première partie. À la conquête
de la direction
Chapitre 1. Chronique d'une
carrière.
Chapitre 2. Le pouvoir à
Bois-du-Luc.
Chapitre 3. Le temps des
ingénieurs.
Chapitre 4. Un homme d'influence.
Chapitre 5. L'innovation
technologique en marche.
Deuxième partie. Aspects sociaux et
politiques.
Chapitre 1. Une nouvelle
législation du travail.
Chapitre 2. La situation
sociale des travailleurs. Les salaires.
Chapitre 3. Vers la loi sur
la durée du temps de travail.
Chapitre 4. Le travail des
femmes et des enfants à Bois-du-Luc.
Chapitre 5. L'action syndicale
socialiste à Bois-du-Luc.
Chapitre 6. Le syndicalisme
chrétien à Bois-du-Luc.
Chapitre 7. Les luttes ouvrières
à Bois-du-Luc.
Chapitre 8. Religion et politique.
Chapitre 9. Le paternalisme
en action. Les uvres.
- Conclusion.
- Glossaire.
- Bibliographie.
35 euros (code de commande
: 24946).
 RAVEZ (Walter)
Le folklore de Tournai et du Tournaisis. Dessins originaux exécutés par
Edmond Messiaen avec la collaboration de Jules Messiaen.
Tournai - Paris, Casterman, 1949. In-8° sous reliure et étui
d'éditeur, 506 p., illustrations in et hors texte,
un des 400 exemplaires numérotés réservés
aux souscripteurs (n° 376), bon exemplaire.
Avant-propos :
Les auteurs s'accordent souvent la satisfaction
de penser qu'en publiant une étude, ils ont comblé
une lacune. Je serai obligé d'user de cette générosité
vis-à-vis de moi-même, car l'unique préoccupation
qui m'a inspiré en écrivant ce livre, dont ce sera
sans doute le seul mérite, a été précisément
d'apporter une pierre modeste, mais qui manquait, au magnifique
édifice que les historiens et archéologues tournaisiens
ont élevé à la gloire de leur cité.
Leurs travaux ne devaient pas les conduire vers un examen attentif
des menus faits de la vie domestique et privée ;
uniquement pénétrés des événements
politiques, des grands courants sociaux, des annales religieuses,
ils ne pouvaient se soucier de noter les souvenirs qui touchent
au cur, à l'âme et à l'esprit du peuple.
Certes, Tournai ancien et moderne restera le livre de
chevet de tous les Tournaisiens curieux de leur passé ;
mais les faits folkloriques qui émaillent cette abondante
monographie locale ne forment qu'un accessoire dont Bozière
ne cherchait pas à exagérer l'intérêt.
Le folklore comptait-il d'ailleurs chez nous,
il y a une trentaine d'années ? Le mot lui-même
eût laissé indifférentes les masses qui n'en
auraient compris ni le sens ni l'objet. Seuls quelques spécialistes
en approfondissaient les phénomènes et les manifestations.
Notre pays cependant, se laissant entraîner par l'exemple
qui lui venait de toutes les nations européennes, se mit
à considérer l'importance des faits qui se rattachent
à la vie populaire ; des cercles d'études
se créèrent, des revues à caractère
scientifique ou anecdotal surgirent dans nos provinces ;
des expositions furent organisées, des musées ouvrirent
leurs portes et, peu à peu, l'opinion publique se rendit
compte qu'une science qui se préoccupait de recueillir
et d'analyser les documents relatifs aux murs, aux coutumes,
aux légendes, aux divertissements, aux jeux, aux croyances,
aux travaux, aux dictons météorologiques, aux remèdes,
aux superstitions, offrait des sujets d'études passionnants
et respectables qui n'étaient pas un passe-temps de dilettantes,
mais une source d'émotions collectives : le folklore
venait de toucher la sentimentalité de toutes les couches
sociales.
Le folklore de Tournai et du Tournaisis possède-t-il
les insondables et troublantes richesses de celui des Ardennes
et de la Flandre ? Aucunement. Nos murs se sont rapidement
disciplinées et ont nivelé les particularités
naïves et originales qui constituent la civilisation des
simples. Mais notre folklore se traduit par des manifestations
qui sont exclusivement de chez nous et, tel qu'il est, il représente
l'héritage de nos aïeux que nous avons le devoir
de sauver au moment où il n'est pas encore totalement
disparu de toutes les mémoires. C'est pourquoi, sans prétention
et sans souci de vaine littérature, mais avec la sincérité
qu'il faut apporter dans l'analyse des faits d'observation, dans
le rapport des usages révolus et la transcription des
traditions orales, j'ai cherché à recueillir nos
chers et pittoresques souvenirs tant que des vieux Tournaisiens,
attachés à leurs coutumes, pouvaient encore nous
renseigner sur la vie d'autrefois.
Au fond, nos archives n'avaient pas été
dépouillées sous cet aspect ; et pourtant,
elles détenaient tous les secrets de l'existence et de
la mentalité de nos aïeux. À présent
qu'elles ont disparu dans l'irréparable et tragique tourmente
de mai 1940, je dois à des notes que j'y avais puisées
au hasard de mes recherches autant qu'aux précieux documents
rassemblés au Musée de folklore, dont la bibliothèque
a été providentiellement sauvée, la possibilité
de vagabonder dans un domaine peu exploré jusqu'ici.
J'aurai pleinement atteint mon but si je suis
arrivé à fixer les principales expressions de la
vie tournaisienne à des époques qui n'étaient
ni sans charme ni sans grandeur ; à susciter chez
les jeunes une réflexion qui ne devrait jamais être
indifférente vis-à-vis de l'apport des générations
qui les ont précédés ; à fournir
à mes concitoyens une leçon de fidélité
à leurs traditions, de respect pour leurs ancêtres,
d'amour de la Cité ; à offrir enfin à
mes collègues des éléments utiles pour les
études comparatives qui constituent l'une des préoccupations
les plus essentielles des folkloristes.
60 euros (code de commande
: 30708*397).
Règlement
concernant la formation des États de la Province de Hainaut.
[La Haye], [1825]. In-4°
broché, 29, [1 bl.] p., rare.
