La
Société des Bibliophiles de Mons a été
fondée le 4 avril 1835. Son premier président fut
Henri Delmotte. Elle prit le nom de Société des
Bibliophiles Belges séant à Mons en 1841. L'article
premier de son règlement précise qu'"elle
a pour objet de grouper les amis des livres et de faciliter leurs
rapports en leur procurant l'occasion de se réunir périodiquement
et d'échanger ainsi leur documentation et leurs opinions
au sujet d'ouvrages anciens ou modernes." Elle se propose
:"la publication de documents historiques ou littéraires
inédits et la réimpression d'opuscules d'une grande
rareté, en donnant toujours la préférence
à ce qui intéressera Mons ou le Hainaut."
Depuis
le 28 avril 1940, le nombre de ses membres est fixé à
cinquante; elle accueille en plus un "nombre indéterminé
d'institutions". C'est ainsi que les publications de la
Société qui sont tirées sur papier de Hollande,
sont imprimées à un nombre correspondant à
celui de ses membres effectifs augmenté de trois exemplaires
pour les bibliothèques locales. Tous ces exemplaires reçoivent
un numéro en chiffres romains, sont revêtus de la
marque de la Société et portent les signatures
de son Président et de son Secrétaire. Cent-cinquante
exemplaires destinés aux collaborateurs et au commerce
sont imprimés sur vélin et revêtus d'un numéro
en chiffres arabes.
LISTE DES PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ
DES BIBLIOPHILES BELGES SÉANT A MONS
Les informations
bibliographiques sont tirées du volume
publié à l'occasion du cent-cinquantième
anniversaire de la fondation de la Société.
Les volumes
sont classés par ordre chronologique de parution.
Les numéros épuisés
sont maintenus sur cette page à titre d'information bibliographique.
Un index recense les noms des auteurs et des collaborateurs
de ces publications.
Les publications dont la
description n'est pas suivie d'un prix et d'un code de commande
sont indisponibles ; nous les maintenons sur cette page à
titre d'information bibliographique.
Les publications in-8°
1, 2,
3, 4, 5, 6, 7, 8, 9,
10,
11, 12,
13, 14,
15, 16,
17, 18, 19, 20,
21, 22,
23, 24,
25, 26, 27, 28, 29, 30,
31, 32,
33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40,
41, 42,
43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50.
51.
Les publications in-4°
1, 2,
3, 4.
Les publications hors série
in-8°
Érasme,
Lettres d'Adolphe
Max à Raoul Warocqué,
Les oraisons funèbres
de Marie-Thérèse,
La bibliothèque de Charles de
Lorraine,
Humeur et humour
jansénistes.
Notices sur des membres décédés
Charles Delecourt, Camille
Wins, Arthur
Dinaux, A.-F.
Lacroix, Godefroy-Ménilglaise.
Les volumes jubilaires
Publication du Cinquantenaire,
Publication du LXXVe anniversaire,
Publication du 125e anniversaire,
Publication du 150e anniversaire.
Pour commander
Vient de paraître.
POEDERLÉ
(Eugène-Joseph-Charles-Gilain-Hubert d'Olmen baron de)
Le journal du voyage en Angleterre du baron de Poederlé
(5 juin - 11 août 1771).
Introduction et édition par René Plisnier.
Mons, Société des Bibliophiles Belges Séant
à Mons, 2021. In-8° broché sous jaquette d'éditeur,
129 p., XII planches d'illustrations hors texte, (collection
« Publications de la Société des Bibliophiles
Belges Séant à Mons », n° 52).
Table des matières
:
Au
XVIIIe siècle, l'Angleterre est à la mode dans
la bonne société. Plusieurs auteurs ont contribué
à la réputation de ce pays sur le Continent, comme
le Suisse Béat de Muralt ou encore Voltaire et Montesquieu.
Si la guerre de Sept Ans (1756-1763) a ralenti le flux des voyageurs
outre-Manche, celui-ci reprend une fois la paix signée.
Comme l'écrivait Louis Dutens (1730-1812) « on
vint les voir [les Anglais] ; on trouva leurs jardins agréables,
leur manière de s'habiller commode : on chercha à
imiter leurs jardins ; et l'on s'habilla à l'anglaise. »
Dans la foulée, on voit apparaître le mot « anglomanie ».
C'est dans ce contexte que le baron de Poederlé
(1742-1813), accompagné du duc Charles-Marie-Raymond d'Arenberg
(1721-1778) et de l'abbé John Needham (1715-1781), s'embarque
pour l'Angleterre le 5 juin 1771. Son voyage dure un peu plus
de deux mois. Il est marqué par des visites de parcs et
de jardins (Stowe, Blenheim, Kew, Weybridge, Richmond, Hampton
Court,...) le goût du jardin dit anglais se
répandant dans nos régions à partir des
années 1770 mais aussi par des rencontres
comme, par exemple, celles avec Ramsden, le fabricant d'instruments,
et les naturalistes Joseph Banks et Daniel Solander, récemment
revenus de leur voyage autour du monde sous la direction de James
Cook. Poederlé visite aussi à plusieurs reprises
la « nursery » de James Gordon, selon lui
« le premier de Londres pour vendre toutes sortes
de plantes, arbres, graines. ». De son périple
outre-Manche, Poederlé ramène des informations
qu'il incorporera dans son Manuel de l'arboriste dont
la première édition date de 1772.
Table des matières :
- Introduction.
- L'Angleterre au XVIIIe
siècle et son rayonnement.
- L'Angleterre.
- Londres.
- Le
rayonnement.
- Les voyageurs.
- Connaissance de l'Angleterre.
- Maîtrise de
la langue anglaise.
- Le voyage.
- Les rencontres.
- Les jardins.
- Vision de l'Angleterre.
- Le journal de voyage.
- Le manuscrit.
- Édition du
texte.
- Le journal du voyage.
- Cahier d'illustrations.
- Notes particulières.
- Index.
20 euros (code de commande
: 31762). |
GRAVET
(Catherine) Alexis
Curvers et La Flûte enchantée (1952-1962).
Vie et mort d'une revue. Essai prosopographique. Mons, Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons, 2015. In-8°
collé sous jaquette d'éditeur, 263 p., un cahier
d'illustrations hors texte, (collection « Publications »,
n° 52), une des 238 exemplaires destinés au commerce.
En quatrième
de couverture :
Alexis
Curvers, né à Liège en 1906, est surtout
connu pour son roman Tempo di Roma (Laffont, 1957) grâce
auquel il connaît enfin la gloire.
Mais le romancier se voulait poète avant
tout. Certes son recueil de poésies, paru avant la guerre,
a connu un succès d'estime et ses amis l'encouragent dans
la voie de la poésie. Mais dans les années 1950,
il perd confiance en lui et sombre dans une profonde dépression.
Paradoxalement, la mort de Catherine Fauln,
amie et poète méconnue, lui permet de se lancer
dans une nouvelle aventure, l'édition d'une revue, la
Flûte enchantée, cahiers d'art poétique,
qu'il imprimera lui-même sur une presse artisanale. Arrivée
à Liège le 19 février 1952, la presse de
Catherine Fauln est installée 2, rue de l'Évêché,
à Liège, où Curvers dispose d'un bureau-atelier.
Entre le 13 mai 1954 et le 2 février 1962 (dates mentionnées
dans les colophons), paraissent dix numéros de La Flûte
enchantée.
La presse servira également à
confectionner des recueils de poèmes pour mettre en valeur
la poésie de ses amis les plus chers, comme MarcelThiry.
Mais quand il propose à Marguerite Yourcenar de publier
ses Charités d'Alcippe, il ne sait pas encore qu'il
signe l'arrêt de mort de sa revue. Bientôt le nom
de Yourcenar rimera pour Curvers et son épouse,
Marie Delcourt avec cauchemar !
Dans le dernier numéro de La Flûte
enchantée, Curvers annonçait la publication
de poèmes de Déborah Del Ferez, disparue à
Auschwitz. Hélas, le procès intenté par
Marguerite Yourcenar épuise les forces de l'éditeur.
Et les passions de Curvers l'entraînent vers d'autres horizons
puisqu'il se lance alors dans une véritable croisade pour
défendre Pie XII, Le Pape outragé (Martin
Morin, 1964).
25 euros (code de commande
: 24305). |
PUBLICATIONS IN-8°
Gouvernement
du Pays dHaynnau depuis le trépas de lArchiduc
Albert dheureuse mémoire. 1621. Mons, Hoyois-Derely, 1835. In-8° broché,
VIII, 94 p., exemplaire du tirage limité à 60 destinés
au commerce, rare et en bon état malgré quelques
rousseurs et petit manque au dos.
Avertissement des éditeurs
Henri Delmotte et Renier Chalon :
« Le manuscrit que publie, sous le n° 1, la Société
des Bibliophiles repose aux archives de l'État, à
Mons. Il est de format in-folio, écrit à mi-marge
et sur papier. Les nombreuses ratures et les variantes multipliées
qu'il renferme, l'écriture du temps, tout enfin prouve
que c'est le manuscrit original et autographe.
Comment ce manuscrit, inédit jusqu'à présent,
est-il devenu la propriété des États du
Hainaut ? Le firent-ils composer pour le publier dans quelque
vue politique ? On l'ignore. Il ne figure dans aucun des inventaires
de leurs archives, ils ont même fait soigneusement disparaître
sur le plat de la reliure, la vignette dorée, représentant
leurs armes, qui s'y trouvait jadis.
Ce manuscrit ne brille ni par l'orthographe, ni par la ponctuation.
L'auteur écrit le même mot tantôt d'une façon,
tantôt d'une autre, et semble placer au hasard les points
et les virgules. Chargés par la Société
de la publication de cet ouvrage, nous nous sommes bien gardés
de corriger ces bizarreries, et nous nous sommes fait au contraire
un devoir de l'éditer sans y faire aucun changement.
Mons, le 10 avril 1835. »
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Rapport sur la antiquités
de Mons, fait par le magistrat de cette ville à la fin
du XVIe siècle.
Mons, Hoyois-Derely, 1836. In-8°, VIII + 16 p.
@ Manuscrit
appartenant à l'époque de la publication à
Henri Delmotte, publié par C[harles] D[e le court] et
C[amille] W[ins].
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
N° 3. |
Épuisé
au catalogue de la Société et indisponible dans
notre librairie. |
Ritmes et refrains tournésiens,
poésies couronnées par le Puy d'Escole de rhétorique
de Tournay (1477-1491), extraites d'un manuscrit de la Bibliothèque
publique de Tournai.
Mons, Hoyois-Derely, 1837. In-8°, XVI + 159 p., exemplaire
débroché. Exemplaire de Mr Leglay. On joint deux
lettres autographes signées de Renier Chalon adressé
à Mr Leglay, conservateur des archives de Lille. Rare.
@ Publié
par Fréd. H[ennebert].
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
La chronique du bon
chevalier messire Gilles de Chin,
publiée d'après
un manuscrit de la Bibliothèque de Bourgogne, à
Bruxelles.
Mons, Hoyois-Derely, 1837. In-8°, XXIV + 219 p., tirage limité
à 100 exemplaires, dos cassé mais non coupé,
petit manque à la couverture. Rare.
@ Publié
par R. Chalon.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Vision de Tondalus ;
récit mystique
du douzième siècle, mis en français pour
la première fois par Octave Delepierre, Archiviste de
la Flandre Occidentale, Membre de plusieurs sociétés
savantes, etc.
Mons, Hoyois-Derely, 1837. In-8°, XXIII + 56 p., impression
en couleurs (rouge, vert, bleu). Tirage limité à
100 exemplaires.
Retour
au début
- Retour à
la liste
- Index
[LALAING].
