[ATH - GRAVURE]. LE ROUGE (Georges-Louis)
Plan d'Ath Avec
les Attaques et le Blocus des Allies du deux d'Octobre 1706.
Gravure sur cuivre datée
de 1745, extraite du Recueil contenant des cartes nouvelles
dressees sur des morceaux leves sur les lieux et les memoires
les plus nouveaux, dont la publication, à Paris,
débuta en 1742.
Dimensions :
- Dessin : 458 x 307 mm.
- Cuvette : 479 x 326 mm.
- Feuille : 517 x 363 mm.
Extrait du texte de Jean
Dugnoille :
Dès le 2 février 1701, Maximilien-Emmanuel
de Bavière, gouverneur général des Pays-Bas
espagnols, fit savoir au gouvernement des Provinces-Unies que,
dans le cadre de la succession d'Espagne dévolue à
son petit-fils Philippe d'Anjou, Louis XIV avait décidé
de faire occuper par les troupes françaises les forteresses
de la « barrière » défendues
depuis trois ans par l'armée hollandaise. Le maréchal
de Boufflers s'y employa dans la nuit du 5 au 6 février.
La guerre devait immanquablement reprendre avec les puissances
maritimes. Malgré la mort de Guillaume III d'Orange,
la Grande Alliance se reforma et en mai 1702, l'Angleterre, les
Provinces-Unies et l'Empereur d'Autriche déclarèrent
la guerre à la France et à l'Espagne. La guerre
de Succession d'Espagne était engagée. Le duc de
Marlborough parvint à imposer à ses alliés,
qui continuaient à préférer la guerre de
siège, une stratégie offensive visant à
détruire l'ennemi en rase campagne avant de s'emparer
des forteresses. Dans cet engagement poliorcétique, deux
adversaires de grand format furent engagés de part et
d'autre, Vauban pour Louis XIV, Coehoorn pour les Provinces-Unies.
La guerre fut portée dans toute l'Europe. Freiné
par les hésitations des généraux hollandais,
Marlborough ne put prendre résolument l'offensive dans
les Pays-Bas avant 1706. [...]
Les Alliés investirent Ath le 16 septembre.
La tranchée fut ouverte dans la nuit du 20 au 21. Le comte
de Saint-Pierre ne fit rien pour s'opposer réellement
à l'attaque entreprise sur le front de la porte de Mons.
Soucieuse d'éviter toute action hasardeuse et de protéger
la forteresse de Lille, l'armée française resta
sur la défensive au-delà de l'Escaut entre Condé
et Tournai. Vauban, qui se trouvait à Dunkerque, était
informé de l'évolution du siège par Mesgrigny,
gouverneur de Tournai, Mr. de la Combe et Mr. de Bernières.
Il remarquait que la garnison était inférieure
à la moitié de ce qui était nécessaire
et qu'il y avait très peu d'artillerie dans la place.
Pourtant Henri de Nassau, maréchal d'Overkerke, attaquait
le point le plus fort de la forteresse, parce qu'il était
mieux fortifié par deux cavaliers et que les fossés
y étaient plus profonds. Le 27, le chemin couvert avait
déjà été attaqué deux fois
sans succès et une troisième attaque était
imminente. La garnison, trop faible, se rendit le 1er octobre
sans que des brèches aient été ouvertes
dans le corps de la place. Vauban s'en indigna et releva que
l'ennemi ne s'était pas établi dans le chemin couvert,
n'était pas descendu dans le fossé, n'avait détruit
ni écluse ni demi-lune, n'avait fait qu'écorcher
le revêtement sans faire aucune brèche. Les 28 octobre
et 11 novembre, il écrivit encore à Mesgrigny que
la prise de la ville lui paraissait inacceptable et réclamait
de nouvelles précisions.
L'ingénieur de Rochepine, dans le journal
de la défense d'Ath qu'il a rédigé, ne contredit
pas la chronologie des faits mais s'employa à mettre en
évidence les tirs de l'artillerie et les sorties des grenadiers
français qui détruisirent à plusieurs reprises
les travaux des sapeurs ennemis pendant toute la durée
du siège, remarqua que les Alliés possédaient
deux batteries de vingt-et-un et trente-deux canons et trente
mortiers répartis aussi en batteries qui firent feu avec
une violence extraordinaire, que toutes les communications furent
rompues, le grand pont de la porte de Mons détruit, qu'on
avait fait faire des radeaux pour communiquer avec les ouvrages
détachés, que l'artillerie ennemie écrasa
de son feu deux endroits non précisés de la ville,
les chemin couverts, les demi-lunes, que « la nuit
du 30 au 1er octobre les ennemis, s'étant glissé
le long des inondations à droite de la porte de Mons,
entrèrent par la face gauche de la contre-garde qui couvre
le bastion de Luxembourg, qui étoit entièrement
rasé par le canon, ayant surpris les sentinelles, ils
poussèrent la même nuit leur travail jusqu'au pied
de la dite contre-garde vis à vis de la brèche
qui était tout à fait accessible depuis le second
jour de la canonnade », qu'à ce moment « la
plus part des soldats [étaient] hors d'état de
soutenir un assault », que « tous les régimens
ont parfaictement bien fait, à l'exemple de leurs chefs
qui se sont comportés avec beaucoup de valeur, à
l'imitation de Mr de Saint-Pierre qui n'a jamais quitté
ny nuit ny jour les chemins couverts, se portant par tout soit
pour faire charger l'ennemy, ou encourager les soldats et reconnoitre
avec l'ingénieur tous les endroits par où on pourroit
chicanner l'ennemy. » Ce plaidoyer pro domo
contredit l'opinion exprimée par Vauban, déçu
de voir prise l'une des places qu'il avait fortifiée trente-cinq
ans plus tôt.
Lorsque la chamade eut été battue
le 1er octobre, les négociateurs, n'ayant pu obtenir les
honneurs de la guerre pour la garnison, rentrèrent dans
l'enceinte. Après une nuit de bombardement impitoyable,
ils furent contraints d'accepter les conditions des assiégeants :
prisonniers de guerre, les assiégés furent envoyés
à Bergen-op-Zoom et Bréda. Les Hollandais rentrèrent
le lendemain dans la ville et y restèrent jusqu'au 19
février 1716.
Bibliographie :
- Dugnoille (Jean), La destinée
des fortifications de Vauban à Ath (1674-1803), dans
Les fortifications d'Athh (supplément au catalogue
Les enceintes urbaines en Hainaut), pp. 23-25.
120 euros (code de commande
: 28660).
BEAURAIN (chevalier de) [NEERWINDEN].
Deuxieme plan de la bataille de Neerwinde Donnée le 29 Juillet 1693. Dressée
sur differentes cartes topographiques, par le Chevalier de Beaurain
Géographe ordinaire du Roi.
Planche 19 de Histoire militaire de Flandre, Depuis l'année
1690. jusqu'en 1694. inclusivement. Paris, Beaurain - Poirion
- Jombert, 1755. Petit manque dans le coin inférieur droit
de la marge (sans perte pour la gravure).
Dimensions :
- Illustration : 523 x 367 mm.
- Cuvette : 538 x 375 mm.
- Feuille : 570 x 392 mm.
Extrait de l'ouvrage du
chevalier de Beaurain (pp. 36-38) :
[...]
à l'attaque de Neerwinde ; les ennemis avoient fait
en différens endroits de ce village des coupures &
des retranchemens les uns deriére les autres, pour arrêter
les troupes du Roi ; & comme le village tenoit à
la ligne des ennemis, le Prince d'Orange y portoit sans cesse
du secours, rallioit les bataillons qui avoient été
repoussés, & les y ramenoit. Les Brigades qui avoient
commencé l'attaque de Neerwinde, y trouvant beaucoup de
resistance, on y fit marcher les Régimens d'Arbouville,
de Soissonnois & de Grandpré, pour les renforcer.
