  [ARMONAQUE
DÉ MONS]. Collection des Armonaques de Mons. An 1846
à 1855. Mons, Masquillier
et Lamir, 1846-1855. 10 volumes sous une jolie demi-reliure d'époque,
dos lisse orné de filets et de fers dorés, [1 (faux-titre
manuscrit)], [1 bl.], [1 (titre manuscrit)], [1 bl.], 44, 64,
64, 62, [2], 63, [1], 62, [2], 78, [2], 70, [2], 71, [1], 72 p.,
ex-libris de l'avocat Le Tellier, exemplaire en très bon
état.
Il s'agit
de la tête de collection du premier almanach de la littérature
dialectale que Charles Letellier fit paraître en 1846.
Durant de nombreuses années, il assura seul toutes les
charges de sa réalisation : écriture, direction
de l'édition, corrections et même, semble-t-iI,
vente.
Bibliographie :
- Charles Letellier. Curé,
auteur patoisant et fondateur de l'Armonaque de Mons Mons,
Anthologie Montoise, 1989.
100 euros (code de commande
: 29544).
Armonaque
dé Mons pou l'année 2015. Mons, Association des Montois Cayaux, 2014 In-8°
broché, 104 p.
Advertance :
2015 !
Ene année historique pou no p'tit trô d'ville !
« Ville européene de la culture » :
les Montois peuvent'té ette fiers que les geins du monde
intier aront leu r'gard tourné su no patrimoine qué
ça fusse l'architecture, les arts, l'histoire éyé
bé sûr el littérature.
Au mois d'juin, ça f'ra quarante années
qu' l'Association des Montois Cayaux défind no patrimoine.
Nos avons trouvé qu'c'étoit l'bon moumint d'rappeler
que nos avons à Mons ène littérature patoisante
qui mérite bé d'ette honorée ; d'ailleurs,
chaque année el vindrédi avant l'Ducasse, nos rindons
hommâge à tous ses auteurs qui, bé souvint
récriviont aussi bé in patois qu'in français.
C'n'année-ci, l'Armonaque vos
bay'ra l'occasion dé r'lire des bellés pages dé
nos littérateurs anciens.
In preume, ej voudrais rapp'ler qué
c'est grâce à Marcel Gillis qué l'association
des Montais Cayaux a vu l'jour il ara quarante ans au mois d'juin
qui viét.
Tant pire pou l'orde chronologique : el
prumier tesse que vos lirez est « l'credo »
des Montois Cayaux qué Marcel Gillis a récrit in
1971 : « Les Cayaux » ; c'étoit
quasimint s'testamint... il est dallé r'trouver el curé
Letellier in 1972 !
Justémint, i falloit r' mette in route
l'Armonaque qu'étoit insclumi dépuis 1890.
Pierre Coubeaux s'a mis à l'ouvrâche ;
in 1976, l'Armonaque dé Mons r'trouvoit ène deuxième
vie èyè il est co bé fertèyant...
puisqué vos êtes in train dé l'lire !
Pierre Coubeaux méritoit bé d'avoir el deuxième
place dins no lisse.
Bé sûr, choisi c'est arfuser ;
vos n'trouv'rez putète nié el canson qu'vo grand-pé
cantoit à les mariâges ou bé l'faufe qui
vos f'soit rire à tous les cabarets mais nos avons voulu
rinde hommâge à tous les littérateurs qu'ont
voulu définde el langue dé nos tayes èyè
nos ratayes.
J'espère que vos y trouv'rez vo bonheur
!
Claude
Gérin.
5 euros (code de commande
: 22298).
ARNOULD
(Marie) Maisières. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2012. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs,
(collection « À la Découverte de ma
Commune »).
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique.
- Aperçu de la géographie
et de la géologie du village de Maisières.
- Énumération des bourgmestres
:
- Comte Auguste Vincent
Cornet d'Elzius.
- Baron Arthur François
Amélie du Bois de Chantraine.
- Vicomte Adrien Stanislas
Paul Vilain XIIII.
- Nestor Nicaise.
- Gaston Claudoré.
- Albert Dewolf.
- Marcel Stiévenart.
- Les lieux-dits.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19626).
AUDIN
(Alain) Mons - Borinage. Bruxelles,
Legrain, 1989. In-8° collé, 267 p., illustrations,
(collection « Mémoire de la Wallonie »),
exemplaire en bel état.
Table des matières
:
- Aux
origines : Waudru, Ghislain, Gilles de Chin.
- Mons, son folklore et ses joyaux.
- Le bruit des armes.
- Le purgatoire vu du paradis.
- Le Borinage.
- L'autre richesse industrielle.
- Quelques professions d'autrefois.
- Les communications.
- Une époque et ses mentalités.
- Le dialecte et ses expressions.
- L'école.
- L'âme de l'art.
- Usages et traditions.
- Les loisirs.
- Le contexte matériel.
- Montois et Borains à table.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande
: 28734).
AUQUIER
(André) Borinage. Souvenirs d'un glorieux passé. Préface par Victor Cornez. Quaregnon,
Chez l'auteur, 1988. In-8° broché, 157 p., illustrations,
(collection « Notre Passé »), exemplaire
en parfait état.
Table des matières
:
- Préface.
- Discours, citations, interviews.
- Ce Borinage qui me colle au corps.
- Des courants sociaux.
- Catéchisme du Peuple, Déclaration
de Quaregnon et Manifeste du Mineur.
- Le charbon, richesse du Borinage, puis
facteur de sa ruine.
- La crise de l'industrie de la chaussure.
- Verreries, faïenceries, porcelaines,
céramiques et produits réfractaires.
- Le secteur textile.
- Les briqueteries.
- Les brasseries.
- La métallurgie.
- L'IDEA et la crise.
- Quelques réalisations qui ont
quand même marqué.
- Souvenirs d'un patrimoine.
- Conclusions.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 29970).
AUQUIER
(André) Quaregnon au fil du temps. S.l., [chez l'auteur], [2003]. In-8° broché,
96 p., nombreuses illustrations en noir.
Table des matières
:
- Préface.
- Après le passé minier.
- Hydrographie : les ruisseaux.
- Maîtres, maîtresses et élèves
d'antan.
- La vie théâtrale d'autrefois.
- 1940-1945 : pour que l'on n'oublie
pas.
- Les pionniers du sport.
- Le patrimoine artistique communal.
- Quelques souvenirs encore.
20 euros (code de commande
: 28215*).
AUQUIER
(André) Quaregnon. Passé... ... présent. Préface de Edgard Hismans.
Quaregnon, André Auquier, 1986. In-8° broché,
175 p., nombreuses illustrations, exemplaire en bel état.
Table des matières
:
- Introduction.
- L'administration de la commune.
- Maires et Bourgmestres.
- Le Conseil Communal.
- Le Collège
échevinal.
- Le Conseil Public
d'Aide Sociale.
- La Nouvelle Maison
Communale.
- Les derniers bourgmestres : Charles
Dupuis, Oscar Doublet, Georges Plumat, Alfred Bonjsan, Edgard
Hismans.
- Situation et statistiques.
- Les affaires communales vues au travers
de documents.
- Si nous parlions des ruisseaux
- Sites et monuments classés.
- L'industrie charbonnière, son
développement, ses catastrophes.
- Une page de l'économie :
Les chemins de fer (1835-1985).
- Diverses réalisation.
- Le Stade Communal
Louis Piérard.
- Le Home « Chez
Nous ».
- Les logements sociaux
du C.P.A.S.
- L'I.C.E.S.
- L'École de
Promotion Sociale.
- L'Académie
de Musique.
- Le Monument aux Mineurs
de tous les pays.
- Le Monument aux Italiens
victimes de la mine.
- Les cultes : paroisses
catholiques, le temple protestant, l'Armée du Salut.
- Les hommes célèbre : le
docteur Haquin, Jules Godart, Pharaon Houx, Richard Plumat, Alain
Malbrecq, Germain Ghislain, l'abbé Nisard, Modeste Carlier,
Constant Malva, le sous-lieutenant P.A. Druart.
- Les uvres humanitaires : l'O.N.E.,
l''A.S.B.L. Les Amis du Home.
- Culture et divertissements.
- Les bibliothèques.
- Le jumelage.
- Le P.A.C.
- La Maison des Jeunes
M.J.T.
- La 9e Unité
Scoute.
- Le Cercle Royal des
Borains de Bruxelles.
- Les sociétés.
- Actuelles : la Royale
Philharmonique, la Fanfare Socialiste, le Cercle Symphonique,
les Churs Mixtes Ccilia.
- Disparues : les Djiques,
le Cercle Art et Beauté, les Bardes du Hainaut.
- Artistes divers : Henri Lefèbvre (Tournelle),
Robert Delcourt (Franc Borégne), Géo Nazé,
les Comédiens Borains, Yvon Givert, Jean Deham, les As
du Théâtre Wallon, Géo Decot, Léandre
Godart, Henri. Plumat, Ovide Harvengt, Adolphe Vilain (El'Dof).
- Folklore : la « Rwage à
l'briette », les Intramis, coutumes d'autrefois, les
gilles « Les Gaillards », les gilles « Les
Sympathisants ».
- La vie patriotique : les groupements
patriotiques.
- La Libération.
- Couleurs, armoiries et sceau.
- Souvenirs, souvenirs.
20 euros (code de commande
: 30392).
BERNARD
(Véronique) À la découverte de
ma commune. Harmignies. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2011. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique, géographique
et hydrographique.
- Esquisse géologique du village
d'Harmignies.
- Petit historique de l'industrie extractive
à Harmignies, par Nicolas Dupont.
- Énumération des bourgmestres
:
- Léonard Louis
Dagobert Dejardin.
- Victor Louis Auguste
Dejardin.
- Edmond Joseph Albert
Victor Steurs.
- Victor Joseph Desolre.
- Henri Joseph Lermusiaux.
- Zéphirin Hallez.
- Henri Joseph Jacmain.
- Léon Joseph
Augustin Dereme.
- Jules Georges Étienne
Cornu.
- Gédéon
Léopold Berlanger.
- Camille Henri Alfred
Cusse.
- Lieux-dits anciens et modifications
consécutives à la fusion des communes de 1977.
- Perspectives d'une démarche.
- Remerciements.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 18292).
BERNARD
(Véronique) Nimy. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2014. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs,
(collection « À la Découverte de ma
Commune », n° 6).
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique.
- Aperçu de la géographie
et de la géologie du village de Nimy.
- Énumération des bourgmestres
:
- Fidèle Gérard.
- Narcisse Brunin.
- Théophile Massart.
- Augustin Libert.
- Édouard Mouzin.
Depuis le décès
de Théophile Massart en date du 16 août 1885, la
commune de Nimy sera gérée uniquement par des échevins.
Il s'agit de Bruno Lebrun et Édouard Mouzin, qui se succéderont
jusqu'en 1888.
- Félix Nihoul.
- Camille Leroy.
- Valéry Mattheys.
- Louis L'Heureux.
- Charles Mouzin.
- Jules Goffin.
- Fernad Joseph Bouteillier.
- Évariste Mantannus.
- Max Dewitte.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 21283).
[BORINAGE
- GRÈVE DE 1912]. Organe industriel commercial &
économique du Bassin de Liège. Paraissant le samedi soir.
20e année - N° 7 - 17 février 1912. Liège,
Organe Industriel Commercial & Économique du Bassin
de Liège, 1912. In-f°, 4 p.
Sommaire :
- La
grève du Borinage.
- Le relèvement des tarifs de transport.
- Leur incompétence.
- Marchés belges.
- Marchés étrangers :
France, Allemagne, Angleterre.
- Le renouvellement du Syndicat Houiller
Rhénan-Westphaien.
Extrait de l'article sur la grève du Borinage :
L'Association houillère du Couchant
de Mons vient de publier un historique de la grève du
Borinage. Il suffit de lire sa brochure, qui n'énonce
que des faits indiscutablement établis et qui reproduit
la correspondance échangée entre l'Association
et les Pouvoirs publics, pour se rendre compte d'une part, de
quel côté se trouvaient, dans toute cette affaire,
la justice et le bon droit, d'autre part à qui incombe,
en définitive, la responsabilité d'un conflit désastreux.
Nous ne croyons pas nous tromper, en disant
que l'article que nous consacrons ci-dessus à la grève
du Borinage est la conclusion logique qui se dégage de
la lecture de la brochure qui nous occupe, et nous constatons
que Le Peuple de ce matin, au lieu de « tomber »
les patrons, comme il en a l'habitude, per fas et nefas,
proclame, à son tour, que les pouvoirs publics sont les
seuls coupables.
8 euros (code de commande
: 28218).
[BOUSSU].
Le château de Boussu. Namur,
Ministère de la Région Wallonne, 1998. In-4°
broché, 207 p., nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, (collection « Études et Documents
- Monuments et Sites », n° 8), exemplaire
en très bel état, épuisé au catalogue
de l'éditeur.
Table des matières
:
Préface.
Chapitre 1.
- L'architecte du
château : Jacques Du Brucq, par Isabelle
Lecocq.
- Chronologie,
par Isabelle Lecocq.
Chapitre 2.
- Historique du château,
par Marcel Capouillez.
Chapitre 3.
- L'environnement
du château, par Marcel Capouillez, Krista
De Jonge et Dirk Van de Vijver, avec la collaboration
de Kristof Fatsar.
Chapitre 4.
- Restitution d'un
château disparu, par Cécile Ansieau,
Marcel Capouillez, Teresa Cristina Patricio, Krista
De Jonge, avec la collaboration de Manolis Vourakis.
- Description
du château vers 1600, par Pierre Du Mont l'Ancien.
- Analyse
dendrochronologique d'échantillons provenant du château
de Boussu, par David Houbrechts.
- Restauration
de la statue de Charles Quint, par Dominique Driesmans,
Anne Lechat et Sylviane Mathieu.
- Prospection
glyptographique, par Jean-Louis Van Belle et Francis
Tourneur.
- L'investigation
architecturale par techniques d'anastylose, par Teresa
Cristina Patricio.
- Les
matériaux pierreux du château de Boussu, par
Francis Tourneur.
Chapitre 5.
- Le langage architectural
de Jacques Du Brucq : entre Rome et Fontainebleau,
par Krista De Jonge.
Sources et bibliographie.
25 euros (code de commande
: 28787).
[BOUSSU].
Commune de Boussu. Règlement concernant l'école
de dessin industriel. 1863. Boussu,
Bailly, [1863]. [Boussu,
/ Typographie et Librairie de L. Bailly, Grand'Rue, 14.] In-8° broché, 12 p., exemplaire
en très bel état de ce rare document.
Le 22 avril 1861, la commune de Boussu
et la députation permanente de la Province de Hainaut
décident la création d'une école de dessin
industriel. Il est donc décrit dans ce fascicule les modalités
d'administration et de gestion. Les administrateurs nommés
sont Cyrille Degorge, François Cavenaile, Auguste Vanbellegem
et Clément Dorzée.
Table des matières :
- De l'école.
- De l'administration.
- Des professeurs.
- Des élèves.
- Des cours et des récompenses.
- De la police des cours.
- Des collections et du mobilier.
- Dispositions générales.
13 euros (code de commande
: 29037).
BUISSERET (Louis) Gravure
datée de 1936 sous un sobre encadrement de bois d'époque.
Signée au crayon
et numérotée (76/125). Dimensions :
- Dessin : 203 x 264 mm.
- Cuvette : 208 x 269 mm.
- Encadrement : 335 x 435 mm.
Inscrit
à l'Académie de Mons en 1904, Louis Buisseret y
fut l'élève de Louis Greuze qui l'initia aux techniques
de la gravure.
Sandrine Alouf écrit : «
Bien que sa production artistique soit plus répandue en
peinture, Buisseret continuera tout au long de sa carrière
à réaliser des gravures et de nombreux dessins
exécutés en prémices à des uvres
gravées. Celles-ci sont beaucoup plus détaillées.
Ce sont de véritables tableaux dessinés où
les lumières, les matières, les reflets, sont rendus
de manière magistrale, donnant aux dessins, souvent de
petites dimensions, le frémissement de la vie. »
Bibliographie :
- Alouf (Sandrine), Les arts graphiques,
dans Louis Buisseret 1888-1956. Rétrospective,
pp. 105-125.
90 euros (code de commande
: 30346).
BUSLIN
(Hector) et MAHIEU (Raymond G.W.) Historique des Malognes
au Pays de Mons. Les Malognes et le ring autoroutier de Cuesmes.
Les sites à calcaire
de la région : Baudour, Ciply, Cuesmes, Harmignies,
Nouvelles, Mesvin, Obourg, Spiennes, etc... Mons, Raymond G.W. Mahieu, 1985. In-8° broché,
61, [9] p., nombreuses illustrations.
Avertissement :
Ce
travail traitant non seulement du ring autoroutier de Cuesmes,
mais aussi de l'histoire des Malognes de Cuesmes ou d'ailleurs
et de leurs matières principales : la craie, est
destiné certes aux amateurs d'histoire mais aussi à
ceux qui sont encore et toujours amoureux du bon vieux Borinage
et de la région.
Nous nous sommes donc efforcés de nous
écarter des grandes théories triomphalistes qui
n'auraient rien eu à faire dans cet ouvrage.
Néanmoins, il nous a bien fallu entrer
dans diverses appréciations historiques qui nous ont semblé
nécessaires à notre étude.
Les gens du terroir appellent communément
le site traité par « La Malogne »
ou « Les Malognes » ; dans notre travail
nous avons largement choisi le terme « Les Malognes »,
cest un choix personnel qui n'engage pas les règles
de la toponymie, le sens du mot « Malogne(s) »
en lui-même étant plus complexe.
En effet, traiter de l'origine étymologique
de ce terme n'est pas chose facile. Beaucoup de chercheurs le
font dériver de racines anciennes comme du bas-latin « mathlunmjô »
(landes à mallun), du celtique « magalona,
maglona » (grande terre) ou « magh »
(grand), du germanique « mahal, mathl, mahl, machel »
(point de rencontre, peut-être lieu de réunion ou
de justice), « mahlîn » (terre vague,
libre) ou encore du dialecte « malogne »
(terre stérile, en friche) et même de « malon-n »
(qui fit malonne), terme venant de « magnoniam/magalonnia »
(terre de la grande eau voire la propriété de magalonius).
D'autres explications s'offrent aux curieux,
comme les précédentes, elles sont hypothétiques,
ainsi diverses sources associent le terme « Malogne(s) »
aux espaces non cultivés et aussi avec les terres marneuses
des plateaux ou encore à la craie (phosphate, tufeau...)
en tant que matière formant un site (marlette, marlagne,
malogne...).
L'idée que le terme « Malogne(s) »
serait à rapprocher dun lieu occupé jadis
par une maladerie-léproserie a même été
avancée comme celle l'attribuant à un site cultuel
ancien.
Nous dirons pour terminer cet avertissement que des
recherches sérieuses sur ce sujet seraient à tenter,
car les origines étymologiques et historiques des « Malogne
ou Malognes » restent encore une énigme.
15 euros (code de commande
: 29205).
[CANTILLON
(Arthur)]. RENARD (Raymond) Arthur Cantillon. Sa vie, son uvre.
Préface par Alexandre André. Mons, Éditions
du Fonds Raoul Warocqué, 1958. In-8° broché,
206 p., exemplaire non coupé et à l'état
de neuf.
Préface :
L'intéressant
et substantiel discours prononcé en octobre 1957 devant
le Conseil Provincial par M. le Gouverneur Émile Cornez
était exclusivement destiné à signaler la
valeur inestimable du patrimoine spirituel du Hainaut.
Il faut le reconnaître, l'imposant inventaire
qu'a minutieusement dressé M. le Gouverneur Cornez a surpris
bon nombre dHennuyers cultivés. La Wallonie a possédé
et possède encore des talents abondamment divers, tant
dans le domaine des arts que dans ceux des sciences ou des lettres,
mais beaucoup de ses richesses demeurent souvent méconnues
ou insoupçonnées, faute dune documentation
suffisante.
On comprendra donc aisément que je salue
avec enthousiasme l'attachante contribution à cette nécessaire
information qu'apporte aujourd'hui M. Raymond Renard, Docteur
en Philologie romane et Professeur dune de nos plus hautes
Écoles.
À ce jour, aucune étude critique
d'ensemble n'a été publiée sur Arthur Cantillon,
écrivain délicat dont les mérites incontestables
furent consacrés par l'attribution, en 1925, du Prix du
Hainaut pour la Littérature.
Arthur Cantillon, conteur, essayiste, dramaturge,
poète, appartient à cette race d'hommes dont l'existence
douloureuse et édifiante a considérablement influencé
l'uvre. M. Raymond Renard a donc fort opportunément
présenté les avatars de l'une avant d'envisager
les aspects multiples de l'autre.
Il l'a fait avec la rigueur scientifique et
dans la langue sobre et élégante qui caractérise
ses travaux ; il l'a fait aussi avec l'amour qui saisit
le cur de tout homme de bien lorsqu'il approfondit l'uvre
dun pur poète.
Je suis convaincu quil aura ainsi réussi
à ranimer le souvenir dune personnalité exceptionnelle
qui voua sa vie au mieux-être de ses semblables et voulut
faire de son uvre un authentique chant d'espérance
et une poignante leçon de fraternité.
13 euros (code de commande
: 30400).
CAPOUILLEZ
(Marcel) Le château de Boussu à travers
les siècles. Hornu,
Ledent, 1979. In-8° broché, 75 p., illustrations.
Table des matières
:
1. La
première forteresse.
2. Le château du Moyen Âge.
a. Description.
b. Historique.
3. Le château de la Renaissance.
a. Description extérieure.
b. Description intérieure.
c. Les jardins.
d. Historique.
4. Le château du XIXe siècle.
a. Description extérieure.
b. Description intérieure.
c. Le parc.
d. Historique.
Bibliographie.
12 euros (code de commande
: 29172).
[CERCLE
ARCHÉOLOGIQUE DE MONS]. Annales du Cercle Archéologique
de Mons. Tome 84 - 2018. Mons,
Cercle Archéologique de Mons, 2019. In-8° collé,
307 p., illustrations en couleurs.
Table des matières
:
- Comité
du Cercle archéologique de Mons.
- Nouveaux membres 2017-2018.
- La vie du Cercle (2014-2017),
par Jean-Marie Cauchies.
- Résumés des conférences
2016-2017.
- Éphémérides 2016-2017,
par Benoît Van Caenegem.
- Articles.
- Les comtes de Hainaut
et la construction de l'église Saint-Martin à Hal,
par Albert Houssiau.
- Les sceaux de chasse
féminins et la matrilinéarité : une
réévaluation possible du pouvoir des princesses
aux XIIe-XIIIe siècles, par Lucie Jadot.
- Un travail généalogique
inachevé relatif aux chanoinesses de Mons. Bibliothèque
des Bollandistes (vers 1755-1760), par François
De Vriendt.
- Henri Delmotte,
écrivain montois (1798-1836) : les traces d'un dialogue
littéraire entre la Belgique et la France, par Marie-Christine
Pollet.
- Sociabilité
scientifique et musée communal de Mons au XIXe siècle.
Les lettres de Laurent De Koninck adressées à Norbert
Michot (1841-1856), par René Plisnier.
- Les années
montoises du peintre Mathieu-Joseph Jungbluth (1807-1875), portraitiste
de l'École allemande, par Wolfgang Cortjaens.
- Du Borinage au
Katanga. Jules Cornet ou le parcours mémoriel d'un géologue
tout-terrain, par Patricia Van Schuylenberg.
- La chapelle Notre-Dame
de Grâce à Mons, par Benoît Van Caenegem.
- Mélanges.
- Marie-Sophie-Françoise-Walburge
de Renesse : chanoinesse de Sainte-Waudru ?, par
Benoît Van Caenegem.
- Collégiale
Sainte-Waudru à Mons : une statue du XXe siècle,
par Benoît Van Caenegem.
- Le chêne
de Mons à Sydney, par Corentin Rousman.
29 euros (code de commande
: 28258).
[CHARBONNAGES].
Charles Deharveng 1881-1931. Livre
d'or de la manifestation de sympathie organisée par le
conseil d'administration de la Société Anonyme
des Charbonnages du Levant du Flénu, à Cuesmes,
en l'honneur de Monsieur Charles Deharveng, directeur-gérant,
à l'occasion du cinquantième anniversaire de son
entrée à la société. Bruxelles,
1932. In-8° broché sous une jaquette de papier parcheminé
restaurée avec de l'adhésif, édition anapistographique,
53 p., 9 feuillets reproduisant les signatures des invités,
quelques illustrations en noir, rare, bon exemplaire.
Déroulement
de la manifestation :
Des
discours ont été prononcés successivement
au nom :
1. Du Conseil d'Administration
de la Société, par M. Alexandre Galopin, Président ;
2. Du personnel du Charbonnage,
par M. Martin Marot, Ingénieur principal de la Société ;
3. De l'Association
Houillère du Couchant de Mons, par M. Léon Gravez,
Président ;
4. Du Conseil d'Administration
de la Fédération des Associations Charbonnières
de Belgique, par M. Louis Roisin, Président ;
5. Des Ouvriers, par
M. Fernand Demoustier, chef ajusteur ;
6. Au nom de l'Administration
des Mines, par M. le Directeur-Général des Mines,
Jean Lebacqz.
Ce dernier remit à M. Deharveng au nom
de M. Heyman, Ministre de l'Industrie, du Travail et de la Prévoyance
Sociale, la Cravate de Commandeur de l'Ordre de la Couronne,
aux acclamations de l'assistance.
En terminant son discours, M. Alexandre Galopin,
avait offert au Jubilaire une plaquette en bronze, uvre
du statuaire médailleur M. Joseph Witterwulghe de Bruxelles.
Chacun des participants à la cérémonie en
reçut une réplique sous forme de médaille
souvenir.
Enfin M. Victor Maistriau, Bourgmestre de Mons,
dans une improvisation alerte et spirituelle, complimenta M.
Deharveng, au nom de la Ville et du Collège échevinal.
Il rappela sa naissance à Mons, souligna l'intérêt
qu'il porte au développement de la Ville et sa participation
aux travaux de différents organismes, notamment de la
Régie des Eaux.
Il lui fit don d'une médaille due au
sculpteur Dubois et gravée au nom du Jubilaire avec la
mention « La Ville de Mons reconnaissante ».
La série des discours fut close par
celui de M. Charles Deharveng lui-même, pour remercier
et les orateurs et l'assistance.
Un lunch retint enfin les invités dans
une atmosphère de vibrante sympathie à l'égard
du héros de la fête.
30 euros (code de commande
: 27956).
[COLLÉGIALE
SAINTE-WAUDRU]. La Collégiale Sainte-Waudru à
Mons. Regards partagés. Bruxelles, Atelier Ledoux, 1992. In-4°
sous reliure et jaquette d'éditeur, 126 p., reproductions
photographiques de très belle qualité en noir et
blanc, bel exemplaire.
Sur le bulletin de
souscription :
Un monument exceptionnel
À regarder...
Des photographies, pures et sans légendes ;
isolées par de grandes plages de blancs, afin que rien
ne vienne entraver les mouvements du regard.
Pour découvrir et admirer, prolonger
ou préparer une visite de la collégiale telle que
vous ne l'avez sans doute jamais vue : dans les galeries
du triforium ou des toitures, au travers des meneaux des fenêtres
ou encore depuis les immeubles environnants.
De la façade au chevet, du déambulatoire
à la tour, des grandes arcades aux vitraux du clair-étage,
des consoles du XVe siècle aux albâtres renaissants
de Jacques Du Brucq, une sélection de points de
vue étonnants et d'uvres connues ou délaissées
par le visiteur pressé, mais dont les détails présentés
ici vous surprendront par leur saisissante beauté.
...et à comprendre
Pourquoi une église à cet endroit ?
Pourquoi un édifice aussi important, dénommé
« collégiale », et pourquoi est-il
dédié au culte de sainte Waudru ? Comment
ce monument gigantesque a-t-il été financé ?
Est-il vrai que la tour devait atteindre 190 m de haut ?
Pourquoi est-il de style gothique brabançon alors qu'il
est bâti au cur du Hainaut ? Les meilleurs spécialistes
en histoire et histoire de l'art répondent à ces
questions et à bien d'autres encore. Ainsi le culte de
sainte Waudru et l'origine des revenus du chapitre sont largement
évoqués ; vous pourrez suivre également
l'histoire du projet de l'actuelle collégiale et revivre
tous les détails de sa construction ; les pièces
les plus intéressantes du mobilier sont expliquées
tandis que les grands événements qui animèrent
la ville, le comté et le monde durant la construction
trouvent place dans une chronique rétrospective.
Un glossaire illustré de plans et de
dessins accompagne les textes.
La collégiale Sainte-Waudru méritait
l'ouvrage qui vous est proposé aujourd'hui. C'est un livre
à regarder tout d'abord... à lire ensuite, à
partager enfin. Une référence indispensable pour
découvrir d'un il neuf ce prestigieux édifice
montois.
25 euros (code de commande
: 30173).
[COLLÉGIALE SAINTE-WAUDRU]. La collégiale
Sainte-Waudru. Rêve des chanoinesses de Mons. Sous la direction de Gérard Bavay.
Photographies de Benoît Feron. Bruxelles, Racine,
2008. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 169 p.,
très nombreuses illustrations en couleurs.
