[ATH - GRAVURE]. LE ROUGE (Georges-Louis)
Plan d'Ath Avec
les Attaques et le Blocus des Allies du deux d'Octobre 1706.
Gravure sur cuivre datée
de 1745, extraite du Recueil contenant des cartes nouvelles
dressees sur des morceaux leves sur les lieux et les memoires
les plus nouveaux, dont la publication, à Paris,
débuta en 1742.
Dimensions :
- Dessin : 458 x 307 mm.
- Cuvette : 479 x 326 mm.
- Feuille : 517 x 363 mm.
Extrait du texte de Jean
Dugnoille :
Dès le 2 février 1701, Maximilien-Emmanuel
de Bavière, gouverneur général des Pays-Bas
espagnols, fit savoir au gouvernement des Provinces-Unies que,
dans le cadre de la succession d'Espagne dévolue à
son petit-fils Philippe d'Anjou, Louis XIV avait décidé
de faire occuper par les troupes françaises les forteresses
de la « barrière » défendues
depuis trois ans par l'armée hollandaise. Le maréchal
de Boufflers s'y employa dans la nuit du 5 au 6 février.
La guerre devait immanquablement reprendre avec les puissances
maritimes. Malgré la mort de Guillaume III d'Orange,
la Grande Alliance se reforma et en mai 1702, l'Angleterre, les
Provinces-Unies et l'Empereur d'Autriche déclarèrent
la guerre à la France et à l'Espagne. La guerre
de Succession d'Espagne était engagée. Le duc de
Marlborough parvint à imposer à ses alliés,
qui continuaient à préférer la guerre de
siège, une stratégie offensive visant à
détruire l'ennemi en rase campagne avant de s'emparer
des forteresses. Dans cet engagement poliorcétique, deux
adversaires de grand format furent engagés de part et
d'autre, Vauban pour Louis XIV, Coehoorn pour les Provinces-Unies.
La guerre fut portée dans toute l'Europe. Freiné
par les hésitations des généraux hollandais,
Marlborough ne put prendre résolument l'offensive dans
les Pays-Bas avant 1706. [...]
Les Alliés investirent Ath le 16 septembre.
La tranchée fut ouverte dans la nuit du 20 au 21. Le comte
de Saint-Pierre ne fit rien pour s'opposer réellement
à l'attaque entreprise sur le front de la porte de Mons.
Soucieuse d'éviter toute action hasardeuse et de protéger
la forteresse de Lille, l'armée française resta
sur la défensive au-delà de l'Escaut entre Condé
et Tournai. Vauban, qui se trouvait à Dunkerque, était
informé de l'évolution du siège par Mesgrigny,
gouverneur de Tournai, Mr. de la Combe et Mr. de Bernières.
Il remarquait que la garnison était inférieure
à la moitié de ce qui était nécessaire
et qu'il y avait très peu d'artillerie dans la place.
Pourtant Henri de Nassau, maréchal d'Overkerke, attaquait
le point le plus fort de la forteresse, parce qu'il était
mieux fortifié par deux cavaliers et que les fossés
y étaient plus profonds. Le 27, le chemin couvert avait
déjà été attaqué deux fois
sans succès et une troisième attaque était
imminente. La garnison, trop faible, se rendit le 1er octobre
sans que des brèches aient été ouvertes
dans le corps de la place. Vauban s'en indigna et releva que
l'ennemi ne s'était pas établi dans le chemin couvert,
n'était pas descendu dans le fossé, n'avait détruit
ni écluse ni demi-lune, n'avait fait qu'écorcher
le revêtement sans faire aucune brèche. Les 28 octobre
et 11 novembre, il écrivit encore à Mesgrigny que
la prise de la ville lui paraissait inacceptable et réclamait
de nouvelles précisions.
L'ingénieur de Rochepine, dans le journal
de la défense d'Ath qu'il a rédigé, ne contredit
pas la chronologie des faits mais s'employa à mettre en
évidence les tirs de l'artillerie et les sorties des grenadiers
français qui détruisirent à plusieurs reprises
les travaux des sapeurs ennemis pendant toute la durée
du siège, remarqua que les Alliés possédaient
deux batteries de vingt-et-un et trente-deux canons et trente
mortiers répartis aussi en batteries qui firent feu avec
une violence extraordinaire, que toutes les communications furent
rompues, le grand pont de la porte de Mons détruit, qu'on
avait fait faire des radeaux pour communiquer avec les ouvrages
détachés, que l'artillerie ennemie écrasa
de son feu deux endroits non précisés de la ville,
les chemin couverts, les demi-lunes, que « la nuit
du 30 au 1er octobre les ennemis, s'étant glissé
le long des inondations à droite de la porte de Mons,
entrèrent par la face gauche de la contre-garde qui couvre
le bastion de Luxembourg, qui étoit entièrement
rasé par le canon, ayant surpris les sentinelles, ils
poussèrent la même nuit leur travail jusqu'au pied
de la dite contre-garde vis à vis de la brèche
qui était tout à fait accessible depuis le second
jour de la canonnade », qu'à ce moment « la
plus part des soldats [étaient] hors d'état de
soutenir un assault », que « tous les régimens
ont parfaictement bien fait, à l'exemple de leurs chefs
qui se sont comportés avec beaucoup de valeur, à
l'imitation de Mr de Saint-Pierre qui n'a jamais quitté
ny nuit ny jour les chemins couverts, se portant par tout soit
pour faire charger l'ennemy, ou encourager les soldats et reconnoitre
avec l'ingénieur tous les endroits par où on pourroit
chicanner l'ennemy. » Ce plaidoyer pro domo
contredit l'opinion exprimée par Vauban, déçu
de voir prise l'une des places qu'il avait fortifiée trente-cinq
ans plus tôt.
Lorsque la chamade eut été battue
le 1er octobre, les négociateurs, n'ayant pu obtenir les
honneurs de la guerre pour la garnison, rentrèrent dans
l'enceinte. Après une nuit de bombardement impitoyable,
ils furent contraints d'accepter les conditions des assiégeants :
prisonniers de guerre, les assiégés furent envoyés
à Bergen-op-Zoom et Bréda. Les Hollandais rentrèrent
le lendemain dans la ville et y restèrent jusqu'au 19
février 1716.
Bibliographie :
- Dugnoille (Jean), La destinée
des fortifications de Vauban à Ath (1674-1803), dans
Les fortifications d'Athh (supplément au catalogue
Les enceintes urbaines en Hainaut), pp. 23-25.
120 euros (code de commande
: 28660).
BEAURAIN (chevalier de) [NEERWINDEN].
Deuxieme plan de la bataille de Neerwinde Donnée le 29 Juillet 1693. Dressée
sur differentes cartes topographiques, par le Chevalier de Beaurain
Géographe ordinaire du Roi.