La défense de messire Antoine de Lalaing, comte de
Hocstrate, baron de Borssel et de Sombref, etc., chevalier de
l'Ordre de la Thoison d'Or, contre les fausses et appostées
Accusations des Cas contenus ès Lettres Patentes d'Adjournement
personnel impetrées à sa charge, par la jactée
et subreptice Poursuite et Remonstrance, ou Requeste au Roy,
du Procureur General de Crime, dit Maistre Jean du Bois. Publiée par la Société
des Bibliophiles de Mons, d'après l'édition originale
de 1568 ; augmentée de la correspondance inédite
du comte de Hoochstraeten avec Marguerite de Parme, lors de sa
mission à Anvers, et d'une Notice historique et biographique
sur ce seigneur. Mons, Hoyois-Derely,
1838. [Mons. / Typographie
de Hoyois-Derely, Libraire. / M. DCCC. XXXVIII.] In-8° partiellement débroché,
XXXI, [1 bl.], 138, [2 (table et vignette)] p., (collection
« Publications de la Société des Bibliophiles
de Mons », n° 6), tirage limité à
100 exemplaires, exemplaire non coupé, couverture défraîchie,
manque au dos, rousseurs, rare.
Extrait :
L'exemplaire
qui a servi à notre édition appartient à
la bibliothèque de Mr. le conseiller De Roovere, bibliothèque
plus remarquable encore par le choix que par le nombre des ouvrages
qu'elle contient, et que son propriétaire met à
la disposition de tous ceux qui ont besoin d'y recourir, avec
une complaisance dont nous sommes heureux d'avoir ici l'occasion
de lui exprimer notre gratitude. Cet exemplaire est du format
petit in-4° ; il comprend, sans le titre, 83 pages non
cotées.
Nous nous sommes proposé de reproduire
aussi exactement que possible l'original ; par ce motif,
nous avons apporté une attention scrupuleuse à
en conserver l'orthographe : mais nous avons cru pouvoir
nous permettre d'en rectifier la ponctuation, qui était
vicieuse au point de rendre inintelligible le sens de beaucoup
de passages. C'est peut-être ce dernier objet qui présente
le plus de difficultés dans l'interprétation des
anciens textes.
La Correspondance entièrement inédite
du comte de Hoochstraeten avec Marguerite de Parme pendant tout
le temps de sa mission à Anvers, sera lue, n'en doutons
pas, avec un vif intérêt. Nous connaissions depuis
long-temps l'existence dans les Archives de ces documents précieux :
nous avons pensé qu'ils ne pouvaient trouver de place
plus convenable qu'à la suite de la Défense
d'Antoine de Lalaing, puisqu'ils servent en effet à l'éclaircir
et à la compléter.
Retour
au début
- Retour à
la liste
- Index
[JACQUELINE
DE BAVIÈRE]. Particularités curieuses sur Jacqueline
de Bavière, comtesse de Hainaut. Première partie.
Mons, Hoyois, 1838. In-8° sous une modeste reliure demi-simili
brun, couverture (défraîchie) conservée,
XXVII, [1 bl.], 175, [1 bl.] p., (collection « Publications
de la Société des Bibliophiles de Mons »,
n° 7), exemplaire sur vergé, numéroté
et nominatif (N° 15, A. Le Glay, à Lille) portant
les signatures du Président de la Société
Renier Chalon et du Secrétaire Charles Delecourt, cachet
ex-libris aux pp. de faux-titre et de titre), rousseurs, manque
dans la marge des deux derniers feuillets, cachets d'appartenance,
rare.
La deuxième partie paraîtra
en 1879.
Extrait :
Il existe aux archives de la ville de Mons
une série de Registres des résolutions du conseil
de ville, qui remonte aux premières années
du XVe siècle. Le Registre coté n° I, commençant
le 25 juin 1409 et finissant le 13 juin 1425, renferme des détails
circonstanciés sur le séjour de Jacqueline de Bavière
à Mons, en 1424 : ce sont des extraits de ce registre
que nous publions aujourd'hui. Les évènements des
mois d'avril, de mai et du commencement de juin 1424 sont presque
totalement omis dans ce registre ; mais nous avons heureusement
pu suppléer à ces omissions par les détails
que nous avons trouvés dans un autre manuscrit, reposant
aux mêmes archives, formé de la réunion de
feuilles éparses, de différentes écritures
et de différentes époques, et intitulé Mémorial.
Nous avons encore tiré d'utiles documents de la collection
de chartes et de serments des anciens souverains, ainsi que de
leurs lettres missives.
Pour faciliter la lecture de cet ouvrage, nous
avons supprimé les abréviations qui fourmillent
dans les manuscrits dont il est extrait. Mais nous avons conservé
avec la plus scrupuleuse fidélité le style et l'orthographe
de ces manuscrits.
Quelques notes historiques ont été
ajoutées sur les faits qui ont paru demander des éclaircissements ;
la plus grande partie de ces notes est imprimée à
la fin du volume. Nous avons également cru convenable
d'y joindre des explications, tirées des meilleurs glossaires,
sur la signification des mots dont le sens est le plus difficile
à saisir.
Nous avons en outre placé en tête
du recueil un sommaire analytique et chronologique qui peut tenir
lieu de table.
Cette première partie sera suivie d'un second
volume, qui, principalement extrait du Registre n° 2
des résolutions du conseil de ville de Mons, renfermera
des faits curieux des dernières années du règne
de Jacqueline.
et
 [JACQUELINE DE BAVIÈRE].
Particularités curieuses sur Jacqueline de Bavière,
comtesse de Hainaut. Seconde
partie. Mons, Dequesne-Masquillier,
1879. In-8° sous une moderne reliure demi-toile beige à
coins, couverture (défraîchie) conservée,
[3 (titre de la collection, justification du tirage, faux-titre)],
[1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], XLIII, [1 bl.], 388 p., (collection
« Publications de la Société des Bibliophiles
de Mons », n° 7), un des cent exemplaires
numérotés destinés au commerce (n° 81)
portant les signatures du Président de la Société,
Renier Chalon et du Secrétaire Charles Rousselle, rare.
La première partie fut éditée
en 1838.
Extrait du préambule :
En 1838, notre société des
Bibliophiles a mis au jour, par les soins de feu le docteur Anselme
Decourtray, la première partie des Particularités
curieuses sur Jacqueline de Bavière.
L'intérêt que présentent
les événements dont le Hainaut fut le théâtre
à l'époque de la malheureuse duchesse, m'a excité
à compléter cette publication.
Ce n'est pas seulement la continuation des
extraits des procès-verbaux des assemblées du conseil
de la ville de Mons que l'on trouvera dans ce nouveau volume.
Il m'a paru indispensable d'y faire entrer les articles des comptes
communaux de la même ville qui fournissent des détails
sur les événements politiques du temps de Jacqueline,
ceux qui font connaître quelle était alors la situation
du comté de Hainaut, et divers documents.
.
Retour
au début
- Retour à
la liste
- Index
Le vu du héron
; poème
publié d'après un manuscrit de la Bibliothèque
de Bourgogne, avec les variantes d'un autre manuscrit de la même
Bibliothèque, et celles du texte donné par La Curne
de Sainte-Palaye.
Mons, Emm. Hoyois, 1838. In-8°, XII + 32 p.
@ Publié
par R. C[halon] et Ch. D[e Le Court].
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Mémoires du comte
de Mérode d'Ongnies, avec une introduction
et des notes, 1665.
Mons, Emm. Hoyois, 1840. In-8°, XXII + [11] + 80 + 74 + [13]
p.
@ Publié
par le baron de Reiffenberg.
Retour
au début
- Retour à
la liste
- Index
Voyages et ambassades
de messire Guillebert de Lannoy, chevalier de la Toison d'Or,
seigneur de Santes, Willerval, Tronchiennes, Beaumont et Wahégnies,
1399-1450.
Mons, Emm. Hoyois, 1840. In-8°, [7] + 140 p., carte.
@ Publié
par C.-P. Serrure, d'après un manuscrit de sa bibliothèque.
Retour
au début
- Retour à
la liste
- Index
Les mémoires
de messire Jean, seigneur de Haynin et de Louvegnies, chevalier,
1465-1477.
Mons, Emm. Hoyois, 1842. Deux volumes in-8°, XIV + 144 +
[3] p. et pp. 147 à 350.
@ Publié
par R. Chalon.
Le premier volume, comportant les quatre premières parties
des Mémoires, a été imprimé sur la
copie d'un manuscrit de la Bibliothèque Laurentienne,
comparé à celui de la Bibliothèque de Bourgogne.
Le second volume contient les autres parties des Mémoires
que ne comportent aucun de ces deux manuscrits.Il est publié
d'après la copie faite par l'académicien Gérard
à la fin du XVIIIe siècle, d'un manuscrit au moins
original si pas autographe, appartenant à M. Del Marmol,
figurant au catalogue de la vente des livres (1er octobre 1784);
on ignore ce qu'est devenu ce manuscrit.
Réédité dans les publications de la Société
des Bibliophiles liégeois.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Livres de la trésorerie
des chartes du Hainaut, 1435. Inventaire des meubles de l'hôtel
de Guillaume IV, duc de Bavière, à Paris, 1409.
Mons, Emm. Hoyois, 1842. In-8°, 25 p., tirage limité
à 100 exemplaires.
@ Publié
par Auguste Lacroix et Ad. Mathieu.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Documents officiels
inédits, publiés d'après les originaux des
archives publiques, sur l'histoire monumentale et administrative
des églises de Sainte-Waudru et de Saint-Germain, à
Mons; avec planches et
notes.
Mons, Emm. Hoyois, 1843. In-8°, XI + 112 p., une planche
frontispice, un plan du choeur de Sainte-Waudru; une très
grande planche dépliante montrant les deux églises.
Tirage limité à 100 exemplaires.
@ Publié
par A. Lacroix et Ad. Mathieu sur des originaux des Archives
de l'État à Mons.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Tableau fidèle
des troubles et révolutions arrivés en Flandre
et dans ses environs, depuis 1500 jusqu'à 1585, par Beaucourt
de Noortvelde;
avec une introduction et des notes
par Octave Del[e]pierre.
Mons, Emm. Hoyois, 1845. In-8°, X + 142 p.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
 LACROIX (Augustin-Francois)
Guerre de Jean d'Avesnes contre la ville de Valenciennes
et Mémoires sur
l'histoire, la juridiction civile et le droit public du Hainaut,
particulièrement des villes de Mons et de Valenciennes
; recueillies et publiées par A. Lacroix, archiviste.
Bruxelles, A. Vandale, 1846.
In-8° demi basane bleu-nuit moderne, couverture conservée,
XII, [8], 228 p., (collection « Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons »,
n° 15), un des 200 exemplaires numérotés destinés
au commerce (n° 71), exemplaire en bon état.
Introduction :
Avant de donner le sommaire de ce que contient
le présent volume, nous devons mentionner les circonstances
qui ont fait entreprendre cette publication et augmenter les
matières dont elle se compose.
Et d'abord, reconnaissons que l'idée
d'en éditer la première partie, c'est-à-dire,
l'Histoire de la guerre de Jean d'Avesnes contre la ville
de Valenciennes, a été suggérée
à la Société par l'obligeante communication
que fit M. Defuisseaux, notre honorable collègue, de la
copie tirée sur un manuscrit de la Bibliothèque
royale de Paris. Cette relation est l'uvre de Simon Le
Boucq, le laborieux historien de Valenciennes, qui a trouvé
dans M. Arthur Dinaux, un biographe érudit et un juste
appréciateur.
Au moment de faire usage de la copie, M. le
Baron de Reiffenberg, à la demande de M. Chalon, voulut
bien renoncer à se servir de l'autographe de cette même
histoire, pour le laisser publier par la Société
des Bibliophiles : il devait faire partie du tome III des Monuments
du Hainaut à mettre au jour par la Commission royale
d'histoire.
La confrontation des deux textes fit voir combien
celui de Paris était fautif, et c'est sur l'original que
l'impression a été faite.