Extrait de l'étude
de Charles Delecourt :
«
Aux termes de la loi fondamentale, les réglements organiques
de l'Administration provinciale et communale devaient être
arrêtés par le Roi, sur l'avis de commissions spéciales
nommées par lui. Un arrêté Royal du 14 octobre
1815 institua d'abord, pour le Hainaut, une commission de onze
membres chargée de donner son avis sur le réglement
d'organisation des États de la province. Cette commission
se réunit le 30 et le 31 octobre, sous la présidence
du Gouverneur ; elle adressa son rapport au Ministre de
l'Intérieur le 2 novembre, et, le 13 février suivant,
le Roi arrêta le règlement concernant la formation
des États de la province de Hainaut.
Ce réglement statua que l'assemblée
générale des États de la province serait
composée de quatre-vingt-dix membres, dont trente nommés
par les nobles, trente par les villes et trente
par les campagnes, pour un terme de trois années,
et de manière à ce que l'assemblée se renouvelât
par tiers chaque année. Les nobles de la province, réunis
en corporation politique, sous la dénomination de Corps
Équestre, devaient nommer directement leurs Députés
aux États. Dans l'ordre des villes, la nomination était
attribuée aux régences municipales ;
les villes de Mons et de Tournay devaient élire chacune
cinq Députés ; Ath, deux ; Charleroy,
Leuze, Lessinnes, Péruwelz, Antoing, Braine-le-Comte,
Chièvres, Enghien, le Rulx, St.-Ghislain, Soignies,
Binche, Chàtelet, Fontaine-l'Évéque, Gosselies,
Thuin, Beaumont et Chimay, chacune, un Député.
De la part des campagnes, la nomination des membres des États
devait avoir lieu par district, d'après une division et
dans une proportion à régler ultérieurement.
Les habitants de chaque district payant annuellement quinze florins
au moins de contributions directes, et réunissant les
autres conditions requises pour avoir le droit de voter, procédaient
à la désignation d'un nombre d'électeurs
sextuple de celui des députés à nommer par
le district. Pour être électeur, il fallait avoir
le droit de voter et payer annuellement cent florins au moins
de contributions directes dans la province. Ces électeurs,
réunis en Collége électoral, nommaient
les Députés du district à l'assemblée
des États. Chaque ordre désignait en outre des
suppléants pour remplacer ceux des Députés
qui refuseraient ou ne pourraient accepter leur mandat. La réunion
ordinaire de l'assemblée des États était
fixée au premier lundi du mois de juillet ; elle
devait être convoquée par le Gouverneur et ne pouvait
durer que quinze jours. Les membres des États votaient
individuellement, à la pluralité des voix. La Députation
était composée de neuf membres, nommés par
chacun des ordres, en nombre égal, et soumis à
un renouvellement par tiers, chaque année. Un Greffier
des États devait être nommé par le Roi
sur la présentation de l'assemblée. Enfin, le titre
de Nobles et Honorables Seigneurs était attribué
aux membres des États et de la Députation. [...]
Le premier réglement organique, approuvé
le 13 février 1816, ne resta pas longtemps en vigueur.
Le 26 février 1818, le Roi en décreta un nouveau
de son autorité privée. Les bases de celui de 1816
furent conservées. »
D'autres modifications suivirent pour en arriver
à la version du Règlement de 1825 présentée
ici.
Bibliographie :
- Delecourt (Charles), Introduction
à l'histoire administrative du Hainaut, depuis la première
invasion française (7 novembre 1792) ; suivie de
pièces justificatives et d'une notice bibliographique,
pp. 40-46 et 163.
70 euros (code de commande
: 26168).
SALIEZ
(Victor) Notice historique & juridique sur le couvent
des Surs Récollectines de Braine-le-Comte, par Victor Saliez Notaire et Conseiller communal.
Braine-le-Comte, Zech, 1889.
[Braine-le-Comte / Imprimerie
Lelong / Successeurs Zech et Fils / 1889]
In-8° broché, 62 p., couverture insolée.
Table des matières
:
- Aux
Brainois.
- Préface.
- Notion générale.
Chapitre I. Origine et création des
hospices de Braine-le-Comte.
Chapitre II. Donation du couvent aux hospices
pour être affecté à lhôpital
et aux Surs Récollectines.
Chapitre III. Règlement intervenu
entre les hospices et ladministration communale, définissant
les droits, devoirs et obligations des Surs Récollectines.
Chapitre IV. Témoignages reconnaissants
donnés aux Surs Récollectines.
Chapitre V. Conclusion.
- Supplément.
12 euros (code de commande
: 31382).
[SART DE BOULAND (Raoul du)]. GREUSE
(Louis) Gravure de Louis Greuse
collée sur carton.
Dimensions :
- Dessin
: 157 x 216 mm.
- Feuille : 215 x 300 mm.
- Carton : 241 x 320 mm.
Le baron Raoul du Sart de Bouland (Tournai,
1857 - Moustier, 1915), fut nommé gouverneur de la province
de Hainaut le 10 août 1893, en replacement du comte d'Ursel ;
Maurice Damoiseaux lui succéda à cette fonction
en décembre 1908.
13 euros (code de commande
: 27587).
SIRJACOBS
(Isabelle) Le patrimoine de La Louvière. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2016.
In-8° agrafé, 64 p., nombreuses illustrations
en couleurs, (collection « Carnets du Patrimoine »,
n° 135).
En quatrième
de couverture :
La
Louvière a cette particularité de rassembler plusieurs
témoignages emblématiques de son passé de
ville neuve. Née au XIXe siècle, pour et par l'industrie,
la cité des loups arbore aux côtés de ses
sites labellisés « UNESCO », à
savoir le canal du Centre historique et le site minier du Bois-du-Luc,
un panel de traces immuables laissées dans le paysage
par les diverses activités qu'elle a menées. Un
patrimoine qui se décline au gré de plusieurs qualificatifs
tant les témoignages sont riches et variés sur
l'ensemble de son territoire. Qu'il soit rural, industriel, religieux,
naturel, paysager, architectural ou culturel, le patrimoine louviérois
confirme bel et bien que tes villes neuves ont aussi un passé.
Bon voyage !
Table des matières :
- Introduction : les patrimoines d'une
ville neuve.
- Le patrimoine rural.
- Le patrimoine industriel.
- Le site minier du
Bois-du-Luc.
- Le Centre Keramis.
- Le patrimoine religieux.
- De l'ancien au nouveau canal du Centre,
un patrimoine audacieux porté par l'eau.