Planche 19 de Histoire militaire de Flandre, Depuis l'année
1690. jusqu'en 1694. inclusivement. Paris, Beaurain - Poirion
- Jombert, 1755. Petit manque dans le coin inférieur droit
de la marge (sans perte pour la gravure).
Dimensions :
- Illustration : 523 x 367 mm.
- Cuvette : 538 x 375 mm.
- Feuille : 570 x 392 mm.
Extrait de l'ouvrage du
chevalier de Beaurain (pp. 36-38) :
[...]
à l'attaque de Neerwinde ; les ennemis avoient fait
en différens endroits de ce village des coupures &
des retranchemens les uns deriére les autres, pour arrêter
les troupes du Roi ; & comme le village tenoit à
la ligne des ennemis, le Prince d'Orange y portoit sans cesse
du secours, rallioit les bataillons qui avoient été
repoussés, & les y ramenoit. Les Brigades qui avoient
commencé l'attaque de Neerwinde, y trouvant beaucoup de
resistance, on y fit marcher les Régimens d'Arbouville,
de Soissonnois & de Grandpré, pour les renforcer.
Ces Brigades, à mesure qu'elles avoient
trouvé de la résistance, avoient resserré
leur front, de façon que quand elles arrivérent
aux derniers retranchemens que les ennemis y avoient faits, elles
n'occupoient le village que par des têtes de troupes qui
n avoient point de communication entre elles : les ennemis
au contraire en occupoient tout le travers, & ayant joint
aux troupes qui avoient combattu, plusieurs bataillons qu'ils
déplacérent du retranchement entre Neerwinde &
Rumsdorp, ils chassérent entiérement l'infanterie
Françoise de Neerwinde, & s'y rétablirent.
Les troupes d'Hannovre & de Brandebourg s'étant aussi
ralliées, & ayant été soutenues par
les bataillons qui étoient postés derriére
le village de Laër, & par quelques autres tirés
des retranchemens de la plaine, les Alliés se trouvérent
entièrement maîtres de ces deux villages, comme
au commencement de l'action.
Aussi-tôt que l'infanterie Françoise
se fut emparé du village de Laër, M de Bezons eut
ordre de passer avec la réserve sur la gauche de ce village :
il forma quelques escadrons dans la plaine, & poussa une
partie de la premiére ligne de Cavalerie de l'aile droite
des Alliés ; mais l'infanterie Françoise ayant
été chassée du village de Laër, il
fut attaqué de front & en flanc, & obligé
de se retirer en désordre sur la Cavalerie qui devoit
le suivre.
M de Luxembourg, qui sentoit la nécessité
de se rendre maître des villages de Neerwinde & de
Laër, voyant le mauvais succès de ses troupes, détacha
de la Brigade de Guiche & celle de Stoppa, qui faisoient
ensemble douze bataillons, pour les attaquer de nouveau, sous
les ordres de M. le Duc : il les joignit aux troupes qui
avoient été repoussées & qu'il rallia.
Cette seconde attaque commença avec
un succès aussi heureux que la premiére contre
les deux villages : on chassa entiérement les ennemis
de celui de Laër & on pénétra successivement
jusqu'aux derniers retranchemens du village de Neerwinde :
le Prince d'Orange, qui connoissoit l'importance de ce poste,
déplaça encore une partie de l'infanterie qu'il
avoit aux retranchemens pour la porter au village & le reprendre :
il en avoit conservé quelques haies, à la faveur
desquelles ses troupes s'approchérent fort près
de celles du Roi : la résistance que celles-ci avoient
éprouvée à mesure qu'elles s'étoient
avancées dans le village, les ayant arrêtés,
il s'y établit à coup de feu un combat aussi vif
& aussi opiniâtre que meurtrier : l'infanterie
des Alliés mieux armée pour ce genre de combat,
avoit un autre avantage sur celle du Roi qui consistoit en ce
que celle-ci n'avoit point occupé le travers entier du
village : elle n'avoit point songé à abattre
les haies & les petits murs qui l'empêchoient de se
communiquer, & de former un front ; & comme dans
cette disposition elle n'agissoit point ensemble, celle des Alliés
vint à bout de la repousser une seconde fois en détail
& par partie, du village de Neerwinde & de reprendre
poste au village de Laër : cependant, quoique les troupes
du Roi en fussent repoussées, elles n'abandonnérent
pas entiérement ces villages : elles en conservérent
une partie, & se maintinrent dans les derniéres haies.
Le centre de l'armée du Roi étoit
resté pendant ce tems-là dans l'inaction &
soumis au feu de l'artillerie ennemie : la Cavalerie Françoise
en souffrit beaucoup, n'ayant fait d'autre mouvement que de s'approcher
de plus près des retranchemens.
L'attention que M de Luxembourg apportoit à
faire succéder les attaques qu'il avoit formées
contre les villages de Laër & de Neerwinde, fut partagée
par les événemens qui se passérent à
la droite.
Lorsque l'infanterie Françoise étoit
repoussée pour la premiére fois du village de Neerwinde,
les Dragons, qui étoient à l'extrêmité
de la droite au-delà du ruisseau de Landen, voulurent
chasser les ennemis du village de Neerlanden, & ils y réussirent.
On fit avancer quelques bataillons dans les haies de Rumsdorp,
pour protéger leur attaque ; mais les uns & les
autres ayant poussé trop loin, les Brigades entiéres
marchérent pour soutenir ces bataillons, qui allérent
donner dans le retranchement que les ennemis avoient fait derriére
ce village : leur infanterie avoit devant elle, outre le
retranchement, un ravin considérable qu'on n'avoit pas
dessein de passer : l'infanterie Françoise ne put
s'en approcher sans souffrir beaucoup ; la perte qu'elle
y essuya y mit du désordre, & les ennemis en profiterent
pour occuper de nouveau les haies qui leur étoient avantageuses.
40 euros (code de commande
: 30501).
BEAURAIN (chevalier de) Carte
des camps d'Emptine et de Cerfontaine Les 22. Juillet et 8 Aoust 1691. Avec celuy
des Ennemis à Tarcienne le 22. Juillet et a Ham sur Heure
le 8. Aoust.. Corrigée et augmentée par le Chevalier
de Beaurain Géogr. ord[inai]re du Roi. Planche XVII de Histoire militaire de Flandre,
Depuis l'année 1690. jusqu'en 1694. inclusivement. Paris,
Beaurain - Poirion - Jombert, 1755.
Dimensions :
- Illustration : 418 x 309 mm.
- Cuvette : 430 x 320 mm.
- Feuille : 467 x 373 mm.
Extrait de l'ouvrage du
chevalier de Beaurain (pp. 114-116) :
La
marche se fit fur six colonnes.