@ Le auteurs ayant collaboré
à ce remarquable ouvrage sont : Jean Barthélemy,
Gérard Bavay, Richard Benrubi, Germain Bienaimé,
Laurent Busine, Jean-Paul Dessy, François De Vriendt,
Guérino D'Onofrio, Frans Doperé, Pierre Dufour,
Benoît Feron, Sandrine Gossuin, Jean-Philippe Huys, Léon
Lock, Francis Tourneur, Manuele Valentino, Yvette Vanden Bemden
et Joost Van der Auwera.
Sur la jaquette :
« La collégiale Sainte-Waudru.
Rêve des chanoinesses de Mons raconte l'histoire des
femmes et des hommes qui ont rêvé ce chef-d'uvre
d'élégance et de légèreté.
Le patient décryptage des signes des tailleurs sur la
pierre a enfin permis de retracer l'uvre des maîtres
de carrière attachés pendant plus de deux cents
ans au chantier de la collégiale Sainte-Waudru, auquel
se sont associés les maçons agençant et
retouchant les blocs de pierre, les verriers mariant la lumière
et les couleurs, les sculpteurs et les peintres...
Ce livre raconte aussi les châsses et
les innombrables témoins de la dévotion, les orfèvreries
qui attestent du goût et de la richesse des commanditaires
et la maîtrise des artistes, les stalles qui font resurgir
l'ombre de la collégiale Saint-Germain. Sans oublier les
statues de ces nobles chevaliers à genoux depuis 00 ans
et pour l'éternité.
Sous la conduite d'artistes, d'ingénieurs
et d'historiens qui conjuguent ici l'érudition de leurs
questionnements et les palettes de leurs sensibilités,
voici un regard radicalement neuf et humain pour comprendre ce
joyau de notre patrimoine. »
39 euros (code de commande
: 13598 - vendu).
COLLET
(Hélène) Les minières néolithiques
de silex de Spiennes. Patrimoine
mondial de l'Humanité.
Avec la collaboration de Jean-Philippe Collin, Mona
Court-Picon, Quentin Goffette, Aurélie Salavert
et Ivan Thienpont. Namur, Institut du Patrimoine Wallon,
2015. In-8° agrafé, 55 p., nombreuses illustrations
en couleurs, (collection « Carnets du Patrimoine »,
n° 126).
En quatrième
de couverture :
- Un
patrimoine mondial.
- Un potentiel archéologique hors
du commun.
- L'épopée de la découverte.
- Les précurseurs.
- 1867, la tranchée
du chemin de fer.
- Les occupations humaines de la Préhistoire
au XIX' siècle.
- Le Paléolithique.
- Le Néolithique.
- Les âges des
Métaux.
- L'Époque romaine
et le début du Moyen Âge.
- Les Temps modernes
et la Révolution industrielle.
- Le cadre naturel, hier et aujourd'hui.
- Géologie, un gisement d'intérêt
pour les besoins en matières premières.
- La formation de la
craie et du silex.
- Le site.
- Étendue du
site : 50, 100, 150 ha qui dit mieux !
- La densité
en exploitations.
- La durée de
l'exploitation minière.
- Les vestiges.
- Les structures d'extraction.
- Les ateliers de taille.
- Des
spécialistes à l'uvre ?
- L'habitat.
- Les vestiges funéraires.
- Tirer
parti de tous les vestiges : os, coquilles, charbons, graines,
pollens et spores.
- La diffusion des produits de la minière.
- Spiennes, un centre
spécialisé au cur des échanges.
- L'aire de diffusion
des produits : état des connaissances.
- La
caractérisation du silex, un enjeu pour la recherche.
- Un phénomène européen.
- La place de Spiennes
en Europe.
- Perspectives.
- Les fouilles en cours.
- L'avenir de la recherche.
- La gestion et la mise
en valeur du site.
- Coup d'il sur un site d'intérêt
archéologique et paysager.
- « Petit-Spiennes »
- Le « Camp-à-Cayaux ».
- La vallée de
la Trouille et l'enceinte Michelsberg.
- Le
site Natura 2000 de la Vallée de la Trouille.
- Orientation bibliographique.
6 euros (code de commande
: 22751/F).
COLLETTE
(François) Ils ont construit Mons. Essai sur l'histoire de la ville. Tome premier : La genèse des origines
à la fin du XIIe siècle. [Illustrations par
Gérard Noirfalise]. [Préface de Jean-Marie
Cauchies.] Jumet, Imprimerie Provinciale, 2005. In-8°
oblong sous cartonnage d'éditeur, 192 p., illustrations,
à l'état de neuf.
Préface :
[...] Écrit pour un large public, Ils
ont construit Mons... n'en fait pas moins figure d'ouvrage
érudit, en ce qu'il invite le lecteur à s'informer
davantage, dans des notes opportunément baptisées
« Pour en savoir plus »...
À la différence de villes hainuyères
françaises si proches, telles Valenciennes et Maubeuge,
Mons attend toujours une « histoire », une monographie
digne de ce nom, type d'entreprise qui requiert aujourd'hui un
travail en équipe. L'un des mérites de François
Collette, remontant aux sources, est à mes yeux de préparer
le terrain à une initiative de ce genre, que tous les
historiens de notre province ne peuvent qu'appeler de leurs vux.
Son angle d'approche semble évidemment prédéterminé
: le sol, les édifices, la brique, la pierre... Mais ce
n'est pas seulement entre les murs des maisons religieuses ou
des demeures princières et seigneuriales qu'il entraîne
ses lecteurs, c'est aussi à travers rues et habitat de
toute la ville.
Mons doit bien faire l'aveu de ses origines
modestes et incertaines. On tenta d'ailleurs de les pallier à
l'aide de mythes fondateurs ou « promotionnels ».
Gislebert de Mons, chancelier de Baudouin V, homme d'une grande
érudition mais d'une moindre objectivité, aura
beau exalter au XIIe siècle la prédestination de
sa ville à une fonction de « capitale », caput
tonus Hannoniae. Les Montois, pour leur part, ont mille fois
raison de célébrer sainte Waudru en qualité
de patronne, vu l'impulsion qu'elle donna à l'essor du
lieu en y fondant une modeste communauté de moniales appelée
à devenir, après maintes tribulations, la prestigieuse
institution ecclésiastique que l'on sait. Mais il vaut
mieux éviter d'appliquer à l'illustre dame des
temps mérovingiens la qualification de « fondatrice
» de la ville elle-même. Au-delà d'un enracinement
religieux et sans préjudice pour de futures aspirations
bourgeoises, Mons est le fruit d'une volonté politique
des comtes de Hainaut, elle s'affirme avant tout comme bourgade,
naissante au Xe siècle, puis ville comtale.
Clarifier tout cela, le dégager de la
gangue des légendes et des idées reçues,
tel est pour ces siècles de « genèse »
l'objectif que s'est assigné François Collette.
Il le fait au prix d'hypothèses, parfois hardies
à propos notamment du célèbre dossier de
la bataille du Sabis mais toujours énoncées
comme telles. Il le fait aussi profession oblige...
en plaidant, par exemple, et on le fera volontiers avec lui,
pour une continuation des fouilles du « château ».
Il le fait surtout, et c'est ce qui impressionne le plus l'historien
de métier qui signe ces lignes, en tirant abondamment
parti de l'apport d'une discipline que nous disons auxiliaire,
la topographie, et d'une étude inégalée
du parcellaire, un témoin souvent délaissé
de la persistance de l'espace à travers le temps.
« Le vieux Paris n'est plus. La forme d'une ville change
plus vite, hélas ! que le cur d'un mortel... »
: les mots de Baudelaire, dans ses Tableaux parisiens,
ne détonnent pas ici, à propos de la « bonne
ville » hainuyère et médiévale de
Mons.
30 euros (code de commande
: 21880).
Les
Cours de justice de Mons.
Photographies de Pierre Peeters. Bruxelles, Luc Pire,
2008. In-4° carré cous cartonnage et jaquette d'éditeur,
132 p., très bon exemplaire, peu courant.
Sur la jaquette :
Le
2 mai 2007, en présence de Son altesse royale le Prince
Phillipe, les Cours de Justice de Mons furent inaugurées.
Elles font partie d'un vaste programme visant à doter
la « Justice » de nouvelles infrastructures
et sans doute les « affaires » qui ont
secouées [sic !] la Belgique dans les années
nonante ont été le déclencheur pour une
nouvelle image de la Justice.
Jacques Van Belle précise dans son texte
que « l'Institution judiciaire doit s'exercer, à
l'instar de l'Institution civile ou religieuse, au cur
de la Cité « Polis »
au sens grec , au milieu de l'activité urbaine.
Les édifices publics comme l'Hôtel de Ville, le
théâtre, le musée, l'église ou le
Palais de Justice sont des lieux majeurs de la ville : ils
représentent des signes, des points de repère et
d'identification, liés à ses activités institutionnelles.
Nier cela, c'est nier le sens de la ville. » Le site
en friche de l'ancien abattoir de la Cité du Doudou fut
choisi, et la rue du Marché au Bétail fut heureusement
rebaptisée « rue des Droits de l'Homme ».
Il fallait donc construire un complexe aux
dimensions importantes dans l'intra-muros montois, défier
le format triangulaire du terrain, intégrer la Tour valenciennoise
l'unique vestige hors sol de la deuxième enceinte
médiévale , offrir aux magistrats et
autres gens de Justice un bâtiment à l'image de
leur Institution, à la fois imposante et majestueuse mais
avant tout accueillante. Tel fut l'énorme défi
à relever pour les architectes.
Le chantier a été dirigé
par la Régie des Bâtiments, sous la responsabilité
du directeur de la Province de Hainaut, l'architecte Jacques
Van Belle, assisté de Jacqueline Fionville, ingénieur
architecte de la Faculté polytechnique de Mons. Quant
à l'auteur de projet, il s'agit du groupe A.U.R.A. (Atelier
d'Urbanisme, de Réhabilitation et d'Architecture) constitué
de trois architectes associés : Jean Barthélémy,
professeur émérite d'architecture à la Faculté
polytechnique de Mons et deux de ses anciens élèves
Benoît Jonet et Michel Poulain. Dans cette équipe,
c'est ce dernier qui, dès les premières esquisses
du projet jusqu'à la réception provisoire, a joué
le rôle d'associé principal, en parfaite symbiose
avec le premier nommé, en véritable « cheville
ouvrière » de ces Cours de Justice. Quant aux
entreprises, elles étaient constituées autour d'un
triumvirat formé des entreprises Galère, Dherte
et Blaton.
À travers le point de vue du Premier
Président de la Cour d'Appel, d'une historienne de l'art,
de l'architecte-concepteur, d'un sociologue et de l'architecte-directeur
de la Régie des Bâtiment, ce bâtiment vous
dévoilera une partie de ces secrets et de ces trésors
architecturaux.
Le photographe Pierre Peeters n'a pas voulu
faire un livre conventionnel d'architecture, il nous entraîne
avec ses images à regarder ce bâtiment où
la lumière naturelle omniprésente fait vivre le
bâtiment avec des jeux d'ombre et de lumière renforçant
les lignes courbes exploitées à l'extrême
par les architectes.
Au visiteur, obligé ou non, des Cours
de Justice de laisser courir son propre regard sur les murs noirs
de la salle des pas perdus et de le laisser poursuivre son chemin
au gré des lignes à la recherche des détails.
Ce livre offre une clef de lecture. Les Cours de Justice de Mons
resteront dans l'histoire de l'architecture moderne du 21e siècle
un exemple des plus remarquables et qui répondent à
la conception de la Justice d'aujourd'hui.
Table des matières :
- Préface, par Hervé
Hasquin.
- Une cathédrale-spatiale,
par André Stevens.
- En guise d'introduction, par Jean
Barthélemy.
- Inauguration des Cours de Justice,
par Jean Barthélemy.
- Rêveries d'un juge solitaire,
par Jean-Louis Franeau.
- Un autre regard, par Colette
Pierard.
- Au commencement était...,
par Colette Piérard.
- À propos de l'atmosphère
intérieure, par Jean Barthélemy.
- Le parti pris architectural,
par Colette Piérard.
- Mons : des nouvelles infrastructures
judiciaires à l'aube du 21e siècle, par Jacques
Van Belle.
- Deux réflexions complémentaires
à propos des Cours de Justice, par Francis Hambye.
- Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 28442).
DAPOZ (Jacques) La Capitale de la
Culture. Préface
de Raoul Vaneigem. Illustration de couverture et frontispice
par Serge Poliart. Cuesmes, Éditions du Cerisier,
2015. In-8° collé, 108 p.
En quatrième
de couverture :
Au
Chiapas, l'Université de la terre offre à tous
(sans diplôme ni certificat) un apprentissage gratuit des
métiers et occupations les plus divers (cuisine, métallurgie,
travail du bois, musique. Informatique, fabrication de chaussures,
initiation artistique, peinture, sculpture...). La seule condition
est d'avoir le désir de s'instruire et d'aller ensuite
dispenser ses connaissances dans les villes et les villages.
Une éducation pratiquée sur de telles bases n'est-elle
pas la meilleure façon d'un finir avec la culture de marché,
l'anti-culture, la contre-culture et autres idées qui,
séparées de la vie, ne sont que des cadavres ?
Raoul
Vaneigem.
En matière
culturelle, les mécanismes produisant la notoriété
ou le contraire de celle-ci (l'indifférence, l'évitement,
la mise au ban, l'occultation) sont aux mains des instances légitimatrices :
leaders d'opinion (grands journalistes, professeurs d'université,
personnalités médiatiques, prescripteurs de tendance,
experts en expertise, archiprêtres savants, curateurs graves,
commissaires intransigeants et autres séduisants commissaires-priseurs),
leaders politiques (ceux qui subventionnent grassement tel projet
culturel et aucunement tel autre), banquiers aussi cultivés
qu'intéressés, leaders du marché de l'art
et du monde de la publicité.
Vincent Van Gogh en savait quelque chose. Andy
Warhol aussi.
La vraie question de la culture, ce n'est pas
d'être initié aux mystères permettant d'admirer
béatement tel ou tel objet de culture, c'est d'acquérir
la connaissance critique des rouages intimes qui font et défont
la valeur de cet objet.
Ainsi est-il question ici d'éducation
citoyenne, d'éducation à la pensée critique,
d'éducation populaire et non populiste, de culture au
sens propre et non d'exploitation politique, économique,
spectaculaire des traces de culture.
Jacques
Dapoz.
9 euros (code de commande
: 22403).
[DEFUISSEAUX
(Alfred)]. DELATTRE (Achille) Alfred Defuisseaux, un
homme, une période. Préface
de Léo Collard. [Charleroi], Institut
Émile Vandervelde, 1959. In-8° broché, 191
p., illustrations hors texte.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Les étapes du Suffrage Universel
en Belgique.
- Alfred Defuisseaux, sa famille.
- La situation sociale en 1870.
- Le peuple est conciliant mais sans résultat.
- Le Procès d'Hornu et Wasmes.
- La vengeance frappe aussitôt.
- Alfred Defuisseaux se lance dans la
bataille.
- Les lieutenants d'Alfred Defuisseaux.
- Le Catéchisme de Defuisseaux.
- L'auteur du Catéchisme du
Peuple est sévèrement condamné. Il passe
à l'étranger.
- La manifestation doit remporter la victoire
Alfred Defuisseaux en exil.
- La Chambre censitaire jette du lest.
- Les agents provocateurs entrent en lice.
- L'action, qui va se développant
sans cesse, fait de plus en plus impression.
- Victoire ! Mais le sang a de nouveau
coulé.
- Alfred Defuisseaux rentre et est incarcéré.
Les élections du 14 octobre 1894.
- Le Grand Complot d'un seul homme.
- La Grande Voix du Peuple se fait entendre
au Parlement.
- Apothéose.
15 euros (code de commande
: 28487).
DELANOIS
(Henri) et BERNARD (Véronique) Spiennes. Mons, Hainaut Culture et Démocratie,
2012. In-8° carré collé, 144 p., illustrations
en noir et en couleurs, (collection « À la
Découverte de ma Commune »).
Table des matières
:
- Aperçu
de la géographie et de la géologie du village de
Spiennes
- Des faits historiques :
- Le silex, exploitation
préhistorique et contemporaine.
- Les Seigneurs de Spiennes.
- L'origine du nom de
Spiennes.
- Le sceau de Spiennes.
- Les périodes
de guerre et ses conséquences.
- Création du
cimetière des Anglais.
- Spiennes et son administration communale.
- Organisation de la vie communale.
- Énumération des bourgmestres:
Jean-Baptiste Toubeaux, Constant Pierart, Charles Tordeur, Pierre
Puisage, Victor Albert Deprez, Marins Fourez, Gustave Decastiau
et Albert Vienne.
- Le développement économique
- Les extractions et
les exploitations industrielles (le silex - les phosphates -
la houille).
- Les briqueteries.
- Les activités
agricoles.
- Les activités
commerciales : le moulin, les brasseries, les boutiques.
- L'évolution démographique.
- L'aménagement des voiries et
explications relatives au contexte social du village.
- Création de diverses institutions,
services publics et privés :
- Un service de transport
en commun.
- Par souci de salubrité
publique.
- Distribution d'eau potable.
- L'enseignement :
- L'infrastructure scolaire
au sein du village.
- L'organisation des
classes.
- « Le panzer le jardin le syllabaire
» du poète et écrivain Claude Bauwens.
- Le patrimoine religieux : l'église,
les chapelles, le presbytère, le cimetière, organisation
au sein de l'église.
- Les richesses culturelles :
- Les us et coutumes.
- Les activités festives,
les ducasses et les organisations sportives.
- Liste des hameaux et des lieux-dits.
- La perspective d'une démarche et la
bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19413).
DETRY
(Bernard) et BERNARD (Véronique) Saint-Symphorien.
Mons, Hainaut Culture et
Démocratie, 2013. In-8° carré collé,
143 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection
« À la Découverte de ma Commune »).
Table des matières
:
I.
Avant-propos.
II. Introduction historique.
III. Un peu de géographie.
IV. Le Saint Patron du village.
V. Les témoins d'un riche passé.
1. Le mégalithe du
village.
2. La ferme gallo-romaine.
3. Le moulin à vent.
4. Le titre de baron de Saint-Symphorien
et le château du village.
5. Les dépendances
du château.
6.L'église et ses
trésors.
VI. Ordres religieux et Confréries.
1. L'ordre de Malte.
2. Les ministres du culte
de la paroisse de Saint-Symphorien.
3. La Confrérie Saint-Symphorien
et le Grand Tour.
4. La Confrérie Saint-Sébastien
ou Confrérie des Archers.
VII. Chroniques anciennes.
1. L'ordre public sous l'Empire.
2. Les bourgmestres du village.
3. Les chemins vicinaux.
4. Les anciens transports.
VIII. Les anciennes exploitations de phosphates.
1. La géologie.
2. La flore indigène.
IX. Les cimetières.
1. D'un cimetière
à l'autre.
2. Le cimetière « des
Anglais ».
X. La forteresse fantôme.
XI. Royales passions.
1. Le FCR Symphorinois est
devenu Royal.
2. La Royale Philharmonie
de Saint-Symphorien.
20 euros (code de commande
: 19802).
[DOUTREMER
(Léopold)]. Menu du Banquet offert au Président
de l'Association libérale de l'arrondissement de Mons.
Monsieur L. Doutremer. 25 mai 1847. Carte-porcelaine
avec mention manuscrite, 151 x 235 mm.
Léopold Doutremer naquit à
Mons le 30 septembre 1780 et mourut, quelques mois après
le banquet, à Paris le 6 octobre 1847.
Notice de René Plisnier :
Homme d'affaires et homme politique. Il
fait ses humanités au Collège de Tournai et entreprend
ensuite des études de pharmacie qu'il ne mène pas
à leur terme. Officier dans la Garde nationale sous l'Empire,
il est aussi juge suppléant au Tribunal de commerce de
Mons (1837,1840-1841) et juge à ce même tribunal
(1838-1839, 1844-1847). Après son mariage, il reprend
à Mons la direction de l'hôtel du Singe d'or, qui
appartient à son épouse Caroline Fraipon, et organise
des entreprises de messagerie. Membre du conseil communal de
la ville de Mons de 1836 à 1847, il s'est fortement impliqué
dans la création du théâtre communal inauguré
sur la Grand-Place en 1843. Il a contribué à l'élaboration
des plans, n'hésitant pas à voyager en Belgique
et en France, accompagné de l'architecte Charles Sury,
afin d'étudier ce qui s'y fait en ce domaine et de s'en
inspirer pour améliorer son projet. Celui-ci, après
révision par Pierre-Bruno Bourla, architecte en chef de
la ville d'Anvers, est adopté par le conseil communal
le 10 avril 1841. En matière politique, Doutremer contribue
largement à la création de l'Association libérale
de l'arrondissement de Mons, dont il assume la présidence.
Il est encore membre de la loge La Parfaite Union, où
il occupe la fonction de Très Sage à plusieurs
reprises. Durant ses loisirs, Doutremer écrit des chansons,
mais ses vers sont restés inédits.
Bibliographie :
- Mathieu (Adolphe), Doutremer (Léopold-Lambert),
dans Biographie montoise, dans Mémoires et Publications
de la Société des Sciences, des Arts et des Lettre
du Hainaut, t. VII - 1847, pp. 323-325.
- Plisnier (René), Doutremer
(Léopold), dans 1000 personnalités de Mons
& de la région, pp. 315-316.
50 euros (code de
commande : 29253).
DUPRET (Marcel-Étienne) Un
joyau à découvrir. Harmignies, Dejardin et les
Épioux. Avec des
illustrations de Jean-Claude Servais. Mons, Mon's Livre,
2015. In-8° carré broché, 60 p., illustrations
en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Mot
de la présidente.
- Mot du CPAS de Mons.
- À propos de la commune de Florenville.
- Une collaboration avec Jean-Claude Servais.
- Introduction : propriété
du CPAS de Mons.
- Dejardin et les Épioux.
- La vente de 1887.
- Victor Dejardin, d'Harmignies
à Chiny.
- Les testaments de
Victor Dejardin.
- Un patrimoine d'exception.
- Les Hospices civils
de la Ville de Mons.
- Un lien avec Mons
: le chalet du « Ropieur ».
- La sauvegarde des
Épioux, un enjeu d'actualité.
- Au cur de la forêt de Chiny.
- Une histoire naturelle.
- Légende et
étymologies.
- Du comté de
Chiny à la Gaume d'aujourd'hui.
- L'abbaye Notre-Dame d'Orval.
- Le temps des maîtres de forges.
- L'industrie du fer
en Gaume.
- Les Épioux-Haut
et les forges Dumoustier.
- La forge Tamison.
- Les Épioux-Bas
et la forge Roussel.
- Le temps du domaine forestier.
- Pierre Bonaparte aux
Épioux-Haut.
- Edmond Picard aux
Épioux-Bas.
- Orientation bibliographique.
15 euros (code de commande
: 23617).
DUPRET
(Marcel-Étienne, dir.) Hyon. Avec la collaboration de Jérémy
Cenci, François Collette, Isabelle De Smet,
Nicolas Dupont, Christian Provost, Mons, Mon's
Livre, 2019. In-8° carré collé, 154, [14] p.,
illustrations en noir dans le texte et en couleurs in fine,
(collection « À la Découverte de ma
Commune », n° 8).
Présentation
de l'ouvrage par Catherine Hocquet :
Huitième
livre de la collection « À la découverte
de ma commune », lancée en 2011, le présent
ouvrage nous entraîne à Hyon. Le territoire de cet
ancien village, aujourd'hui englobé presque entièrement
dans la ville de Mons, est certes de taille réduite (367
ha à peine), mais il a joué un rôle important
en raison de son intérêt stratégique. Hyon,
lieu où convergent la Trouille et ses deux affluents,
est en effet la porte d'eau de la ville ; les aménagements
réalisés sur place ont joué un rôle
considérable sur les plans économique et défensif,
faisant du village un poste-clé lors des différents
sièges que Mons a subis. De cet enjeu témoigne
encore l'ouvrage d'art le plus important d'Hyon, la cascade.
Autre particularité d'Hyon : l'inclusion
relativement précoce d'une partie de son territoire dans
les faubourgs de Mons. Après la démolition des
fortifications de la ville en 1861, le village s'est peu à
peu transformé en banlieue, puis en zone résidentielle.
Ce processus d'urbanisation particulier explique la coexistence,
si frappante aujourd'hui, de maisons de village traditionnelles
avec des constructions caractéristiques des avant-gardes
architecturales du XXe siècle.
Face à cette irruption de la modernité,
Hyon a su maintenir une identité forte, dont témoignent
encore la procession Saint-Fiacre et les textes poétiques,
en français ou en wallon, composés par plusieurs
auteurs de la région, notamment Marcel Gillis et Claude
Gérin. Et d'autres personnalités se sont signalées,
parmi lesquelles on ne peut passer sous silence le bourgmestre
Charles Auguste Houzeau de Lehaie, qui a joué un rôle
important aux niveaux régional et national, voire international
avec la fondation de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye.
L'ouvrage est le fruit d'une heureuse collaboration
entre plusieurs auteurs : Nicolas Dupont, qui a étudié
la géographie, le sous-sol et les industries extractives
d'Hyon ; Christian Provost, président de l'association
Hyon cadre de vie, qui a évoqué plusieurs
facettes historiques, pittoresques et poétiques de l'histoire
du village ; François Collette, qui a scruté
les méandres du réseau hydrographique et les particularités
du développement urbain au XIXe siècle ; Jérémy
Cenci et Isabelle De Smet, qui en ont présenté
le prolongement architectural si particulier au XXe siècle ;
et enfin Marcel-Étienne Dupret, qui a dirigé l'ouvrage
dans son ensemble et exploré les documents d'archives
émanant du Conseil communal. Cette combinaison de démarches
a permis de projeter une belle lumière sur le village
d'Hyon et son histoire, afin d'offrir aux lecteurs d'aujourd'hui
un livre riche en informations inédites.
Table des matières :
- Préface, par Nicolas Martin.
- Le mot de la Présidente, par
Catherine Hocquet.
- Tracé de la commune, armoiries
et sceaux.
- Aperçu géographique et
géologique, par Nicolas Dupont.
- Introduction à l'histoire du
village d'Hyon, par Christian Provost.
- Hyon, porte d'eau de la ville de Mons,
par François Collette.
- Liste des bourgmestres :
- Vanderbelem, Jean
Baptiste (1816-1859).
- Hot, Alphonse (1860-1868).
- Houzeau de Lehaie,
Auguste (1868-1878).
- Lemiez, Xavier (1879-1894).
- Joly, Joseph Désiré
(1894-1896).
- Houzeau de Lehaie,
Auguste (1896-1900).
- Joly, Joseph Désiré
(1900-1904).
- Lemiez, Auguste (1904-1923).
- Codin, Victor (1923-1925).
- Hoyois, Philippe Jules
(1926-1933).
- Flament, Maurice (1933-1953).
- Pottier, Edgard (1953-1958).
- L'Allemand, Albert
(1959-1971).
- Hyon, du village au faubourg : 1801-1860,
par François Collette.
- La ducasse d'Hyon, par Christian
Provost.
- L'église Saint-Martin,
par Christian Provost.
- Hyon, du village au faubourg : 1860-1900,
par François Collette.
- Les chapelles d'Hyon, par Christian
Provost.
- Le secret des caves du château
Goffinet, par Christian Provost.
- Hyon pendant la Grande Guerre,
par Christian Provost.
- Les industries extractives, par
Nicolas Dupont.
- Les engrais Semaille.
- Hyon en poésie et en patois,
par Christian Provost.
- Urbanisme et architecture moderne
à Hyon, par Jérémy Cenci et Isabelle
De Smet.
- Courses cyclistes, sports et jeux
divers.
- Orientation bibliographique.
20 euros (code de commande
: 28759).
FAEHRÈS
(André) Mémoire
Photographique de Mons. Mons de la Belle Époque à
la Tourmente 1887-1918. Photographies du Fonds d'Archives
Photographiques sur Mons d'André Faehrès. Mons, Maison de la Mémoire, 2014. In-4°
sous cartonnage d'éditeur (215 x 304 mm.), 208 p.,
très nombreuses reproductions de documents inédits.
André Faehrès a sauvegardé
plus de 10600 documents photographiques. Grâce à
ce travail, il nous propose à travers ses publications
un choix très intéressant qui montre de Mons de
nombreuses facettes jusqu'alors « invisibles »,
peu connues ou carrément ignorées. Il choisit les
meilleurs clichés, tant au niveau intérêt
historique que qualité artistique. Certaines sont particulièrement
émouvantes.
Chaque document est dûment commenté.
Avant-propos de l'auteur :
Mons de la Belle Époque à
la Tourmente 1887-1918 est le deuxième livre de la
collection « Mémoire Photographique de Mons ».
Il est en quelque sorte la continuation du livre précédent
Mons durant les grands travaux 1860-1905. Le sujet est
cependant différent. Ce nouveau livre représente
les événements qui ont rythmé la vie des
Montois depuis 1887 jusqu'à la fin de la Première
Guerre mondiale en novembre 1918.
La première partie du livre illustre
les nombreuses fêtes, manifestations, joyeuses entrées
princières et royales et les festivités pour le
75e anniversaire de la Belgique, qui se sont déroulées
à Mons à la Belle Époque.