Le manuscrit, conservé à la bibliothèque
communale de Mons, porte la date de 1648 ; c'est un petit in-4.°
de 51 feuillets, d'une écriture surannée quoique
nette et régulière. Nous en avons fidèlement
reproduit l'orthographe, nous contentant d'y mettre l'accentuation
et la ponctuation pour la facilité de la lecture, et d'ajouter
quelques notes pour l'intelligence du texte.
M. Dinaux, dans la biographie de Le Boucq,
dit, en parlant de ce volume :
« Cet épisode
intéressant de l'Histoire de Valenciennes et de la province
de Hainaut se rapporte aux années 1280-1297. Un manuscrit
de cette chronique appartenait à M. Leclercqz, amateur
de Bruxelles ; M. Hécart aîné, de Valenciennes,
en avait une copie. Le manuscrit original est à la Bibliothèque
publique de Mons sous le n° 230. »
Comme l'a très-bien fait remarquer son
savant compatriote, Simon Le Boucq n'était pas lettré ;
cependant il ne manquait point d'érudition. Son style
est lourd, parfois même diffus, et bien éloigné
de cette belle littérature du siècle de Corneille
où il vivait.
L'historien de Valenciennes n'a pas toujours
montré cette impartialité que devraient avoir ceux
qui s'appliquent à raconter des faits ; et tout en parlant
de sa ville natale, il a souvent insinué des choses malveillantes
pour la ville de Mons et ses annalistes, et passé sous
silence les chartes et privilèges de cette dernière
qui étaient en opposition avec son récit.
Cette conduite de l'auteur nous a obligé
d'étendre notre travail au-delà du cadre que nous
nous étions d'abord proposé. Nous fîmes quelques
recherches dans les dépôts confiés à
notre garde, et nous choisîmes, parmi une infinité
de matériaux relatifs aux différents procès
mus pardevant le Conseil privé, plusieurs pièces
intéressantes qui venaient très-à propos
à l'encontre des insinuations de Simon Le Boucq. Ce sont
des mémoires émanés des anciens États
et de la Cour souveraine du Hainaut, mémoires qui ont
été rédigés et produits spécialement
pour réfuter les nombreuses prétentions que la
ville de Valenciennes ne cessait d'élever pour s'ériger
en seigneurie particulière et indépendante. Ces
documents authentiques renferment en outre l'analyse abrégée
d'une foule d'actes curieux ayant trait au droit public de la
province et aux privilèges de la capitale, ainsi qu'aux
répartitions des aides et subsides.
Ce volume renferme donc :
Première partie.
Histoire de la guerre que Jean d'Avesnes, Comte
de Haynau, etc., eult contre ses subiectz de Valentienne, et
de la paix en ensuivie. (1290-1297.)
Deuxième partie.
Responce des trois Estatz de Haynnau contre
la requeste des prévost et échevins de Vallenciennes,
pour le faict de la proposition du Sieur Marquis de Léganès.
(1627-1628.)
Sentence extraite du Livre rouge, contenant
les privilèges de la ville de Mons, tome I, déposé
aux Archives de la ville.
Copie textuelle d'une pièce originale,
cotée n° 1, 13 layette des Archives de l'État
à Mons, et mentionnée à la page 145, article
66, de la présente publication.
Troisième partie.
§ I. Les Estatz du pays et Comté
de Haynnau ayans eu communication de la responce servie par les
prévost, jurez, eschevins et conseil de la ville de Vallenciennes
, disent pour réplicques en suitte du premier appoinctement
rendu par Sa Majesté le 13 septembre 1649.
§ II. Abrégé de la difficulté
d'entre les prévost, jurez et eschevins de la ville de
Valenciennes requérans, et les Estatz de Hainaut défendeurs.
(1649-1651.)
Quatrième partie.
Dissertation sous forme de représentation
adressée au gouvernement, en 1793, par le Conseil souverain
de Hainaut, rappelant les anciennes constitutions et le droit
public de la province, pour obtenir que la ville de Valenciennes
ne soit pas détachée du ressort de la Cour à
Mons.
Puissent ces souvenirs de nos antiques institutions
être utiles à ceux qui s'occupent d'en écrire
l'histoire !
Retour
au début - Retour
à la liste - Index N° 16. VINCHANT (François) Annales
de la province et comté du Hainaut. Bruxelles, Librairie ancienne
A.Vandale, 1848-1854. XI, 320, 368, 1 portrait gravé,
341, 421, 423, 395 p., une carte héraldique, le tirage
est limité à 400 exemplaires.
Épuisé.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Albums et oeuvres poétiques
de Marguerite d'Autriche, Gouvernante des Pays-Bas; publiées en entier pour la première
fois d'après les manuscrits de la Bibliothèque
royale de Belgique.
Bruxelles, Librairie scientifique et littéraire, 1849.
In-8°, XX + 107 p., tirage limité à 200 exemplaires.
Bon exemplaire non coupé.
@ Publié
par Émile Gachet.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Ditiers
faits et armoriés par Engherant Le Franc, héraut
d'armes de Valenciennes, pour des noces de nobles bourgeois et
pour la Confrérie des Damoiseaux de cette ville; (XV.e
siècle),
publiés par A. Lacroix, archiviste.
Mons, Masquillier
et Lamir,1856. In-8° In-8°
demi basane bleu-nuit moderne, couverture conservée, X + 87 p., illustrations,
un des 200 exemplaires, rousseurs.
@ Le
manuscrit de ce recueil, trouvé aux Archives de l'État
à Mons, provient du généalogiste Laisné.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Voyages de Georges Lengherand,
mayeur de Mons en Haynaut, à Venise, Rome, Jérusalem,
Mont Sinaï et Le Kayre, 1485-1486,
- avec introduction,
note, glossaire, etc., par le marquis de Godefroy Ménilglaise,
membre de la Société des Bibliophiles de Mons,
de celle des Antiquaires de France, etc.
Mons, Masquillier et Dequesne, 1861. In-8° demi basane bleu-nuit
moderne, couverture conservée, XVI + 298 p., tirage limité
à 125 exemplaires. Bon exemplaire non coupé. Rare.
@ Il existe
deux manuscrits de cette relation de voyage. L'un, qui a fourni
le texte publié, repose dans la bibliothèque de
Lille. Quoique contemporain, ce n'est pas un autographe. L'autre
appartient à la bibliothèque de Valenciennes. Il
porte la date 1548 et contient des relations d'autres voyages.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Panégyriques
des comtes de Hainaut et de Hollande Guillaume I et Guillaume
II. Publié par
les soins de M. Ch. Potvin.
Mons, Masquillier et Dequesne, 1863. In-8°, 60 p., 1 planche
en frontispice.Tirage limité à 100 exemplaires.
Non coupé.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
N° 21. |
voir tableau ci-dessus |
Perceval le Gallois,
ou le conte du Graal, publié d'après
les manuscrits originaux par Ch. Potvin.
Mons, Dequesne-Masquillier; Paris, A. Lacroix-Verboeckoven et
Cie, 1866-1871. Six volumes in-8°. [7] + 364, [7] + VI +
316, [7] + 376, [7] + 351, [7] + 332 et [7] + 260 + [1] + LXXXIX
p.
@ Le volume
qui a paru le premier est le volume deuxième de la série.
Originairement, il portait le titre : « Chrestien de Troyes.
- Perceval le Gallois, publié d'après un manuscrit
de Mons par Ch. Potvin - tome 1 -. »
Mais par la suite, la Société des Bibliophiles
prit la décision de faire précéder l'édition
du poème de Chrestien de Troyes d'une première
partie contenant le Perceval en prose de la fin du XIIe
siècle. Le titre et la couverture du premier volume distribué
furent remplacés et le volume distribué prit le
titre de la série ci-dessus reproduit et, sur la couverture,
la tomaison « Deuxième volume ». La date 1865
devint 1866.
Le premier volume eut le sous-titre : « Première
partie. Le Roman en prose de la fin du XIIe siècle ».
Les volumes 2 à 6 portent le sous-titre : « Deuxième
partie. Tome I [à V]. Le poème de Chrestien de
Troyes et de ses continuateurs d'après le manuscrit de
Mons ».
L'« Introduction » comprenant : « Des origines
et des transformations de la légende du Graal »
et une « Note sur les manuscrits de Perceval le Gallois
» se trouvent à la fin du 6e volume.
Nous disposons des volumes
suivants :
Deuxième volume.
Deuxième partie, tome I. |
Épuisé. |
Troisième volume.
Deuxième partie,
tome II. |
Épuisé. |
Quatrième.volume.
Deuxième partie, tome III. |
Épuisé. |
Tome cinquième.
Deuxième partie, tome IV |
disponible
dans notre librairie :
20 euros (code de commande : B 21/5) |
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Parties inédites
de l'oeuvre de Sicile, héraut d'Alphonse V, roi d'Aragon, maréchal
d'armes du pays de Hainaut, auteur du Blason des couleurs.
Précédées d'une
lettre, en forme de préface, et d'une introduction par
feu de P. Roland, de la Compagnie de Jésus.
Mons, Dequesne-Masquillier, 1867. In-8°, XXXIV + 218 p.,
un frontispice en couleurs et 1 planche hors texte, 1 p. d'errata.
@ Manuscrit
de la Bibliothèque Nationale de Paris.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
DEVILLERS
(Léopold) Cartulaire des rentes et cens dus
au Comte de Hainaut (1265-1286) édité
d'après le manuscrit original, par Léopold Devillers,
[tome I] conservateur
des Archives de l'État, Président du Cercle archéologique,
membre de la Société des Bibliophiles Belges à
Mons [tome II] Archiviste de l'État et de
la Ville, Président du Cercle archéologique, membre
de la Commission provinciale de statistique, de la Société
des Bibliophiles Belges, etc., à Mons. Tomes I et
II (complet). Mons, Société des Bibliophiles,
1873-1875. [Mons,
Dequesne-Masquillier, Imprimeur de la Société des
Bibliophiles. [tome I] M DCCC LXXIII. [tome II] M DCCC
LXXV.] Deux tomes en un volume in-8°
(162 x 228 mm.) demi chagrin brun à coins, dos à
5 nerfs sobrement orné de filets et pointillés
dorés, reliure frottée, coins émoussés,
tome I : XI (y compris les pp. de mention de collection,
justification du tirage, faux-titre et titre en rouge et noir),
[1 bl.], 254 p., tome II : XV (y compris les pp. de
mention de collection, justification du tirage, faux-titre et
titre en rouge et noir), [1 bl.], 479, [1 bl.] p., tirage
limité à 115 exemplaires destinés au commerce
(n° 45 pour le tome I qui porte les signatures
du président de la Société, Renier Chalon
et du Secrétaire, Max Deprez et n° 1 pour le
tome II qui porte les signatures du président de
la Société, Renier Chalon et du Secrétaire,
Charles Rousselle), bon exemplaire, exempt de rousseurs et sous
une bonne et solide reliure, de ce rare ouvrage.
Préface du tome
I :
« Le manuscrit qui fait l'objet
de cette publication, appartient aux Archives de l'État,
à Mons. Il a été acquis, en 1845, par notre
honorable prédécesseur , M l'archiviste Lacroix,
avec deux autres documents, pour la modique somme de trente-six
francs, et provient de la vente des papiers et de la bibliothèque
de M. le chevalier Brouwet, dernier receveur général
des Domaines de S. M., à Mons, sous le Gouvernement autrichien.
C'est un volume petit in-quarto, relié
à l'antique et écrit sur vélin (hauteur
22 c., largeur 15 c.). Il contient en 232 feuillets le relevé
des revenus du comte de Hainaut, rédigé sous forme
d'enquête, de 1265 à 1286, en conformité
des ordres de Marguerite, comtesse de Flandre et de Hainaut.
