Annales
du Cercle Archéologique de Mons. Tome 85. Mons, Cercle
Archéologique de Mons, 2020. In-8° broché,
463 p., illustrations en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Comité
du Cercle archéologique de Mons.
- Nouveaux membre 2019.
- La vie du Cercle, par Jean-Marie
Cauchies.
- Résumés des conférences
2018-2019.
- Éphémérides
2018-2019, par Benoît Van Caenegem.
- Hommage à Christiane Piérard
(1927-2019), par Bruno Van Mol, Jean-Marie Cauchies
et René Plisnier.
- À propos du transfert de la terre
de Spiennes à la fin du XIIIe siècle, par Walter
De Keyzer.
- Jésus - Maria ! Confession !
Un dragon hanovrien enterré vif à Flobecq en 1709,
par Michel Deltenre.
- Destins de Carmélites. Le Carmel
de Mons (1607-2015), par Pierre-Jean Niebes.
- La ligne de Mons à Charleroy.
Un projet de Vauban avorté, par Bruno Van Mol.
- Jeanne Baptiste Louise de Ghistelles,
chanoinesse de Sainte-Waudru à Mons, sur dune
chanoinesse dAndenne et de deux chanoinesses de Maubeuge,
par Benoît Van Caenegem.
- El Doudou, ou quand le Lumeçon
rend hommage à la Paix, par Matthias Maudoux.
- La créativité dun
architecte décorateur belge, Gustave Serrurier-Bovy :
à propos dun ensemble mobilier « Art
nouveau » de 1898 à La Louvière,
par Bernadette Piérart.
- Les fusillés de Masnuy-Saint-Jean,
de lombre à loubli. Le réseau de renseignement
« Carlot-Louis » dénoncé
par « laviateur » Jasienski,
par Stéphane Descamps.
- Jemappes dans la tourmente 1914-1918 :
bombardé et incendié le 23 août 1914 - pilonné
en novembre 1918, par Bruno Van Mol.
- Enquêtes de lÉvêché
de Tournai sur les événements de la guerre 14-18
dans la commune de Ghlin, par Bruno Van Mol.
- Ghlin : le drame du 16 janvier
1919, par Michel Wautelet et Marie-France Debacker.
29 euros (code de commande
: 30328).
Armonaque
dé Mons pou l'année 2015. Mons, Association des Montois Cayaux, 2014 In-8°
broché, 104 p.
Advertance :
2015 !
Ene année historique pou no p'tit trô d'ville !
« Ville européene de la culture » :
les Montois peuvent'té ette fiers que les geins du monde
intier aront leu r'gard tourné su no patrimoine qué
ça fusse l'architecture, les arts, l'histoire éyé
bé sûr el littérature.
Au mois d'juin, ça f'ra quarante années
qu' l'Association des Montois Cayaux défind no patrimoine.
Nos avons trouvé qu'c'étoit l'bon moumint d'rappeler
que nos avons à Mons ène littérature patoisante
qui mérite bé d'ette honorée ; d'ailleurs,
chaque année el vindrédi avant l'Ducasse, nos rindons
hommâge à tous ses auteurs qui, bé souvint
récriviont aussi bé in patois qu'in français.
C'n'année-ci, l'Armonaque vos
bay'ra l'occasion dé r'lire des bellés pages dé
nos littérateurs anciens.
In preume, ej voudrais rapp'ler qué
c'est grâce à Marcel Gillis qué l'association
des Montais Cayaux a vu l'jour il ara quarante ans au mois d'juin
qui viét.
Tant pire pou l'orde chronologique : el
prumier tesse que vos lirez est « l'credo »
des Montois Cayaux qué Marcel Gillis a récrit in
1971 : « Les Cayaux » ; c'étoit
quasimint s'testamint... il est dallé r'trouver el curé
Letellier in 1972 !
Justémint, i falloit r' mette in route
l'Armonaque qu'étoit insclumi dépuis 1890.
Pierre Coubeaux s'a mis à l'ouvrâche ;
in 1976, l'Armonaque dé Mons r'trouvoit ène deuxième
vie èyè il est co bé fertèyant...
puisqué vos êtes in train dé l'lire !
Pierre Coubeaux méritoit bé d'avoir el deuxième
place dins no lisse.
Bé sûr, choisi c'est arfuser ;
vos n'trouv'rez putète nié el canson qu'vo grand-pé
cantoit à les mariâges ou bé l'faufe qui
vos f'soit rire à tous les cabarets mais nos avons voulu
rinde hommâge à tous les littérateurs qu'ont
voulu définde el langue dé nos tayes èyè
nos ratayes.
J'espère que vos y trouv'rez vo bonheur
!
Claude
Gérin.
5 euros (code de commande
: 22298).
ARNOULD
(Marie) Maisières. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2012. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs,
(collection « À la Découverte de ma
Commune »).
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique.
- Aperçu de la géographie
et de la géologie du village de Maisières.
- Énumération des bourgmestres
:
- Comte Auguste Vincent
Cornet d'Elzius.
- Baron Arthur François
Amélie du Bois de Chantraine.
- Vicomte Adrien Stanislas
Paul Vilain XIIII.
- Nestor Nicaise.
- Gaston Claudoré.
- Albert Dewolf.
- Marcel Stiévenart.
- Les lieux-dits.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19626).
AUQUIER
(André) Quaregnon au fil du temps. S.l., [chez l'auteur], [2003]. In-8° broché,
96 p., nombreuses illustrations en noir.
Table des matières
:
- Préface.
- Après le passé minier.
- Hydrographie : les ruisseaux.
- Maîtres, maîtresses et élèves
d'antan.
- La vie théâtrale d'autrefois.
- 1940-1945 : pour que l'on n'oublie
pas.
- Les pionniers du sport.
- Le patrimoine artistique communal.
- Quelques souvenirs encore.
20 euros (code de commande
: 28215*).
BERNARD
(Véronique) À la découverte de
ma commune. Harmignies. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2011. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique, géographique
et hydrographique.
- Esquisse géologique du village
d'Harmignies.
- Petit historique de l'industrie extractive
à Harmignies, par Nicolas Dupont.
- Énumération des bourgmestres
:
- Léonard Louis
Dagobert Dejardin.
- Victor Louis Auguste
Dejardin.
- Edmond Joseph Albert
Victor Steurs.
- Victor Joseph Desolre.
- Henri Joseph Lermusiaux.
- Zéphirin Hallez.
- Henri Joseph Jacmain.
- Léon Joseph
Augustin Dereme.
- Jules Georges Étienne
Cornu.
- Gédéon
Léopold Berlanger.
- Camille Henri Alfred
Cusse.
- Lieux-dits anciens et modifications
consécutives à la fusion des communes de 1977.
- Perspectives d'une démarche.
- Remerciements.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 18292).
BERNARD
(Véronique) Nimy. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2014. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs,
(collection « À la Découverte de ma
Commune », n° 6).
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique.
- Aperçu de la géographie
et de la géologie du village de Nimy.
- Énumération des bourgmestres
:
- Fidèle Gérard.
- Narcisse Brunin.
- Théophile Massart.
- Augustin Libert.
- Édouard Mouzin.
Depuis le décès
de Théophile Massart en date du 16 août 1885, la
commune de Nimy sera gérée uniquement par des échevins.
Il s'agit de Bruno Lebrun et Édouard Mouzin, qui se succéderont
jusqu'en 1888.
- Félix Nihoul.
- Camille Leroy.
- Valéry Mattheys.
- Louis L'Heureux.
- Charles Mouzin.
- Jules Goffin.
- Fernad Joseph Bouteillier.
- Évariste Mantannus.
- Max Dewitte.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 21283).
[BOUSSU].
Commune de Boussu. Règlement concernant l'école
de dessin industriel. 1863. Boussu,
Bailly, [1863]. [Boussu,
/ Typographie et Librairie de L. Bailly, Grand'Rue, 14.] In-8° broché, 12 p., exemplaire
en très bel état de ce rare document.
Le 22 avril 1861, la commune de Boussu
et la députation permanente de la Province de Hainaut
décident la création d'une école de dessin
industriel. Il est donc décrit dans ce fascicule les modalités
d'administration et de gestion. Les administrateurs nommés
sont Cyrille Degorge, François Cavenaile, Auguste Vanbellegem
et Clément Dorzée.
Table des matières :
- De l'école.
- De l'administration.
- Des professeurs.
- Des élèves.
- Des cours et des récompenses.
- De la police des cours.
- Des collections et du mobilier.
- Dispositions générales.
13 euros (code de commande
: 29037).
BUISSERET (Louis) Gravure
datée de 1936 sous un sobre encadrement de bois d'époque.
Signée au crayon
et numérotée (76/125). Dimensions :
- Dessin : 203 x 264 mm.
- Cuvette : 208 x 269 mm.
- Encadrement : 335 x 435 mm.
Inscrit
à l'Académie de Mons en 1904, Louis Buisseret y
fut l'élève de Louis Greuze qui l'initia aux techniques
de la gravure.
Sandrine Alouf écrit : «
Bien que sa production artistique soit plus répandue en
peinture, Buisseret continuera tout au long de sa carrière
à réaliser des gravures et de nombreux dessins
exécutés en prémices à des uvres
gravées. Celles-ci sont beaucoup plus détaillées.
Ce sont de véritables tableaux dessinés où
les lumières, les matières, les reflets, sont rendus
de manière magistrale, donnant aux dessins, souvent de
petites dimensions, le frémissement de la vie. »
Bibliographie :
- Alouf (Sandrine), Les arts graphiques,
dans Louis Buisseret 1888-1956. Rétrospective,
pp. 105-125.
90 euros (code de commande
: 30346).
[CANTILLON
(Arthur)]. RENARD (Raymond) Arthur Cantillon. Sa vie, son uvre.
Préface par Alexandre André. Mons, Éditions
du Fonds Raoul Warocqué, 1958. In-8° broché,
206 p., exemplaire non coupé et à l'état
de neuf.
Préface :
L'intéressant
et substantiel discours prononcé en octobre 1957 devant
le Conseil Provincial par M. le Gouverneur Émile Cornez
était exclusivement destiné à signaler la
valeur inestimable du patrimoine spirituel du Hainaut.
Il faut le reconnaître, l'imposant inventaire
qu'a minutieusement dressé M. le Gouverneur Cornez a surpris
bon nombre dHennuyers cultivés. La Wallonie a possédé
et possède encore des talents abondamment divers, tant
dans le domaine des arts que dans ceux des sciences ou des lettres,
mais beaucoup de ses richesses demeurent souvent méconnues
ou insoupçonnées, faute dune documentation
suffisante.
On comprendra donc aisément que je salue
avec enthousiasme l'attachante contribution à cette nécessaire
information qu'apporte aujourd'hui M. Raymond Renard, Docteur
en Philologie romane et Professeur dune de nos plus hautes
Écoles.
À ce jour, aucune étude critique
d'ensemble n'a été publiée sur Arthur Cantillon,
écrivain délicat dont les mérites incontestables
furent consacrés par l'attribution, en 1925, du Prix du
Hainaut pour la Littérature.
Arthur Cantillon, conteur, essayiste, dramaturge,
poète, appartient à cette race d'hommes dont l'existence
douloureuse et édifiante a considérablement influencé
l'uvre. M. Raymond Renard a donc fort opportunément
présenté les avatars de l'une avant d'envisager
les aspects multiples de l'autre.
Il l'a fait avec la rigueur scientifique et
dans la langue sobre et élégante qui caractérise
ses travaux ; il l'a fait aussi avec l'amour qui saisit
le cur de tout homme de bien lorsqu'il approfondit l'uvre
dun pur poète.
Je suis convaincu quil aura ainsi réussi
à ranimer le souvenir dune personnalité exceptionnelle
qui voua sa vie au mieux-être de ses semblables et voulut
faire de son uvre un authentique chant d'espérance
et une poignante leçon de fraternité.
13 euros (code de commande
: 30400).
CAPOUILLEZ
(Marcel) Le château de Boussu à travers
les siècles. Hornu,
Ledent, 1979. In-8° broché, 75 p., illustrations.
Table des matières
:
1. La
première forteresse.
2. Le château du Moyen Âge.
a. Description.
b. Historique.
3. Le château de la Renaissance.
a. Description extérieure.
b. Description intérieure.
c. Les jardins.
d. Historique.
4. Le château du XIXe siècle.
a. Description extérieure.
b. Description intérieure.
c. Le parc.
d. Historique.
Bibliographie.
12 euros (code de commande
: 29172).
[CERCLE
ARCHÉOLOGIQUE DE MONS]. Annales du Cercle Archéologique
de Mons. Tome 84 - 2018. Mons,
Cercle Archéologique de Mons, 2019. In-8° collé,
307 p., illustrations en couleurs.
Table des matières
:
- Comité
du Cercle archéologique de Mons.
- Nouveaux membres 2017-2018.
- La vie du Cercle (2014-2017),
par Jean-Marie Cauchies.
- Résumés des conférences
2016-2017.
- Éphémérides 2016-2017,
par Benoît Van Caenegem.
- Articles.
- Les comtes de Hainaut
et la construction de l'église Saint-Martin à Hal,
par Albert Houssiau.
- Les sceaux de chasse
féminins et la matrilinéarité : une
réévaluation possible du pouvoir des princesses
aux XIIe-XIIIe siècles, par Lucie Jadot.
- Un travail généalogique
inachevé relatif aux chanoinesses de Mons. Bibliothèque
des Bollandistes (vers 1755-1760), par François
De Vriendt.
- Henri Delmotte,
écrivain montois (1798-1836) : les traces d'un dialogue
littéraire entre la Belgique et la France, par Marie-Christine
Pollet.
- Sociabilité
scientifique et musée communal de Mons au XIXe siècle.
Les lettres de Laurent De Koninck adressées à Norbert
Michot (1841-1856), par René Plisnier.
- Les années
montoises du peintre Mathieu-Joseph Jungbluth (1807-1875), portraitiste
de l'École allemande, par Wolfgang Cortjaens.
- Du Borinage au
Katanga. Jules Cornet ou le parcours mémoriel d'un géologue
tout-terrain, par Patricia Van Schuylenberg.
- La chapelle Notre-Dame
de Grâce à Mons, par Benoît Van Caenegem.
- Mélanges.
- Marie-Sophie-Françoise-Walburge
de Renesse : chanoinesse de Sainte-Waudru ?, par
Benoît Van Caenegem.
- Collégiale
Sainte-Waudru à Mons : une statue du XXe siècle,
par Benoît Van Caenegem.
- Le chêne
de Mons à Sydney, par Corentin Rousman.
29 euros (code de commande
: 28258).
[CHARBONNAGES].
Charles Deharveng 1881-1931. Livre
d'or de la manifestation de sympathie organisée par le
conseil d'administration de la Société Anonyme
des Charbonnages du Levant du Flénu, à Cuesmes,
en l'honneur de Monsieur Charles Deharveng, directeur-gérant,
à l'occasion du cinquantième anniversaire de son
entrée à la société. Bruxelles,
1932. In-8° broché sous une jaquette de papier parcheminé
restaurée avec de l'adhésif, édition anapistographique,
53 p., 9 feuillets reproduisant les signatures des invités,
quelques illustrations en noir, rare, bon exemplaire.
Déroulement
de la manifestation :
Des
discours ont été prononcés successivement
au nom :
1. Du Conseil d'Administration
de la Société, par M. Alexandre Galopin, Président ;
2. Du personnel du Charbonnage,
par M. Martin Marot, Ingénieur principal de la Société ;
3. De l'Association
Houillère du Couchant de Mons, par M. Léon Gravez,
Président ;
4. Du Conseil d'Administration
de la Fédération des Associations Charbonnières
de Belgique, par M. Louis Roisin, Président ;
5. Des Ouvriers, par
M. Fernand Demoustier, chef ajusteur ;
6. Au nom de l'Administration
des Mines, par M. le Directeur-Général des Mines,
Jean Lebacqz.
Ce dernier remit à M. Deharveng au nom
de M. Heyman, Ministre de l'Industrie, du Travail et de la Prévoyance
Sociale, la Cravate de Commandeur de l'Ordre de la Couronne,
aux acclamations de l'assistance.
En terminant son discours, M. Alexandre Galopin,
avait offert au Jubilaire une plaquette en bronze, uvre
du statuaire médailleur M. Joseph Witterwulghe de Bruxelles.
Chacun des participants à la cérémonie en
reçut une réplique sous forme de médaille
souvenir.
Enfin M. Victor Maistriau, Bourgmestre de Mons,
dans une improvisation alerte et spirituelle, complimenta M.
Deharveng, au nom de la Ville et du Collège échevinal.
Il rappela sa naissance à Mons, souligna l'intérêt
qu'il porte au développement de la Ville et sa participation
aux travaux de différents organismes, notamment de la
Régie des Eaux.
Il lui fit don d'une médaille due au
sculpteur Dubois et gravée au nom du Jubilaire avec la
mention « La Ville de Mons reconnaissante ».
La série des discours fut close par
celui de M. Charles Deharveng lui-même, pour remercier
et les orateurs et l'assistance.
Un lunch retint enfin les invités dans
une atmosphère de vibrante sympathie à l'égard
du héros de la fête.
30 euros (code de commande
: 27956).
[COLLÉGIALE
SAINTE-WAUDRU]. La Collégiale Sainte-Waudru à
Mons. Regards partagés. Bruxelles, Atelier Ledoux, 1992. In-4°
sous reliure et jaquette d'éditeur, 126 p., reproductions
photographiques de très belle qualité en noir et
blanc, bel exemplaire.
Sur le bulletin de
souscription :
Un monument exceptionnel
À regarder...
Des photographies, pures et sans légendes ;
isolées par de grandes plages de blancs, afin que rien
ne vienne entraver les mouvements du regard.
Pour découvrir et admirer, prolonger
ou préparer une visite de la collégiale telle que
vous ne l'avez sans doute jamais vue : dans les galeries
du triforium ou des toitures, au travers des meneaux des fenêtres
ou encore depuis les immeubles environnants.
De la façade au chevet, du déambulatoire
à la tour, des grandes arcades aux vitraux du clair-étage,
des consoles du XVe siècle aux albâtres renaissants
de Jacques Du Brucq, une sélection de points de
vue étonnants et d'uvres connues ou délaissées
par le visiteur pressé, mais dont les détails présentés
ici vous surprendront par leur saisissante beauté.
...et à comprendre
Pourquoi une église à cet endroit ?
Pourquoi un édifice aussi important, dénommé
« collégiale », et pourquoi est-il
dédié au culte de sainte Waudru ? Comment
ce monument gigantesque a-t-il été financé ?
Est-il vrai que la tour devait atteindre 190 m de haut ?
Pourquoi est-il de style gothique brabançon alors qu'il
est bâti au cur du Hainaut ? Les meilleurs spécialistes
en histoire et histoire de l'art répondent à ces
questions et à bien d'autres encore. Ainsi le culte de
sainte Waudru et l'origine des revenus du chapitre sont largement
évoqués ; vous pourrez suivre également
l'histoire du projet de l'actuelle collégiale et revivre
tous les détails de sa construction ; les pièces
les plus intéressantes du mobilier sont expliquées
tandis que les grands événements qui animèrent
la ville, le comté et le monde durant la construction
trouvent place dans une chronique rétrospective.
Un glossaire illustré de plans et de
dessins accompagne les textes.
La collégiale Sainte-Waudru méritait
l'ouvrage qui vous est proposé aujourd'hui. C'est un livre
à regarder tout d'abord... à lire ensuite, à
partager enfin. Une référence indispensable pour
découvrir d'un il neuf ce prestigieux édifice
montois.
25 euros (code de commande
: 30173).
COLLET
(Hélène) Les minières néolithiques
de silex de Spiennes. Patrimoine
mondial de l'Humanité.
Avec la collaboration de Jean-Philippe Collin, Mona
Court-Picon, Quentin Goffette, Aurélie Salavert
et Ivan Thienpont. Namur, Institut du Patrimoine Wallon,
2015. In-8° agrafé, 55 p., nombreuses illustrations
en couleurs, (collection « Carnets du Patrimoine »,
n° 126).
En quatrième
de couverture :
- Un
patrimoine mondial.
- Un potentiel archéologique hors
du commun.
- L'épopée de la découverte.
- Les précurseurs.
- 1867, la tranchée
du chemin de fer.
- Les occupations humaines de la Préhistoire
au XIX' siècle.
- Le Paléolithique.
- Le Néolithique.
- Les âges des
Métaux.
- L'Époque romaine
et le début du Moyen Âge.
- Les Temps modernes
et la Révolution industrielle.
- Le cadre naturel, hier et aujourd'hui.
- Géologie, un gisement d'intérêt
pour les besoins en matières premières.
- La formation de la
craie et du silex.
- Le site.
- Étendue du
site : 50, 100, 150 ha qui dit mieux !
- La densité
en exploitations.
- La durée de
l'exploitation minière.
- Les vestiges.
- Les structures d'extraction.
- Les ateliers de taille.
- Des
spécialistes à l'uvre ?
- L'habitat.
- Les vestiges funéraires.
- Tirer
parti de tous les vestiges : os, coquilles, charbons, graines,
pollens et spores.
- La diffusion des produits de la minière.
- Spiennes, un centre
spécialisé au cur des échanges.
- L'aire de diffusion
des produits : état des connaissances.
- La
caractérisation du silex, un enjeu pour la recherche.
- Un phénomène européen.
- La place de Spiennes
en Europe.
- Perspectives.
- Les fouilles en cours.
- L'avenir de la recherche.
- La gestion et la mise
en valeur du site.
- Coup d'il sur un site d'intérêt
archéologique et paysager.
- « Petit-Spiennes »
- Le « Camp-à-Cayaux ».
- La vallée de
la Trouille et l'enceinte Michelsberg.
- Le
site Natura 2000 de la Vallée de la Trouille.
- Orientation bibliographique.
6 euros (code de commande
: 22751/F).
COULON
(Denis) Saint-Ghislain. Bruxelles,
Alan Sutton, 1998. In-8° broché, 128 p., très
nombreuses reproductions photographiques en noir, (collection
« Mémoire en Images »), exemplaire
à l'état de neuf, épuisé au catalogue
de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
L'entité
de Saint-Ghislain regroupe sept anciennes communes avec chacune
son environnement, son rythme de v.ie, ses spécificités.
Denis Coulon a sélectionné environ
200 photographies et cartes postales anciennes et a rencontré
les anciens de Saint-Ghislain afin de faire revivre ces clichés
et la vie quotidienne du début de ce siècle.
De la petite ville à caractère
commercial et estudiantin aux communes rurales et résidentielles
en passant par celles qui vivent de l'extraction des produits
du sous-sol, l'auteur nous invite à partager sa passion
pour l'histoire de ces villages et nous offre une agréable
promenade dans le temps et l'espace.
Cet ouvrage est un témoignage dans lequel
les uns retrouveront un peu de leurs souvenirs et les autres
découvriront un peu de leur patrimoine.
20 euros (code de commande
: 32073).
Les
Cours de justice de Mons.
Photographies de Pierre Peeters. Bruxelles, Luc Pire,
2008. In-4° carré cous cartonnage et jaquette d'éditeur,
132 p., très bon exemplaire, peu courant.
Sur la jaquette :
Le
2 mai 2007, en présence de Son altesse royale le Prince
Phillipe, les Cours de Justice de Mons furent inaugurées.
Elles font partie d'un vaste programme visant à doter
la « Justice » de nouvelles infrastructures
et sans doute les « affaires » qui ont
secouées [sic !] la Belgique dans les années
nonante ont été le déclencheur pour une
nouvelle image de la Justice.
Jacques Van Belle précise dans son texte
que « l'Institution judiciaire doit s'exercer, à
l'instar de l'Institution civile ou religieuse, au cur
de la Cité « Polis »
au sens grec , au milieu de l'activité urbaine.
Les édifices publics comme l'Hôtel de Ville, le
théâtre, le musée, l'église ou le
Palais de Justice sont des lieux majeurs de la ville : ils
représentent des signes, des points de repère et
d'identification, liés à ses activités institutionnelles.
Nier cela, c'est nier le sens de la ville. » Le site
en friche de l'ancien abattoir de la Cité du Doudou fut
choisi, et la rue du Marché au Bétail fut heureusement
rebaptisée « rue des Droits de l'Homme ».
Il fallait donc construire un complexe aux
dimensions importantes dans l'intra-muros montois, défier
le format triangulaire du terrain, intégrer la Tour valenciennoise
l'unique vestige hors sol de la deuxième enceinte
médiévale , offrir aux magistrats et
autres gens de Justice un bâtiment à l'image de
leur Institution, à la fois imposante et majestueuse mais
avant tout accueillante. Tel fut l'énorme défi
à relever pour les architectes.
Le chantier a été dirigé
par la Régie des Bâtiments, sous la responsabilité
du directeur de la Province de Hainaut, l'architecte Jacques
Van Belle, assisté de Jacqueline Fionville, ingénieur
architecte de la Faculté polytechnique de Mons. Quant
à l'auteur de projet, il s'agit du groupe A.U.R.A. (Atelier
d'Urbanisme, de Réhabilitation et d'Architecture) constitué
de trois architectes associés : Jean Barthélémy,
professeur émérite d'architecture à la Faculté
polytechnique de Mons et deux de ses anciens élèves
Benoît Jonet et Michel Poulain. Dans cette équipe,
c'est ce dernier qui, dès les premières esquisses
du projet jusqu'à la réception provisoire, a joué
le rôle d'associé principal, en parfaite symbiose
avec le premier nommé, en véritable « cheville
ouvrière » de ces Cours de Justice. Quant aux
entreprises, elles étaient constituées autour d'un
triumvirat formé des entreprises Galère, Dherte
et Blaton.