L'aîle gauche de cavalerie fit la colonne
de la droite ; le Mestre de Camp en eut la tête, &
fut suivi du reste de la premiere ligne de cette ci aile ainsi
qu'elle étoit campée, ensuite de la Brigade de
Maignac & du reste de la seconde ligne dans le même
ordre que la premiere. Cette colonne passa le ruisseau de Jamagne
à 300 pas au-dessous du village ; laissant le pont
qui en étoit le plus près pour l'autre colonne,
de là laissant Jamiolle à gauche, elle suivit un
chemin qui traverse celui de Philippeville à Slenrieu,
d'où elle entra dans la plaine de Soumois & passa
dans ce village pour se rendre dans celle de Cerffontaine.
La seconde colonne fut pour l'infanterie de
la premiere ligne, laquelle défila par sa gauche en commençant
par Champagne ; cette colonne alla passer aux haies de Jamagne,
les laissant à gauche ; de là rasant les haies
de Jamiolle, & le laissant à droite, elle suivit un
chemin qui mene au pont de pierre qui est entre Soumois &
Sainzée, d'où laissant Villers-deux-Eglises &
Sainzée à gauche, elle entra dans la plaine du
camp.
La troisiéme colonne fut pour l'infanterie
de la seconde ligne en commençant par le Maine ;
cette colonne passa dans Jamagne & laissa tous les bois qui
sont au-dessus de Jamagne à gauche, d'où côtoyant
les haies de Villers-deux-Eglises, & laissant ce village
à droite & celui de Sainzée à gauche,
elle entra dans la plaine du camp.
La quatrieme colonne fut pour l'aîle
droite de cavalerie, dont la Brigade de Quadt eut la tête,
suivie du reste de la premiere ligne ainsi qu'elle étoit
campée, ensuite de la Brigade de Bolheit & du reste
de la seconde ligne. Cette colonne prenant par derriere le camp
de l'infanterie, alla à la cense de la Valette, d'où
laissant l'artillerie & les vivres sur fa gauche & le
quartier général sur sa droite, elle alla à
travers champs passer le ruisseau de Jamagne sur un pont qui
étoit entre Jamagne & Philippeville ; de là
elle continua sa marche à travers champs, laissant la
colonne d'infanterie sur sa droite & l'artillerie sur sa
gauche ; & alla passer au travers de Sainzée
pour entrer dans la plaine du camp.
La cinquiéme colonne fut pour l'artillerie
& les Vivandiers de l'armée, lesquels eurent leur
rendez vous à l'artillerie ; cette colonne partant
de son parc prit le chemin de Sainzée, qu'elle laissa
à droite pour parquer derriere ce village.
La sixiéme & derniere colonne fur
pour les troupes de M de Boufflers, lefquelles prirent le grand
chemin de Roloy à Philippeville, qu'elles laisserent à
droite pour aller à Sainzée, d'où elles
s'avancérent à Villers-deux-Eglises.
Chaque colonne de troupes fut suivie de ses
menus bagages, lefquels furent escortés par 200 hommes
de pied. On en mit 300 parmi les charrettes de Vivandiers.
L'armée campa, par la nécessité
du terrein, sur quatre lignes ; la premiere qui étoit
d'infanterie, campoit le long du ruisseau de Soumois qu'elle
avoit devant elle ; les deux du milieu composées
de cavalerie, étoient sur la hauteur de Cerffontaine,
& la quatrieme d'infanterie, près du bois. Les troupes
de M de Boufflers camperent sur deux lignes à la droite
de l'armée.
M de Luxembourg se trouvoit dans cette position
en état de prendre la tête du ruisseau qui va à
Beaumont & de celui qui passe à Cousolre, il avoit
des défilés devant lui & pouvoit couper les
détachemens que les ennemis eussent faits vers la frontiere.
Il s'arrêta dans ce camp, parce qu'il craignit que les
démarches des ennemis ne fussent de fausses démonstrations,
& qu ils n'eussent d'autres vûes que d'éloigner
de Dinant l'armée du Roi ; il vouloit aussi examiner
les chemins que M. d'Albergotti lui avoit indiqués, parce
que jamais armée n'y avoit passé.
Le Prince d'Orange, qui étoit persuadé
que M. de Luxembourg ne pouvoit se rapprocher de Maubeuge qu'en
prenant sa route par Marienbourg & Avesne, alla le 9 reconnoître
les chemins par où il feroit marcher son armée
pour aller dans la plaine de Grand Rieu & le camp qu il lui
feroit occuper ; il comptoit en y marchant obliger l'armée
du Roi de reculer pour défendre la frontiere contre les
détachemens qu'il pourroit y envoyer, & en même
tems prendre plusieurs marches d'avance pour aller fur l'Escaut,
où arrivant le premier il pourroit forcer les lignes,
désoler le pays qu elles couvroient, & empêcher
l'armée du Roi de prendre des quartiers de fourrage depuis
Courtrai jusqu'à Furnes. M. de Luxembourg qui croyoit
devoir dans ce moment mettre toute son attention à prévenir
les ennemis à Mons & sur la Dendre, marcha la nuit
du 9 au 10 pour aller camper à Lugny près de Beaumont.
40 euros (code de commande
: 30149).
[BONN]. Plan de la Ville de Bonne
et du Fort de Bourgogne avec
la carte du Gouvernement située sur le Rhin, à
4 lieues au dessus de Cologne, cette ville est capitale de l'Electorat
comme Cologne l'est du spirituel de l'Archeveche. On a marqué
la disposition des attaques du siége commencé la
nuit du 3. au 4. may et finie le 15. du dit mois. 1703. quelle
cestans renduë aux Haut Allyé par capitulation. Gravure extraite de l'Atlas Portatif, ou
le nouveau Theatre de la Guerre en Europe ; Contenants les
cartes geographiques, avec les plans des Villes & Forteresses
les plus exposees aux revolutions presentes, de Daniel
de La Feuille, publié à Amsterdam, chez Jansson,
en 1706. Gravure découpée au ras du trait d'encadrement
et collée sur une feuille.
Dimensions :
- Image
: 241 x 180 mm.
Le siège
de la ville de Bonn s'inscrit dans l'interminable guerre de Succession
d'Espagne. En 1703, la ville était aux mains des Français
et les opérations militaires des Alliés visant
à reprendre la ville débutèrent le 24 avril,
sous l'autorité du duc de Marlborough. Le fort de Bourgogne
dont il est question ici était commandé par M.
de Rabutin ; il se situait sur la rive droite du Rhin ;
c'est le général Menno van Coehoorn, surnommé
le « Vauban hollandais » en raison de ses talents
d'ingénieur spécialiste de la polyorcétique,
qui fut chargé d'en organiser l'attaque.
Les combats proprement dits débutèrent
le 3 mai et se prolongèrent jusqu'au 15 mai lorsque le
marquis d'Alègre qui commandait la place fit battre la
chamade.
30 euros (code de commande
: 29101).
[BRUXELLES
- PALAIS DE JUSTICE]. GOETGHEBUER (Pierre Jacques)
Palais de Justice de Bruxelles. Aquatinte réalisée
pour l'album Choix des monumens, édifices et maisons
les plus remarquables du Royaume des Pays-Bas. Bruxelles,
Stévin, 1827 (planche n° XCVII).