Le dépôt des archives générales
du Royaume, à Bruxelles, possède une copie de cet
utile document historique, laquelle a été écrite
et authentiquée par Denis-Joseph Godefroy, en 1770, d'après
un registre reposant aux Archives générales du
département du Nord, à Lille, et intitulé
: Chest li registres de toutes les revenues de le conteeit
de Haynau ens ès prouvosteis et ès appiertenanches
d'elles, ès villes frumées, ès villes campiestres
et en toutes les appendanches de ledite conteeit, ki pueent appiertenir
à monsigneur le conte, en cens, en rentes, en bleit, en
avainne et en capons. Ce registre, relié en veau (hauteur
27 c., largeur 18 c.), est lui-même une copie de notre
manuscrit, faite à la fin du XIIIe siècle ou au
commencement du XIVe. Il est composé de 241 feuillets
de parchemin, et porte pour titre : 5e cartulaire de
Hainaut.
Chargé par la Société
des Bibliophiles Belges, séant à Mons, de donner
nos soins à l'édition du livre dont il s'agit,
nous avons cru ne pouvoir mieux remplir notre tâche qu'en
reproduisant dans toute sa pureté le texte de l'enquête
ordonnée par la comtesse Marguerite. Mais pour rendre
ce texte intelligible et le rapprocher de l'orthographe moderne,
nous avons accentué et ponctué, et remplacé
1'u par v lorsque la première de ces lettres
tient lieu de la seconde. Un glossaire donnant la signification
des mots qui sont le plus fréquemment employés
dans le manuscrit, se trouve à la fin de ce premier volume,
et, en outre, des notes placées au bas des pages éclaircissent
quelques passages et interprètent surtout les noms de
lieux dont l'orthographe a changé oui qui ne se retrouvent
plus aisément.
Ce premier volume concerne les villes et les
prévôtés de Mons et de Binche.
On a attribué au recueil que nous éditons,
et qui est un véritable papier terrier, la qualification
de cartulaire, bien qu'il ne renferme aucune transcription complète
de chartes ; mais en Hainaut les registres de l'espèce
sont ordinairement ainsi désignés, sans doute parce
que les données qu'ils comprennent, résultent d'actes
et de titres originaux.
Notre cartulaire ne renseigne pas les fiefs
du comté de Hainaut. Il est spécial aux cens, aux
rentes et aux autres droits du comte dérivant de sa justice
seigneuriale ou de ses possessions domaniales. Parmi ces droits,
on distingue : l'ost et la chevaucie, la mortemain,
le meilleur catel, la douzaine et la sixaine, le
truef et l'estraier, les amendes ou lois, l'entrée
et l'issue, la bourghesie, etc.
Les comtes de Hainaut possédaient de
vastes domaines. Mais ces princes en cédèrent certains
à de hauts personnages et engagèrent successivement
les autres aux villes, en garantie de ce que celles-ci leur prêtaient
leur crédit pour contracter des emprunts ou leur faisaient
des avances considérables de fonds, dans des moments difficiles.
Ils aliénèrent même plusieurs de leurs droits,
et notamment celui de mortemain.
Toutes ces modifications touchent à
l'histoire de nos anciennes communes et méritent d'être
sérieusement étudiées. Nous insérons
aux Annexes quelques chartes qui se rattachent aux concessions
et privilèges que ces communes ont obtenus.
Par ce moyen, nous augmentons encore la valeur
de la publication qui nous a été confiée.
Les matériaux que cette publication renferme sont précieux
aux points de vue tant de l'ancienne topographie, des noms de
lieux et de familles, que de l'histoire des nombreuses localités
qu'elle concerne.
L'historien, l'archéologue et le généalogiste
y puiseront des renseignements importants sur les annales du
pays, sur les droits et prérogatives de nos comtes, sur
l'émancipation de nos communes, sur l'industrie et le
commerce, sur l'ancienne législation, sur les murs
et usages, sur la linguistique, sur les familles. »
Préface du tome
II :
« Quelques mots d'explication doivent
trouver leur place en tête du tome second du Cartulaire
des revenus du comte de Hainaut.
Voici quelle est la composition de ce volume :
I. Seconde partie du Cartulaire des revenus
du comte de Hainaut, comprenant la ville et la prévôté
de Valenciennes, la ville et la châtellenie d'Ath, les
prévôtés de Maubeuge, de Bavai, de Quesnoy,
et la châtellenie de Bouchain.
II. Annexes.
III. Glossaire.
IV. Table alphabétique des noms
de lieux contenus dans les deux volumes du Cartulaire.
Les limites de notre cadre ne nous permettent
de nous étendre sur l'intérêt que présente
le texte du Cartulaire, ni de coordonner les nombreux éléments
qu'il renferme sur la géographie, sur l'administration,
sur la disposition orthographique des noms de lieux et sur la
physionomie politique et sociale de l'ancien Hainaut.
Nous ferons cependant remarquer combien ce
texte est précieux an point de vue des origines des libertés
communales dans notre province. Nous constaterons, en outre,
que, parmi tous les droits que l'on recueillait au nom du comte
de Hainaut, il n'en est aucun qui ait trait à ces prétendus
outrages à la morale dont on a tant parlé, mais
sur lesquels nos vieux titres sont complètement muets.
Le droit de mortemain est fréquemment inscrit dans l'enquête
ordonnée par Marguerite de Constantinople ; mais
les principales villes du Hainaut furent affranchies de ce droit
odieux. Il y a dans cette enquête l'exposé curieux
d'un état social qui s'améliore sensiblement, grâce
aux progrès de l'agriculture et du commerce. On y voit
clairement que le pouvoir communal grandit à côté
de l'autorité souveraine, et au détriment de cette
féodalité si redoutable contre laquelle il doit
lutter vigoureusement et sans relâche ; on y remarque
que les habitants des villages sont devenus propriétaires
comme ceux des villes et que les uns et les autres discutent,
à l'occasion, sur les redevances à payer par eux
à leur seigneur. Leurs biens, il est vrai, sont assujétis
au cens et à des devoirs féodaux ; mais en
tant que non-nobles ou roturiers, il appartient aux échevins
d'en juger, d'en passer les actes d'aliénation ou de transport.
En un mot, nos villages sont formés ; ils ont leurs
corps administratifs, ils aspirent à obtenir des libertés
analogues à celles de la cité qui est leur chef-lieu',
et cette émancipation, qu'on ne peut méconnaître,
s'opère péniblement, mais avec ténacité,
quoique assez généralement sans secousse. Le système
féodal, devenu moins oppressif, cesse d'être hostile
aux institutions communales.
La protection accordée aux habitants
de certains villages par leurs seigneurs, a eu pour effet d'engager
les autres à user de bons procédés envers
leurs vassaux, et ainsi nos communes rurales se sont peuplées
et organisées.
Ce simple aperçu met en évidence
divers points qui recommandent nos deux volumes à l'attention
des érudits.
Le Moyen Âge, trop vanté par certains
historiens et trop calomnié par d'autres, ne peut être
sérieusement étudié que dans des documents
de l'espèce. Rédigé sans artifice, pour
les seuls besoins des officiers du prince, notre cartulaire nous
transporte an milieu de la société civile et féodale
du XIIIe siècle et nous la montre avec ses murs
simples, ses droits et ses intérêts positifs.
En éditant cet ouvrage, le but que s'est
proposé la Société des Bibliophiles a été
de fournir aux amis des études historiques un recueil
de renseignements sur l'ancienne constitution du Hainaut. C'est
pour chercher à atteindre ce but que nous avons rassemblé
à la suite du Cartulaire, un certain nombre de chartes
relatives aux domaines de nos comtes et aux droits et privilèges
concédés par ceux-ci.
Dans le choix des pièces qui composent
ces annexes, nous avons donné la préférence
à celles qui font connaître les développements
successifs qu'a reçus l'organisation communale à
Mons et dans d'autres localités d'une certaine importance.
Les comtes Jean et Guillaume I d'Avesnes ont tout particulièrement
attaché leurs noms aux agrandissements de leur capitale.
Il est vrai de dire qu'ils ne lui accordèrent des octrois
et privilèges qu'en échange des secours importants
qu'elle leur prêta si souvent.
Sans avoir la prétention d'analyser
ni même d'énumérer tous les actes et moins
encore tous les souvenirs qui se rattachent aux vicissitudes
qu'ont subies les domaines du Hainaut, nous avons toutefois réuni,
sous les n° LXVI et LXVII des Annexes, des indications qui
pourront être utiles.
Enfin, nous avons rédigé la table
alphabétique des noms de lieux contenus dans les deux
volumes de notre publication, de manière à satisfaire
promptement aux recherches. À la suite des noms des localités,
nous avons placé les noms des chevaliers et des principaux
personnages qui sont mentionnés soit dans le cartulaire,
soit dans les documents qui l'accompagnent.
En résumé, nos deux volumes constituent
un ensemble de matériaux historiques. Nous n'y avons guère
inséré que des textes anciens.
C'est une tâche, sans doute ingrate,
qui nous a été confiée. Dans tous les cas,
nous 1'avons remplie avec conscience et avec l'affection que
nous portons à l'étude de l'histoire nationale. »
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Description de l'Assiette,
Maison et Marquisat d'Havré,
- rédigée
en vers françoys, - 1606. - Nouvelle édition avec
introduction et notes.
Mons, Dequesne-Masquillier, 1874. In-8°, XIII + 63 p., 1
belle planche en couleurs en frontispice représentant
le château d'Havré. Tirage limité à
115 exemplaires. Rare.
@ Réimpression
publiée par Charles Rousselle d'un poème en vers
sorti en 1606 des presses de Charles Michel, typographe à
Mons.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Le Siège et les
Fêtes de Binche (1543 et 1549). Deux documents publiés avec traduction,
liminaires et notes par Ch. Ruelens, conservateur des manuscrits
de la Bibliothèque royale de Belgique.
Mons, Dequesne-Masquillier, 1878. [3] + 123 p., 3 belles planches
hors texte.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Mémoires
sur l'Histoire de Mons par
P.-P.-J. Harmignie (1789 à 1801) et N.-J.-H. Descamps
(1780 à 1814) avec une introduction et des notes. Mons,
Dequesne-Masquillier, 1882. [Mons, Dequesne-Masquillier, imprimeur
de la Société des Bibliophiles Belges, M DCCC LXXXII.]
In-8° (185 ´ 265 mm.) demi-percaline à coins frottée,
dos à 4 nerfs, [1 (titre)], [1 bl.], XIV, [1 (titre de
la première partie)], [1 bl.], 260, [2 bl.] p., exemplaire
sur papier vergé, cachets d'appartenance aux pages de
titre, I, 1, 260 et à la dernière page blanche.
@ Il s'agit de la publication n°
26 de la Société des Bibliophiles belges
séant à Mons.
La publication a été faite
par Jules De le Court et Charles Rousselle, qui
ont écrit une introduction développée, donnant
des détails sur les deux auteurs des Mémoires.
P.-P.-J. Harmignie a donné à
ses Mémoires le titre de « Mémoires
de différents faits remarquables arrivés en Hainaut,
depuis le commencement de l'année 1789 jusqu'à
la paix de Lunéville (1801) ». Le manuscrit autographe
se trouvait, lors de la publication, en la possession de Jules
Bourlard, avocat, bâtonnier de l'Ordre.
Les « Mémoires sur l'histoire
de la ville de Mons » de Nicolas Descamps, rédigés
de 1840 à 1843 à l'aide de souvenirs personnels
et des dires de contemporains portent sur les années 1780
à 1843. Il n'en est publié ici que la partie relative
aux années 1780-1814. Le manuscrit autographe appartenait
à Charles Rousselle, avocat, secrétaire de la Société.
Il repose à présent aux Archives de l'État
à Mons.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
PINCHART
(Alexandre) Extraits
de comptes relatifs au Hainaut antérieurs à l'avènement
de Philippe le Bon, recueillis
par Alexandre Pinchart, Chef de section aux Archives du Royaume,
membre de l'Académie royale de Belgique, etc. Mons, Dequesne-Masquillier, 1884. [Mons, Dequesne-Masquillier, imprimeur
de la Société des Bibliophiles Belges, M DCCC LXXXIV.] In-8° broché, [3 (faux-titre, justification
du tirage, titre)], [1 bl.], 173, [1 bl.], 1 (table), [1 bl.] p.,
(collection « Société des Bibliophiles
Belges Séant à Mons », n° 27),
tirage limité à 100 exemplaires réservés
au commerce, exemplaire numéroté (n° 69)
et portant les signatures de Renier Chalon et de Charles Rousselle,
président et secrétaire de la Société,
cachet ex-libris de Maurcie-A. Arnould à la couverture,
couverture un peu défraîchie, manque au dos.