À travers le point de vue du Premier
Président de la Cour d'Appel, d'une historienne de l'art,
de l'architecte-concepteur, d'un sociologue et de l'architecte-directeur
de la Régie des Bâtiment, ce bâtiment vous
dévoilera une partie de ces secrets et de ces trésors
architecturaux.
Le photographe Pierre Peeters n'a pas voulu
faire un livre conventionnel d'architecture, il nous entraîne
avec ses images à regarder ce bâtiment où
la lumière naturelle omniprésente fait vivre le
bâtiment avec des jeux d'ombre et de lumière renforçant
les lignes courbes exploitées à l'extrême
par les architectes.
Au visiteur, obligé ou non, des Cours
de Justice de laisser courir son propre regard sur les murs noirs
de la salle des pas perdus et de le laisser poursuivre son chemin
au gré des lignes à la recherche des détails.
Ce livre offre une clef de lecture. Les Cours de Justice de Mons
resteront dans l'histoire de l'architecture moderne du 21e siècle
un exemple des plus remarquables et qui répondent à
la conception de la Justice d'aujourd'hui.
Table des matières :
- Préface, par Hervé
Hasquin.
- Une cathédrale-spatiale,
par André Stevens.
- En guise d'introduction, par Jean
Barthélemy.
- Inauguration des Cours de Justice,
par Jean Barthélemy.
- Rêveries d'un juge solitaire,
par Jean-Louis Franeau.
- Un autre regard, par Colette
Pierard.
- Au commencement était...,
par Colette Piérard.
- À propos de l'atmosphère
intérieure, par Jean Barthélemy.
- Le parti pris architectural,
par Colette Piérard.
- Mons : des nouvelles infrastructures
judiciaires à l'aube du 21e siècle, par Jacques
Van Belle.
- Deux réflexions complémentaires
à propos des Cours de Justice, par Francis Hambye.
- Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 28442).
DAPOZ (Jacques) La Capitale de la
Culture. Préface
de Raoul Vaneigem. Illustration de couverture et frontispice
par Serge Poliart. Cuesmes, Éditions du Cerisier,
2015. In-8° collé, 108 p.
En quatrième
de couverture :
Au
Chiapas, l'Université de la terre offre à tous
(sans diplôme ni certificat) un apprentissage gratuit des
métiers et occupations les plus divers (cuisine, métallurgie,
travail du bois, musique. Informatique, fabrication de chaussures,
initiation artistique, peinture, sculpture...). La seule condition
est d'avoir le désir de s'instruire et d'aller ensuite
dispenser ses connaissances dans les villes et les villages.
Une éducation pratiquée sur de telles bases n'est-elle
pas la meilleure façon d'un finir avec la culture de marché,
l'anti-culture, la contre-culture et autres idées qui,
séparées de la vie, ne sont que des cadavres ?
Raoul
Vaneigem.
En matière
culturelle, les mécanismes produisant la notoriété
ou le contraire de celle-ci (l'indifférence, l'évitement,
la mise au ban, l'occultation) sont aux mains des instances légitimatrices :
leaders d'opinion (grands journalistes, professeurs d'université,
personnalités médiatiques, prescripteurs de tendance,
experts en expertise, archiprêtres savants, curateurs graves,
commissaires intransigeants et autres séduisants commissaires-priseurs),
leaders politiques (ceux qui subventionnent grassement tel projet
culturel et aucunement tel autre), banquiers aussi cultivés
qu'intéressés, leaders du marché de l'art
et du monde de la publicité.
Vincent Van Gogh en savait quelque chose. Andy
Warhol aussi.
La vraie question de la culture, ce n'est pas
d'être initié aux mystères permettant d'admirer
béatement tel ou tel objet de culture, c'est d'acquérir
la connaissance critique des rouages intimes qui font et défont
la valeur de cet objet.
Ainsi est-il question ici d'éducation
citoyenne, d'éducation à la pensée critique,
d'éducation populaire et non populiste, de culture au
sens propre et non d'exploitation politique, économique,
spectaculaire des traces de culture.
Jacques
Dapoz.
9 euros (code de commande
: 22403).
DEBACKER (Marie-France) et WAUTELET (Michel)
Métiers & commerces d'antan à Ghlin.
Mons, Mon's Livre, 2021.
In-4° (210 x 297 mm.) collé, 235 p., très
nombreuses illustrations.
En quatrième
de couverture :
Connaître
notre passé permet de mieux apprécier notre présent
et de bien préparer notre futur.
Ce livre de Marie-France Debacker et Michel
Wautelet nous invite à découvrir un pan de la vie
quotidienne d'antan à Ghlin : les métiers
et commerces.
Au départ de recherches dans les archives
officielles et familiales, mais surtout de témoignages,
on découvre des métiers et commerces, parfois oubliés,
qui ont longtemps rythmé la vie du village de Ghlin, semblable
à tant d'autres et pourtant bien particulier.
C'est à cette vie quotidienne d'antan
que ce livre vous convie. À côté de descriptions
variées, une illustration abondante renforce la sensation
de vécu. C'est ainsi que des femmes, des hommes ont mené
leurs vies si éloignées et pourtant si proches
des nôtres, dans le labeur, dans la souffrance, dans le
rire, dans le plaisir, dans l'imagination.
Ce livre s'adresse aux Ghlinois, mais aussi
à tous ceux qui veulent (re) découvrir comment
nos ancêtres vivaient.
À l'heure où l'on parle des changements
climatiques et des mesures nécessaires à une transformation
de la société, se pencher vers notre passé
est utile pour préparer le futur.
25 euros (code de commande
: 31814).
DE
BERT (Angèle) Ma petite reine. Roman. Dessins d'Henri Léonard.
Mons, Chez l'Auteur, 1936. In-8° broché, 137 p.,
rare exemplaire avec sa bande d'annonce, non coupé et
en bon état.
Il s'agit ici non de souvenirs mais
d'un roman autobiographique ou la vie d'une jeune bourgeoise
de province, dont le père est avocat et le futur mari
son stagiaire...On reconnaît bien sûr dans la figure
de Maître Le Conic, le père de la narratrice Félix
de Bert et le mari de celle-ci, Nestor Slotte, dans le personnage
de Jacques Desvalles.
Dans son étude bio-bibliographie, Jeannine
Abrassart précise : « D'après ce
roman, Angèle avait une sur de deux ans sa cadette
(donc née en 1877) : or, un notaire montois, né
en 1873, George Sohier, épousa, dit-on, une demoiselle
De Bert, fille d'un avocat renommé et collectionneur :
G. Sohier était donc le beau-frère d'Angèle
Slotte-De Bert... »
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettre lumeçonnes.
Bio-bibliographie montoise, t. I, pp. 254-255.
15 euros (code de
commande : 31616).
DELANOIS
(Henri) et BERNARD (Véronique) Spiennes. Mons, Hainaut Culture et Démocratie,
2012. In-8° carré collé, 144 p., illustrations
en noir et en couleurs, (collection « À la
Découverte de ma Commune »).
Table des matières
:
- Aperçu
de la géographie et de la géologie du village de
Spiennes
- Des faits historiques :
- Le silex, exploitation
préhistorique et contemporaine.
- Les Seigneurs de Spiennes.
- L'origine du nom de
Spiennes.
- Le sceau de Spiennes.
- Les périodes
de guerre et ses conséquences.
- Création du
cimetière des Anglais.
- Spiennes et son administration communale.
- Organisation de la vie communale.
- Énumération des bourgmestres:
Jean-Baptiste Toubeaux, Constant Pierart, Charles Tordeur, Pierre
Puisage, Victor Albert Deprez, Marins Fourez, Gustave Decastiau
et Albert Vienne.
- Le développement économique
- Les extractions et
les exploitations industrielles (le silex - les phosphates -
la houille).
- Les briqueteries.
- Les activités
agricoles.
- Les activités
commerciales : le moulin, les brasseries, les boutiques.
- L'évolution démographique.
- L'aménagement des voiries et
explications relatives au contexte social du village.
- Création de diverses institutions,
services publics et privés :
- Un service de transport
en commun.
- Par souci de salubrité
publique.
- Distribution d'eau potable.
- L'enseignement :
- L'infrastructure scolaire
au sein du village.
- L'organisation des
classes.
- « Le panzer le jardin le syllabaire
» du poète et écrivain Claude Bauwens.
- Le patrimoine religieux : l'église,
les chapelles, le presbytère, le cimetière, organisation
au sein de l'église.
- Les richesses culturelles :
- Les us et coutumes.
- Les activités festives,
les ducasses et les organisations sportives.
- Liste des hameaux et des lieux-dits.
- La perspective d'une démarche et la
bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19413).
[DELMOTTE
(Philibert)]. DELMOTTE (Henri) Notice sur Philibert
Delmotte, Bibliothécaire de la Ville de Mons. Valenciennes, Prignet, 1834. [Valenciennes, / Imprimerie de A. Prignet, rue de
Mons. / 1834.] In-8° broché
sous couverture jaune (un peu défraîchie), 16 p.,
rousseurs, cachet humide ex-libris à la page de faux-titre,
très rare ouvrage dont le tirage fut limité
à 50 exemplaires.
Ce texte
fut publié, chez le même éditeur, en 1835,
dans Les tournois de Chauvency, donnés vers la fin
du treizième siècle, décrits par Jacques
Brétex, 1285. Annotés par feu Philibert Delmotte,
Bibliothécaire de la ville de Mons, et publiés
par H. Delmotte, son fils, bibliothécaire, conservateur
des Archives de l'État, à Mons.
Notice de René Plisnier :
Avocat et bibliothécaire. Licencié
en droit de l'Université de Louvain (1767), [Philibert
Delmotte] devient avocat au Conseil souverain de Hainaut (1771).
Sous le régime français, il remplit plusieurs fonctions
officielles à Mons : officier municipal (1795), juge
suppléant et ensuite juge au Tribunal civil du département
de Jemappes (1796). En 1797, il est nommé bibliothécaire
de l'école centrale du département et c'est à
lui que revient la lourde charge de rassembler les livres issus
des confiscations révolutionnaires dans les anciens couvents
et abbayes du département, d'organiser la bibliothèque
et d'en rédiger le premier catalogue. Lors de la reprise
de la bibliothèque par la ville de Mons en 1804, il reste
à son poste. Il doit alors s'occuper du déménagement
des collections du refuge de l'abbaye d'Épinlieu, où
la bibliothèque a été installée dans
un premier temps, vers l'ancien couvent des jésuites (actuellement
rue Marguerite Bervoets). Delmotte ne se limite pas à
des tâches bibliothéconomiques, mais se penche aussi
sur les documents, parfois fort anciens, confiés à
sa garde. Plusieurs manuscrits de ses travaux sont conservés,
mais aucun n'a été publié de son vivant,
tels son Dictionnaire des chartes et coutumes du Hainaut ;
son Dictionnaire des termes d'imprimerie ; son Essai
d'un glossaire wallon (publié en 1912) et son édition
des Tournois de Chauvency, un poème de Jacques
Bretex (XIIIe siècle) qui est édité en 1835
par son fils Henri-Florent Delmotte. Philibert Delmotte est encore
membre du jury d'instruction publique à Mons (1797-1801),
du conseil général du département de Jemappes
(1800-1814), de la Société d'agriculture du département
de Jemappes (1808), du Comité de vaccine (1808) et vice-président
du jury provincial du Hainaut pour l'instruction moyenne et inférieure
(1817).
Bibliographie :
- Hennebert (Frédéric),
Notice sur la vie et les ouvrages de H. Delmotte, n° XII.
- Plisnier (René), Delmotte
Philibert (Mons, 1745-1824), dans 1000 personnalités
de Mons & de la région. Dictionnaire biographique,
pp. 227-228.
50 euros (code de commande
: 31166).
[DETRY
(Arsène)]. Arsène Detry, peintre de l'École
de Mons. [Mons], Ateliers
des Arts - Direction Générale des Affaires Culturelles
du Hainaut - Hainaut Tourisme - Maison de la Culture de la Région
de Mons - Groupe Polyptyque - CGER, 1982. In-4° sous reliure
toilée, et jaquette d'éditeur, 104 p., illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition rétrospective
Arsène Detry organisée au Musée des Beaux-Arts
de Mons, du 25 février au 3 avril 1983.
Introduction par Stéphane Rey :
C'est un grand artiste, bien injustement
méconnu, que l'on célèbre aujourd'hui. On
ne dira jamais assez ce que la peinture wallonne doit à
ce maître incontesté de l'École de Mons,
tant la discrétion, le métier, la fidélité
à lui-même et à son terroir d'adoption sont
exemplaires.
Arsène Detry n'a rien d'un remuant batteur
d'estrade, ni d'un rénovateur de l'art, gommant à
grands coups le passé, pour inscrire son nom sur la page
blanche.
Peintre des paysages industriels du Borinage,
il a su, en les évoquant avec noblesse et fidélité,
leur conférer une poésie émouvante et grave.
Ces maisons toutes simples, ces rues mal pavées, ces ponts,
ces poteaux téléphoniques, ces gares industrielles,
ces « cachis à moulètes »
ont une présence où la rigueur de la composition
s'adoucit d'une étrange sensibilité. On perçoit
dans l'évocation discrète de ces sites silencieux,
tout ce qui, dans le sous-sol, fait la magie mystérieuse
de la mine.
Sans qu'il y apparaisse jamais, l'homme est
toujours présent dans l'uvre de Detry. C'est lui
qui a repeint ce mur blanc, gratté le sol de ce petit
potager, accroché ces wagons immobiles, actionné
ce pont-levis, retapé cette remise branlante, clos la
grille du charbonnage...
Nous ne l'apercevons pas, ce Borain au parler
rude, au grand cur, à la tête dure, mais nous
devinons partout sa tendresse bourrue, son amour pour les lieux
défavorisés qui sont ceux de son enfance.
Arsène Detry nous le raconte, sans nous
le montrer, et l'on apprécie la pensée secrète
de cet artiste digne, grave, porteur d'un message, qui ne se
prit point pour un prophète, ni pour l'incarnation de
la conscience du Borinage.
On aimera sa façon simple et directe
de dire des choses, sa sobriété, son langage franc,
sans passion et sans insistance. Tout est contenu dans son uvre
qui n'a nul besoin de pathos et qui se passe de cortèges
bruyants et de funérailles dramatiques. Et cependant,
la dure condition du travailleur du Pays Noir est ici célébrée
plus éloquemment que partout ailleurs, par la seule absence
de personnages, par le silence de ces rues désertes, de
ces gares où la vie est suspendue, par ces petits jardins
traversés d'un ruisseau étroit, par ces mares où
se reflète le ciel, par ces poulaillers branlants, ces
hautes cheminées au loin, couronnées de fumée...
Coloriste réservé et chaud cependant,
maître des contrastes lumineux habilement dosés,
Arsène Detry est un artiste rare, distingué, cordial,
dépositaire de toutes les sagesses et assuré d'être
reconnu par la postérité.
Son nom restera associé à celui
des communes wallonnes de la grande époque industrielle :
Flénu, Bougnies, Cuesmes, Jemappes et tant d'autres, dont
il restera le témoin et le chantre discret mais inégalé.
30 euros (code de commande
: 30941).
DETRY
(Bernard) et BERNARD (Véronique) Saint-Symphorien.
Mons, Hainaut Culture et
Démocratie, 2013. In-8° carré collé,
143 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection
« À la Découverte de ma Commune »).
Table des matières
:
I.
Avant-propos.
II. Introduction historique.
III. Un peu de géographie.
IV. Le Saint Patron du village.
V. Les témoins d'un riche passé.
1. Le mégalithe du
village.
2. La ferme gallo-romaine.
3. Le moulin à vent.
4. Le titre de baron de Saint-Symphorien
et le château du village.
5. Les dépendances
du château.
6.L'église et ses
trésors.
VI. Ordres religieux et Confréries.
1. L'ordre de Malte.
2. Les ministres du culte
de la paroisse de Saint-Symphorien.
3. La Confrérie Saint-Symphorien
et le Grand Tour.
4. La Confrérie Saint-Sébastien
ou Confrérie des Archers.
VII. Chroniques anciennes.
1. L'ordre public sous l'Empire.
2. Les bourgmestres du village.
3. Les chemins vicinaux.
4. Les anciens transports.
VIII. Les anciennes exploitations de phosphates.
1. La géologie.
2. La flore indigène.
IX. Les cimetières.
1. D'un cimetière
à l'autre.
2. Le cimetière « des
Anglais ».
X. La forteresse fantôme.
XI. Royales passions.
1. Le FCR Symphorinois est
devenu Royal.
2. La Royale Philharmonie
de Saint-Symphorien.
20 euros (code de commande
: 19802).
[DI
RUPO (Elio)]. SAMSON (Chantal) et SERAFINI (Livio) Elio
Di Rupo. De la chrysalide
au papillon. Bruxelles, Luc
Pire, 1997. In-8° collé, 223 p., quelques illustrations,
exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
On
n'oublie jamais son enfance, mais le temps grise les souvenirs,
la pauvreté se pare de romantisme.
De ses origines modestes, Elio Di Rupo s'est
fait une carte de visite, un fonds de commerce électoral.
Vice-Premier ministre et « bonze » du Parti
socialiste, lhomme s'est forgé un esprit, une image,
une destinée nourris de revanche sociale. Elio Di Rupo
est un personnage aussi complexe qu'intelligent. Son opportunisme
est mâtiné d'accents de sincérité,
mais jusqu'à quel point ? Son goût du pouvoir
se double dune vision de l'éphémère,
mais est-il prêt à laisser filer les rênes ?
En douze ans, Elio Di Rupo est passé
de l'échelon communal à l'échelon fédéral,
heurtant l'archaïsme de certains représentants du
PS, imposant sa vision dun socialisme plus pragmatique.
Malmené sur le terrain de sa vie privée,
certains se sont empressés de préparer sa sépulture
politique, mais le papillon a eu (provisoirement ?) raison
de son épitaphe.
Chantal Samson est membre de la rédaction
de lhebdomadaire Trends-Tendances. Elle est spécialisée
dans les enquêtes économiques.
Livio Serafini a collaboré à
plusieurs médias (radio et presse écrite). Il a
aussi été directeur de la communication et du marketing
dans une société privée.
Ces deux licenciés en journalisme de
lULB ont mené l'enquête pendant quinze mois
et ont longuement dialogué avec Elio Di Rupo, avant et
après « laffaire Di Rupo-Grafé ».
12 euros (code de commande
: 30825).
DUPRET (Marcel-Étienne) Un
joyau à découvrir. Harmignies, Dejardin et les
Épioux. Avec des
illustrations de Jean-Claude Servais. Mons, Mon's Livre,
2015. In-8° carré broché, 60 p., illustrations
en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Mot
de la présidente.
- Mot du CPAS de Mons.
- À propos de la commune de Florenville.
- Une collaboration avec Jean-Claude Servais.
- Introduction : propriété
du CPAS de Mons.
- Dejardin et les Épioux.
- La vente de 1887.
- Victor Dejardin, d'Harmignies
à Chiny.
- Les testaments de
Victor Dejardin.
- Un patrimoine d'exception.
- Les Hospices civils
de la Ville de Mons.
- Un lien avec Mons
: le chalet du « Ropieur ».
- La sauvegarde des
Épioux, un enjeu d'actualité.
- Au cur de la forêt de Chiny.
- Une histoire naturelle.
- Légende et
étymologies.
- Du comté de
Chiny à la Gaume d'aujourd'hui.
- L'abbaye Notre-Dame d'Orval.
- Le temps des maîtres de forges.
- L'industrie du fer
en Gaume.
- Les Épioux-Haut
et les forges Dumoustier.
- La forge Tamison.
- Les Épioux-Bas
et la forge Roussel.
- Le temps du domaine forestier.
- Pierre Bonaparte aux
Épioux-Haut.
- Edmond Picard aux
Épioux-Bas.
- Orientation bibliographique.
15 euros (code de commande
: 23617).
DUPRET
(Marcel-Étienne), BAVAY (Gérard) et DUPONT (Nicolas)
Saint-Denis en Brocqueroie. Mons,
Mon's Livre, 2021. In-8° carré collé, 140 p.,
illustrations en noir dans le texte et quelques illustrations
en couleurs in fine, (collection « À
la Découverte de ma Commune »).
Table des matières
:
- Le
mot de la Présidente.
- Tracé de la commune, armoiries
et sceaux.
- Aperçu géographique
et géologique, par Nicolas Dupont.
- Saint-Denis, poème de
Pierre Coran.
- Histoire dune abbaye, par
Gérard Bavay.
- Saint-Denis la belle, poème
de M. Meurisse.
- Liste des bourgmestres.
- Léopard Tiberghien
: 1808-1835.
- Le
mausolée des Tiberghien, par Gérard Bavay.
- Ferdinand Tiberghien
: 1835-1843.
- Les
industries extractives, par Nicolas Dupont.
- Jean-Léopard
Tiberghien : 1843-1869.
- Patrimoine
urbanistique et architectural après 1850, par J.
Cenci, I. De Smet et T. Waroux.
- Oscar Tiberghien :
1869-1900.
- Discours
post-électoral dOscar Tiberghien à ses ouvriers,
1894.
- Jean-Baptiste Raulier
: 1900-1910.
- Mémoire
collective de Saint-Denis, par A. Vandycke.
- Maximilien Frébutte
: 1910-1911.
- Attention
! Tir de mines..., par D. Tilmant et A. Vandycke.
.
- Louis Raulier : 1912-1921.
- Les
camps de Saint-Denis et dObourg, daprès
une recherche de J.-P. Hubens.
- Gustave Hut : 1921-1938.
- Souvenirs
de linstituteur Clément Gobert, par A. Vandycke.
- Joseph Ghislain :
1939-1947.
- Occupation
et Pièces-à-Trou, par Pierre Coran.
- Adhémar Clautier
: 1947-1961.
- «
Les Incurables », par Pierre Coran.
- Raoul Lemaire : 1961-1964.
- Orientation bibliographique.
20 euros (code de commande
: 31660).
DUPRET
(Marcel-Étienne, dir.) Hyon. Avec la collaboration de Jérémy
Cenci, François Collette, Isabelle De Smet,
Nicolas Dupont, Christian Provost, Mons, Mon's
Livre, 2019. In-8° carré collé, 154, [14] p.,
illustrations en noir dans le texte et en couleurs in fine,
(collection « À la Découverte de ma
Commune », n° 8).
Présentation
de l'ouvrage par Catherine Hocquet :
Huitième
livre de la collection « À la découverte
de ma commune », lancée en 2011, le présent
ouvrage nous entraîne à Hyon. Le territoire de cet
ancien village, aujourd'hui englobé presque entièrement
dans la ville de Mons, est certes de taille réduite (367
ha à peine), mais il a joué un rôle important
en raison de son intérêt stratégique. Hyon,
lieu où convergent la Trouille et ses deux affluents,
est en effet la porte d'eau de la ville ; les aménagements
réalisés sur place ont joué un rôle
considérable sur les plans économique et défensif,
faisant du village un poste-clé lors des différents
sièges que Mons a subis. De cet enjeu témoigne
encore l'ouvrage d'art le plus important d'Hyon, la cascade.
Autre particularité d'Hyon : l'inclusion
relativement précoce d'une partie de son territoire dans
les faubourgs de Mons. Après la démolition des
fortifications de la ville en 1861, le village s'est peu à
peu transformé en banlieue, puis en zone résidentielle.
Ce processus d'urbanisation particulier explique la coexistence,
si frappante aujourd'hui, de maisons de village traditionnelles
avec des constructions caractéristiques des avant-gardes
architecturales du XXe siècle.
Face à cette irruption de la modernité,
Hyon a su maintenir une identité forte, dont témoignent
encore la procession Saint-Fiacre et les textes poétiques,
en français ou en wallon, composés par plusieurs
auteurs de la région, notamment Marcel Gillis et Claude
Gérin. Et d'autres personnalités se sont signalées,
parmi lesquelles on ne peut passer sous silence le bourgmestre
Charles Auguste Houzeau de Lehaie, qui a joué un rôle
important aux niveaux régional et national, voire international
avec la fondation de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye.
L'ouvrage est le fruit d'une heureuse collaboration
entre plusieurs auteurs : Nicolas Dupont, qui a étudié
la géographie, le sous-sol et les industries extractives
d'Hyon ; Christian Provost, président de l'association
Hyon cadre de vie, qui a évoqué plusieurs
facettes historiques, pittoresques et poétiques de l'histoire
du village ; François Collette, qui a scruté
les méandres du réseau hydrographique et les particularités
du développement urbain au XIXe siècle ; Jérémy
Cenci et Isabelle De Smet, qui en ont présenté
le prolongement architectural si particulier au XXe siècle ;
et enfin Marcel-Étienne Dupret, qui a dirigé l'ouvrage
dans son ensemble et exploré les documents d'archives
émanant du Conseil communal. Cette combinaison de démarches
a permis de projeter une belle lumière sur le village
d'Hyon et son histoire, afin d'offrir aux lecteurs d'aujourd'hui
un livre riche en informations inédites.
Table des matières :
- Préface, par Nicolas Martin.
- Le mot de la Présidente, par
Catherine Hocquet.
- Tracé de la commune, armoiries
et sceaux.