- Le patrimoine naturel et paysager.
- Un patrimoine récent : les bâtiments
et monuments publics.
- Le MiLL, Musée
lanchelevici.
- Et pour quelques briques en plus...
l'habitat louviérois.
- Le Centre Daily-Bul
& C°, une pensée, une revue, une maison d'édition.
- Le Centre de la Gravure
et de l'Image imprimée.
- Orientation bibliographique.
6 euros (code de commande
: 24947).
[SOCIÉTÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Cinquantième
anniversaire de la fondation de la Société des
Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut (1833-1883). Mons, Dequesne-Masquillier, 1884. [Mons / Dequesne-Masquillier, Imprimeur-Éditeur
/ 1884.] In-8° broché,
100, [2 bl.] p., couverture un peu défraîchie.
Table des matières
:
- Cinquantième
anniversaire. Séance publique du 28 octobre 1883.
- Discours du Président [P.-E.
De Puydt].
- Raport du Secrétaire Général
[A. Houzeau de Lehaie] sur les concours de 1880, 1881,
1882 et 1883.
- Littérature et poésies
:
- La genèse
d'un crime, par Émile Valentin.
- Le livre, par
Hippolyte Laroche.
- Quatrains,
par Hippolyte Laroche.
- Stances âmes
vénérés et chers parrains de la Société
des Sciences,des Arts et des Lettres du Hainaut, Monsieur De
Puydt, Monsieur Antoine Clesse, et monsieur Émile Valentin,
à l'occasion du Cinquantenaire de la fondation de la Société,
par A. Van Weddingen.
- Souvenir de Modave
(Condroz), par Guillaume Stanislas.
- Élucubration
d'un 3me clerc, par Guillaume Stanislas.
- Promenade à
Hyon, par Antoine Clesse.
- Du mouvement des idées depuis
1830, par L. Michot.
- Liste des membres de la Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, au 31 décembre
1884.
15 euros (code de commande
: 24764).
[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS
ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et Publications
de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres
du Hainaut. 94e volume. Mons,
Société des Sciences des Arts et des Lettres du
Hainaut, 1988. In-8°broché, 163 p., quelques
illustrations, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- La
formation des mots en esperanto, par Maurice Carton.
- Charbonnages du bassin du Borinage
à l'ère pré-industrielle. Le « Flénu »,
ses maîtres et ses structures en 1796, par Baudouin
Clerfayt.
- L'image de l'Espagne et des Pays-Bas
dans les Dialogues scolaires de Juan-Luis Vives, par Marie-Thérèse
Isaac.
- Sur un curieux manuscrit de la bibliothèque
Puissant à Mons - Humeur et Humour jansénistes,
par Émile Jacques.
- Développement historique du
modèle d'une mine de houille et de l'architecture minière
dans le bassin de Silésie (Pologne), par Stanislas
Januszewski et Eufrozyna Piatek.
- L'évolution de la notion de
nombre, par Christian Radoux.
- Les cadres administratif et géographique
du département de Jemappes, par Robert Sévrin.
- Traitement de matériaux par
irradiation laser : aspects fondamentaux et appliqués,
par M. Wautelet et L.D. Laude.
10 euros (code de commande
: 32039).
Soignies.
Mons et Frameries, Union
des Imprimeries, 1930. In-8° broché, 15, 23, 2, 2,
89 p., illustrations et 22 planches hors texte avec leurs serpentes,
rousseurs éparses, bel exemplaire non coupé.
Cet
ouvrage a été publié à l'occasion
du Congrès Archéologique et Historique de Mons.
Sommaire :
1. Soignies, par l'abbé J.
Desmette.
2. La Collégiale Saint-Vincent,
par le chanoine R. Maere.
3. La « mise au tombeau »
de la Collégiale Saint-Vincent.
4. La vierge de la Collégiale Saint-Vincent
et la vierge de Bonne-Espérance, par le comte J.
de Borchgrave d'Altena.
5. Les objets d'art et d'antiquité
du canton de Soignies, par E.-J. Soil de Moriamé.
Cette étude concerne
les localités de Soignies (la ville), Braine-le-Comte,
Écaussinnes d'Enghien, Écaussinnes Lalaing, Hennuyères,
Henripont, Horrues, Naast et Ronquières.
10 euros (code de commande
: 31935).
[SOIGNIES]. La collégiale Saint-Vincent
de Soignies. Un quart
de siècle de restauration 1985-2009.
Ouvrage réalisé sous la direction de Jacques
Deveseleer. Soignies, Les Cahiers du Chapitre, 2009. In-4°
broché, 285 p., très nombreuses illustrations
en couleurs.
Extrait de l'introduction
(pp. 13-14) :
La collégiale romane Saint-Vincent de
Soignies vient de vivre une page importante de son histoire architecturale.
En effet, la complète remise en état de ce monument
millénaire, entamée à l'initiative de la
Ville de Soignies et sous la direction de l'architecte Gh. Ferain
il y a près de vingt-cinq ans, est la plus large que le
bâtiment ait connue. La précédente « grande
restauration », menée entre 1898 et 1904, était
également ambitieuse mais s'était quant à
elle limitée aux nefs.
Ainsi la réouverture de l'édifice,
à l'Ascension 2009, après deux ans d'intenses travaux
intérieurs, marque-t-elle à la fois la fin de cette
campagne mais également l'aboutissement d'un projet d'envergure
et de longue haleine. Pour mesurer le chemin parcouru, il convient
de se rappeler que la première phase de travaux, de 1985
à 1990, concerna tout d'abord la tour lanterne avec ses
clochetons. Le chantier de réparation-réfection
de la charpente, entièrement déposée, fut
installé sur la Grand'Place même par l'Entreprise
Bajart de Floreffe, qui a uvré de bout en bout à
cette restauration de la collégiale. Parallèlement,
l'intérieur de la chapelle du Saint-Nom fut entièrement
rénové, tandis que les travaux extérieurs
s'attachaient à la remise en état des charpentes,
toitures et maçonneries de tous les corps de bâtiments,
hormis la tour occidentale. En effet, celle-ci nécessita
de telles interventions qu'elle fit l'objet d'un dossier séparé
et d'une deuxième phase de travaux, étalée
entre 1993 et début 2004 : dix ans !