Table des matières
:
1. Comptes de l'hôtel du comte de Hainaut.
- Compte du 5 juillet
1349 au 19 mars 1350.
- Compte du 2 février
au 14 août 1364.
- Compte du 23 septembre
1397 au 23 juin 1398.
- Compte du 1er septembre
1398 au 31 août 1399.
- Compte du 21 avril
au 10 septembre 1414.
- Compte du 10 septembre
1414 au 1er août 1415.
2. Comptes de la recette générale
du comté de Hainaut.
- Compte du 1er mai
1351 au 1er mai 1352.
- Compte du 15 août
1381 au 15 août 1383.
- Compte du ler septembre
1401 au 1er septembre 1402 .
- Compte du 1er septembre
1423 au 1er septembre 1424.
3. Comptes du bailliage de Hainaut.
- Compte du 11 avril
au 16 septembre 1350.
- Compte du 17 mai 1363
au 14 janvier 1364.
- Compte du 1er juin
au 14 septembre 1386.
- Compte du ler septembre
1401 au 20 juillet 1402.
- Compte du 1er septembre
1419 au 31 août 1420.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Cinquantième
anniversaire de la fondation de la Société des
Bibliophiles Belges, séant à Mons. - (1835-1885).
Mons, Dequesne-Masquillier. In-8°, [3] + 66 p. Tirage limité
à 100 exemplaires.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Rapport sur les antiquités
de Condé fait par le magistrat de cette ville à
la fin du XVIe siècle, publié par Ernest Matthieu, avocat, docteur
en sciences politiques et administratives.
Mons, Dequesne-Masquillier et fils, 1895. In-8°, [3] + 51
p., 1 plan hors texte.
@ Le manuscrit
fait partie du fonds Goethals conservé à la Bibliothèque
Royale de Belgique.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Bans de police de la
ville de Mons du XIIIe au XVe siècle,
édités
par Léopold Devillers, vice-président de la Société
des Bibliophiles Belges.
Mons, Dequesnes-Masquillier et fils, 1897. In-8°, [3] + V
+ [1] + 235 p.
@ Il s'agit
de la publication, d'après l'original conservé
dans les archives de la ville, du premier des registres des Bans
de police de Mons et des ordonnances postérieures qui
y ont été intercalées et de bans et ordonnances,
de 1403 à 1429, que l'on peut considérer comme
des types.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
N° 31. |
Exemplaire d'occasion,
demi-reliure modeste moderne,
exemplaire nominatif:
30 euros (code de commande
: B 31). |
Jaques
Bretex ou Bretiaus. - Le Tournoi de Chauvency. Publié par Gaëtan
Hecq. Mons, Dequesne-Masquillier et fils, 1898. In-8°, [2]
+ LIII + [1] + 201 p., 2 planches hors texte. Avec le Supplément
publié en 1901. VIII + 90 p,
une planche hors texte.
@ Il
s'agit de la publication du début d'un manuscrit du Tournoi
de Chauvency conservé à la Bibliothèque
bodléienne, des variantes de ce manuscrit et d'un fragment
de la Bibliothèque de Reims, et de la fin du manuscrit
d'Oxford qui ne se trouve que dans ce manuscrit.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
PARIDAENS
(Albert-Joseph) Journal historique, 1787-1794. Tomes I et II (complet). Mons,
Dequesne-Masquillier et fils, 1903 et 1907. Deux volumes in-8°
sous une modeste demi-reliure simili rouge, dos lisses, couvertures
(défraîchies) conservées, tome I :
XIV, 299 p., 2 planches hors texte (dont le frontispice
en couleurs), tome II : IX, 331, 1 planche hors texte, (collection
« Publications in-8° de la Société
des Bibliophiles Belges séant à Mons »,
n° 32), rare.
Le manuscrit
autographe forme deux volumes dont le premier, provenant de François
Dolez, sénateur, bourgmestre de Mons, appartenait à
Alphonse Wins à qui l'on doit la publication
présentée ici et le second à
l'avocat Abel Le Tellier.
Extrait de la préface :
Albert-Joseph Paridaens, né à
Haï, le 22 janvier 1739, de Philippe et de Christine Vanlanghenoven,
devint homme de fief sur plume du comté de Hainaut, à
l'âge de dix-neuf ans, et fut admis avocat de cour, à
Mons, le 25 janvier 1762.
Ses succès furent rapides, et sa parole
toujours écoutée modifia maintes fois la jurisprudence
du Conseil souverain. Mais, après son mariage avec Marie-Magdeleine-Josèphe
de Wesemael des Mayries, le 22 août 1769, il abandonna
la profession d'avocat pour succéder, le 2 mai 1771, à
son frère Jean-Baptiste, greffier de la Cour. Travailleur
infatigable, excellent juriste, il acquit dans ses nouvelles
fonctions une grande expérience des affaires. Aussi fut-il
nommé, par lettres patentes du 24 décembre 1782,
Conseiller de robe longue en remplacement de Dominique-Antoine
de Wolff. Il mourut, le 7 septembre 1800, dans sa maison de la
rue Verte, et ses beaux-frères, Pierre-Philippe-Joseph
et Charles-François-Joseph Harmignie, hommes de loi à
Mons, firent la déclaration de son décès.
Paridaens avait eu neuf filles et un fils de
son union avec Marie de Wesmael, sur des dames Harmignie ;
de tous ces enfants, Bibianne-Ursule, Julie, Euphrasie, Cécile
et Ferdinand, alors sous-officier au 108e régiment d'infanterie
de l'empire, vivaient seuls en 1808.
Peu après sa nomination de Conseiller,
Paridaens commença, dès le 30 juillet 1783, à
recueillir les arrêts de la Cour il y joignit ensuite,
du 17 avril 1787 au 11 août 1794, la relation des faits
se rattachant à l'histoire du Conseil souverain et aux
événements qui se passèrent à Mons
durant cette période. Il intitula son recueil autographe,
en deux volumes in-f° : Journal du Palais et historique.
Le premier volume (422 pp. plus 18 feuillets
de table non numérotés), devint la propriété
de l'avocat Louis ternaire (1768-1840) qui le donna à
son stagiaire et ami Adrien Le Tellier (1790-1866) ; le
second appartint à Jean-François Dolez (1764-1834),
puis à son fils Hubert (1808-1880), ancien Président
de la Chambre des Représentants et du Sénat de
Belgique, et fut vendu publiquement, à sa mort, avec sa
bibliothèque juridique. L'acheteur est resté inconnu.
Il existe plusieurs copies de ce journal. Henri-Florent
Delmotte (1798-1835), notaire, archiviste de l'État et
bibliothécaire de la ville de Mons, le transcrivit avec
grand soin et le fit précéder d'une note explicative
reproduite sur les exemplaires de Renier Chalon et de Charles
De Le Court. Ce dernier (1806-1839) ajouta aussi une introduction
à celle de Delmotte. Toutes deux contiennent l'historique
complet de l'uvre de Paridaens, mais la seconde, plus complète,
apprécie la valeur du journal et en montre l'intérêt.
Nous ne pouvons mieux faire que de les reproduire.
Épuisé.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Le
drapeau des Volontaires du Hainaut en 1790, par Édouard Poncelet,
conservateur des Archives de l'État à Mons.
Mons, Dequesne-Masquillier
et fils, 1908. In-8°, [7] + 20p., 1 planche hors texte.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
[ATH].
Relation du siège de la ville d'Ath en 1697, éditée d'après un manuscrit
de la Bibliothèque Impériale de Vienne et ornée
de planches. Mons, Dequesne-Masquillier
et fils, 1910. In-8° broché, [2], XV, 66 p.,
4 plans hors texte dont 2 à déplier, exemplaire
sur vergé de Hollande Van Gelder, cachet sec ex-libris
de Louis Monoyer.
Publié par Ernest Matthieu
et Édouard Poncelet, publication n° 34
de la Société des Bibliophiles belges séant
à Mons.
Extrait :
Le siège de la ville d'Ath en 1697
fut le dernier fait militaire de la campagne entreprise dans
les provinces wallonnes, par le roi Louis XIV. Les souverains
étaient, de part et d'autre, épuisés par
les frais d'une guerre qui ne pouvait plus amener de conséquences
politiques ; la diplomatie s'apprêtait à prendre
la parole et à imposer silence au canon.
C'est à ce moment que Vauban s'avisa
d'entreprendre le siège de la ville d'Ath. Si des considérations
politiques, signalées au début de la Relation,
influèrent sur sa résolution, le mobile principal
qui le lança dans cette opération militaire fut
la volonté de réaliser une expérience pratique
: juger par lui-même de la force de résistance de
fortifications construites d'après ses principes et ses
plans. Vauban avait, en effet, été chargé
d'élever les fortifications d'Ath dès 1668.
Son expérience fut incomplète,
non par sa faute, mais par le fait de ses adversaires :
les Espagnols prévoyaient que la diplomatie annulerait
à bref délai les efforts des assiégeants,
et, d'autre part, préféraient, à la conclusion
de la paix, rentrer en possession d'une ville à peu près
intacte, plutôt que d'un monceau de ruines.
La Relation du siège de 1697
que nous publions est l'uvre d'un officier du génie
ou d'un ingénieur militaire ; aussi ne constitue-t-elle
pas un travail historique proprement dit, mais est, en réalité,
une leçon de stratégie pratique sur l'attaque et
la défense d'une place forte. Vauban avait trouvé
l'occasion toute exceptionnelle de donner un cours public de
choses, et il devait lui plaire qu'on en consignât les
résultats pour l'instruction de ceux qui se destinaient
à l'étude de l'art de la guerre.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
PONCELET
(Édouard) et MATTHIEU (Ernest) Les imprimeurs
montois. Mons, Dequesne
[pour la Société des Bibliophiles Belges séant
à Mons], 1913. In-8° broché, XXVII, 272 p.,
nombreuses vignettes dans le texte et deux planches hors texte,
(n° 35 des publications de la Société), exemplaire
numéroté sur Hollande Van Gelder (n° 71)
et signé par le secrétaire et le président
de la Société, couverture un peu défraîchie,
rare.
Une
très précieuse et très documentée
étude dont la première partie est une introduction
à l'histoire de l'imprimerie et de l'édition à
Mons :
1°. Les imprimeurs de Mons ne forment pas
de corporation. - Leur patron.
2°. Police de l'imprimerie et de la presse.
3°. Lieu d'origine et situation sociale.
- Groupement topographique. - Installations. - Provenance du
matériel et du papier.
4°. Gravure sur bois et en taille douce.
5°. Éditeurs montois au XVIe siècle.
- Usages professionnels. - Clientèle. - Coût des
impressions.
6°. Firmes fictives. - L'imprimerie montoise
au commencement du XIXe siècle. - Desiderata. - Statistique.
Vient ensuite les notices sur les imprimeurs
montois ayant exercé dès 1580 jusqu'au début
du XXe siècle.
L'ouvrage est complété par un
index.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Étude
Bibliographique du Nouveau Testament de Port-Royal, dit de Mons
et des impressions du Libraire Migeot de 1664 à 1703,
par
L[éopold] de Sailly.
Mons, Léon
Dequesne, 1926. In-8°, [2] + 97 p., 2 planches et un tableau
hors texte.