- Aperçu géographique et
géologique, par Nicolas Dupont.
- Introduction à l'histoire du
village d'Hyon, par Christian Provost.
- Hyon, porte d'eau de la ville de Mons,
par François Collette.
- Liste des bourgmestres :
- Vanderbelem, Jean
Baptiste (1816-1859).
- Hot, Alphonse (1860-1868).
- Houzeau de Lehaie,
Auguste (1868-1878).
- Lemiez, Xavier (1879-1894).
- Joly, Joseph Désiré
(1894-1896).
- Houzeau de Lehaie,
Auguste (1896-1900).
- Joly, Joseph Désiré
(1900-1904).
- Lemiez, Auguste (1904-1923).
- Codin, Victor (1923-1925).
- Hoyois, Philippe Jules
(1926-1933).
- Flament, Maurice (1933-1953).
- Pottier, Edgard (1953-1958).
- L'Allemand, Albert
(1959-1971).
- Hyon, du village au faubourg : 1801-1860,
par François Collette.
- La ducasse d'Hyon, par Christian
Provost.
- L'église Saint-Martin,
par Christian Provost.
- Hyon, du village au faubourg : 1860-1900,
par François Collette.
- Les chapelles d'Hyon, par Christian
Provost.
- Le secret des caves du château
Goffinet, par Christian Provost.
- Hyon pendant la Grande Guerre,
par Christian Provost.
- Les industries extractives, par
Nicolas Dupont.
- Les engrais Semaille.
- Hyon en poésie et en patois,
par Christian Provost.
- Urbanisme et architecture moderne
à Hyon, par Jérémy Cenci et Isabelle
De Smet.
- Courses cyclistes, sports et jeux
divers.
- Orientation bibliographique.
20 euros (code de commande
: 28759).
FAIDER
(Paul) et DELANNEY (Henry)
Mons. Préface d'Edmond Puissant.
Mons et Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° broché,
191 p., illustrations in et hors texte, non coupé, rousseurs
éparses, bel exemplaire.
Cet ouvrage a été publié
à l'occasion du Congrès Archéologique et
Historique de Mons.
Table des matières :
- Préface.
- Bibliographie.
Chapitre I. Coup d'il
sur la ville de Mons et l'historique de son développement.
1. Panorama
de Mons.
2. Les
grandes dates de l'histoire de Mons.
3. Physionomie
morale.
Chapitre II. L'architecture
militaire.
1. Le château
des comtes.
2. Les
enceintes fortifiées.
3. Les
établissements militaires.
Chapitre III. L'architecture
religieuse.
1. Les
églises paroissiales (Église Sainte-Waudru - Église
Sainte-Élisabeth - Église Saint-Nicolas-en-Havré
- Église N.-D. de Messine).
2. Couvents
et monastères.
3. Refuges
d'abbayes.
4. Chapelles
et « capelettes ».
Chapitre IV. L'architecture
civile de caractère public.
1. L'Hôtel
de ville.
2. La tour
du Château, ou beffroi.
3. Constructions
et établissements d'utilité publique (Édifices
divers : Palais de Justice, Théâtre, etc. - Squares
et jardins - Cimetière - Puits et fontaines - Statues
et monuments commémoratifs.
4. Institutions
charitables et hospitalières.
5. Établissements
d'enseignement.
Chapitre V. L'architecture
privée.
1. Hôtelleries.
2. Maisons
et hôtels privés.
3. Anciennes
enseignes.
4. Intérieurs.
Chapitre VI. Institutions
scientifiques, musées, collections.
1. Bibliothèque
publique.
2. Dépôt
des Archives de l'État.
3. Institut
provincial et Musée d'hygiène.
4. Musée
d'histoire naturelle.
5. Musée
de peinture.
6. Musée
archéologique.
7. Collections
particulières.
Conclusion.
25 euros (code de commande
: 20728).
FAUVIEAU
(Hector) Le Borinage.
Monographie politique, économique, sociale. Frameries, Union des Imprimeries, 1929. In-8°
broché, 358 p., exemplaire non coupé.
Préambule :
De belles pages ont été écrites
sur le Borinage. On en a donné surtout, de manière
charmante, les traditions et usages populaires, les anciennes
poésies et les anciennes légendes ; les chants,
les proverbes et les jeux. Certes, le travail, le rude labeur
de l'ouvrier mineur a été magnifié. Mais,
dans toute la littérature ayant pour sujet le Borinage,
j'ai vainement cherché une uvre d'investigation
statistique.
Il m'a semblé qu'un travail qui aurait
pour objet l'étude de la population boraine, de sa formation,
de son évolution, de ses activités, de ses réalisations
dans les divers domaines de l'industrie, du commerce, de l'enseignement,
de la politique et de ses organisations économiques et
professionnelles devait présenter un attrait tout particulier
pour celui qui, Borain lui-même et aimant le Borinage,
s'y livrât et y prît goût, ainsi qu'un intérêt
irrésistible pour le public.
Mêlé intimement à sa vie,
témoin intéressé de son évolution,
l'idée nous en était déjà venue il
y a une dizaine d'années.
Alors, déjà, il nous semblait
que, pénétrer profondément dans l'étude
de cette région, en examiner la position au point de vue
politique et social, eût été d'un incontestable
enseignement.
Les mouvements populaires français,
depuis la grande Révolution, ont toujours eu une répercussion
immédiate et plus ou moins sérieuse sur le Borinage.
Des convulsions, les unes d'apparence bénignes, d'autres
plus grandes n'ont pas cessé de le secouer jusqu'aux années
1880 à 1885 qui virent préparer et organiser la
grande enquête sur la situation de la classe ouvrière
et, au cours de l'année 1893, la Belgique politique subit
une modification profonde qui alla s'accentuant comme mue par
un rythme puissant. Onze ans plus tard, le Borinage apparaissait
à l'esprit attentif considérablement changé.
Alors, déjà, l'on pouvait dégager, d'un
ensemble de faits, certaines répercussions très
marquées sur la population, sur le caractère, sur
les rapports sociaux, sur la vie économique et morale.
Elles étaient le fait d'une transformation et d'une évolution
lentes, mais réelles.
Il y eut la guerre.
Dix années nous en séparent.
Les événements, les bouleversements de tous ordres
se sont opérés avec une rapidité étonnante,
mais irrésistible. Qu'on le veuille ou non, le travail
participe au pouvoir. Le fait entraîne des conséquences
qui rendent plus heureux les uns, et qui terrifient les autres.
L'ouvrier est devenu un collaborateur et, dans bien des cas,
un associé du patron. Et pour citer un exemple plus typique,
la communauté d'intérêt qui unit l'ouvrier
mineur du Borinage aux conseils d'administration et à
la direction des sociétés anonymes charbonnières
est indiscutable.
Une controverse s'élève à
l'heure présente, qui tend à établir un
désaccord irrémédiable entre des doctrines
économiques qui s'attribuent exclusivement une aussi profonde
révolution, oubliant ou négligeant le progrès
sous toutes ses formes et dans ses multiples applications, le
progrès humain.
Laissons les philosophes et les économistes
à ce jeu d'exégètes et de prophètes.
Notre tâche sera plus modeste. Elle consistera à
établir comment et dans quelle mesure le Borinage s'est
dégagé de l'étreinte de la misère
matérielle et morale d'un long passé.
Pour ce travail, nous avons résolu de
ne nous adresser qu'aux faits.
Et nous sommes mieux en mesure, aujourd'hui,
de le réaliser. Notre position dans le monde ouvrier nous
a permis, depuis trente années bientôt, d'enregistrer
maints faits et constatations qui abondent en enseignements de
tous genres. Appelé, le lendemain de l'armistice, à
l'administration d'une des plus importantes communes boraines,
ayant pu pénétrer plus sûrement encore les
faits qui sont propres à la population et à ses
phénomènes divers, ayant décelé les
problèmes qui occupent la société moderne,
voilà ce qui fut déterminant.
Certes, l'on objectera que, visant un but aussi
considérable, une certaine garantie de neutralité
est indispensable. Mais, tout homme normal professe, en toute
chose, une opinion. La neutralité, spécifiquement,
est un non sens.
Nous tenons à dire que ce travail est,
avant tout, un exposé de faits.
Nous nous sommes efforcé de dresser,
en regard de la situation actuelle, celle d'époques antérieures.
Nous ne dissimulons pas l'importance de semblable tentative et
cependant, nous devons reconnaître que les matériaux
existants sont souvent bien incomplets ; ceux nécessaires
à certaines recherches, même d'ordre purement statistique,
font aussi trop souvent défaut.
Néanmoins, nous croyons avoir réuni
et situé suffisamment de matériaux pour permettre
les comparaisons utiles.
Nous osons espérer que l'on ne nous
accusera pas de les juger et d'en tirer des conclusions à
des points de vue qui peuvent être les nôtres, ou
d'avoir fait état d'opinions personnelles. Nous croyons
avoir réussi à nous en tenir à une objectivité
rigoureuse des faits, et les conclusions nécessaires sans
lesquelles notre travail n'aurait aucune raison d'être,
nous les avons formulées dans la plénitude la plus
absolue de notre indépendance.
Sans doute, l'on pourra nous faire des reproches ;
mais nous avons la conviction qu'avec un peu d'impartialité
l'on nous accordera un mérite : celui de la franchise
et de la sincérité.
Nous avons contracté, vis-à-vis
de fonctionnaires et d'employés de nos administrations
publiques, plus rarement vis-à-vis d'amis, une dette de
reconnaissance. À défaut des renseignements qui
nous ont été prodigués de la manière
la plus obligeante, il nous eût été impossible
de publier ce travail.
Que tous ceux qui nous ont fourni les documents,
les statistiques et les matériaux utiles, reçoivent
ici l'expression de notre gratitude la plus vive et la plus sincère
Table des matières :
Chapitre I : Définition et origine.
- Étendue territoriale.
- Le sous-sol.
- Historique.
- L'Homme.
- Le Patois.
- L'Habitation.
- Le Village.
Chapitre II : Démographie.
- Mouvement de la population.
- Densité de
la population.
- État Civil.
- Les divorces.
- Répartition
d'après les langues parlées.
- Logements.
- Abandon d'enfants.
Chapitre III : État agricole,
industriel et commercial.
- Agriculture.
- Artisanat.
- Industrie.
- Les Mines.
- Le Commerce.
Chapitre IV : Organisation sociale
du travail.
- La femme et l'enfant
dans l'industrie.
- La femme et l'enfant
dans la législation sociale d'aujourd'hui.
- L'apprentissage.
- La durée du
travail.
- Les accidents du travail
et leurs suites.
- La longévité
ouvrière.
- Les grèves.
- Le Borinage dans la
législation industrielle, minière, sociale.
Chapitre V : La Guerre - Problèmes
économiques.
- La Guerre.
- Reconstruction et
crise.
- La situation matérielle
des travailleurs.
- Le coût de la
vie.
- Les salaires.
- Les pensions ouvrières.
Chapitre VI : La vie économique,
politique et sociale.
- Les sociétés
coopératives.
- Les mutualités.
- Les unions professionnelles.
- Les organisations
politiques.
- La position des partis.
- L'Enseignement.
- Les activités
intellectuelles et éducatives.
- Situation matérielle
et morale.
- Conclusion.
- Index.
20 euros (code de commande
: 31024).
GALLEZ
(Alfred) Le mort
sur le rail. L'affaire Hoyos ou le drame mystérieux
de Chantilly. Bruxelles, Pierre de Méyère,
1963. In-8° sous cartonnage et jaquette (petites déchirures)
d'éditeur, 226 p., un portrait, (collection « Visages »).
Sur la jaquette :
En
évoquant l'affaire Hoyos sous le titre Le Mort sur
le Rail, l'auteur poursuit sa grande série de causes
criminelles choisies parmi les plus curieuses.
Il s'agit du drame de la forêt de Chantilly
qui passionna l'opinion publique en 1888. L'affaire fit peut-on
dire le tour du monde, tant elle fut fertile en coups de théâtre
et en rebondissements imprévus. Lassassin, un métayer
originaire de Boussu près de Mons, mais travaillant dans
la région parisienne, avait machiné un guet-apens
d'une façon telle quaucun auteur de romans noirs
ne pourrait en imaginer de mieux et de plus diabolique. Il avait
usé de procédés inconnus jusqu'alors, non
seulement dans le but de s'assurer l'impunité, mais pour
que son forfait lui fût profitable au maximum. Son crime
fut presque parfait. Seul, le hasard fit gripper les rouages
si bien réglés. Hoyos paya ses erreurs sur l'échafaud
dressé à Beauvais.
15 euros (code de commande
: 31545).
[GÉRARD
(Hector Buslin, dit Commandant)]. COLMANT (Richard) et BUSLIN
(Hector) Commandant Gérard. De la drôle de guerre au maquis en passant
par le Stalag. Préface
de Raoul Nachez. Message de Maurice Martens. Hornu,
Ledent (imprimeur), 1975. In-8° broché, 108 p.,
cachet humide ex-libris à la couverture.
Préface :
Le
lecteur découvrira dans cet ouvrage, le sentiment dun
homme épris de justice et de liberté qui va jusqu'à
l'entier sacrifice.
Certes, on y trouve, éclatante, la générosité
du borain qui, depuis la libération des camps, a le souci
constant d'apporter son aide aux uvres sociales de notre
Communauté Prisonniers de Guerre.
Dans ce livre, écrit avec beaucoup de
sincérité, il est, tout d'abord, question dun
enfant sevré, malgré le bon vouloir de ses parents,
du superflu, qui fait cependant la joie des tout petits.
Puis, cest l'adolescence, avec ses espoirs,
et aussi, ses déceptions. Cest ainsi qu'on remarque
que, tout jeune, le héros n'accepte pas les brimades des
anciens. Cest, ensuite, pour lui, le service militaire,
le mariage et la naissance dun enfant qu'on adore, la mobilisation.
Survient la guerre, la captivité et
lépreuve qu'elle représente sur le plan moral
et physique.
Le destin, toutefois, sera favorable à
notre héros qui aura la joie de revoir les siens après
un an de captivité.
Dès lors, un devoir est tracé
pour lui : poursuivre le combat - on le verra -comme la
plupart de ces Wallons rentrés sans doute pour cause de
maladie ou par suite dune évasion : reprendre
le combat dans la résistance.
Là aussi, on le retrouvera avec toute
son ardeur, ce tempérament qui est le sien et que le lecteur
pourra apprécier dans le récit qui va suivre.
10 euros (code de commande
: 29678*).
[MONS
- GRAVURE]. VALEGIO (Francesco) Mons. Gravure extraite de l'ouvrage de Alphonsius
Lasor a Varea : Universus terrarum orbis. Padoue, Conzatti, 1713. Impression au bas
de la page 226 de l'atlas.
Dimensions :
- Illustration : 132 x 87 mm.
- Cuvette : 134 x 88 mm.
- Feuille : 234 x 355 mm.
Texte de l'article de Christine Gobeaux :
Francesco
Valegio (1560-164 ?), libraire et graveur, a publié un
grand nombre de gravures de petit format en feuilles isolées
avant de les réunir en un volume, intitulé Raccolta
di le più illustri et famose città di tutto il
mundo. Un grand nombre de celles-ci sont signées de
son nom. D'autres proviennent de cuivres qu'il a récupérés.
Selon Jean Boutier, cet atlas serait paru entre 1597 et 1599.
Le recueil conservé à la Bibliothèque royale
a selon L. Danckaert été composé postérieurement
à l'édition de l'atlas de Valegio. Ces gravures
seront reprises sans la moindre correction ni addition pour illustrer
l'uvre d'Alphonse Lasor (1646-1730). Alphonse Lasor, pseudonyme
du Père Innocenzio Raffaele Savonarola, a réuni
dans son Universus terrarum une imposante bibliographie
de la géographie comportant plus de 75 000 références.
Valegio, pour graver son plan de Mons, a puisé
ses informations dans le Civitates orbis Terrarum de Georg
Braun et Frans Hogenberg. Cela se confirme au niveau du tracé
de l'enceinte, de la configuration des rues, de la présence
des deux moulins à la place du Parc, de la figuration
des espaces verts et des arbres. Au niveau iconographique, l'artiste
a reproduit les blasons et un cartouche très simple. Ce
dernier signale que Mons est une ville du Hainaut puissante et
importante. En résumé, il s'agit d'une schématisation
grossière dans le trait du plan de Mons gravé par
Hogenberg.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), Mons au XVIe
siècle, Catalogue descriptif des vues, dans Annales
du Cercle archéologique de Mons, tome 81, pp. 419-422
(p.007).
50 euros (code de commande
: 29290).
[MONS - GRAVURE]. PUTTAERT (François
Émile) Mons.
Gravure sur bois de bout de Max Weber extraite du tome II (p.
5) de l'ouvrage d'Eugène Van Bemmel, La Belgique illustrée.
Ses monuments, ses paysages, ses uvres d'art, éditée
à Bruxelles, chez Bruylant, vers 1882.
Dimensions :
- Dessin : 165 x 236 mm.
- Feuille : 230 x 318 mm. (et 213 x 303
mm.).
Eugène
Van Bemmel fit paraître la première livraison de
La Belgique illustrée le 6 février 1878 ;
trente-cinq autres livraisons suivirent jusqu'en décembre
1882. Dans les années 1880, ces livraisons furent rassemblées
en deux tomes. La partie consacrée à Mons figure
dans le second tome, elle a été rédigée
par Léon Dommartin.
Bibliographie :
- Michaux (Marianne), Monumentale ou
pittoresque, la Belgique illustrée, ressource en ligne
(https://journals.openedition.org/textyles/3539).
9 euros (code de commande
: 30550).
[HAININ].
Exposition Hainin. Une palette de talents haininois. Avant-propos par Laurent Honnoré.
Introduction par Pierre Honnoré. Hainain, s.n.,
1998. In-4° agrafé, 57 p., très nombreuses
reproductions en noir, exemplaire en parfait état auquel
on joint l'affiche (295 x 420 mm.) de l'exposition et quatre
planches (240 x 340 mm.) en couleurs de la série Hainain,
1930-1936 de Robert Hainaut.
En quatrième
de couverture :
Ouvrage
publié sous les auspices du Cercle d'histoire et d'archéologie
de Saint-Ghislain et de la région, à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la Salle
Saint-Georges, à Hainain, du 26 septembre au 2 octobre
1998.
Introduction :
En 1995, lors de la préparation
d'une précédente exposition à l'occasion
du cinquantième anniversaire la libération des
camps, nous avons pu établir de nombreux contacts avec
les familles des anciens prisonniers et déportés,
qui nous ont permis de rassembler et d'exposer de nombreux documents
et photos retraçant leur captivité et leur retour
au village. Nous avons à cette époque découvert
dans de nombreuses habitations d'autres documents qui permettraient
la mise sur pied d'une nouvelle exposition : de nombreux
intérieurs haininois sont en effet décorés
de peintures et dessins conçus suivant différentes
techniques picturales, qui ont la particularité d'avoir
été réalisés par des artistes locaux
et dont certains représentent des coins pittoresques du
village.
C'est ainsi que naquit l'idée de la réalisation
de la présente exposition afin de permettre aux visiteurs
d'admirer toutes ces uvres qui, pour la plupart, n'avaient
jamais été exposées publiquement mais étaient
restées secrètement accrochées aux murs
des habitations ou conservées jalousement dans un grenier.
L'originalité de cette exposition est qu'elle permettra
d'admirer des uvres d'habitants actuels du village ou d'anciens
Haininois qui sont partis vivre sous d'autres cieux.
Nous n'avons voulu porter aucun jugement sur
la valeur intrinsèque des tableaux, mais nous avons veillé
à ce que, du plus humble au plus talentueux, chacun puisse
exposer ses travaux.
La sélection de 140 uvres qui
a été opérée permet d'apprécier
les différentes techniques utilisées : crayon,
aquarelle, dessins à la plume, gouache, huile sur toile.
Nous tenons à remercier toutes les personnes
qui ont accepté de soutenir et de s'engager dans ce projet
avec enthousiasme et d'en permettre la réalisation. Grâce
au soutien du Cercle d'histoire et d'archéologie de Saint-Ghislain
et de la région, nous avons pu réaliser ce catalogue
qui, outre la reproduction de 72 tableaux ou dessins exposés,
apporte un commentaire sur la petite histoire du village et offre
aux visiteurs quelques poèmes écrits par certains
de nos artistes amateurs.
Nous espérons que les contacts qui se
créeront au cours de cette exposition nous rendront conscients
du bonheur que nous avons de vivre dans notre petit village de
Hainin. C'est le vu des membres du Conseil paroissial dont
un des objectifs est d'assurer un rôle d'animation et de
stimulation, de coordination et de communion au cur de
la communauté.
20 euros (code de commande
: 32079).
[HARMIGNIE
(Alphonse)]. In memoriam. Alphonse Harmignies, avocat. Mons, 1931. In-8° broché, 53 p.
Table des matières
:
- Éloges
funèbres prononcés à l'audience du Tribunal
de Commerce, le 22 septembre 1931.
- Discours de Monsieur
le Président Georges Cavenaile.
- Discours de Maître
François André, ancien Bâtonnier.
- Éloges funèbres prononcés
à l'audience du Tribunal de Ire Instance, le 24 septembre
1931.
- Discours de Monsieur
le Président Henri de Patoul.
- Discours de M. Maurice
Schmit, Procureur du Roi.
- Discours de Maître
Adolphe Demoustier, ancien Bâtonnier.
- Éloge funèbre prononcé
au nom du Barreau aux funérailles, à Mons, le 25
septembre 1931.
- Discours de Maître
Félix Francart, ancien Bâtonnier.
- Éloge funèbre prononcé
à la réunion du Conseil de Fabrique de Saint-Nicolas-en-Havré
- Discours de Monsieur
Fernand Bernard, Président.
- Notices nécrologiques.
- De Maître Fulgence
Masson, ancien Bâtonnier et ancien Ministre dans La
Province du 24 septembre.
- De M. Joseph Hamaide
dans Le Progrès de 23 septembre.
- De Maître Alphonse
Servais dans Le Journal des Tribunaux du 27 septembre.
13 euros (code de commande
: 25278).
[HARVENT
(René)]. DONNAY (Guy) René Harvent. Mons, Centre de Création Artistique de
Mons, 1988. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
111 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait
état.
Publication
réalisée à l'occasion de l'exposition
organisée à la Salle Saint-Georges, à Mons,
du 3 au 24 décembre 1988.
Prologue :
C'est en automne 1938, lors des premiers soubresauts
prémonitoires de la guerre, que j'ai connu René
Harvent.
Déambulant à grands pas dans
la cour du collège des pères jésuites de
Mons, il évoquait, avec force gestes, les gloires de l'histoire.
Il admirait Napoléon, nom qu'on lui avait d'ailleurs donné.
Il nous quitta en 1942, poussé vers
les études artistiques par son impérieuse vocation,
mais aidé dans sa décision par un de nos professeurs,
lui-même hors du commun en raison de sa propension à
se situer très au-dessus de l'immédiat et à
percevoir, avec une clairvoyance quasi surnaturelle, l'accomplissement
des choses et des êtres.
Quelques années plus tard je retrouvais
René Harvent, jeune artiste déjà fameux,
qui avait reçu plusieurs prix, et je fréquentais
ses ateliers successifs : son grenier de l'avenue Wauters
à Cuesmes, l'atelier minuscule de la rue Jourdan, proche
toutefois de la porte Louise à Bruxelles, celui qu'il
installa dans un grand salon Louis XVI, rue Zinner, face à
la résidence de l'ambassadeur des États-Unis, et
celui qui, majestueux, lui convenait tout à fait, au 21,
boulevard du Régent.
Curieux de tout, il a toujours eu, de l'aigle,
l'avidité à appréhender le monde. Sa caractéristique
était et reste l'exigence avec lui-même, et corollairement
avec chacun non sans qu'une mansuétude certaine vînt
tempérer sa rigueur.
D'aucuns l'ont cru agressif, provoquant, alors
qu'il est en fait profondément doux et anticonflictuel,
mais, obsédé par la perfection, il est resté
fidèle et droit comme le fil de l'épée.
En toutes choses, seul le meilleur l'intéresse.
La facilité, l'à-peu-près, la médiocrité
lui font horreur.
À son propos, je pense souvent à
un vers de Mallarmé : « Donner un sens
plus pur aux mots de la tribu ». Je pense aussi à
un autre vers fameux du même poème, pour le paraphraser :
« Telles qu'en elles-mêmes enfin l'éternité
les change ». Les uvres de René Harvent
me donnent une sensation d'éternité.
En cinq décennies, René Harvent
n'a pas changé. Il reste l'artiste convaincu enthousiaste,
éclectique, fasciné par de grands rêves,
et décidé à les traduire, ce qu'ïl
réussit superbement, par la grâce de son immense
talent et d'un travail d'une profondeur véritablement
extraordinaire.
C'est avec un rare contentement que, pas assez
souvent hélas, il m'est donné le temps de flâner
avec lui dans l'art et la culture. Quel enrichissement pour moi.
Et dire que Mons ignore, ou presque, la présence
en ses murs de cet artiste hors du commun qui, convenons-en,
se montre d'ailleurs très peu. Mais qu'elle l'ignore ou
pas, il honore sa ville natale. Il nous est enfin donné
la joie de pouvoir y rassembler ses uvres, en cette magistrale
exposition.