Mais ces années euphoriques sont brutalement
interrompues par l'invasion de la Belgique par l'armée
allemande le 4 août 1914 : la Tourmente, deuxième
partie du livre. Le 23 août 1914, Mons est le théâtre
du premier contact entre l'armée britannique et l'armée
allemande. C'est la Bataille de Mons et sa célèbre
légende des anges dont on fête le 100e anniversaire
cette année. La ville de Mons souffre de l'occupation
allemande pendant 51 longs mois avant d'être libérée
les 10 et 11 novembre 1918 par les soldats canadiens de l'armée
britannique. Fait exceptionnel les soldats britanniques ont livré
leur première et dernière bataille de la Première
Guerre mondiale à Mons. Le dernier coup de canon y a été
tiré quelques minutes avant la déclaration de l'Armistice.
26
euros (code de commande : 21859).
FAEHRÈS (André) Mons
durant les Grands Travaux 1860-1905. Photographies du Fonds d'Archives Photographiques
sur Mons d'André Faehrès. Mons,
Maison de la Mémoire, 2007. In-4° sous cartonnage
d'éditeur, 200 p., très nombreuses reproductions
de documents, (collection « Mémoire Photographique
de Mons »), exemplaire en parfait état, épuisé.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Introduction.
- Cela s'est passé à Mons.
- La démolition des fortifications.
- La réalisation des boulevards.
- La nouvelle gare.
- La maison de sûreté.
- Le Tir communal.
- La caserne de gendarmerie.
- L'hôpital civil.
- Le Waux-Hall.
- Les boulevards.
- La statue de Baudouin de Constantinople.
- Une maison place de Flandre.
- Deux maisons de l'avenue d'Havré.
- Le boulevard Jean d'Avesnes.
- Un immeuble du boulevard Jean d'Avesnes.
- Deux immeubles au boulevard Jean d'Avesnes.
- L'école normale.
- Une maison du boulevard Jean d'Avesnes.
- Une maison de la place d'Avesnes.
- Deux maisons de l'avenue de Bertaimont.
- La Trouille : les moulins jumeaux
- la machine à eau.
- La démolition de l'abbaye du
Val des Écoliers.
- La tour du Val des Écoliers.
- La statue de Léopold Ier.
- La place Léopold.
- Le square Saint-Germain.
- Le monument Jean-Charles Houzeau de
Lehaie.
- La vie à Mons, durant les grands
travaux.
- La statue de Roland de Lassus - Le 300e
anniversaire de la mort de R. de Lassus.
- L'hospice Terrasse.
- La caserne de cavalerie.
- L'armée s'entraîne à
la plaine des manuvres.
- La ville vue de haut.
- Avant la Banque Nationale.
- La Banque Nationale.
- Une des premières maisons de
la rue Buisseret.
- Deux nouvelles rues.
- Les Montois se promènent.
- Le marché aux Herbes.
- La rue d'Havré.
- La rue de Boussu.
- Une maison de la rue André Masquelier.
- La plaine des manuvres.
- Le dégagement des abords de Sainte-Waudru.
- Le réaménagement du grand
escalier.
- Le grand escalier de Sainte-Waudru.
- L'aménagement du square Sainte-Waudru.
- Le dégagement de l'hospice des Incurables
- Le square Sainte-Waudru.
- La collégiale et ses abords après
les grands travaux.
- L'assainissement des chasses d'Havré.
- L'assainissement du quartier des Trois
Boudins.
- Les funérailles du général
Quenne.
- Le dispensaire Warocqué.
- Les activités sur la Grand-Place.
- La démolition de la pharmacie
Meunier.
- L'hôtel du téléphone.
- La place du Marché aux Poulets.
- La rentrée du fourrage place
Nervienne.
- L'hospice des Kanquennes.
- L'hospice Henri Glépin.
- La rue d'Havré.
- L'hôtel des postes.
- La rue de Houdain.
- L'École des Mines - L'inauguration
du monument Guibal et Devillez.
- Le plan Popp.
- Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 26181 - Épuisé).
FAIDER
(Paul) et DELANNEY (Henry)
Mons. Préface d'Edmond Puissant.
Mons et Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° broché,
191 p., illustrations in et hors texte, non coupé, rousseurs
éparses, bel exemplaire.
Cet ouvrage a été publié
à l'occasion du Congrès Archéologique et
Historique de Mons.
Table des matières :
- Préface.
- Bibliographie.
Chapitre I. Coup d'il
sur la ville de Mons et l'historique de son développement.
1. Panorama
de Mons.
2. Les
grandes dates de l'histoire de Mons.
3. Physionomie
morale.
Chapitre II. L'architecture
militaire.
1. Le château
des comtes.
2. Les
enceintes fortifiées.
3. Les
établissements militaires.
Chapitre III. L'architecture
religieuse.
1. Les
églises paroissiales (Église Sainte-Waudru - Église
Sainte-Élisabeth - Église Saint-Nicolas-en-Havré
- Église N.-D. de Messine).
2. Couvents
et monastères.
3. Refuges
d'abbayes.
4. Chapelles
et « capelettes ».
Chapitre IV. L'architecture
civile de caractère public.
1. L'Hôtel
de ville.
2. La tour
du Château, ou beffroi.
3. Constructions
et établissements d'utilité publique (Édifices
divers : Palais de Justice, Théâtre, etc. - Squares
et jardins - Cimetière - Puits et fontaines - Statues
et monuments commémoratifs.
4. Institutions
charitables et hospitalières.
5. Établissements
d'enseignement.
Chapitre V. L'architecture
privée.
1. Hôtelleries.
2. Maisons
et hôtels privés.
3. Anciennes
enseignes.
4. Intérieurs.
Chapitre VI. Institutions
scientifiques, musées, collections.
1. Bibliothèque
publique.
2. Dépôt
des Archives de l'État.
3. Institut
provincial et Musée d'hygiène.
4. Musée
d'histoire naturelle.
5. Musée
de peinture.
6. Musée
archéologique.
7. Collections
particulières.
Conclusion.
13 euros (code de commande
: 20728).
[FAIDER
(Paul)] Mons. Mons,
1925. In-12 broché, 72 p., exemplaire du tirage limité
à 350 exemplaires ordinaires (après 3 sur Japon
et 12 sur Hollande), non coupé et en parfait état.
Voici comment l'auteur
présente cette publication :
Cette
brochure a été rédigée à la
demande d'un membre du Barreau de Mons [Léon Losseau]
qui l'offre à ses confrères de la Fédération
des avocats belges venus à Mons le 6 et le 7 juin 1925
pour y tenir leur assemblée générale annuelle.
Elle n'est pas un guide de la ville et de ses
monuments ; elle ne sera que le souvenir d'une visite.
Son auteur, qui n'est pas montois, n'a pas
jugé nécessaire de se faire connaître. Il
suffira que ses amis de Mons le reconnaissent et lui pardonnent
la franchise de ses appréciations.
Il consacre son petit essai à la mémoire
de tous ceux de ses ascendants qui, durant le XVIIe et le XVIIIe
siècle, naquirent et vécurent bourgeois de cette
ville, dont il est redevenu lui-même, de 1909
à 1922, le citoyen.
Né
à Liège en 1866 et décédé
à Gand en 1940, Paul Faider fit de brillantes études
de philologie classique. Il devient professeur à l'Athénée
de Mons en 1909 et y enseigne jusqu'en 1922, date à laquelle
il devient professeur à l'université de Gand.
Parallèlement à ses recherches
érudites sur la littérature et philosophie latines,
il publie plusieurs articles et livres sur la ville de Mons à
laquelle il fut très attaché. Il quitte l'université
de Gand pour devenir directeur du Musée de Mariemont en
1934.
Concernant Paul Faider, nous renvoyons à
la notice nécrologique de Paul van de Woestijne, Paul Faider (1866-1940) in Revue belge de philologie et d'histoire.
Tome 20 fasc. 1-2, 1941. pp. 392-395.
13
euros (code de commande : 20735).
FAUVIEAU
(Hector) Le Borinage.
Monographie politique, économique, sociale. Frameries, Union des Imprimeries, 1929. In-8°
broché, 358 p., couverture légèrement défraîchie,
exemplaire non coupé.
Préambule :
De belles pages ont été écrites
sur le Borinage. On en a donné surtout, de manière
charmante, les traditions et usages populaires, les anciennes
poésies et les anciennes légendes ; les chants,
les proverbes et les jeux. Certes, le travail, le rude labeur
de l'ouvrier mineur a été magnifié. Mais,
dans toute la littérature ayant pour sujet le Borinage,
j'ai vainement cherché une uvre d'investigation
statistique.
Il m'a semblé qu'un travail qui aurait
pour objet l'étude de la population boraine, de sa formation,
de son évolution, de ses activités, de ses réalisations
dans les divers domaines de l'industrie, du commerce, de l'enseignement,
de la politique et de ses organisations économiques et
professionnelles devait présenter un attrait tout particulier
pour celui qui, Borain lui-même et aimant le Borinage,
s'y livrât et y prît goût, ainsi qu'un intérêt
irrésistible pour le public.
Mêlé intimement à sa vie,
témoin intéressé de son évolution,
l'idée nous en était déjà venue il
y a une dizaine d'années.
Alors, déjà, il nous semblait
que, pénétrer profondément dans l'étude
de cette région, en examiner la position au point de vue
politique et social, eût été d'un incontestable
enseignement.
Les mouvements populaires français,
depuis la grande Révolution, ont toujours eu une répercussion
immédiate et plus ou moins sérieuse sur le Borinage.
Des convulsions, les unes d'apparence bénignes, d'autres
plus grandes n'ont pas cessé de le secouer jusqu'aux années
1880 à 1885 qui virent préparer et organiser la
grande enquête sur la situation de la classe ouvrière
et, au cours de l'année 1893, la Belgique politique subit
une modification profonde qui alla s'accentuant comme mue par
un rythme puissant. Onze ans plus tard, le Borinage apparaissait
à l'esprit attentif considérablement changé.
Alors, déjà, l'on pouvait dégager, d'un
ensemble de faits, certaines répercussions très
marquées sur la population, sur le caractère, sur
les rapports sociaux, sur la vie économique et morale.
Elles étaient le fait d'une transformation et d'une évolution
lentes, mais réelles.
Il y eut la guerre.
Dix années nous en séparent.
Les événements, les bouleversements de tous ordres
se sont opérés avec une rapidité étonnante,
mais irrésistible. Qu'on le veuille ou non, le travail
participe au pouvoir. Le fait entraîne des conséquences
qui rendent plus heureux les uns, et qui terrifient les autres.
L'ouvrier est devenu un collaborateur et, dans bien des cas,
un associé du patron. Et pour citer un exemple plus typique,
la communauté d'intérêt qui unit l'ouvrier
mineur du Borinage aux conseils d'administration et à
la direction des sociétés anonymes charbonnières
est indiscutable.
Une controverse s'élève à
l'heure présente, qui tend à établir un
désaccord irrémédiable entre des doctrines
économiques qui s'attribuent exclusivement une aussi profonde
révolution, oubliant ou négligeant le progrès
sous toutes ses formes et dans ses multiples applications, le
progrès humain.
Laissons les philosophes et les économistes
à ce jeu d'exégètes et de prophètes.
Notre tâche sera plus modeste. Elle consistera à
établir comment et dans quelle mesure le Borinage s'est
dégagé de l'étreinte de la misère
matérielle et morale d'un long passé.
Pour ce travail, nous avons résolu de
ne nous adresser qu'aux faits.
Et nous sommes mieux en mesure, aujourd'hui,
de le réaliser. Notre position dans le monde ouvrier nous
a permis, depuis trente années bientôt, d'enregistrer
maints faits et constatations qui abondent en enseignements de
tous genres. Appelé, le lendemain de l'armistice, à
l'administration d'une des plus importantes communes boraines,
ayant pu pénétrer plus sûrement encore les
faits qui sont propres à la population et à ses
phénomènes divers, ayant décelé les
problèmes qui occupent la société moderne,
voilà ce qui fut déterminant.
Certes, l'on objectera que, visant un but aussi
considérable, une certaine garantie de neutralité
est indispensable. Mais, tout homme normal professe, en toute
chose, une opinion. La neutralité, spécifiquement,
est un non sens.
Nous tenons à dire que ce travail est,
avant tout, un exposé de faits.
Nous nous sommes efforcé de dresser,
en regard de la situation actuelle, celle d'époques antérieures.
Nous ne dissimulons pas l'importance de semblable tentative et
cependant, nous devons reconnaître que les matériaux
existants sont souvent bien incomplets ; ceux nécessaires
à certaines recherches, même d'ordre purement statistique,
font aussi trop souvent défaut.
Néanmoins, nous croyons avoir réuni
et situé suffisamment de matériaux pour permettre
les comparaisons utiles.
Nous osons espérer que l'on ne nous
accusera pas de les juger et d'en tirer des conclusions à
des points de vue qui peuvent être les nôtres, ou
d'avoir fait état d'opinions personnelles. Nous croyons
avoir réussi à nous en tenir à une objectivité
rigoureuse des faits, et les conclusions nécessaires sans
lesquelles notre travail n'aurait aucune raison d'être,
nous les avons formulées dans la plénitude la plus
absolue de notre indépendance.
Sans doute, l'on pourra nous faire des reproches ;
mais nous avons la conviction qu'avec un peu d'impartialité
l'on nous accordera un mérite : celui de la franchise
et de la sincérité.
Nous avons contracté, vis-à-vis
de fonctionnaires et d'employés de nos administrations
publiques, plus rarement vis-à-vis d'amis, une dette de
reconnaissance. À défaut des renseignements qui
nous ont été prodigués de la manière
la plus obligeante, il nous eût été impossible
de publier ce travail.
Que tous ceux qui nous ont fourni les documents,
les statistiques et les matériaux utiles, reçoivent
ici l'expression de notre gratitude la plus vive et la plus sincère
Table des matières :
Chapitre I : Définition et origine.
- Étendue territoriale.
- Le sous-sol.
- Historique.
- L'Homme.
- Le Patois.
- L'Habitation.
- Le Village.
Chapitre II : Démographie.
- Mouvement de la population.
- Densité de
la population.
- État Civil.
- Les divorces.
- Répartition
d'après les langues parlées.
- Logements.
- Abandon d'enfants.
Chapitre III : État agricole,
industriel et commercial.
- Agriculture.
- Artisanat.
- Industrie.
- Les Mines.
- Le Commerce.
Chapitre IV : Organisation sociale du travail.
- La femme et l'enfant
dans l'industrie.
- La femme et l'enfant
dans la législation sociale d'aujourd'hui.
- L'apprentissage.
- La durée du
travail.
- Les accidents du travail
et leurs suites.
- La longévité
ouvrière.
- Les grèves.
- Le Borinage dans la
législation industrielle, minière, sociale.
Chapitre V : La Guerre - Problèmes
économiques.
- La Guerre.
- Reconstruction et
crise.
- La situation matérielle
des travailleurs.
- Le coût de la
vie.
- Les salaires.
- Les pensions ouvrières.
Chapitre VI : La vie économique,
politique et sociale.
- Les sociétés
coopératives.
- Les mutualités.
- Les unions professionnelles.
- Les organisations
politiques.
- La position des partis.
- L'Enseignement.
- Les activités
intellectuelles et éducatives.
- Situation matérielle
et morale.
- Conclusion.
- Index.
20 euros (code de commande
: 27916).
FRANCIS
(Jean) Mons à cur ouvert. Gembloux, Duculot, 1978. In-8° broché,
205 p., illustrations, (collection « Des Villes
et des Hommes »), exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Cette
collection, dirigée par Georges Renoy, se propose de réunir
les « biographies » des principales cités
de la communauté culturelle francophone. Ni marginales
ni parallèles, ces histoires de villes entendent bien
quitter résolument les sentiers mille fois battus du savoir
traditionnel.
Rédigées dans un style alerte
par des écrivains au talent original, elles sont autant
le reflet de la personnalité de leur auteur que du destin
des villes qu'elles veulent mettre en relief.
Une nouvelle manière d'aborder le difficile
mariage de l'homme avec sa ville à travers la lente marche
en avant du progrès social.
Voici Mons à cur ouvert,
un livre d'histoires qui ne néglige pas l'Histoire. Au
fil des pages revivent la plupart des personnages importants
qui naquirent dans la cité du Doudou, y travaillèrent
ou y séjournèrent.
Le ton impertinent de l'auteur donne à
l'évocation du passé une qualité que les
historiens suspecteront : une façon de ne pas se
prendre au sérieux, un certain sourire communicatif, fait
de complicité tendre et émue. C'est important de
faire sourire, non pas au détriment du passé, mais
avec lui ; il s'agit, en fait, d'humaniser l'histoire en
la regardant avec l'il d'un contemporain qui connaîtrait
notre époque. Du Doudou à Fétis en passant
par Jacques du Brucq et Roland de Lassus, c'est tout Mons
qui revit dans ce livre aux couleurs du passé vues à
travers le prisme d'une amitié millésimée
1978.
13 euros (code de commande
: 27539).
GARNIR (George) Le Commandant Gardedieu.
(Murs montoises
d'avant-guerre.) Couverture
illustrée par Henri Léonard. Paris, La Renaissance
du Livre, 1930. In-8° broché, 196 p.
Avertissement :
Dans
un précédent volume, le signataire du présent
livre a exposé comment, au début de 1927, il avait
acquis un lot de papiers manuscrits, au cours d'une vente «
par suite de décès » qui avait eu lieu à
Mans, dans une petite maison de la rue des Blancs-Mouchons, abandonnée
depuis le début de la guerre. Ces manuscrits étaient
le Journal de Gédéon Gardedieu et le Mémorial
de Tartarin. Nous avons relaté comment, s'ennuyant
à mourir à Beaucaire, où A. Daudet l'avait
laissé, Tartarin s'était acheminé vers le
Nord, quelques années avant la guerre et avait élu
domicile à Mons. Nous avons conté comment Mons
l'adopta et les aventures qui lui advinrent dans la cité
du Doudou, ainsi qu'à son ami Gédéon Gardedieu,
commandant du bataillon des Chasseurs éclaireurs. Nous
avons dit aussi à la suite de quels événements
Gédéon Gardedieu avait supplié Tartarin
de quitter cette ville de Mons qui, transformée à
l'image du héros tarasconnais, se grisait d'imaginations,
de craques et de vantardises : avec un entraîneur
comme Tartarin, les Montois., ces Tarasconnais du Nord, étaient
sauf respect en train de battre le record
de la Menterie.
Alarmé, le commandant Gardedieu avait
compris qu'il était temps d'enrayer et, de Tarascon où
il s'était rendu pour enquêter sur le passé
de Tartarin, il lui avait écrit :
« ....voilà pourquoi, en conclusion
de cette lettre, je suis obligé de vous parler gravement :
Mons n'est plus Mons, Tartarin ; ou plutôt Mons, le
Mons de l'heure présente, est dangereusement transformé
par la loufoquerie de votre Midi. Je vous accorde que le terrain
était préparé, que le bouillon de culture
était un consommé unique. Mais, tout de même,
je suis en droit de vous dire, moi qui représente, dans
mon cher petit trou de ville, la tradition : « Tartarin,
qu'avez-vous fait de mes Montois ? »
Écoutez-moi, mon cher et bon ami :
je remplis un devoir ! Je viens vous demander, au nom de
ma cité natale, au nom de mon pays, dont la réputation
de sagesse et d'équilibre est mondiale : « Ne
croyez-vous pas, Tartarin, que le moment est venu d'aller exercer
ailleurs votre joyeuse mais coupable industrie ? »
Tartarin, noblement, avait répondu :
... Je quitterai Mons, Gédéon.
Le temps de faire mes malles... Quand vous y reviendrez, vous
ne m'y trouverez plus. Je laisserai dans votre petit trou de
ville une partie de moi-même, la meilleure : un morceau
de mon cur ; mais, puisque vous croyez que je ferais
du mal aux vôtres en y restant... Tartarin n'a jamais voulu
et n'a jamais fait de mal à personne.
J'emmènerai avec moi mon fidèle
Aimé Bouton, mon disciple : ses facultés d'« inventioneux »
comme il aime à se qualifier lui-même
ont d'ailleurs compromis son commerce et renfoncé son
petit ventre plat (en sorte que, si ça devait continuer,
la peau de son ventre collerait bientôt à celle
de son dos) et dégarni les moustaches gauloises de ses
sourcils. Il est devenu et je m'en accuse s'il se
doit un bienheureux ivrogne de l'Imaginative. Si
nous devions être désargentés quelque jour,
nous connaissons déjà le vin que nous boirions
de compagnie le vin qui fait oublier et qui ne coûte
rien. Mais nous trouverons bien, grâce à Daudet
ou à sa descendance, un bureau de tabac, quelque part
sur le Rhône... Et nous parlerons souvent de Mons, au comptoir,
en débitant du Caporal.
...Adieu, Gédéon ! Vous
m'avez écrit des paroles dures. Je vous les pardonne,
parce que je vous aime. Épousez la femme montoise que
votre cur choisira et, quelquefois, quand, vos enfants
ayant gagné leur chambre, vous serez seuls, à deux,
sous la lampe amie, dans la vieille maison paternelle et que
sonnera la grosse cloche du Château, donnez une pensée
sinon une larme à votre vieil ami,
Tartarin.
Nos renseignements sur Gédéon
et Tartarin en étaient restés là et nous
nous proposions d'aller à Mons interroger « la
commune renommée », quand de nouveaux documents
furent découverts dans le grenier de la maison de la rue
des Blancs-Mouchons.
C'est la suite du journal de Gédéon.
Nous avons patiemment inventorié ces
papiers : de pittoresques épisodes se sont ainsi dégagés
qui font connaître tels traits nouveaux de l'âme
montoise en général et l'âme de Gédéon
Gardedieu en particulier.
Daigne le lecteur s'intéresser ici au
récit de ces avatars inédits du grand homme montois,
comme il a bien voulu s'intéresser aux épisodes
qui lui furent déjà comptés.
12 euros (code de commande
: 30398).
[GÉRARD
(Hector Buslin, dit Commandant)]. COLMANT (Richard) et BUSLIN
(Hector) Commandant Gérard. De la drôle de guerre au maquis en passant
par le Stalag. Préface
de Raoul Nachez. Message de Maurice Martens. Hornu,
Ledent (imprimeur), 1975. In-8° broché, 108 p.,
cachet humide ex-libris à la couverture.
Préface :
Le
lecteur découvrira dans cet ouvrage, le sentiment dun
homme épris de justice et de liberté qui va jusqu'à
l'entier sacrifice.
Certes, on y trouve, éclatante, la générosité
du borain qui, depuis la libération des camps, a le souci
constant d'apporter son aide aux uvres sociales de notre
Communauté Prisonniers de Guerre.
Dans ce livre, écrit avec beaucoup de
sincérité, il est, tout d'abord, question dun
enfant sevré, malgré le bon vouloir de ses parents,
du superflu, qui fait cependant la joie des tout petits.
Puis, cest l'adolescence, avec ses espoirs,
et aussi, ses déceptions. Cest ainsi qu'on remarque
que, tout jeune, le héros n'accepte pas les brimades des
anciens. Cest, ensuite, pour lui, le service militaire,
le mariage et la naissance dun enfant qu'on adore, la mobilisation.
Survient la guerre, la captivité et
lépreuve qu'elle représente sur le plan moral
et physique.
Le destin, toutefois, sera favorable à
notre héros qui aura la joie de revoir les siens après
un an de captivité.
Dès lors, un devoir est tracé
pour lui : poursuivre le combat - on le verra -comme la
plupart de ces Wallons rentrés sans doute pour cause de
maladie ou par suite dune évasion : reprendre
le combat dans la résistance.
Là aussi, on le retrouvera avec toute
son ardeur, ce tempérament qui est le sien et que le lecteur
pourra apprécier dans le récit qui va suivre.
10 euros (code de commande
: 29678*).
[MONS - GRAVURE]. Mons. Mons, Hannoniae urbs potens et ampla, a Carolo
Magno Metropolitan mun[e]ze et caesareis privilegijs donato Trulla
flu. alvitur propugnaculis et natura loci munitissima Gens humana
et opulata, Saginariae negatiatione dedita.
Gravure d'une des éditions de la Description de tous
les Pays-Bas de Lodovico Guicciardini, éditée
à Anvers et Amsterdam, chez Blaeu et Janssonius, de 1612
à 1648. Exemplaire en bel état.
Dimensions :
- Dessin : 311 x 232 mm.
- Cuvette : 313 x 234 mm.
- Feuille : 376 x 278 mm.
Christine Gobeaux précise que
« la gravure figure dans les différentes éditions
de la Description de tous les Pays-Bas de Guicciardini,
imprimées par les éditeurs néerlandais Blaeu
et Janssonius. Il s'agit du deuxième état du cuivre
car les gravures comportent le numéro 84 dans l'angle
inférieur droit. »
Elle ajoute : « À première
vue, la gravure [...] peut paraître identique à
celle parue dans les éditions plantiniennes. Cependant
un examen approfondi permet d'affirmer qu'il s'agit d'un nouveau
cuivre. Tout d'abord, le dessin des maisons et des arbres diffère.
Le titre, situé dans le cartouche au-dessus du plan, ne
se termine plus par un point. Le texte latin du cartouche n'est
pas composé de la même manière. Les fins
de lignes ne comportent pas le même mot et le texte se
termine par un ornement typographique. Le dessin de l'encadrement
intérieur du cartouche et du personnage a été
modifié. Les blasons ne sont pas identiques. Au niveau
des inscriptions sur le plan, l'emplacement des noms diffère.
Ainsi la porte de « Bertemont » est inscrite
ici à l'extérieur de la ville. Le nom de l'église
Saint-Nicolas manque sur ce plan. Au niveau de la porte du Rivage,
toute une rangée de maisons a été supprimée.
S'il s'agissait du même cuivre, des traces de celles-ci
seraient visibles à la loupe. Or ce n'est pas le cas.
À part cet élargissement à la porte du Rivage,
le tracé des rues n'a subi aucune modification.
Le cuivre de cette gravure comporte deux états.
[Le] premier sans numéro de planche a été
très peu utilisé.
En conclusion, ce plan reflète toujours
la même situation au niveau topographique. L'éditeur
n'a pas jugé nécessaire de l'actualiser puisqu'il
est censé illustrer une uvre qui décrit les
Pays-Bas au XVIe siècle. D'autre part, le souci d'offrir
un plan correct au niveau topographique n'est pas l'objectif
de ce type de publication. »
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), Mons au XVIe
siècle. Catalogue descriptif des vues, plans et sièges,
dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t.
81, P.008.B, pp. 422-433.
120 euros (code de commande
: 30150).
[MONS - GRAVURE]. DE FER (Nicolas)
Mons. Comme estoit quand le Roy en personne s'en rendit
Maistre, apres quinze jours de tranchée ouverte, le 8.
Avril 1691. Paris, De Fer, [ca 1691-1693]. Exemplaire en
très bon état.
Dimensions :
- Trait
carré : 265 x 192 mm.
- Cuvette : 273 x 197 mm.
- Feuille : 356 x 277 mm.
Extrait de l'article de
Christine Gobeaux :
Deux plans consacrés à Mons ont
été édités par Nicolas de Fer. Le
premier paraît en 1690 et décrit la ville « comme
[elle] estoit quand le Roy en personne sen rendit maistre,
apres quinze jours de tranchée ouverte, le 8 avril 1691 ».
Il donne au public limage de la ville de Mons avant qu'elle
ne soit assiégée par Louis XIV. Lintérieur
de la ville est vide. Léchelle est de 130 toises
et le plan est orienté nord à louest sans
doute pour attirer lattention sur la porte de Bertaimont,
point faible dans la fortification montoise.[...]
Le premier plan de Mons est paru en 1690 [?]
dans la première livraison des Forces de lEurope.
Nous avons relevé trois éditions de ce plan [...]
La première [celle présentée ici] ne porte
aucune mention de responsabilité. Elle se distingue par
la représentation de trois personnages qui rendent les
clés de la ville à un soldat.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), De la « vue
à vol d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), dans Mons & le Hainaut,
pp. 44-50.
70 euros (code de commande
: 29800).
[MONS - SIÈGE DE 1691]. LE
CLERC (Sébastien) Mons capitale de Hainaut.
Assiégée par le Roy, et emportée le 9 Avril
1691. apres 16. jours de tranchée. [Paris]
[Le Clerc], [1695]. Gravure faisant partie d'une collection connue
sous le titre de « Petites conquêtes, servant à
l'histoire de Louis XIV ». Belle gravure, bien
imprimée, courte de marges et appliquée sur une
feuille de papier fort.
Dimensions :
- Dessin : 258 x 152 mm.
- Feuille : 259 x 166 mm.
Extrait de l'ouvrage de l'abbé de Vallemont :
Comme M. Le Clerc étoit parfaitement
bon François, il a voulu faire servir ses talents à
la Gloire du Roi ; & faire en sa maniere passer à
la posterité les merveilleux événements
de son Règne. Le premier essai, qu'il fit pour se satisfaire
là dessus, de fut de graver le Siége de Mons, Capitale
de Hainaut. Sa Majesté l'assiégea en personne,
& l'emporta, le 9 Avril 1691, après 16 jours de tranchée.
Cette piéce est du meilleur goût, & exécutée
de façon qu'on ne peut contempler ce furieux spectacle,
sans trembler pour les habitans.
Bibliographie :
- Jombert (Charles-Antoine), Catalogue
raisonné de l'uvre de Sébastien Le Clerc,
t. II, n° 246.