Ces Brigades, à mesure qu'elles avoient
trouvé de la résistance, avoient resserré
leur front, de façon que quand elles arrivérent
aux derniers retranchemens que les ennemis y avoient faits, elles
n'occupoient le village que par des têtes de troupes qui
n avoient point de communication entre elles : les ennemis
au contraire en occupoient tout le travers, & ayant joint
aux troupes qui avoient combattu, plusieurs bataillons qu'ils
déplacérent du retranchement entre Neerwinde &
Rumsdorp, ils chassérent entiérement l'infanterie
Françoise de Neerwinde, & s'y rétablirent.
Les troupes d'Hannovre & de Brandebourg s'étant aussi
ralliées, & ayant été soutenues par
les bataillons qui étoient postés derriére
le village de Laër, & par quelques autres tirés
des retranchemens de la plaine, les Alliés se trouvérent
entièrement maîtres de ces deux villages, comme
au commencement de l'action.
Aussi-tôt que l'infanterie Françoise
se fut emparé du village de Laër, M de Bezons eut
ordre de passer avec la réserve sur la gauche de ce village :
il forma quelques escadrons dans la plaine, & poussa une
partie de la premiére ligne de Cavalerie de l'aile droite
des Alliés ; mais l'infanterie Françoise ayant
été chassée du village de Laër, il
fut attaqué de front & en flanc, & obligé
de se retirer en désordre sur la Cavalerie qui devoit
le suivre.
M de Luxembourg, qui sentoit la nécessité
de se rendre maître des villages de Neerwinde & de
Laër, voyant le mauvais succès de ses troupes, détacha
de la Brigade de Guiche & celle de Stoppa, qui faisoient
ensemble douze bataillons, pour les attaquer de nouveau, sous
les ordres de M. le Duc : il les joignit aux troupes qui
avoient été repoussées & qu'il rallia.
Cette seconde attaque commença avec
un succès aussi heureux que la premiére contre
les deux villages : on chassa entiérement les ennemis
de celui de Laër & on pénétra successivement
jusqu'aux derniers retranchemens du village de Neerwinde :
le Prince d'Orange, qui connoissoit l'importance de ce poste,
déplaça encore une partie de l'infanterie qu'il
avoit aux retranchemens pour la porter au village & le reprendre :
il en avoit conservé quelques haies, à la faveur
desquelles ses troupes s'approchérent fort près
de celles du Roi : la résistance que celles-ci avoient
éprouvée à mesure qu'elles s'étoient
avancées dans le village, les ayant arrêtés,
il s'y établit à coup de feu un combat aussi vif
& aussi opiniâtre que meurtrier : l'infanterie
des Alliés mieux armée pour ce genre de combat,
avoit un autre avantage sur celle du Roi qui consistoit en ce
que celle-ci n'avoit point occupé le travers entier du
village : elle n'avoit point songé à abattre
les haies & les petits murs qui l'empêchoient de se
communiquer, & de former un front ; & comme dans
cette disposition elle n'agissoit point ensemble, celle des Alliés
vint à bout de la repousser une seconde fois en détail
& par partie, du village de Neerwinde & de reprendre
poste au village de Laër : cependant, quoique les troupes
du Roi en fussent repoussées, elles n'abandonnérent
pas entiérement ces villages : elles en conservérent
une partie, & se maintinrent dans les derniéres haies.
Le centre de l'armée du Roi étoit
resté pendant ce tems-là dans l'inaction &
soumis au feu de l'artillerie ennemie : la Cavalerie Françoise
en souffrit beaucoup, n'ayant fait d'autre mouvement que de s'approcher
de plus près des retranchemens.
L'attention que M de Luxembourg apportoit à
faire succéder les attaques qu'il avoit formées
contre les villages de Laër & de Neerwinde, fut partagée
par les événemens qui se passérent à
la droite.
Lorsque l'infanterie Françoise étoit
repoussée pour la premiére fois du village de Neerwinde,
les Dragons, qui étoient à l'extrêmité
de la droite au-delà du ruisseau de Landen, voulurent
chasser les ennemis du village de Neerlanden, & ils y réussirent.
On fit avancer quelques bataillons dans les haies de Rumsdorp,
pour protéger leur attaque ; mais les uns & les
autres ayant poussé trop loin, les Brigades entiéres
marchérent pour soutenir ces bataillons, qui allérent
donner dans le retranchement que les ennemis avoient fait derriére
ce village : leur infanterie avoit devant elle, outre le
retranchement, un ravin considérable qu'on n'avoit pas
dessein de passer : l'infanterie Françoise ne put
s'en approcher sans souffrir beaucoup ; la perte qu'elle
y essuya y mit du désordre, & les ennemis en profiterent
pour occuper de nouveau les haies qui leur étoient avantageuses.
40 euros (code de commande
: 30501).
BEAURAIN (chevalier de) Carte
des camps d'Emptine et de Cerfontaine Les 22. Juillet et 8 Aoust 1691. Avec celuy
des Ennemis à Tarcienne le 22. Juillet et a Ham sur Heure
le 8. Aoust.. Corrigée et augmentée par le Chevalier
de Beaurain Géogr. ord[inai]re du Roi. Planche XVII de Histoire militaire de Flandre,
Depuis l'année 1690. jusqu'en 1694. inclusivement. Paris,
Beaurain - Poirion - Jombert, 1755.
Dimensions :
- Illustration : 418 x 309 mm.
- Cuvette : 430 x 320 mm.
- Feuille : 467 x 373 mm.
Extrait de l'ouvrage du
chevalier de Beaurain (pp. 114-116) :
La
marche se fit fur six colonnes.
L'aîle gauche de cavalerie fit la colonne
de la droite ; le Mestre de Camp en eut la tête, &
fut suivi du reste de la premiere ligne de cette ci aile ainsi
qu'elle étoit campée, ensuite de la Brigade de
Maignac & du reste de la seconde ligne dans le même
ordre que la premiere. Cette colonne passa le ruisseau de Jamagne
à 300 pas au-dessous du village ; laissant le pont
qui en étoit le plus près pour l'autre colonne,
de là laissant Jamiolle à gauche, elle suivit un
chemin qui traverse celui de Philippeville à Slenrieu,
d'où elle entra dans la plaine de Soumois & passa
dans ce village pour se rendre dans celle de Cerffontaine.
La seconde colonne fut pour l'infanterie de
la premiere ligne, laquelle défila par sa gauche en commençant
par Champagne ; cette colonne alla passer aux haies de Jamagne,
les laissant à gauche ; de là rasant les haies
de Jamiolle, & le laissant à droite, elle suivit un
chemin qui mene au pont de pierre qui est entre Soumois &
Sainzée, d'où laissant Villers-deux-Eglises &
Sainzée à gauche, elle entra dans la plaine du
camp.
La troisiéme colonne fut pour l'infanterie
de la seconde ligne en commençant par le Maine ;
cette colonne passa dans Jamagne & laissa tous les bois qui
sont au-dessus de Jamagne à gauche, d'où côtoyant
les haies de Villers-deux-Eglises, & laissant ce village
à droite & celui de Sainzée à gauche,
elle entra dans la plaine du camp.
La quatrieme colonne fut pour l'aîle
droite de cavalerie, dont la Brigade de Quadt eut la tête,
suivie du reste de la premiere ligne ainsi qu'elle étoit
campée, ensuite de la Brigade de Bolheit & du reste
de la seconde ligne. Cette colonne prenant par derriere le camp
de l'infanterie, alla à la cense de la Valette, d'où
laissant l'artillerie & les vivres sur fa gauche & le
quartier général sur sa droite, elle alla à
travers champs passer le ruisseau de Jamagne sur un pont qui
étoit entre Jamagne & Philippeville ; de là
elle continua sa marche à travers champs, laissant la
colonne d'infanterie sur sa droite & l'artillerie sur sa
gauche ; & alla passer au travers de Sainzée
pour entrer dans la plaine du camp.