Le Palais de Justice était
situé sur la place de la Justice, entre l'actuel boulevard
de l'Empereur et la rue de Ruysbroeck, il fut détruit
en 1892.
Description extraite de l'album :
« Palais
de justice à Bruxelles, d'après les dessins de
l'architecte F. Verly.
L'entrée principale de ce palais est
un péristyle de douze colonnes et de quatre pilastres
corinthiens, supportant un fronton, disposé comme celui
du Panthéon de Rome ; cette élévation
fut commencée en 1818 ; elle fut terminée
en 1823, comme l'indique l'inscription placée dans la
frise,
Wilhelmus, Primus Belgarum
Tex Themidi consecravit MDCCXXIII.
Le bas-relief du fronton n'est que projetté ;
plusieurs sculpteurs ont déjà fait pour cette sculpture
des esquisses, qui expriment allégoriquement la destination
de ce monument. La place devant le péristyle est l'ancien
terrain de l'église des Jésuites, démolie
en 1811. »
Dimensions :
- Image : 304 x 189 mm.
- Cuvette : 333 x 215 mm.
- Feuille : 434 x 289 mm.
Bibliographie :
- Leblicq (Yvon), Les deux Palais
de justice de Bruxelles au XIXe siècle, dans Poelaert
et son temps, pp. 251-260 (avec la photo du Palais de Justice
vers 1890 reproduite ci-dessus).
- Meganck (Marc), Bruxelles disparu
(tome II), pp. 30-31.
40 euros (code de commande
: 31120).
[CHARLEROI]. Plan de Charleroy.
Avec les attaques commencées
1e 16 Septembre 1693 et poussees jusqu'au... d'Octobre de la
même Année que la Place se rendit. Gravure collée sur une feuille de papier
fort, rare.
Carte extraite
du tome IV (planche 76) de Les Forces de l'Europe, Asie, Afrique
et Amerique, ou description des principales villes, avec leurs
fortifications : Dessignées par les meilleurs ingenieurs,
particulierement celles qui sont sous la domination de la France,
dont les plans ont esté levez par Monsieur de Vauban,
avec la description de tous les instrumens servans à la
fortification, à l'attaque & deffense des places,
ensemble ceux qui servent pour l'artillerie, des magasins ; la
maniere de dresser un camp devant une ville assiegée,
&c. Et ornées de plusieurs superbes edifices. Necessaire
pour toutes sortes de personnes, publié à Amsterdam,
chez Pierre Mortier, vers 1702. La plupart des gravures contenues
dans ce recueil sont des copies de celles publiées dans
les recueils Les forces de l'Europe et Le théâtre
de la guerre que Nicolas de Fer fit éditer à
Paris en 1693-1697.
Dimensions :
- Image : 286 x 234 mm.
- Cuvette : 294 x 239 mm.
- Feuille : 341 x 289 mm.
- Collé sur une feuille de 425 x 360
mm.
Relation du siège
de 1693 par Jean Godet :
Vainqueur
à Neerwinden le 29 juillet 1693, le maréchal duc
de Luxembourg, se présente devant Charleroi le 10 septembre
suivant. Placés sous les ordres du marquis del Castillo
de Villadurias, 4.500 Espagnols vont défendre la place.
Les troupes françaises d'investissement
sont fortes de 30 bataillons et de 32 escadrons dont Messieurs
de Guiscard et de Ximénès, principaux sous-ordres
du maréchal, se partagent le commandement. À l'illustre
Vauban est confiée la direction des travaux du siège.
Le 15 septembre, les assiégeants ouvrent la tranchée.
Sous les hauteurs de la Garenne, les Espagnols
occupent deux postes fortifiés. Dès la prise de
ces postes par les Gardes françaises, les pionniers commencent
à creuser deux attaques. Ces tranchées en zig-zag
doivent se rejoindre « contre la partie de la place »
devant laquelle se trouve un étang qui couvre en partie
la ville. Tirant leur nom du côté d'où elles
viennent, l'une des attaques est dite de Dampremy, l'autre de
la Garenne.
Le 16, alors que les assiégés
font une sortie, cinquante carabiniers et trois compagnies de
grenadiers français « prennent l'épouvante ».
Il faut qu'avec d'autres troupes interviennent Messieurs de Vigny
et de Sainte-Hermine pour que les Espagnols se replient et rentrent
dans la ville.
Arrivée de Mons, ou par eau de Maubeuge
et Namur, l'artillerie du siège compte 210 bouches à
feu, canons ou mortiers. Parmi les canons il y en
a 149 on en dénombre 12 de « nouvelle
invention ». Le 17, le feu de quelques pièces
prélude au bombardement intensif de la place.
Le 24, sur l'ordre de Monsieur de Pontis, capitaine
des Vaisseaux du Roi, six petits chalands « ramassés
sur la Sambre » et amenés par chariot sont
mis à l'eau « à la queue de l'étang ».
Des soldats s'activent à les transformer en radeaux. Ils
les attachent deux par deux, côte à côte,
et terminent l'opération en posant sur chaque couple une
plate-forme en planches. Commandés par deux capitaines
des galiotes, 20 hommes embarquent sur chacun des radeaux. Soutenue
par le tir de deux petites batteries d'artillerie et par celui
de 300 fusiliers postés sur la rive, la flottille, propulsée
à la rame, vogue hardiment vers la redoute de l'étang.
Ayant perdu 33 des leurs depuis le début
du siège, les défenseurs du poste lacustre ne sont
plus que 17. Complètement découragés en
voyant s'avancer vers eux « l'escadre ennemie »,
ils ne tirent même pas quelques coups de feu pour sauver
l'honneur mais hissent en hâte le drapeau blanc.
Le 26 septembre « vers les deux
heures du soir », l'artillerie française tire
5 salves de 14 petites bombes. À ce signal, huit compagnies
de grenadiers sortent des tranchées et marchent en silence
à l'attaque de la redoute de Dampremy. Bondissant dans
le chemin couvert, les assaillants trouvent les défenseurs
« sur le ventre ». Sans s'attarder à
faire des prisonniers, les grenadiers s'élancent à
l'assaut de la redoute qu'ils emportent au cri de « Vive
le Roi ».
Après la prise de la redoute de Dampremy,
Monsieur de Vauban fait activer les travaux d'approche. On lit
dans l'Histoire militaire de Flandre, que dans l'après-midi
du 4 octobre « on voulut se faire un passage sur le
bord de l'étang afin que les deux attaques puissent se
communiquer ». Douze compagnies de grenadiers français
délogent un détachement espagnol retranché
derrière de petits parapets, mais les vainqueurs sont
eux-mêmes attaqués par d'autres Espagnols sortis
d'un ouvrage à corne. Après avoir déchargé
leur mousquet et fait exploser trois mines sous les pieds de
l'ennemi, les assiégés se replient quelque peu
en désordre.