La dernière phase, de 2007 à
2009, a été menée plus rondement, endéans
les 400 jours ouvrables initialement prévus. Le programme
d'intervention a visé toutes les composantes intérieures
de l'édifice : réparation et/ou renouvellement
des enduits muraux et badigeons, remplacement des plafonds de
la nef et des galeries sur les bas-côtés, restauration
de toutes les boiseries des 17e et 18e siècles, renouvellement
complet de l'installation électrique et de l'éclairage,
restauration de certaines uvres peintes ou sculptées,
construction de locaux fonctionnels annexes, etc.
L'objet du présent ouvrage est de présenter
les différentes facettes de cette restauration, afin de
conserver la mémoire du chantier, de consigner les apports
nouveaux à la connaissance du bâtiment, de faire
part d'une expérience singulière, dont d'autres
restaurations sur un monument exceptionnel pourraient tirer quelques
enseignements. C'est donc bien plus qu'un compte-rendu descriptif
des travaux. L'exposé se fait volontiers explicatif, critique
ou exploratoire.
Table des matières :
- Préface, par Marc de Saint-Moulin,
bourgmestre de Soignies.
- Introduction, par Jacques Deveseleer.
- La collégiale Saint-Vincent
de Soignies, un témoin exceptionnel de l'architecture
médiévale, par Jacques Deveseleer.
- La « grande restauration »
de 1898-1904, par Caroline Balate et Jacques Deveseleer.
Première partie : La restauration
extérieure (1985-2004), par Caroline Balate
et Jacques Deveseleer.
- 1985-1990. La tour lanterne, les autres
corps de bâtiments et la chapelle du Saint-Nom.
- Introduction.
- Tour
lanterne. Charpente - Couverture - Maçonneries.
- Autres
corps de bâtiments. Charpentes - Couvertures - Parements
- Vitraux.
- Chapelle
du Saint-Nom. Description - Restauration.
- 1993-2004. La tour occidentale.
- Introduction.
- Maçonneries.
Parements - Tourelles et contreforts - Fenêtre ouest -
Pistes ouvertes.
-
Charpente. Datation - Typologie - Fonction - Restauration.
Seconde partie : La restauration intérieure
(2007-2009).
I. Les découvertes
archéologiques.
- Introduction
- La
confessio retrouvée du choeur liturgique de la
collégiale Saint-Vincent de Soignies, par Jean-Claude
Ghislain.
- Les
pierres de la crypte de la collégiale Saint-Vincent, indicateurs
de la tectonique du sous-sol de Soignies, par Sara Vandycke.
- Le
décor pariétal du chur, par Jean-Claude
Ghislain.
- Les
peintures murales du chur, par Stéphanie
Moris.
- Les
anciens décors peints du transept, par Christine
Bertrand.
- Les
peintures murales découvertes dans les bras de transept,
par Stéphanie Moris.
- Approche
archéologique des plafonds de la nef et des galeries,
par Jacques Deveseleer.
- La
fouille du sol des galeries, par Cécile Ansieau.
- Pour
le ferme des jurés. Les chirographes de la galerie
nord, par Gérard Bavay.
- La
tourelle d'escalier au nord de la tour occidentale.
- Introduction,
par Jacques Deveseleer.
- La
redécouverte de la tourelle, par Cécile
Ansieau.
- La
construction de la voûte hélicoïdale, par
Frans Doperé.
II. Les études
techniques.
- Réparation
des enduits dans le transept et dans le chur, par Jean-Christophe
Scaillet.
- Stratigraphie
des enduits et badigeons dans le transept, par Christine
Bertrand.
- Sondages
effectués sur les stucs de l'offranderie et de la sacristie,
par Stéphanie Moris.
- Typologie
et dendrochronologie des charpentes, par Caroline Balate
et Jacques Deveseleer.
III. Les restaurations.
- Le
mobilier, parure baroque de la collégiale romane,
par Jacques Deveseleer avec la collaboration de Christophe
Sarot.
- La
restauration des dorures et polychromies sur bois, par France
Vicat.
- La
problématique de la restauration et de la mise en valeur
des peintures murales du chur de la collégiale,
par Florence Noirhomme.
- Le
traitement des voûtes du transept, par Jacques Deveseleer.
- Le
renouvellement des plafonds de la nef et des galeries : un impact
visuel considérable, par Jacques Deveseleer.
- Un
sol nouveau dans les galeries surmontant les bas-côtés,
par Jacques Deveseleer.
- Postface.
- Glossaire.
35 euros (code de commande
: 14513).
[SOIGNIES
- CERCLE ARCHÉOLOGIQUE]. Statuts du Cercle archéologique
du canton de Soignies. Soignies,
Noefnet, 1893. [Soignies
/ Typographie Ve O. Noefnet. / 1893.]
In-8° agrafé, [1 (titre)], [1 bl.], 10, [4 bl.] p.,
on joint le feuillet volant précisant la fréquence
des réunions du comité du Cercle.
Sommaire :
I.
Nom et but de la Société.
II. Composition de la Société.
III. Droit d'entrée & cotisation.
IV. Administration.
V. Séances.
VI. Collections.
VII. Publications.
VIII. Dispositions générales.
5 euros (code de commande
: 24727).
LIÉGEOIS
(Fernand) Soignies
en cartes postales anciennes. Deuxième édition.
Zaltbommel, Bibliothèque européenne, 1986. In-8°
oblong sous cartonnage d'éditeur, [4] p., 76 reproductions
photographiques, bon exemplaire.
Introduction :
Que
la localité de Soignies se soit formée autour de
l'emplacement de la collégiale Saint-Vincent, rien de
plus certain puisqu'aujourd'hui encore toutes les rues principales
s'y rejoignent. Par leur tracé en forme de courbes ou
de droites, ces voies d'accès précisent leur imdennité
en se situant en deçà et au-delà de la limite
des remparts.
La collégiale apparaît à
chaque échappée. En parcourant la cité millénaire,
on a l'impression d'être en pays de contrastes et d'histoire.
Comme le bourg était parti de l'église, les maisons
se groupent autour d'elle en ruelles étroites et pressées.
Ainsi toutes les époques ont déposé
d'immenses souvenirs dans les quartiers, les façades,
les sculptures, les anciennes communautés en commençant
par la collégiale de style roman de Normandie. Ce mélange
d'activité et de génie local imposa avec le temps
un déplacement des communications. De nos jours, le plateau
de la gare est le centre nerveux de la ville si l'on excepte
l'animation des places le mardi où se tient le marché
hebdomadaire.