- Vallemont (abbé de, Pierre Le
Lorrain, dit), Éloge de Mr. Le Clerc, Chevalier romain,
Dessinateur et Graveur ordinaire du cabinet du Roi, avec le catalogue
de ses ouvrages, pp. 57-58.
- Rapaille (Roger), Gravures illustrant
divers épisodes du siège - Mons vue par les assiégeants,
dans 1691. Le siège de Mons par Louis XIV,
pp. 92-93.
60 euros (code de commande
: 30453).
[MONS - GRAVURE]. LA FEUILLE (Daniel
de) La Ville de Mons. Paris, De Fer, [ca 1701-1729]. Gravure coloriée,
extraite de l'Atlas portatif ou le Théâtre de
la guerre en Europe, en très bon état.
Dimensions :
- Trait
carré : 173 x 120 mm.
- Cuvette : 180 x 126 mm.
- Feuille : 306 x 198 mm.
Christine Gobeaux nous
apprend que :
Pour réaliser ce plans Daniel de La
Feuille s'est inspiré de celui publié par Nicolas
de Fer quelques années avant la parution de son atlas
militaire de poche intitulé Atlas portatif ou le Théâtre
de la guerre en Europe. « Ses nombreuses éditions
en français, néerlandais et anglais confirment
qu'il répondait à une demande du public. Cet atlas
fut souvent réédité par Daniel de La Feuille,
puis par ses successeurs, Paul de La Feuille (1688-1727) et Jeanne
de La Feuille (1678-1730), jusqu'en 1729. [...] Le plan de Mons
est très succinct. Il s'inspire de celui de Nicolas de
Fer pour les fortifications. Ses dimensions sont différentes
ainsi que l'iconographie qui l'agrémente. Deux chérubins
présentent le blason de la ville de Mons tandis qu'une
scène d'exécution nous rappelle l'état de
guerre dans lequel se trouvent les Pays-Bas. Aucune mention de
responsabilité, d'échelle ni d'orientation de figure
qur ce plan. »
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), De la « vue
à vol d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), dans Mons & le Hainaut,
pp. 44-50 et ill. n° 16.
60 euros (code de commande
: 29894).
[MONS
- GRAVURE]. VALEGIO (Francesco) Mons. Gravure extraite de l'ouvrage de Alphonsius
Lasor a Varea : Universus terrarum orbis. Padoue, Conzatti, 1713. Impression au bas
de la page 226 de l'atlas.
Dimensions :
- Illustration : 132 x 87 mm.
- Cuvette : 134 x 88 mm.
- Feuille : 234 x 355 mm.
Texte de l'article de Christine Gobeaux :
Francesco
Valegio (1560-164 ?), libraire et graveur, a publié un
grand nombre de gravures de petit format en feuilles isolées
avant de les réunir en un volume, intitulé Raccolta
di le più illustri et famose città di tutto il
mundo. Un grand nombre de celles-ci sont signées de
son nom. D'autres proviennent de cuivres qu'il a récupérés.
Selon Jean Boutier, cet atlas serait paru entre 1597 et 1599.
Le recueil conservé à la Bibliothèque royale
a selon L. Danckaert été composé postérieurement
à l'édition de l'atlas de Valegio. Ces gravures
seront reprises sans la moindre correction ni addition pour illustrer
l'uvre d'Alphonse Lasor (1646-1730). Alphonse Lasor, pseudonyme
du Père Innocenzio Raffaele Savonarola, a réuni
dans son Universus terrarum une imposante bibliographie
de la géographie comportant plus de 75 000 références.
Valegio, pour graver son plan de Mons, a puisé
ses informations dans le Civitates orbis Terrarum de Georg
Braun et Frans Hogenberg. Cela se confirme au niveau du tracé
de l'enceinte, de la configuration des rues, de la présence
des deux moulins à la place du Parc, de la figuration
des espaces verts et des arbres. Au niveau iconographique, l'artiste
a reproduit les blasons et un cartouche très simple. Ce
dernier signale que Mons est une ville du Hainaut puissante et
importante. En résumé, il s'agit d'une schématisation
grossière dans le trait du plan de Mons gravé par
Hogenberg.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), Mons au XVIe
siècle, Catalogue descriptif des vues, dans Annales
du Cercle archéologique de Mons, tome 81, pp. 419-422
(p.007).
50 euros (code de commande
: 29290).
[HARMIGNIE
(Alphonse)]. In memoriam. Alphonse Harmignies, avocat. Mons, 1931. In-8° broché, 53 p.
Table des matières
:
- Éloges
funèbres prononcés à l'audience du Tribunal
de Commerce, le 22 septembre 1931.
- Discours de Monsieur
le Président Georges Cavenaile.
- Discours de Maître
François André, ancien Bâtonnier.
- Éloges funèbres prononcés
à l'audience du Tribunal de Ire Instance, le 24 septembre
1931.
- Discours de Monsieur
le Président Henri de Patoul.
- Discours de M. Maurice
Schmit, Procureur du Roi.
- Discours de Maître
Adolphe Demoustier, ancien Bâtonnier.
- Éloge funèbre prononcé
au nom du Barreau aux funérailles, à Mons, le 25
septembre 1931.
- Discours de Maître
Félix Francart, ancien Bâtonnier.
- Éloge funèbre prononcé
à la réunion du Conseil de Fabrique de Saint-Nicolas-en-Havré
- Discours de Monsieur
Fernand Bernard, Président.
- Notices nécrologiques.
- De Maître Fulgence
Masson, ancien Bâtonnier et ancien Ministre dans La
Province du 24 septembre.
- De M. Joseph Hamaide
dans Le Progrès de 23 septembre.
- De Maître Alphonse
Servais dans Le Journal des Tribunaux du 27 septembre.
13 euros (code de commande
: 25278).
[HAVRÉ]. À la découverte
de ma commune. Havré. Mons,
Mon's Livre, 2017. In-8° carré collé, 165 p.,
p., illustrations en noir et 20 planches en couleurs in-fine.
Les auteurs sont Gérard
Bavay, Nicolas Dupont et Marcel-Etienne Dupret.
Table des matières :
Remerciements.
Préface
Le mot de la Présidente
Présentation des sceaux
Avant-propos
Aperçu de la géographie & de la géologie.
Esquisse d'un paysage & Beaulieu, Foyau, la Motte.
Le château d'Havré
Énumératîon des bourgmestres
André, Félix Charles Joseph (1816-1846)
Église paroissiale Saint-Martin
Patoul-Fieuru, Edouard (1848-1854)
Cardon, Jean-François (1854-1861)
Descamps, Jean-Baptiste Joseph (1861-1868)
Hot, Privat Louis Henri (868-1879)
Delattre, Edmond Émile Félix (1879-1883)
Les charbonnages
Prévôt, Constant (1883-1891)
La craie phosphatée
Les sablières
Bourlard, Antoine
Le château de Beauval
Putsage, Désiré Louis (1303-1908)
Les moulins d'Havré
Randour, Emile Antoine (1908-1921)
Renotte, Adolphe Jules Félicien (1921-1938)
Schattens, Lucien Julien (1939-1947)
Labie, Edouard (1947-1953)
Berlemont, Camille (1955-1958)
Mabile, Joseph Émile (1955-1958)
Vivaqua et la production d'eau potable
Holcim et le gisement de craie
Olivier, Fernand Jules (1958-1964)
Sant-Antoine en Barbefosse
Eustace, Robert léon (1964-1970)
Hautenauve, Jean Pol (1971-1977)
Bon Vouloir, lieu de pélerinage pluriséculaire
Toponymes & expressions wallonnes
Orientation bibliographique
20 euros (code de commande
: MLHavré).
HENNEBERT (H.) Le « Car
d'Or » actuel est-il l'uvre de Claude de Bettignies ?
Gembloux, Duculot, 1945.
In-8° agrafé, [10] p.
@ Il s'agit d'un extrait du tome 58
des Annales du Cercle Archéologique de Mons, pp.
177-188).
3 euros (code de commande
: 12782*).
[HENNIN-LIÉTARD].
CAPOUILLEZ (Marcel) Histoire et généalogie
des Seigneurs de Boussu de la famille de Hennin-Liétard
(1202-1835). Boussu, Centre Culturel de Boussu, 1991. In-8°
broché, 75 p., illustrations, bien complet du grand
tableau généalogique volant, envoi de l'auteur,
bel exemplaire.
Introduction de l'auteur
:
S'il
est une famille qui a marqué de son empreinte l'histoire
de notre commune, c'est bien celle des seigneurs de Hennin-Liétard.
Propriétaire durant six siècles
de la seigneurie de Boussu, elle en a pris le nom et l'a porté
fièrement dans les différentes cours et sur les
champs de bataille de l'Europe entière.
Avec autant de bravoure que de noblesse, elle
s'est illustrée dans tous les grands événements,
militaires ou politiques, qui ont fait l'histoire de notre pays.
En nous transmettant la chapelle funéraire
des Seigneurs de Boussu et tous ses mausolées ou en bâtissant
le château grandiose qui émerveilla ses contemporains,
elle a serti les joyaux de notre patrimoine actuel.
Il convenait donc de sortir de l'ombre cette
illustre famille et sa glorieuse histoire.
Puisse ce travail y contribuer.
20 euros (code de commande
: 29007).
HEUPGEN (Paul) Sélection de
« Viéseries ». Mons, Association
des Montois-Cayaux, 2020. In-4° broché sous couverture
à rabats, 272 p., nombreuses illustrations en noir et
en couleurs.
En quatrième
de couverture :
Historien
local, chercheur infatigable autant qu'érudit, Paul Heupgen
a grandement contribué à la vulgarisation de l'histoire
du Hainaut et en particulier de celle de la Ville de Mons.
Le folklore local lui doit également
beaucoup. C'est en effet sous son impulsion qu'est créé
en 1930 le Jardin du Maïeur et que la fontaine du Ropïeur
y est érigée en 1937. Il est également à
l'origine, en 1931, de la création du Musée de
la Vie montoise : la Maison Jean Lescarts. Enfin, il inventa
de toutes pièces la tradition selon laquelle caresser
la tête du singe du GrandGarde porte bonheur.
Mais, ce qui constitue l'uvre maîtresse
de Paul Heupgen, ce sont les nombreux articles historiques parus
dans le journal La Province entre 1925 et 1950. Il les
intitula Viéseries, terme imagé annonçant
leur caractère accessible à tous.
Toutes ces chroniques plus de mille
sont écrites dans un style simple et familier. Elles sont
toutes originales, l'auteur ayant eu recours directement aux
documents d'archives. Depuis la destruction partielle, en 1940,
des Archives communales et de celles de l'État, ces articles
constituent une source unique de renseignements sur l'histoire
locale.
Nous avons procédé à une
sélection, bien évidemment subjective, des Viéseries.
Toutefois, en fin de volume, une table renvoie
à la collection complète déposée
à la Bibliothèque de l'Université de Mons
et aux Archives de l'État, ce qui permettra à ceux
qu'intéressent le folklore et l'histoire de notre ville
de les retrouver aisément.
L'Association des Montois Cayaux a voulu ressusciter
cette uvre monumentale en présentant quelques-unes
de ces tranches d'histoire, mais notre but premier était
surtout de rendre hommage à Paul Heupgen, personnalité
montoise injustement méconnue de nos jours.
34 euros (code de commande
: 30175).
[HEUPGEN
(Georges)]. Manifestation organisée en l'honneur de
M. Georges Heupgen à l'occasion de son élévation
à la dignité de Commandeur de l'Ordre de Léopold
II. [Publié par]
Clovis Piérard et Fulgence Masson. Mons,
la Province, 1935. In-4° broché, 72 p., un portrait
de Georges Heupgen d'après une gravure de Charles Bernier,
quelques rousseurs.
Cette
manifestation se déroula le 15 juin 1935.
Sommaire :
- Le Professeur Georges Heupgen, par
Clovis Piérard.
- On a fêté Georges Heupgen,
par Télesphore Wuobaut.
- Discours de M. Fulgence Masson.
- Discours de M. Henri de Patoul.
- Discours de M. Maurice Schmit.
- Discours de M. Lactance Demay.
- Allocution de M. le Dr Jules Bordet.
- Allocution de M. Jules Yernaux.
- Discours de M. Octave Leroy.
- Toast de M. François André.
- Discours de M. Georges Heupgen.
- Banquet du 15 juin 1935. Table d'honneur.
- Liste des personnes ayant envoyé
des télégrammes ou lettres de sympathie.
- L'appréciation de l'uvre
[le portrait gravé par Charles Bernier].
25 euros (code de commande
: 29363).
HOUZEAU
(Jean-Charles) De Mons vers le Nouveau Monde. Jean-Charles
Houzeau. Lettres de Jamaïque (1868-1876). Édition critique, introduction et commentaires
par Hossam Elkhadem et Marie-Thérèse
Isaac. Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2014.
In-8° broché, CV, 488 p., quelques illustrations,
(collection « Classe des Lettres et des Sciences Morales
et Politiques »).
En quatrième
de couverture :
Jean-Charles
Houzeau (Mons, 1820 - Bruxelles, 1888) est un scientifique belge
majeur hélas trop méconnu, un astronome autodidacte
dont les publications, acceptées par l'Académie
dès 1844, l'ont fait connaître au monde savant.
C'est à l'âge de 34 ans qu'il est accueilli à
la Classe des sciences de l'Académie. Engagé aussi
dans le journalisme de combat, ses articles témoignent
du sort pénible des ouvriers et des inégalités
sociales en Belgique. Ce démocrate convaincu est pourtant
mis au ban de la société bien-pensante pour ses
idées républicaines. Grand voyageur, sa culture
est celle d'un honnête homme curieux de tout et qui associe
à la science les progrès sociaux qu'elle doit engendrer.
En 1857, il part pour les États-Unis, une société
qu'il croit égalitaire, mais confronté à
l'esclavage des Noirs, il prend fait et cause pour eux en pleine
Guerre de Sécession et échappe de justesse à
la mort en Louisiane.
Installé en Jamaïque en 1868, il
y écrit l'essentiel de ses travaux, une dizaine de livres
et quelque trois cents monographies scientifiques ! Son apport
scientifique est considérable. En astronomie d'abord,
où il propose de nouvelles notions qui s'opposent à
des théories alors reconnues concernant la lumière
zodiacale et les étoiles doubles. Bien plus, il entraîne
la Belgique à participer à l'observation, au Chili
et au Texas, du passage de Vénus sur le Soleil. Ensuite,
en sciences de la terre, où Jean-Charles Houzeau participe
à l'élaboration de la carte du pays, notamment.
Enfin, en sciences naturelles où, en plein révolution
darwinienne, il traite des comportements instinctifs de l'homme
et de l'animal sur les plans de l'intelligence, des sentiments
et des idées ; il sera acclamé par Charles Darwin,
Alfred Russel Wallace et W. Lauder Lindsay.
Ce parcours s'achève en 1876, lorsque
cet intellectuel engagé, libre-penseur et républicain,
est appelé par Léopold II à la tête
de l'Observatoire royal.
Les lettres de Jamaïque, publiées
ici et envoyées à sa famille à Mons, présentent
donc un panorama exceptionnel des multiples centres d'intérêt
de l'homme et d'une époque.
20 euros (code de commande
: 22486).
HOUZIAUX
(Gérard) et ISAAC (Marie-Thérèse)
La genèse d'un centenaire 1899-1999. Aux origines de la faculté Warocqué
des sciences économiques : la matricule de 1899 à
1937. Mons,
Université de Mons Hainaut, 1999. In-4° broché,
XXXVI, 408 p., illustrations, dos passé.
Table des matières
:
- Préface.
- Avant-propos.
- Retour à l'Alma Mater.
- Iconographie.
- Introduction.
- Matricule de l'Institut Warocqué :
1899-1934/37.
- Origine sociale des étudiants.
- Origine géographique des étudiants.
- Population 1899-1937.
- Diplômés 1903-1937.
- Comptes de l'Institut (période
privée).
- Annexes :
- Examens de sortie,
30 juillet 1907.
- Musée commercial,
1909.
- Lettre de Raoul Warocqué,
1912.
- Placement des ingénieurs
commerciaux, 1912.
- Membres souscripteurs,
1912.
- Orientation bibliographique.
- Le Conseil d'administration de l'Université
de Mons-Hainaut, 1997-2001.
25 euros (code de commande
: 26629).
Itinéraires
pédagogiques du Géoparc du bassin de Mons. Volume
1. Introduction générale
à la géologie. Mons, ASBL Malogne, 2013.
In-4° broché, 77 p., nombreuses illustrations en couleurs.
Sommaire :
- Introduction : Objectif du projet.
- La géologie et le tourisme de
découverte scientifique.
- Qu'est que la géologie ?
- Ce que disent les minéraux.
- Comment les classer
?
- La formation des minéraux.
- Les propriétés
des minéraux.
- Le message des fossiles.
- À propos des
buts et méthodes de la Paléontologie.
- La fossilisation.
- Les grandes familles de roches.
- Les roches sédimentaires.
- Les roches magmatiques.
- Les roches métamorphiques.
- Comment mesurer l'âge des roches
?
- Comment mesurer l'âge de la terre
?
- Les météorites.
- La déformation des roches : témoin
d'une planète vivante.
- Une brève présentation
de l'histoire géologique de la Wallonie.
- Les cartes géologiques.
- Aperçu géologique du Bassin
de Mons.
- Les études et les débouchés
du géologue.
- Visite d'un laboratoire de géologue.
- Deux méthodes
courantes d'analyse globale.
- Deux méthodes
courantes d'analyse locale.
- Les itinéraires des sites géologiques.
- Géologie et nature pour tous
les âges.
- Quelques sites internet.
- Quelques livres.
- Lexique.
8 euros (code de commande
: 22110).
Itinéraires
pédagogiques du Géoparc du bassin de Mons. Volume 4, Itinéraire 3 : Les Hauts-Pays
et le Borinage. Mons, ASBL
Malogne, 2013. In-4° broché, 52 p., nombreuses illustrations
en couleurs.
Sommaire :
- Bettrechies.
- Situation.
- La discordance angulaire.
- Chronologie des événements.
- Le socle paléozoïque.
- La couverture post-paléozoïque.
- Les premiers sédiments
marins cénomaniens.
- Les calcirudites et
calcarénites durcies : le Sarrasin.
- Le Tourtia de Mons.
- Les « Dièves »
".
- Les Foraminifères
et la mesure du temps géologique.
- Un monde fascinant.
- Intérêt
de la coupe de Bettrechies.
- Une météorite
presque belge.
- Le Musée du
Marbre de Bellignies.
- Le Haut-Pays des Honnelles.
- La légende
du Caillou-qui-Bique.
- Émile Verhaeren.
- Un peu de géologie.
- La carrière
de Beaufort, arrêt 1.
- Le Caillou-qui-Bique
à Roisin, arrêt 2.
- Comment les schistes
du Caillou-qui-Bique se sont-ils formés ?.
- Les calcschistes eifeliens
au Chalet du Garde, arrêt 3.
- Les calcaires givétiens
de la carrière Amand, arrêt 4.
- Montignies-sur-Roc.
- L'entité de Dour.
- Un peu d'histoire.
- Wihéries.
- La géologie
évolue, les termes aussi.
- La recherche continue.
- Les végétaux
de Wihéries.
- Petit Dour.
- Le terril Frédéric.
- Bois de Saint-Ghislain.
- Le charbon, une roche
pas comme les autres.
- La vallée du
Hanneton.
- Le Massif de Boussu.
- Hornu
- Quaregnon.
- Origine.
- Le niveau marin de
Quaregnon.
- Les Marionville.
- Frameries.
- Un peu d'histoire.
- Colfontaine.
- Une légende
lourde de conséquences ?.
- Un peu de géologie.
- Découverte
au Bois de Colfontaine.
- Le Poudingue houiller
à la carrière de la Baraque-à-Ramons.
- Ancienne carrière
du Cerisier.
- Charte stratigraphique internationale.
- Liens.
- Bibliographie succincte.
8 euros (code de commande
: 22113).
JOURET
(Alain) 1914-1918. Autour des batailles de Mons. Stroud, The History Press, 2012. In-8° collé,
128 p., très nombreuses illustrations.
En quatrième
de couverture :
Jusqu'à
présent, aucun ouvrage ne proposait une iconographie étoffée
à propos des « batailles de Mons ».
Soucieux de combler cette lacune, Alain Jouret a rassemblé
dans ce volume plus de deux cents gravures, cartes postales,
plans et photographies souvent inédites.
Outre de nombreuses anecdotes, le lecteur y
trouvera des explications claires. Il assistera à de féroces
combats. Il côtoiera soldats et civils. Il se plongera
dans leur quotidienneté. Il sillonnera la région
de Mons et poussera jusqu'à Charleroi, Tournai, Soignies,
Maubeuge, Landrecies... Enfin, il ressentira l'euphorie de la
victoire...
Sang, larmes, colère, courage, pitié,
voilà quelques-uns des principaux thèmes développés
dans ces pages.
19 euros (code de commande
: 19040*).
LEBAS
(Émile) Notes sur le mouvement dramatique wallon
à Mons. Mons, Boland,
1905. In-8° broché, 28 p., couverture défraîchie
et fragile, rare.
En guise d'introduction
:
En
cette année où l'on célèbre le 75e
anniversaire de l'Indépendance nationale, chacun, dans
sa sphère d'action, promène instinctivement un
regard sur l'éclosion et le développement en Belgique
des choses qui l'intéressent et retire de la constatation
des projets échoués ou des progrès réalisés
d'importantes leçons pour l'avenir.
Faisant de même, il m'a semblé
utile de jeter un coup d'il rétrospectif sur le
mouvement dramatique wallon montois et à l'occasion des
représentations que donnent en notre ville, dans ces mois
de juin, juillet et septembre, les sociétés « les
XV », « Plaisir et Charité »
et « Le Labeur », je livre au lecteur tout
simplement ces quelques notes et réflexions, espérant
qu'elles seront accueillies avec plaisir.
Grâce à l'amabilité de
plusieurs concitoyens et notamment de Jules Declève qui
m'a communiqué de précieux renseignements, ce dont
je le remercie bien amicalement, je crois pouvoir donner sur
le sujet entrepris une étude assez documentée.
15 euros (code de commande
: 29574).
LEGGE
(Jacky) Mons. Les cimetières des 18 communes
fusionnées. Ciply
- Cuesmes - Flénu - Ghlin - Harmignies - Harveng - Havré
- Havré-Ghilage - Hyon - Jemappes - Maisières -
Mesvin - Nimy - Nouvelles - Obourg - Saint-Denis - Saint-Symphorien
- Spiennes - Villers-Saint-Ghislain.
[Mons], Mon's Livre, 2015. Grand in-8° carré broché,
238 p., illustrations en couleurs.
Le mot de l'éditrice
:
Le
présent ouvrage n'est en aucune manière un coup
d'essai : bien au contraire, il constitue le troisième
volet d'une collection lancée avec la complicité
de Jacky Legge en 2011, collection elle-même conçue
à la suite du succès de nos premières publications
dans le domaine funéraire. Ce livre vient donc à
l'appui d'un programme ambitieux, qui vise à sauvegarder
et à mettre en valeur des sites d'un intérêt
particulier, hélas trop souvent menacés à
l'heure actuelle. C'est la raison pour laquelle nous avons déjà
mené et comptons poursuivre des
actions de sensibilisation au patrimoine funéraire de
la région de Mons et du Hainaut, au moyen de conférences,
de visites guidées, d'actions ponctuelles et bien entendu
de nouvelles monographies de qualité.
Mais pourquoi donc se pencher sur un tel sujet,
qui peut sembler étrange à première vue ?
Parce que le domaine funéraire présente un intérêt
tout particulier pour l'étude historique des enjeux sociaux,
religieux, symboliques et artistiques qui se déploient
au sein de la société en général.
Quel lieu pourrait, mieux que le cimetière, refléter
les croyances des habitants de nos régions et leur évolution
au cours des deux derniers siècles ?
Sur le plan social, la répartition,
l'organisation et l'ornementation des cimetières du Grand
Mons témoignent du pouvoir exercé par les classes
dominantes traditionnelles, ou nouvellement issues de la Révolution
Industrielle : aristocrates, clergé, autorités
communales, industriels et autres notables... Elles illustrent
également la lente ascension d'une part élargie
de la population et son accès à une relative aisance,
suffisante au moins pour se traduire par la multiplication des
sépultures durables au lendemain de la Première
Guerre mondiale.
Sur le plan des croyances, les mêmes
cimetières traduisent à la fois la prégnance
et la remise en question de la tradition catholique, confrontée
à l'essor de la libre pensée, de la franc-maçonnerie
et de valeurs ou de religions longtemps rejetées ou confinées
dans les marges de l'idéologie dominante, de gré
ou de force.
Sur un plan symbolique et artistique, les sépultures
sélectionnées présentent un intérêt
considérable : si le respect de la tradition prédomine
souvent dans l'espace funéraire, se traduisant par la
multiplication de stéréotypes au sens de plus en
plus effacé et confus, l'évolution des styles et
des modes peut donner naissance à des créations
originales, d'une qualité d'exécution exceptionnelle.
Celles-ci sont appelées à constituer à leur
tour des modèles d'inspiration pour les générations
suivantes. Quant à l'abondance et à la complexité
des symboles, ce sont des sources de fascination inépuisable
pour tous les visiteurs qui s'aventurent sur les routes vivantes
de l'imaginaire...
27 euros (code de commande
: 23513).
LISPET
(Willy) Pommerul à travers les siècles.
Tome I : Le culte.
Tome II : Historique I. Tome III : Historique II. Chez
l'Auteur, 1983-1985-1989. Trois volumes in-8° brochés,
329, 407, 752 p., illustrations, index, tirage limité
à 500 exemplaires numérotés (n° 139),
très bon exemplaire de ce rare ouvrage.
Tables des matières
:
Tome I : Le culte.
Chapitre I : Les religions
(La catholique romaine - Le protestantisme - Les autres religions).
Chapitre II : L'église
(Miracles ou légendes - Les généralités
- La consécration - Le classement - Les bâtiments
- Le mobilier).
Chapitre III : Les chapelles.
Chapitre IV : Les cimetières
(Généralités - Les pratiques funéraires
- Le cimetière paroissial - Le cimetière communal).
Chapitre V : La cure et les
biens du curé (La cure - Les biens du curé - Les
cantuaires ou obits).
Chapitre VI : Les manifestations
religieuses (La confrérie Notre-Dame de Pommerul
- La confrérie Saint-Maurice - La confrérie de
la Sainte-Trinité - Les processions - 800e anniversaire
de Notre-Dame de Pommerul - Comédie - Les autres
manifestations religieuses).
Chapitre VII : L'administration
(Généralités - Les curés - Les vicaires
et les prêtres cantuaristes - Les comités et conseils).
Chapitre VIII : Les frères
maristes.
Chapitre IX : Les surs
de religions (Les surs de la Sainte Union - Les surs
franciscaines).
Chapitre X : L'église
dans l'avenir.
Tome
II : Historique I.
Première partie :
Le Hainaut.
I. Les
comtes de Hainaut.
II. Les
armoiries du Hainaut.
Deuxième partie :
Ville et Pommerul.
I. Armoiries.
II. Sceaux
échevinaux.
III. Sceaux
divers (Chemin de fer - Poste - Paroissial - Timbres à
taxes).
IV. Le
château de Ville (Étymologie - Description - Le
château et ses parties en 1734 - Dénombrement du
marquisat de Ville - Tableau des mesures locales en 1734 - La
chapelle castrale - Quand Moneuse rend visite au château
de Ville).
V. Généalogie
des seigneurs de Ville et de Pommerul (Généralités
- La féodalité - Généalogie des seigneurs
de Ville et de Pommerul - Compléments sur les Strepy,
les Ville et les Harchies - Noms patronymiques d'origine locale).
Troisième partie :
La celle de la Sainte Trinité ou la ferme de la Chapelle
entre deux Haines.
I. Introduction.
II. L'abbaye
de Crespin et fusion du monastère de Pommerul.
III. La
chapelle d'entre deux Haines sous la tutelle de l'abbaye de Crespin.
IV. La
ferme de la Chapelle après la Révolution française.
V. Liste
des abbés de l'abbaye Saint-Landelin à Crespin.
Tome
III : Historique II.
Première partie :
Étymologie - Situations.
I. Étymologie.
II. Situations
(Astronomique - Géographique - Les lieux-dits - Cartes
et photographies).
Deuxième partie :
Communications.
I. Voies
de communications (La route - Le chemin de fer - Le chemin de
fer vicinal).
II. Les
moyens de communication (Directe ou personnelle - Indirecte ou
générale).
Troisième partie :
Hydrographie.
I. Climat.
II. Hydrographie
(Les eaux courantes - Les eaux semi-courantes, semi-stables -
Les eaux stables - La pêche dans nos cours d'eaux).
Quatrième partie :
Agriculture.
I. Nature
du sol (Surface - Plaine - Terrain - Terres arables).
II. Techniques
agricoles.
III. Les
engrais (Naturels - Chimiques).
IV. Le
matériel aratoire.
V. Les
produits de la terre (Les céréales - Les plantes
oléagineuses - Les plantes filamenteuses - Les plantes
légumineuses ou potagères - Les plantes diverses
- Le foin - Les fruits).
VI. Le
règne animal (Domestique - Animaux nuisibles à
l'agriculture - Production anmale).
VII. Statistiques.
VIII. Brevet
d'invention.
Cinquième partie :
Commerce - Industries.
I. Commerce
(Introduction - Les marchés et les halles - Les statistiques).