La femme fascination de l'homme
éternellement jeune aura été
et reste l'inspiratrice essentielle de l'uvre de René
Harvent. Plus les années ont passé, plus il est
arrivé à cette conjugaison subjugante de la réalité
physique de la jeune femme et du style. Dans ses statues, aucune
bavure. Nous sommes en présence d'uvres d'un seigneur
de la sculpture.
J'ajouterai ceci : René Harvent
a permis cette exposition à Mons, il l'a un peu conçue
ou admise en réparation des torts qu'il a subis ici, voire
comme une réconciliation avec cette cité qui l'a
méconnu, mais qu'il n'a jamais cessé d'aimer.
20 euros (code de commande
: 32056).
[HAVRÉ]. À la découverte
de ma commune. Havré. Mons,
Mon's Livre, 2017. In-8° carré collé, 165 p.,
p., illustrations en noir et 20 planches en couleurs in-fine.
Les auteurs sont Gérard
Bavay, Nicolas Dupont et Marcel-Etienne Dupret.
Table des matières :
Remerciements.
Préface
Le mot de la Présidente
Présentation des sceaux
Avant-propos
Aperçu de la géographie & de la géologie.
Esquisse d'un paysage & Beaulieu, Foyau, la Motte.
Le château d'Havré
Énumératîon des bourgmestres
André, Félix Charles Joseph (1816-1846)
Église paroissiale Saint-Martin
Patoul-Fieuru, Edouard (1848-1854)
Cardon, Jean-François (1854-1861)
Descamps, Jean-Baptiste Joseph (1861-1868)
Hot, Privat Louis Henri (868-1879)
Delattre, Edmond Émile Félix (1879-1883)
Les charbonnages
Prévôt, Constant (1883-1891)
La craie phosphatée
Les sablières
Bourlard, Antoine
Le château de Beauval
Putsage, Désiré Louis (1303-1908)
Les moulins d'Havré
Randour, Emile Antoine (1908-1921)
Renotte, Adolphe Jules Félicien (1921-1938)
Schattens, Lucien Julien (1939-1947)
Labie, Edouard (1947-1953)
Berlemont, Camille (1955-1958)
Mabile, Joseph Émile (1955-1958)
Vivaqua et la production d'eau potable
Holcim et le gisement de craie
Olivier, Fernand Jules (1958-1964)
Sant-Antoine en Barbefosse
Eustace, Robert léon (1964-1970)
Hautenauve, Jean Pol (1971-1977)
Bon Vouloir, lieu de pélerinage pluriséculaire
Toponymes & expressions wallonnes
Orientation bibliographique
20 euros (code de commande
: MLHavré).
HENNEBERT (H.) Le « Car
d'Or » actuel est-il l'uvre de Claude de Bettignies ?
Gembloux, Duculot, 1945.
In-8° agrafé, [10] p.
@ Il s'agit d'un extrait du tome 58
des Annales du Cercle Archéologique de Mons, pp.
177-188).
3 euros (code de commande
: 12782*).
[HENNIN-LIÉTARD].
CAPOUILLEZ (Marcel) Histoire et généalogie
des Seigneurs de Boussu de la famille de Hennin-Liétard
(1202-1835). Boussu, Centre Culturel de Boussu, 1991. In-8°
broché, 75 p., illustrations, bien complet du grand
tableau généalogique volant, envoi de l'auteur,
bel exemplaire.
Introduction de l'auteur
:
S'il
est une famille qui a marqué de son empreinte l'histoire
de notre commune, c'est bien celle des seigneurs de Hennin-Liétard.
Propriétaire durant six siècles
de la seigneurie de Boussu, elle en a pris le nom et l'a porté
fièrement dans les différentes cours et sur les
champs de bataille de l'Europe entière.
Avec autant de bravoure que de noblesse, elle
s'est illustrée dans tous les grands événements,
militaires ou politiques, qui ont fait l'histoire de notre pays.
En nous transmettant la chapelle funéraire
des Seigneurs de Boussu et tous ses mausolées ou en bâtissant
le château grandiose qui émerveilla ses contemporains,
elle a serti les joyaux de notre patrimoine actuel.
Il convenait donc de sortir de l'ombre cette
illustre famille et sa glorieuse histoire.
Puisse ce travail y contribuer.
20 euros (code de commande
: 29007).
[HENNIN-LIÉTARD
(Jean et Maximilien de)]. CAPOUILLEZ (Marcel) Deux grands seigneurs du 16ème
siècle, Jean & Maximilien de Hennin-Liétard,
comtes de Boussu. [Boussu], [Chez l'Auteur], 1977. In-8°
broché, 75 p., illustrations en noir, exemplaire
en très bon état.
Table des matières
:
- Préface.
- Introduction.
- Contexte historique.
Première partie. Jean de Hennin-Liétard.
Deuxième partie. Maximilien de Hennin-Liétard.
1. Au service des Espagnols.
2. Sa captivité à
Hoorn.
3. Au service des États
Généraux.
4. Le mystère de sa
mort - Ses funérailles.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande
: 31820).
HEUPGEN (Paul) Sélection de
« Viéseries ». Mons, Association
des Montois-Cayaux, 2020. In-4° broché sous couverture
à rabats, 272 p., nombreuses illustrations en noir et
en couleurs.
En quatrième
de couverture :
Historien
local, chercheur infatigable autant qu'érudit, Paul Heupgen
a grandement contribué à la vulgarisation de l'histoire
du Hainaut et en particulier de celle de la Ville de Mons.
Le folklore local lui doit également
beaucoup. C'est en effet sous son impulsion qu'est créé
en 1930 le Jardin du Maïeur et que la fontaine du Ropïeur
y est érigée en 1937. Il est également à
l'origine, en 1931, de la création du Musée de
la Vie montoise : la Maison Jean Lescarts. Enfin, il inventa
de toutes pièces la tradition selon laquelle caresser
la tête du singe du GrandGarde porte bonheur.
Mais, ce qui constitue l'uvre maîtresse
de Paul Heupgen, ce sont les nombreux articles historiques parus
dans le journal La Province entre 1925 et 1950. Il les
intitula Viéseries, terme imagé annonçant
leur caractère accessible à tous.
Toutes ces chroniques plus de mille
sont écrites dans un style simple et familier. Elles sont
toutes originales, l'auteur ayant eu recours directement aux
documents d'archives. Depuis la destruction partielle, en 1940,
des Archives communales et de celles de l'État, ces articles
constituent une source unique de renseignements sur l'histoire
locale.
Nous avons procédé à une
sélection, bien évidemment subjective, des Viéseries.
Toutefois, en fin de volume, une table renvoie
à la collection complète déposée
à la Bibliothèque de l'Université de Mons
et aux Archives de l'État, ce qui permettra à ceux
qu'intéressent le folklore et l'histoire de notre ville
de les retrouver aisément.
L'Association des Montois Cayaux a voulu ressusciter
cette uvre monumentale en présentant quelques-unes
de ces tranches d'histoire, mais notre but premier était
surtout de rendre hommage à Paul Heupgen, personnalité
montoise injustement méconnue de nos jours.
34 euros (code de commande
: 30175).
[HEUPGEN
(Georges)]. Manifestation organisée en l'honneur de
M. Georges Heupgen à l'occasion de son élévation
à la dignité de Commandeur de l'Ordre de Léopold
II. [Publié par]
Clovis Piérard et Fulgence Masson. Mons,
la Province, 1935. In-4° broché, 72 p., un portrait
de Georges Heupgen d'après une gravure de Charles Bernier,
quelques rousseurs.
Cette
manifestation se déroula le 15 juin 1935.
Sommaire :
- Le Professeur Georges Heupgen, par
Clovis Piérard.
- On a fêté Georges Heupgen,
par Télesphore Wuobaut.
- Discours de M. Fulgence Masson.
- Discours de M. Henri de Patoul.
- Discours de M. Maurice Schmit.
- Discours de M. Lactance Demay.
- Allocution de M. le Dr Jules Bordet.
- Allocution de M. Jules Yernaux.
- Discours de M. Octave Leroy.
- Toast de M. François André.
- Discours de M. Georges Heupgen.
- Banquet du 15 juin 1935. Table d'honneur.
- Liste des personnes ayant envoyé
des télégrammes ou lettres de sympathie.
- L'appréciation de l'uvre
[le portrait gravé par Charles Bernier].
25 euros (code de commande
: 29363).
HONNORÉ
(Laurent) et POUSSEUR (Caroline) Le patrimoine de la
ville de Mons. Namur, Agence Wallonne du Patrimoine, 2020.
In-8° agrafé, 68 p., nombreuses illustrations
en couleurs, (collection « Carnets du Patrimoine »,
n° 163).
En quatrième
de couverture :
Mons
possède un remarquable patrimoine bâti, riche et
diversifié. En parcourant ses rues, le promeneur ne peut
qu'être frappé par les très nombreux témoignages
architecturaux qui couvrent toutes les périodes de l'histoire
de la ville depuis le Bas Moyen Âge. La collégiale
Sainte-Waudru, l'hôtel de ville et le beffroi en sont les
fleurons. Mais le paysage montais est aussi constitué
d'églises paroissiales, d'anciens couvents, refuges d'abbayes
et chapelles et de plusieurs centaines de demeures privées,
maisons de maître ou habitations plus modestes. Le patrimoine
montois, en grande partie préservé des destructions
et mutilations volontaires ou accidentelles, n'en est pas pour
autant figé. Depuis les années 1970, la rénovation
et la réhabilitation de plusieurs quartiers par des restaurations
et des constructions neuves ont permis de sauver de nombreux
immeubles anciens, mais aussi d'y intégrer des éléments
d'Architecture contemporaine. La désignation de Mons comme
capitale européenne de la culture en 2015 a renforcé
davantage encore cette évolution. Sur la base d'un plan
à la fois chronologique et thématique, ce Carnet
du Patrimoine invite à la découverte du patrimoine
d'une ville historique, harmonieuse et accueillante, mais aussi
engagée dans une vision d'avenir.
6 euros (code de commande
: 30183).
HOUZEAU
(Jean-Charles) De Mons vers le Nouveau Monde. Jean-Charles
Houzeau. Lettres de Jamaïque (1868-1876). Édition critique, introduction et commentaires
par Hossam Elkhadem et Marie-Thérèse
Isaac. Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2014.
In-8° broché, CV, 488 p., quelques illustrations,
(collection « Classe des Lettres et des Sciences Morales
et Politiques »).
En quatrième
de couverture :
Jean-Charles
Houzeau (Mons, 1820 - Bruxelles, 1888) est un scientifique belge
majeur hélas trop méconnu, un astronome autodidacte
dont les publications, acceptées par l'Académie
dès 1844, l'ont fait connaître au monde savant.
C'est à l'âge de 34 ans qu'il est accueilli à
la Classe des sciences de l'Académie. Engagé aussi
dans le journalisme de combat, ses articles témoignent
du sort pénible des ouvriers et des inégalités
sociales en Belgique. Ce démocrate convaincu est pourtant
mis au ban de la société bien-pensante pour ses
idées républicaines. Grand voyageur, sa culture
est celle d'un honnête homme curieux de tout et qui associe
à la science les progrès sociaux qu'elle doit engendrer.
En 1857, il part pour les États-Unis, une société
qu'il croit égalitaire, mais confronté à
l'esclavage des Noirs, il prend fait et cause pour eux en pleine
Guerre de Sécession et échappe de justesse à
la mort en Louisiane.
Installé en Jamaïque en 1868, il
y écrit l'essentiel de ses travaux, une dizaine de livres
et quelque trois cents monographies scientifiques ! Son apport
scientifique est considérable. En astronomie d'abord,
où il propose de nouvelles notions qui s'opposent à
des théories alors reconnues concernant la lumière
zodiacale et les étoiles doubles. Bien plus, il entraîne
la Belgique à participer à l'observation, au Chili
et au Texas, du passage de Vénus sur le Soleil. Ensuite,
en sciences de la terre, où Jean-Charles Houzeau participe
à l'élaboration de la carte du pays, notamment.
Enfin, en sciences naturelles où, en plein révolution
darwinienne, il traite des comportements instinctifs de l'homme
et de l'animal sur les plans de l'intelligence, des sentiments
et des idées ; il sera acclamé par Charles Darwin,
Alfred Russel Wallace et W. Lauder Lindsay.
Ce parcours s'achève en 1876, lorsque
cet intellectuel engagé, libre-penseur et républicain,
est appelé par Léopold II à la tête
de l'Observatoire royal.
Les lettres de Jamaïque, publiées
ici et envoyées à sa famille à Mons, présentent
donc un panorama exceptionnel des multiples centres d'intérêt
de l'homme et d'une époque.
20 euros (code de commande
: 22486).
HOUZIAUX
(Gérard) et ISAAC (Marie-Thérèse)
La genèse d'un centenaire 1899-1999. Aux origines de la faculté Warocqué
des sciences économiques : la matricule de 1899 à
1937. Mons,
Université de Mons Hainaut, 1999. In-4° broché,
XXXVI, 408 p., illustrations, dos passé.
Table des matières
:
- Préface.
- Avant-propos.
- Retour à l'Alma Mater.
- Iconographie.
- Introduction.
- Matricule de l'Institut Warocqué :
1899-1934/37.
- Origine sociale des étudiants.
- Origine géographique des étudiants.
- Population 1899-1937.
- Diplômés 1903-1937.
- Comptes de l'Institut (période
privée).
- Annexes :
- Examens de sortie,
30 juillet 1907.
- Musée commercial,
1909.
- Lettre de Raoul Warocqué,
1912.
- Placement des ingénieurs
commerciaux, 1912.
- Membres souscripteurs,
1912.
- Orientation bibliographique.
- Le Conseil d'administration de l'Université
de Mons-Hainaut, 1997-2001.
25 euros (code de commande
: 26629).
JOURET
(Alain) 1914-1918. Autour des batailles de Mons. Stroud, The History Press, 2012. In-8° collé,
128 p., très nombreuses illustrations.
En quatrième
de couverture :
Jusqu'à
présent, aucun ouvrage ne proposait une iconographie étoffée
à propos des « batailles de Mons ».
Soucieux de combler cette lacune, Alain Jouret a rassemblé
dans ce volume plus de deux cents gravures, cartes postales,
plans et photographies souvent inédites.
Outre de nombreuses anecdotes, le lecteur y
trouvera des explications claires. Il assistera à de féroces
combats. Il côtoiera soldats et civils. Il se plongera
dans leur quotidienneté. Il sillonnera la région
de Mons et poussera jusqu'à Charleroi, Tournai, Soignies,
Maubeuge, Landrecies... Enfin, il ressentira l'euphorie de la
victoire...
Sang, larmes, colère, courage, pitié,
voilà quelques-uns des principaux thèmes développés
dans ces pages.
19 euros (code de commande
: 19040*).
LELIÈVRE
(Gilbert A.) et VAN OVERSTRAETEN (Daniel) Topographie
de la ville de Saint-Ghislain au XVIe siècle. Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1967.
In-8° agrafé, 32 p., illustrations, exemplaire
en bon état.
Tiré
à part du tome 66 des Annales du Cercle archéologique
de Mons, pp.311-342.
Introduction :
Une histoire approfondie de la ville de
Saint-Ghislain doit encore être écrite. Cette histoire
plonge ses racines dans celle du monastère, qui fit naître
la localité et lui laissa son nom. Mais les archives connues
de cette institution, riches d'indications concernant le passé
de la ville, ont été détruites quasi complètement
pendant la dernière guerre ; quelques pièces
conservées à Saint-Ghislain même, ainsi que
des documents de toute nature éparpillés dans divers
dépôts belges et étrangers ou chez des particuliers,
permettent heureusement de suppléer en partie cette pauvreté.
Les études sur la ville et l'abbaye de Saint-Ghislain
sont donc encore possible aujourd'hui.
Dans les lignes qui suivent, nous nous sommes
penchés sur une série de pièces jusqu'ici
peu étudiées pour Saint-Ghislain : les vues
et plans anciens. En combinant leurs données avec celles
des textes, nous avons essayé de retracer la topographie
de la ville au XVIe siècle.
Un tel essai déjà tenté
pour d'autres localités, n'est pas sans intérêt
puisqu'il contribue à faire connaître le cadre dans
lequel se sont déroulés les faits. En outre, dans
le cas de Saint-Ghislain, il s'appuie sur des croquis topographiques
de l'extrême début du XVIe siècle, donc antérieurs
d'un demi-siècle aux plans dressés par Jacques
de Deventer, lesquels sont souvent les premiers documents topographiques
connus pour une ville. On peut, grâce aux pièces
réunies ici, se représenter de façon très
concrète la configuration d'une petite ville du Hainaut
à l'aube des temps modernes.
10 euros (code de commande
: 30714).
LEWUILLON
(Ivan) et CAPOUILLEZ (Marcel) À la découverte
des rues de Boussu. Boussu,
Conseil Culturel Communal de Boussu, 1984. In-8° broché,
111 p., illustrations, une carte volante à déplier
de la commune de Boussu, exemplaire en très bon état.
Introduction :
Monsieur
Jourdain c'est bien connu faisait de
la prose sans le savoir. Si ce vieux cliché nous vient
à l'esprit, c'est que, à la suite de nos pérégrinations,
nous avons été amenés à nous poser
la question suivante : chacun de nous, finalement, ne ferait-il
pas de l'histoire locale, même inconsciemment ?
Certains gardent d'antiques photos de famille,
d'anciennes cartes postales ou de vieux journaux jaunis par le
temps, hésitant à s'en séparer et y laissant
traîner encore, de loin en loin, un regard nostalgique.
D'autres acquièrent la moindre monographie locale ou assistent,
avec plus ou moins d'assiduité, aux conférences
organisées par les cercles d'histoire ou d'archéologie.
D'autres encore, plus simplement, et le temps venu, aiment à
parcourir les endroits qui furent les témoins de leur
enfance, s'interrogeant sur la signification d'un lieu-dit ou
d'un nom de rue, sur une caractéristique topographique
apparemment inexplicable, sur l'âge de telle chapelle,
sur l'emplacement probable d'un chemin aujourd'hui disparu ou
la signification d'une épitaphe à demi effacée.
Ainsi ceux-là se découvrent-ils des affinités
avec leur environnement et sentent-ils parfois monter en eux
comme une bouffée venue d'un fond ancestral. Cherchant
ainsi, chemin faisant ou parvenus au terme de leur vie professionnelle,
des réponses à leurs interrogations, ne font-ils
pas de l'histoire locale, même s'ils ne consignent pas
mais c'est dommage le résultat
de leurs recherches ou de leurs réflexions ?
Qu'il soit donc dit ici que c'est en vue de
répondre à cette curiosité de bon aloi qu'une
histoire des rues et places de notre localité a été
entreprise.
Toutefois, pour fixer les limites de cet ouvrage,
précisons bien qu'il s'agit de l'histoire des rues, chemins
et places actuels, et repris, à deux exceptions
près, dans la nomenclature officielle communale. Quant
à l'étude de certains lieux-dits, elle n'a été
faite que si ceux-ci ont donné leur nom à une voie
de communication ou qu'ils sont en relation étroite avec
elle.
Bien entendu, ce travail n'est pas, et ne saurait
être, exhaustif, la recherche en cette matière,
n'étant jamais, si l'on veut, terminée. Qu'il contienne
des omissions, la chose paraît inévitable.
C'est qu'il arrive que certains toponymes se
prêtent à plusieurs explications plausibles, certaines,
même, très attrayantes, mais finalement peu fondées.
Quoi qu'il en soit, nous ne manquons pas de les signaler toutes
avant de proposer la solution qui nous semble la plus proche
de la vérité. Mais il faut se souvenir qu'en ce
domaine, l'emploi du conditionnel est le plus souvent de rigueur.
De plus, avant le XXe siècle, les changements de dénominations
sont parfois si fréquents que certains noms réapparaissent
à tour de rôle pour une même voie de communication ;
des documents officiels n'échappent pas à de telles
contradictions. Le dépouillement de la presse locale comme
l'examen des plans cadastraux ne font qu'obscurcir les choses.
C'est que, au XIXe siècle encore, c'est l'usage seul qui
prévaut, et celui-ci se montre souvent hésitant.
D'où ce qui pourrait apparaître parfois, dans cet
ouvrage, comme négligences de notre part.
Quant aux cartes anciennes, auxquelles nous
avons eu largement recours, elles soulèvent presque autant
de problèmes qu'elles en résolvent, leur imprécision
croissant avec leur âge. Nombre de cartographes apportaient
tous leurs soins à la zone qui les intéressait
celle qui était relative au tracé d'une
route projetée, par exemple mais devenaient
fort négligents pour ce qui s'en éloignait.
Sur le terrain, d'autre part, la situation
évoluait. Au cours des siècles, en effet, bien
des voies de communication importantes ont vu leur tracé
se modifier ou disparaître, comme ce fut le cas pour le
« grand chemin allant de Binche à Valenciennes »,
la route actuelle en étant, pour ainsi s'exprimer, la
quatrième version. Certains tronçons, remplacés
par d'autres, ne subsisteront que sous forme de sentiers (comme
la hurée Carlot, à Boussu) ou disparaîtront
tout à fait, soit qu'ils seront devenus inutiles, soit
qu'ils seront vendus par les États et récupérés
par les agriculteurs. La disparition progressive du chemin du
Vieux-Empire en est un bel exemple.
Les routes secondaires, elles, connurent pendant
des siècles un sort lamentable. En 1616 encore, on a le
plus souvent affaire à des pistes boueuses percées
de fondrières. Recouvertes au départ de fascines
et de rondins, parfois de moellons ou de gravier, elles ne résistaient
guère au lourd charroi des transporteurs de houille qui
n'hésitaient pas, pour éviter l'immobilisation,
à empiéter sur les champs. Ainsi, petit à
petit, certains de ces chemins se déplaceront-ils, en
restant cependant parallèles aux tracés primitifs.
Il faudra attendre, chez nous, le règne de Marie-Thérèse,
au XVIIIe siècle, pour voir se multiplier les chaussées
pavées ; encore ne s'agira-t-il que des voies de
communication reliant entre elles des agglomérations importantes,
comme la route de Mons à Valenciennes, par exemple.
Avec le chausséage communal, les difficultés
se multiplient. Si l'État, aux XIIe et XIIIe siècles,
assurait la création ou la réfection des grandes
voies de communication, l'entretien des rues et chemins incombait
aux communes qui, elles, s'en déchargeaient sur les riverains.
Ceux-ci, bien entendu, préféraient faire autre
chose. D'où l'état d'autant plus lamentable des
rues que l'évacuation des eaux se faisait à ciel
ouvert. Cela n'était pas fait pour assurer leur pérennité.
Des rues et des chemins, au cours des âges, seront détournés
ou disparaîtront lors de la construction de nouvelles artères.
C'est le cas des chemins qui, partant de l'ancienne route de
Mons à Valenciennes, à Boussu, conduisaient aux
rivages de la Haine. D'autres raisons pouvaient amener leur disparition.
Ainsi, à Hornu, la majeure partie de la rue de l'Épinette
se trouve-t-elle enfouie aujourd'hui sous le terril des Vanneaux.
D'autres rues ne subsisteront jusqu'à nos jours que sous
forme de sentiers ou de ruelles. Il est d'ailleurs facile de
constater que nombre de celles-ci se trouvent en prolongement
et constituent ainsi le tracé d'une ancienne voie de communication.
Pour pallier les carences et financer les travaux d'entretien
ou de construction des principales chaussées, tout un
système de droits de barrière avait été
imaginé. Mais il faudra attendre le XIXe siècle
pour voir des rues convenablement pavées, avec la physionomie
qu'on leur connaît aujourd'hui.
Il importe maintenant de préciser, vu
les critiques qui ont parfois été émises
quant au choix de certaines appellations nouvelles, quel a été
le rôle de la Commission de Toponymie, ainsi que
les directives auxquelles elle a eu à se conformer.
La fusion des communes de Boussu et d'Hornu
en une seule entité a été légalisée
le 1er janvier 1977. L'existence dans les deux localités
de rues et artères de même nom n'aurait donc pas
manqué de provoquer des difficultés de tout genre
aux riverains comme à l'Administration des Postes. Partout
où ce fut le cas, il devint donc obligatoire de supprimer
les doubles emplois et par conséquent de changer le nom
de l'une des deux rues portant une dénomination identique.
De ce fait, le nouveau Collège échevinal jugea
utile de créer une commission composée de personnalités
pour qui la toponymie et la dialectologie locale n'étaient
pas choses étrangères. Ainsi naquit la Commission
de Toponymie, dont le rôle consista à choisir
aussi judicieusement que possible les nouvelles appellations.
Une circulaire du Ministre de l'Intérieur du 7 décembre
1972, à laquelle devait se conformer la Commission
de Toponymie, fixait toutefois des limites en la matière.
Ainsi, pour le choix des noms, il convenait de puiser en premier
lieu dans les données de l'histoire locale,
de la toponymie et des us et coutumes de la population.
De plus, les seuls noms de personnes pouvant être pris
en considération étaient ceux de personnages défunts
ayant acquis une renommée généralement reconnue
sur le plan historique, scientifique et social. En ce qui concerne
le nom original, il devait être maintenu pour la rue
la plus peuplée. De surcroît, les modifications
proposées ne pouvaient être concrétisées
par l'autorité communale qu'après avis favorable
de la section autonome française de la Commission royale
des monuments et des sites et de la section wallonne de la
Commission royale de toponymie et de dialectologie. Dès
lors, les nouvelles dénominations choisies par la Commission
de Toponymie le furent en fonction de données historiques.