@ Voyez
aussi la page consacrée au Nouveau Testament de Mons.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
YEUWAIN
(Jean) Hippolyte, tragédie tournée de
Sénèque (1591). Édition
critique précédée d'une introduction et
accompagnée d'une étude littéraire par Gontran
Van Severen, docteur en philosophie et lettres. Mons, Léon Dequesne [pour la Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons], 1933. In-8°,
[7], XXXVII, 95 p., (collection « Publications de
la Société des Bibliophiles Belges Séant
à Mons », n° 37), titrage limité
à 153 exemplaires, celui-ci est l'un des 53 sur papier
de Hollande, numérotés (n° 7) et nominatifs
(Christian Marcq) portant les signatures du président
(Léon Losseau) et du secrétaire (A. Carlot), couverture
un peu défraîchie.
Compte-rendu de Robert
Guiette :
Il arrive de temps à autre qu'un chercheur
ait la main heureuse, retrouve un texte perdu ou oublié
et le livre au public. Bien souvent, c'est un document sans grand
intérêt, sauf pour tel minime détail d'histoire
littéraire. Tel n'est pas le cas de M. Gontran Van Severen :
la tragédie inédite qu'il publie dans la collection
de la Société des Bibliophiles montois, possède
une authentique valeur.
L'Hippolyte du poète montois
Jean Yeuwain n'est qu'une traduction de celui de Sénèque,
ou plutôt c'en est une paraphrase heureuse, écrite
dans une langue sonore et magnifique, celle de la Pléiade,
et avec un sens du vers et du rythme que tels tragiques connus
du XVIe siècle pourraient lui envier.
Cette publication ajoute un document à
la connaissance que nous avions de l'influence de Sénèque,
sur la tragédie naissante. Elle contribuera utilement
à l'étude de l'humanisme dans le Hainaut et à
celle de l'influence de la Pléiade.
Jean Yeuwain a laissé à ses héritiers,
avec charge de le publier, cet Hippolyte, tragédie
tournée de Sénèque (1591), manuscrit
qu'il avait corrigé à trois reprises. Diverses
circonstances empêchèrent la publication de l'uvre
qui fut revue, après la mort de l'auteur, par son frère
André, puis par l'avocat Cospeau, son exécuteur
testamentaire. M. Van Severen s'est employé, avec une
belle patience, à reproduire le texte du manuscrit. C'est
dire qu'il a muni son édition d'un abondant apparat critique.
Mais au lieu de prendre comme texte de base la dernière
version revue par l'auteur ainsi qu'il se fait d'habitude ,
il a présenté la version primitive, rejetant au
bas des pages les retouches de l'auteur aussi bien que les corrections
de la main de son frère et les variantes de Cospeau.
M. Van Severen a taché de faire la lumière
sur l'auteur montois dont il publiait l'uvre ; il
a écrit une notice pleine de renseignements intéressants
généralement fondés sur des documents sûrs.
Il y a joint des considérations sur la façon dont
Jean Yeuwain suit son modèle latin. Il a ébauché
une étude de la langue, mais sans pousser plus loin que
les caractères communs aux auteurs de la Pléiade ;
ce qui nous renseigne fort peu sur l'état du français
à Mons en 1591. L'histoire du texte est tracée
avec beaucoup de rigueur. M. Van Severen a joint à son
édition un glossaire [...].
Il faut rendre hommage à la conscience
de M. Van Severen et au sens littéraire dont il a fait
preuve en livrant au public cette remarquable tragédie.
La présentation du volume par la société
des Bibliophiles belges séant à Mons est digne
d'éloges.
Bibliographie :
- Guiette (Robert), Yeuwain (Jean)
Hippolyte, tragédie tournée de Sénèque
(1591), dans Revue du Nord, Année 1934 - n° 79,
pp. 268-269.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Croniques
de Franche, d'Engleterre, de Flandres, de Lille et espécialement
de Tournay publiées
par Adolphe Hocquet, archiviste de la ville de Tournai.
Mons, Léon
Dequesne, 1938. In-8°, XXIV + 395 p., un des 100 exemplaires
sur vélin.
@ Le
manuscrit est conservé à la Bibliothèque
Royale de Belgique.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Poème
du XIIIme siècle en l'honneur de la Vierge. Édité avec
introduction, notes et glossaire par Albert Henry, docteur en
philologie romane.
Mons, Léon Dequesne, 1936. In-8°, XVII + [1] +
45 p., un des 100 exemplaires sur vélin.
@ Le
manuscrit de ce texte est conservé aux Archives de l'État
à Namur.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
PLANCKE
(Robert) Les
catalogues de manuscrits de l'ancienne abbaye de Cambron. Mons et Frameries, Dufrane-Friart - Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons, 1938. In-8°,
82 p., (collection « Publications de la Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons »,
n° 40), un des 62 exemplaires nominatifs numérotés
sur Hollande (n° 33) signés par le Secrétaire
Henri Delanney et le Président Léon Losseau, en
bel état auquel on joint l'invitation à assister
à la conférence d'Edmond Faral sur « Les
sources de la littérature française au Moyen Âge »,
le 8 mai 1938.
Extrait :
Bien
que le scriptorium de l'abbaye de Cambron n'ait été
vraiment actif qu'au Moyen Âge, nous n'avons pas conservé
de catalogue ou d'inventaire remontant à cette époque.
Lorsqu'on veut se renseigner sur l'importance et le contenu de
la bibliothèque manuscrite de Cambron, on se réfère
ordinairement au catalogue publié par Sanderus, en 1641
Pourtant, il s'en faut que ce catalogue soit ou le seul existant
ou le plus anciennement imprimé.
Il existe tout d'abord un catalogue qui fut
imprimé une dizaine d'années environ avant celui
de Sanderus. Puis on peut consulter, aux Archives générales
du Royaume, un catalogue rédigé en 1782, qui, malgré
sa date récente, fournit des renseignements précieux
que l'on chercherait en vain chez Sanderus et ses prédécesseurs,
et même, en général, dans n'importe quel
catalogue du Moyen Âge, à supposer qu'on en retrouvât
un. En effet le catalogue de Sanderus ne permet pas de se faire
une idée exacte du nombre de volumes ni, par conséquent,
du contenu de chacun d'eux. Le catalogue de 1782 fournit, avec
une précision suffisante, ce renseignement.
En plus de ces catalogues « pléniers »
(comme on eût dit au vieux temps) il existe à la
Bibliothèque Royale de Bruxelles, un catalogue partiel,
inédit, qui a pour auteur le P. Beaudouin Moreau, religieux
de Cambron, et qui remonte à la fin du XVIe ou du début
du XVIIe siècle. Il a l'extrême avantage de reproduire,
et c'est une chose rare pour l'époque,
l'incipit et l'explicit de chacune des uvres
signalées dans un volume. Malheureusement, il ne fait
connaître que les manuscrits contenant des vies de saints.
Son contenu correspond à peu près aux numéros
256 à 263 du catalogue de 1782, bien que l'ordre dans
lequel sont cités les codices, ne soit pas identiquement
le même. Il mentionne également quelques vies de
saints parsemées dans d'autres volumes cités par
le catalogue de 1782, ou bien des vies se trouvant dans des volumes
qui n'étaient plus à Cambron en 1782, mais dont
on retrouve encore la mention, du moins celle de
certains d'entre eux, chez Sanderus.
Jusqu'ici ce catalogue partiel n'avait guère
attiré l'attention. C'est un petit manuscrit du XVIIe
siècle qui a pour titre : « Vitae Sanctorum
Ms in Bibliotheca Camberonensi ». Une main postérieure
a ajouté « Colligente Io. Moreau ibidem
Religioso ».
Le manuscrit de Bruxelles doit être une
copie exécutée en plusieurs fois, d'après
des notes ou brouillons originaux. On y distingue, en effet,
trois écritures dont deux sont certainement de mains différentes.
La nature du catalogue fait supposer qu'il
a été fait pour le père Rosweyde. Nous savons
en effet que celui-ci, alors qu'il faisait ses études
à Douai (de 1590 à 1594), passait ses vacances
à visiter les bibliothèques environnantes. Aurait-il
poussé ses recherches jusqu'à Cambron et y serait-il
entré en relations avec le P. Beaudouin Moreau, ou avait-il
fait sa connaissance à Douai même ? Il est
difficile de préciser, car nous savons que pendant les
années où le père Rosweyde préparait
ses travaux, il avait partout des correspondants fouillant pour
son compte les bibliothèques de Belgique. Sans aucun doute
Beaudouin Moreau était un de ceux-ci.
À qui pouvait-il mieux s'adresser ?
Beaudouin Moreau était à ce moment une des célébrités
de Cambron. Né en 1570, il avait fait de brillantes études
à Douai où il devint bachelier en théologie.
Dans la suite il fut nommé secrétaire de l'abbé
de Cîteaux et fut mis en 1619 à la tête du
monastère de Rosières, près de Poligny,
dans le diocèse de Besançon. Il s'était
mis en route pour ce monastère avec quelques religieux
de Cambron, parmi lesquels figurait Maximilien Gilleman, pour
y rétablir l'ordre dans les finances et le spirituel,
lorsqu'il fut envoyé comme procureur général
de l'ordre de Cîteaux à Rome vers la fin de 1621.
Il y mourut le 7 juin 1622.
Beaudouin Moreau était l'auteur d'une
bonne édition de la règle de St Benoît, en
vue de laquelle il avait examiné au moins trente manuscrits.
Il devait donc être très averti dans le domaine
de l'étude des manuscrits et il était l'homme tout
désigné pour cataloguer les manuscrits de son abbaye.
Il est difficile de préciser la date
à laquelle il a dressé son catalogue de vitae
sanctorum. De toute façon, celui-ci devait être
achevé en 1619, date à laquelle Beaudouin Moreau
quitta définitivement l'abbaye de Cambron.
Épuisé.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Institutions médiévales.
- Introduction au Corpus des records de coutumes et des lois
de chefs-lieux de l'ancien comté de Hainaut, par Léo Verriest, professeur honoraire
de l'État, membre de la Commission royale pour la publication
des anciennes lois et ordonnances de Belgique. Tome Ier.
Mons et Frameries, Union des Imprimeries S.A., 1946. In-8°,
[8] + 278 p.
@ Ce volume
contient également la bibliographie des travaux de Léo
Verriest.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Institutions médiévales.
- Introduction au Corpus des records de coutumes et des lois
de chefs-lieux de l'ancien comté de Hainaut, par Léo Verriest, professeur honoraire
de l'État, membre de la Commission royale pour la publication
des anciennes lois et ordonnances de Belgique. Tome II.
Mons et Frameries, Union des Imprimeries S.A., 1946. In-8°,
XII + 318 p.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Journal
de Dom Martin Gouffart (1607-1669) Abbé de Saint-Denis
en Brocqueroie (1646-1669), manuscrit de la Bibliothèque des Bollandistes
à Bruxelles, publié par J. H. Drykoningen, curé
de Saint-Denis-en-Brocqueroie, avec introduction et illustration
par F. Leclercq, juge au Tribunal de première instance
de Mons.
Mons et Gembloux,
édition J. Duculot, 1955. In-8°, XXIII + 199 p., 11
illustrations hors texte, un des 150 exemplaires sur vélin.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Le
Mystère de la Passion joué à Mons en Juillet
1501. - Livre des prologues. Matinée IIIe, seuls conservés
intégralement et publiés pour la première
fois d'après les Manuscrits de la Bibliothèque
Publique de Mons par Gustave Cohen, professeur honoraire en Sorbonne.
Mons et Gembloux, éditions J. Duculot, 1957. In-8°,
XIII + 207 p., 3 illustrations hors texte, un des 150 exemplaires
sur vélin.