II. Industries
(Introduction - Historique - Industries locales - Industries
avoisinantes).
Sixième partie : La
commune.
I. généralités.
II. Naissance
des communes (Premier échevinage - La commune après
la Révolution française - Pommerul, commune
belge - Le Conseil communal - Le Collège échevinal
- Le bourgmestre).
III. Population
(Généralités - Statistiques - Pommerul,
village salubre ? - Les noms propres ou de famille - Les sobriquets
- Quelques anciennes personnalités oubliées - Professions
perdues - Les propriétés).
IV. L'enseignement
(Quelques dates à retenir - Types d'enseignement - Les
écoles - Les jours d'école et les vacances - Les
récompenses, les punitions, les jeux).
V. La justice
(La justice seigneuriale - Le magistrat jusqu'au XVIIIe siècle
- L'organisation de la justice dans l'ancien comté de
Hainaut - Quelques événements judiciaires).
VI. Les
droits seigneuriaux.
VII. Les
institutions de bienfaisance (Les léproseries - Les hospices
- Les pauvres de Pommerul).
Sixième partie : Les
arts, les sports, le folklore.
I. Les
arts (La vie intellectuelle - Les cercles dramatiques - La musique
- Les artistes locaux - Club de photographie - Le comité
de sauvetage de l'église).
II. Les
sports (Le tir à l'arc - Le jeu de paume - Sociétés
colombophiles - Le billard club - Le cyclisme - Le football -
Le scrabble).
III. Le
folklore (Les ducasses - Les pompiers - Les hussards - Les cortèges
- Le syndicat d'initiative).
Huitième partie :
Les découvertes.
I. L'archéologie.
II. Préhistoire,
tableau synoptique.
III. Découvertes
importantes à Pommerul et les environs (Chaussé
Belle-Vue - Chaussée Brunehault - Villages avoisinants).
Neuvième partie :
Les guerres.
I. Camps,
guerres, pillages.
II. Première
Guerre mondiale 1914-1918.
III. Deuxième
Guerre mondiale 1940-1945.
Dixième partie : Tables.
Les trois volumes : 70
euros (code de commande : 30007).
Loix,
Chartes et Coustumes du Pays et Conte de Haynault, qui se doivent observer & garder en la souveraine
Court à Mons, & jurisdictions dudict Pays resortissantes
à ladicte Court. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] In-8°
plein parchemin, [1 (titre)], [1 bl.], [3 (approbation)], [1
bl.], [6 (table)], pp. 1-31, 23-42, 52-53, 45-46, 56-57, 49-50,
60-61, 53-54, 64-154, [1 (vignette)], [1 bl.] p.
Relié avec :
Decretz de la souveraine Court a Mons, servantz
a l'interpretation de la charte et coustume du Pays de Haynault,
oultre ceulx comprins en la premiere impression d'icelle charte.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons, / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1 (titre)], [1 bl.], [28],
[2 bl.] p.
Relié avec :
Pointz et articles conceuz, tant par renforcement de la
Court a Mons, que par les trois Membres des Estatz
de ce Pays de Haynnau au mois de mars 1601, aggreez & confirmez
par les Archiducqz noz Souverains Seigneurs & Princes. Mons,
Michel, 1601. [A Mons.
/ De l'imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur juré.
1601.] [1 (titre)], [1 bl.], [21],
[1 bl.] p.
Relié avec :
Lois, Chartes et Coustumes du Chef-Lieu de la ville de
Mons, et des villes resortissantes audict chef-lieu.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons. / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] 77,
[3 (table)] p.
Relié avec :
Ordonnances et Provisions decretees par le Souverain Cheflieu
dudit Mons, a l'esclarcissement d'aucuns articles
& pointz dependans desdites chartes Eschevinales. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1
(titre)], [1 bl.], [22] p.
Mention manuscrite à la page de titre et annotations anciennes.
Bel ensemble en très bonne condition
À
propos de l'éditeur :
Charles Michel, natif de Mons, avait, dès
1579, ouvert une librairie à Mons et y avait annexé
un atelier de reliure. Après le départ de Rutger
Velpius, il estima que les besoins intellectuels et scientifiques
d'une capitale réclameraient le rétablissement
d'une imprimerie.
Il adressa donc une requête au gouvernement
et la fit appuyer par Louis de Berlaimont, archevêque de
Cambrai, alors résidant à Mons ; ce prélat,
dans une lettre du 10 février 1586, rapportait une attestation
des échevins sur Michel, portant « qu'il est
homme industrieux, de bonne et honneste vie, bien famé
et hors de tout soupçon d'hérésie et leur
semble que l'art d'imprimer pourrait estre de quelque ornement
et utilité à ladite ville. »
Des lettres patentes d'imprimeur lui furent
accordées le 20 février suivant, en même
temps que l'octroi de réimprimer les Éléments
ou Institutions de la langue françoise par Jean Bosquet.
Mais ne possédant pas le capital suffisant
pour s'établir, il sollicita du magistrat une avance aux
fins d'acheter des caractères ; par résolution
du Conseil de ville du 12 mars 1586, un prêt de trois cents
livres tournois, remboursable par tiers en trois ans, lui fut
consenti, après qu'il « aura mis son imprimerie
en praticque et qu'on aura veu de ses uvres ou escantillon. »
Charles Michel s'établit d'abord rue
des Clercs, à l'enseigne du Nom de Jésus et il
y resta jusqu'en 1610. Le 15 décembre 1610, il prit en
arrentement, de Guillaume Lambert, brodeur, moyennant 457 livres
10 sols tournois de rente, une maison sise à front de
la Grand place et donnant en partie rue du Miroir ; cette
maison portait l'enseigne du Griffon d'argent, mais Michel y
transporta son enseigne précédente.
Comme marque typographique, Michel adopta,
par allusion à son nom, une représentation de l'archange
saint Michel, terrassant le dragon placée dans un cartouche
orné de fleurs et de fruits.
Ses productions furent nombreuses ; le grand
bailli de Hainaut et le magistrat de Mons lui confièrent
l'impression des ordonnances et des placards ; l'archevêque
de Cambrai, Louis de Berlaimont, expulsé de sa ville épiscopale,
résida à Mons de 1580 à 1595 et l'employa
également à la publication des actes et des décrets
de l'administration diocésaine.
Un octroi royal du 12 décembre 1587
lui avait donné pouvoir d'imprimer tous édits,
placards et ordonnances émanant de l'autorité dans
la ville de Mons. H. Rousselle [dans la Bibliographie montoise]
a catalogué 110 impressions de Michel, parmi lesquelles
les uvres d'écrivains montois tels que Jean Bosquet,
Philippe Bosquier, François Buisseret, Jean d'Assignies,
etc. Léopold Devillers [dans le Supplément à
la Bibliographie montoise] en a retrouvé 11 de plus.
La liste pourrait s'augmenter, car les ouvrages de cet imprimeur
sont rares. [...]
Lors de la publication de son édition
des Chartes du Haynault, en 1598, Michel en présenta
un exemplaire à chacun des échevins, pensionnaires,
massards et greffiers, ce qui lui valut une allocation de la
ville, de 55 livres. [...]
Charles Michel renonça à l'exercice
de sa profession, en 1627 ; les profits de son négoce
lui avaient permis d'acquérir, indépendamment de
sa maison de la Grand'place et de l'habitation y joignant, un
jardin rue du Mont-Escouvet et les brasseries du Verd Bocquet,
rue des Orphelins ; il tirait de ces immeubles d'assez beaux
revenus qui suffisaient à ses besoins. Charles Michel
mourut à Mons, âgé de 78 ans environ ;
il vivait encore en 1635, mais était décédé
en 1638 ; il s'était marié vers 1585 à
Françoise de le Tenre ; il en eut trois enfants :
Françoise, née vers 1586 ; Antoine, né
vers 1589, et François, né vers 1595. Devenu veuf,
il se remaria le 23 novembre 1608, à Jeanne Cryet, veuve
de Nicolas Bosquier et en eut quatre enfants : Marie, née
le 3 mai 1611 ; Jean, le 9 janvier 1613 ; Philippotte,
le 8 janvier 1614, et Antoinette, le 17 juillet 1618.
Lors de son décès, il ne restait
de ce second mariage que deux filles : Marie, veuve de Robert
de Harvengt fils, et Philipotte, qui s'était mariée,
par contrat du 23 octobre 1634, à Robert Bureau, lequel
était au service du comte de Bucquoy, grand bailli de
Hainaut.
Marie et son beau-frère procédèrent
à la liquidation de leur héritage immobilier ;
les brasseries du Verd Bocquet et le jardin furent, le 8 novembre
1638, repris par Marie Michel ; les maisons de la Grand'place
furent vendues ; celle au nom de Jésus fut acquise
par Jean Ghodefroid, apothicaire ; à ce moment, Robert
Bureau résidait à Mariemont.
Bibliographie :
- Rousselle, Bibliographie montoise,
n° 66, 67, 73, 69 et 68.
- Federinov, Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, p. 42-43.
- Poncelet (Édouard) et Matthieu
(Ernest), Les imprimeurs montois, pp. 11-17.
800 euros (code de commande
: 26067).
[MACHINE
À EAU]. La machine à eau. Essai de réhabilitation d'un immeuble
classé. Projets. Mons,
Institut Supérieur d'Architecture, 1978. Grand in-8°
broché, 79 p., illustrations, exemplaire en parfait
état, peu courant.
Table des matières
:
1. Introduction.
2. Situation géographique.
- L'adresse.
- Les lieux.
3. Historique.
4. Situation existante.
- Descriptif de la partie
centrale.
- Descriptif des parties
latérales.
- Plans.
5. Le choix des programmes.
- Généralités.
- L'enquête sociologique.
6. L'étude d'un centre d'animation.
- Le programme.
- Le projet Amateis.
- Le projet Malaise.
7. L'étude d'une crèche centrale.
- Le programme.
- Considérations
générales.
- Le projet Autenne.
- Le projet Cavallo.
- Le projet Gosse.
- Le projet Houdart.
- Le projet Lejour.
- Le projet Robert.
- Le projet Rombaux.
- Le projet Scoubeau.
- Le projet Waroux.
- La question des coûts.
8. Conclusions.
9. Bibliographie et références.
25 euros (code de commande
: 27538).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Le Borinage dans l'histoire des hommes
et des charbonnages. Borinage,
terre d'histoires et de contrastes.
Mons, Chez l'Auteur, 2000. In-8° broché, 126 p.,
nombreuses illustrations, exemplaire en très bel état.
Le mot de l'auteur
:
Pourquoi
ce livre ?
Ayant encore des choses à dire sur l'histoire
de ma terre natale et des documents inédits ou nouveaux
à montrer, la conjonction des deux a donné naissance
à ce nouvel ouvrage faisant suite à ceux parus
antérieurement.
Cette publication clôture donc une série
de livres traitant de l'histoire boraine, de ses mines et de
ses hommes de fosses.
Certes, les charbonnages et les mineurs ont
disparu noyés par les tourmentes de l'histoire comme disparaissent
les feuilles des arbres en hiver. Nous ne pouvons rien contre
les fracas du temps qui passe, ni rien contre les assauts des
mutations humaines, aussi malgré l'inculture, l'indifférence
et une sorte de nivellement par le bas qui frappent aujourd'hui
« nos sociétés », osons quand
même faire de l'histoire, fut-elle régionale, afin
de sauver la mémoire de nos ancêtres et des choses
en la couchant dans de beaux livres.
J'espère avoir atteint cet objectif
à travers ce nouveau titre Le Borinage dans l'histoire
des hommes et des charbonnages.
15 euros (code de commande
: 28182**).
MAHIEU
(Raymond G.W.) Histoire de Hornu. Hornu, Ledent, 1975. In-8° broché,
160 p., illustrations en noir.
Table des matières
:
- Avis
au lecteur, par Willy Bridoux.
- Préface, par Maurice Druart.
- Introduction : Hornu, terre du Borinage.
- Analyse et recherche étymologique
et toponymique.
- La cour des chênes.
- Introduction historique.
- Histoire chronologique.
- Les noms des rues et des lieux dits.
- Le scel échevinal.
- Les église de Hornu.
- Les chapelles d'Hornu.
- Le Tour de Wasmes.
- Vieilles maisons typique de Hornu.
- Les belles demeures hornutoises appelées
populairement « Châteaux d'Hornu ».
- La cense abbatiale dite « la
Cour à Hornu ».
- L'hôpital d'Hanneton.
- Le vin et les vignes.
- La population hornutoise.
- Glossaire des sobriquets du village
d'Hornu.
- L'histoire du Berger d'Hornu.
- Le combat du Mont des Vanneaux (1792).
20 euros (code de commande
: 28056*).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Voyage dans l'histoire de Mons-Borinage.
Histoire des charbonnages,
des Borains et des Montois, du « Mystérieux »,
de l'insolite, du sol et du sous-sol, enfin sur tout ou presque
tout. Mons-Borinage, une grande région dans l'histoire.
Ainsi parlaient nos vieux parents. Dictionnaire Borain. [Mons], Chez l'Auteur, 2015. In-8°
broché, 221 p., nombreuses illustrations en noir et en
couleurs.
18,50 euros (code de
commande : 22833).
MALVA
(Constant, pseudonyme d'Alphonse Bourlard) Ramentevoir.
Récit. Préface
de Jacques Cordier. Cuesmes - Liège, Éditions
du Cerisier - Wallons-nous, 1989. In-8° collé, 173 p.,
illustrations hors texte, (collection « Archives du
Futur »).
En quatrième
de couverture :
Flénu-Produits !
Une quinzaine de voyageurs descendirent du
train vétuste venant de Mons : des ouvriers, des
ouvrières, peut-être des employés, en tout
cas, des gens de modeste condition. Le dernier, un homme d'une
cinquantaine d'années, avait une toilette plus ou moins
soignée et il portait une mallette.
Sans doute rentrait-il de vacances : on
était à la mi-juillet. Non, c'était plutôt
le contraire. Alfred Rousseau, après une douzaine d'années
d'absence, venait dans sa famille, une sur et un frère
qui habitaient Quaregnon.
5 euros (code de commande
: 29232**).
[MANCEAUX
(Hector)]. CHARLES (Edmond)
Bibliographie montoise. La librairie Manceaux de
Mons sous la direction de M. Hector Manceaux. Liège,
Vaillant-Carmanne, 1892. In-8° broché, 12 p.,
bel exemplaire non coupé.
Extrait
du tome I du Bulletin de la Société liégeoise
de Bibliophilie, octobre 1892. In-8° broché, 12
p.
Extrait :
La librairie Manceaux de Mons fut fondée
en 1772 par Henri-Joseph Hoyois qui la quitta en 1783. Son fils
Henri-Joseph Hoyois la reprit en 1798. Il lui donna en 1816 le
titre de Librairie d'éducation et s'attacha à l'impression
des classiques. Il se retira des affaires en juin 1834, cédant
son imprimerie à son fils Emmanuel, déjà
établi depuis 1828, et sa librairie à sa fille
Madame Manceaux-Hoyois. Jusqu'en août 1847, Emmanuel Hoyois
imprima les ouvrages publiés par sa sur. À
cette époque, M. Pierre-Louis Manceaux, professeur au
collège de Mons, qui à la mort de sa femme (1er
novembre 1846) avait pris la direction de la librairie, y annexa
une imprimerie. La maison Emmanuel Hoyois subsista jusqu'en 1862.
Depuis 1861, M. Hector Manceaux s'occupait
de l'imprimerie de son père, lorsqu'en septembre 1865,
il lui succéda à la tête de l'établissement.
Il continua ce qui était la spécialité de
la maison depuis Henri-Joseph Hoyois fils, l'édition des
ouvrages classiques.
5 euros (code de commande
: 20733).
MARTIN
(Fernand) Au cur du Haut-Pays : Angre et
Roisin, un passé multiséculaire. Avant-propos par Jean-Marie Cauchies.
Saint-Ghislain, Cercle d'Histoire et d'Archéologie de
Saint-Ghislain et de la Région, 2019. In-4° collé,
239 p., illustrations, (collection « Publications
Extraordinaires du Cercle d'Histoire et d'Archéologie
de Saint-Ghislain et de la Région », n° 18).
En quatrième
de couverture :
Dans
ce recueil d'études associant unité dans l'espace
et variété dans les objets, le regretté
Fernand Martin, en connaisseur de l'histoire autant que du terrain,
invite le lecteur à découvrir terres et hommes
du Haut-Pays. Sources écrites, témoignages collectés,
expérience personnelle à l'appui, il décrit
l'imposante église d'Angre et en pousse la porte pour
en répertorier le riche patrimoine mobilier. Il fait revivre
le cheminement séculaire de la communauté villageoise
tout entière et s'aventure aussi bien dans les coulisses
de la politique locale que dans la narration des faits de guerre.
Généalogiste autant qu'historien patenté,
il reconstitue avec soin la composition et le parcours de familles
de proue à Angre et Roisin avant de se pencher, au final,
sur un autre type de « famille », une société
de pompiers...
D'une plume alerte et dans un style soigné,
Fernand Martin a le mérite de livrer ici, à travers
six études, une somme de connaissances et de réflexions
souvent novatrices sur l'actuelle commune de Honnelles et le
passé de ses composantes.
Table des matières :
- Avant-propos, par Jean-Marie Cauchies.
- L'église et la paroisse d'Angre.
- Annexes..
I. Angrois ayant pris l'habit.
II. Les curés d'Angre.
III. Les vicaires d'Angre.
IV. Hommes d'Onnezies
ayant pris l'habit.
- La vie civile et politique à
Angre.
- Annexes.
I. Honnelles : bourgmestres
et majorités.
II. Liste des secrétaires
communaux.
III. Liste des receveurs
communaux.
IV. Composition de quelques
conseils communaux au XXe siècle.
- Une famille de notables ruraux à
Thulin et Angre, du XVIIe siècle à nos jours :
les Deronquier et les principales familles alliées.
- Le château de la Locquetière
à Angre.
- Roisin : notice sur l'ancienne baronnie
et la famille de La Tramerie (XVe - XVIIIe siècles).
- Une société rurale de
pompiers : Angre 1883-1925.
15 euros (code de commande
: 28296).
[MONS - CARTE POSTALE]. Souvenir
de Mons. Carte postale en
couleurs à système sans nom d'éditeur ni
date d'édition. 140 x 88 mm., avec dix vues en noir
dans le dépliant inséré sous la portière
de l'automobile, rare et en bel état.
30 euros (code de commande
: 28587).
[MONS
- COMMERCE]. Hôtel du Duc de Bavière, tenu par Mme Vve Van Houte, Rue d'Havré,
N° 161, à Mons. Très
rare carton publicitaire lithographié, 110 x 79 mm., en bel état.
Cet
hôtel était voisin de la caserne de gendarmerie
et situé en face des messageries Van Gend qui assuraient
un service de diligence vers la France.
Patrick Lefevre nous apprend que Pierre-Victor
Wattecamps était propriétaire de l'hôtel
du Duc de Bavière et que le 3 juin 1846, il y accueillit
la première assemblée générale de
l'« Alliance », une association libérale,
en vue de désigner ses députés au Congrès
libéral.
Bibliographie :
- Yannart (Philippe), Mons, au temps
des diligences, dans El Gazette des Camerluches, n° 143,
p. 13.
- Lefevre (Patrick), Intérêts
économiques et idéologiques dans l'arrondissement
de Mons de 1830 à 1870 - Annexe, p. 133.
25 euros (code de commande
: 27700).
[MONS - COMMERCE]. École
d'Équitation de P. Poot,
Rue de Bertaimont N° 9, Près le pont des Récollets
à Mons. Très
rare carton publicitaire lithographié, 92 x 50 mm., en bel état.
25 euros (code de commande
: 27886).
 [MONS
- COMMERCE]. [MAGHERMAN]. Usines de carreaux en ciment « siligré »
Louis Magherman successeur : D. Cambier. [Mons], [Magherman], [ca 1940]. In-8° oblong
agrafé, 16 planches en couleurs, exemplaire en parfait
état bien complet du feuillet volant du tarif au 1er avril
1940, rare.
Les établissements Louis Magherman avaient
leur siège à l'avenue de l'Hôpital, 2-6-8,
à Mons.
Le catalogue présentant un choix de
carrelages a été imprimé par La Lithographie
artistique, à Bruges et le feuillet de tarif par l'imprimerie
Godart, à Mons.
25 euros (code de commande
: 29465).
[MONS
- CONFRÉRIE DE SAINT-JEAN LE DÉCOLLÉ]. Ordo
Benedicendi habitum confraternitatis Sancti Joannis decollati,
misericordiæ nuncupatæ.
Mons, Varret, 1751. [Montibus,
ex Typographiâ / J. B. Varret, in Plateâ Ha- / vretanâ
propè Forum. 1751.] In-12
sous son brochage d'époque, 12 p., exemplaire en parfait
état.
Cette
édition est peu courante : elle n'est citée ni
par Hippolyte Rousselle dans sa Bibliographie montoise,
ni par Léopold Devillers dans son Supplément
à la bibliographie montoise.
Destinée à assister matériellement
et moralement les prisonniers, jusqu'à les accompagner
au supplice et à les ensevelir, la confrérie de
la Miséricorde, ou de Saint-Jean le Décollé,
est bien connue à Mons : ses membres, les «
Beubeux », forment un groupe emblématique de la
Procession du Car d'Or. Inspirée par une semblable confrérie
érigée à Rome en 1488, elle fut créée
à Mons en 1699 à l'initiative du prince Henri de
Ligne et elle est toujours active de nos jours.
Bibliographie :
- Federinov (Bertrand), Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, p. 61.
18 euros (code de commande
: 29682*).
 [MONS]. Loix,
chartres et coutumes du chef-lieu de la Ville de Mons, et des villes et villages de son ressort, avec
les Décrets qui y sont relatifs. Nouvelle edition revûe
& très-exactement corrigée à la lettre
(d'après l'original) d'une infinité de fautes qui
se trouvoient dans les Editions précédentes. Et
augmentée de plusieurs Décrets, Privilèges
& Ordonnances ; de même que d'une premiere edition
très-correcte de la Moderation desdites Chartes, vulgairement
nommé Charte preavisée.
Mons, Wilmet, 1761. [A
Mons, / Chés Matthieu Wilmet, Imprimeur / ordinaire de
S. M. I. & R. A. / sur la grand'Place. 1761. / Avec permission.] In-8° plein veau moucheté d'époque,
dos restauré à 5 nerfs, tranches rouges, [1 (titre)],
[1 bl.], IV, 98, [5 (table)], [1 bl.], 112, 234 (Modération
des Chartes), [6 (table)] p., cachet humide à
la page de titre, bon exemplaire.
Extrait de l'étude
de Bertrand Federinov :
« La coutume du chef-lieu de Mons
de 1534 ayant rapidement montré ses lacunes, il avait
été décidé d'en rédiger une
mouture améliorée avant de la présenter
à la sanction royale. Ce texte, connu sous le nom de Charte
Préavisée, a bel et bien vu le jour mais, en
raison de circonstances politiques et religieuses défavorables,
il n'a jamais été homologué. Il n'empêche
que pour pallier aux manquements de la première version,
les hommes de loi s'y référaient fréquemment
via de nombreuses copies manuscrites, souvent erronées.
Ce n'est qu'en 1761 que son impression avait été
sollicitée par le Magistrat et les États de Hainaut
auprès de Mathieu Wilmet. Ce dernier l'avait insérée
à la suite d'une nouvelle édition des Loix,
chartes [sic] et coutumes du chef-lieu de la ville de
Mons et des villages de son ressort, avec les décrets
qui y sont relatifs.
Les trois exemplaires
conservés dans notre bibliothèque [Musée
royal de Mariemont] sont de véritables curiosités
bibliographiques. Un examen minutieux de leur mise en page et
de leur contenu révèle trois éditions composées
à des époques différentes. En effet, nous
y observons un décalage systématique entre les
signatures et le texte, de même l'utilisation de vignettes,
de lettrines et de culs-de-lampe dissemblables. »
L'exemplaire présenté ici est
une quatrième version de cet ouvrage et rejoint les trois
autres au rang des curiosités bibliographiques...
Bibliographie :
- Rousselle (Hippolyte), Bibliographie
montoise, n° 606.
- Federinov (Bertrand), Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, pp. XLV-XLVI, 80.
200 euros (code de commande
: 25969).
[MONS - LUMEÇON]. LEFEBVRE
(Gabriel) Sérigraphie
tirée à 200 exemplaires numérotés
et signés par l'artiste ; elle a été
imprimée par Yves Amateis, elle a nécessité
9 passages de couleurs.
Dimensions :
- Dessin : 595 x 395 mm.
- Feuille : 800 x 600 mm.

N'hésitez
pas à demander la personnalisation de votre exemplaire
avec une dédicace de Gabriel Lefebvre.
150 euros (code de commande
: 29708).
[MONS
- TOURISME]. Mons et sa région. Guide officiel touristique,
folklorique, commercial. Mons,
Office du Tourisme de la Ville de Mons, 1967. In-8° broché,
243 p., illustrations, un plan volant à déplier
et feuillet d'errata.
Table des matières
:
- Mons,
capitale du Hainaut, par Edmond Bovyn.
- Mons, par Christiane Piérard.
- Introduction.
- Aperçu historique,
géographique, topographique, démographique, économique,
intellectuel.
- Bibliothèque.
- Musées.
- Évolution territoriale
et peuplement.
- Architecture (religieuse,
civile, militaire).
- Monuments commémoratifs.
- Fontaines et puits.
- Squares et jardins.
- Folklore.
- Quelques itinéraires.
- Renseignements pratiques.
- Grandes dates de l'histoire
de Mons.
- Liste alphabétique
des rues.
- Bibliographie sommaire.
- Spécialités
culinaires montoises et régionales.
- Jumelages : Vannes
- Mons et Bootle - Mons.
- La région de Mons, texte
fourni par l'IDEA.
- Le Borinage, une ancienne
région houillère du Hainaut qui a commencé
sa mutation économique et sociale.
- Petit guide des sites
et monuments de la région.
- Liste des monuments
et sites classés de la région Mons-Borinage.
- Aller à Mons,
hors des sentiers battus.
- Petits et grands environs
de Mons ou la Belgique en 50 km.
- L'enseignement :
une richesse du Borinage.
- Le Borinage et le
Centre, deux régions carrefours de Belgique, pays sans
frontières.
15 euros (code de commande
: 30489).
Mons.
Un ouvrage de la Maison de la Mémoire de Mons
présenté sous la direction de Thierry Cuvelier
à partir de la collection de Marc Sanders. Bruxelles,
Sutton, 2001. In-8° broché, 128 p., très nombreuses
illustrations, (collection « Mémoire en Images »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
C'est l'histoire de la ville de Mons, chef-lieu
de la province du Hainaut, qui nous est proposée dans
cet ouvrage. La Maison de la Mémoire de Mons a recueilli
une multitude de photographies, cartes postales anciennes et
autres documents d'archives et nous convie à une balade
dans les différents quartiers de la ville au début
de ce XXe siècle.
Une invitation à la découverte
de lieux, d'atmosphère aujourd'hui disparus mais aussi
de l'effervescence d'une ville bien vivante grâce à
sa ligne de chemin de fer, son tram, ses multiples commerces,
sa vie sociale et son folklore tel l'incontournable Lumeçon.
Véritable trait d'union entre les générations,
ce livre permettra tant à nos aînés de se
remémorer les souvenirs de la vie d'antan qu'à
nos plus jeunes de découvrir une époque dont est
encore tributaire la compréhension de notre présent.
20 euros (code de commande
: 27194).
Mons,
deux siècles d'art. Par
Josée Mambour-Deboulle, Baudouin Hambye,
Fernand Martin, Eugène Mottoul, Émile
Poumon et Lucie Tondreau. Bruxelles, Les Éditeurs
d'Art Associés, 1989. In-4° sous reliure et jaquette
(froissée) d'éditeur, 159 p., illustrations
en noir et en couleurs, tirage limité à 1500 exemplaires,
on joint le bulletin de souscription.
Table des matières
:
- Préface,
par Abel Dubois.
- Introduction.
Chapitre I. L'école de la peinture de
Mons au XIXe siècle.
- Du classicisme au
naturalisme.
- De
Wauquière à Hennebicq (1856-1875).
- Antoine
Bourlard et son temps.
Chapitre II. La peinture montoise de 1900 à
1950.
- La peinture montoise
de 1900 à 1930.
- Du
début du siècle jusqu'à la première
guerre.
- Après
la première guerre jusqu'en 1930.
- Après
1930.
- Directeurs de l'Académie
de Mons (1899-1949).
- Les cercles d'art
à Mons (Le Bon Vouloir - L'Essaim).
- Mouvements nés
entre les deux guerres (Le mouvement Nervia - Les Loups - Le
Mouvement surréaliste à Mons).
Chapitre III. La peinture à Mons de
1950 a nos jours.
- De quelques épigones...
- Autour de l'Académie
des Beaux-Arts.
- De 1969 à nos
jours.
Chapitre IV. L'École de gravure de Mons.
- L'École de
Mons après Danse.
- Le déclin de
l'École de gravure.
- La lithographie montoise.
- Les dernières
années.
- Appendice : Quelques
notions indispensables - Quelques mots sur la gravure en couleur.
Épilogue.
Chapitre V. Les sculpteurs montois au XIXe
siècle et au XXe siècle.
Chapitre VI. Répertoire des artistes
montois.
Index.
45 euros (code de commande
: 30115).