La cinquiéme colonne fut pour l'artillerie
& les Vivandiers de l'armée, lesquels eurent leur
rendez vous à l'artillerie ; cette colonne partant
de son parc prit le chemin de Sainzée, qu'elle laissa
à droite pour parquer derriere ce village.
La sixiéme & derniere colonne fur
pour les troupes de M de Boufflers, lefquelles prirent le grand
chemin de Roloy à Philippeville, qu'elles laisserent à
droite pour aller à Sainzée, d'où elles
s'avancérent à Villers-deux-Eglises.
Chaque colonne de troupes fut suivie de ses
menus bagages, lefquels furent escortés par 200 hommes
de pied. On en mit 300 parmi les charrettes de Vivandiers.
L'armée campa, par la nécessité
du terrein, sur quatre lignes ; la premiere qui étoit
d'infanterie, campoit le long du ruisseau de Soumois qu'elle
avoit devant elle ; les deux du milieu composées
de cavalerie, étoient sur la hauteur de Cerffontaine,
& la quatrieme d'infanterie, près du bois. Les troupes
de M de Boufflers camperent sur deux lignes à la droite
de l'armée.
M de Luxembourg se trouvoit dans cette position
en état de prendre la tête du ruisseau qui va à
Beaumont & de celui qui passe à Cousolre, il avoit
des défilés devant lui & pouvoit couper les
détachemens que les ennemis eussent faits vers la frontiere.
Il s'arrêta dans ce camp, parce qu'il craignit que les
démarches des ennemis ne fussent de fausses démonstrations,
& qu ils n'eussent d'autres vûes que d'éloigner
de Dinant l'armée du Roi ; il vouloit aussi examiner
les chemins que M. d'Albergotti lui avoit indiqués, parce
que jamais armée n'y avoit passé.
Le Prince d'Orange, qui étoit persuadé
que M. de Luxembourg ne pouvoit se rapprocher de Maubeuge qu'en
prenant sa route par Marienbourg & Avesne, alla le 9 reconnoître
les chemins par où il feroit marcher son armée
pour aller dans la plaine de Grand Rieu & le camp qu il lui
feroit occuper ; il comptoit en y marchant obliger l'armée
du Roi de reculer pour défendre la frontiere contre les
détachemens qu'il pourroit y envoyer, & en même
tems prendre plusieurs marches d'avance pour aller fur l'Escaut,
où arrivant le premier il pourroit forcer les lignes,
désoler le pays qu elles couvroient, & empêcher
l'armée du Roi de prendre des quartiers de fourrage depuis
Courtrai jusqu'à Furnes. M. de Luxembourg qui croyoit
devoir dans ce moment mettre toute son attention à prévenir
les ennemis à Mons & sur la Dendre, marcha la nuit
du 9 au 10 pour aller camper à Lugny près de Beaumont.
40 euros (code de commande
: 30149).
BEAURAIN (chevalier de) Carte
des camps de Walef St. Pierre et Walef St. Georges et de Vignamont
Les 18. et 19 Juillet
1693. Avec les trois Camps des Troupes qui formoient la Circonvalation
d'Huy. Corrigée et augmentée par le Chevalier de
Beaurain Géogr. ord[inai]re du Roi.
Planche 12 du tome IV de Histoire militaire de Flandre,
Depuis l'année 1690. jusqu'en 1694. inclusivement. Paris,
Beaurain - Poirion - Jombert, 1755.
Dimensions :
- Illustration : 310 x 312 mm.
- Cuvette : 320 x 323 mm.
- Feuille : 514 x 394 mm.
Extrait de l'ouvrage du
chevalier de Beaurain (pp. 279-280) :
La
marche se fit sur dix colonnes.
Le bouteselle & la générale
à la pointe du jour, à cheval & l'assemblée
une heure après.
L'aile gauche de cavalerie forma les deux colonnes
de la droite ; elle défila par sa gauche, la premiere
ligne eut celle de la droite : elles marcherent toujours
en se côtoyant, & laisserent Bref, à droite,
& l'arbre de Holdin & celui de Tourine à gauche ;
delà elles passerent à vieux Walef, & continuant
leur marche entre Vaux & la Tombe, qu'elles laisserent à
deux cens pas sur leur gauche, elles allerent sur la bruyere
de Warmont, d'où laissant la Tombe de la Bourlotte à
gauche, elles passerent aux Tombes de Warmont, & delà
elles entrerent dans la plaine du camp.
La troisieme colonne fut pour les menus bagages
de l'aile gauche de cavalerie & d'infanterie, lesquels coulerent
le long de la cavalerie pour aller à l'arbre de Tourine
& à la Tombe de Vaux ; delà laissant Borsée
& la Tombe de la Bourlotte à gauche, ils entrerent
dans la plaine du camp.
Les quatrieme & cinquieme colonnes furent
pour l'aile gauche d'infanterie, qui défila par la gauche :
la premiere ligne eut la colonne de la droite ; ces deux
colonnes se côtoyant dans leur marche, passerent auprès
de Tourine, qu'elles laisserent à gauche, pour venir à
Borsée, qu'elles laifferent à droite ; elles
marcherent fort près des haies de ce village, & allerent
à la Tombe de la Bourlotte, & delà à
Warmont, où fut leur camp.
Les sixieme & septieme colonnes furent
pour l'aile droite d'infanterie, laquelle défila par sa
droite : la premiere ligne eut la colonne de la gauche ;
ces deux colonnes prirent leur marche entre Tourine & Walef-Saint
Pierre, passerent à Enef, qu'elles laisserent à
gauche, coulerent le long des haies, laisserent les autres colonnes
d'infanterie à leur droite pour aller à Chaponseré,
qu'elles laisserent aussi à gauche ; delà
elles marcherent à Vignamont, où fut leur camp.
La huitieme colonne fut pour les menus bagages
de l'aile droite de cavalerie & d'infanterie : cette
colonne rasa les haies des deux Walef, laissa Henef & Chaponseré
à droite, coula le long des haies de ce village, pour
aller entre Vignamont & Viler, où elle se trouva dans
le camp.
Les neuvieme & dixieme colonnes furent
pour l'aile droite de cavalerie, qui défila par sa droite :
la premiere ligne eut la colonne de la gauche ; ces deux
colonnes se côtoyant, passerent entre Walef & Selle,
pour aller entre Henef & Serré-le-Château, qu'elles
laisserent à gauche, ainsi que la cense de Quivietry,
d'où elles se rendirent à Viler, où fut
leur camp.
L'artillerie, qui s'étoit avancée
à Borsée, se mit en marche dès la petite
pointe du jour, & marcha toujours en plaine, pour aller parquer
en deçà de Vignamont.
Les vieilles gardes firent à l'ordinaire l'arriere
garde des colonnes.
L'armée eut sa droite à Fisse-Fontaine,
la gauche s'étendoit vers la Mehaigne, ayant Fameler derriere ;
elle le quartier général fut à Vignamont.
40 euros (code de commande
: 29552 - vendu).
