ANTONIADIS-BIBICOU
(Hélène) Recherches sur les douanes
à Byzance. L'«
Octava », le « kommerkion » et commerciaires.
Paris, Armand
Colin, 1963. In-8° broché, 291 p., illustrations et
cartes dépliantes hors texte, (collection « Cahiers
des Annales », n° 20).
20
euros (code de commande : 182/68).
L'Antiquité classique.
Revue semestrielle, publiée
avec l'appui du Ministère de l'Éducation Nationale
et de la Culture et de la Fondation Universitaire. Tome XLVIII, 1979, 1er fasc. Bruxelles, 1979.
In-8° broché, 453 p.
@ Ce volume contient :
Articles :
ARCE (Javier) La educación del Emperador
Constancio II. 15 p.
CRAIK (Elizabeth M.) Philoktetes : Sophoklean Melodrama.
15 p.
MURRU (Furio) Sull'origine delle teoria localistica
di Massimo Planude. 16 p.
RANTZ (Berthe) Objets romains trouvés à
Anvers en 1608. 37 p., planches hors texte.
TOUWAIDE (Alain) Le sang de taureau. 10 p.
Mélanges - Varia :
BERTEAU (R.) Similitudo. 7 p.
BODSON (Liliane) Redécouvrir les animaux antiques.
8 p.
BÖHM (Richard Gregor) Ciceroniana. 7 p.
EVANS (J.A.S.) Herodotus and Athens : The Evidence
of the encomitum. 7 p.
GIANGRANDE (Giuseppe) À propos d'une nouvelle
anthologie des lyriques grecs. 5 p.
GRILLONE (A.) Umili e potenti, assennatezza e ostinazione
nelle prime tragedie euripidee. 6 p.
HOEKSTRA (A.) Hésiode, Travaux, 391-2.
4 p.
MEULDER (Marcel) Un aspect platonicien de la mètis
: logismòz met aisqhsewz. (Plat., Rép., VIII, 546 b 2-3).
9 p.
RAPSAET (Georges) La faiblesse de l'attelage antique
: la fin d'un mythe ? 6 p.
VERBANCK-PIÉRARD (Annie) À propos d'un
livre récent sur les vases antiques. Réflexions
de lecture. 10 p.
Chronique :
POUCET (Jacques) Le Latium protohistorique et archaïque
à la lumière des découvertes archéologiques
récentes. (Deuxième partie.) 44 p.
Suivent 232 p. de comptes rendus.
15 euros (code de commande
: 8600).
[ARISTOTE].
MILLET (Louis) Aristote. Paris,
Bordas, 1987. In-8° collé, 219 p., (collection
« Pour Connaître »), exemplaire en
parfait état, épuisé sous cette forme.
Table des matières
:
I. La
vie et les travaux d'Aristote.
Chapitre 1. Cadre chronologique.
Chapitre 2. L'existence
d'Aristote, ses écrits, le problème de son évolution.
Chapitre 3. La mentalité
d'Aristote.
Chapitre 4. Son originalité
philosophique.
II. La nature.
Chapitre 5. Nature et vie.
Chapitre 6. L'âme.
Chapitre 7. Matière
et Forme - L'hylémorphisme.
Chapitre 8. Devenir : se
mouvoir, changer.
Chapitre 9. Les causes et
le hasard.
Chapitre 10. Le lieu et le
temps.
Chapitre 11 La finalité
naturelle.
III. Le monde divin.
Chapitre 12. L'ontologie.
Chapitre 13. L'existence
du Premier Moteur.
Chapitre 14. Le Premier Moteur
: Dieu désirable, Vivant éternel parfait.
Chapitre 15. Les autres dieux.
Chapitre 16. La vie divine.
Chapitre 17. L'harmonie de
l'Univers.
IV. Le monde humain.
Chapitre 18. Sensation, imagination,
intellect.
Chapitre 19. Les sciences
déductives.
Chapitre 20. Les sciences
inductives.
Chapitre 21. La connaissance
humaine.
Chapitre 22. L'action et
la vie morale.
Chapitre 23. La vie sociale.
V. Aristote : toujours vivant ?
Chapitre 24. Une ontologie
de l'échec ?
Chapitre 25. Saint Thomas
d'Aquin est-il aristotélicien ?
Chapitre 26. Poétique
et contemplation.
- Bibliographie.
- Index.
15 euros (code de commande
: 28613).
Aux
origines de la Lorraine rurale. De
6000 avant notre ère à l'an mil. Metz, Service Régional de l'Archéologie
de Lorraine - Serpenoise, 1993. In-4° collé, 79 p.,
illustrations en noir et en couleurs, couverture plastifiée.