Plusieurs brèches ayant été
faites dans les défenses de la place et l'artillerie ennemie
se préparant à les agrandir, les assiégés
capitulèrent le 11 octobre. Réduite à 1.500
hommes, la garnison obtint les honneurs de la guerre. Avec quatre
canons et un mortier, elle sortit le 13 de la forteresse.
Pour assiéger Charleroi, les Français
avaient une dotation de 96.921 boulets, dont 66.814 furent lancés
sur la place. En outre, sur une réserve de 16.919 bombes
et 19.000 grenades, ils en utilisèrent respectivement
11.389 et 6.000.
Grâce à l'extraordinaire énergie
du marquis del Castello de Villadurias, les Espagnols firent
des prodiges de valeur ; il n'y eut que de rares défaillances.
Le colonel Sir James Carmichael-Smyth (9) écrit d'ailleurs
que « la défense fut très belle et très
remarquable ».
Après le départ de la garnison
vaincue, trois bataillons français prirent possession
de Charleroi. C'est aussi dans cette localité ruinée
que s'installa le duc de Villeroi chargé de faire boucher
les brèches et combler les tranchées.
Bibliographie :
- Godet (Jean), Hainaut, terre de batailles,
t. I, pp. 134-136.
75 euros (code de commande
: 31085).
[GAULE]. ROBERT DE VAUGONDY (Gilles
et Didier) Gallia Antiqua in Provincias et Populos
divisa, Geographicis
Sansonum Conatibus et recentioribus Astronomicis Observationibus
accommodata, ab Aeg. Robert Geographo regis ordinario. Cum Privilegio
Regis. 1750. Paris, Robert
de Vaugondy - Boudet, 1757. Carte coloriée et en très
bon état.
Dimensions :
- Dessin : 544 x 480 mm.
- Feuille : 568 x 500 mm.
- Échelle : 2.3000.000.
Très
belle et décorative carte, bien coloriée, des régions
comprises entre la mer Méditerranée et l'embouchure
du Rhin, divisée en zones administratives et montrant
les différents peuples qui habitaient la Gaule au début
de la domination romaine.
Héritiers de la célèbre
maison de publications cartographiques créée par
Nicolas Sanson au XVIIe siècle, Gilles Robert
de Vaugondy et son fils Didier réalisèrent
cette carte en 1750 et la publièrent sept ans plus tard
dans leur Atlas universel.
Bibliographie :
- Pedley (Mary Sponberg), Belle et
Utile. The work of the Robert de Vaugondy family of mapmakers,
p. 150 n° 92.
120 euros (code de commande
: 29949 - vendu).
[GAULE - GRAVURE]. BONNE (Rigobert)
Gallia Vetus.
A R[igober]to Bonne, Primario Hydrographo Navali. Paris, Hôtel de Thou [Panckoucke], 1787.
Gravure réalisée par Gaspard André, coloriée,
extraite de l'Atlas encyclopédique, contenant la géographie
ancienne, et quelques cartes sur la géographie du Moyen
age, la geographie moderne, et les cartes relatives à
la géographie physique de Rigobert Bonne et Nicolas
Desmarets. Marges un peu salies et restauration à l'adhésif
dans la partie inférieure du pli central (sans dommage
pour la gravure). Un portrait de profil a été crayonné
dans la partie supérieure de la marge droite.
Dimensions :
- Illustration : 345 x 233 mm.
- Cuvette : 364 x 252 mm.
- Feuille : 463 x 314 mm.
Le mathématicien
et géographe Rigobert Bonne (Raucourt, 1727 - Paris, 1795)
fut nommé cartographe royal du Service Hydrographique
de la Marine en 1775. Ses cartes très appréciées
furent, notamment, publiées dans l'Atlas maritime,
en 1762, dans l'Atlas de Toutes Les Parties Connues du Globe
Terrestre de l'abbé Raynal, en 1780 et dans l'Atlas
encyclopédique, en 1787.
70 euros (code de commande
: 28484).
Hautes Alpes. Gravure sur acier extraite du Petit atlas
national publié à Paris, chez Blaizot, en 1833.
Dimensions :
- Dessin : 239 x 189
mm.
- Feuille : 265 x 207 mm.
9 euros (code de commande
: 28707).
JOMINI
(Antoine-Henri de) Atlas pour servir à l'intelligence
de l'histoire critique et militaire des guerres de la Révolution,
par le lieutenant général Jomini Aide de Camp général de S.M. l'empereur
de Russie, Grand Croix de plusieurs ordres. Gravé sous
la direction de J. B. Bielaerts.
Bruxelles, Petit, 1839. In-f° (425 x 665 mm.) sous une demi-reliure
de l'époque (dos et mors frottés, mors partiellement
fendus, pièce de titre en losange sur le premier plat,
[1 (titre lithographié orné d'une vignette)], [2
bl.], [1 (table des cartes et plans)], 58, [1], [1 bl.] p.,
exemplaire bien complet des 37 planches citées dans la
table des cartes et des deux planches complémentaires
(voir détail ci-dessous) dont la plupart partiellement
rehaussées à l'aquarelle, quelques mouillures et
rousseurs.
Table des cartes et
plans (et leurs dimensions au trait carré) :
1. Croquis
du nord de la France, de la Belgique et partie de la Hollande
(485 x 380 mm.).
2. Carte de la Vendée (555 x 345 mm.).
2bis. Carte des Pyrénées occidentales
(640 x 473 mm.).
3. Carte des Pyrénées orientales
(455 x 310 mm.).
4. Cours du Rhin depuis Rheinfels et Saint-Goar
jusqu'à Strasbourg (430 x 570 mm.).
5. Croquis de la contrée entre la Sieg
et la Lahn (600 x 385 mm.).
6. Plan de la bataille de Jemmapes (217 x 150
mm.).
7. Plan de la bataille de Neerwinden (250 x
195 mm.).
8. Carte des environs de Lille, Tournay et
Courtray, pour servir particulièrement à l'intelligence
des batailles de Turcoing et de Pontachin (475 x 570 mm.).
9. Carte du centre de la frontière du
nord, contenant les environs de Cambray, Douay, Guise, Valenciennes,
Landrecies et Avesnes (443 x 380 mm.).
10. Cours de la Sambre depuis Maubeuge jusqu'à
Charleroi (625 x 503 mm.).
11. Plan de la bataille de Fleurus (362 x 277
mm.).
12. Carte du Pays entre la Meuse et le Rhin,
depuis Liège usqu'à Cologne, pour servir particulièrement
aux batailles de l'Ourthe et de la Roër (446 x 357 mm.).
13. Plan de Mayence et des environs, où
l'on a tracé particulièrement l'affaire des lignes
qui eut lieu en 1795, et qui pourra néanmoins servir à
l'intelligence du siège de cette ville (473 x 365 mm.).