[BONN]. Plan de la Ville de Bonne
et du Fort de Bourgogne avec
la carte du Gouvernement située sur le Rhin, à
4 lieues au dessus de Cologne, cette ville est capitale de l'Electorat
comme Cologne l'est du spirituel de l'Archeveche. On a marqué
la disposition des attaques du siége commencé la
nuit du 3. au 4. may et finie le 15. du dit mois. 1703. quelle
cestans renduë aux Haut Allyé par capitulation. Gravure extraite de l'Atlas Portatif, ou
le nouveau Theatre de la Guerre en Europe ; Contenants les
cartes geographiques, avec les plans des Villes & Forteresses
les plus exposees aux revolutions presentes, de Daniel
de La Feuille, publié à Amsterdam, chez Jansson,
en 1706. Gravure découpée au ras du trait d'encadrement
et collée sur une feuille.
Dimensions :
- Image
: 241 x 180 mm.
Le siège
de la ville de Bonn s'inscrit dans l'interminable guerre de Succession
d'Espagne. En 1703, la ville était aux mains des Français
et les opérations militaires des Alliés visant
à reprendre la ville débutèrent le 24 avril,
sous l'autorité du duc de Marlborough. Le fort de Bourgogne
dont il est question ici était commandé par M.
de Rabutin ; il se situait sur la rive droite du Rhin ;
c'est le général Menno van Coehoorn, surnommé
le « Vauban hollandais » en raison de ses talents
d'ingénieur spécialiste de la polyorcétique,
qui fut chargé d'en organiser l'attaque.
Les combats proprement dits débutèrent
le 3 mai et se prolongèrent jusqu'au 15 mai lorsque le
marquis d'Alègre qui commandait la place fit battre la
chamade.
30 euros (code de commande
: 29101).
[GAULE]. HONDIUS (Jodocus)
Galliæ veteris typus.
Amsterdam, Jodocus Hondius
le Jeune, [1619]. Belle gravure coloriée extraite de la
première édition de l'ouvrage de Petrus Bertius :
Theatri Geographiae Veteris. Tomus posterior. Texte latin
au verso.
Dimensions :
- Dessin : 494 x 395 mm.
- Cuvette :499 x 398 mm.
- Feuille : 522 x 413 mm.
Très belle et décorative carte,
bien coloriée, des régions comprises entre la mer
Méditerranée, les Pyrénées, le sud
de la Grande Bretagne et l'embouchure du Rhin, localisant les
principales cités et les différents peuples qui
habitaient la Gaule au début de la domination romaine
et détaillant le réseau hydrographique.
Petrus Bertius (1565-1629) était le
beau-frère des cartographes Jodocus Hondius et Pieter
van der Keere.
Les deux tomes de son Theatri geographiae
veteris furent imprimés à Leyde, par Isaac
Elzevir pour Jodocus Hondius, respetivement en 1618 et 1619.
Cette carte de la Gaule est la copie de celle
publiée par Abraham Ortelius dans le Parergon sive
Veteris geographiae.
200 euros (code de commande
: 30403).
[GAULE]. ROBERT DE VAUGONDY (Gilles
et Didier) Gallia Antiqua in Provincias et Populos
divisa, Geographicis
Sansonum Conatibus et recentioribus Astronomicis Observationibus
accommodata, ab Aeg. Robert Geographo regis ordinario. Cum Privilegio
Regis. 1750. Paris, Robert
de Vaugondy - Boudet, 1757. Carte coloriée et en très
bon état.
Dimensions :
- Dessin : 544 x 480 mm.
- Feuille : 568 x 500 mm.
- Échelle : 2.3000.000.
Très
belle et décorative carte, bien coloriée, des régions
comprises entre la mer Méditerranée et l'embouchure
du Rhin, divisée en zones administratives et montrant
les différents peuples qui habitaient la Gaule au début
de la domination romaine.
Héritiers de la célèbre
maison de publications cartographiques créée par
Nicolas Sanson au XVIIe siècle, Gilles Robert
de Vaugondy et son fils Didier réalisèrent
cette carte en 1750 et la publièrent sept ans plus tard
dans leur Atlas universel.
Bibliographie :
- Pedley (Mary Sponberg), Belle et
Utile. The work of the Robert de Vaugondy family of mapmakers,
p. 150 n° 92.
120 euros (code de commande
: 29949).
[GAULE - GRAVURE]. BONNE (Rigobert)
Gallia Vetus.
A R[igober]to Bonne, Primario Hydrographo Navali. Paris, Hôtel de Thou [Panckoucke], 1787.
Gravure réalisée par Gaspard André, coloriée,
extraite de l'Atlas encyclopédique, contenant la géographie
ancienne, et quelques cartes sur la géographie du Moyen
age, la geographie moderne, et les cartes relatives à
la géographie physique de Rigobert Bonne et Nicolas
Desmarets. Marges un peu salies et restauration à l'adhésif
dans la partie inférieure du pli central (sans dommage
pour la gravure). Un portrait de profil a été crayonné
dans la partie supérieure de la marge droite.
Dimensions :
- Illustration : 345 x 233 mm.
- Cuvette : 364 x 252 mm.
- Feuille : 463 x 314 mm.
Le mathématicien
et géographe Rigobert Bonne (Raucourt, 1727 - Paris, 1795)
fut nommé cartographe royal du Service Hydrographique
de la Marine en 1775. Ses cartes très appréciées
furent, notamment, publiées dans l'Atlas maritime,
en 1762, dans l'Atlas de Toutes Les Parties Connues du Globe
Terrestre de l'abbé Raynal, en 1780 et dans l'Atlas
encyclopédique, en 1787.
70 euros (code de commande
: 28484).
[HAINAUT - GRAVURE]. SURHON (Jacques de) Nobilis Hannoniae Com. Descriptio,
Auctore Iacobo Surhonio Montano. Carte du montois Jacques
de Surhon, gravée par Frans Hogenberg, extraite du Theatrum
Orbis Terrarum, d'Abraham Ortelius, publié en 1602.
Nous
n'avons pas désencadré cette gravure et nous faisons
confiance au marchand bruxellois dont le « certificat
de grantie », collé à l'arrière
du cadre, précise que cette carte du Hainaut a été
« éditée par Abraham Otelieus [en] 1602 ».
Dimensions :
- Dessin : 485 x 368 mm.
- Cuvette : 490 x 370 mm.
- Cadre : 665 x 550 mm.
En 1579, Ortelius put enfin insérer
la carte du Hainaut de Surhon dans son recueil [la première
version, imprimée en 1572, fut interdite par le duc d'Albe].
Les dernières années, les temps avaient changé.
Le duc d'Albe avait quitté le pays. La Pacification de
Gand avait détendu l'atmosphère.
Le gouverneur général était
maintenant Alexandre Farnèse, grand homme de guerre, qui
avait « cette habileté consommée de
manier à la fois la guerre et la paix ». La
publication de la carte, précédemment défendue,
ne semble plus avoir posé de problème.
D'une manière générale,
les gravures de 1572 et de 1579 sont très semblables.
Il s'agit évidemment de deux cuivres différents,
celui de 1572 ayant été détruit par ordre
du gouvernement. Les principales différences touchent
les armoiries du Hainaut, ici correctement présentées
[elles étaient inversées dans l'édition
de 1572], et l'attestation de privilège qui figure dans
l'angle supérieur droit : Cum privilegiis Imp.
et Reg. Maitis ad decenn. 1579. Le nom du graveur Hogenberg
n'apparaît pas. D'autres différences existent, mais
elles portent toujours sur des points de détail :
l'ornementation du cadre, l'emplacement des points cardinaux,
le tracé de la région Arleux-Douai, l'empiétement
de la Meuse sur le cadre à hauteur de Fumay. D'ailleurs,
le cuivre utilisé en 1579 dut être remplacé
par un nouveau lorsqu'il montra des signes d'usure. La carte
de 1579 fut donc gravée deux fois.
Le Cambrésis, d'abord aussi sommairement
représenté qu'en 1572, se garnit peu à peu.