Le Sonégien ou l'étranger qui
désire remonter le temps et découvrir ce que chaque
rue garde encore de son visage d'hier, partira de préférence
de la gare. Cité ancienne, ville moderne, voilà
Soignies dans son aspect actuel.
15 euros (code de commande
: 28751).
SOIL
DE MORIAMÉ (E.-J.) Les Objets d'art et d'antiquités
du canton de Soignies. Extrait
de Inventaire des objets dart et dantiquité
existant dans les édifices publics du Hainaut. Charleroi,
Imprimerie Provinciale, 1928. In-8° broché, 89 p.,
illustrations, non coupé, quelques rousseurs.
Contient Soignies, Braine-Le-Comte,
les Ecaussinnes, Hennuyères, Henripont, Horrues, Naast,
Ronquières.
12
euros (code de commande : 20804).
STILMANT (Raymonde) Orfèvres,
joaillers et horlogers en Hainaut au 19e siècle. Mons, Chez l'Auteur, 2008. In-8° broché,
190 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire
à l'état de neuf.
Avant-propos :
Au départ, cet ouvrage ne devait répertorier
que les maîtres-orfèvres du Hainaut. Cependant,
au fil de nos recherches, il est apparu que bien souvent, «
les petites mains », compagnons et ouvriers-orfèvres
étaient les véritables auteurs des uvres
sur lesquelles les maîtres ne faisaient qu'apposer leur
marque et les commercialiser. Sortir de l'anonymat ces artisans,
les graveurs, ciseleurs et fondeurs qui ont contribué
à enrichir par leur savoir-faire l'orfèvrerie hainuyère
n'est que justice.
À ceux-ci se sont ajoutés les
joailliers et horlogers soumis aussi au contrôle et à
la taxe sur les matières d'or et d'argent qu'ils mettaient
en uvre ou revendaient.
La disparition des plaques d'insculpation des
différents centres étudiés ne nous a pas
permis de rendre avec certitude tous les poinçons à
leurs propriétaires et nous sommes conscients que des
découvertes sont encore à faire. Les sacristies
d'églises conservent de nombreux témoins de l'orfèvrerie
du XIXe répertoriés par l'Institut Royal du Patrimoine
Artistique mais leurs poinçons n'ont pas été
photographiés et leur accès requiert de longues
et patientes démarches.
Quant à la terminologie rencontrée
dans les documents d'archives, elle a été scrupuleusement
respectée.
20 euros (code de commande
: 31932).
[TOURNAI].
Horae Tornacenses. Recueil d'études d'histoire publiées
à l'occasion du VIIIe centenaire de la consécration
de la cathédrale de Tournai. Tournai, Archives de la Cathédrale,
1972. In-8° broché sous couverture à rabats,
338 p., illustrations et une carte à déplier hors
texte, tirage limité à 700 exemplaires.
Table des matières :
- Préface, par C.-M. Himmer.
- « Dedicationes Tornacences
» (616-1395), par Nicolas Huyghebaert.
- L'organisation paroissiale de Tournai
au XIIe et XIIIe siècles, par Jean Dumoulin.
- Saint Bernard et le rétablissement
de l'évêché de Tournai, par M.-Anselme
Dimier.
- « Pariteir » in het bisdom
Doornik in de XIIIe eeuw, par Ernest Warlop.
- Notice sur les livres et la bibliothèque
de la cathédrale de Tournai au Moyen Âge, par
Albert Derolez.
- Notaires d'officialité dans
le diocèse de Tournai au XIIIe siècle, par
Monique Vleeschouwers-Van Melkebeek.
- Histoire médiévale
et factums d'avocats : l'évêque de Tournai et le
Chapitre de Comines, par Jean-Marie Duvosquel.
- Les pèlerinages de dévotion
dans la première moitié du XIVe siècle :
le cas des membres du Chapitre cathédral de Tournai,
par Jacques Pycke.
- La bibliothèque de Ferry de
Clugny, évêque de Tournai, par José
Ruysschaert.
- Deux ordonnances destinées
aux doyens de Chrétienté du diocèse de Tournai
(1515-1534), par Paul Declerck.
- Vijf brieven van Levinus Ammonius,
kartuizer, aan Johannes de Molendino, kanunnik te Doornik (1522-1525),
par Albert Pil.
- Écoles primaires et écoles
latines dans le diocèse de Tournai en 1569, par René
Hoven.
- Catalogue des livres brûlés
à Tournai par ordre du duc d'Albe, par Gérard
Moreau.
- Le contrôle de la législation
synodale par le pouvoir : le cas du diocèse de Tournai
de 1600 à 1726, par Henri Platelle.
- L'inauguration d'un nouveau collège
à Lille au diocèse de Tournai en 1611, par
Hugues Beylard.
- Matériaux pour servir à
l'histoire de l'église cathédrale de Tournai (1794-1800),
par Albert Milet.
- Sources géographiques concernant
la France conservées aux Archives capitulaires de Tournai,
par Roger Desreumaux.
- Les moulins et les maisons du Chapitre
cathédral de Tournai au Moyen Âge, par Jean
Dumoulin et Jacques Pycke.
30 euros (code de commande
: 31388).
[TOURNAI].
Une description des paroisses du diocèse de Tournai
(1690-1728). Texte transcrit,
introduit et annoté par l'abbé Alexandre Pasture.
Collationné, revu et publié par François
Jacques. Bruxelles, Palais des Académies, 1968. In-8°
broché, 330 p., deux cartes à déplier
in fine, (collection « Commission Royale d'Histoire »).
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Introduction.
- Date de la composition.
- Auteur.
- Géographie
diocésaine.
- Renseignements d'ordre
religieux.
- Folklore religieux.
- Renseignements d'ordre
politique.
- Renseignements d'ordre
économique.
- Autres renseignements.
- Texte : Les cures du diocèse de Tournay
divisées par décanats.
- Les paroisses ou cures
de la ville.
- Les six cures qui
sont de imbutis au voisinage de la ville.
- Décanat de
Tournay.
- Décanat d'Helchin
wallon.
- Décanat d'Helchin
flamand.
- Décanat de
Courtray.
- Décanat de
Wervick.
- Décanat de
Lille.
- Décanat de
Seclin.
- Décanat de
Saint-Amand.