En quatrième
de couverture :
Depuis
une dizaine d'années, les fouilles entreprises en Lorraine,
à l'occasion des travaux d'aménagement du territoire,
ont livré une moisson de données qui contribuent
à la connaissance du monde rural. Infrastructures routières,
carrières, zones d'activité, lotissements... tout
concourt à dévoiler le passé des campagnes
lorraines depuis leurs origines. La présence vigilante
des archéologues conserve la mémoire du sol avant
qu'il ne connaisse des bouleversements irrémédiables
et que des pans entiers de l'histoire de l'humanité disparaissent.
Qu'il s'agisse d'indices fugaces, comme les labours fossiles
de Liéhon ou l'empreinte d'un bovidé du Néolithique
final, ou encore d'ensembles structurés révélés
par les décapages en grande surface, tels ces plans d'habitation
avec leurs structures annexes (greniers, silos, puits...) du
Bronze moyen ou du Haut Moyen Âge. Des découvertes
inédites sont ainsi mises à la disposition du grand
public, comme des spécialistes. Elles contribuent ici
à retracer l'émergence et l'évolution de
l'agriculture et des sociétés rurales du 6ème
millénaire avant notre ère à l'an Mil. dans
le détail de la vie quotidienne, de l'artisanat et des
pratiques funéraires.
20 euros (code de commande
: 19956).
BARBET
(Alix) La peinture murale romaine. Les styles décoratifs pompéiens. Avant-propos de Filippo Coarelli. Paris,
Picard, 1985. In-4° broché, 285 p., nombreuses
illustrations en noir.
Sur la couverture :
Manuel en même temps qu'essai de recherches
neuves dans des directions peu explorées, ce livre dresse
un tableau de la civilisation et de la société
romaines selon un éclairage coloré et inattendu.
Les dernières synthèses, en langue italienne, remontent
en effet à plus de vingt-cinq ans. Il était urgent
de donner un bilan des étonnantes découvertes de
ce quart de siècle, et de faire le point des connaissances
dans un esprit plus ouvert à l'environnement monumental
de la peinture décorative romaine. Le livre d'A. Barbet,
qui, pour la première fois, traite de la question en langue
française, arrive donc à un moment opportun et
comble une réelle lacune.
Dans l'ouvrage sont représentés
et analysés de nombreux inédits. La moitié
des documents porte sur le décor des plafonds et des voûtes,
négligé jusqu'à ce jour. Des relevés
et des photographies permettent enfin de se faire une idée
du volume intérieur des pièces, et d'envisager
les rapports entre parois, plafonds ou voûtes, et pavements.
L'attention a été portée tout autant sur
le problème des pastiches, des styles hybrides et de transition,
que sur un affermissement de la chronologie des quatre styles
dits « pompéiens », fondé
sur un examen attentif des données archéologiques.
La typologie des styles a été revue aussi en fonction
de la diversité des milieux artistiques, des ateliers,
ou simplement de la destination des pièces à l'intérieur
de la maison. Le cadre concret de la décoration est alors
perceptible.
La peinture romaine, fondement de toute la
peinture ornementale et monumentale de l'Occident, qui a puisé
à cette source jusqu'à une époque très
récente, peut être à nouveau un thème
de réflexion pour les artistes contemporains.
25 euros (code de commande
: 29844).
BERGASSE (Henry) Le tocsin
de la décadence.
Leçons de la décadence romaine pour les hommes
d'aujourd'hui. Paris, Les Belles
Lettres, 1975. In-8° broché, 218 p. une carte.
6 euros (code de commande
: 6103).
BERGOUNIOUX
(Frédéric-Marie) et GLORY (André)
Les premiers hommes. Précis
d'anthropologie préhistorique.
Toulouse - Paris, Didier, 1943. In-8° broché, 461 p.,
XXXVI planches hors texte, importantes rousseurs à la
couverture.
Chronique de Lucien
Febvre :
La préhistoire est à l'honneur. Voici que reparaît,
pour la quatrième fois, un gros précis abondamment
illustré et qui, en effet, mérite pleinement
son nom de précis. Ce n'est pas à vrai dire un
« manuel de préhistoire », puisque
ses auteurs, MM. Bergounioux et Glory, se réclament essentiellement
de l'anthropologie préhistorique. Leur livre commence
par des « éléments d'anatomie humaine »
qui rendront beaucoup de services aux anthropologues abandonnés
à leurs seules forces ; il continue par l'étude
des caractères raciaux et la revue rapide des races actuelles ;
il met au point la question des singes fossiles et évoque
le problème de l'origine de l'humanité.
La seconde partie du livre est consacrée
à l'étude analytique précise et détaillée
des restes de l'homme fossile. Et voici les Pithécanthropes
de Jaca, le Sinanthrope de Pékin, l'Africanthrope du lac
Niarasa, etc. Puis Homo Neanderthalis. Et le déroulement
des étages et des races consécutives. Jusqu'aux
néolithiques classés sous, la rubrique : Stabilisation
des races.