C'est une carte bien conçue, qui se
lit et se livre facilement. Cette épreuve-ci est d'une
grande fraîcheur et l'absence d'enluminure fait bien ressortir
le talent du graveur.
Bibliographie :
- Lemoine-Isabeau (Claire), Cartes
topographiques gravées du Hainaut, dans Images
de Mons en Hainaut du XVIe au XIXe siècle, pp. 75.
300 euros (code de commande
: 27721).
Hautes Alpes. Gravure sur acier extraite du Petit atlas
national publié à Paris, chez Blaizot, en 1833.
Dimensions :
- Dessin : 239 x 189
mm.
- Feuille : 265 x 207 mm.
9 euros (code de commande
: 28707).
[HUY - GRAVURE]. BRAUN (Georg) et
HOGENBERG (Frans) Huum opp. Condrusorum Caput. Anvers, Galle, [1575]. Dix-neuvième planche
de l'atlas de Georg Braun et Frans Hogenberg : De praecipuis,
totius universi urbibus, liber secundus. Gavure coloriée
sous un sobre encadrement de bois.
Dimensions :
- Trait carré : 464 x 304 mm.
- Cuvette : 470 x 306 mm.
- Encadrement : 570 x 420 mm.
Extrait de l'étude
Civitates Orbis Terrarum. Villes du monde :
Traduction
du cartouche portant la date de 1574 : Huy, capitale des
Condruses [en Belgique gauloise], dont la reproduction fidèle
à la nature, dessinée le plus exactement pour orner
cette uvre topographique, nous a été fournie
par un homme très érudit, R. D. Remaclus de Limbourg,
célèbre dans la profession médicale, et
par D. Paulus, chez les chanoines de Liège un mécène
important des étudiants.
Huy est une ancienne et belle ville du Brabant
germanique, située sur la Meuse, dans une vallée
boisée entre les montagnes. Elle possède de grands
édifices anciens et spacieux. Y habitent nombre de bonnes
et nobles gens qui possèdent des maisons merveilleusement
décorées au dedans et au dehors. Un grand nombre
sont agrémentées de beaux créneaux et de
tours, comme si elles étaient des châteaux seigneuriaux.
Sur cette gravure, Huy est vue du nord-est.
La collégiale gothique Notre-Dame domine le centre de
l'image ; sa construction a été commencée
en 1311 et terminée en 1536 [...]. Le château est
depuis le XVe siècle l'emblème de la ville. [...]
.
Bibliographie :
- Füssel (Stephan, dir.), Civitates
Orbis Terrarum. Villes du monde, pp. 147-148.
200 euros (code de commande
: 29198).
JOMINI
(Antoine-Henri de) Atlas pour servir à l'intelligence
de l'histoire critique et militaire des guerres de la Révolution,
par le lieutenant général Jomini Aide de Camp général de S.M. l'empereur
de Russie, Grand Croix de plusieurs ordres. Gravé sous
la direction de J. B. Bielaerts.
Bruxelles, Petit, 1839. In-f° (425 x 665 mm.) sous une demi-reliure
de l'époque (dos et mors frottés, mors partiellement
fendus, pièce de titre en losange sur le premier plat,
[1 (titre lithographié orné d'une vignette)], [2
bl.], [1 (table des cartes et plans)], 58, [1], [1 bl.] p.,
exemplaire bien complet des 37 planches citées dans la
table des cartes et des deux planches complémentaires
(voir détail ci-dessous) dont la plupart partiellement
rehaussées à l'aquarelle, quelques mouillures et
rousseurs.
Table des cartes et
plans (et leurs dimensions au trait carré) :
1. Croquis
du nord de la France, de la Belgique et partie de la Hollande
(485 x 380 mm.).
2. Carte de la Vendée (555 x 345 mm.).
2bis. Carte des Pyrénées occidentales
(640 x 473 mm.).
3. Carte des Pyrénées orientales
(455 x 310 mm.).
4. Cours du Rhin depuis Rheinfels et Saint-Goar
jusqu'à Strasbourg (430 x 570 mm.).
5. Croquis de la contrée entre la Sieg
et la Lahn (600 x 385 mm.).
6. Plan de la bataille de Jemmapes (217 x 150
mm.).
7. Plan de la bataille de Neerwinden (250 x
195 mm.).
8. Carte des environs de Lille, Tournay et
Courtray, pour servir particulièrement à l'intelligence
des batailles de Turcoing et de Pontachin (475 x 570 mm.).
9. Carte du centre de la frontière du
nord, contenant les environs de Cambray, Douay, Guise, Valenciennes,
Landrecies et Avesnes (443 x 380 mm.).
10. Cours de la Sambre depuis Maubeuge jusqu'à
Charleroi (625 x 503 mm.).
11. Plan de la bataille de Fleurus (362 x 277
mm.).
12. Carte du Pays entre la Meuse et le Rhin,
depuis Liège usqu'à Cologne, pour servir particulièrement
aux batailles de l'Ourthe et de la Roër (446 x 357 mm.).
13. Plan de Mayence et des environs, où
l'on a tracé particulièrement l'affaire des lignes
qui eut lieu en 1795, et qui pourra néanmoins servir à
l'intelligence du siège de cette ville (473 x 365 mm.).
14. Carte spéciale de la vallée
du Rhin pour l'intelligence des affaires de Rastadt et d'Ettlingen
(358 x 252 mm.).
15. Croquis de la bataille de Neresheim livrée
par l'Archiduc Charles au Général Moreau en 1796
(256 x 412 mm.).
16.
Plan de la bataille de Wurzbourg gagnée par l'Archiduc
Charles, le 3 septembre (413 x 475 mm.).
17. Plan pour l'intelligence des deux batailles
de Biberach gagnées par le Général Moreau
en 1796 et 1800 (403 x 372 mm.).
18. Carte des environs de Fribourg pour la
retraite de l'armée du Rhin en 1796 ; et notamment
les combats sur l'Elz (400 x 266 mm.).
19. Combat de Schliengen (190 x 234 mm.).
20. Plan de Kehl pour servir au siège
de ce fort, et aux différents passages du Rhin qui ont
eu lieu aux environs (545 x 345 mm.).
21. Carte de la rivière de Gênes,
pour l'intelligence des opérations qui ont eu lieu dans
les campagnes de 1795, 1796, 1799 et 1800 (590 x 517 mm.).
22. Plan de la bataille de Castiglione, gangée
par le général Bonaparte les 3 e 4 août 1796
(424 x 312 mm.).
23. Carte du cours de l'Adige depuis Legnago
jusqu'à Trente, pour l'intelligence des affaires de Castiglione,
Gavardo, Roveredo, de la Brenta et de Bassano en 1796, de même
que pour toutes les opérations qui ont eu lieu autour
de Mantoue (470 x 560 mm.).
24. Plan de Mantoue et des batailles de St
Georges ou de la favorite (488 x 490 mm.).
25. Plan de la bataille d'Arcole (460 x 365
mm.) et son supplément (190 x 175 mm.).
26. Plan de la bataille mémorable de
Rivoli (575 x 540 mm.).
27. Carte du cours du Tagliamento, pour l'intelligence
des opérations de Bonaparte contre l'Archiduc Charles,
en 1797 (668 x 590 mm.).
28. Plan de la bataille de Stockach, gagnée
par l'Archiduc Charles, le 25 mars 1799, servant également
aux batailles d'Engen et de Möstkirch, gagnées par
le général Moreau en 1800 (535 x 427 mm.) et ses
4 petites cartes supplémentaires gravées sur une
feuille.
29. Attaque de l'Archiduc Charles sur Zurich,
le 4 juin 1799, et plan de la bataille de Zurich, gagnée
par Masséna, le 25 et 26 septembre 1799 (470 x 286 mm.).