Elles visent à maintenir, voire à restaurer certains
noms qui sont les témoins de notre passé et qui,
par là même, font partie de l'environnement culturel
et historique de notre nouvelle entité communale car,
on l'a trop souvent oublié, ils constituent, au même
titre qu'une église romane ou un vieux moulin, des vestiges
du passé, sources d'indications précieuses pour
les études historiques présentes et à venir.
25 euros (code de commande
: 31927).
Loix,
Chartes et Coustumes du Pays et Conte de Haynault, qui se doivent observer & garder en la souveraine
Court à Mons, & jurisdictions dudict Pays resortissantes
à ladicte Court. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] In-8°
plein parchemin, [1 (titre)], [1 bl.], [3 (approbation)], [1
bl.], [6 (table)], pp. 1-31, 23-42, 52-53, 45-46, 56-57, 49-50,
60-61, 53-54, 64-154, [1 (vignette)], [1 bl.] p.
Relié avec :
Decretz de la souveraine Court a Mons, servantz
a l'interpretation de la charte et coustume du Pays de Haynault,
oultre ceulx comprins en la premiere impression d'icelle charte.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons, / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1 (titre)], [1 bl.], [28],
[2 bl.] p.
Relié avec :
Pointz et articles conceuz, tant par renforcement de la
Court a Mons, que par les trois Membres des Estatz
de ce Pays de Haynnau au mois de mars 1601, aggreez & confirmez
par les Archiducqz noz Souverains Seigneurs & Princes. Mons,
Michel, 1601. [A Mons.
/ De l'imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur juré.
1601.] [1 (titre)], [1 bl.], [21],
[1 bl.] p.
Relié avec :
Lois, Chartes et Coustumes du Chef-Lieu de la ville de
Mons, et des villes resortissantes audict chef-lieu.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons. / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] 77,
[3 (table)] p.
Relié avec :
Ordonnances et Provisions decretees par le Souverain Cheflieu
dudit Mons, a l'esclarcissement d'aucuns articles
& pointz dependans desdites chartes Eschevinales. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1
(titre)], [1 bl.], [22] p.
Mention manuscrite à la page de titre et annotations anciennes.
Bel ensemble en très bonne condition
À
propos de l'éditeur :
Charles Michel, natif de Mons, avait, dès
1579, ouvert une librairie à Mons et y avait annexé
un atelier de reliure. Après le départ de Rutger
Velpius, il estima que les besoins intellectuels et scientifiques
d'une capitale réclameraient le rétablissement
d'une imprimerie.
Il adressa donc une requête au gouvernement
et la fit appuyer par Louis de Berlaimont, archevêque de
Cambrai, alors résidant à Mons ; ce prélat,
dans une lettre du 10 février 1586, rapportait une attestation
des échevins sur Michel, portant « qu'il est
homme industrieux, de bonne et honneste vie, bien famé
et hors de tout soupçon d'hérésie et leur
semble que l'art d'imprimer pourrait estre de quelque ornement
et utilité à ladite ville. »
Des lettres patentes d'imprimeur lui furent
accordées le 20 février suivant, en même
temps que l'octroi de réimprimer les Éléments
ou Institutions de la langue françoise par Jean Bosquet.
Mais ne possédant pas le capital suffisant
pour s'établir, il sollicita du magistrat une avance aux
fins d'acheter des caractères ; par résolution
du Conseil de ville du 12 mars 1586, un prêt de trois cents
livres tournois, remboursable par tiers en trois ans, lui fut
consenti, après qu'il « aura mis son imprimerie
en praticque et qu'on aura veu de ses uvres ou escantillon. »
Charles Michel s'établit d'abord rue
des Clercs, à l'enseigne du Nom de Jésus et il
y resta jusqu'en 1610. Le 15 décembre 1610, il prit en
arrentement, de Guillaume Lambert, brodeur, moyennant 457 livres
10 sols tournois de rente, une maison sise à front de
la Grand place et donnant en partie rue du Miroir ; cette
maison portait l'enseigne du Griffon d'argent, mais Michel y
transporta son enseigne précédente.
Comme marque typographique, Michel adopta,
par allusion à son nom, une représentation de l'archange
saint Michel, terrassant le dragon placée dans un cartouche
orné de fleurs et de fruits.
Ses productions furent nombreuses ; le grand
bailli de Hainaut et le magistrat de Mons lui confièrent
l'impression des ordonnances et des placards ; l'archevêque
de Cambrai, Louis de Berlaimont, expulsé de sa ville épiscopale,
résida à Mons de 1580 à 1595 et l'employa
également à la publication des actes et des décrets
de l'administration diocésaine.
Un octroi royal du 12 décembre 1587
lui avait donné pouvoir d'imprimer tous édits,
placards et ordonnances émanant de l'autorité dans
la ville de Mons. H. Rousselle [dans la Bibliographie montoise]
a catalogué 110 impressions de Michel, parmi lesquelles
les uvres d'écrivains montois tels que Jean Bosquet,
Philippe Bosquier, François Buisseret, Jean d'Assignies,
etc. Léopold Devillers [dans le Supplément à
la Bibliographie montoise] en a retrouvé 11 de plus.
La liste pourrait s'augmenter, car les ouvrages de cet imprimeur
sont rares. [...]
Lors de la publication de son édition
des Chartes du Haynault, en 1598, Michel en présenta
un exemplaire à chacun des échevins, pensionnaires,
massards et greffiers, ce qui lui valut une allocation de la
ville, de 55 livres. [...]
Charles Michel renonça à l'exercice
de sa profession, en 1627 ; les profits de son négoce
lui avaient permis d'acquérir, indépendamment de
sa maison de la Grand'place et de l'habitation y joignant, un
jardin rue du Mont-Escouvet et les brasseries du Verd Bocquet,
rue des Orphelins ; il tirait de ces immeubles d'assez beaux
revenus qui suffisaient à ses besoins. Charles Michel
mourut à Mons, âgé de 78 ans environ ;
il vivait encore en 1635, mais était décédé
en 1638 ; il s'était marié vers 1585 à
Françoise de le Tenre ; il en eut trois enfants :
Françoise, née vers 1586 ; Antoine, né
vers 1589, et François, né vers 1595. Devenu veuf,
il se remaria le 23 novembre 1608, à Jeanne Cryet, veuve
de Nicolas Bosquier et en eut quatre enfants : Marie, née
le 3 mai 1611 ; Jean, le 9 janvier 1613 ; Philippotte,
le 8 janvier 1614, et Antoinette, le 17 juillet 1618.
Lors de son décès, il ne restait
de ce second mariage que deux filles : Marie, veuve de Robert
de Harvengt fils, et Philipotte, qui s'était mariée,
par contrat du 23 octobre 1634, à Robert Bureau, lequel
était au service du comte de Bucquoy, grand bailli de
Hainaut.
Marie et son beau-frère procédèrent
à la liquidation de leur héritage immobilier ;
les brasseries du Verd Bocquet et le jardin furent, le 8 novembre
1638, repris par Marie Michel ; les maisons de la Grand'place
furent vendues ; celle au nom de Jésus fut acquise
par Jean Ghodefroid, apothicaire ; à ce moment, Robert
Bureau résidait à Mariemont.
Bibliographie :
- Rousselle, Bibliographie montoise,
n° 66, 67, 73, 69 et 68.
- Federinov, Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, p. 42-43.
- Poncelet (Édouard) et Matthieu
(Ernest), Les imprimeurs montois, pp. 11-17.
800 euros (code de commande
: 26067).
[MACHINE
À EAU]. La machine à eau. Essai de réhabilitation d'un immeuble
classé. Projets. Mons,
Institut Supérieur d'Architecture, 1978. Grand in-8°
broché, 79 p., illustrations, exemplaire en parfait
état, peu courant.
Table des matières
:
1. Introduction.
2. Situation géographique.
- L'adresse.
- Les lieux.
3. Historique.
4. Situation existante.
- Descriptif de la partie
centrale.
- Descriptif des parties
latérales.
- Plans.
5. Le choix des programmes.
- Généralités.
- L'enquête sociologique.
6. L'étude d'un centre d'animation.
- Le programme.
- Le projet Amateis.
- Le projet Malaise.
7. L'étude d'une crèche centrale.
- Le programme.
- Considérations
générales.
- Le projet Autenne.
- Le projet Cavallo.
- Le projet Gosse.
- Le projet Houdart.
- Le projet Lejour.
- Le projet Robert.
- Le projet Rombaux.
- Le projet Scoubeau.
- Le projet Waroux.
- La question des coûts.
8. Conclusions.
9. Bibliographie et références.
25 euros (code de commande
: 27538).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Le Borinage dans l'histoire des hommes
et des charbonnages. Borinage,
terre d'histoires et de contrastes.
Mons, Chez l'Auteur, 2000. In-8° broché, 126 p.,
nombreuses illustrations, exemplaire en très bel état.
Le mot de l'auteur
:
Pourquoi
ce livre ?
Ayant encore des choses à dire sur l'histoire
de ma terre natale et des documents inédits ou nouveaux
à montrer, la conjonction des deux a donné naissance
à ce nouvel ouvrage faisant suite à ceux parus
antérieurement.
Cette publication clôture donc une série
de livres traitant de l'histoire boraine, de ses mines et de
ses hommes de fosses.
Certes, les charbonnages et les mineurs ont
disparu noyés par les tourmentes de l'histoire comme disparaissent
les feuilles des arbres en hiver. Nous ne pouvons rien contre
les fracas du temps qui passe, ni rien contre les assauts des
mutations humaines, aussi malgré l'inculture, l'indifférence
et une sorte de nivellement par le bas qui frappent aujourd'hui
« nos sociétés », osons quand
même faire de l'histoire, fut-elle régionale, afin
de sauver la mémoire de nos ancêtres et des choses
en la couchant dans de beaux livres.
J'espère avoir atteint cet objectif
à travers ce nouveau titre Le Borinage dans l'histoire
des hommes et des charbonnages.
15 euros (code de commande
: 28182**).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Histoire de Hornu. Hornu, Ledent, 1975. In-8° broché,
160 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Au
lecteur, par Willy Bridoux
- Préface, par Maurice Druart.
- Introduction. Hornu, terre du Borinage.
- Analyse et recherche étymologique
et toponymique.
- La Cour des Chênes.
- Introduction historique.
- Histoire chronologique.
- Les noms des rues et des lieux-dits.
- Le scel échevinal.
- Les églises de Hornu.
- Les chapelles d'Hornu.
- Le Tour de Wasmes.
- Vieilles maisons typique de Hornu.
- Les belles demeures hornutoises appelées
popuairement « châteaux d'Hornu ».
- La cense abbatiale dite « La
Cour à Hornu ».
- L'hôpital d'Hanneton.
- Le vin et les vignes.
- La population hornutoise.
- Glossaire des sobriquets du village
d'Hornu connus durant les années 1920-1965.
- L'histoire du Berger d'Hornu.
- Un fait historique peu connu des gens
d'Hornu, le Combat du Mont des Vanneaux.
10 euros (code de commande
: 32083).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Voyage dans l'histoire de Mons-Borinage.
Histoire des charbonnages,
des Borains et des Montois, du « Mystérieux »,
de l'insolite, du sol et du sous-sol, enfin sur tout ou presque
tout. Mons-Borinage, une grande région dans l'histoire.
Ainsi parlaient nos vieux parents. Dictionnaire Borain. [Mons], Chez l'Auteur, 2015. In-8°
broché, 221 p., nombreuses illustrations en noir et en
couleurs.
18,50 euros (code de
commande : 22833).
MALVA
(Constant, pseudonyme d'Alphonse Bourlard) Ramentevoir.
Récit. Préface
de Jacques Cordier. Cuesmes - Liège, Éditions
du Cerisier - Wallons-nous, 1989. In-8° collé, 173 p.,
illustrations hors texte, (collection « Archives du
Futur »).
En quatrième
de couverture :
Flénu-Produits !
Une quinzaine de voyageurs descendirent du
train vétuste venant de Mons : des ouvriers, des
ouvrières, peut-être des employés, en tout
cas, des gens de modeste condition. Le dernier, un homme d'une
cinquantaine d'années, avait une toilette plus ou moins
soignée et il portait une mallette.
Sans doute rentrait-il de vacances : on
était à la mi-juillet. Non, c'était plutôt
le contraire. Alfred Rousseau, après une douzaine d'années
d'absence, venait dans sa famille, une sur et un frère
qui habitaient Quaregnon.
5 euros (code de commande
: 29232**).
[MANCEAUX
(Hector)]. CHARLES (Edmond)
Bibliographie montoise. La librairie Manceaux de
Mons sous la direction de M. Hector Manceaux. Liège,
Vaillant-Carmanne, 1892. In-8° broché, 12 p.,
bel exemplaire non coupé.
Extrait
du tome I du Bulletin de la Société liégeoise
de Bibliophilie, octobre 1892. In-8° broché, 12
p.
Extrait :
La librairie Manceaux de Mons fut fondée
en 1772 par Henri-Joseph Hoyois qui la quitta en 1783. Son fils
Henri-Joseph Hoyois la reprit en 1798. Il lui donna en 1816 le
titre de Librairie d'éducation et s'attacha à l'impression
des classiques. Il se retira des affaires en juin 1834, cédant
son imprimerie à son fils Emmanuel, déjà
établi depuis 1828, et sa librairie à sa fille
Madame Manceaux-Hoyois. Jusqu'en août 1847, Emmanuel Hoyois
imprima les ouvrages publiés par sa sur. À
cette époque, M. Pierre-Louis Manceaux, professeur au
collège de Mons, qui à la mort de sa femme (1er
novembre 1846) avait pris la direction de la librairie, y annexa
une imprimerie. La maison Emmanuel Hoyois subsista jusqu'en 1862.
Depuis 1861, M. Hector Manceaux s'occupait
de l'imprimerie de son père, lorsqu'en septembre 1865,
il lui succéda à la tête de l'établissement.
Il continua ce qui était la spécialité de
la maison depuis Henri-Joseph Hoyois fils, l'édition des
ouvrages classiques.
5 euros (code de commande
: 20733).
[MONS
- COLLÈGE SAINT-STANISLAS]. 1851-1951. [Centenaire
du Collège Saint-Stanislas.] Bruxelles, Imprimeries Bulens, 1952. In-4°
broché, 56, [70 (publicités d'établissements
et commerces montois et autres)] p., nombreuses reproductions
photographiques (bâtiments, portraits, animations).
Table des matières
:
- L'ancêtre, depuis les premiers
jésuites à Mons jusqu'en 1851.
- Le Collège de 1851 à 1914.
- Origine et naissance
du Collège actuel.
- La période
de formation.
- L'émeute de
1857.
- La période
d'agrandissement (1860-1892).
- L'incendie du 8 novembre
1893.
- Les installations
provisoires (1893-1894).
- Le Collège
restauré (1896-1914).
- Le collège et les anciens pendant
la guerre 1914-1918.
- Le scoutisme
- Les pères missionnaires.
- Le collège et les anciens pendant
la guerre 1940-1945.
- Le collège aujourd'hui.
15 euros (code de commande
: 30568).
[MONS
- COMMERCE]. Hôtel du Duc de Bavière, tenu par Mme Vve Van Houte, Rue d'Havré,
N° 161, à Mons. Très
rare carton publicitaire lithographié, 110 x 79 mm., en bel état.
Cet
hôtel était voisin de la caserne de gendarmerie
et situé en face des messageries Van Gend qui assuraient
un service de diligence vers la France.
Patrick Lefevre nous apprend que Pierre-Victor
Wattecamps était propriétaire de l'hôtel
du Duc de Bavière et que le 3 juin 1846, il y accueillit
la première assemblée générale de
l'« Alliance », une association libérale,
en vue de désigner ses députés au Congrès
libéral.
Bibliographie :
- Yannart (Philippe), Mons, au temps
des diligences, dans El Gazette des Camerluches, n° 143,
p. 13.
- Lefevre (Patrick), Intérêts
économiques et idéologiques dans l'arrondissement
de Mons de 1830 à 1870 - Annexe, p. 133.
25 euros (code de commande
: 27700).
[MONS - COMMERCE]. École
d'Équitation de P. Poot,
Rue de Bertaimont N° 9, Près le pont des Récollets
à Mons. Très
rare carton publicitaire lithographié, 92 x 50 mm., en bel état.
25 euros (code de commande
: 27886).
 [MONS
- COMMERCE]. [MAGHERMAN]. Usines de carreaux en ciment « siligré »
Louis Magherman successeur : D. Cambier. [Mons], [Magherman], [ca 1940]. In-8° oblong
agrafé, 16 planches en couleurs, exemplaire en parfait
état bien complet du feuillet volant du tarif au 1er avril
1940, rare.
Les établissements Louis Magherman avaient
leur siège à l'avenue de l'Hôpital, 2-6-8,
à Mons.
Le catalogue présentant un choix de
carrelages a été imprimé par La Lithographie
artistique, à Bruges et le feuillet de tarif par l'imprimerie
Godart, à Mons.
25 euros (code de commande
: 29465).
[MONS
- CONFRÉRIE DE SAINT-JEAN LE DÉCOLLÉ]. Ordo
Benedicendi habitum confraternitatis Sancti Joannis decollati,
misericordiæ nuncupatæ.
Mons, Varret, 1751. [Montibus,
ex Typographiâ / J. B. Varret, in Plateâ Ha- / vretanâ
propè Forum. 1751.] In-12
sous son brochage d'époque, 12 p., exemplaire en parfait
état.
Cette
édition est peu courante : elle n'est citée ni
par Hippolyte Rousselle dans sa Bibliographie montoise,
ni par Léopold Devillers dans son Supplément
à la bibliographie montoise.
Destinée à assister matériellement
et moralement les prisonniers, jusqu'à les accompagner
au supplice et à les ensevelir, la confrérie de
la Miséricorde, ou de Saint-Jean le Décollé,
est bien connue à Mons : ses membres, les «
Beubeux », forment un groupe emblématique de la
Procession du Car d'Or. Inspirée par une semblable confrérie
érigée à Rome en 1488, elle fut créée
à Mons en 1699 à l'initiative du prince Henri de
Ligne et elle est toujours active de nos jours.
Bibliographie :
- Federinov (Bertrand), Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, p. 61.
18 euros (code de commande
: 29682*).
 [MONS]. Loix,
chartres et coutumes du chef-lieu de la Ville de Mons, et des villes et villages de son ressort, avec
les Décrets qui y sont relatifs. Nouvelle edition revûe
& très-exactement corrigée à la lettre
(d'après l'original) d'une infinité de fautes qui
se trouvoient dans les Editions précédentes. Et
augmentée de plusieurs Décrets, Privilèges
& Ordonnances ; de même que d'une premiere edition
très-correcte de la Moderation desdites Chartes, vulgairement
nommé Charte preavisée.
Mons, Wilmet, 1761. [A
Mons, / Chés Matthieu Wilmet, Imprimeur / ordinaire de
S. M. I. & R. A. / sur la grand'Place. 1761. / Avec permission.] In-8° plein veau moucheté d'époque,
dos restauré à 5 nerfs, tranches rouges, [1 (titre)],
[1 bl.], IV, 98, [5 (table)], [1 bl.], 112, 234 (Modération
des Chartes), [6 (table)] p., cachet humide à
la page de titre, bon exemplaire.
Extrait de l'étude
de Bertrand Federinov :
« La coutume du chef-lieu de Mons
de 1534 ayant rapidement montré ses lacunes, il avait
été décidé d'en rédiger une
mouture améliorée avant de la présenter
à la sanction royale. Ce texte, connu sous le nom de Charte
Préavisée, a bel et bien vu le jour mais, en
raison de circonstances politiques et religieuses défavorables,
il n'a jamais été homologué. Il n'empêche
que pour pallier aux manquements de la première version,
les hommes de loi s'y référaient fréquemment
via de nombreuses copies manuscrites, souvent erronées.
Ce n'est qu'en 1761 que son impression avait été
sollicitée par le Magistrat et les États de Hainaut
auprès de Mathieu Wilmet. Ce dernier l'avait insérée
à la suite d'une nouvelle édition des Loix,
chartes [sic] et coutumes du chef-lieu de la ville de
Mons et des villages de son ressort, avec les décrets
qui y sont relatifs.
Les trois exemplaires
conservés dans notre bibliothèque [Musée
royal de Mariemont] sont de véritables curiosités
bibliographiques. Un examen minutieux de leur mise en page et
de leur contenu révèle trois éditions composées
à des époques différentes. En effet, nous
y observons un décalage systématique entre les
signatures et le texte, de même l'utilisation de vignettes,
de lettrines et de culs-de-lampe dissemblables. »
L'exemplaire présenté ici est
une quatrième version de cet ouvrage et rejoint les trois
autres au rang des curiosités bibliographiques...
Bibliographie :
- Rousselle (Hippolyte), Bibliographie
montoise, n° 606.
- Federinov (Bertrand), Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, pp. XLV-XLVI, 80.
200 euros (code de commande
: 25969).
[MONS - LUMEÇON]. LEFEBVRE
(Gabriel) Sérigraphie
tirée à 200 exemplaires numérotés
et signés par l'artiste ; elle a été
imprimée par Yves Amateis, elle a nécessité
9 passages de couleurs.
Dimensions :
- Dessin : 595 x 395 mm.
- Feuille : 800 x 600 mm.

N'hésitez
pas à demander la personnalisation de votre exemplaire
avec une dédicace de Gabriel Lefebvre.
150 euros (code de commande
: 29708).
[MONS].
Le Mons d'hier. Évolution de six quartiers. Mons, Association des Montois Cayaux, 2003.
In-4° broché, VII, 83, [8 (planches en couleurs)],
[4 (table)] p., (collection « À la Recherche
du Temps Passé... »), on joint une coupure
de presse.
Article paru dans Sud-Presse
du lundi 1er décembre :
Beaucoup
d'habitants de la cité du Doudou et des environs découvriront
avec ravissement et émotion la dernière née
des publications de l'Association des Montois Cayaux. Dans la
collection « À la recherche du temps passé... »,
l'asbl vient en effet de sortir un très beau livre intitulé
Le Mons d'hier : évolution de six quartiers. Comportant
150 illustrations puisées dans le Fonds d'Archives iconographiques
(photos, cartes postales, plans, affiches, etc.) de l'association
précitée ou encore prêtées par le
Cercle des Cartophiles du Borinage et de Mons, cet ouvrage de
100 pages a bénéficié des commentaires fouillés
et éclairés de l'historienne Christiane Piérard,
Conservateur honoraire de la Bibliothèque publique de
Mons.
« Il s'agit en quelque sorte du
catalogue de luxe de l'exposition « Arsouv'nances »
(conçue par Odon Dupire, Lucette François et René
Lemur) organisée à l'occasion de la Ducasse 2002 »,
explique Claude Gérin, Président des Montois Cayaux.
[...] Ce livre est aussi le fruit d'une collaboration efficace
établie avec d'autres associations telles que le Cercle
des Cartophiles de Mons-Borinage et le Photo-Club Montois. « Cet
ouvrage ne livre pas le portrait complet des transformations
intervenues dans la ville. Nous n'avons retenu que six quartiers
en fonction du nombre et de la qualité des documents mis
à notre disposition », souligne Claude Gérin.
Pour Christiane Piérard, au lieu de
parler d'une « évolution de six quartiers »,
il aurait été plus exact de qualifier cette démarche...
d'« évocation ». « Nous
avons choisi ces sites en nous basant sur des documents inédits
ou fort peu connus, des photos bien sûr, mais également
des dessins, des peintures, des gravures... Nous les avons regroupés
pour obtenir quelque chose de cohérent », note
l'historienne. Le résultat ne décevra pas.
30 euros (code de commande
: 30767).
Mons
& le Hainaut. Textes
réunis par Catherine Gravet. Illustrations rassemblées
par Christine Gobeaux. Mons, Université de Mons,
2013. In-4° broché, 175 p., nombreuses illustrations
en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la salle
Gossuin de la Bibliothèque centrale de l'Université
de Mons, du 11 octobre au 16 novembre 2013.
Sommaire :
- Le mot du recteur, par Calogero
Conti.
- Avant-propos, par Catherine Gravet.
- Le Hainaut : un regard historico-administratif,
par Hossam Elkhadem.
- De la « vue à vol
d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), par Christine Gobeaux.
- Le passé s'invite toujours
à la table du présent, par Marie-Thérèse
Isaac.
- La sociabilité montoise au
XIXe siècle, par René Plisnier.
- « Tu auras, toi, des étoiles
qui savent rire. » Antoine de Saint-Exupéry,
le Petit Prince. Dialogue stellaire, par Émile
Péquet.
- Le charbon au cur du développement
du Hainaut industriel. L'exemple du bassin houiller du Couchant
de Mons, par Assunta Bianchi.
- Par des Montois, pour des Montois.
Quatre siècles de théâtre à Mons,
par Catherine Gravet.
32 euros (code de commande
: 20939).
[MONS].
Mons, hier, aujourd'hui, demain. Mons,
Sauvegarde et Avenir de Mons, 1973. In-8° carré broché,
[64] p., illustrations, cachet humide ex-libris à
la page de titre, exemplaire en bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à Mons, en février 1973.
Table des matières :
- Introduction, par Pierre Houzeau
de Lehaie.
- Mons hier, par Christiane
Piérard.
- Mons aujourd'hui, par Jean
Huvelle.
- Mons demain, par Jean Bartrhelemy.
- Charte urbaine pour Mons.
- Projet de prescriptions d'urbanisme
applicables à l'intra-muros.
- Les projets de l'université de
Mons.