14. Carte spéciale de la vallée
du Rhin pour l'intelligence des affaires de Rastadt et d'Ettlingen
(358 x 252 mm.).
15. Croquis de la bataille de Neresheim livrée
par l'Archiduc Charles au Général Moreau en 1796
(256 x 412 mm.).
16.
Plan de la bataille de Wurzbourg gagnée par l'Archiduc
Charles, le 3 septembre (413 x 475 mm.).
17. Plan pour l'intelligence des deux batailles
de Biberach gagnées par le Général Moreau
en 1796 et 1800 (403 x 372 mm.).
18. Carte des environs de Fribourg pour la
retraite de l'armée du Rhin en 1796 ; et notamment
les combats sur l'Elz (400 x 266 mm.).
19. Combat de Schliengen (190 x 234 mm.).
20. Plan de Kehl pour servir au siège
de ce fort, et aux différents passages du Rhin qui ont
eu lieu aux environs (545 x 345 mm.).
21. Carte de la rivière de Gênes,
pour l'intelligence des opérations qui ont eu lieu dans
les campagnes de 1795, 1796, 1799 et 1800 (590 x 517 mm.).
22. Plan de la bataille de Castiglione, gangée
par le général Bonaparte les 3 e 4 août 1796
(424 x 312 mm.).
23. Carte du cours de l'Adige depuis Legnago
jusqu'à Trente, pour l'intelligence des affaires de Castiglione,
Gavardo, Roveredo, de la Brenta et de Bassano en 1796, de même
que pour toutes les opérations qui ont eu lieu autour
de Mantoue (470 x 560 mm.).
24. Plan de Mantoue et des batailles de St
Georges ou de la favorite (488 x 490 mm.).
25. Plan de la bataille d'Arcole (460 x 365
mm.) et son supplément (190 x 175 mm.).
26. Plan de la bataille mémorable de
Rivoli (575 x 540 mm.).
27. Carte du cours du Tagliamento, pour l'intelligence
des opérations de Bonaparte contre l'Archiduc Charles,
en 1797 (668 x 590 mm.).
28. Plan de la bataille de Stockach, gagnée
par l'Archiduc Charles, le 25 mars 1799, servant également
aux batailles d'Engen et de Möstkirch, gagnées par
le général Moreau en 1800 (535 x 427 mm.) et ses
4 petites cartes supplémentaires gravées sur une
feuille.
29. Attaque de l'Archiduc Charles sur Zurich,
le 4 juin 1799, et plan de la bataille de Zurich, gagnée
par Masséna, le 25 et 26 septembre 1799 (470 x 286 mm.).
30. Plan de la bataille de Trebbia, gagnée
par le maréchal Suwaroff, les 18, 19 et 20 juin 1799 (585
x 435 mm.).
31. Plan de la bataille de Novi, gagnée
par le même le 15 août 1799 (420 x 530 mm.).
32. Plan de la bataille de Marengo, ganée
par le premier consul Bonaparte, le 14 juin 1800 (384 x 255 mm.).
33. Plan de la bataille de Hohenlinden, gagnée
par le général Moreau sur l'Archiduc Jean, le 3
décembre 1800 (423 x 290 mm.).
34. Carte générale de l'Egypte,
pour l'intelligence de l'expédition des Français
(400 535 mm.).
35. Carte de la Syrie, pour l'intelligence
de l'expédition des Français (225 x 335 mm.).
36. Croquis de la partie française de
l'île de saint Domingue (350 x 378 mm.).
37. Carte de l'Allemagne pour servir à
l'intelligence des opérations militaires (720 x 625 mm.).

10. Cours de la Sambre depuis Maubeuge jusqu'à Charleroi
(625 x 503 mm.).

20. Plan de Kehl pour servir au siège de ce fort, et aux
différents passages du Rhin qui ont eu lieu aux environs
(545 x 345 mm.).
1800 euros (code de commande
: 29000).
LEFEBVRE (Gabriel) Sérigraphie tirée à 200
exemplaires numérotés et signés par l'artiste ;
elle a été imprimée par Yves Amateis,
elle a nécessité 9 passages de couleurs.
Dimensions :
- Dessin : 595 x 395 mm.
- Feuille : 800 x 600 mm.

N'hésitez
pas à demander la personnalisation de votre exemplaire
avec une dédicace de Gabriel Lefebvre.
150 euros (code de commande
: 29708).
[MARIEMONT]. DAMSEAUX (Émile
de) Mariemont (Hainaut). Lithographie
de Vasseur Frères, à Tournai, extraite de
l'album La Belgique pittoresque - Les châteaux.
Mons - Paris, Dacquin - Ghio, 1872. Rousseurs et petites traces
d'humidification dans les marges, sans dommage pour l'illustration.
On joint le feuillet de texte.
Dimensions :
- Trait
carré : 151 x 100 mm.
- Encadrement : 170 x 119 mm.
- Feuille : 315 x 224 mm.
40 euros (code de commande
: 29402).
[MARSEILLAISE - RÉVOLUTION
DE JUILLET]. la Marseillaise. 27, 28 et 29 juillet, 1830. Paris - Mulhouse - Londres, Engelmann, [1830].
Lithographie de Napoléon Thomas représentant
six scènes des « Trois Glorieuses »
de la Révolution de Juillet avec les couplets du chant
patriotique français sur une feuille au format 359 x 515
mm, taches blanches au coin droit.
Avec
ses amis Pétrus Borel, Théophile Gautier, Gérard
de Nerval, Auguste Maquet et Célestin Nanteuil, l'illustrateur
et lithographe Napoléon Thomas (1804-1879) appartenait
à la « Camaraderie du Petit-Cénacle
ou du Bousingo » ; ils participèrent activement
à la révolution de juillet 1830.
Les six
sujets représentés sur cette planche sont :
1. Pillage d'un armurier.
2. Scène symbolique.
3. Entrée du Louvre.
4. Barricade.
5. Hôtel de Ville.
6. Lafayette, rue de Rivoli.
Bibliographie :
- Tavernier (Bruno), Iconographie des
Trois Glorieuses, dans Arts et traditions populaires
- 15e Année, No. 3/4 (Juillet-Décembre 1967), p.
272, n° 6.
60 euros (code de commande
: 31710 - vendu).
Meuse. Gravure
sur acier coloriée, extraite du Petit atlas national
publié à Paris, chez Blaizot, en 1833.
Dimensions :
- Dessin : 189 x 240
mm.
- Feuille : 247 x 315 mm.
9 euros (code de commande
: 26577).
.
[MONS
- GRAVURE]. VALEGIO (Francesco) Mons. Gravure extraite de l'ouvrage de Alphonsius
Lasor a Varea : Universus terrarum orbis. Padoue, Conzatti, 1713. Impression au bas
de la page 226 de l'atlas.
Dimensions :
- Illustration : 132 x 87 mm.