- Table alphabétique.
- Index (onomastique, des saints et saintes
titulaires des églises paroissiales), glossaire, notes
de métrologie.
- Cartes :
1. Le diocèse
de Tournay par Nicolas Sanson (1600-1667) et Hubert Jaillot (1632-1712).
2. Le diocèse de Tournay
par Bernard Cappellier, 1725.
25 euros (code de commande
: 29738).
[TOURNAI].
Mémoires de la Société royale d'Histoire
et d'Archéologie de Tournai. Tome IX - 1997. Tournai, Société Royale d'Histoire
et d'Archéologie de tournai, 1997. In-8° broché,
295 p., illustrations, exemplaire en parfait état,
épuisé au catalogue de l'éditeur.
Table des matières
:
- Abbaye
de Saint-Nicolas-des-Prés à Chercq (Tournai) -
Rapport des campagnes de fouilles 1989-1996, par François
Baptiste, 62 p., illustrations.
- Le retour de Tournai dans le giron
espagnol en 1581, par Thierry Delplancq, 56 p.
- Tournai 1914-1918 - Chronique d'une
ville occupée. Édition des souvenirs d'Alexandre
Carette-Dutoit, par Jacqueline Delrot, 48 p.
- Bio-bibliographie d'Adrien Hoverlant
de Bauwelaere (1758-1840), par Albert Milet, 38 p.
- Un prêtre contesté Jean-Baptiste
Bonnier (1755-1838), par Albert Milet, 38 p.
- Pirage de Tournai, inventaires d'archives
communales conservées à Mons (XVIe-XVIIe siècle),
par Jacques Nazet, 10 p.
30 euros (code de commande
: 18353).
[TOURNAI].
Mémoires de la Société royale d'Histoire
et d'Archéologie de Tournai. Tome XI - 2003. Tournai, Société Royale d'Histoire
et d'Archéologie de Tournai, 2003. In-8° broché,
235 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Le
château de Baudignies à Marcourt : analyse historique
et archéologique, par Nicolas Chenut, Luc-Francis
Genicot et Philippe Weber.
- Le Tournaisis de la fin du XVIe siècle
à la fin du XVIIIe siècle. Dénombrement
fiscaux, recensements de population et iconographie, par
Claude Depauw.
- Les collections scientifiques et
artistiques de François-Ernest de Salm-Reifferscheid,
évêque de Tournai (1698-1770) : une première
approche, par Claude Sorgeloos.
- Origines de Don Bosco Tournai. Contexte
socio-ecclésial dans dix ans de correspondance (1886-1895),
par Freddy Staelens.
- Les rapports entre l'Église
et l'État dans les pays-Bas Bourguignons de par deça.
Les évêques de Tournai : la règle ou l'exception
?, par Monique Van Melkebeke.
- Tournai à la charnière
des XIXe et XXe siècles. Un regard sur le contexte social,
par Théo Verheyden.
30 euros (code de commande
: 29244).
[TOURNAI].
Publications extraordinaires de la Société royale
d'Histoire et d'Archéologie de Tournai. Tome II. Tournai, Société Royale d'Histoire
et d'Archéologie de Tournai, 1985. In-8° broché,
158 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Préface,
par Jacques Nazet.
- Catalogue.
- Les origines de la fortification
urbaine à Tournai, par Raymond Brulet et Pierre
Mary Vêche.
- La fortification urbaine à
Tournai au Moyen Âge, par Pierre Mary Vêche.
- Tournai « couverte de
dehors à la moderne » (1513-1794), par
Christian Dury.
- La place fortifiée de Tournai
au XIXe siècle, par André Pirmez.
- Le démantèlement des
fortifications de Tournai et ses conséquences, par
Robert Sevrin.
- Glossaire, par André
Pirmez et Pierre Mary Vêche.
25 euros (code de commande
: 29245).
Voyez également la
page consacrée aux publications de la
Société royale d'Histoire et d'Archéologie
de Tournai.
[TOURNAI - SÉMINAIRE]. Séminaire
de Tournai. Histoire
- Bâtiments - Collections.
Sous la direction de Monique Maillard-Luypaert. Leuven,
Peeters, 2008. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
XLII, 279 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- Préface,
par G. Harpigny.
- Introduction, par M. Maillard-Luypaert.
- Bibliographie.
Première partie. Du collège
des Jésuites au séminaire de Monseigneur Hirn.
1. Le séminaire épiscopal
de Tournai sous l'Ancien Régime. Esquisse historique,
par Ph. Desmette.
1.1. Le
collège des Jésuites.
1.2. Le
séminaire de Choiseul.
1.2.1.
Le séminaire provincial.
1.2.2.
Le séminaire diocésain à Douai et à
Lille.
1.2.3.
Le séminaire à Tournai
1.3. Troubles
et renouveau.
2. Le nouveau séminaire
épiscopal de Tournai. Une histoire à écrire,
par M. Maillard-Luypaert.
Deuxième partie. Les bâtiments
résidentiels, l'église et le jardin.
1. Les bâtiments résidentiels
et l'église, par P. Anagnostopoulos, F. Tourneur
et J.-L. Vanden Eynde.
1.1. Le
contexte au XVIe siècle.
1.2. La
première campagne de construction.
1.2.1.
La première chapelle et l'église de 1605.
1.2.1.1.
L'édifice proprement dit.
1.2.1.2.
La tribune occidentale. Essai d'interprétation de son
architecture.
1.2.2.
Les deux premières ailes de 1640.
1.2.3.
La cour et les ailes de 1663 et 1679.
1.2.4.
Les travaux des Jésuites au XVIIIe siècle.
1.3. Les
transformations des XIXe et XXe siècles.
1.3.1.
L'église, le mobilier et la décoration.
1.3.2.
Les agrandissements des bâtiments résidentiels.
2. Le jardin, par O. De
Bruyn.
2.1. Le
XIXe siècle.
2.2. Les
premières décennies du XXe siècle.
2.3. L'après-guerre.
Troisième partie. Les collections.
1. Les collections archéologiques,
par S. Challe et J. van Heesch.
2. Les archives, par M.
Maillard-Luypaert.
3. La bibliothèque.
3.1. Les
manuscrits, par P.-M. Bogaert, A. De Coster, J.-B.
Lebigue, J. Leclercq-Marx, E. Livens, L.