30. Plan de la bataille de Trebbia, gagnée
par le maréchal Suwaroff, les 18, 19 et 20 juin 1799 (585
x 435 mm.).
31. Plan de la bataille de Novi, gagnée
par le même le 15 août 1799 (420 x 530 mm.).
32. Plan de la bataille de Marengo, ganée
par le premier consul Bonaparte, le 14 juin 1800 (384 x 255 mm.).
33. Plan de la bataille de Hohenlinden, gagnée
par le général Moreau sur l'Archiduc Jean, le 3
décembre 1800 (423 x 290 mm.).
34. Carte générale de l'Egypte,
pour l'intelligence de l'expédition des Français
(400 535 mm.).
35. Carte de la Syrie, pour l'intelligence
de l'expédition des Français (225 x 335 mm.).
36. Croquis de la partie française de
l'île de saint Domingue (350 x 378 mm.).
37. Carte de l'Allemagne pour servir à
l'intelligence des opérations militaires (720 x 625 mm.).

10. Cours de la Sambre depuis Maubeuge jusqu'à Charleroi
(625 x 503 mm.).

20. Plan de Kehl pour servir au siège de ce fort, et aux
différents passages du Rhin qui ont eu lieu aux environs
(545 x 345 mm.).
1800 euros (code de commande
: 29000).
LEFEBVRE (Gabriel) Sérigraphie tirée à 200
exemplaires numérotés et signés par l'artiste ;
elle a été imprimée par Yves Amateis,
elle a nécessité 9 passages de couleurs.
Dimensions :
- Dessin : 595 x 395 mm.
- Feuille : 800 x 600 mm.

N'hésitez
pas à demander la personnalisation de votre exemplaire
avec une dédicace de Gabriel Lefebvre.
150 euros (code de commande
: 29708).
[MARIEMONT]. DAMSEAUX (Émile
de) Mariemont (Hainaut). Lithographie
de Vasseur Frères, à Tournai, extraite de
l'album La Belgique pittoresque - Les châteaux.
Mons - Paris, Dacquin - Ghio, 1872. Rousseurs et petites traces
d'humidification dans les marges, sans dommage pour l'illustration.
On joint le feuillet de texte.
Dimensions :
- Trait
carré : 151 x 100 mm.
- Encadrement : 170 x 119 mm.
- Feuille : 315 x 224 mm.
40 euros (code de commande
: 29402).
Meuse. Gravure
sur acier coloriée, extraite du Petit atlas national
publié à Paris, chez Blaizot, en 1833.
Dimensions :
- Dessin : 189 x 240
mm.
- Feuille : 247 x 315 mm.
9 euros (code de commande
: 26577).
[MONS - GRAVURE]. Mons. Mons, Hannoniae urbs potens et ampla, a Carolo
Magno Metropolitan mun[e]ze et caesareis privilegijs donato Trulla
flu. alvitur propugnaculis et natura loci munitissima Gens humana
et opulata, Saginariae negatiatione dedita.
Gravure d'une des éditions de la Description de tous
les Pays-Bas de Lodovico Guicciardini, éditée
à Anvers et Amsterdam, chez Blaeu et Janssonius, de 1612
à 1648. Exemplaire en bel état.
Dimensions :
- Dessin : 311 x 232 mm.
- Cuvette : 313 x 234 mm.
- Feuille : 376 x 278 mm.
Christine Gobeaux précise que
« la gravure figure dans les différentes éditions
de la Description de tous les Pays-Bas de Guicciardini,
imprimées par les éditeurs néerlandais Blaeu
et Janssonius. Il s'agit du deuxième état du cuivre
car les gravures comportent le numéro 84 dans l'angle
inférieur droit. »
Elle ajoute : « À première
vue, la gravure [...] peut paraître identique à
celle parue dans les éditions plantiniennes. Cependant
un examen approfondi permet d'affirmer qu'il s'agit d'un nouveau
cuivre. Tout d'abord, le dessin des maisons et des arbres diffère.
Le titre, situé dans le cartouche au-dessus du plan, ne
se termine plus par un point. Le texte latin du cartouche n'est
pas composé de la même manière. Les fins
de lignes ne comportent pas le même mot et le texte se
termine par un ornement typographique. Le dessin de l'encadrement
intérieur du cartouche et du personnage a été
modifié. Les blasons ne sont pas identiques. Au niveau
des inscriptions sur le plan, l'emplacement des noms diffère.
Ainsi la porte de « Bertemont » est inscrite
ici à l'extérieur de la ville. Le nom de l'église
Saint-Nicolas manque sur ce plan. Au niveau de la porte du Rivage,
toute une rangée de maisons a été supprimée.
S'il s'agissait du même cuivre, des traces de celles-ci
seraient visibles à la loupe. Or ce n'est pas le cas.
À part cet élargissement à la porte du Rivage,
le tracé des rues n'a subi aucune modification.
Le cuivre de cette gravure comporte deux états.
[Le] premier sans numéro de planche a été
très peu utilisé.
En conclusion, ce plan reflète toujours
la même situation au niveau topographique. L'éditeur
n'a pas jugé nécessaire de l'actualiser puisqu'il
est censé illustrer une uvre qui décrit les
Pays-Bas au XVIe siècle. D'autre part, le souci d'offrir
un plan correct au niveau topographique n'est pas l'objectif
de ce type de publication. »
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), Mons au XVIe
siècle. Catalogue descriptif des vues, plans et sièges,
dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t.
81, P.008.B, pp. 422-433.
120 euros (code de commande
: 30150).
[MONS - GRAVURE]. DE FER (Nicolas)
Mons. Comme estoit quand le Roy en personne s'en rendit
Maistre, apres quinze jours de tranchée ouverte, le 8.
Avril 1691. Paris, De Fer, [ca 1691-1693]. Exemplaire en
très bon état.
Dimensions :
- Trait
carré : 265 x 192 mm.
- Cuvette : 273 x 197 mm.
- Feuille : 356 x 277 mm.
Extrait de l'article de
Christine Gobeaux :
Deux plans consacrés à Mons ont
été édités par Nicolas de Fer. Le
premier paraît en 1690 [?] et décrit la ville « comme
[elle] estoit quand le Roy en personne sen rendit maistre,
apres quinze jours de tranchée ouverte, le 8 avril 1691 ».
Il donne au public limage de la ville de Mons avant qu'elle
ne soit assiégée par Louis XIV. Lintérieur
de la ville est vide. Léchelle est de 130 toises
et le plan est orienté nord à louest sans
doute pour attirer lattention sur la porte de Bertaimont,
point faible dans la fortification montoise.[...]
Le premier plan de Mons est paru en 1690 [?]
dans la première livraison des Forces de lEurope.
Nous avons relevé trois éditions de ce plan [...]
La première [celle présentée ici] ne porte
aucune mention de responsabilité. Elle se distingue par
la représentation de trois personnages qui rendent les
clés de la ville à un soldat.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), De la « vue
à vol d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), dans Mons & le Hainaut,
pp. 44-50.
70 euros (code de commande
: 29800).
[MONS - SIÈGE DE 1691]. LE
CLERC (Sébastien) Mons capitale de Hainaut.
Assiégée par le Roy, et emportée le 9 Avril
1691. apres 16. jours de tranchée. [Paris]
[Le Clerc], [1695]. Gravure faisant partie d'une collection connue
sous le titre de « Petites conquêtes, servant à
l'histoire de Louis XIV ». Belle gravure, bien
imprimée, courte de marges et appliquée sur une
feuille de papier fort.
Dimensions :
- Dessin : 258 x 152 mm.
- Feuille : 259 x 166 mm.