10 euros (code de commande
: 27396).
[MONS
- NORD DE LA FRANCE - CHEMIN DE FER]. Trans-fer. Histoire
et actualités ferroviaires belges. Numéro spécial
5. Liège, GTF, 1995.
In-8° agrafé, 80 p., illustrations en noir, quelques-unes
en couleurs, tableaux, bel exemplaire auquel on joint le catalogue
de l'éditeur.
Ce numéro
est consacré à la ligne de chemin de fer
Saint-Ghislain - Quiévrain - Valenciennes.
Table des matières :
- En guise d'éditorial.
- La ligne Saint-Ghislain - Quiévrain,
un passé prestigieux, un avenir assuré ?, par
Roland Marganne.
- En autorail de Saint-Ghislain à
Quiévrain, par Henri Scaillet.
- Le cru 1995 des voitures à
voyageurs de la SNCB, par Roland Marganne.
12 euros (code de commande
: 28093).
[MONS].
Mons. 6 chantiers muséaux. Bruxelles,
Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage,
2012. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur,
101 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Dans
le cadre de 2015, Mons capitale européenne de la Culture,
la Ville ouvrira 6 nouveaux lieux museaux. Elle a confié
la mission à des architectes et à des spécialistes
renommés de sublimer six lieux emblématiques de
la mémoire montoise. Le beffroi et les minières
néolithiques de Spiennes ainsi que la ducasse rituelle
de Mons par le biais d'un espace dédié au mythe
de Saint-Georges et du Dragon (Mont-de-Piété),
reconnus patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO
mettront en évidence leur histoire au travers de centres
d'interprétation. La chapelle des Ursulines accueillera
l'Artothèque, la Machine à eau, le Centre d'interprétation
d'histoire militaire et la Maison Jean Lescarts, l'Historium.
C'est ce patrimoine riche et diversifié ainsi que la nouvelle
politique culturelle de la ville de Mons que ce livre valorise
par une diversité de propos et d'illustrations.
15 euros (code de commande
: 25939).
[MONS
- TOURISME]. Mons et sa région. Guide officiel touristique,
folklorique, commercial. Mons,
Office du Tourisme de la Ville de Mons, 1967. In-8° broché,
243 p., illustrations, deux plans à déplier
et feuillet d'errata collé sur les feuillets d'index.
Table des matières
:
- Mons,
capitale du Hainaut, par Edmond Bovyn.
- Mons, par Christiane Piérard.
- Introduction.
- Aperçu historique,
géographique, topographique, démographique, économique,
intellectuel.
- Bibliothèque.
- Musées.
- Évolution territoriale
et peuplement.
- Architecture (religieuse,
civile, militaire).
- Monuments commémoratifs.
- Fontaines et puits.
- Squares et jardins.
- Folklore.
- Quelques itinéraires.
- Renseignements pratiques.
- Grandes dates de l'histoire
de Mons.
- Liste alphabétique
des rues.
- Bibliographie sommaire.
- Spécialités
culinaires montoises et régionales.
- Jumelages : Vannes
- Mons et Bootle - Mons.
- La région de Mons, texte
fourni par l'IDEA.
- Le Borinage, une ancienne
région houillère du Hainaut qui a commencé
sa mutation économique et sociale.
- Petit guide des sites
et monuments de la région.
- Liste des monuments
et sites classés de la région Mons-Borinage.
- Aller à Mons,
hors des sentiers battus.
- Petits et grands environs
de Mons ou la Belgique en 50 km.
- L'enseignement :
une richesse du Borinage.
- Le Borinage et le
Centre, deux régions carrefours de Belgique, pays sans
frontières.
15 euros (code de commande
: 31991).
[NISARD (Théodore, pseudonyme de Théodule
Élzéar Xavier Normand) Th. Nisard. Paris, Repos, s.d. [E. Repos, Éditeur de Musique, rue Bonaparte
70, Paris.] Lithographie de Thévenin
(rue de l'École de Médecine, 113, à Paris),
d'après un dessin de Lecoq d'après une photographie
de P. Petit. Impression sur papier de Chine appliqué sur
un carton léger. Rare et en bon état.
Dimensions :
- Feuille de Chine : 140 x 205 mm.
- Carton : 185 x 275 mm.
Fils d'un instituteur français installé
à Quaregnon, celui qui se fit connaître dans la
littérature musicale sous le pseudonyme de Théodore
Nisard, naquit dans cette commune du Borinage en 1812. Son père
abandonna son poste d'instituteur pour une charge de commissaire-priseur
à Lille, c'est dans cette ville que Théodore fit
des études littéraires et apprit la musique à
l'Académie. Il fit ensuite des études au séminaire
de Meaux puis à celui de Tournai. Ordonné prêtre
en 1835, il fut vicaire à Seneffe et, en 1839, fut nommé
principal du collège d'Enghein.
Il n'abandonna pas sa passion pour les études
musicales et fit paraître, en 1840, un Manuel des organistes
de la campagne dans lequel il donne ses instructions sur
le plain-chant, sur l'orgue, le mélange de ses jeux, l'accompagnement
du chant, des pièces d'orgue, des fugues, etc. De très
nombreux autres ouvrages suivirent.
C'est en 1842 qu'à la faveur de sa nomination
comme second maître de chapelle et d'organiste accompagnateur
de l'église Saint-Gervais, à Paris, il prit le
pseudonyme de Théodore Nisard.
Après une vie consacrée à
l'étude et à la publication d'ouvrages sur la musique
ancienne, il mourut à Amponville (Seine-et-Marne) en 1888.
Bibliographie :
- Fétis (François-Joseph),
Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale
de la musique, éd. 1864, pp. 329-332.
12 euros (code de commande
: 32066).
Les
Pauvres Surs de Mons depuis 1350. Un charisme - Une histoire - Un patrimoine. Mons, Pauvres Surs de Mons - Maison
de la Mémoire, 2016. Grand in-8° (220 x 240 mm.) broché,
208 p., nombreuses illustrations en couleurs.
Préface par
M.-Francine Chauvaux (supérieure générale)
:
Lorsque
La Maison de la Mémoire nous sollicita en vue d'évoquer
l'histoire de la congrégation des Pauvres Surs de
Mons, nous n'avons pas hésité un seul instant.
Ce fut le début d'une belle collaboration
avec une équipe plurielle d'historiens, de photographes,
de spécialistes en diverses disciplines.
La publication de notre histoire conventuelle
complétera heureusement celles déjà parues
sur les couvents des Capucins et Capucines et des Surs
Noires et enrichira la connaissance du quartier de Messines.
Les multiples contacts avec les experts en
patrimoine, nous ont ouvert les yeux sur divers aspects de notre
vie jusqu'ici méconnus et qui ne demandaient qu'à
se révéler au travers d'une riche documentation
précieusement archivée par nos soins.
La recherche, tant des spécialistes
que des membres de notre communauté, nous a fait prendre
conscience de l'impact de la congrégation sur la ville
de Mons et ses habitants. Que d'échanges harmonieux ou
parfois tendus, entre les institutions civiles et religieuses
qui eurent à collaborer au cours des siècles à
travers des régimes politiques variés !
Ce fut l'occasion pour nous d'aller à
la rencontre des consurs qui nous ont précédées
depuis la fondation en 1350. Un survol de plus de six cent cinquante
ans nous a permis de vibrer à leurs joies et à
leurs souffrances, d'appréhender leurs difficultés,
et de saisir toute la confiance qu'elles ont mise en la divine
Providence, qui les guidait dans toutes leurs entreprises.
Ainsi, entreprendront-elles sur le site où
nous sommes implantées aujourd'hui, la rénovation
du refuge de l'abbaye d'Hautmont, en vue d'y installer leur couvent.
Au terme de l'Ancien Régime, elles étaient complètement
désargentées ; qu'à cela n'y tienne,
la Providence y pourvoirait !
Fidèles à la règle de
saint Augustin, elles vivront son idéal spirituel. «
Une chose est nécessaire : que vous ayez toujours
la vie contemplative en désir et la vie active en patience »,
disent les premières Constitutions de 1486. À travers
les siècles, elles resteront fidèles à ce
charisme fondateur, se mettant au service des malades et des
pauvres, comme le suggère leur nom de Pauvres Surs.
Dès le début de la jeune Belgique,
à partir de 1843, elles essaimeront un peu partout en
Wallonie, répondant aux appels reçus. En 1922,
elles créeront l'ASBL Providence des malades, à
laquelle elles remettront la propriété et la gestion
de toutes leurs institutions à l'exception de la maison-mère
de Mons qui, outre le noviciat, accueille des personnes âgées.
Plus récemment, elles s'adapteront encore
aux évolutions de la société, en fidélité
au concile de Vatican II, comme en témoignent les
nouvelles Constitutions de 1983, rédigées suite
au Motu proprio Ecclesiae sanctae, promulgué par
le pape Paul VI le 6 août 1966.
Aujourd'hui, alors que les forces vives diminuent,
elles poursuivent leur collaboration avec les institutions cédées,
et s'investissent dans des projets novateurs comme le Foyer
Saint-Augustin où, avec des laïcs et en collaboration
avec d'autres institutions montoises d'inspiration chrétienne,
elles servent les plus démunis en leur procurant nourriture,
vêtements, logement.
25 euros (code de commande
: 25152).
[PETIT
(Louis Marie Joseph)] Discours prononcé par
le Professeur de Rhétorique du Collége de Mons,
à la Distribution solennelle des Prix, le 13 août
1835. [Mons], Hoyois, [1835]
In-8° en ff., 8 p., rare et en bel état.
Léopold
Devillers attribue ce discours à « Charles
Halbrecq, avocat, ancien professeur, membre fondateur de la Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, décédé
à Mons, le 10 mai 1870 » ; mais Jules
Becker nous apprend qu'en 1834, le poste de professeur de Rhétorique
du Collège d'enseignement public de Mons il
ne s'agit donc pas du Collège des Jésuites, ouvert
en 1851 fut confié à Louis Marie Joseph
Petit, succédant à Charles Halbrecq qui occupait
cette fonction depuis 1832.
De 1813 à 1832, Louis-Marie-Joseph Petit
(Mons, 1786 - Ixelles, 1861) fut professeur de Poésie
puis de Rhétorique au Collège de Nivelles. Il rejoignit
le Collège de Mons en 1832 comme professeur de Poésie
avant de prendre la charge de professeur de Rhétorique
jusqu'en 1850, date à laquelle il devint préfet
des études à l'Athénée de Bruxelles,
poste qu'il occupa jusqu'en 1853. « Il écrivit
de fort belles fables dont la plupart ont été publiées
dans l'Annuaire de la littérature et des beaux-arts.
Pénétré du génie de l'antiquité,
Petit excellait à en faire passer les beautés dans
une traduction française. »
Extrait :
[...] « Pour des esprits instruits,
quoi de plus intéressant qu'une solennité destinée
à encourager l'instruction ? Adorateurs des sciences
et des lettres, ils aiment à voir honorer l'objet de leur
culte ; assez heureux pour apprécier par leur propre
expérience les avantages des connaissances et du talent,
ils éprouvent une douce sympathie pour tout ce qui peut
contribuer à en propager les bienfaits ; à
l'aspect des récompenses décernées aux premiers
succès de la jeunesse studieuse, ils jouissent d'avance
de ses succès futurs, et dans ce modeste triomphe de la
génération naissante, entrevoient avec complaisance
le présage du bonheur de la génération à
venir. Tels sont, Messieurs, les sentimens que je lis ici dans
tous vos regards. Ces marques éclatantes de l'intérêt
que vous portez à l'instruction m'enhardissent à
entrer dans quelques détails sur les heureux développemens
qu'elle a reçus de nos jours. Je me livrerai à
ces considérations avec d'autant plus de confiance, qu'il
ne s'y rattachera, sur l'état de notre collège,
que des pensées satisfaisantes pour nous fous, et honorables
pour les Magistrats qui président à ses destinées. »
Bibliographie :
- De le Court (Jules-Victor), Dictionnaire
des anonymes et pseudonymes, p. 335, n° 318.
- Devillers (Léopold), Supplément
à la bibliographie montoise, p. 64, n° 85.
- Becker (Jules), Un établissement
d'enseignement moyen à Mons depuis 1545, dans Mémoires
et publications de la Société des Sciences, des
Arts et des Lettres du Hainaut, 63e volume, pp. 447
et 457.
18 euros (code de commande
: 26343).
 PIÉRARD (Christiane)
Les plus anciens comptes de la ville de Mons (1279-1356). Tomes I et
II (complet). Bruxelles, Palais des Académies, 1971-1973.
Deux volumes in-4° sous reliure toilée d'éditeur,
tome I : XLVI, 785, tome II : 213 p, 5 planches in fine,
(collection « Commission Royale d'Histoire »).
Commentaire de Jean-Marie
Duvosquel :
La comptabilité la plus ancienne des
grandes villes flamandes {Ypres, Gand, Bruges) a commencé
à être éditée dès la fin du
siècle dernier et cet effort s'est poursuivi jusqu'à
nos jours, particulièrement pour Bruges. En ce domaine,
la documentation des villes wallonnes était encore inédite
il y a peu. L. Verriest avait bien amorcé le travail à
propos de Tournai (Charité Saint-Christophe), mais la
destruction des archives tournaisiennes en 1940 interdisait évidemment
la poursuite de l'entreprise. Heureusement, une autre ville,
Mons, a conservé sa comptabilité depuis la fin
du XIIIe siècle. C'est à l'édition de ces
documents, tâche combien ardue et ingrate, que s'est attelée
Mademoiselle Christiane Pièrard, conservateur de la Bibliothèque
Centrale du Centre universitaire de l'État à Mons
et Docteur en Histoire.
La publication elle-même, qui couvre
près de 800 pages in-4°, s'étend des années
1279 à 1356, C'est la forme des comptes, le rouleau, qui
a fixé le terminus ad quem. Les comptes, tous écrits
en picard, sont groupés en deux grandes catégories
: ceux rendus par le massard ou receveur communal et ceux rendus
par les échevins qui sortent de charge aux nouveaux échevins.
L'édition s'ouvre par une introduction
suggestive, dans laquelle l'auteur présente ses sources
en les replaçant dans un contexte général.
L'évolution de l'histoire financière de la ville
de Mons est perçue au travers de deux tableaux splendides
: tableau général des recettes, des dépenses
et des soldes de tous les comptes des rnassards, tant en rouleaux
qu'en registres, de 1289 à 1416 et tableau récapitulatif
des comptes des échevins de 1309 à 1379,
La première partie (p, 1-289) comprend
47 comptes de la massarderie (1284-1336) et le premier compte
en registre 1338). La seconde partie (p, 291-623) groupe 86 documents
annexes, répartis en onze séries : dix comptes
des maltôtes (1288-1333 et 1395-1396) ; trente-huit comptes
de travaux (1290-133?) concernant notamment le creusement des
fossés, la construction des fortifications, un cahier
des charges pour travaux à la Porte du Rivage, des comptes
de pavage ; onze comptes de frais d'expropriations pour le creusement
des fossés (1290-1318) ; sept rôles de taille (1279-1326)
comprenant des évaluations de biens de contribuables,
levées de tailles, relevés de reliquat de tailles
; trois documents relatifs aux mortemains (1296-1302), dont une
liste des tributaires d'église habitant Mons ; trois listes
de préteurs (1296-1309) ; dix comptes de cens, rentes
et loyers dus à ou par la ville (1308-1334) ; deux comptes
de pensions (1334-1335) ; un compte de dépenses d'échevins
(13(3-1314) ; un compte de la Grande Aumône (l327-1328)
qui aurait dû prendre place dans la seconde partie ; un
relevé des gardes à la Porte du Parc, beaucoup
plus tardif (début XVe siècle).
Dans la troisième partie sont édités
34 comptes en rouleaux et un compte en registre rendus par les
échevins sortant de charge aux échevins nouvellement
désignés par le bailli de Hainaut (1309-1348 et
1355-1356), dix comptes rendus par les échevins au receveur
de Hainaut (1311-1339) et deux comptes domaniaux rendus aux échevins
de Mons par un receveur du domaine comtal (1342-1344). Ces douze
derniers comptes concernent les assennes, c'est-à-dire
le domaine engagé par le comte de Hainaut.
Le tome II est constitué par une table
des noms de personnes et de lieux, un index des matières
et des monnaies, ainsi que par un glossaire et des planches photographiques.
Outre l'intérêt que cette documentation
très riche représente pour l'histoire des finances
communales, l'histoire économique et sociale, l'anthroponymie,
la toponymie et la philologie trouveront la des matériaux
de tout premier ordre.
Bibliographie :
- Duvosquel (Jean-Marie), Piérard
(Christiane), Les plus anciens comptes de la ville de Mons (1279-1356),
dans Revue Belge de Philologie et d'Histoire, tome 53,
fascicule 2, pp. 571-572.
Les deux volumes : 50
euros (code de commande : 28858).
PIÉRARD
(Christiane) Xylotypes, incunables, post-incunables
conservés à la Bibliothèque de Mons. Préface
de Maurice.-A. Arnould. Mons, Université de Mons-Hainaut,
1989. In-8° broché, XXXVI, 259 p., illustrations,
(collection « Éditions Universitaires de Mons
- Répertoires », n° 2).
Extrait de l'introduction
:
« Trois périodes ont favorisé
la naissance ou l'accroissement des bibliothèques publiques
et privées belges ; Mons a profité largement
de certains de ces événements. À la fin
du XVIIIe s., la Révolution française, avec pour
conséquence la sécularisation et la nationalisation
des biens des communautés religieuses et des grandes institutions
de l'Ancien Régime, favorisa la création du noyau
autour duquel maintes bibliothèques, aujourd'hui réputées,
se sont développées ; Mons en est un exemple
typique. L'Armistice du 1l novembre 1918 et l'occupation de l'Allemagne
par les armées alliées, la dévaluation du
mark et la crise économique qui suivirent le conflit,
permirent à des bibliophiles, belges entre autres, d'acquérir
à bon compte des livres soigneusement conservés
dans de riches bibliothèques rhénanes, mosellanes
ou d'ailleurs et ceci explique, sans doute, le nombre important
d'incunables d'origine allemande (notamment de Tréves)
conservés dans le Fonds Puissant, le chanoine ayant été
en relations suivies avec une famille seigneuriale (qu'il nous
sera permis de ne pas nommer) ayant des propriétés
allemandes. Le troisième événement qui permit
d'accroître les collections des bibliophiles d'Europe Occidentale,
est la fin de la guerre 1940-1945 et la seconde occupation de
l'Allemagne par les Alliés. Des collections, abandonnées
ou vendues à un prix suffisamment avantageux pour l'acquéreur,
ont été dispersées ou éparpillées ;
les États-Unis ont absorbé une large part de cette
offre mais aussi des pays européens et le Hainaut est,
grâce à un bibliophile avisé, l'heureux dépositaire
de dix-neuf incunables dont plusieurs n'étaient ni repris
dans Polain, ni représentés dans les collections
belges. Ces incunables faisaient partie d'une bibliothèque
privée maisdes dispositions testamentaires furent prises
en faveur d'un dépôt public.
[...]
En juin 1968, au cours d'une réunion
de l'Association des bibliothécaires de Belgique, section
des livres précieux, il fut décidé de réaliser
une idée déjà ancienne : compléter
et revoir le catalogue de Polain. Il est certain que les pertes
causées par la guerre 1940-1945 ont modifié la
répartition des incunables dans les collections publiques
et que les collections privées ont subi les mutations
propres au sort de telles bibliothèques (ventes, dispersions,
héritages, ... ) ; d'autres collections particulières
hainuyères sont nées au hasard des occasions et
notamment à la suite de la vente de bibliothèques
allemandes après la défaite nazie de 1945. Des
incunables entrèrent ainsi dans des collections belges
. Cette décision de revoir « le Polain »
étant prise, chaque bibliothèque belge qui possédait
des incunables fut chargée de réaliser le contrôle
et l'inventaire de ses collections. C'est ce que nous avons entrepris
dès la fin de l'année 1968. Ce fut l'occasion de
réaliser un inventaire aussi exhaustif que possible des
incunables conservés dans les dépôts publics
de Mons.
D'aucuns pourront s'étonner de voir
figurer dans ce catalogue quelques titres ignorés dans
le Catalogue de Polain et dans son Supplément,
étant considérés là comme des post-incunables ;
nous avons pris le parti de les citer chaque fois qu'ils figuraient
ailleurs en tant qu'incunables, dans l'un des répertoires
anciens ou chaque fois qu'ils étaient signalés
en tant que post-incunables dans le Gesamikatalog der Wiegenckucke.
L 'ensemble des post-incunables conservés à Mons
n'est donc pas répertorié de manière exhaustive
dans le présent catalogue ; un répertoire
particulier pourrait leur être consacré au sein
de l'inventaire des éditions du XVIe siècle en
cours d'élaboration. »
10 euros (code de commande
: 3377).
[PIÉRARD
(Louis)]. Louis Piérard actuel. Avec la collaboration de Marinette Bruwier,
Jean Charlier, Thérèse Donfut-Piérard,
Daniel Dorsimont, Jacques Guyaux, Pierre Harmel,
Jacques Stiennon, Maurice V. Willam. Frameries,
Comité Louis Piérard, 1987. In-8° broché,
127 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Ouvrage
édité à l'occasion du 100e anniversaire
de la naissance de Louis Piérard.
Table des matières :
- Préface.
- Biographie.
- Lécrivain : un optimisme
clair et fécond.
- Lécrivain Louis Piérard.
Étude de Constant Burniaux.
- Louis Piérard, le journalisme
fait homme.
- Louis Piérard : une conception
humaniste de la critique dart.
- Le socialiste Louis Piérard.
- Louis Piérard, éducateur
du peuple.
- Borain, francophile, Wallon, Belge et
citoyen du Monde.
- En guise de conclusion.
- Bibliographie.
10 euros (code de commande
: 30486).
PIÉRARD (Louis) Les trois Borains. [Illustré
par Anto Carte.] Charleroi,
IP Éditions, 2001. In-8° broché, 67 p., bibliographie,
exemplaire à l'état de neuf.
Il s'agit
de la réédition de l'édition originale parue
en 1933.
En quatrième de couverture :
Journaliste, écrivain, académicien,
promoteur des arts et des lettres, homme politique, ami de la
France, européen convaincu, citoyen du monde, Louis Piérard
a marqué de son empreinte le monde des Arts et des Lettres
et le monde politique de son époque.
La Fondation Louis Piérard, à
l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, et
avec l'appui de l'Administration communale de Frameries qui lui
apporte son patronage, a entrepris la réédition
du livre Les Trois Borains.
Cette uvre, merveilleusement illustrée
de dessins d'Anto Carte, de l'École de peinture montoise,
et ami de l'écrivain, exprime toute la sensibilité
de l'auteur pour son Borinage natal.
10 euros (code de commande
: 31718*).
PLISNIER
(Charles) uvres poétiques complètes. Tomes I à III (complet). Bruxelles,
Académie de Langue et de Littérature Françaises,
2000. Trois volumes in-8° brochés, 409, 394 et 298 p.,
dos légèrement insolés sinon exemplaire
en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Cette
édition en 3 volumes réunit l'ensemble des onze
recueils qui constituent l'uvre poétique de Charles
Plisnier : il avait pris soin d'écarter lui-même
de sa bibliographie les quelques plaquettes publiées avant
sa vingt-cinquième année.
Moins célèbre que son uvre
romanesque, la poésie de l'auteur de Déluge
a toute la richesse, les fulgurances et les complexités
de l'homme lui-même. Elle n'a cessé d'être
tout au long de son passage sur la terre la feuille de température
de ce merveilleux aventurier de l'esprit qui cultiva toute sa
vie « la faim sacrée de se surpasser » :
elle fut le carnet de route permanent de son esprit et elle traduit
le reflet exact et tourmenté de son itinéraire
spirituel.
Le premier volumes contient : Prière
aux mains coupées, Élégies sans les
anges, Histoire sainte.
Le deuxième volume contient : Fertilité
du désert, Prière aux mains coupées,
Odes pour retrouver les hommes qui regroupe Déluge,
Babel et Sel de la terre.
Le troisième volume contient : Périple,
Sacre, Ave Genitrix, Testament.
Les trois volumes : 25
euros (code de commande : 31629).
[PLISNIER
(Charles)]. FOULON (Roger) Charles Plisnier. Nalinnes, Institut Jules Destrée, 1971.
In-8° broché sous jaquette d'éditeur, 175 p.,
(collection « Figures de Wallonie »), exemplaire
en très bon état.
Avant-propos :
Tout
livre, s'il n'est vain, est un brûlot qu'un être
lance dans sa nuit pour tenter d'en percer le mystère.
Vie, mort, amour, âme, tels sont, quasi toujours, les points
essentiels de son interrogation. Pour cette quête, lauteur
ne possède qu'un instrument : les mots, ces signes
qui n'expriment jamais ce qui seul importe, savoir : ce
qui ne s'exprime pas...
Cest à l'aide de ce scalpel que
durant près de quarante ans, Charles Plisnier ne cessa
de pratiquer une autodissection lucide mais combien douloureuse.
Sans fin, il largua ses feux grégeois pour essayer de
connaître l'inconnaissable. Parfois, s'apercevant avec
Valéry que « la pensée est, par essence,
impuissante à se tirer de ses propres combinaisons »,
il abandonna pour quelque temps l'écritoire et se lança
à corps perdu dans le tumulte des humains. Mais désemparé,
il revint chaque fois vers ses gués de prédilection
et, pantelant, continua de scruter le mystère. Car une
vie se joue à mille pieds sous la raison... Et, jamais,
il n'est possible de tout dévoiler. D'ou venons-nous ?
Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Au long dun
demi-siècle d'existence, Plisnier, qui croyait à
la chair, aux rêves, à la vie, au peuple, au monde,
continua d'errer en cherchant à se trouver. À mille
pieds, à cent mille pieds sous la raison. Dans un dédale
infini qui tient en un peu de poussière.
Toute l'uvre de Charles Plisnier est
ce récit brûlant dune quête de soi.
Le récit de sa vie et de la vie. La vérité
et le mensonge, la beauté et la laideur, les choses visibles
et invisibles... Ire per ea quae videntur et absunt ad illa
quae non videntur et sunt... On passe des choses qui paraissent
et ne sont pas aux choses invisibles et qui existent.
Pénétrer dans l'uvre abondante
de Plisnier, cest d'abord s'enfoncer en Plisnier. Cest
franchir son front nu, toucher son âme, son esprit, découvrir
ses drames, ses phantasmes, ses monstres, ses espoirs. Cest
l'entendre formuler mille et une questions, cest surprendre,
sous le frémissement dune page, sa réalité
fugace, le reflet de ce quil fut. Car chaque livre de Plisnier
est avant tout une confession, même quand « je
est un autre ». Et malgré ces passages du « je »
au « on » passages qui soulignent
l'aspect cyclique de l'uvre plisniérienne ,
il est presque toujours possible de suivre lécrivain
à la trace. Sa poésie et ses romans ne cessent
de sonder le temps perdu et le temps présent.
Étudier ses livres permet de dresser
une topologie précise de sa vie et de sa pensée.
Cest ce qui est tenté dans ce qui suit : surprendre
la véracité fuyante dun être, saisir
parmi son monde imaginaire les visages et les paysages élus,
baliser un itinéraire pour permettre d'aborder avec plus
de profit l'une des uvres parmi les plus attachantes du
XXe siècle.
10 euros (code de commande
: 29210).
[POLYPTYQUE].
Mons - Wien. 1980-1981. [Mons],
[Polyptyque], 1980. In-4° sous cartonnage d'éditeur,
120 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Musée des Beaux-Arts, à Mons,
du 19 décembre 1980 au 15 février 1981, puis, à
Vienne, en 1981.
Préface de Robert André :
La rencontre de deux écoles, l'aînée,
l'Académie des Beaux-Arts de Vienne fondée il y
a près de trois siècles en 1692 par l'Empereur
Léopold 1er, et la cadette, l'Académie des Beaux-Arts
de Mons, voulue par l'Impératrice Marie-Thérèse
et née au moment de sa mort en 1780, est une initiative
prise par le groupe Polyptyque dont nous nous réjouissons,
car il est le meilleur hommage qui puisse être rendu à
cette grande figure de l'Histoire, amie des arts et des sciences,
à l'instant de la commémoration du bicentenaire
de sa disparition. Dans cette exposition, vous découvrirez
des uvres d'artistes autrichiens contemporains, Boeckl,
Kokoschka, Kubin, et vous retrouverez des toiles d'artistes de
chez nous, Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez.
Oskar Kokoschka qui vient de décéder le 22 février
1980, fut membre associé de la Classe des Beaux-Arts de
l'Académie Royale de Belgique qui reçut son titre
par lettres patentes de Marie-Thérèse, datées
du 16 décembre 1772 et où siégèrent
Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez et où
siège aujourd'hui Gustave Camus, directeur honoraire de
l'Académie des Beaux-Arts de Mons. Cette rencontre permet
aussi aux professeurs des deux écoles d'exposer, donc
de confronter leurs travaux et, par des contacts directs, d'échanger
leurs idées. Ainsi, s'enrichissant les uns et les autres,
ils pourront dispenser un enseignement de plus grande valeur
encore et étendre le renom de leur établissement.
Enfin, il faut souligner que la présence dans nos murs
de nos amis d'Autriche démontre que Mons est depuis fort
longtemps une ville d'art, accueillante pour les artistes, et
qu'elle le reste.
Liste des artistes exposés :
Oskar Kokoschka, Herbert Boeckl, Alfred
Kubin, Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez, Anton
Lehmden, Max Weiler, Wolfgang Hollegha, Edelbert Köb, Walter
Eckert, Maximilian Melcher, Joannis Avramidis, Josef Mikl, Bruno
Gironcoli, Rudolf Hausner, Ferdinand Welz, Arsène Detry,
Gustave Camus, Edmond Dubrunfaut, Michel Jamsin, Charly Vienne,
Christian Leroy et Yvon Vandycke.
20 euros (code de commande
: 30597).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- MONS]. À la population de la Ville de Mons. Mons, Ville de Mons, 1914. Placard
imprimé sur un papier au format 441 x 562 mm., un pli
horizontal et un pli vertical, exemplaire en très bon
état malgré la grande fragilité du papier.
Avis de la Ville de Mons invitant
la population à observer « les lois sacrées
de l'hospitalité », daté du 24 août
1914, signé par le Bourgmestre Jean Lescarts.
L'impression fut réalisée par
l'imprimerie Gottigny-Thiemann, rue d'Havré à Mons.
30 euros (code de commande
: 32062).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- MONS]. Gestion des stocks de farine et consignes aux boulangers. Mons, Ville de Mons, 1914. Placard
imprimé sur un papier au format 368 x 550 mm., un pli
horizontal et un pli vertical, exemplaire en très bon
état malgré la grande fragilité du papier.
Avis de la Ville de Mons relatif à
la pénurie de farine, daté du 14 novembre 1914,
signé par le Secrétaire communal Gaston Talaupe
et par le Bourgmestre Jean Lescarts.
L'impression fut réalisée par
l'imprimerie Léon Lambert, rue de Houdain, 12 à
Mons.
s
40 euros (code de commande
: 32061).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- MONS]. Dispositions en vigueur lors de l'arrivée de
troupes. [Mons], [1914]. Affichette bilingue (allemand
- français) au format 724 x 277 mm., en très bon
état.
Le Commandant
de l'Étape de Mons invite les troupes qui feront « un
séjour plus ou moins prolongé » à
se signaler à la Kommandatur (Hôtel de Ville de
Mons).
L'affiche porte la date manuscrite du 31 août
1914.
20 euros (code de commande
: 31409).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- MONS]. Affiche annonçant
la reprise des cours à l'Académie des Beaux-Arts. Mons, Administration de la Ville de Mons, 1914.
Placard imprimé sur un papier au format 503 x 652 mm.,
trois plis horizontaux et un pli vertical, exemplaire en très
bon état malgré la grande fragilité du papier.
Avis de la Ville de Mons relatif à
la reprise des cours, le 3 décembre 1914, à l'Académie
des Beaux-Arts, daté du 25 novembre 1914, signé
par le Secrétaire communal Gaston Talaupe et par le Bourgmestre
Jean Lescarts.
L'impression fut réalisée par
l'imprimerie Léon Lambert, rue de Houdain, 12 à
Mons.
30 euros (code de commande
: 31359).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- MONS]. Reprise des cours à
l'École Professionnelle de Filles. Mons, Ville
de Mons, 1914. Placard imprimé sur un papier au format
503 x 655 mm., trois plis horizontaux et un pli vertical, exemplaire
en très bon état malgré la grande fragilité
du papier.
Avis de la Ville de Mons relatif à
la reprise des cours, le 30 novembre 1914, à l'École
Professionnelle de Filles, daté du 25 novembre 1914, signé
par le Secrétaire communal Gaston Talaupe et par le Bourgmestre
Jean Lescarts.
L'impression fut réalisée par
l'imprimerie Léon Lambert, rue de Houdain, 12 à
Mons.
30 euros (code de commande
: 31457).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- MONS]. Rare affiche du Cinéma Palace (rue d'Havré
78). [Mons],
[Imprimerie Leborgne], [1915]. Affichette au format 149 x 423
mm., en parfait état.
Programme
pour la période du 21 au 25 février 1915, imprimé
par Léon Leborgne, rue Notre-Dame, 6, à Mons.
30 euros (code de commande
: 31358).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
- MONS]. Rare affiche du Cinéma Palace (rue d'Havré
78). [Mons],
[Imprimerie Leborgne], [1915 ?]. Affichette au format 154 x 421
mm., en parfait état.
Parmi
les affiches du cinéma Palace que nous avons eu l'occasion
de détenir, nous avons constaté que les programmes
étaient renouvelés les dimanches. Si cela devait
s'appliquer pour l'affiche présentée ici, le seul
dimanche 28 février de la Première Guerre mondiale
fut en 1915.
20 euros (code de commande
: 31112).
[PUISSANT
(Edmond)]. LIBIOULLE (Pierre) L'abbé, le donjon
et la poterie. Rencontre
entre le chanoine Puissant et la terre de Sars-la-Bruyère
(1914-1922). Eugies, Chez l'Auteur,
2012. In-4° agrafé, 64 p., illustrations en couleurs.
Avant-propos :
Cet
ouvrage n'est ni une monographie sur le village de Sars-la-Bruyère,
ni une biographie sur le chanoine Puissant, ni une étude
complète sur la poterie du Donjon et sa production, aujourd'hui
disparue. Chacun de ces sujets mériterait à lui
seul une évocation complète.
Ce livre relate l'histoire d'une rencontre.
D'une rencontre peu ordinaire. D'une rencontre dont il reste
si peu aujourd'hui, hormis ce vieux donjon qui défie les
siècles.
Cette brochure n'a donc qu'une ambition, celle
de vous faire revivre cette rencontre entre un personnage particulier
et un village de la région de Mons, entre l'Abbé
Edmond Puissant et Sars-la-Bruyère, l'espace de quelques
années de leur vie respective, de 1914 à 1922.
Années de la guerre 14-18 certes, mais
années actives et déterminantes pour Sars et pour
l'Abbé, malgré ou à cause de cette guerre
: travaux au Donjon, débuts de la Poterie, visites d'associations
ou réunions diverses,...
Peu ou pas d'archives relatent précisément
ces événements. L'abbé a laissé peu
d'écrits connus et ses manuscrits conservés à
l'Université de Mons ne possèdent pas un inventaire
digne de ce nom. Pour les nombreux objets amassés durant
sa vie de collectionneur et rassemblés au Musée
Chanoine Puissant, il faut savoir que ce vénérable
lieu de mémoire est aujourd'hui inaccessible et que sa
réouverture n'est pas prévue à l'heure actuelle
par la Ville de Mons.
C'est donc sur base d'éléments
que l'historien trouvera fragmentaires voire disparates que nous
avons tenté de retrouver les traces d'Edmond Puissant
à Sars-la-Bruyère.
Nous vous demandons d'être indulgents
et de considérer cet ouvrage comme une pierre à
l'édifice, comme une contribution à la sauvegarde
du donjon de Sars-la-Bruyère et de son site.
Une petite pierre...
Table des matières :
Introduction.
Edmond-Félix Puissant : parcours résumé
d'une vie (1860-1934).
L'Abbé Puissant, à Mons et
à Herchies.
- Arrivée à
Mons : un choc social (1890-1893).
- Archéologue,
bibliophile et professeur (1894-1901).
- Des paroles aux actes
(1901-1914).
À Sars-la-Bruyère, de 1914
à 1922.
- Premiers contacts.
- Une « brasserie
avec un donjon d'anciens seigneurs... »
- Achat, le 3 avril
1914.
- La situation après
le 23 août 1914.
- Travaux d'aménagement
du site du donjon.
- Activités durant
la guerre.
- Création d'une
poterie.
- Vente et départ
de Sars.
Épilogue.
Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19443).
RAPAILLE
(Roger) Louis XIV et le siège de Mons de 1691. Analyse critique d'une tragi-comédie
méconnue. Traduction,
notes et commentaires, par Roger Rapaille. Mons, Éditions
du Renard Découvert, 1990. In-8° broché, 196
p., illustrations hors texte.
@ En mars 1691, les armées de
Louis XIV déployèrent de très importants
moyens pour s'emparer de la ville de Mons, une des places-fortes
les plus importantes des Pays-Bas méridionaux.
Ces opérations s'inscrivaient dans le
cadre de la guerre de succession d'Espagne qui opposait la France
aux forces alliées (Espagnols, Anglais, Hollandais, etc.).
Après Mons, d'autres villes allaient
subir les ravages de la guerre : Namur, Bruxelles, ...
Les bibliothèques réservent bien
des surprises au chercheur peu avare de sont temps... Imagine-t-on
qu'un texte anglais sur le siège de la ville de Mons par
les troupes de Louis XIV s'empoussière depuis trois siècles,
à Londre, sur un rayons de la British Library ?
Ce texte, The Siege and Surrender of Mons.
A Tragi-comedy exposing the Villany of the Priests, and the Intrigues
of the French, fut publié par Richard Baldwin, en
1691.
Grâce à sa découverte,
l'historien montois Roger Rapaille nous plonge au cur d'une
polémique qui agita bien des esprits suite à la
reddition de Mons, le 10 avril 1691.
Un parti francophile montois a-t-il comploté
la chute de la ville ?
Ce parti était-il mené par des
prêtres achetés par l'or de Louis XIV ?
Ces interrogations posées par la tragi-comédie
sont-elles fondées ?
Celle-ci n'est-elle qu'un simple pamphlet parmi
d'autres ?
Roger Rapaille, par sa traduction, ses commentaires
d'une remarquable érudition et son analyse rigoureuse
de quantité de sources, nous aide à apprécier
la valeur historique de la tragi-comédie.
22 euros (code de commande
: 12718).
RAPAILLE
(Roger) Le siège de Mons par Louis XIV en 1691. Étude du siège d'une ville des
Pays-Bas pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Mons, Éditions du Renard Découvert,
1992. In-8° broché, 269 p., cartes et plans.
@ Piqué au vif par l'intérêt
du sujet, Roger Rapaille décida de poursuivre ses recherches.
Le 15 mars 1691, les troupes françaises
arrivèrent devant Mons.
Le 10 avril, la ville se rendit.
Si le siège de Mons n'a pas marqué
l'histoire militaire, s'il ne s'y est pas commis d'acte d'un
héroïsme inoubliable, l'étude de cette opération
est cependant très riche d'enseignements.
L'auteur a minutieusement consulté,
étudié et analysé quantité de documents
inédits et inexploités. Grâce à cet
important travail, il nous montre pourquoi ce siège a
été décidé, comment l'armée
française, forte de plus de 100.000 hommes a été
amenée à pied d'uvre. Il nous fait découvrir
tous les rouages d'une organisation qui prend en compte le moindre
détail. Il évoque les nombreux problèmes
posés par l'intendance, les déplacements d'hommes
et de matériel, tant par voie terrestre que fluviale.
L'étude au jour le jour de la progression
des assiégeants vers les remparts, l'implaccable bombardement
de la ville, la manière dont celle-ci a été
défendue, la vie de la population pendant le siège,
les manuvres qui ont amené la capitulation, ...
rien n'a échappé au regard critique de Roger Rapaille.
C'est bien au-delà d'un riche travail
d'histoire locale que se situe cette étude puisque toute
la vallée de la Haine et de l'Escaut eut à subir
réquisitions et destructions, que tout le nord de la France
fut mis à contribution pour envoyer main d'uvre
et ravitaillement aux troupes de Louis XIV et que la régio
de Hal fut le lieu de rassemblement d'une armée de secours
rapidement constituée par les Alliés.
24 euros (code de commande
: 12719).
RAVELINE
(Henry, pseudonyme de Valentin Van Hassel) El Cu d'el
Mante. Mons, La Province,
1935. In-12 agrafé, VI, 142 p., couverture légèrement
défraîchie.
Table des matières
- Çou qu'il a d'vins ç'life ci :
- Advertance
de Djan Picot.
- Les pelereîngns.
- L'évéke éyé
l'criquion.
- Ene bone fème.
- El fauque, el cot éyé
l'cat.
- Thomas Berloque.
- Ste Cathrine éyé l'diyâpe.
- Les calottes Djan Djite.
- Pouyète.
- El sonje Thanance Djantau.
- Ein Ameriqueîgn qui vet tout sawo.
- Les crochètes St Marteîngn.
- El sapeign, c'ést l' pus biau.
- Risquiqui.
- El petit Proute.
- Les pungns dou cimintère.
- El djambote.
- El siéje dou castiau dou Diyâpe.
12 euros (code de commande
: 32017).
[REGNART
(Victor)]. Hommage à Victor Regnart, peintre graveur
1886-1964. Élouges,
[Administration Communale d'Élouges], 1965. In-4°
collé, [34 p.], un portrait de l'artiste et deux illustrations
hors texte, 2 planches, un des 475 exemplaires numérotés
(n° 82), en bon état et peu courant.
Il n'existe
malheureusement aucune monographie sur cet artiste qui a peint
le Borinage, Dour et Élouges son village natal. Il est
pourtant le pur produit de l'École de peinture de
Mons, ayant été elève de l'Académie
des Beaux-Arts de Mons avant de devenir son directeur et professeur
pendant 25 ans.
Ce recueil rassemble un texte d'introduction
d'Arsène Detry, des souvenirs par André Cappeliez,
l'éloge funèbre de Georges Mulpas bourgmestre d'Élouges,
des extraits des textes de l'artiste, des extraits d'hommages,
des extraits de presse, etc.
20 euros (code de commande
: 31792).
ROBERT
(C.) Les minières néolithiques de silex
du plateau de Petit-Spiennes (Mons). Fouilles SRPH de 1953 à
2007. Essai de synthèse
après 60 années de recherche.
Chez l'Auteur, 2014. In-8° agrafé, 36 p., illustrations
en couleurs.
Avant-propos :
Seules
minières néolithiques de la couronne de Mons accessibles
au public, les minières SRPH du plateau de Petit-Spiennes
reçoivent chaque année de nombreux visiteurs et
font partie de l'ensemble classé en 2000 au Patrimoine
Culturel Mondial par l'UNESCO.
Après plus de cinquante ans de recherches
passionnées dont vingt-six ans à la tête
des équipes qui se sont succédé sur ce chantier
à présent mondialement connu, il m'a paru utile
de publier un état de nos connaissances.
Quand on se souvient dItinérairee ce
que nous pensions acquis en 1953 lors de la découverte
ou en 1986 dans la publication par F. Gosselin des premières
conclusions, on se rend compte que l'étude des minières
fait évoluer sans cesse nos connaissances et qu'il est
indispensable de faire souvent le point pour ne pas traîner
comme un boulet des idées périmées qui ont
parfois la vie dure.
Tout ce que j'ai compris à Petit-Spiennes
en ces vingt-six ans de direction du chantier ne peut être
transposé sans risque d'erreur pour d'autres groupes de
minières ou d'autres régions. Même sur le
plateau de Petit-Spiennes, par exemple, des minières toutes
proches ne montrent pas les mêmes paramètres, avec
leurs puits de deux mètres de diamètre, leur extraction
sur un seul banc, leur outillage en bois de cerf, leur datation
tardive...
Il ne fait aucun doute que les recherches futures
apporteront d'autres précisions que nos propres travaux
n'ont pu déceler.
Table des matières :
I. Avant-propos.
II. Historique.
III. Les minières fouillées par
la SRPH à Petit-Spiennes.
a. La minière 53.2.
b. La minière 79.3.
c. La minière 80.4.
d. La minière 79.1.
e. La minière 79.2.
f. Coupe nord-sud en H 3'4'5'
dans une minière au puits encore inconnu.
g. L'ensemble des minières
86.8.2.
1. 86.S.2
sud.
2. 86.8.2.
nord.
3. Minière
86.8.2 sous-jacente.
4. Minière
86.8.2.
h. La minière 86.8.1.
IV. Synthèse de l'étude de ces
minières SRPH, après soixante ans de fouilles.
V. Les ateliers de taille.
VI. Quelques idées périmées
que nous devons abandonner.
a. Une population locale,
spécialisée, vendant sa production.
b. Des mineurs riches grâce
à un commerce florissant.
c. Des puits commençant
par un entonnoir.
d. Une exploitation du premier
banc de silex rencontré.
e. Une extraction du silex
banc par banc, de haut en bas.
f. Une exploitation du silex
sans éclairage.
g. Des pics de silex emmanchés.
VII. Quelques questions que nous posent souvent
les visiteurs.
1. Y avait-il des enfants
parmi les mineurs ?
2. Y avait-il des femmes
parmi les mineurs ?
3. Comment les Néolithiques
savaient ils qu'il y avait du silex en profondeur ?
4. A-t-on retrouvé
des squelettes dans les minières ?
5. Les mineurs venaient-
il au silex à une saison précise ?
6. Des guerres, des conflits
ont-ils opposé les populations pour les sites d'extraction ?
VIII. Il était une fois.
3 euros (code de commande
: 21650).
ROBERT
(Claude) Du Waux-Hall à Sainte-Waudru. Souvenirs
de guerre d'un jeune Montois de 8 à 12 ans. [Baileux], Chez l'auteur, 2021. In-8° collé,
127p., quelques illustrations.
Présentation
de l'ouvrage :
La
traversée complète de la ville de Mons, quatre
fois par jour, alors quil a de sept ans et demi à
douze ans durant loccupation lui a fourni de nombreuses
anecdotes. Souvent on rit, parfois on frôle la tragédie.
Cest toute une époque qui resurgit ainsi. Un émouvant
témoignage de visu.
6 euros (code de commande
: 30839).
Saint
Georges et le dragon. Genèse
et génération de récits. Sous la direction de Michèle Ballez,
Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus. Louvain-la-Neuve,
Presses Universitaires de Louvain, 2018. In-8° collé,
124 p., illustrations en noir et en couleurs.
Il s'agit du volume d'Actes du colloque
international organisé à Mons du 24 au 26 novembre
2015, dans le cadre de Mons capitale européenne de
la culture 2015 et à l'occasion du dixième
anniversaire de la reconnaissance de la Ducasse rituelle de Mons
comme chef-d'uvre du patrimoine oral et immatériel
de l'humanité par l'UNESCO.
En quatrième de couverture :
On l'a vu peint ou sculpté dans
les galeries du monde entier, dans cet hôtel de ville de
province ou dans cette chapelle le long de la route. On a moins
souvent lu sa légende et les récits littéraires
qu'elle a générés. Archétype du héros
sauroctone, littéralement « tueur de lézards »,
son image parcourt les productions narratives les plus contemporaines.
Allégorie du combat apocalyptique du Bien contre le Mal,
mais plus proche de nous car souffrant et combattant avec un
cur d'homme, saint Georges devient un héros de propagande
et une image inépuisable dès qu'il s'agit de dire
les luttes, de l'époque des Croisades jusqu'aux derniers
conflits mondiaux. Cet ouvrage collectif propose un panorama
de la genèse et de la génération de récits
du combat de saint Georges contre le dragon, là où
un culte vivace fut rendu au saint chevalier, du Caucase à
l'Europe occidentale, en passant par la Grèce et la Russie.
Il est illustré par une riche iconographie.
Table des matières :
- Préface, par Michèle
Ballez, Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus.
- Introduction, par Michèle
Ballez, Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus.
- Saint Georges vainqueur du dragon :
culte, images et récits en Géorgie aux Vle-Xle
siècles, par Nina lamanidzé.
- Saint-Georges des Manganes et la
figure du Tropaiophore au XIe siècle byzantin,
par Jean Lempire.
1. Saint-Georges des
Manganes : un monastère somptueux.
2. Vénération
et fonctions de saint Georges à Byzance.
2.1. Le
combattant Georges, premier d'entre les martyrs.
2.2. Le
Tropaiophore, saint militaire et patron de l'empereur.
2.3. « Athlète »
du Christ.
2.4. La
Saint-Georges, une fête à l'image de Pâques.
- Les interventions miraculeuses de
saint Georges dans les batailles au Moyen Âge. Relevé
et réflexions, par François De Vriendt.
- L'image du combat de saint Georges
contre le dragon dans l'ouest du royaume de France au XIIe siècle,
par Joséphine Barthelet.
1. Du guerrier anonyme au
saint combattant.
2. Le combat dans l'image
: les choix iconographiques et l'art du détail.
3. L'image dans le réseau
visuel de l'ecclesia.
- Du dragon au Léviathan. Voragine
(1261), relu à partir de Bodin (1576) et de Hobbes (1651),
par Benoît Kanabus.
1. Du mauvais roi et du bon
chevalier.
2. De la loi d'exception
et du sacre royal.
3. Du dragon et du Léviathan.
- Saint Georges et les héros
sauroctones des contes traditionnels, par Michèle
Ballez.
- Héros par l'attitude, saint
par le regard. Saint Georges et le dragon, par Patrick
Absalon.
1. Héroïsme de
saint Georges en temps de guerre.
2. Saint Georges après
la bataille.
3. En guise d'épilogue.
- Saint Georges au pays des soviets,
par Alixe Constant-Hanon de Louvet et Jean-Maurice
Rosier.
1. Le Dragon d'Evgueni Schwartz.
2. Sur les contes populaires.
3. Saint Georges en expansion.
4. Conclusion.
- St George and the Dragon or the Self
and the Other, par Michael Singleton.
- Notices biographiques des auteurs.
19 euros (code de commande
: 28330).
[SAINT-GHISLAIN - GRAVURE] [BEAULIEU
(Sébastien de Pontault de)]. Carte du Gouvernement
de St. Guislain. Echelle
d'une lieüe. Gravure extraite
du recueil portant le titre Les Plans et Profils des principales
Villes et lieux considerables du Comté d'Alost ou Flandre
imperiale. Avec la carte generale et les particulieres de chaq.
gouvernement, Paris, Beaulieu, [ca. 1690-1743]. Beau tirage
à grandes marges (avec un décharge d'adhésif
au sommet de la marge supérieure), rare.