@ Cette
publication est le complément de Le livre de conduite
du Régisseur et le compte des dépenses pour le
Mystère de la Passion joué à Mons en 1501
que Gustave Cohen fit publier par la Faculté des Lettres
de Strasbourg en 1925 et qui fut réédité
ensuite par Slatkine, à Genève.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
[MONS
- HISTOIRE DE L'IMPRIMERIE]. Les premiers livres imprimés à
Mons. Fac-similés de la Kakogeitnia de Libert Houthem
et du Renart decouvert attribué à Jean Richardot,
sortis des presses de Rutger Velpius, en 1580. Avec des introductions par Christiane
Piérard et Pierre Ruelle. Mons, Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons, 1966. In-8°,
72, [84] p., un tableau hors texte, un des 64 exemplaires numérotés
et nominatifs sur Hollande Van Gelder Zonen (n° 26),
en très bel état.
Extraits :
L'exercice
de l'imprimerie fut autorisé à Mons, par les lettres
patentes de Philippe II, datées de Maestricht, le 14 janvier
1580. Ces lettres étaient la réponse à la
demande introduite par les échevins, les conseillers communaux
et le recteur du collège de Houdain, dès 1579.
Il fallut ensuite chercher un imprimeur juré qui acceptât
de venir s'installer à Mons, le convaincre moyennant dédommagement
financier, et lui procurer un immeuble d'habitation où
il pût disposer ses presses.
Un des opuscules que la Société
des bibliophiles belges séant à Mons a décidé
de reproduire, est Le Renart Découvert. Il a été
considéré, jusqu'à présent comme
le plus ancien texte imprimé à Mons.
S'il semble évident, faute d'autres
documents, qu'il soit le premier livre de quelque importance,
en langue française, et encore conservé dans une
collection publique belge, à porter le nom de Rutger
Velpius à Mons en Hainault, il apparaît comme
la sixième uvre à sortir des presses de cet
imprimeur.
Pourquoi, dès lors, ce choix ? Parce
que Le Renart est la plus ancienne édition velpienne
conservée à Mons. Il en existe deux exemplaires
à la Bibliothèque Publique dont un provient des
collections du Chanoine Puissant. [...]
Hippolyte Rousselle dans ses Annales de
l'Imprimerie à Mons et J. V. de le Court et G. de
le Court dans le Dictionnaire des anonymes et pseudonymes,
attribuent ce pamphlet à Jean Grusset dit Jean Richardot,
seigneur de Barli, président du conseil d'Artois (1582),
conseiller au conseil privé, membre de la Chambre des
récompenses, à partir du 20 janvier 1582 et premier
ministre sous les Archiducs (1598). Il aurait à son actif
plusieurs pamphlets relatifs à la question religieuse
et il reçut une gratification de 3.000 livres pour les
services qu'il rendit pendant les troubles de la fin du XVIe
siècle. Auparavant, il avait fait partie de l'entourage
de l'archiduc Mathias (piteusement reparti pour l'Empire, en
octobre 1580 après avoir exercé un rôle sans
consistance et avoir été le jouet des Réformés
du Nord). Sans doute Richardot désirait-il faire oublier
ces activités, et faire pardonner son passé récent,
par Philippe II et les Espagnols. Rallié au roi en 1579
seulement, après avoir été négociateur
au nom des États généraux à Arras
(1578-1579), il bénéficia de l'amnistie. Durant
deux ans, il resta dans l'ombre (1580-1581), s'efforçant
de conquérir la confiance de Farnèse et, sans doute,
la rédaction de pamphlets virulents, fut-elle un moyen
de rentrer dans le giron de la politique royale. Pirenne dit
que c'était un « opportuniste, souple et avisé
qui avait rompu avec l'opposition après la paix d'Arras
et dont la fortune récente devait encourager les hésitants
à suivre l'exemple. ». Lorsque Farnèse
se défit de son entourage espagnol, on trouva Jean Richardot
à divers postes importants (à partir de 1582).
Connaissant à la fois la psychologie et le niveau de sincérité
des conseillers de Guillaume d'Orange, pour les avoir côtoyés,
et informé des désirs exprimés ou sous-entendus
des dirigeants espagnols, Richardot était tout indiqué
pour rédiger les pamphlets insinuants, véritables
appels à la révolte, à la délation
et au crime tels que le Renart découvert ou le
Retour de la Concorde que d'aucuns lui attribuent aussi.
[...]
[Quant à la Kakogeitnia], aucun
exemplaire de cette publication en latin n'existe à Mons ;
nous avons eu recours à celui de la Bibliothèque
Royale de Belgique grâce à l'amabilité de
Messieurs H. Liebaers, Conservateur en Chef et G. Colin, Conservateur
de la Réserve Précieuse. Cet exemplaire provient
de la collection du bibliophile montois Renier Chalon dont la
bibliothèque fut dispersée, en vente publique,
en 1890. [...]
Le texte couvert par ce titre gréco-latin
Kakogeitnia seu mala vicina libellus, vicinos malos velut
catalogo recensens, est une dissertation due à Libert
Houthem du collège de Houdain et dédiée
aux autorités locales dont les noms sont énumérés
au début. [...]
Cette dissertation commence par une préface
de cinq pages en prose, dans le style mythologique et romanisant
de la Renaissance, avec de nombreuses allusions à des
personnages grecs et romains ayant approché de plus ou
moins près la science divinatoire et la philosophie ;
Houthem s'y intitule clentulus des échevins, comparant
le collège échevinal de Mons au Sénat romain,
tant dans la préface que dans la dédicace versifiée
qui suit. L'auteur dit entreprendre avec chagrin cette Kakogeitnia
ou cet inventaire des malheurs qui peuvent naître du voisinage
du mal et qui ont opprimé le genre humain depuis l'Antiquité ;
parmi ces malheurs, la situation actuelle de la Belgique occupe
une place de choix dans les préoccupations de Houthem.
Le texte se termine d'ailleurs par une invocation à la
protection divine sur le miserum Belgium et par un Amen
qui remplace le traditionnel Fin ou Finis des éditions
du XVIe siècle.
Épuisé.
Retour
au début
- Retour à la liste -
Index
LOUANT
(Armand) Une épistolière
en Hainaut. Angélique de Rouillé [châtelaine
d'Ormegnies (1756-1840)],
d'après sa correspondance conservée aux Archives
de Mons.
Mons et Gembloux,
1970. In-8°, 358 p., illustrations hors texte, un des 500
exemplaires sur vélin.
@ Angélique
de Rouillé, châtelaine d'Ormeignies près
d'Ath en Hainaut, née Pollart d'Hérimez, mourait
en 1840, âgée de quatre-vingt-trois ans. Elle laissait
une correspondance de plusieurs centaines de lettres reçues,
réunies aux minutes de ses réponses.
La famille de la Barre d'Erquelinnes déposa ces précieux
papiers aux Archives de l'État à Mons, le 18 janvier
1961, en même temps que d'autres documents. Leur ensemble
constitue l'une des rares collections de cette nature conservée
dans un dépôt public en Belgique. Les registres
et pièces de gestion provenant de Louis de Rouillé,
Parisien d'origine, mari d'Angélique, vinrent s'ajouter
à ce premier noyau grâce à la générosité
du comte et de la comtesse de Villermont, celle-ci née
d'Ursel et issue de l'héroïne du livre, comme les
la Barre. La descendance nombreuse et ramifiée de cette
femme remarquable, devenue Française par son mariage,
réunit les plus beaux noms de la noblesse belge ; celui
de Rouillé se perpétue encore en France dans la
branche d'Orfeuil.
Cette documentation couvre la seconde moitié du XVIIIe
siècle, la révolution de 1789, l'émigration,
l'annexion de la Belgique, l'Empire, les campagnes européennes
de Napoléon, la Restauration, le régime hollandais
imposé aux provinces belges par le congrès de Vienne,
les soulèvements de juillet et de septembre 1830 à
Paris et à Bruxelles, l'établissement d'un royaume
indépendant sous Léopold de Saxe-Cobourg.
Le caractère privé et confidentiel des écrits,
leur spontanéité, l'absence de toute prétention
littéraire en assurent la sincérité, sinon
une parfaite objectivité. Angélique voit, observe
et juge selon son optique et donne sa version personnelle des
faits ; ses lettres reflètent des opinions forgées
par les circonstances, influencées par un légitimisme
presque maladif dont ses amis corrigent ou corroborent le ton
parfois excessif. Elle sort vivante de sa correspondance, entraîne
le lecteur dans un monde dont les actes, la pensée, le
comportement social et politique, la sensibilité et l'éducation,
les moeurs et les opinions, paraissent à la fois lointains
et proches.
Le présent ouvrage n'est pas l'oeuvre d'un polygraphe
inventif, mais le fruit d'un long travail d'archiviste ; l'imagination
n'y a point de place; on n'y avance rien qui ne soit vérifiable.
Dans ce but, on a renvoyé le lecteur aux cotes d'inventaire
des documents utilisés. Les corrections apportées
à l'orthographe des textes cités n'en altèrent
pas le sens. Une table d'identification des personnes et des
lieux en facilite la consultation. Ainsi, l'homme cultivé
ou curieux du style de vie d'une société oubliée,
comme l'érudit et le chercheur y trouveront, les uns le
plaisir d'une histoire vraie, les autres des éléments
objectifs et fondés qu'ils pourront exploiter dans leurs
travaux.
Tout ne sera pas dit, car il y a trop à dire. On a fait
un choix dans l'existence simple et cependant dramatique d'Angélique,
en laissant les détails dans l'ombre pour mieux éclairer
l'esprit de l'ensemble. Partant des riches matériaux dont
on dispose, un romancier aurait pu écrire un Guerre et
Paix belge. Moins ambitieux, on s'est borné à conter
les heurs et malheurs d'une femme du monde belle, intelligente,
membre de la Loge maçonnique d'Ath, sa ville natale, témoin
de l'une des périodes les plus mouvantes et les plus contradictoires
de l'histoire de l'Europe.
Il arrive au réel de dépasser la fiction
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
LICOPE
(Georges) La bataille dite
«de Mons», des 2, 3 et 4 septembre 1944. Traduction des documents
officiels américains.
Mons et Gembloux,
1973. In-8°, 272 p., illustrations in et hors texte, un des
150 exemplaires sur vélin.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
N° 48. |
(exemplaire nominatif
sur Hollande) :
19 euros (code de commande : B 48). |
Deux
manuscrits du chanoine Eloy conservés à Mons, Édités par
Max Francart.
Mons et Gembloux,
1973. In-8°, 85 p., illustrations hors texte, un des 150
exemplaires sur vélin.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Notes
sur trois versions en dialecte montois de la parabole de l'Enfant
prodigue, éditées
par Reine Mantou.
Mons et Gembloux, 1982. In-8°, 61 p., un des 200 exemplaires
sur vélin.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index Une
relation allemande méconnue (1550) des fêtes données
par Marie de Hongrie, à Binche et à Mariemont,
en août 1549,
texte édité par Samuel Glotz et Léon Marquet.
Mons et Gembloux,
1991. In-8°, 155 p., illustrations hors texte., un des 150
exemplaires sur vélin.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
PLISNIER
(René) Le théâtre à Mons
au XIXe siècle.
Mons, 1991.
In-8°, 348 p., dont 92 d'annexes,
y compris lindex et 16 illustrations en couleurs ; tirage
limité à 150 exemplaires sur papier bouffant.
@ Nous possédons des documents
sur la pratique théâtrale à Mons depuis le
XVe siècle. Le Mystère de la Passion de 1501 est
célèbre car le livre de conduite du régisseur
a été conservé et fait notamment lobjet
de la Publication n° 44 (1957) de la Société.
Louvrage est divisé en quatre chapitres. Le premier
passe en revue les bâtiments des trois théâtres
que Mons a connus depuis le milieu du XVIIIe siècle, ainsi
que les différents projets élaborés à
la fin du XVIIIe siècle et durant la première moitié
du XIXe. Le deuxième chapitre est consacré au mode
de fonctionnement. Il envisage tour à tour les difficultés
dexploitation, les avantages financiers accordés
aux directeurs et la place occupée par le théâtre
dans la comptabilité communale. Il se termine par un tour
dhorizon des différents divertissements concurrents
du théâtre tels que les cafés-concerts, le
Waux-Hall, les cercles damateurs, etc. Le troisième
chapitre sintéresse aux directeurs, aux artistes,
aux musiciens et au public parmi lequel les abonnés occupent
une place importante. Le répertoire fait lobjet
du dernier chapitre. Il détaille les différents
genres joués à Mons et la fa on dont ils ont été
accueillis tant par le public que par les autorités communales.