Mons & Cur du Hainaut. Sous la direction de Lamya Ben Djaffar
et Isabelle De Smet Photographies d'Olivier Cornil.
Liège, Mardaga, 2015. In-8° broché, 355 p.,
très nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
(collection « Guide d'Architecture Moderne et Contemporaine »).
Présentation
par l'éditeur :
Un
regard inédit sur larchitecture en Cur du
Hainaut.
À Mons et en Cur du Hainaut, le
Guide darchitecture moderne et contemporaine invite à
regarder larchitecture autrement, et ce au travers dune
sélection de 300 projets, illustrés de plans et
situés sur cartes, commentés par plus de 40 auteurs
et photographiés par Olivier Cornil. Ces projets répartis
sur un territoire de 25 communes sont le fruit de
la modernité revisitée à chaque époque
par les architectes, de lArt nouveau à aujourdhui :
programmes modestes ou réalisations denvergure,
commandes privées et bâtiments publics.
Le Guide darchitecture moderne et contemporaine
Mons & Cur du Hainaut est dirigé par
Lamya Ben Djaffar, historienne, chargée de la politique
dintégration duvres dart et de
la diffusion et promotion culturelles à la Cellule architecture
de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et Isabelle
De Smet, architecte, doctorante en art de bâtir et urbanisme
à la Faculté darchitecture et durbanisme
de lUniversité de Mons.
Le territoire Mons & Cur du Hainaut
comprend les communes dAnderlues, Binche, Boussu, Braine-le-Comte,
Chapelle-lez-Herlaimont, Colfontaine, Dour, Écaussines,
Estinnes, Frameries, Hensies, Honnelles, Jurbise, La Louvière,
Lens, Le Roeulx, Manage, Mons, Morlanwelz, Quaregnon, Quévy,
Quiévrain, Saint-Ghislain, Seneffe, Soignies.
Sommaire :
- Avant-propos.
Comment définir la modernité
en architecture ? Quels critères de choix pour opérer
une sélection ? Quels enseignements tirer autour de cette
sélection ? Un état de la recherche en histoire
de larchitecture moderne et contemporaine sur le territoire
du Cur du Hainaut.
- Histoire et Paysage.
Une lecture historique et
paysagère du Cur du Hainaut qui se définit
par létude de linteraction de lhomme
avec le paysage. Un chapitre structuré autour des différentes
aires paysagères qui compose ce territoire, agrémenté
de cartes.
- Regards 1885-2015.
Les principaux événements
culturels de lArt nouveau à aujourdhui, avec
introductions contextualisées par époque.
- Cartes et notices.
A) Mons : Grand Place - Léopold
- Gouvernement Provincial - Fariaux.
B) Mons : Rachot - Abattoirs
- Marché aux herbes - Machine à eau.
C) Mons : Casemates - La
Trouille - Sainte-Waudru - Gare - Grand Prés.
D) Mons : Parc - Plaine de
Nimy.
E) Route de Maubeuge.
F) Le Borinage.
G) Le Centre :
- Branche
1 : Route de Binche.
- Branche
2 : La Louvière - Le Rulx - Morlanwelz - Manage
- Seneffe.
H) Entre-Senne-et-Dendre.
- Biographies.
Une vingtaine de notices
biographiques inédites darchitectes qui ont réalisé
les uvres les plus significatives ou représentatives
des courants architecturaux à Mons et en Cur du
Hainaut.
- Orientation bibliographique.
- Index.
Des noms darchitectes
(et associés : ingénieurs, paysagistes, urbanistes)
et artistes, des typologies de bâtiments (public/privé,
logement, écoles, culturel, etc.).
35 euros (code de commande
: 22738).
Mons
& le Hainaut. Textes
réunis par Catherine Gravet. Illustrations rassemblées
par Christine Gobeaux. Mons, Université de Mons,
2013. In-4° broché, 175 p., nombreuses illustrations
en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la salle
Gossuin de la Bibliothèque centrale de l'Université
de Mons, du 11 octobre au 16 novembre 2013.
Sommaire :
- Le mot du recteur, par Calogero
Conti.
- Avant-propos, par Catherine Gravet.
- Le Hainaut : un regard historico-administratif,
par Hossam Elkhadem.
- De la « vue à vol
d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), par Christine Gobeaux.
- Le passé s'invite toujours
à la table du présent, par Marie-Thérèse
Isaac.
- La sociabilité montoise au
XIXe siècle, par René Plisnier.
- « Tu auras, toi, des étoiles
qui savent rire. » Antoine de Saint-Exupéry,
le Petit Prince. Dialogue stellaire, par Émile
Péquet.
- Le charbon au cur du développement
du Hainaut industriel. L'exemple du bassin houiller du Couchant
de Mons, par Assunta Bianchi.
- Par des Montois, pour des Montois.
Quatre siècles de théâtre à Mons,
par Catherine Gravet.
32 euros (code de commande
: 20939).
[MONS].
Mons, hier, aujourd'hui, demain. Mons,
Sauvegarde et Avenir de Mons, 1973. In-8° carré broché,
[64] p., illustrations, cachet humide ex-libris à
la page de titre, exemplaire en bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à Mons, en février 1973.
Table des matières :
- Introduction, par Pierre Houzeau
de Lehaie.
- Mons hier, par Christiane
Piérard.
- Mons aujourd'hui, par Jean
Huvelle.
- Mons demain, par Jean Bartrhelemy.
- Charte urbaine pour Mons.
- Projet de prescriptions d'urbanisme
applicables à l'intra-muros.
- Les projets de l'université de
Mons.
10 euros (code de commande
: 27396).
[MONS
- NORD DE LA FRANCE - CHEMIN DE FER]. Trans-fer. Histoire
et actualités ferroviaires belges. Numéro spécial
5. Liège, GTF, 1995.
In-8° agrafé, 80 p., illustrations en noir, quelques-unes
en couleurs, tableaux, bel exemplaire auquel on joint le catalogue
de l'éditeur.
Ce numéro
est consacré à la ligne de chemin de fer
Saint-Ghislain - Quiévrain - Valenciennes.
Table des matières :
- En guise d'éditorial.
- La ligne Saint-Ghislain - Quiévrain,
un passé prestigieux, un avenir assuré ?, par
Roland Marganne.
- En autorail de Saint-Ghislain à
Quiévrain, par Henri Scaillet.
- Le cru 1995 des voitures à
voyageurs de la SNCB, par Roland Marganne.
12 euros (code de commande
: 28093).
Mons,
revivre en ville. Mons,
Ville de Mons, 1980. In-4° broché, 56 p., illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à Mons, du 14 mars au 13 avril 1980.
Table des matières :
- Avant-propos.
I. Évolution territoriale de la ville
des origines à 1861.
II. De 1861 démolition des
remparts à nos jours.
1. Genèse des problèmes
urbains actuels.
a. Éléments
du paysage de Mons.
b. Mons
: pôle régional.
2. Évolution des problèmes
urbains.
III. Le plan de structure.
1. Élaboration du
plan de structure.
2. Nécessité
du plan de structure.
3. Objectifs du plan de structure.
4. Définition d'une
politique résidentielle.
5. Définition d'une
politique des espaces verts.
6. Détermination des
lignes de force de la conservation du patrimoine bâti.
7. Restructuration des différentes
fonctions urbaines et leur impact sur l'aménagement urbain.
8. Proposition d'un système
de circulation.
9. Programme général.
10. Conclusion.
IV. Exemples concrets de solutions aux problèmes
urbains.
1. Problèmes de circulation
:
- le
projet de plan de circulation pour Mons ;
- les
parkings ;
- le
piétonnier.
2. Problèmes d'habitat.
A. La rénovation
urbaine :
- la
cour du Noir-Lévrier ;
- la
rénovation du quartier Rachot ;
- îlot
adjacent à la Grand-Place ;
- études
de rénovation en cours.
B. La restauration
et réhabilitation d'immeubles anciens de valeur historique
ou architecturale.
- Université
de l'État de Mons : logements pour étudiants à
la rue du Parc - Place du Parc.
- Que
faire de la machine à eau ?
C. Construction
d'immeubles neufs, intégrés à la trame existante.
3. Sensibilisation et aide
au public.
- Intervention
financière de la ville dans le coût des restaurations
des façades présentant un intérêt
architectural ou historique.
- L'Association
« Sauvegarde et avenir de Mons » et la promotion
de la rénovation de l'habitat urbain.
- Bibliographie.
- Annexe.
12 euros (code de commande
: 26949).
Mons,
sauvegarde et avenir. Trente
années de défense et de promotion du patrimoine
urbain. Mons, Sauvegarde et
Avenir de Mons, 2001. In-4° sous cartonnage d'éditeur,
103 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Extrait de l'avant-propos
:
« Née le 16 décembre
1969, Sauvegarde et Avenir de Mons (S.A.M.) n'a pas souahité
marquer son existence trentenaire par un événement
quelconque, le plus souvent éphémère et
alimenté par les leix communs des félicitations.
Notre association a préféré
publier un ouvrage qui, par le texte et l'image, tentera de dresser
un bilan de la protection du patrimoine architectural et du développement
d'un urbanisme de qualité dans le centre ancien de Mons,
durant les trente dernières années du XXe siècle.
Durant ces années, Sauvegarde et Avenir
de Mons a essayé, comme ses status le prévoyaient,
« d'étudier et de promouvoir tous les moyens
propres à assure l'aménagement et le développement
urbanistiques de la ville de Mons et de son agglomération
dans le respect de leur patrimoine architectural et de leur personnalité. »
Mais Sauvegarde et Avenir de Mons n'a été qu'un
acteur parmi d'autres.
Si beaucoup reconnaissent une évolution
très favorable de notre cité, ils conviennent que
les raisons en sont diverses : le mérite de cette
transformation ne peut être attribué à une
seule personne ou à un seul organisme.
Il s'agit d'une uvre collective, d'efforts
mis en commun à travers l'opposition ou l'adhésion,
les réussites et les échecs, l'utopie et le réalisme...
Il s'agit de tout un ensemble de réflexions,
de propositions, d'analyses, de critiques, de décisions
qui émanaient d'hommes et de femmes capables de trouver
« un équilibre entre les intérêts
particuliers parfois contradictoires »... autre définition
du bien commun.
Table des matières :
- Avant-propos, avec un texte de Charles
Bertin.
- Les avatars architecturaux de la
ville avant 1861, par Christiane Piérard.
- Métamorphose urbaine, de 1861
à 1970, par Richard Benrubi.
- Évolution des idées
et des comportements, par André Godart.
- Tout va très bien... mais
à part cela ?, par Jacques Drousie.
- Les activités du Royal Photo
Club Montois.
- Les prix attribués par Sauvegarde
et Avenir de Mons.
- Les fondateurs de Sauvegarde et Avenir
de Mons.
- Orientation bibliographique.
25 euros (code de commande
: 12722).
[MONS].
Mons. 6 chantiers muséaux. Bruxelles,
Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage,
2012. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur,
101 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Dans
le cadre de 2015, Mons capitale européenne de la Culture,
la Ville ouvrira 6 nouveaux lieux museaux. Elle a confié
la mission à des architectes et à des spécialistes
renommés de sublimer six lieux emblématiques de
la mémoire montoise. Le beffroi et les minières
néolithiques de Spiennes ainsi que la ducasse rituelle
de Mons par le biais d'un espace dédié au mythe
de Saint-Georges et du Dragon (Mont-de-Piété),
reconnus patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO
mettront en évidence leur histoire au travers de centres
d'interprétation. La chapelle des Ursulines accueillera
l'Artothèque, la Machine à eau, le Centre d'interprétation
d'histoire militaire et la Maison Jean Lescarts, l'Historium.
C'est ce patrimoine riche et diversifié ainsi que la nouvelle
politique culturelle de la ville de Mons que ce livre valorise
par une diversité de propos et d'illustrations.
15 euros (code de commande
: 25939).
[NIMY]. Le moulin de Nimi, près
de Mons. Bruxelles, Jobard,
1825. Quelques rousseurs.
Lithogravure
de Madou d'après un dessin de Otto von der Howen
extraite de la 32e livraison de l'ouvrage de Jean-J. de Cloet,
Voyage pittoresque dans le royaume des Pays-Bas, dédié
à S.A.I. et R. la princesse d'Orange (planche 192).
Dimensions :
- Dessin : 202 x 135 mm.
- Feuille : 290 x 230 mm.
Bibliographie :
- Revue bibliographique du Royaume
des Pays-Bas et de l'étranger, ou indicateur général
de l'imprimerie et de la librairie, vol. 4 (n° 4 - 10
mai 1825), n° 522.
- Rousselle (Charles), Les vues gravées
de la ville de Mons et de ses monuments, dans Annales
du Cercle archéologique de Mons, tome XXV, p. 314,
n° 80).
- Claes (Marie-Christine), B. A. M.
Jobard (1792-1861) : visionnaire de nouveaux rapports entre l'art
et l'industrie, acteur privilégié des mutations
de l'image en Belgique au XIXe siècle, p. 163.
40 euros (code de commande
: 28992).
 [NOUVEAU TESTAMENT
DE MONS]. DES ISLES (Nicolas) Critique sacrée
ou Les Chefs d'acusation proposez contre la Traduction françoise
du Nouveau Testament, imprimée à Mons par Gaspard
Migeot en l'année 1667. Présentées
a Nostre S. Pere le Pape Clement IX. Par M. Nicolas Des-Isles,
Docteur en Droit canon, Conseiller du Roy, Lecteur Ecclesiastique
& Predicateur de sa Majesté & du Clergé
de France pour les Controverses, &c.
Paris, Boullenger, 1668. [A
Paris, / Chez Loüis & Antoine Boullenger, Im- / primeurs
& Libraires du Roy pour les Contro- / verses, rë S.
Jacques, à l'Image S. Loüis. / M. DC. LXVIII. / Avec
Approbation.] In-8° plein veau
d'époque, dos à 5 nerfs ornés de fers et
de fleurons dorés, reliure frottée, mors fragiles,
coins émoussés, [1 (titre)], [1 bl.], [9 (épître
à Clément IX), [1 bl.], 231 [6 feuillets supplémentaires :
pp. 16 bis & 16 ter, 17 bis & 17 ter, 145 bis & 16
bis, 147 bis & 148 bis, 149 bis & 150 bis, 151 bis &
152 bis)], [7 (table)] p., rare.
Alexandre
Cioranescu ne cite pas l'édition que nous proposons ici
mais une autre, également publiée en 1668, contenant
225 p.
Dessein de l'Auteur :
Je ne suis pas âséz témeraire
pour me proposer dans cette Critique, l'examen de la traduction
imprimée à Mons, selon la pureté de nôtre
Langue. Je sçay que ses Auteurs ont beaucoup étably
leur réputation par la netteté de leurs ouvrages ;
& j'avoüe sans aprouver leurs sentimens, que le chois
des termes, la beauté de l'élocution, la force
du raisonnement, & tous les apas que l'art de bien dire peut
fournir, leur sont si familiers, qu'ils ont enlevé l'eftime
& l'aprobation des espris les plus séveres.
Aussi je n'ay point de honte de recônoître
l'éclat de leurs armes dans cette occasion, bien que j'espere
d'en faire voir la foiblesse : Et certainement j'aurois
rédouté leurs cous, si je n'avois fait icy qu'une
querelle de Grammaire, & si je m'êtois seulement arêté
à reprendre toutes les fautes qu'ils ont commises contre
la beauté de ses règles ; mais je ne crains
point d'entrer dans le combat, puisque c'est icy la querelle
de l'Eglife Romaine dont je prend la défense, en découvrant
toutes les infidélités qu'ils ont faites contre
la pureté originaire de l'Ecriture & de la Foy.
Il est vray qu'ils sont tous savans & éclairés,
& qu'ils font même parade des talens pompeus dont la
nature et l'art les ont liberalement comblés ; mais
pour rnoy je ne veus ôposer à tous ces âvantages,
que l'honeur d'être Crétien, & d'être
parfaitement soûrnis au fentiment de 1'Eglise. Et comme
cette Mere commune nous commande de proposer aus autres les verités
qu'elle nous a découvertes, je me sens obligé de
faire part au public des remarques que j'ay faites sur leur version ;
& comme je fais profesion dépuis douze ans de combatre
les Calvinistes, avec quelque succez, dans toutes les Provinces
de ce Royaume, j'ay cru que je dévois comprendre dans
cette guerre Catôlique, toutes ces personnes qui sont notoirement
cônuës desobeïssantes à l'Eglise.
J'ay donc esperé que le Saint Esprit
qui anime cette Epouse Militante, & qui m'a fait triompher
par sa grace de tant de Ministres dans leurs Synodes Provinciaus,
& méme dans leur dernier Synode national, me fera
bâtre encore ces troupes Auxiliaires de Genève,
qui méprisent avec orgueüil la puissance du Chef
qu'il a étably pour la gouverner sousJesus-Christ, &
la fidelité de la Bible Vulgate qu'elle nous adonnée
pour une des sources autentiques de nôtre Foy.
Il a trop d'interets dans cette victoire pour
me refuser ses puissantes lumieres, qui disiperont les ténebres
de lêreur & de l'ignorance, que ces Auteurs ont exprés
fait glisser dans leur traduction, afin d'y corrompre la pureté
de ses Oracles & la fécondité de [sa] parole.
J'attaque cét ouvrage dans ses déhors, par le défaut
des conditions nécessaires à tout Livre Sacré
dans les règles de la police de l'Eglife & de l'Etat :
je le sape dans son fondement, par la conviction de l'éreur
qu'il a en son principe ; & j'en découvre enfin
toute l'infidelité, par la preuve de son ôposition
à la Bible de Rome, & de sa conformité à
celle de Genéve.
Je tire ensuite vne conclusion aussi certaine
qu'évidente du mépris qu'ils ont eû pour
l'Eglise, de leur mauvaise foy, & de leur fausseté
dans cette version : de leur mépris pour l'Eglise,
par l'éloignement âfecté de la Vulgate: de
leur mauvaise foy, par l'infidelité à leurs propres
principes ; & de leur fausseté, par le dessein
qu'ils ont eû de corrompre la lêtre de l'Ecriture
pour y tracer l'esprit de leur dangereuse Doctrine, pour y ternir
l'éclat des veritez Catôliques que nous ôposons
à l'Héresie, & pour fortifier les objections
que les Héretiques aportent contre nous.
Bibliographie :
- Cioranescu (Alexandre), Bibliographie
de la littérature française du dix-septième
siècle, n° 25563.
150 euros (code de commande
: 29948).
Les
Pauvres Surs de Mons depuis 1350. Un charisme - Une histoire - Un patrimoine. Mons, Pauvres Surs de Mons - Maison
de la Mémoire, 2016. Grand in-8° (220 x 240 mm.) broché,
208 p., nombreuses illustrations en couleurs.
Préface par
M.-Francine Chauvaux (supérieure générale)
:
Lorsque
La Maison de la Mémoire nous sollicita en vue d'évoquer
l'histoire de la congrégation des Pauvres Surs de
Mons, nous n'avons pas hésité un seul instant.
Ce fut le début d'une belle collaboration
avec une équipe plurielle d'historiens, de photographes,
de spécialistes en diverses disciplines.
La publication de notre histoire conventuelle
complétera heureusement celles déjà parues
sur les couvents des Capucins et Capucines et des Surs
Noires et enrichira la connaissance du quartier de Messines.
Les multiples contacts avec les experts en
patrimoine, nous ont ouvert les yeux sur divers aspects de notre
vie jusqu'ici méconnus et qui ne demandaient qu'à
se révéler au travers d'une riche documentation
précieusement archivée par nos soins.
La recherche, tant des spécialistes
que des membres de notre communauté, nous a fait prendre
conscience de l'impact de la congrégation sur la ville
de Mons et ses habitants. Que d'échanges harmonieux ou
parfois tendus, entre les institutions civiles et religieuses
qui eurent à collaborer au cours des siècles à
travers des régimes politiques variés !
Ce fut l'occasion pour nous d'aller à
la rencontre des consurs qui nous ont précédées
depuis la fondation en 1350. Un survol de plus de six cent cinquante
ans nous a permis de vibrer à leurs joies et à
leurs souffrances, d'appréhender leurs difficultés,
et de saisir toute la confiance qu'elles ont mise en la divine
Providence, qui les guidait dans toutes leurs entreprises.
Ainsi, entreprendront-elles sur le site où
nous sommes implantées aujourd'hui, la rénovation
du refuge de l'abbaye d'Hautmont, en vue d'y installer leur couvent.
Au terme de l'Ancien Régime, elles étaient complètement
désargentées ; qu'à cela n'y tienne,
la Providence y pourvoirait !
Fidèles à la règle de
saint Augustin, elles vivront son idéal spirituel. «
Une chose est nécessaire : que vous ayez toujours
la vie contemplative en désir et la vie active en patience »,
disent les premières Constitutions de 1486. À travers
les siècles, elles resteront fidèles à ce
charisme fondateur, se mettant au service des malades et des
pauvres, comme le suggère leur nom de Pauvres Surs.
Dès le début de la jeune Belgique,
à partir de 1843, elles essaimeront un peu partout en
Wallonie, répondant aux appels reçus. En 1922,
elles créeront l'ASBL Providence des malades, à
laquelle elles remettront la propriété et la gestion
de toutes leurs institutions à l'exception de la maison-mère
de Mons qui, outre le noviciat, accueille des personnes âgées.
Plus récemment, elles s'adapteront encore
aux évolutions de la société, en fidélité
au concile de Vatican II, comme en témoignent les
nouvelles Constitutions de 1983, rédigées suite
au Motu proprio Ecclesiae sanctae, promulgué par
le pape Paul VI le 6 août 1966.
Aujourd'hui, alors que les forces vives diminuent,
elles poursuivent leur collaboration avec les institutions cédées,
et s'investissent dans des projets novateurs comme le Foyer
Saint-Augustin où, avec des laïcs et en collaboration
avec d'autres institutions montoises d'inspiration chrétienne,
elles servent les plus démunis en leur procurant nourriture,
vêtements, logement.
25 euros (code de commande
: 25152).
[PETIT
(Louis Marie Joseph)] Discours prononcé par
le Professeur de Rhétorique du Collége de Mons,
à la Distribution solennelle des Prix, le 13 août
1835. [Mons], Hoyois, [1835]
In-8° en ff., 8 p., rare et en bel état.
Léopold
Devillers attribue ce discours à « Charles
Halbrecq, avocat, ancien professeur, membre fondateur de la Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, décédé
à Mons, le 10 mai 1870 » ; mais Jules
Becker nous apprend qu'en 1834, le poste de professeur de Rhétorique
du Collège d'enseignement public de Mons il
ne s'agit donc pas du Collège des Jésuites, ouvert
en 1851 fut confié à Louis Marie Joseph
Petit, succédant à Charles Halbrecq qui occupait
cette fonction depuis 1832.
De 1813 à 1832, Louis-Marie-Joseph Petit
(Mons, 1786 - Ixelles, 1861) fut professeur de Poésie
puis de Rhétorique au Collège de Nivelles. Il rejoignit
le Collège de Mons en 1832 comme professeur de Poésie
avant de prendre la charge de professeur de Rhétorique
jusqu'en 1850, date à laquelle il devint préfet
des études à l'Athénée de Bruxelles,
poste qu'il occupa jusqu'en 1853. « Il écrivit
de fort belles fables dont la plupart ont été publiées
dans l'Annuaire de la littérature et des beaux-arts.
Pénétré du génie de l'antiquité,
Petit excellait à en faire passer les beautés dans
une traduction française. »
Extrait :
[...] « Pour des esprits instruits,
quoi de plus intéressant qu'une solennité destinée
à encourager l'instruction ? Adorateurs des sciences
et des lettres, ils aiment à voir honorer l'objet de leur
culte ; assez heureux pour apprécier par leur propre
expérience les avantages des connaissances et du talent,
ils éprouvent une douce sympathie pour tout ce qui peut
contribuer à en propager les bienfaits ; à
l'aspect des récompenses décernées aux premiers
succès de la jeunesse studieuse, ils jouissent d'avance
de ses succès futurs, et dans ce modeste triomphe de la
génération naissante, entrevoient avec complaisance
le présage du bonheur de la génération à
venir. Tels sont, Messieurs, les sentimens que je lis ici dans
tous vos regards. Ces marques éclatantes de l'intérêt
que vous portez à l'instruction m'enhardissent à
entrer dans quelques détails sur les heureux développemens
qu'elle a reçus de nos jours. Je me livrerai à
ces considérations avec d'autant plus de confiance, qu'il
ne s'y rattachera, sur l'état de notre collège,
que des pensées satisfaisantes pour nous fous, et honorables
pour les Magistrats qui président à ses destinées. »
Bibliographie :
- De le Court (Jules-Victor), Dictionnaire
des anonymes et pseudonymes, p. 335, n° 318.
- Devillers (Léopold), Supplément
à la bibliographie montoise, p. 64, n° 85.
- Becker (Jules), Un établissement
d'enseignement moyen à Mons depuis 1545, dans Mémoires
et publications de la Société des Sciences, des
Arts et des Lettres du Hainaut, 63e volume, pp. 447
et 457.
18 euros (code de commande
: 26343).
 PIÉRARD (Christiane)
Les plus anciens comptes de la ville de Mons (1279-1356). Tomes I et
II (complet). Bruxelles, Palais des Académies, 1971-1973.
Deux volumes in-4° sous reliure toilée d'éditeur,
tome I : XLVI, 785, tome II : 213 p, 5 planches in fine,
(collection « Commission Royale d'Histoire »).
Commentaire de Jean-Marie
Duvosquel :
La comptabilité la plus ancienne des
grandes villes flamandes {Ypres, Gand, Bruges) a commencé
à être éditée dès la fin du
siècle dernier et cet effort s'est poursuivi jusqu'à
nos jours, particulièrement pour Bruges. En ce domaine,
la documentation des villes wallonnes était encore inédite
il y a peu. L. Verriest avait bien amorcé le travail à
propos de Tournai (Charité Saint-Christophe), mais la
destruction des archives tournaisiennes en 1940 interdisait évidemment
la poursuite de l'entreprise. Heureusement, une autre ville,
Mons, a conservé sa comptabilité depuis la fin
du XIIIe siècle. C'est à l'édition de ces
documents, tâche combien ardue et ingrate, que s'est attelée
Mademoiselle Christiane Pièrard, conservateur de la Bibliothèque
Centrale du Centre universitaire de l'État à Mons
et Docteur en Histoire.
La publication elle-même, qui couvre
près de 800 pages in-4°, s'étend des années
1279 à 1356, C'est la forme des comptes, le rouleau, qui
a fixé le terminus ad quem. Les comptes, tous écrits
en picard, sont groupés en deux grandes catégories
: ceux rendus par le massard ou receveur communal et ceux rendus
par les échevins qui sortent de charge aux nouveaux échevins.
L'édition s'ouvre par une introduction
suggestive, dans laquelle l'auteur présente ses sources
en les replaçant dans un contexte général.
L'évolution de l'histoire financière de la ville
de Mons est perçue au travers de deux tableaux splendides
: tableau général des recettes, des dépenses
et des soldes de tous les comptes des rnassards, tant en rouleaux
qu'en registres, de 1289 à 1416 et tableau récapitulatif
des comptes des échevins de 1309 à 1379,
La première partie (p, 1-289) comprend
47 comptes de la massarderie (1284-1336) et le premier compte
en registre 1338). La seconde partie (p, 291-623) groupe 86 documents
annexes, répartis en onze séries : dix comptes
des maltôtes (1288-1333 et 1395-1396) ; trente-huit comptes
de travaux (1290-133?) concernant notamment le creusement des
fossés, la construction des fortifications, un cahier
des charges pour travaux à la Porte du Rivage, des comptes
de pavage ; onze comptes de frais d'expropriations pour le creusement
des fossés (1290-1318) ; sept rôles de taille (1279-1326)
comprenant des évaluations de biens de contribuables,
levées de tailles, relevés de reliquat de tailles
; trois documents relatifs aux mortemains (1296-1302), dont une
liste des tributaires d'église habitant Mons ; trois listes
de préteurs (1296-1309) ; dix comptes de cens, rentes
et loyers dus à ou par la ville (1308-1334) ; deux comptes
de pensions (1334-1335) ; un compte de dépenses d'échevins
(13(3-1314) ; un compte de la Grande Aumône (l327-1328)
qui aurait dû prendre place dans la seconde partie ; un
relevé des gardes à la Porte du Parc, beaucoup
plus tardif (début XVe siècle).
Dans la troisième partie sont édités
34 comptes en rouleaux et un compte en registre rendus par les
échevins sortant de charge aux échevins nouvellement
désignés par le bailli de Hainaut (1309-1348 et
1355-1356), dix comptes rendus par les échevins au receveur
de Hainaut (1311-1339) et deux comptes domaniaux rendus aux échevins
de Mons par un receveur du domaine comtal (1342-1344). Ces douze
derniers comptes concernent les assennes, c'est-à-dire
le domaine engagé par le comte de Hainaut.
Le tome II est constitué par une table
des noms de personnes et de lieux, un index des matières
et des monnaies, ainsi que par un glossaire et des planches photographiques.
Outre l'intérêt que cette documentation
très riche représente pour l'histoire des finances
communales, l'histoire économique et sociale, l'anthroponymie,
la toponymie et la philologie trouveront la des matériaux
de tout premier ordre.