Extrait de l'ouvrage de l'abbé de Vallemont :
Comme M. Le Clerc étoit parfaitement
bon François, il a voulu faire servir ses talents à
la Gloire du Roi ; & faire en sa maniere passer à
la posterité les merveilleux événements
de son Règne. Le premier essai, qu'il fit pour se satisfaire
là dessus, de fut de graver le Siége de Mons, Capitale
de Hainaut. Sa Majesté l'assiégea en personne,
& l'emporta, le 9 Avril 1691, après 16 jours de tranchée.
Cette piéce est du meilleur goût, & exécutée
de façon qu'on ne peut contempler ce furieux spectacle,
sans trembler pour les habitans.
Bibliographie :
- Jombert (Charles-Antoine), Catalogue
raisonné de l'uvre de Sébastien Le Clerc,
t. II, n° 246.
- Vallemont (abbé de, Pierre Le
Lorrain, dit), Éloge de Mr. Le Clerc, Chevalier romain,
Dessinateur et Graveur ordinaire du cabinet du Roi, avec le catalogue
de ses ouvrages, pp. 57-58.
- Rapaille (Roger), Gravures illustrant
divers épisodes du siège - Mons vue par les assiégeants,
dans 1691. Le siège de Mons par Louis XIV,
pp. 92-93.
60 euros (code de commande
: 30453).
[MONS - GRAVURE]. LA FEUILLE (Daniel
de) La Ville de Mons. Paris, De Fer, [ca 1701-1729]. Gravure coloriée,
extraite de l'Atlas portatif ou le Théâtre de
la guerre en Europe, en très bon état.
Dimensions :
- Trait
carré : 173 x 120 mm.
- Cuvette : 180 x 126 mm.
- Feuille : 306 x 198 mm.
Christine Gobeaux nous
apprend que :
Pour réaliser ce plans Daniel de La
Feuille s'est inspiré de celui publié par Nicolas
de Fer quelques années avant la parution de son atlas
militaire de poche intitulé Atlas portatif ou le Théâtre
de la guerre en Europe. « Ses nombreuses éditions
en français, néerlandais et anglais confirment
qu'il répondait à une demande du public. Cet atlas
fut souvent réédité par Daniel de La Feuille,
puis par ses successeurs, Paul de La Feuille (1688-1727) et Jeanne
de La Feuille (1678-1730), jusqu'en 1729. [...] Le plan de Mons
est très succinct. Il s'inspire de celui de Nicolas de
Fer pour les fortifications. Ses dimensions sont différentes
ainsi que l'iconographie qui l'agrémente. Deux chérubins
présentent le blason de la ville de Mons tandis qu'une
scène d'exécution nous rappelle l'état de
guerre dans lequel se trouvent les Pays-Bas. Aucune mention de
responsabilité, d'échelle ni d'orientation de figure
qur ce plan. »
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), De la « vue
à vol d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), dans Mons & le Hainaut,
pp. 44-50 et ill. n° 16.
60 euros (code de commande
: 29894).
[MONS
- GRAVURE]. VALEGIO (Francesco) Mons. Gravure extraite de l'ouvrage de Alphonsius
Lasor a Varea : Universus terrarum orbis. Padoue, Conzatti, 1713. Impression au bas
de la page 226 de l'atlas.
Dimensions :
- Illustration : 132 x 87 mm.
- Cuvette : 134 x 88 mm.
- Feuille : 234 x 355 mm.
Texte de l'article de Christine Gobeaux :
Francesco
Valegio (1560-164 ?), libraire et graveur, a publié un
grand nombre de gravures de petit format en feuilles isolées
avant de les réunir en un volume, intitulé Raccolta
di le più illustri et famose città di tutto il
mundo. Un grand nombre de celles-ci sont signées de
son nom. D'autres proviennent de cuivres qu'il a récupérés.
Selon Jean Boutier, cet atlas serait paru entre 1597 et 1599.
Le recueil conservé à la Bibliothèque royale
a selon L. Danckaert été composé postérieurement
à l'édition de l'atlas de Valegio. Ces gravures
seront reprises sans la moindre correction ni addition pour illustrer
l'uvre d'Alphonse Lasor (1646-1730). Alphonse Lasor, pseudonyme
du Père Innocenzio Raffaele Savonarola, a réuni
dans son Universus terrarum une imposante bibliographie
de la géographie comportant plus de 75 000 références.
Valegio, pour graver son plan de Mons, a puisé
ses informations dans le Civitates orbis Terrarum de Georg
Braun et Frans Hogenberg. Cela se confirme au niveau du tracé
de l'enceinte, de la configuration des rues, de la présence
des deux moulins à la place du Parc, de la figuration
des espaces verts et des arbres. Au niveau iconographique, l'artiste
a reproduit les blasons et un cartouche très simple. Ce
dernier signale que Mons est une ville du Hainaut puissante et
importante. En résumé, il s'agit d'une schématisation
grossière dans le trait du plan de Mons gravé par
Hogenberg.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), Mons au XVIe
siècle, Catalogue descriptif des vues, dans Annales
du Cercle archéologique de Mons, tome 81, pp. 419-422
(p.007).
50 euros (code de commande
: 29290).
[MONS - GRAVURE]. PUTTAERT (François
Émile) Mons.
Gravure sur bois de bout de Max Weber extraite du tome II (p.
5) de l'ouvrage d'Eugène Van Bemmel, La Belgique illustrée.
Ses monuments, ses paysages, ses uvres d'art, éditée
à Bruxelles, chez Bruylant, vers 1882.
Dimensions :
- Dessin : 165 x 236 mm.
- Feuille : 230 x 318 mm. (et 213 x 303
mm.).
Eugène
Van Bemmel fit paraître la première livraison de
La Belgique illustrée le 6 février 1878 ;
trente-cinq autres livraisons suivirent jusqu'en décembre
1882. Dans les années 1880, ces livraisons furent rassemblées
en deux tomes. La partie consacrée à Mons figure
dans le second tome, elle a été rédigée
par Léon Dommartin.
Bibliographie :
- Michaux (Marianne), Monumentale ou
pittoresque, la Belgique illustrée, ressource en ligne
(https://journals.openedition.org/textyles/3539).
9 euros (code de commande
: 30550).
[MONS - NIMY]. Le moulin de Nimi,
près de Mons. Bruxelles,
Jobard, 1825. Quelques rousseurs.
Lithogravure
de Madou d'après un dessin de Otto von der Howen
extraite de la 32e livraison de l'ouvrage de Jean-J. de Cloet,
Voyage pittoresque dans le royaume des Pays-Bas, dédié
à S.A.I. et R. la princesse d'Orange (planche 192).
Dimensions :
- Dessin : 202 x 135 mm.
- Feuille : 290 x 230 mm.
Bibliographie :
- Revue bibliographique du Royaume
des Pays-Bas et de l'étranger, ou indicateur général
de l'imprimerie et de la librairie, vol. 4 (n° 4 - 10
mai 1825), n° 522.
- Rousselle (Charles), Les vues gravées
de la ville de Mons et de ses monuments, dans Annales
du Cercle archéologique de Mons, tome XXV, p. 314,
n° 80).
- Claes (Marie-Christine), B. A. M.
Jobard (1792-1861) : visionnaire de nouveaux rapports entre l'art
et l'industrie, acteur privilégié des mutations
de l'image en Belgique au XIXe siècle, p. 163.
40 euros (code de commande
: 28992).
[MOULIN DE CAMPAGNE]. Le Moulin a Charroÿs, Inventé par
le grand Ingenieur Pompee, ils sont en si grand nombre que l'on
pouvoit fournir par ÿcelle de farine sustentiif, presque
pour toute l'Armee du General Spinola ; estant es quartiers
devant les Villes, Lochum et Grorl, au Mois de Juliet et d'Augst.