- Cuvette : 134 x 88 mm.
- Feuille : 234 x 355 mm.
Texte de l'article de Christine Gobeaux :
Francesco
Valegio (1560-164 ?), libraire et graveur, a publié un
grand nombre de gravures de petit format en feuilles isolées
avant de les réunir en un volume, intitulé Raccolta
di le più illustri et famose città di tutto il
mundo. Un grand nombre de celles-ci sont signées de
son nom. D'autres proviennent de cuivres qu'il a récupérés.
Selon Jean Boutier, cet atlas serait paru entre 1597 et 1599.
Le recueil conservé à la Bibliothèque royale
a selon L. Danckaert été composé postérieurement
à l'édition de l'atlas de Valegio. Ces gravures
seront reprises sans la moindre correction ni addition pour illustrer
l'uvre d'Alphonse Lasor (1646-1730). Alphonse Lasor, pseudonyme
du Père Innocenzio Raffaele Savonarola, a réuni
dans son Universus terrarum une imposante bibliographie
de la géographie comportant plus de 75 000 références.
Valegio, pour graver son plan de Mons, a puisé
ses informations dans le Civitates orbis Terrarum de Georg
Braun et Frans Hogenberg. Cela se confirme au niveau du tracé
de l'enceinte, de la configuration des rues, de la présence
des deux moulins à la place du Parc, de la figuration
des espaces verts et des arbres. Au niveau iconographique, l'artiste
a reproduit les blasons et un cartouche très simple. Ce
dernier signale que Mons est une ville du Hainaut puissante et
importante. En résumé, il s'agit d'une schématisation
grossière dans le trait du plan de Mons gravé par
Hogenberg.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), Mons au XVIe
siècle, Catalogue descriptif des vues, dans Annales
du Cercle archéologique de Mons, tome 81, pp. 419-422
(p.007).
50 euros (code de commande
: 29290).
[MONS - GRAVURE]. PUTTAERT (François
Émile) Mons.
Gravure sur bois de bout de Max Weber extraite du tome II (p.
5) de l'ouvrage d'Eugène Van Bemmel, La Belgique illustrée.
Ses monuments, ses paysages, ses uvres d'art, éditée
à Bruxelles, chez Bruylant, vers 1882.
Dimensions :
- Dessin : 165 x 236 mm.
- Feuille : 230 x 318 mm. (et 213 x 303
mm.).
Eugène
Van Bemmel fit paraître la première livraison de
La Belgique illustrée le 6 février 1878 ;
trente-cinq autres livraisons suivirent jusqu'en décembre
1882. Dans les années 1880, ces livraisons furent rassemblées
en deux tomes. La partie consacrée à Mons figure
dans le second tome, elle a été rédigée
par Léon Dommartin.
Bibliographie :
- Michaux (Marianne), Monumentale ou
pittoresque, la Belgique illustrée, ressource en ligne
(https://journals.openedition.org/textyles/3539).
9 euros (code de commande
: 30550).
[NAMUR]. Vue et perspective de la Ville de Namur prise
du Fort Coquelet.
Belle gravure,
réalisée d'après le dessin de Remacle Le
Loup, extraite des Délices du païs de Liège,
de Pierre-Lambert de Saumery, publiés de 1738 à
1744.
Dimensions :
- trait carré : 282
x 148 mm.
- cuvette : 295 x 155 mm.
- feuille : 375 x 342 mm.
75 euros (code de commande
: 001).
[SAINT-GHISLAIN - GRAVURE] [BEAULIEU
(Sébastien de Pontault de)]. Carte du Gouvernement
de St. Guislain. Echelle
d'une lieüe. Gravure extraite
du recueil portant le titre Les Plans et Profils des principales
Villes et lieux considerables du Comté d'Alost ou Flandre
imperiale. Avec la carte generale et les particulieres de chaq.
gouvernement, Paris, Beaulieu, [ca. 1690-1743]. Beau tirage
à grandes marges (avec un décharge d'adhésif
au sommet de la marge supérieure), rare.
Dimensions :
- Dessin : 152 x 106 mm.
- Cuvette : 156 x 110 mm.
- Feuille : 219 x 174 mm.
Mireille
Pastoureau estime que la première édition de l'atlas
des « Plans et profils » communément
appelés « petits Beaulieu »
fut imprimée vers 1668. La gravure est horizontalement
axée sur la vallée de la Haine et montre les villes
fortifiées de Condé, à l'ouest, de Saint-Ghislain
au centre et de Mons, à l'est.
Notre gravure, en tous points semblable à
celle publiée dans le « Petit Beaulieu »,
présente la particularité de porter le n° «
49 » à l'extérieur du coin supérieur
droit du cartouche. Cela correspond à la numérotation
des gravures du volume décrit plus haut dont le titre-frontispice
est orné du buste de Marie-Thérèse d'Espagne,
l'épouse de Louis XIV. La page de sous-titre précise :
Provinces eschûes à la Reine Tres-Chrétienne
Marie Therese Infante d'Espagne par le Decez de la Reine Elizabeth
de France sa Mere, du Prince Dom Balthazar fon Frere, et du Roy
Catholique Philippe IIII, son Pere ; suivent les
noms des différents territoires, parmi lesquels celui
du Comté de Hainaut dont les planches sont numérotées
de 28 (titre-frontispice) à 61.
Quant à sa date de publication, la fiche
de la Bayerische Staatsbibliothek, indique (sans citer de source)
qu'elle se situe entre 1690 et 1743.
Bibliographie :
- Gobeaux (Christine), De la « vue
à vol d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), dans Mons & le Hainaut,
pp. 41-42.
- Pastoureau (Mireille), Les Atlas
français XVIe-XVIIe siècles. Répertoire
bibliographique et étude.
50 euros (code de commande
: 31453).
SANSON (Guillaume) Geographia
Synodica Sive Regionum,
Urbium, et Locorum ubi Celebrata sunt Concilia Oecumenica, Nationalia,
Provinciala, et Synodi Diocesanæ Tabula geographica secunda
Italiam, Galliam, et Angliam exibens. Ex conatibus Geographicis.
Gulielmi Sanson Nicolai Filii. CIC ICC LXVII. Lutetiæ Parisiorum.
Apud Autorem. Cum Privilegio ad Viginti Annos. Paris, Sanson, [post 1667]. Belle et décorative
carte coloriée présentant une trace de mouillure
dans le pbas de la partie centrale.
Dimensions :
- Illustration : 345 x 233 mm.
- Cuvette : 364 x 252 mm.
- Feuille : 463 x 314 mm.
Guillaume
Sanson (1633-1703) était le fils du célèbre
cartographe Nicolas Sanson. La carte présentée
ici est le fruit d'une collaboration avec l'éditeur Pierre
Mariette (1634-1716) ; comme le cartouche de gauche le précise,
elle fut publiée en 1667. La carte présentée
ici est un exemplaire de la réimpression avec la mention
d'éditeur modifiée : « Apud Petrum Mariette,
via Iacobaea sub signo Spei » a été
grattée et remplacée par : « Apud Autorem »,
comme on peut le constater dans le cartouche de droite.