Dimensions :
- Dessin : 152 x 106 mm.
- Cuvette : 156 x 110 mm.
- Feuille : 219 x 174 mm.
Mireille
Pastoureau estime que la première édition de l'atlas
des « Plans et profils » communément
appelés « petits Beaulieu »
fut imprimée vers 1668. La gravure est horizontalement
axée sur la vallée de la Haine et montre les villes
fortifiées de Condé, à l'ouest, de Saint-Ghislain
au centre et de Mons, à l'est.
Notre gravure, en tous points semblable à
celle publiée dans le « Petit Beaulieu »,
présente la particularité de porter le n° «
49 » à l'extérieur du coin supérieur
droit du cartouche. Cela correspond à la numérotation
des gravures du volume décrit plus haut dont le titre-frontispice
est orné du buste de Marie-Thérèse d'Espagne,
l'épouse de Louis XIV. La page de sous-titre précise :
Provinces eschûes à la Reine Tres-Chrétienne
Marie Therese Infante d'Espagne par le Decez de la Reine Elizabeth
de France sa Mere, du Prince Dom Balthazar fon Frere, et du Roy
Catholique Philippe IIII, son Pere ; suivent les
noms des différents territoires, parmi lesquels celui
du Comté de Hainaut dont les planches sont numérotées
de 28 (titre-frontispice) à 61.
Quant à sa date de publication, la fiche
de la Bayerische Staatsbibliothek, indique (sans citer de source)
qu'elle se situe entre 1690 et 1743.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), De la « vue
à vol d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), dans Mons & le Hainaut,
pp. 41-42.
- Pastoureau (Mireille), Les Atlas
français XVIe-XVIIe siècles. Répertoire
bibliographique et étude.
50 euros (code de commande
: 31453).
[SAINT-NICOLAS-EN-HAVRÉ]. L'église Saint-Nicolas-en-Havré
à Mons. Miroir du ciel. Miroir des hommes.
Mons, Maison de la Mémoire de Mons, 2018. Grand in-8°
carré sous cartonnage illustré d'éditeur,
220 p., très nombreuses illustrations en couleurs.
Cet
ouvrage a été réalisé sous la coordination
de Paul Lebailly, Déborah Lo Mauro et Jean Schils, avec
la collaboration de Gérard Bavay, Bernard Detry, Jean-Baptiste
Gaupillat, Serge Ghiste, Léon Kerremans, Isabelle Lecocq,
Valentine Maertens, Katia Martroye, Pierre Moiny, André
Minet, Émilie Nisolle, Pierre-Jean Niebes, Emmanuel Ramirez-Mauroy,
Jean-Christophe Scaillet, Sébastien Tercelin de Joigny
et Bernard Tirtiaux.
Table des matières :
- Préface.
- Introduction.
Partie 1. La paroisse.
Chapitre 1. Du Moyen Âge
à l'Ancien Régime.
Chapitre 2. L'église
et la paroisse au 19e siècle.
Chapitre 3. L'ancien hôpital
Saint-Nicolas.
Partie II. L'église.
Chapitre 1. 1664 - D'une
église à l'autre.
Chapitre 2. De brique et
de pierre.
Chapitre 3. Le décor.
Partie II. Le patrimoine.
Chapitre 1. Le maître-autel.
Chapitre 2. Les stalles du
chur.
Chapitre 3. La résurrection
selon Fonson.
Chapitre 4. Trésors
peints.
Chapitre 5. Le trésor
de Saint-Nicolas.
Chapitre 6. Les fonts baptismaux.
Chapitre 7. Une parure de
vitraux de la fin du 19e siècle.
Chapitre 8. La garde-robe
de la Vierge à l'Enfant.
Chapitre 9. La danse macabre.
Chapitre 10. Les bannières
de Saint-Nicolas.
Chapitre 11. Un échantillon
d'héraldique.
Partie IV. La restauration.
Chapitre 1. Le programme
de restauration.
Chapitre 2. Le chantier de
rénovation.
Chapitre 3. L'orgue de Saint-Nicolas.
Chapitre 4. La restauration
de l'orgue.
Chapitre 5. La grande verrière.
- Postface.
- Bibliographie.
Annexe 1. Les vêtements de la Vierge.
Annexe 2. Les vitraux.
Annexe 3. Les curés de la paroisse.
25 euros (code de commande
: 27665).
[SAINTE-WAUDRU].
La collégiale Sainte-Waudru. Mons. Le guide. Mons, Association Sainte-Waudru, 2016. In-8°
broché, 48 p., illustrations en couleurs.
Introduction :
Bienvenue
dans la collégiale Sainte-Waudru, autrefois chapelle privée
des chanoinesses de Mons.
Nous allons traverser ensemble quatorze siècles
d'histoire et mettre nos pas dans ceux que firent, pendant des
siècles, les chanoinesses qui vécurent ici.
Cinq stations marqueront notre parcours, chacune
consacrée à un thème. Nous prendrons régulièrement
le temps de nous asseoir pour nous imprégner de toute
l'élégance de ce monument qui s'adresse autant
aux yeux qu'à l'esprit.
Soyez attentifs à la lumière
et aux couleurs : elles sont sans cesse renouvelées.
Si vous visitez mille fois Sainte-Waudru, mille fois cette église
se présentera différemment à vos yeux. Et
la formule est loin d'être gratuite. Lorsque le soleil,
dès le printemps, passe la rampe des toits de la ville,
c'est par son chevet que l'église s'illumine. Au solstice
d'hiver, c'est au milieu du jour qu'il faut visiter le monument.
Et à tout moment de la journée, le soleil s'empare
de l'une ou l'autre statue, de l'un ou l'autre pilier et lui
donne vie.
Le plan du parcours se trouve au revers de
la couverture: suivez-nous pour découvrir ensemble le
rêve des chanoinesses de Mons !
9 euros (code de commande
: 24668).
[SECONDE GUERRE MONDIALE]. Affiche
annonçant un concert du Quatuor Enzen le 7 avril 1942
à l'Hôtel de Ville de Mons. 415 x 617 mm., en très bel état.
Le Quatuor
Enzen était un ensemble très renommé. Créé
à Dortmund, il était constitué de musiciens
talentueux : Friedrich Enzen, Peter Klöcker, Erich Rodenbrügger
et Rudolf Evler.
Bibliographie :
- Bernhard Zeller (Bernhard), Wittener
musiktage, 1938, dans Zeitschrift für musik - 1939,
p. 83.
15 euros (code de commande
: 27366).
[SOUGUENET
(Léon) et GARNIR (George)]. Les « Amitiés
Françaises » de Mons. Manifestation Léon
Souguenet et George Garnir. Mons le 18 mai 1939. Mons, Imprimerie Générale, 1940.
Grand in-8° broché, 82 p., illustrations hors
texte, exemplaire en partie non coupé et en très
bon état.
Table des matières
:
- Comité
d'honneur.
- Manifestation Léon Souguenet
et George Garnir.
- La cérémonie d'après
le compte-rendu du journal La Province, de Mons.
- Lettres et télégrammes.
- Le déjeuner.
- La presse.
- Hommages à Léon Souguenet
et à George Garnir.
- Liste des souscripteurs.
20 euros (code de commande
: 30488).
[TAVERNIER
(Lodoïs)]. TAVERNIER (André) L'idée de la CECA (Communauté
européenne du charbon et de l'acier) de par sa nécessité.
Lodoïs Tavernier, un père de l'Europe oublié.
Préface de Francis
Balace. Waterloo, Avant-Propos, 2014. In-8° collé,
233 p., illustrations.
Lodoïs Tavernier est né à
Nimy en 1892, il fait ses humanités au Collège
Saint-Stanislas à Mons et ses études d'ingénieur
civil des Mines à l'École Polytechnique de Mons.
Après la Première Guerre mondiale, il est ingénieur
des mines aux charbonnages des Hamendes à Jumet et Deschassis
à Lodelinsart jusqu'en 1925. Il continue sa carrière
au Portugal pour revenir en Belgique où il exercera aux
Société des Produits chimiques Coignet, Gélatines
Hasselt et Vilvorde et Gélatines d'Hyon jusqu'en 1953.
Son décès survient en 1957, il travaillait alors
au Centre d'Études de l'énergie nucléaire.
Son petit-fils retrace ici son itinéraire
à travers de nombreux documents.
En quatrième de couverture :
Un ingénieur, Lodoïs Tavernier,
avait compris, dès le début de la Seconde Guerre
mondiale, le rôle primordial joué par le charbon
dans la force de frappe allemande. Début 1944, il devint
président du Comité des experts du charbon pour
le Comité interallié. Cinq mois plus tard, il remit
son rapport officiel aux Alliés, expliquant l'importance
de la maîtrise du réservoir potentiel énorme
de charbon que constitue la Ruhr allemande pour éviter
tout nouveau conflit futur. À ses yeux, l'unique solution
viable était de mettre sur pied une Régie de contrôle
des productions de charbon, chapeautée par l'Union des
pays y participant. Il s'agissait de la CECA, la Communauté
européenne du charbon et de l'acier, dont l'idée
sera reprise en 1950 par Monnet et Schuman.
De 1945 à 1947, il se battit pour cette
idée, multipliant les conférences et envoyant des
tirés à part à des chefs d'État,
des ministres, des industriels et des scientifiques, communiquant
sur les radios belge et française. De nombreux articles
de presse en parlèrent. Toutes les archives d'époque
qui en attestent sont présentées dans cet ouvrage.
Par son idée et son combat, Lodoïs Tavernier apparaît
comme le véritable Père de la CECA, instrument
d'entente et d'unité qui valut à l'Union européenne
le prix Nobel de la Paix en 2012.
24,95 euros (code de
commande : 21922).
[THOMAS
(Émile)]. Hommage et reconnaissance à Monsieur
Émile Thomas. Arrêté
par la G.F.P. le 25 juin 1942, et décédé,
à 57 ans, au camp d'extermination de Belsen, le 20 février
1945. Cuesmes, Imprimerie Fédérale,
[1945]. In-8° agrafé, 35 p., deux illustrations
in fine.
Sommaire :
- Programme
de la séance d'hommage du dimanche 2 décembre 1945.
- Discours prononcé par M. Marcel
Mahieu au nom des amis de Boussu-Bois.
- Discours prononcé par M. Marcel
Capuillez au nom des Amis Dourois.
- Discours prononcé par M. Édouard
Deschamps au nom des Amis Coloniaux.
- Discours prononcé par M. Hyacinth
Harmegnies au nom des Prisonniers Politiques.
- Allocution du Major E. Grand'Ry Président
de la Fraternelle A 50 de l'Armée Secrète.
- Discours prononcé par M. Jean
Honoez Président du F.N.R.
- Discours prononcé par M. Jean-Baptiste
Bauche Bourgmestre de Boussu.
- Discours prononcé par M. Léon
Bouchar Percepteur des postes, à Dour.
- Discours prononcé le dimanche
23 septembre 1945 par M. Alfred Thomas Président du Vélo-Club,
à l'occasion de la remise en activité du Club.
- Liste des souscripteurs (C. Ch. P. de
M. Bouchar, Dour).
- Liste des souscripteurs (C. Ch. P. de
M. Mathieu, à Boussu-Bois).
8 euros (code de commande
: 30406).
TOURNELLE
(Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) America.
Comédie-Opérette
en 1 acte [suite de Canada].
Musique de Fernand Carion. Jemappes, Édition Tournelle,
1946. In-8° broché, 43 p., exemplaire en bon
état.
En quatrième
de couverture :
El
scène ess passe à 7 heures au nuite, in novembe
1944, au momint du passage des convois amériquégnes
in route pou lfrontière allmande.
« America » fait suite à
« Canada », comédie-bouffe in ée naque
qui spasse après larmistice de 1918 pindant
loccupation inglaise.
El scène ess passe à lmaison
Colas. Enn cuisine donnant su ée boutique. El plache
est incombrée dcades in fabrication eyé dmoulures.
Colas wève à ngrande tâbe à
gauche. I descoupe eyé colle ée fond à ée
grand portrait incadré. Amélie eyé Alfred
sont assis à doite, Amélie boulotte dell
laine, Alfred tiét léché à
deux bras. Colas cante in travaillant.
12 euros (code de commande
: 31470).
VAN
HASSEL (Valentin) Zigzags dans le Sud-Est de la France.
Voyage d'études
médicales. Dour, Vaubert,
1904. In-8° broché, 218 p., illustrations, cachet
humide ex-libris à la p. 3, exemplaire en bon état,
peu courant.
Table des matières
:
Chapitre I.
Padirac, Miers, Rocamadour, Toulouse.
Chapitre II. Salies-du-Salat, Aulus, Saint-Lizier.
Chapitre III. Ussat, Ax-les-Thermes, Col
de Puymorens, dallée de Carol, Les Escaldes, Puycerda,
Montlouis.
Chapitre IV. La vallée de lAude,
Carcanières, Alet, Carcassonne, Molitg, Le Vernet.
Chapitre V. Le Vernet, Amélie-les-Bains,
La Preste, Le Boulou, Banyuis-sur-Mer.
Chapitre VI. Lamalou-les-Bains.
Chapitre VII. Montmirail, Orange, Vals,
Le Mont-Pilat.
10 euros (code de commande
: 29464).
VANOLANDE
(Myen) uvres Choisies.
Mons, Le Ropïeur, 1933. In-8° broché, XI, 246 p.,
un portrait, exemplaire non coupé, piûres sur la
couverture, sinon bon exemplaire.
Table des matières
:
-
Histoires.
- El quin.
- Ein compte réglé.
- Méete à
s' méeson.
- Ein nouviau grand
lîfe.
- Enne bonne feimme.
- Enne bonne bouteïye.
- Ein métier
qué l' diâbe n'a nié voulu fèere.
- Ein nouviau vernis.
- Au tribunal.
- Enne leçon
d'ariqu'métique.
- Au Congo.
- Membre du jury.
- A confesse.
- Plan d' campagne.
- Ein homme franc.
- Ein drame terrîbe.
- El bas vert.
- Service à onze
heures !
- Histoire dé
ducasse.
- El pont.
- Mam'zelle Zulma.
- A l' tiouque.
- Histoire dé
cat.
- Chroniques.
- Dé l'influence
dé l' toile bleue.
- Tirage au sort.
- Pou lés cuturières.
- Les cabots.
- On vos l' swéete.
- El quié d' no méeson.
- El bétième.
- Chansons.
- C' que j' pinse.
- Lés iards.
- Al' Madame du monumint
Antouaine Clesse.
- A Mercure, Dieu des
voleurrs.
- Pou les sinistrés
!
- Contint dé
m' sort.
- La fin du monde.
- Complainte du pompier.
- J'ai ingueulé
m' bosse !
- El chagrin d' Pierre
Généefe.
- Folklore.
- Ducasse dé
Mons.
- El foire.
- Saint-Antouaine.
- Saint-Eloi.
- El petit Jésus.
- Avertance pou l' Ducasse.
- El boutique dé
m' grand'mére Susule.
- No rue : el rue dés
Grousiers.
- No méeson.
- A frèchés
gayes.
- Je suis le vrai Jacob.
- Ah... oup ! !
- Les croque-morts.
- Avéez, des
loques ?
- Les bernatiers.
- Mouléârdes,
mouléârdes, mouléârdes
Hoûe
!!!
- Et à poires
cuites toutes chaudes !
- L'ermetteu d' carbon.
- Fantaisies.
- El révision
du calendier.- Métingue au ciel.
- Meînages assortis.
- El dragon grougne.
- El patois montois
à la cour.
- Costume dé
« cour ».
- Ouverture dé
l'esposition.
- El départ pou
Brusselles.
- Au palais.
- Pourménade in ville.
- Rinconte d''ein Montoîs.
- A l'esposition.
- Pou l' Roi d' Prusse.
- El visite dé
Mossieu Fallières.
- El dragon vote.
- L' Ropïeur à
Paris.
- Avertance.
- El départ.
- Dins l' convoi.
- L'arrivée à
Paris.
- Su les boulevards.
- L' lindemin au matin.
- A l'Élysée...
nié d' Montmartre.
- A les courses d'Auteuil.
- Au Moulin Rouge.
- El dragon réeve
d'el gréeve.
- L'homme dé
d'rnain.
25 euros (code de commande
: 26529).
VAN
OVERSTRAETEN (Daniel) Le pouillé de l'abbaye
de Saint-Ghislain (première moitié du XVIe siècle).
Bruxelles, Palais des Académies,
1967. In-8° agrafé, [38 (pp. 25-62)] p.., exemplaire
non coupé.
Extrait
du Bulletin de la commission royale d'Histoire, t. CXXXIII
- 1967.
Extrait :
En dépouillant, il y a quelques
années, un cartulaire de l'abbaye de Saint-Ghislain, nous
avons découvert une liste des Beneficia ad collationem
monasterii Sancti Gisleny pertinentia. Ce document inédit,
important pour celui qui étudie l'histoire de l'ancienne
abbaye bénédictine et doit se contenter d'un nombre
de sources fort réduit par suite de l'incendie du dépôt
des Archives de Mons en 1940, mérite de retenir l'attention
pour d'autres motifs.
Nous nous proposons de la publier en le faisant
précéder des réflexions que l'examen de
son contenu nous a suggérées.
5 euros (code de commande
: 27839).
[VEUCHET
(Edmond)]. L'uvre folklorique et patoisante d'Edmond
Veuchet Secrétaire Général de l'A.I.Ms.
1881-1953. Mons, Association
des Ingénieurs de la Faculté Polytechnique de Mons,
[post 1959]. In-8° collé, 8, CLXXXXVIII p., illustrations
in et hors texte, peu courant.
Extrait de l'In
memoriam par Camille Legrand :
Au
cours de son Assemblée Générale du 10 mai
1959, l'Association des Ingénieurs de la Faculté
Polytechnique de Mons décida d'honorer la mémoire
de son regretté Secrétaire Général
Edmond Veuchet en publiant le recueil des articles intitulés
« Montoiseries » qu'il avait fait paraître
dans la revue Pourquoi Pas.
Elle entendait ainsi ne pas laisser dans l'oubli l'un
des aspects les plus chatoyants du caractère de l'un des
meilleurs des siens.
Ingénieur des Mines de la promotion
de 1905, Edmond Veuchet se consacra à la construction
mécanique, spécialement dans le domaine de la tuyauterie
industrielle, dirigeant une entreprise qui était sienne.
En même temps, son esprit chercheur et largement ouvert
sur nombre d'avenues du savoir humain, se préoccupait
de questions relatives à la formation de l'Ingénieur
et, en général, de la préparation et de
l'organisation des cadres de la production industrielle. [...]
Rappelant ensuite son activité professionnelle
et ses débuts au Ropïeur, Henri Putanier écrit
:
« Par l'entremise de Georges Garnir,
il envoie au spirituel hebdomadaire Le Pourquoi Pas ses
« Montoiseries » tant goûtées
de milliers de lecteurs et qui contribuent à rendre plus
sympathique encore le vocabulaire montois.
C'est précisément cette uvre
qu'avec l'aimable autorisation du Pourquoi Pas et l'indispensable
collaboration de Madame Veuchet qui, vouée totalement
au culte du souvenir de son cher mari, et profondément
heureuse de notre initiative, avait mis de tout cur à
notre disposition l'abondante documentation qu'elle possédait,
que nous nous sommes proposés de publier et qui constitue
le présent volume.
On y verra toutes les facettes du talent de
notre cher camarade qui pouvait aborder avec succès tous
les genres : tantôt brossant à larges traits
de petits tableaux montois, tantôt observateur et psychologue
comme dans ses articles sur l'histoire naturelle, tantôt
croquant sur le vif, divers personnages, mais toujours fidèle
à ses amitiés.
15 euros (code de commande
: 31891).
WATELET
(Hubert) Inventaire
des Archives des Sociétaires de la société
civile des Usines et Mines de houille du Grand-Hornu.
Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1964.
In-8° broché, 216 p., (« Archives de l'État
à Mons »), exemplaire en très bel état.
Extrait de l'introduction
:
En décembre 1951, la société
civile des Usines et mines de houille du Grand-Hornu fusionna,
par voie d'apport, avec la Société anonyme des
charbonnages du Hainaut à Hautrage. Depuis lors les archives
du Grand-Hornu sont entrées en deux étapes aux
archives de l'État à Mons. Dès novembre
1952, M. le conservateur A. Louant reçut une première
série de documents de M. P. Culot, alors administrateur-délégué
de la Société du Hainaut, et du marquis Roland
de Moustier, dernier administrateur de la Société
du Grand-Hornu. Il s'agit surtout de la correspondance reçue,
antérieure à 1850. Mais c'est en avril 1962 que
MM. M. Culot et P. Ledru, administrateurs-directeurs de la Société
anonyme des charbonnages du Borinage à Cuesmes, confièrent
à M. E. Sabbe, archiviste général du Royaume
et à M. A. Louant, l'essentiel des archives de l'entreprise.
La houillère du Grand-Hornu fut créée
en 1778, sur la juridiction de l'abbaye de Saint-Ghislain, par
une société « à parts »,
dont Charles Godonnesche, de Valenciennes, fut le principal « bailleur
de fonds ». En 1810, Henri De Gorge, négociant
lillois, acheta le charbonnage, lui adjoignit notamment un atelier
de construction de machines et, en peu de temps, fit de l'ensemble,
l'un des établissements les plus importants du bassin
houiller du Couchant de Mons. Mais il mourut sans enfant. Ce
fut sa femme, Eugénie Legrand, qui lui succéda
à la tête de l'affaire ; elle légua
alors le patrimoine à l'une de ses surs, Adélaïde
Degorge-Legrand et à ses neveux Émile Rainbeaux,
Alfred, Nelly et Édouard Legrand. En 1843, ces héritiers,
originaires du Nord de la France comme les fondateurs du charbonnage,
constituèrent la société civile en lui donnant
un caractère strictement familial. Jusqu'à la fusion
de 1951, la plupart de leurs successeurs furent des Français.
À cette époque, l'entreprise, qui avait gardé
sa structure familiale, était pratiquement la dernière
des sociétés houillères, civiles de Belgique.
Les archives du Grand-Hornu sont très
riches et débordent largement le cadre de l'affaire elle-même.
Abstraction faite des quelques actes qui concernent les premières
années du charbonnage (1777-1806) et de quelques documents
établis à Hornu après la fusion avec la
Société d'Hautrage, il s'agit, on le sait, d'un
fonds d'une entreprise de famille. Si les archives concernent
essentiellement les Usines et mines de houille, elles contiennent
aussi beaucoup d'autres documents intéressant soit l'ensemble
des copropriétaires, soit certains d'entre eux. Avant
1843 déjà, la fortune des De Gorge-Legrand ne comprenait
pas seulement les biens industriels mais aussi des propriétés
foncières. À sa mort, les héritiers d'Eugénie
Legrand fondèrent la société civile sur
la fortune industrielle. Mais ils maintinrent également
les immeubles dans l'indivision. Aussi certains documents se
rapportent-ils à ces propriétés. D'autre
part, à côté des archives de la communauté,
il y a des papiers et titres mobiliers personnels ou des documents
touchant les affaires et les biens particuliers de certains associés.
Le fonds se compose donc de plusieurs parties.
Néanmoins il possède une réelle unité
interne. Ses trois ou quatre sections tiennent à la structure
familiale de l'affaire et non à des circonstances fortuites.
Que ces différentes catégories de documents apparaissent
à l'époque de la famille De Gorge-Legrand, cela
ne peut nous étonner puisqu'au Grand-Hornu, cette famille
se trouvait chez elle. Mais elles se maintiennent pendant presque
toute la durée de la société civile. En
effet, d'une part l'administrateur, secondé par son fondé
de pouvoir, le secrétaire général, gérait
les biens fonciers en même temps qu'il orientait la marche
de la maison. D'autre part, les sociétaires recouraient
facilement au secrétaire général, parfois
même à tel ou tel administrateur, pour règler
des questions personnelles en marge des problèmes d'intérêt
commun. Ainsi, c'est parce que le personnel de direction de l'entreprise
avait dans ses attributions la gestion des immeubles en copropriété
et parfois les intérêts personnels de tel ou tel
associé ou de son conjoint, que le fonds ne concerne pas
simplement l'entreprise. Pour le classer, nous nous sommes inspiré
de la méthode devenue classique dans l'ordonnance des
archives de famille. Comme ces dernières en effet, les
archives d'entreprises familiales comprennent deux grandes divisions :
les « papiers personnels » et les « documents
relatifs aux biens ». La première englobe des
documents qui, comme la correspondance, traitent des questions
d'administration ou de gestion du patrimoine commun en même
temps que tel ou tel intérêt particulier ;
elle constitue notre premier chapitre. Puis viennent les documents
qui concernent les « biens » ou qui, par
leur valeur de continuité, tranchent par rapport à
la diversité des papiers personnels ils forment la matière
des chapitres II à V. Le deuxième se rapporte à
l'administration générale et à l'ensemble
des biens de la communauté. Les Usines et mines de houille
font l'objet du suivant. Le quatrième est consacré
aux immeubles en indivision tandis que le cinquième est
réservé aux affaires et aux immeubles particuliers
des sociétaires. Tel est le plan général
adopté.
13 euros (code de commande
: 28216).
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