Les annexes proposent notamment la liste des directeurs de troupes
(1795-1914), le salaire des musiciens et surtout une liste denviron
1900 uvres représentées.
Le livre constitue donc une contribution non seulement à
lhistoire montoise mais surtout à lhistoire
du théâtre en général.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
PUBLICATIONS
IN-4°
L'Exercitum Super Pater
Noster. - Contribution à l'histoire des xylotypes, par
Hector De Backer, président de la Société
des Bibliophiles et des Iconophiles de Belgique, membre de la
Société des Bibliophiles Belges, séant à
Mons.
Mons, Léon Dequesne, 1924. In-4°, [3] + IX + 85 p.,
19 planches hors texte.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
L'exemplaire de la Bible
de Gutenberg conservé à Mons. Étude critique par Maurice-A. Arnould.
Mons et Gembloux, 1960. In-4°, 42 p., 12 planches hors texte.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
Un
feuillet de vélin de la bible de Gutenberg conservé
à Mons. Étude
critique par Christiane Piérard.
Mons et Gembloux,
1970. In-4°, 15 p., 3 planches en noir hors texte et une
planche volante en couleurs, un des 150 exemplaires sur papier
couché.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
École
centrale du département de Jemappes. Les programmes des
exercices publics de l'an VII à l'an X (1798-1802). Introduction et
édition par Marie-Thérèse Isaac.
Mons, 2004. In-4°, 221 p.,
tirage limité à 150 exemplaires sur papier offset
blanc.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
PUBLICATIONS
HORS SÉRIE IN-8°
Érasme, par Alphonse Roersch, membre de l'Académie
royale de Belgique.
Mons et Frameries,
Imprimerie Dufrane-Friart, Union des Imprimeries S.A., 1939.
In-8°, 41 p., un des 52 exemplaires sur hollande. Retour
au début - Retour
à la liste - Index Lettres d'Adolphe Max à
Raoul Warocqué 1914-1916, Publiées par Paul Faider, conservateur
du domaine de Mariemont, correspondant de l'Académie royale
de Belgique. Préface de Fulgence Masson, Ministre d'état.
Mons et Frameries,
Union des Imprimeries S.A., 1940.In-8°, 43 p.Retour
au début - Retour
à la liste - Index ARNOULD (Maurice-A.)
Les oraisons
funèbres de Marie-Thérèse prononcées
dans les Pays-Bas.
1981. In-8°, 34 p.
@ Extrait
du Bulletin de la classe des Lettres et des Sciences morales
et politiques de l'Académie Royale de Belgique, t. LXVI,
1980, pp. 455-486.Retour
au début - Retour
à la liste - Index SORGELOOS (Claude)
La bibliothèque
de Charles de Lorraine gouverneur général des Pays-Bas
autrichiens.
1983. In-8°, 30 p.
@ Extrait
de la Revue Belge de Philologie et d'Histoire, t. LX,
1982, pp. 809-838.Retour
au début - Retour
à la liste - Index JACQUES (Émile) Sur un curieux manuscrit de la Bibliothèque
Puissant à Mons. Humeur et humour jansénistes.
1988. In-8°, 14 p.
@ Extrait
des Mémoires et Publications de la Société
des Sciences des Arts et des Lettres du Hainaut, t. 94, pp. 19 à
32. Il s'agit du texte de la conférence faite devant la
Société des Bibliophiles belges séant à
Mons, le 16 mai 1987, par Émile Jacques (1912-1989) qui
était spécialiste des questions touchant le Jansénisme.Retour
au début - Retour
à la liste - Index
NOTICES SUR
DES MEMBRES DÉCÉDÉS
Notice
nécrologique sur Mr Ch.-J.-B.-J. Delecourt. décédé
à Mons le 4 juin 1839, suivie de quelques mots prononcés
sur sa tombe par l'un de ses nombreux amis. 1839. 8 p. Retour
au début - Retour
à la liste - Index Notice nécrologique sur
Camille Wins.
1856.
12 p.Retour
au début - Retour
à la liste - Index Notice sur Arthur Dinaux.
1866.
21 p., un des 100 exemplaires numérotés.Retour
au début - Retour
à la liste - Index Notice sur A.-F. Lacroix.
1875.
19 p., rousseurs, un des 100 exemplaires numérotés.Retour
au début - Retour
à la liste - Index Notice sur Denis-Charles Marquis
de Godefroy-Menilglaise. 1890.
29 p., un portrait en frontispice, exemplaire nominatif sur grand
papier.Retour
au début - Retour
à la liste - Index
VOLUMES JUBILAIRES
Publication du Cinquantenaire.
Description abrégée des villes, des localités
les plus renommées et des monastères du Hainaut
et de quelques contrées voisines, par
Jacques Lessabée ou De Leussauch (1534). Traduction du
latin avec introduction et notes par Gonzalès Decamps
et Alphonse Wins, avocats, membres de la Société
des Bibliophiles Belges.
Mons, Dequesne-Masquillier, 1885. In-4°, [7] + VIII + 134
p., eau-forte de Léon Dolez.
@ Il s'agit
de la traduction d'une plaquette très rare imprimée
en 1534 chez Michel Hillenius d'Anvers. Cette publication a été
imprimée à 35 exemplaires. Retour
au début - Retour
à la liste - Index Publication du LXXVe anniversaire. Société
des Bibliophiles Belges séant à Mons. - LXXVe anniversaire.
- 19 novembre 1911.
Mons, Léon Dequesne, 1912. In-8°, 115 p., 6 portraits.
@ Ce volume
contient notamment une Notice sur la Société
des Bibliophiles Belges, des Biographies des Présidents
(Renier Chalon, Hector Manceaux, Léon Dolez et Jules de
le Court), une notice par dom Ursmer Berlière : Un
bibliophile du IXe siècle : Loup de Ferrières
et une autre notice par Émile Hublard : La Bibliothèque
publique de Mons : Notes et souvenirs.Retour
au début - Retour
à la liste - Index Publication du 125e anniversaire. Société des Bibliophiles Belges
séant à Mons. Règlement - Membres - Publications.
1835-1960.
Mons
et Gembloux, édition J. Duculot, 1960. In-8°, 79 p.,
un des 150 exemplaires sur vélin.
@ Ce
volume contient :
Règlement.
Membres : Liste chronologique des présidents et des membres
du Bureau de la Société depuis sa fondation - Éloge
des présidents décédés depuis 1935,
année du centenaire de la société. Liste
des membres depuis la fondation de la société.
Table alphabétique des membres.
Publications. 1835-1960.Retour
au début - Retour
à la liste - Index Publication du 150e anniversaire.
Société
des bibliophiles belges séant à Mons. Règlement
- Membres - Publications. 1835-1985. Mons,
Société des Bibliophiles Belges séant à
Mons, 1985. In-8° broché, 80 p., quelques illustrations
hors texte, un des 150 exemplaires sur vélin fin.
Publication
réalisée à l'occasion de la célébration
du 150e anniversaire de la Société.
Table des matières :
- Règlement.
- Membres :
- Liste chronologique
des présidents et des membres du bureau de la Société
depuis sa fondation.
- Éloge des présidents
décédés depuis 1960, année du 125e
anniversiare de la Société.
- Liste des membres
depuis la fondation de la Société, par siège.
- Table alphabétique
des membres de la Société avec renvoi aux sièges.
- Publications :
- Publications in-8°.
- Publications in-4°.
- Publications hors
série in-8°.
- Publications hors
série in-4°.
- Bulletins.
- Notices sur les membres
décédés.
Épuisé.
Retour
au début - Retour
à la liste - Index
INDEX DES AUTEURS
A
ARNOULD (Maurice-A.) : n° 2, Oraisons
funèbres de Marie-Thérèse.
B
BERLIERE (Dom Ursmer) : Loup de Ferrières, Un bibliophile
du IXe siècle.
C
CHALON (Renier) : n° 1, n°
4, n° 8,
n° 11, Biographie. COHEN
(Gustave) : n°
44.
CHRÉTIEN DE TROYES : n°
21.
D
DE BACKER (Hector) : n° 1. DE SAILLY (Léopold)
: n°
36.
DECAMPS (Gonzalès) : Description
des villes. DESCAMPS
(N.-J.-H.) : n°
26.
DECOURTRAY (A.) : n°
7. DEVILLERS
(Léopold) : n°
7, n° 23, n°
30.
DE LE COURT (Charles) : n°
2, n° 8,
n° 26, Biographie,
Nécrologie. DINAUX (Arthur) : Nécrologie.
DELEPIERRE (Octave) : n°
5, n° 14. DOLEZ
(Léon) : Description
des villes, Biographie.
DE LEUSSAUCH (Jacques) : Description
des villes. DRYKONINGEN (J.-H.)
: n°
43.
DELMOTTE (Henri) : n°
1.
E
ÉLOY (Chanoine) : n° 48.
F
FAIDER (Paul) : Lettres. FRANCART
(Max) : n° 48.
G
GACHARD (Louis) : n° 6. GLOTZ
(Samuel) : n°
50.
GACHET (Émile) : n°
17. GOUFFART (Dom Martin)
: n°
43.
H
HARMIGNIE (P.-P.-J.) : n° 26. HENRY (Albert) : n° 39.
HECQ (Gaëtan) : n° 31. HOCQUET (Adolphe) : n° 38.
HENNEBERT (Fred.) : n°
3. HUBLARD
(Émile) : Bibliothèque
de Mons, Centenaire
de la Bibliothèque.
I
ISAAC (Marie-Thérèse)
: n°
4 (in-4°).
J
JACQUES (Émile) : Bibliothèque Puissant.
L
LACROIX (Auguste) : n° 12, n°
13, n° 15, n° 18, Nécrologie. LESSABÉE
(Jacques) : Description
des villes.
LE BOUCQ (Simon) : n°
15. LICOPE
(Georges) : n°
47.
LECLERCQ
(F.) : n°
43. LOUANT (Armand) : n° 46.
M
MANCEAUX (Hector) : Biographie. MATTHIEU
(Ernest) : n°
29, n° 34, n°
35.
MANTOU
(Reine) : n°
49. MAX (Adolphe) : Lettres.
MARQUET (Léon) : n°
50. MÉNILGLAISE
(Godefroy) : n°
19,
Nécrologie.
MATHIEU (Adolphe) : n°
12, n° 13.
P
PARIDAENS
(Albert-Joseph) : n° 32. PLISNIER (René) : n° 51.
PIÉRARD (Chritiane) : n°
45, n° 3. PONCELET (Édouard)
: n°
33, n° 34, n°
35.
PINCHART (Alexandre) : n°
27. POTVIN
(Charles) : n°
20, n° 21.
PLANCKE (Robert) : n°
40.
R
REIFFENBERG : n° 9. ROUSELLE
(Charles) : n°
24, n° 26.
ROERSCH
(Alphonse) : Érasme. RUELENS (Ch.) : n° 25.
ROLAND (P.) : n°
22. RUELLE
(Pierre) : n°
45.
ROUILLÉ (Angélique de) : n° 46.
S
SERRURE (C.-P.) : n° 10. SORGELOOS
(Claude) : Bibliothèque
de Charles de Lorraine.
V
VAN SEVEREN (Gontran) : n° 37. VINCHANT (François)
: n°
16.
VERRIEST (Léo) : n° 41, n°
42.
W
WAROCQUÉ (Raoul) :
Lettres. WINS
(Camille) : n°
2, n° 32, Description
des villes,
Notice sur
la Société des Bibliophiles belges. Biographies
des Présidents,
Nécrologie.
Retour
au début - Retour
à la liste |