Bibliographie :
- Duvosquel (Jean-Marie), Piérard
(Christiane), Les plus anciens comptes de la ville de Mons (1279-1356),
dans Revue Belge de Philologie et d'Histoire, tome 53,
fascicule 2, pp. 571-572.
Les deux volumes : 50
euros (code de commande : 28858).
PIÉRARD
(Christiane) Xylotypes, incunables, post-incunables
conservés à la Bibliothèque de Mons. Préface
de Maurice.-A. Arnould. Mons, Université de Mons-Hainaut,
1989. In-8° broché, XXXVI, 259 p., illustrations,
(collection « Éditions Universitaires de Mons
- Répertoires », n° 2).
Extrait de l'introduction
:
« Trois périodes ont favorisé
la naissance ou l'accroissement des bibliothèques publiques
et privées belges ; Mons a profité largement
de certains de ces événements. À la fin
du XVIIIe s., la Révolution française, avec pour
conséquence la sécularisation et la nationalisation
des biens des communautés religieuses et des grandes institutions
de l'Ancien Régime, favorisa la création du noyau
autour duquel maintes bibliothèques, aujourd'hui réputées,
se sont développées ; Mons en est un exemple
typique. L'Armistice du 1l novembre 1918 et l'occupation de l'Allemagne
par les armées alliées, la dévaluation du
mark et la crise économique qui suivirent le conflit,
permirent à des bibliophiles, belges entre autres, d'acquérir
à bon compte des livres soigneusement conservés
dans de riches bibliothèques rhénanes, mosellanes
ou d'ailleurs et ceci explique, sans doute, le nombre important
d'incunables d'origine allemande (notamment de Tréves)
conservés dans le Fonds Puissant, le chanoine ayant été
en relations suivies avec une famille seigneuriale (qu'il nous
sera permis de ne pas nommer) ayant des propriétés
allemandes. Le troisième événement qui permit
d'accroître les collections des bibliophiles d'Europe Occidentale,
est la fin de la guerre 1940-1945 et la seconde occupation de
l'Allemagne par les Alliés. Des collections, abandonnées
ou vendues à un prix suffisamment avantageux pour l'acquéreur,
ont été dispersées ou éparpillées ;
les États-Unis ont absorbé une large part de cette
offre mais aussi des pays européens et le Hainaut est,
grâce à un bibliophile avisé, l'heureux dépositaire
de dix-neuf incunables dont plusieurs n'étaient ni repris
dans Polain, ni représentés dans les collections
belges. Ces incunables faisaient partie d'une bibliothèque
privée maisdes dispositions testamentaires furent prises
en faveur d'un dépôt public.
[...]
En juin 1968, au cours d'une réunion
de l'Association des bibliothécaires de Belgique, section
des livres précieux, il fut décidé de réaliser
une idée déjà ancienne : compléter
et revoir le catalogue de Polain. Il est certain que les pertes
causées par la guerre 1940-1945 ont modifié la
répartition des incunables dans les collections publiques
et que les collections privées ont subi les mutations
propres au sort de telles bibliothèques (ventes, dispersions,
héritages, ... ) ; d'autres collections particulières
hainuyères sont nées au hasard des occasions et
notamment à la suite de la vente de bibliothèques
allemandes après la défaite nazie de 1945. Des
incunables entrèrent ainsi dans des collections belges
. Cette décision de revoir « le Polain »
étant prise, chaque bibliothèque belge qui possédait
des incunables fut chargée de réaliser le contrôle
et l'inventaire de ses collections. C'est ce que nous avons entrepris
dès la fin de l'année 1968. Ce fut l'occasion de
réaliser un inventaire aussi exhaustif que possible des
incunables conservés dans les dépôts publics
de Mons.
D'aucuns pourront s'étonner de voir
figurer dans ce catalogue quelques titres ignorés dans
le Catalogue de Polain et dans son Supplément,
étant considérés là comme des post-incunables ;
nous avons pris le parti de les citer chaque fois qu'ils figuraient
ailleurs en tant qu'incunables, dans l'un des répertoires
anciens ou chaque fois qu'ils étaient signalés
en tant que post-incunables dans le Gesamikatalog der Wiegenckucke.
L 'ensemble des post-incunables conservés à Mons
n'est donc pas répertorié de manière exhaustive
dans le présent catalogue ; un répertoire
particulier pourrait leur être consacré au sein
de l'inventaire des éditions du XVIe siècle en
cours d'élaboration. »
13 euros (code de commande
: 3377).
[PIÉRARD
(Louis)]. Louis Piérard actuel. Avec la collaboration de Marinette Bruwier,
Jean Charlier, Thérèse Donfut-Piérard,
Daniel Dorsimont, Jacques Guyaux, Pierre Harmel,
Jacques Stiennon, Maurice V. Willam. Frameries,
Comité Louis Piérard, 1987. In-8° broché,
127 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Ouvrage
édité à l'occasion du 100e anniversaire
de la naissance de Louis Piérard.
Table des matières :
- Préface.
- Biographie.
- Lécrivain : un optimisme
clair et fécond.
- Lécrivain Louis Piérard.
Étude de Constant Burniaux.
- Louis Piérard, le journalisme
fait homme.
- Louis Piérard : une conception
humaniste de la critique dart.
- Le socialiste Louis Piérard.
- Louis Piérard, éducateur
du peuple.
- Borain, francophile, Wallon, Belge et
citoyen du Monde.
- En guise de conclusion.
- Bibliographie.
10 euros (code de commande
: 30486).
[PLISNIER
(Charles)]. FOULON (Roger) Charles Plisnier. Nalinnes, Institut Jules Destrée, 1971.
In-8° broché sous jaquette d'éditeur, 175 p.,
(collection « Figures de Wallonie »), exemplaire
en très bon état.
Avant-propos :
Tout
livre, s'il n'est vain, est un brûlot qu'un être
lance dans sa nuit pour tenter d'en percer le mystère.
Vie, mort, amour, âme, tels sont, quasi toujours, les points
essentiels de son interrogation. Pour cette quête, lauteur
ne possède qu'un instrument : les mots, ces signes
qui n'expriment jamais ce qui seul importe, savoir : ce
qui ne s'exprime pas...
Cest à l'aide de ce scalpel que
durant près de quarante ans, Charles Plisnier ne cessa
de pratiquer une autodissection lucide mais combien douloureuse.
Sans fin, il largua ses feux grégeois pour essayer de
connaître l'inconnaissable. Parfois, s'apercevant avec
Valéry que « la pensée est, par essence,
impuissante à se tirer de ses propres combinaisons »,
il abandonna pour quelque temps l'écritoire et se lança
à corps perdu dans le tumulte des humains. Mais désemparé,
il revint chaque fois vers ses gués de prédilection
et, pantelant, continua de scruter le mystère. Car une
vie se joue à mille pieds sous la raison... Et, jamais,
il n'est possible de tout dévoiler. D'ou venons-nous ?
Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Au long dun
demi-siècle d'existence, Plisnier, qui croyait à
la chair, aux rêves, à la vie, au peuple, au monde,
continua d'errer en cherchant à se trouver. À mille
pieds, à cent mille pieds sous la raison. Dans un dédale
infini qui tient en un peu de poussière.
Toute l'uvre de Charles Plisnier est
ce récit brûlant dune quête de soi.
Le récit de sa vie et de la vie. La vérité
et le mensonge, la beauté et la laideur, les choses visibles
et invisibles... Ire per ea quae videntur et absunt ad illa
quae non videntur et sunt... On passe des choses qui paraissent
et ne sont pas aux choses invisibles et qui existent.
Pénétrer dans l'uvre abondante
de Plisnier, cest d'abord s'enfoncer en Plisnier. Cest
franchir son front nu, toucher son âme, son esprit, découvrir
ses drames, ses phantasmes, ses monstres, ses espoirs. Cest
l'entendre formuler mille et une questions, cest surprendre,
sous le frémissement dune page, sa réalité
fugace, le reflet de ce quil fut. Car chaque livre de Plisnier
est avant tout une confession, même quand « je
est un autre ». Et malgré ces passages du « je »
au « on » passages qui soulignent
l'aspect cyclique de l'uvre plisniérienne ,
il est presque toujours possible de suivre lécrivain
à la trace. Sa poésie et ses romans ne cessent
de sonder le temps perdu et le temps présent.
Étudier ses livres permet de dresser
une topologie précise de sa vie et de sa pensée.
Cest ce qui est tenté dans ce qui suit : surprendre
la véracité fuyante dun être, saisir
parmi son monde imaginaire les visages et les paysages élus,
baliser un itinéraire pour permettre d'aborder avec plus
de profit l'une des uvres parmi les plus attachantes du
XXe siècle.
10 euros (code de commande
: 29210).
RAPAILLE
(Roger) Louis XIV et le siège de Mons de 1691. Analyse critique d'une tragi-comédie
méconnue. Traduction,
notes et commentaires, par Roger Rapaille. Mons, Éditions
du Renard Découvert, 1990. In-8° broché, 196
p., illustrations hors texte.
@ En mars 1691, les armées de
Louis XIV déployèrent de très importants
moyens pour s'emparer de la ville de Mons, une des places-fortes
les plus importantes des Pays-Bas méridionaux.
Ces opérations s'inscrivaient dans le
cadre de la guerre de succession d'Espagne qui opposait la France
aux forces alliées (Espagnols, Anglais, Hollandais, etc.).
Après Mons, d'autres villes allaient
subir les ravages de la guerre : Namur, Bruxelles, ...
Les bibliothèques réservent bien
des surprises au chercheur peu avare de sont temps... Imagine-t-on
qu'un texte anglais sur le siège de la ville de Mons par
les troupes de Louis XIV s'empoussière depuis trois siècles,
à Londre, sur un rayons de la British Library ?
Ce texte, The Siege and Surrender of Mons.
A Tragi-comedy exposing the Villany of the Priests, and the Intrigues
of the French, fut publié par Richard Baldwin, en
1691.
Grâce à sa découverte,
l'historien montois Roger Rapaille nous plonge au cur d'une
polémique qui agita bien des esprits suite à la
reddition de Mons, le 10 avril 1691.
Un parti francophile montois a-t-il comploté
la chute de la ville ?
Ce parti était-il mené par des
prêtres achetés par l'or de Louis XIV ?
Ces interrogations posées par la tragi-comédie
sont-elles fondées ?
Celle-ci n'est-elle qu'un simple pamphlet parmi
d'autres ?
Roger Rapaille, par sa traduction, ses commentaires
d'une remarquable érudition et son analyse rigoureuse
de quantité de sources, nous aide à apprécier
la valeur historique de la tragi-comédie.
22 euros (code de commande
: 12718).
RAPAILLE
(Roger) Le siège de Mons par Louis XIV en 1691. Étude du siège d'une ville des
Pays-Bas pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Mons, Éditions du Renard Découvert,
1992. In-8° broché, 269 p., cartes et plans.
@ Piqué au vif par l'intérêt
du sujet, Roger Rapaille décida de poursuivre ses recherches.
Le 15 mars 1691, les troupes françaises
arrivèrent devant Mons.
Le 10 avril, la ville se rendit.
Si le siège de Mons n'a pas marqué
l'histoire militaire, s'il ne s'y est pas commis d'acte d'un
héroïsme inoubliable, l'étude de cette opération
est cependant très riche d'enseignements.
L'auteur a minutieusement consulté,
étudié et analysé quantité de documents
inédits et inexploités. Grâce à cet
important travail, il nous montre pourquoi ce siège a
été décidé, comment l'armée
française, forte de plus de 100.000 hommes a été
amenée à pied d'uvre. Il nous fait découvrir
tous les rouages d'une organisation qui prend en compte le moindre
détail. Il évoque les nombreux problèmes
posés par l'intendance, les déplacements d'hommes
et de matériel, tant par voie terrestre que fluviale.
L'étude au jour le jour de la progression
des assiégeants vers les remparts, l'implaccable bombardement
de la ville, la manière dont celle-ci a été
défendue, la vie de la population pendant le siège,
les manuvres qui ont amené la capitulation, ...
rien n'a échappé au regard critique de Roger Rapaille.
C'est bien au-delà d'un riche travail
d'histoire locale que se situe cette étude puisque toute
la vallée de la Haine et de l'Escaut eut à subir
réquisitions et destructions, que tout le nord de la France
fut mis à contribution pour envoyer main d'uvre
et ravitaillement aux troupes de Louis XIV et que la régio
de Hal fut le lieu de rassemblement d'une armée de secours
rapidement constituée par les Alliés.
24 euros (code de commande
: 12719).
ROBERT
(C.) Les minières néolithiques de silex
du plateau de Petit-Spiennes (Mons). Fouilles SRPH de 1953 à
2007. Essai de synthèse
après 60 années de recherche.
Chez l'Auteur, 2014. In-8° agrafé, 36 p., illustrations
en couleurs.
Avant-propos :
Seules
minières néolithiques de la couronne de Mons accessibles
au public, les minières SRPH du plateau de Petit-Spiennes
reçoivent chaque année de nombreux visiteurs et
font partie de l'ensemble classé en 2000 au Patrimoine
Culturel Mondial par l'UNESCO.
Après plus de cinquante ans de recherches
passionnées dont vingt-six ans à la tête
des équipes qui se sont succédé sur ce chantier
à présent mondialement connu, il m'a paru utile
de publier un état de nos connaissances.
Quand on se souvient dItinérairee ce
que nous pensions acquis en 1953 lors de la découverte
ou en 1986 dans la publication par F. Gosselin des premières
conclusions, on se rend compte que l'étude des minières
fait évoluer sans cesse nos connaissances et qu'il est
indispensable de faire souvent le point pour ne pas traîner
comme un boulet des idées périmées qui ont
parfois la vie dure.
Tout ce que j'ai compris à Petit-Spiennes
en ces vingt-six ans de direction du chantier ne peut être
transposé sans risque d'erreur pour d'autres groupes de
minières ou d'autres régions. Même sur le
plateau de Petit-Spiennes, par exemple, des minières toutes
proches ne montrent pas les mêmes paramètres, avec
leurs puits de deux mètres de diamètre, leur extraction
sur un seul banc, leur outillage en bois de cerf, leur datation
tardive...
Il ne fait aucun doute que les recherches futures
apporteront d'autres précisions que nos propres travaux
n'ont pu déceler.
Table des matières :
I. Avant-propos.
II. Historique.
III. Les minières fouillées par
la SRPH à Petit-Spiennes.
a. La minière 53.2.
b. La minière 79.3.
c. La minière 80.4.
d. La minière 79.1.
e. La minière 79.2.
f. Coupe nord-sud en H 3'4'5'
dans une minière au puits encore inconnu.
g. L'ensemble des minières
86.8.2.
1. 86.S.2
sud.
2. 86.8.2.
nord.
3. Minière
86.8.2 sous-jacente.
4. Minière
86.8.2.
h. La minière 86.8.1.
IV. Synthèse de l'étude de ces
minières SRPH, après soixante ans de fouilles.
V. Les ateliers de taille.
VI. Quelques idées périmées
que nous devons abandonner.
a. Une population locale,
spécialisée, vendant sa production.
b. Des mineurs riches grâce
à un commerce florissant.
c. Des puits commençant
par un entonnoir.
d. Une exploitation du premier
banc de silex rencontré.
e. Une extraction du silex
banc par banc, de haut en bas.
f. Une exploitation du silex
sans éclairage.
g. Des pics de silex emmanchés.
VII. Quelques questions que nous posent souvent
les visiteurs.
1. Y avait-il des enfants
parmi les mineurs ?
2. Y avait-il des femmes
parmi les mineurs ?
3. Comment les Néolithiques
savaient ils qu'il y avait du silex en profondeur ?
4. A-t-on retrouvé
des squelettes dans les minières ?
5. Les mineurs venaient-
il au silex à une saison précise ?
6. Des guerres, des conflits
ont-ils opposé les populations pour les sites d'extraction ?
VIII. Il était une fois.
3 euros (code de commande
: 21650).
ROLLAND
(Jean) Images d'autrefois. À l'ombre du Beffroi. Baudour. Quaregnon.
Saint-Ghislain. Frameries, Union
des Imprimeries, 1941. In-8° broché, 82 p., quelques
illustrations, exemplaire en bel état.
Table des matières
:
- Étymologie de Baudour.
- La terre et pairie de Baudour.
- Analyse des Droits et Hauteurs de la Seigneurie
de Baudour.
- Sceau Échevinal et Armoiries de Baudour.
- Le nom de Quaregnon. Son étymologie.
- Le Château du Diable à Quaregnon.
- La Seigneurie de Sa Majesté le Comte
de Hainaut à Quaregnon.
- L'Abbaye de Saint-Ghislain.
- La Rafle miraculeuse - Saint Ghislain jouant
aux dés avec le diable.
- Louis XIV et le cardinal Mazarin à
Saint-Ghislain.
- Histoire admirable d'un esprit qui a paru
souvent de nuict au monastère de Saint-Ghislain, au mois
de février 1656.
15 euros (code de commande
: 28975).
ROMIN-RO
Aurore boraine. Roman.
Paris - Bruxelles, Dutilleul, [ca 1955]. In-8° broché,
251 p.
Avant-propos :
C'est
au lecteur que je laisse le soin d'apprécier la valeur
de ce livre. Je l'ai voulu tel quil est. Le style en est
gris comme le pays dont il parle ; il est âpre comme
les gens dont il raconte l'histoire. Il ne plaira pas à
tous, j'en suis persuadé, car le livre n'est pas dédié
à cette fausse bourgeoisie dont notre siècle est
malheureusement si rempli. Le vocabulaire est sans : cherche,
mais il stigmatise bien la valeur que le bon peuple de chez nous
accorde aux mots, cest-à-dire qu'ils visent plus
à la sensation à faire naître quà
la définition exacte des êtres et des choses. Cest
surtout du réalisme pur que jai voulu rendre et,
en tant que tel, jai essayé de « styliser
» le langage courant du wallon moyen. Le peuple ne parle
pas comme un docteur en philosophie, et il pense moins encore
comme un philologue. Loin de moi la pensée de vouloir
diminuer la beauté de la langue française en en
sous-estimant la valeur syntaxique et philologique si bien rendue
par nos académiciens. Jai écrit un roman
que jai voulu avant tout distrayant. Le but que jai
désiré atteindre est de permettre à mon
peuple qui me lira de se retrouver dans ces pages, tel quil
est, avec ses qualités et ses défauts. Jai
désiré quil puisse en apprécier les
unes et sentir les autres afin quil en tire une leçon
propre à l'élever au-dessus de lui-même,
l'éduquer par sa propre réflexion dans les personnages
que jai fait intervenir.
Cest un roman documentaire, car il ne
relate que des faits vécus et passés au creuset
de lexpérience. Jai évité autant
que possible les situations dramatiques qui n'apprennent rien
sur la réelle psychologie boraine, pourtant si typique.
Le peuple borain gagnerait plus à être vu sous un
jour autre que celui de noirs mineurs aux prises avec la lutte
souterraine quotidienne. Sous ses dehors bourrus et volontiers
gouailleurs, ce peuple pense et sent plus qu'aucun autre, parce
quil est pétri de sensations et de pensées
venues de partout. Il pense et il sent comme le Français.
Il est renfermé comme le Slave. Il est inégal et
exubérant comme le Méridional. Il est obstiné
comme le Germain. Cest justement tout cela qui fait son
originalité, car ce peuple est né de la rencontre,
dans des régions ingrates, et à des époques
extrêmement dures, de caractères venus de tous les
coins de l'Europe. À ce point de vue, le Borain mérite
d'être mieux connu, car il représente, à
lui seul, cette bonne vieille Europe, berceau de la civilisation
que nous connaissons.
Ce livre a des défauts, et je les connais.
Mais je n'ai rien voulu tenter pour les extirper car, en ce faisant,
je risquais trop de détruire du même coup sa valeur
réaliste et son originalité.
À toi, lecteur, de me condamner ;
mais quel que soit ton verdict, rien ne m'empêchera de
chanter mon Borinage tel que je le vois et tel que je désire
quil soit connu.
12 euros (code de commande
: 30468).
Saint
Georges et le dragon. Genèse
et génération de récits. Sous la direction de Michèle Ballez,
Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus. Louvain-la-Neuve,
Presses Universitaires de Louvain, 2018. In-8° collé,
124 p., illustrations en noir et en couleurs.
Il s'agit du volume d'Actes du colloque
international organisé à Mons du 24 au 26 novembre
2015, dans le cadre de Mons capitale européenne de
la culture 2015 et à l'occasion du dixième
anniversaire de la reconnaissance de la Ducasse rituelle de Mons
comme chef-d'uvre du patrimoine oral et immatériel
de l'humanité par l'UNESCO.
En quatrième de couverture :
On l'a vu peint ou sculpté dans
les galeries du monde entier, dans cet hôtel de ville de
province ou dans cette chapelle le long de la route. On a moins
souvent lu sa légende et les récits littéraires
qu'elle a générés. Archétype du héros
sauroctone, littéralement « tueur de lézards »,
son image parcourt les productions narratives les plus contemporaines.
Allégorie du combat apocalyptique du Bien contre le Mal,
mais plus proche de nous car souffrant et combattant avec un
cur d'homme, saint Georges devient un héros de propagande
et une image inépuisable dès qu'il s'agit de dire
les luttes, de l'époque des Croisades jusqu'aux derniers
conflits mondiaux. Cet ouvrage collectif propose un panorama
de la genèse et de la génération de récits
du combat de saint Georges contre le dragon, là où
un culte vivace fut rendu au saint chevalier, du Caucase à
l'Europe occidentale, en passant par la Grèce et la Russie.
Il est illustré par une riche iconographie.
Table des matières :
- Préface, par Michèle
Ballez, Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus.
- Introduction, par Michèle
Ballez, Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus.
- Saint Georges vainqueur du dragon :
culte, images et récits en Géorgie aux Vle-Xle
siècles, par Nina lamanidzé.
- Saint-Georges des Manganes et la
figure du Tropaiophore au XIe siècle byzantin,
par Jean Lempire.
1. Saint-Georges des
Manganes : un monastère somptueux.
2. Vénération
et fonctions de saint Georges à Byzance.
2.1. Le
combattant Georges, premier d'entre les martyrs.
2.2. Le
Tropaiophore, saint militaire et patron de l'empereur.
2.3. « Athlète »
du Christ.
2.4. La
Saint-Georges, une fête à l'image de Pâques.
- Les interventions miraculeuses de
saint Georges dans les batailles au Moyen Âge. Relevé
et réflexions, par François De Vriendt.
- L'image du combat de saint Georges
contre le dragon dans l'ouest du royaume de France au XIIe siècle,
par Joséphine Barthelet.
1. Du guerrier anonyme au
saint combattant.
2. Le combat dans l'image
: les choix iconographiques et l'art du détail.
3. L'image dans le réseau
visuel de l'ecclesia.
- Du dragon au Léviathan. Voragine
(1261), relu à partir de Bodin (1576) et de Hobbes (1651),
par Benoît Kanabus.
1. Du mauvais roi et du bon
chevalier.
2. De la loi d'exception
et du sacre royal.
3. Du dragon et du Léviathan.
- Saint Georges et les héros
sauroctones des contes traditionnels, par Michèle
Ballez.
- Héros par l'attitude, saint
par le regard. Saint Georges et le dragon, par Patrick
Absalon.
1. Héroïsme de
saint Georges en temps de guerre.
2. Saint Georges après
la bataille.
3. En guise d'épilogue.
- Saint Georges au pays des soviets,
par Alixe Constant-Hanon de Louvet et Jean-Maurice
Rosier.
1. Le Dragon d'Evgueni Schwartz.
2. Sur les contes populaires.
3. Saint Georges en expansion.
4. Conclusion.
- St George and the Dragon or the Self
and the Other, par Michael Singleton.
- Notices biographiques des auteurs.
19 euros (code de commande
: 28330).
[SAINT-NICOLAS-EN-HAVRÉ]. L'église Saint-Nicolas-en-Havré
à Mons. Miroir du ciel. Miroir des hommes.
Mons, Maison de la Mémoire de Mons, 2018. Grand in-8°
carré sous cartonnage illustré d'éditeur,
220 p., très nombreuses illustrations en couleurs.
Cet
ouvrage a été réalisé sous la coordination
de Paul Lebailly, Déborah Lo Mauro et Jean Schils, avec
la collaboration de Gérard Bavay, Bernard Detry, Jean-Baptiste
Gaupillat, Serge Ghiste, Léon Kerremans, Isabelle Lecocq,
Valentine Maertens, Katia Martroye, Pierre Moiny, André
Minet, Émilie Nisolle, Pierre-Jean Niebes, Emmanuel Ramirez-Mauroy,
Jean-Christophe Scaillet, Sébastien Tercelin de Joigny
et Bernard Tirtiaux.
Table des matières :
- Préface.
- Introduction.
Partie 1. La paroisse.
Chapitre 1. Du Moyen Âge
à l'Ancien Régime.
Chapitre 2. L'église
et la paroisse au 19e siècle.
Chapitre 3. L'ancien hôpital
Saint-Nicolas.
Partie II. L'église.
Chapitre 1. 1664 - D'une
église à l'autre.
Chapitre 2. De brique et
de pierre.
Chapitre 3. Le décor.
Partie II. Le patrimoine.
Chapitre 1. Le maître-autel.
Chapitre 2. Les stalles du
chur.
Chapitre 3. La résurrection
selon Fonson.
Chapitre 4. Trésors
peints.
Chapitre 5. Le trésor
de Saint-Nicolas.
Chapitre 6. Les fonts baptismaux.
Chapitre 7. Une parure de
vitraux de la fin du 19e siècle.
Chapitre 8. La garde-robe
de la Vierge à l'Enfant.
Chapitre 9. La danse macabre.
Chapitre 10. Les bannières
de Saint-Nicolas.
Chapitre 11. Un échantillon
d'héraldique.
Partie IV. La restauration.
Chapitre 1. Le programme
de restauration.
Chapitre 2. Le chantier de
rénovation.
Chapitre 3. L'orgue de Saint-Nicolas.
Chapitre 4. La restauration
de l'orgue.
Chapitre 5. La grande verrière.
- Postface.
- Bibliographie.
Annexe 1. Les vêtements de la Vierge.
Annexe 2. Les vitraux.
Annexe 3. Les curés de la paroisse.
25 euros (code de commande
: 27665).
[SAINTE-WAUDRU].
La collégiale Sainte-Waudru. Mons. Le guide. Mons, Association Sainte-Waudru, 2016. In-8°
broché, 48 p., illustrations en couleurs.
Introduction :
Bienvenue
dans la collégiale Sainte-Waudru, autrefois chapelle privée
des chanoinesses de Mons.
Nous allons traverser ensemble quatorze siècles
d'histoire et mettre nos pas dans ceux que firent, pendant des
siècles, les chanoinesses qui vécurent ici.
Cinq stations marqueront notre parcours, chacune
consacrée à un thème. Nous prendrons régulièrement
le temps de nous asseoir pour nous imprégner de toute
l'élégance de ce monument qui s'adresse autant
aux yeux qu'à l'esprit.
Soyez attentifs à la lumière
et aux couleurs : elles sont sans cesse renouvelées.
Si vous visitez mille fois Sainte-Waudru, mille fois cette église
se présentera différemment à vos yeux. Et
la formule est loin d'être gratuite. Lorsque le soleil,
dès le printemps, passe la rampe des toits de la ville,
c'est par son chevet que l'église s'illumine. Au solstice
d'hiver, c'est au milieu du jour qu'il faut visiter le monument.
Et à tout moment de la journée, le soleil s'empare
de l'une ou l'autre statue, de l'un ou l'autre pilier et lui
donne vie.
Le plan du parcours se trouve au revers de
la couverture: suivez-nous pour découvrir ensemble le
rêve des chanoinesses de Mons !
9 euros (code de commande
: 24668).
[SECONDE GUERRE MONDIALE]. Affiche
annonçant un concert du Quatuor Enzen le 7 avril 1942
à l'Hôtel de Ville de Mons. 415 x 617 mm., en très bel état.
Le Quatuor
Enzen était un ensemble très renommé. Créé
à Dortmund, il était constitué de musiciens
talentueux : Friedrich Enzen, Peter Klöcker, Erich Rodenbrügger
et Rudolf Evler.
Bibliographie :
- Bernhard Zeller (Bernhard), Wittener
musiktage, 1938, dans Zeitschrift für musik - 1939,
p. 83.
15 euros (code de commande
: 27366).
SOIL DE MORIAMÉ (Eugène Justin)
Inventaire des objets dart et dantiquité
existant dans les édifices publics des communes de larrondissement
judiciaire de Mons. Tome
troisième (tome VIII de la Collection des Inventaires
du Hainaut). Arrondissement administratif de Mons. Canton
de Mons. Charleroi, Province
de Hainaut - Imprimerie Provinciale, 1929. In-8° broché,
194 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Outre
la ville de Mons, ce volume contient aussi les communes du canton
de Mons : Ciply, Cuesmes, Flénu, Ghlin, Havré,
Hyon, Jemappes, Maisières, Mesvin, Nimy, Nouvelles, Obourg,
Saint-Symphorien et Spiennes.
25 euros (code de commande
: 30315).
SOIL
DE MORIAMÉ (Eugène-J.) Les objets d'art
et d'antiquité de la ville de Mons. Charleroi, Province de Hainaut, 1928. In-8°
broché, 157 p., illustrations, le dernier cahier
(pp. 135-157) qui vient compléter l'ouvrage est volant.