Reynhout, N. Thys, F. Tixier et D. Vanwijnsberghe.
3.2. Les
incunables et les post-incunables, par R. Adam.
3.3. Les
autres livres imprimés anciens, par Ph. Desmette.
3.4. Les
gravures et les estampes, par A. Delvingt et D. Martens.
3.5. Les
reliures anciennes, par A. De Coster.
4. Les collections artistiques.
4.1. Les
peintures, par A. Delvingt, Y. Kairis, D. Martens,
S. Le Bailly de Tilleghem, L. Serck et C. Van
de Velde.
4.2. Les
sculptures, les ornements et le mobilier fonctionnel sculptés,
par L. Hadermann-Misguich, A. Jacobs et M. Lefftz.
4.3. L'orfèvrerie
et les arts du métal, par S. Balace, J. Lefrancq
et J.-L. Vanden Eynde.
4.4. Les
vitraux, par I. Lecocq.
4.5. Les
orgues, par S. Detournay.
4.6. Les
céramiques, par C. Dumortier.
4.7. Les
textiles, par F. Pirenne.
Index des noms de personnes et de lieux.
Table des pièces présentées
dans les notices.
35 euros (code de commande
: 26479*).
[TOURNAI].
Le Tournai militaire - Het militaire Doornik. Des Romains à l'École de la Logistique
- Sinds de Romeinen tot de School van de Logistiek. Iintroduction de David Buisseret. Textes
de Philippe Pierquin, Alain Bonnet, Jacques
Jacquet et Johan Coopman. Photos et mise en page de
Pierre Peeters. Avec les contributions de Louis-Conat
Casterman, Charles Deligne, Bernard Desmaele
et Jean-Louis Pelon. Tournai, Wapica, 2012. In-4°
carré sous cartonnage illustré d'éditeur,
168 p., nombreuses illustrations en couleurs, édition
bilingue (français - néerlandais), exemplaire en
très bon état.
En quatrième
de couverture :
Tournai,
par sa situation stratégique, a toujours été
au cur des grands événements historiques
qui ont façonné l'Europe. Capitale de la Francie,
avant que Clovis décide d'aller s'installer à Paris.
Ville royale, ses armes sont surmontées depuis cinq cents
ans par trois lys octroyés par le roi de France, privilège
unique en Belgique. Enclavée dans le puissant comté
de Flandres, elle est convoitée par les souverains européens
de France, d'Angleterre, d'Espagne, d'Autriche, de Hollande.
Napoléon reprenant même sur son manteau de sacre
d'empereur, les Abeilles d'or du trésor tournaisien du
roi Childéric. Tournai a dû se protéger par
des enceintes et des gens d'armes devenant ainsi ville fortifiée
avec des contingents de militaires. Ce livre retrace cette grande
Histoire par les riches collections des musées de la Ville
complétées par celles de Lille et de Bruxelles
ainsi que par des apports de collections privées. En deux
mille ans d'histoire militaire, Tournai s'est progressivement
métamorphosée, de gré ou de force en fonction
des conflits ou de décisions politiques. Depuis près
de 70 ans, l'Europe est en paix. La vocation des militaires n'est
plus de défendre la ville où ils sont contigentés.
La caserne Ruquoy de Tournai forme aujourd'hui des militaires
qui iront défendre les valeurs humanistes de par le monde.
30 euros (code de commande
: 30390).
TOUSSAINT
(François) Histoire de monastère d'Oignies
de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin.
Par l'abbé Toussaint
Docteur en philosophie et lettres et professeur de philosophie
au séminaire de Floreffe.
Namur, Douxfils, 1880. [Namur
/ Imprimerie de veuve F.-J. Douxfils, libraire, rue de la Croix
/ 1880] In-8° broché,
116, (1 (table)], [1 bl.] p., petit cachet à la page
de titre, couverture un peu défraîchie, rare.
Table des matières
:
Chapitre
I. Les origines.
- Fondation d'Oignies.
- Jean de Nivelles et
Jean de Dinant.
- Sainte Marie d'Oignies.
- Jacques de Vitry.
- Frère Hugo.
- Mort de Gilles de
Walcourt.
Chapitre II. Suite de l'histoire.
- Depuis Baudoin de
Barbençon jusqu'au XIV siècle.
- Depuis le XIVe siècle
jusqu'à la réforme de la communauté.
- Depuis la réforme
de la communauté jusqu'à la période moderne.
Chapitre III. Description du monastère.
- La ferme.
- Le monastère
proprement dit.
- L'église.
- Liste chronologique
des prieurs d'Oignies.
- Notes.
25 euros (code de commande
: 24580).
VANDEBORGHT
(Raymonde) Bibliographie quinquennale de l'histoire
du Hainaut. IV. 1946-1950
avec index récapitulatifs 1919-1950.
Préface par Armand Louant. Bruxelles, Commission
Belge de Bibliographie, 1963. In-8° collé, XXII, 280 p.,
(collection « Publication extraordinaire du Cercle
Archéologique de Mons »).
Préface :
L'une
des grandes difficultés auxquelles se heurtent nos érudits
locaux est l'établissement de la bibliographie de leur
sujet ; le manque d'information est leur point faible. Par
ailleurs, l'histoire régionale a souvent été
traitée par des amateurs qui ont pris plaisir à
publier le résultat de leurs travaux dans de petites revues
locales ou des journaux introuvables hors de la contrée.
On aurait tort de mésestimer systématiquement ces
publications. Il arrive qu'on reste étonné devant
l'ingéniosité et l'originalité d'explications
ou d'hypothèses avancées par ces chercheurs modestes ;
parfois aussi ces polygraphes fournissent un témoignage
de leur milieu ou d'événements vécus. Ce
sont là autant de raisons valables pour justifier une
bibliographie provinciale périodique.
S'il est facile de prendre l'initiative d'un
tel travail, il est beaucoup plus difficile d'y persévérer.
En reprenant le flambeau des mains de M. Hansotte, premier continuateur
de la Bibliographie quinquennale du Hainaut, Mademoiselle
Vandeborght, Attachée à la Bibliothèque
publique de Mons, a montré qu'elle a compris l'utilité
de l'entreprise. Bien mieux, elle a eu le souci d'en perfectionner
la présentation et le plan. Elle nous donne aujourd'hui
un instrument de travail précis et clair, qui, nous en
sommes persuadé, sera apprécié non seulement
en Hainaut, mais encore dans tout le pays.