1606. - Den muel Wagen ghepractiseert, bij den grooten ingenieur
Pompeus, deser zijn soo veel int getal, datmen bijnaest conde
genoech voor den Leger vanden crijgs oversten Spinola gemalen,
Leggende inde quartieren voor Lochem, en Grol, inde Maent van
Julius ende Augustus. 1606.
Dimensions :
- Image : 303 x 199 mm.
- Cuvette : 315 x 226 mm.
- Feuille : 378 x 312 mm.
Gravure extraite de l'ouvrage de Lodovico Guicciardini,
Description de Tous les Pays-Bas, autrement appelez la Germanie
Inferieure, ou Basse Allemange, publié à Amsterdam,
par Cornille Nicolas, en 1609.
Cette gravure
illustre un épisode de la « Tachtigjarige Oorlog »
(guerre de Quatre-Vingts Ans, également appelée
Révolte des Pays-Bas ou Révolte des Gueux) :
le siège de la ville de Lochem, du 4 au 14 août
1606, par l'armée espagnole commandée par Ambrogio
Spinola.
Au premier plan, la gravue montre le moulin
de campagne, mis au point par l'ingénieur militaire Pompeo
Targone, qui permettait le ravitaillement de l'armée.
Bibliographie :
- Barado y Font (Francisco), Museo
militar. Historia del ejército español, p.
41 et p. 58.
60 euros (code de commande
: 22662).
[NAMUR]. Vue et perspective de la Ville de Namur prise
du Fort Coquelet.
Belle gravure,
réalisée d'après le dessin de Remacle Le
Loup, extraite des Délices du païs de Liège,
de Pierre-Lambert de Saumery, publiés de 1738 à
1744.
Dimensions :
- trait carré : 282
x 148 mm.
- cuvette : 295 x 155 mm.
- feuille : 375 x 342 mm.
75 euros (code de commande
: 001).
[PAYS-BAS - GRAVURE]. Carte ancienne
des Pays Bas et des environs du temps des Romains. Paris, Simon,
1757. Gravure coloriée réalisée par Jean
Lattré (le cartouche est de Pierre-Philippe Choffard),
extraite du tome II de l'Histoire générale
des Provinces-Unies, de Bénigne Dujardin et Gottfried
Sellius, publiée à Paris, chez Simon, en 1757.
En très bel état.
Dimensions :
- Illustration : 339 x 282 mm.
- Cuvette : 355 x 296 mm.
- Feuille : 459 x 316 mm.
Belle carte
très décorative des actuels royaumes de Belgique
et des Pays-Bas à l'époque romaine, situant les
divers peuples qui l'occupaient. Elle est signée Lattré
sculp. dans le coin inférieur droit et le beau cartouche
est signé P. P. Choffard 1756. Dans la marge supérieure,
à gauche, figure la mention Tom. II. Pag. I.
120 euros (code de commande
: 28518).
SANSON (Guillaume) Geographia
Synodica Sive Regionum,
Urbium, et Locorum ubi Celebrata sunt Concilia Oecumenica, Nationalia,
Provinciala, et Synodi Diocesanæ Tabula geographica secunda
Italiam, Galliam, et Angliam exibens. Ex conatibus Geographicis.
Gulielmi Sanson Nicolai Filii. CIC ICC LXVII. Lutetiæ Parisiorum.
Apud Autorem. Cum Privilegio ad Viginti Annos. Paris, Sanson, [post 1667]. Belle et décorative
carte coloriée présentant une trace de mouillure
dans le pbas de la partie centrale.
Dimensions :
- Illustration : 345 x 233 mm.
- Cuvette : 364 x 252 mm.
- Feuille : 463 x 314 mm.
Guillaume
Sanson (1633-1703) était le fils du célèbre
cartographe Nicolas Sanson. La carte présentée
ici est le fruit d'une collaboration avec l'éditeur Pierre
Mariette (1634-1716) ; comme le cartouche de gauche le précise,
elle fut publiée en 1667. La carte présentée
ici est un exemplaire de la réimpression avec la mention
d'éditeur modifiée : « Apud Petrum Mariette,
via Iacobaea sub signo Spei » a été
grattée et remplacée par : « Apud Autorem »,
comme on peut le constater dans le cartouche de droite.

250 euros (code de commande
: 28985).
[SART DE BOULAND (Raoul du)]. GREUSE
(Louis) Gravure de Louis Greuse
collée sur carton.
Dimensions :
- Dessin
: 157 x 216 mm.
- Feuille : 215 x 300 mm.
- Carton : 241 x 320 mm.
Le baron Raoul du Sart de Bouland (Tournai,
1857 - Moustier, 1915), fut nommé gouverneur de la province
de Hainaut le 10 août 1893, en replacement du comte d'Ursel ;
Maurice Damoiseaux lui succéda à cette fonction
en décembre 1908.
13 euros (code de commande
: 27587).
[SENEFFE - BATAILLE]. Bataille
de Séneff. Grand-Condé
11 Aout 1674. Paris,
Rapet, 1819.
Eau-forte de Bovinet fils (terminée par Bovinet
père) d'après un dessin de Pierre Martinet
extraite de l'ouvrage d'Auguste Jubé de La Pérelle :
Le temple de la gloire, ou Les fastes militaires de la France,
depuis le règne de Louis XIV jusqu'à nos jours
(en regard de la p. 68).
Dimensions :
- Trait carré : 322 x 197 mm.
- Cuvette : 385 x 263 mm.
- Feuille : 429 x 285 mm.
Extrait de l'ouvrage de
Jubé de La Pérelle :
L'armée
ennemie s'avançait dans le défilé, vers
Binch, et elle marchait divisée en trois corps qui se
suivaient l'un l'autre, ce qui fournissait au général
français les moyens de les attaquer en détail.
L'avant-garde, composée d'Allemands,
était commandée par le comte de Souche ; le
prince d'Orange, à la tête des Hollandais, conduisait
le corps de bataille ; les Espagnols formaient l'arrière-garde
sous les ordres du marquis d'Assentar, du comte de Louvigny,
et du prince de Vaudemont qui commandait quatre mille chevaux
tirés des trois nations. Le comte de Monterey, ne pouvant
commander en chef, ni servir sous les ordres de Guillaume, n'était
là que comme simple volontaire.
Condé, à la première nouvelle
de leur marche, monte à cheval, se porte rapidement sur
sa gauche, au-delà du Piéton, et gagne une hauteur
d'où il observe tous leurs mouvemens. A peine eut-il jeté
un coup-d'il sur leurs dispositions, qu'il dit à
ceux qui l'accompagnaient : « Du moins, je suis
assuré de battre leur arrière-garde. »
Il avait alors, avec lui, les Gardes-du-Corps, et quelques brigades
d'infanterie et de cavalerie. Aussitôt il se prépare
à commencer l'attaque. On voyait briller dans ses yeux
le même feu, la même vivacité qu'il avait
dans ses premières campagnes. Cette occasion favorable
qu'il trouvait de combattre, le tirait d'une inaction pénible :
c'était un esclave qui venait de rompre ses fers. Dans
le temps qu'il donnait ses ordres à MM. de Luxembourg,
Navaille et Rochefort, il aperçut un bois voisin de l'endroit
où il voulait engager l'affaire ; il craignit qu'il
n'y eut des ennemis cachés derrière, pour le prendre
en flanc, et il prit le parti d'aller lui-même reconnaître
ce bois. Tous ceux qui l'accompagnaient s'offrirent d'y aller
pour lui ; mais il leur répondit : « que
dans une chose d'une si grande importance, un général
devait tout voir par ses yeux. » Il partit au
galop, et après s'être assuré qu'il n'y avait
point d'ennemis dans ce bois, il revint promptement sur ses pas,
et fit ses dispositions pour l'attaque.
40 euros (code de commande
: 26944).
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