Extrait
de l'Inventaire des objets d'art et d'antiquité existant
dans les édifices publics du Hainaut, publié
sous les auspices du Comité provincial des correspondants
de la Commission Royale des monuments et des sites.
Table des matières :
- Monuments civils.
- Hôtel du gouvernement
provincial.
- Hôtel de ville.
- Beffroi.
- Château des
comtes de Hainaut.
- Palais de Justice.
- Musées.
- Archives de l'État
et de la ville.
- Bibliothèque
communale, Mont de piété, édifices divers.
- Hospices - Commission
d'assistance publique.
- École provinciale
des mines.
- Statues et monuments
commémoratifs.
- Monuments religieux.
- Église collégiale
de Sainte-Waudru (Le chur - Les vitraux - L'uvre
de Dubreucq - Le transept - Chapelles du pourtour du chur
- Les nefs et leurs chapelles - Le trésor - Sacristies
et dépendances).
- Église de Notre-Dame
de Messine ou de Saint-Nicolas en Bertaimont.
- Église Sainte-Élisabeth.
- Église Saint-Nicolas
en Havré.
- Couvent des surs
Noires - Confrérie de Saint-Jean-Décollé.
- Errata et Addenda.
20 euros (code de commande
: 29364).
[SOUGUENET
(Léon) et GARNIR (George)]. Les « Amitiés
Françaises » de Mons. Manifestation Léon
Souguenet et George Garnir. Mons le 18 mai 1939. Mons, Imprimerie Générale, 1940.
Grand in-8° broché, 82 p., illustrations hors
texte, exemplaire en partie non coupé et en très
bon état.
Table des matières
:
- Comité
d'honneur.
- Manifestation Léon Souguenet
et George Garnir.
- La cérémonie d'après
le compte-rendu du journal La Province, de Mons.
- Lettres et télégrammes.
- Le déjeuner.
- La presse.
- Hommages à Léon Souguenet
et à George Garnir.
- Liste des souscripteurs.
20 euros (code de commande
: 30488).
STILMANT (Raymonde) Les orfèvres
de Mons du XIIIe au XIXe siècle. Mons, Chez
l'Auteur, 2019. In-4° broché, 301 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs.
Introduction :
Les
aléas politiques, économiques et sociaux dont les
« Provinces Belgique » furent les victimes
au cours des siècles ont opéré de sombres
coupes dans l'importante production des orfèvres montois
répertoriés.
Mons, ville enserrée dans ses fortifications
jusqu'au XIXe siècle a joué un rôle politique
important sous l'Ancien Régime en tant que capitale administrative
du Comté de Hainaut, celui-ci incluant une partie du territoire
français qui fut annexé progressivement par les
guerres de Louis XIV de 1635 à 1677.
Mons où se réunissaient les États
de Hainaut constitués de la noblesse, du clergé
et du Tiers État comptait six paroisses, la principale
étant Sainte-Waudru qui eut ses orfèvres attitrés
car les nobles dames chanoinesses avaient la généreuse
habitude d'offrir une coupe d'argent aux personnalités
qui les invitaient à leur repas de noces. Les paroisses
de Saint-Germain, Saint-Nicolas en Havré, Saint-Nicolas
en Bertaimont et Sainte-Élisabeth furent aussi d'excellentes
clientes des hommes de l'art. Les orfèvres pouvaient aussi
compter parmi leur clientèle les vingt et un refuges d'abbayes
où séjournaient les abbés durant les sessions
des États de Hainaut, les nombreux ordres religieux dont
les Jésuites, les Ursulines, les Bénédictines,
les Surs Noires, les Surs Grises, les Visitandines,
.... et de multiples chapelles.
La noblesse et la bourgeoisie furent également
d'importants commanditaires de nos orfèvres comme en attestent
les armoiries gravées sur de somptueuses pièces
d'orfèvreries civiles : Croÿ, Mérode,
Gages Bousies, Arenberg, Cornet d'Elzius, Vilain XIV, Houzeau
de le Haie.
Le métier organisé depuis le
XIIIe siècle a conquis ses lettres de noblesse dès
la période bourguignonne dont de nombreuses réalisations
sont encore visibles dans les trésors des collégiales
Sainte-Waudru à Mons et Saint-Vincent à Soignies :
le goût et la qualité d'exécution de ces
uvres sont irréprochables.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, de véritables
lignées d'orfèvres rivalisent de virtuosité
pour mettre en uvre pièces de prestige tant civiles
que religieuses. Au début du XVIIe siècle, noix
de coco évidées et montées en argent pour
servir de coupes, hanap en forme de cerf et tazza sont sous l'influence
des productions des villes du Nord et allemandes. Le goût
français s'imposera ensuite mais nos orfèvres seront
suffisamment créatifs pour garder indépendance
et originalité en élaborant leurs propres modèles.
Les graves troubles politiques de la fin du
XVIIIe siècle que subissent nos Provinces, champs de bataille,
des grandes puissances rivales sonnent le glas du beau métier
d'orfèvre et écument nos trésors de métal
précieux. Le métier se perpétuera au XIXe
siècle mais le nombre d'orfèvres et leur clientèle
ne sont plus comparables à ceux des siècles précédents.
Une autre perte irréparable fut causée
par l'incendie des archives en 1940 suite à un bombardement
allemand destiné à la gare de Mons qui n'a pas
atteint sa cible. De précieux documents furent irrémédiablement
perdus et l'on ne doit la connaissance de ces centaines de noms
d'orfèvres qu'au travail de l'avocat Gonzales Decamps
qui passionné par notre passé artistique a relevé
en 1906 des centaines de noms d'orfèvres souvent accompagnés
d'une date de réception, de maîtrise ou d'activité.
Ces inestimables manuscrits conservés
à la Maison Losseau constituent la base de notre travail.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Introduction.
- Le métier d'orfèvre à
Mons.
I. Les premiers statuts.
II. Le poinçonnage.
1. Le poinçon
de ville au château.
2. Le second
poinçon de ville AE couronné.
3. Le poinçon
de date.
a.
La lettre décanale.
b.
Le millésime.
4. Le poinçon
de maître.
5. L'apprentissage
et la maîtrise.
6. L'orfèvre
dans la hiérarchie sociale.
a.
Bourgeois de la ville de Mons.
b.
Change du Roi ou de la ville.
c.
Homme de fief sur plume.
d.
Connétable.
e.
Après serment, devront signer.
f.
Bâtonnier de Sainte-Waudru.
g.
Le commerce de l'orfèvrerie.
h.
Les orfèvres et le protestantisme.
i.
Les orfèvres et la monnaie.
- Tableau des lettres décanales.
- Abréviations.
- Dictionnaire des orfèvres de
Mons du XIIIe au XVIIIe à Mons.
- Glossaire.
- Index des illustrations.
- Index des noms.
- Légende des places, rues, ruelles
de Mons.
- Les enseignes de Mons.
- Les poinçons par thèmes.
- Sources et bibliographie.
40 euros (code de commande
: 29175).
[TAVERNIER
(Lodoïs)]. TAVERNIER (André) L'idée de la CECA (Communauté
européenne du charbon et de l'acier) de par sa nécessité.
Lodoïs Tavernier, un père de l'Europe oublié.
Préface de Francis
Balace. Waterloo, Avant-Propos, 2014. In-8° collé,
233 p., illustrations.
Lodoïs Tavernier est né à
Nimy en 1892, il fait ses humanités au Collège
Saint-Stanislas à Mons et ses études d'ingénieur
civil des Mines à l'École Polytechnique de Mons.
Après la Première Guerre mondiale, il est ingénieur
des mines aux charbonnages des Hamendes à Jumet et Deschassis
à Lodelinsart jusqu'en 1925. Il continue sa carrière
au Portugal pour revenir en Belgique où il exercera aux
Société des Produits chimiques Coignet, Gélatines
Hasselt et Vilvorde et Gélatines d'Hyon jusqu'en 1953.
Son décès survient en 1957, il travaillait alors
au Centre d'Études de l'énergie nucléaire.
Son petit-fils retrace ici son itinéraire
à travers de nombreux documents.
En quatrième de couverture :
Un ingénieur, Lodoïs Tavernier,
avait compris, dès le début de la Seconde Guerre
mondiale, le rôle primordial joué par le charbon
dans la force de frappe allemande. Début 1944, il devint
président du Comité des experts du charbon pour
le Comité interallié. Cinq mois plus tard, il remit
son rapport officiel aux Alliés, expliquant l'importance
de la maîtrise du réservoir potentiel énorme
de charbon que constitue la Ruhr allemande pour éviter
tout nouveau conflit futur. À ses yeux, l'unique solution
viable était de mettre sur pied une Régie de contrôle
des productions de charbon, chapeautée par l'Union des
pays y participant. Il s'agissait de la CECA, la Communauté
européenne du charbon et de l'acier, dont l'idée
sera reprise en 1950 par Monnet et Schuman.
De 1945 à 1947, il se battit pour cette
idée, multipliant les conférences et envoyant des
tirés à part à des chefs d'État,
des ministres, des industriels et des scientifiques, communiquant
sur les radios belge et française. De nombreux articles
de presse en parlèrent. Toutes les archives d'époque
qui en attestent sont présentées dans cet ouvrage.
Par son idée et son combat, Lodoïs Tavernier apparaît
comme le véritable Père de la CECA, instrument
d'entente et d'unité qui valut à l'Union européenne
le prix Nobel de la Paix en 2012.
24,95 euros (code de
commande : 21922).
[THOMAS
(Émile)]. Hommage et reconnaissance à Monsieur
Émile Thomas. Arrêté
par la G.F.P. le 25 juin 1942, et décédé,
à 57 ans, au camp d'extermination de Belsen, le 20 février
1945. Cuesmes, Imprimerie Fédérale,
[1945]. In-8° agrafé, 35 p., deux illustrations
in fine.
Sommaire :
- Programme
de la séance d'hommage du dimanche 2 décembre 1945.
- Discours prononcé par M. Marcel
Mahieu au nom des amis de Boussu-Bois.
- Discours prononcé par M. Marcel
Capuillez au nom des Amis Dourois.
- Discours prononcé par M. Édouard
Deschamps au nom des Amis Coloniaux.
- Discours prononcé par M. Hyacinth
Harmegnies au nom des Prisonniers Politiques.
- Allocution du Major E. Grand'Ry Président
de la Fraternelle A 50 de l'Armée Secrète.
- Discours prononcé par M. Jean
Honoez Président du F.N.R.
- Discours prononcé par M. Jean-Baptiste
Bauche Bourgmestre de Boussu.
- Discours prononcé par M. Léon
Bouchar Percepteur des postes, à Dour.
- Discours prononcé le dimanche
23 septembre 1945 par M. Alfred Thomas Président du Vélo-Club,
à l'occasion de la remise en activité du Club.
- Liste des souscripteurs (C. Ch. P. de
M. Bouchar, Dour).
- Liste des souscripteurs (C. Ch. P. de
M. Mathieu, à Boussu-Bois).
8 euros (code de commande
: 30406).
THOMAS
(Willy) Le Château du Diable à Quaregnon.
Quaregnon, W. Thomas, 1989.
In-8° broché, 144 p., illustrations, exemplaire
en très bel état.
Ouvrage
publié sous les auspices du Cercle d'Histoire et d'Archéologie
de Saint-Ghislain et de la région.
Table des matières :
I. Introduction.
II. La Préhistoire.
III. Époque romaine.
IV. Époque franque (le VIIe siècle),
le monastère et/ou oratoire de sainte Waudru.
V. Les invasions normandes (IXe siècle).
VI. Les lieux après les invasions normandes.
VII. La fortification comtale - Muraille restante
- Époque de sa construction.
VIII. La Cour de Justice.
IX. Évolution du nom - Origine de l'appellation
« Château du Diable ».
X. Les propriétaires successifs à
partir du XVe siècle.
XI. Conclusion générale.
10 euros (code de commande
: 27632).
TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri
Lefèvre) El Pot d'Or. Comédie musicale in twois aques. Musique
de l'auteur. Et Enn mère
s'accuse. Pièce dramatique in ée n'aque.
Jemappes, Éditions Tournelle, [1956]. In-8° broché,
107 p., exemplaire en très bon état.
Décor :
Au
lver du rideau, nous vions nplache délabrée,
degarnie dmeubes, eye servant dcambuse à enne
équipe de maçons. Au fond, enn larque porte, toudi
ouvrie, donne dins ée cabaret quon ragrandit. Portes
à gauche eyé à droite : desquindée
dcave, montée din haut, cour.
Au twoisième aque, nous stons dins lmême
plache, mais 1 déluge est rmis. I na
pu trace du passage des maçons. Elle salle à mingé
est tapissée, meublée eyé garnie avec goût.
Mise in scène des deux premiers aques :
Pou donner dell vie à ée
décor sans meubes eyé pou rprésinter
ldeluge dée chantier, i conviet damainner
des hamas eyé des marchandises (autremint dit dloutillage
eyé des matériaux.
Conte les murs, on astoque des
dosses, enn esquielle, enn brouette estampée, des lattieaux...
Les loques des ouviés, les malettes
eyé les flacons sront pindant à des claus.
À terre, il ara ncuvelle au blanc, des sacs de ciment,
des nouèves briques.
Enne grande caisse ertournée servira
dtabe. À mode de banc on mettra ée gambré
su deux tas dbriques. Conte ell queminée, ée
vié poile caufera les flacons. Affiquié su ée
mur, on pèt stinde ée plan darchitèque.
Les ouviés aront lhabiure qui
conviét à leu mestié eyé i s
ront au pu souvint porteux dieux harnas : twelle,
martiau, niviau, régue, doube-mette, escoupe, seyaux,
bac-à-mortier...
10 euros (code de commande
: 30363).
VAN
HASSEL (Valentin) Zigzags dans le Sud-Est de la France.
Voyage d'études
médicales. Dour, Vaubert,
1904. In-8° broché, 218 p., illustrations, cachet
humide ex-libris à la p. 3, exemplaire en bon état,
peu courant.
Table des matières
:
Chapitre I.
Padirac, Miers, Rocamadour, Toulouse.
Chapitre II. Salies-du-Salat, Aulus, Saint-Lizier.
Chapitre III. Ussat, Ax-les-Thermes, Col
de Puymorens, dallée de Carol, Les Escaldes, Puycerda,
Montlouis.
Chapitre IV. La vallée de lAude,
Carcanières, Alet, Carcassonne, Molitg, Le Vernet.
Chapitre V. Le Vernet, Amélie-les-Bains,
La Preste, Le Boulou, Banyuis-sur-Mer.
Chapitre VI. Lamalou-les-Bains.
Chapitre VII. Montmirail, Orange, Vals,
Le Mont-Pilat.
10 euros (code de commande
: 29464).
VANOLANDE
(Myen) uvres Choisies.
Mons, Le Ropïeur, 1933. In-8° broché, XI, 246 p.,
un portrait, exemplaire non coupé, dos abîmé
mais restauré, sinon bon exemplaire.
Table des matières
:
-
Histoires.
- El quin.
- Ein compte réglé.
- Méete à
s' méeson.
- Ein nouviau grand
lîfe.
- Enne bonne feimme.
- Enne bonne bouteïye.
- Ein métier
qué l' diâbe n'a nié voulu fèere.
- Ein nouviau vernis.
- Au tribunal.
- Enne leçon
d'ariqu'métique.
- Au Congo.
- Membre du jury.
- A confesse.
- Plan d' campagne.
- Ein homme franc.
- Ein drame terrîbe.
- El bas vert.
- Service à onze
heures !
- Histoire dé
ducasse.
- El pont.
- Mam'zelle Zulma.
- A l' tiouque.
- Histoire dé
cat.
- Chroniques.
- Dé l'influence
dé l' toile bleue.
- Tirage au sort.
- Pou lés cuturières.
- Les cabots.
- On vos l' swéete.
- El quié d' no méeson.
- El bétième.
- Chansons.
- C' que j' pinse.
- Lés iards.
- Al' Madame du monumint
Antouaine Clesse.
- A Mercure, Dieu des
voleurrs.
- Pou les sinistrés
!
- Contint dé
m' sort.
- La fin du monde.
- Complainte du pompier.
- J'ai ingueulé
m' bosse !
- El chagrin d' Pierre
Généefe.
- Folklore.
- Ducasse dé
Mons.
- El foire.
- Saint-Antouaine.
- Saint-Eloi.
- El petit Jésus.
- Avertance pou l' Ducasse.
- El boutique dé
m' grand'mére Susule.
- No rue : el rue dés
Grousiers.
- No méeson.
- A frèchés
gayes.
- Je suis le vrai Jacob.
- Ah... oup ! !
- Les croque-morts.
- Avéez, des
loques ?
- Les bernatiers.
- Mouléârdes,
mouléârdes, mouléârdes
Hoûe
!!!
- Et à poires
cuites toutes chaudes !
- L'ermetteu d' carbon.
- Fantaisies.
- El révision
du calendier.- Métingue au ciel.
- Meînages assortis.
- El dragon grougne.
- El patois montois
à la cour.
- Costume dé
« cour ».
- Ouverture dé
l'esposition.
- El départ pou
Brusselles.
- Au palais.
- Pourménade in ville.
- Rinconte d''ein Montoîs.
- A l'esposition.
- Pou l' Roi d' Prusse.
- El visite dé
Mossieu Fallières.
- El dragon vote.
- L' Ropïeur à
Paris.
- Avertance.
- El départ.
- Dins l' convoi.
- L'arrivée à
Paris.
- Su les boulevards.
- L' lindemin au matin.
- A l'Élysée...
nié d' Montmartre.
- A les courses d'Auteuil.
- Au Moulin Rouge.
- El dragon réeve
d'el gréeve.
- L'homme dé
d'rnain.
25 euros (code de commande
: 26529).
VAN
OVERSTRAETEN (Daniel) Le pouillé de l'abbaye
de Saint-Ghislain (première moitié du XVIe siècle).
Bruxelles, Palais des Académies,
1967. In-8° agrafé, [38 (pp. 25-62)] p.., exemplaire
non coupé.
Extrait
du Bulletin de la commission royale d'Histoire, t. CXXXIII
- 1967.
Extrait :
En dépouillant, il y a quelques
années, un cartulaire de l'abbaye de Saint-Ghislain, nous
avons découvert une liste des Beneficia ad collationem
monasterii Sancti Gisleny pertinentia. Ce document inédit,
important pour celui qui étudie l'histoire de l'ancienne
abbaye bénédictine et doit se contenter d'un nombre
de sources fort réduit par suite de l'incendie du dépôt
des Archives de Mons en 1940, mérite de retenir l'attention
pour d'autres motifs.
Nous nous proposons de la publier en le faisant
précéder des réflexions que l'examen de
son contenu nous a suggérées.
5 euros (code de commande
: 27839).
WATELET
(Hubert) Inventaire
des Archives des Sociétaires de la société
civile des Usines et Mines de houille du Grand-Hornu.
Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1964.
In-8° broché, 216 p., (« Archives de l'État
à Mons »), exemplaire en très bel état.
Extrait de l'introduction
:
En décembre 1951, la société
civile des Usines et mines de houille du Grand-Hornu fusionna,
par voie d'apport, avec la Société anonyme des
charbonnages du Hainaut à Hautrage. Depuis lors les archives
du Grand-Hornu sont entrées en deux étapes aux
archives de l'État à Mons. Dès novembre
1952, M. le conservateur A. Louant reçut une première
série de documents de M. P. Culot, alors administrateur-délégué
de la Société du Hainaut, et du marquis Roland
de Moustier, dernier administrateur de la Société
du Grand-Hornu. Il s'agit surtout de la correspondance reçue,
antérieure à 1850. Mais c'est en avril 1962 que
MM. M. Culot et P. Ledru, administrateurs-directeurs de la Société
anonyme des charbonnages du Borinage à Cuesmes, confièrent
à M. E. Sabbe, archiviste général du Royaume
et à M. A. Louant, l'essentiel des archives de l'entreprise.
La houillère du Grand-Hornu fut créée
en 1778, sur la juridiction de l'abbaye de Saint-Ghislain, par
une société « à parts »,
dont Charles Godonnesche, de Valenciennes, fut le principal « bailleur
de fonds ». En 1810, Henri De Gorge, négociant
lillois, acheta le charbonnage, lui adjoignit notamment un atelier
de construction de machines et, en peu de temps, fit de l'ensemble,
l'un des établissements les plus importants du bassin
houiller du Couchant de Mons. Mais il mourut sans enfant. Ce
fut sa femme, Eugénie Legrand, qui lui succéda
à la tête de l'affaire ; elle légua
alors le patrimoine à l'une de ses surs, Adélaïde
Degorge-Legrand et à ses neveux Émile Rainbeaux,
Alfred, Nelly et Édouard Legrand. En 1843, ces héritiers,
originaires du Nord de la France comme les fondateurs du charbonnage,
constituèrent la société civile en lui donnant
un caractère strictement familial. Jusqu'à la fusion
de 1951, la plupart de leurs successeurs furent des Français.
À cette époque, l'entreprise, qui avait gardé
sa structure familiale, était pratiquement la dernière
des sociétés houillères, civiles de Belgique.
Les archives du Grand-Hornu sont très
riches et débordent largement le cadre de l'affaire elle-même.
Abstraction faite des quelques actes qui concernent les premières
années du charbonnage (1777-1806) et de quelques documents
établis à Hornu après la fusion avec la
Société d'Hautrage, il s'agit, on le sait, d'un
fonds d'une entreprise de famille. Si les archives concernent
essentiellement les Usines et mines de houille, elles contiennent
aussi beaucoup d'autres documents intéressant soit l'ensemble
des copropriétaires, soit certains d'entre eux. Avant
1843 déjà, la fortune des De Gorge-Legrand ne comprenait
pas seulement les biens industriels mais aussi des propriétés
foncières. À sa mort, les héritiers d'Eugénie
Legrand fondèrent la société civile sur
la fortune industrielle. Mais ils maintinrent également
les immeubles dans l'indivision. Aussi certains documents se
rapportent-ils à ces propriétés. D'autre
part, à côté des archives de la communauté,
il y a des papiers et titres mobiliers personnels ou des documents
touchant les affaires et les biens particuliers de certains associés.
Le fonds se compose donc de plusieurs parties.
Néanmoins il possède une réelle unité
interne. Ses trois ou quatre sections tiennent à la structure
familiale de l'affaire et non à des circonstances fortuites.
Que ces différentes catégories de documents apparaissent
à l'époque de la famille De Gorge-Legrand, cela
ne peut nous étonner puisqu'au Grand-Hornu, cette famille
se trouvait chez elle. Mais elles se maintiennent pendant presque
toute la durée de la société civile. En
effet, d'une part l'administrateur, secondé par son fondé
de pouvoir, le secrétaire général, gérait
les biens fonciers en même temps qu'il orientait la marche
de la maison. D'autre part, les sociétaires recouraient
facilement au secrétaire général, parfois
même à tel ou tel administrateur, pour règler
des questions personnelles en marge des problèmes d'intérêt
commun. Ainsi, c'est parce que le personnel de direction de l'entreprise
avait dans ses attributions la gestion des immeubles en copropriété
et parfois les intérêts personnels de tel ou tel
associé ou de son conjoint, que le fonds ne concerne pas
simplement l'entreprise. Pour le classer, nous nous sommes inspiré
de la méthode devenue classique dans l'ordonnance des
archives de famille. Comme ces dernières en effet, les
archives d'entreprises familiales comprennent deux grandes divisions :
les « papiers personnels » et les « documents
relatifs aux biens ». La première englobe des
documents qui, comme la correspondance, traitent des questions
d'administration ou de gestion du patrimoine commun en même
temps que tel ou tel intérêt particulier ;
elle constitue notre premier chapitre. Puis viennent les documents
qui concernent les « biens » ou qui, par
leur valeur de continuité, tranchent par rapport à
la diversité des papiers personnels ils forment la matière
des chapitres II à V. Le deuxième se rapporte à
l'administration générale et à l'ensemble
des biens de la communauté. Les Usines et mines de houille
font l'objet du suivant. Le quatrième est consacré
aux immeubles en indivision tandis que le cinquième est
réservé aux affaires et aux immeubles particuliers
des sociétaires. Tel est le plan général
adopté.
13 euros (code de commande
: 28216).
WAUTELET
(Michel) et DEBACKER (Marie-France) Ghlin dans les
guerres. De 1914 à
1945 et après... Mons, Michel Wautelet, 2020. In-4°
broché, 74 p., nombreuses illustrations en noir et en
couleurs.
En quatrième
de couverture :
Connaître
notre passé permet de mieux apprécier notre présent
mais surtout de bien préparer notre futur.
Ce livre de Michel Wautelet et Marie-France
Debacker retrace l'histoire de la commune de Ghlin au travers
de ces guerres. Vous y découvrirez des héros et
des héroïnes, des habitants amoureux de leur village,
des femmes et des hommes empreints de courage et d'aspiration
à la liberté...
Cet ouvrage rend hommage notamment aux victimes
de la fameuse bataille du long Coron qui marqua une des dernières
épreuves humaines de la Seconde Guerre mondiale dans notre
région.
Puisse ce livre nous permettre de réfléchir
et de mieux vivre notre futur.
Table des matières :
1. Introduction.
2. Ghlin en 1914.
3. La Première Guerre mondiale.
4. L'entre-deux-guerres.
5. La Seconde Guerre mondiale.
6. L'après-guerre.
Annexe 1. Victimes de la guerre 1914-1918.
Annexe 2. Enfants victimes du drame du 16 janvier
1919.
Annexe 3. Victimes de la guerre 1940-1945.
Annexe 4. État-major du groupe A60 de
l'Armée secrète.
Annexe 5. Le camp de prisonniers allemands
de Ghlin-Erbisoeul.
18 euros (code de commande
: 29151).
YANNART
(Philippe) L'épée de l'Empereur. Mons sous les occupations française,
hollandaise et allemande. Roman historique.
Arquennes, Memogrames, 2015. In-8° broché, 463 p.,
illustrations, (collection « Arès »).
En quatrième
de couverture :
Le
Montois Philippe Yannart, amoureux de sa cité et de son
prestigieux passé, collectionneur invétéré
et historien local avisé, signait, en 2014, deux belles
études documentaires, Mons avant la Grande Guerre,
publié par l'association des Montois Cayaux, et Mons,
la Septième Porte, chez Memogrames. À l'occasion
du bicentenaire de la bataille de Waterloo, il renoue avec le
genre romanesque, qu'il avait déjà pratiqué
en 2012 avec Le Secret du Gouverneur de Mons et nous propose
L'Epée de l'Empereur, superbe intrigue ayant pour
décor Mons sous les occupations française, hollandaise
et allemande, et pour héros les anciens de la Grande Armée.
Chargé de récolter, pour compte
de la Régence montoise, les candidatures des anciens soldats
de l'Empire pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène,
instaurée par Napoléon III en souvenir de
son oncle Napoléon Ier, Louis Dechembry se retrouve
mêlé à un terrible complot qui fixera son
destin. Dès sa première rencontre avec le colonel
Dumoulin, le futur notaire est fasciné par le récit
de la vie mouvementée de son interlocuteur. L'individu
a connu, tout jeune, l'arrivée à Mons des Sans-Culottes,
suivie du vote en faveur de la réunion de la ville avec
la France révolutionnaire, puis de la sinistre parenthèse
de la Terreur. Enfin, le Consulat et l'Empire, durant lesquels
il sert dans la Grande Armée.
Simple acteur dans ces luttes gigantesques
qui ont marqué le début du 19e siècle, le
colonel Dumoulin se proclame fièrement enfant de la Nation,
qui en fit un soldat n'ayant que son courage pour tout patrimoine,
le monde pour famille, ses blessures comme passeport... Un soldat
ayant accepté de n'avoir pour patrie que là où
il pouvait se nourrir, pour tout protecteur que le bon Dieu,
mais aussi un père : l'Empereur ! ... Jusqu'à
ce jour de juin 1815 où, pour lui comme pour tous ses
camarades, le Soleil s'était couché définitivement.
Alors, abandonnés du Roi et de la Nation, il ne resta
à ses Braves que leur demi-solde et leur courage pour
survivre.
Heureusement, les commémorations au
sein de l'Association des Anciens Frères d'Armes de
l'Empire, qu'ils ont créée et que préside
le colonel Dumoulin, leur permettent de trouver un peu de chaleur,
un peu de réconfort dans une paix retrouvée. Des
circonstances rocambolesques ont mis entre leurs mains un des
plus beaux trophées qui soit à leurs yeux, une
des plus belles reliques de leur gloire passée une
épée personnelle de l'Empereur. Un précieux
trophée pour lequel l'orgueil des hommes et des nations
déclenche une longue lutte acharnée qui ne trouvera
son épilogue que de nos jours.
Au fil du roman, le lecteur est invité
à revivre tantôt les émeutes survenues durant
la Révolution de 1830, qui chassent les Hollandais de
la ville et du pays, tantôt l'invasion allemande en août
1914, la bataille de Mons et les quatre ans d'une occupation
aussi humiliante que rigoureuse.
Quant au notaire Dechembry, héritier
et dépositaire du secret des anciens vétérans
de l'Empire, il se sacrifie à cette noble cause qu'il
a fini par embrasser, en mémoire de ces hommes ayant donné
leur jeunesse, parfois leur vie, souvent leur santé pour
un unique idéal : la défense de la Liberté.
Tout ce qui est décrit dans ce récit
est vrai. Ce qui ne l'est pas aurait pu l'être...
33 euros (code de commande
: 23553).
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