8 euros (code de commande
: 19038).
VANDROMME
(Pol) La terre tenue de Dieu et du soleil. Mons, Fédération du Tourisme de
la Province de Hainaut, 1981. In-8° broché sous jaquette
d'éditeur, 94 p., illustrations, exemplaire en très
bon état.
Sur la jaquette :
Dans
La terre tenue de Dieu et du soleil, Pol Vandromme propose
une façon nouvelle de voir le Hainaut.
Son livre est une évocation tendre et
érudite des hauts lieux de la province : le Charleroi
de Paulus et de Destrée, le Chimay de Froissart, le Binche
des Binchois (dans son intégrité et sa rectitude
immémoriales, à l'abri de la multitude et de sa
bousculade), le Mons de Plisnier, le Borinage de Van Gogh, le
Rulx des Croÿ, le Belil de Ligne, le Tournai
qui aurait pu être celui de Rodenbach.
Voici un ouvrage de charme qui consacre le
Hainaut dans une sorte de poésie tutélaire.
10 euros (code de commande
: 29495*).
Les voies navigables en Hainaut du Moyen Âge
à nos jours. Monographies
et approches thématiques.
Publié sous la direction de Laurent Honnoré
et Isabelle Sirjacobs. Mons, Hannonia, 2017. In-8°
broché, 535 p., illustrations en noir et en couleurs,
(collection « Analectes d'Histoire du Hainaut »,
tome XVI).
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Laurent Honnoré.
Première partie. Monographies.
1. L'Escaut sur le territoire
français, par Maryse Boudard et Édouard
Desplats.
2. L'Escaut sur le territoire
du Hainaut belge, par Bruno Van Mol.
3. La Dendre, par
Didier Descamps et Adrien Dupont, en collaboration
avec Élise Bocquet, Christine Delpancq et
Camille Holvoet.
4. Le canal Blaton-Ath,
par Didier Descamps et Adrien Dupont, en
collaboration avec André Nisolle et José
Laurent.
5. La navigation sur la
Haine (XIVe - XIXe siècle), par Yannick Coutiez.
6. Le canal de Mons à
Condé, par Laurent Honnoré.
7. Le canal Pommerul-Antoing,
par Bruno Van Mol.
8. Le canal Nimy-Blaton-Péronnes
et le canal Pommerul-Condé, par Bruno Van
Mol.
8.1. Le
canal Nimy - Blaton - Péronnes-lez-Antoing.
8.2. Le
canal Pommerul - Hensies - Condé-sur-l'Escaut.
9. Le canal de l'Espierres,
par Bruno Van Mol.
10. La Lys, par Bruno
Van Mol.
11. La Haute-Sambre,
par Philippe Cnudde.
12. La Basse-Sambre,
par Claude Coisman.
13. Le canal Charleroi-Bruxelles,
par Gérard Bavay.
14. Les canaux du Centre,
par Isabelle Sirjabobs.
Deuxième partie. Approches thématiques.
15. Les bateaux sur la
Haine durant l'Ancien Régime, par Yannick Coutiez.
16. Les bateaux aux XIXe
et XXe siècles, par Cécile Ansieau.
17. Les ouvrages d'art,
par Bruno Van Mol.
18. Voies navigables,
environnement et paysages, par Gérard Bavay.
19. Professions, traditions
et vie batelière, principalement sur l'Escaut, par
Maryse Boudard.
20. La navigation de plaisance,
par Bernard Mercier.
35 euros (code de commande
: 25608).
VOITURIER
(Michel) Blanc
pays. Photos de Bruno Lestarquit. Avant-propos
de Pierre Maury. Antoing, P.A.C., 1988. In-8° broché,
115 p., pli au second feuillet de couverture, tirage limité
à 250 exemplaires, celui-ci n'est pas numéroté,
en bel état et rare.
En quatrième
de couverture :
Bruno Lestarquit (photographe) et Michel Voiturier
(poète) sont tous deux originaires du Tournaisis et amis
de longue date. Leur complicité se traduit par ce livre,
résultat de promenades á travers le Pays blanc
qui s'étend aux alentours d'Antoing.
L'il de l'un a suscité les mots
de l'autre. Carrières, usines, péniches, écluses,
fleuve, chaufours, vestiges... sont passés sur pellicules
et entre les phrases pour attester de l'humain qui a bâti
ce terroir oú se mêlent tanaisie et sueur, ruines
et avenir, végétal et minéral.
Pierre Maury s'est joint à eux pour
retrouver, en une courte fiction, à la fois ce dont les
auteurs témoignent et ses propres souvenirs d'enfance.
35 euros (code de commande
: 28072).
WAHA
(Michel de) Du
carolingien à la base aérienne, heurs et malheurs
de Chièvres. Namur, Institut de Patrimoine wallon,
2010. In-8° agrafé, 64 p., illustrations en couleurs,
(collection « Carnets du Patrimoine »,
n° 70), exemplaire à l'état de neuf.
Table des matières
:
- À
partir de la Grand-Place.
- La Grand-Place.
- L'hôtel de ville.
- Le château des
comtes d'Egmont.
- Le flanc sud de la
place.
- Le flanc nord de la
place.
- De l'église aux fortifications
: Chièvres des XIVe et XVe siècles.
- L'église.
- Chièvres, église
paroissiale Saint-Martin.
- Chièvres dans
le contexte politique et militaire des Xllle-XIVe siècles.
- La fortification de
Chièvres et le pouvoir souverain.
- Le tracé de
l'enceinte : les fossés.
- Les terrées
(Le rempart).
- Les constructions
en pierre : portes et tours.
- Les portes.
- Les ouvrages de génie
hydraulique.
- La tour de Gavre.
- Un brillant XIIe siècle.
- La grande époque de Chièvres
: le XIIe siècle.
- Castrum et
burgus.
- Le développement
économique de Chièvres.
- Les fondations pieuses.
- La chapelle Saint-Jean-Baptiste
ou chapelle des Hospitaliers, rue de la chapelle, n° 4.
- La chapelle de la
ladrerie, rue d'Ath.
- Chièvres :
un centre de pouvoir du haut Moyen Âge ?
- Une implantation carolingienne.
- Un centre de pouvoir
et d'administration ?
- La suite ?
- Orientation bibliographique.
6 euros (code de commande
: 28273). |