250 euros (code de commande
: 28985 - vendu).
[SART DE BOULAND (Raoul du)]. GREUSE
(Louis) Gravure de Louis Greuse
collée sur carton.
Dimensions :
- Dessin
: 157 x 216 mm.
- Feuille : 215 x 300 mm.
- Carton : 241 x 320 mm.
Le baron Raoul du Sart de Bouland (Tournai,
1857 - Moustier, 1915), fut nommé gouverneur de la province
de Hainaut le 10 août 1893, en replacement du comte d'Ursel ;
Maurice Damoiseaux lui succéda à cette fonction
en décembre 1908.
13 euros (code de commande
: 27587).
[SENEFFE - BATAILLE]. Bataille
de Séneff. Grand-Condé
11 Aout 1674. Paris,
Rapet, 1819.
Eau-forte de Bovinet fils (terminée par Bovinet
père) d'après un dessin de Pierre Martinet
extraite de l'ouvrage d'Auguste Jubé de La Pérelle :
Le temple de la gloire, ou Les fastes militaires de la France,
depuis le règne de Louis XIV jusqu'à nos jours
(en regard de la p. 68).
Dimensions :
- Trait carré : 322 x 197 mm.
- Cuvette : 385 x 263 mm.
- Feuille : 429 x 285 mm.
Extrait de l'ouvrage de
Jubé de La Pérelle :
L'armée
ennemie s'avançait dans le défilé, vers
Binch, et elle marchait divisée en trois corps qui se
suivaient l'un l'autre, ce qui fournissait au général
français les moyens de les attaquer en détail.
L'avant-garde, composée d'Allemands,
était commandée par le comte de Souche ; le
prince d'Orange, à la tête des Hollandais, conduisait
le corps de bataille ; les Espagnols formaient l'arrière-garde
sous les ordres du marquis d'Assentar, du comte de Louvigny,
et du prince de Vaudemont qui commandait quatre mille chevaux
tirés des trois nations. Le comte de Monterey, ne pouvant
commander en chef, ni servir sous les ordres de Guillaume, n'était
là que comme simple volontaire.
Condé, à la première nouvelle
de leur marche, monte à cheval, se porte rapidement sur
sa gauche, au-delà du Piéton, et gagne une hauteur
d'où il observe tous leurs mouvemens. A peine eut-il jeté
un coup-d'il sur leurs dispositions, qu'il dit à
ceux qui l'accompagnaient : « Du moins, je suis
assuré de battre leur arrière-garde. »
Il avait alors, avec lui, les Gardes-du-Corps, et quelques brigades
d'infanterie et de cavalerie. Aussitôt il se prépare
à commencer l'attaque. On voyait briller dans ses yeux
le même feu, la même vivacité qu'il avait
dans ses premières campagnes. Cette occasion favorable
qu'il trouvait de combattre, le tirait d'une inaction pénible :
c'était un esclave qui venait de rompre ses fers. Dans
le temps qu'il donnait ses ordres à MM. de Luxembourg,
Navaille et Rochefort, il aperçut un bois voisin de l'endroit
où il voulait engager l'affaire ; il craignit qu'il
n'y eut des ennemis cachés derrière, pour le prendre
en flanc, et il prit le parti d'aller lui-même reconnaître
ce bois. Tous ceux qui l'accompagnaient s'offrirent d'y aller
pour lui ; mais il leur répondit : « que
dans une chose d'une si grande importance, un général
devait tout voir par ses yeux. » Il partit au
galop, et après s'être assuré qu'il n'y avait
point d'ennemis dans ce bois, il revint promptement sur ses pas,
et fit ses dispositions pour l'attaque.
40 euros (code de commande
: 26944 - vendu).
[VALENCIENNES]. Deux plans manuscrits
originaux du siège de la ville de Valenciennes en 1793, dessinés à la plume avec des
rehauts d'aquarelle.
Le siège
de la ville de Valenciennes se déroula entre le 25 mai
et le 28 juillet 1793, dans la période troublée
de la trahison du général Dumouriez. Ce dernier,
à la fin du mois de mars, lorsqu'il était encore
commandant en chef de l'armée du Nord, avait ordonné
au général Becays Ferrand de quitter ville de Mons
vers Valenciennes qui, au début du mois d'avril fut presque
encerclée par les troupes de la coalition. Des affrontements
eurent lieu jusqu'au combat de la localité de Marly, au
sud-est de Valenciennes, qui tomba le 26 mai et qui fut totalement
incendiée (comme indiqué sur le premier plan).
Les plans montrent, avec beaucoup de détails, le dispositif
de l'artillerie alliée entre de la porte Cardon et celle
de Mons, à l'est de la ville.
1. Projet preliminaire sur l'attaque
de Valenciennes, depuis l'ouverture de la tranchée jusqu'y
compris la seconde paralelle, avec l'emplacement des batteries
de mortir, ricochet et de plein fouet.
Dimensions :
- Dessin
: 657 x 510 mm.
- Feuille : 690 x 540 mm.
Petites déchirures dans les marges salies,
sans pertes importantes, une mouillure dans le coin supérieur
gauche.

2. Plan de la premiere et seconde
paralleles du siege de Valenciennes avec leurs communications
et batteries telles qu'elles ont été execütees
depuis la nuit du 23 au 24 de juin que la tranchée fût
ouverte jusu'au 28 de juin que la seconde parallele fût
prete......... a recevoir ses batteries.
Dimensions :
- Dessin
: 638 x 468 mm.
- Feuille : 650 x 490 mm.
Marges un peu salies et une mouillure dans
le coin supérieur gauche.
Les deux plans : 1000 euros
(code de commande : 31609BR).
[VALENCIENNES - GRAVURE]. Siège
et prise de Valenciennes. Louis XIV et Vauban - 17. Mars
1677. Gravure au burin et
à l'eau-forte de Jean-Nicolas Adam, d'après
le dessin de François-Nicolas Martinet.
Dimensions :
- Images
: 319 x 195 mm.
- Feuille : 430 x 285 mm.
Cette gravure
fut imprimée dans l'ouvrage d'Auguste Jubé, baron
de La Perellee : Le temple de la gloire, ou Les fastes
militaires de la France, depuis le règne de Louis XIV
jusqu'à nos jours, édité à Paris,
chez Rapet en 1819-1820 ; pour cette édition, la
mention de tomaison figurait dans le coin supérieur gauche
de la marge et le titre, celle de page (117) dans le coin supérieur
droit et le titre « Le Temple de la Gloire » était
imprimé au centre de cette même marge. La gravure
présentée ici ne porte pas ces mentions.
25 euros (code de commande
: 31558).
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