Travail très méthodique, prudent,
approfondi. Dans toute la mesure où la préhistoire
est de l'histoire, et qui peut commander l'histoire,
même la plus récente, ce bon précis
rendra d'excellents services aux historiens. Il porte témoignage
des rapides progrès d'une discipline qui, dans ses dernières
années, s'est développée infiniment. Index,
tables, croquis géographiques, bibliographies très
soignés.
Bibliographie :
- Febvre (Lucien), Anthropologie préhistorique,
dans Annales. Économies, Sociétés, Civilisations.
8e année - n° 1 - 1953, p. 89.
12 euros (code de commande
: 28246).
BESSE
(Marie) L'Europe du 3e millénaire avant notre
ère : les céramiques communes au Campaniforme. Études des ensembles céramiques
de l'habitat de « Derrière-le-Château »
à Géovreissiat et Montréal-en-Cluse (Ain,
France), de la région Rhin-Rhône et de l'Europe
continentale. Lausanne,
Cahiers d'Archéologie Romande, 2003. In-4° broché,
223 p., illustrations, (collection « Cahiers
d'Archéologie romande », n° 94), exemplaire
bien complet des annexes sur CD-Rom et en très bel état.
Introduction :
Marquant la transition entre le Néolithique
et l'âge du Bronze au cours du 3e millénaire avant
J.-C., le Campaniforme est généralement défini
par différents types de céramique décorée,
par le gobelet campaniforme non décoré et par un
ensemble d'artefacts comme les brassards d'archer, les pointes
de Palmela, les poignards à soie et les pendeloques arciformes.
Un autre ensemble céramique lui est associé constitué
de formes déjà présentes dans le substrat
chalcolithique ou néolithique final régional, ainsi
que de formes nouvelles apparaissant avec les gobelets décorés.
Il s'agit de la Begleitkeramik ou de la céramique
dite commune ou d'accompagnement.
Bien que de nombreuses études aient
été menées sur cette période, elle
reste encore mal définie lorsqu'on tente de l'aborder
dans son ensemble. S'agit-il d'une idéologie ? de populations?
de migrations d'un ou de plusieurs groupes humains ? en une ou
plusieurs vagues ? venant d'où et allant où ?
Nous tenterons de répondre à
ces questions en nous basant sur la céramique commune
campaniforme en dépit de l'hétérogénéité
de la documentation archéologique. Le Campaniforme offre
en effet une documentation quantitativement et qualitativement
très différente selon les aires géographiques.
Certaines régions, comme la Bretagne (France), ne livrent
que des sépultures, et dans ce cas précis il s'agit
de tombes collectives. D'autres offrent également des
tombes, mais elles sont alors individuelles (Bohême, République
tchèque). Les habitats, lorsqu'ils sont présents,
sont conservés de façon différente selon
l'acidité du milieu dans lequel ils sont implantés.
Nous nous trouvons donc face à d'importants problèmes
en matière de comparaisons : on court le risque d'élaborer
une explication d'ordre historique à l'échelle
européenne sur la base de faits archéologiques
difficilement comparables d'une région à l'autre.
La céramique présente elle aussi, d'un point de
vue strictement descriptif, des distinctions régionales.
Le statut d'un type céramique ne peut donc que difficilement
être mis en évidence pour l'ensemble du Campaniforme.
La relation avec le substrat sur lequel le
Campaniforme naît et se développe n'a pas été
étudiée de manière systématique.
Sur l'ensemble de l'Europe Campaniforme, à l'exception
toute relative de l'extension de la céramique cordée,
on observe une rupture entre la céramique du substrat
régional et les céramiques décorées
campaniformes. Il n'y a en effet aucune céramique appartenant
aux cultures du Néolithique final régional ou Chalcolithique
offrant les mêmes décors que ceux attribués
au Campaniforme. La question qui se pose alors est celle de l'existence
de céramiques communes campaniformes dont le type est
déjà présent dans le substrat régional
(Néolithique final ou Chalcolithique), c'est-à-dire
d'une éventuelle filiation Néolithique final Campaniforme
du point de vue de la céramique commune.
Outre la recherche de l'origine dans le substrat
régional, l'étude de la céramique commune
du Campaniforme permet de compléter les connaissances
sur cette période à trois niveaux :
1° - au niveau européen et nord-africain,
c'est-à-dire à l'échelle de l'extension
géographique maximale du Campaniforme, il est possible
de mettre en évidence des domaines géographiques
distincts dont certains présentent une céramique
commune propre à cette période. Les liens établis
entre ces entités culturelles devraient permettre de préciser
les régions où le Campaniforme ou un
certain type de Campaniforme s'est implanté
et développé, délimitant ainsi les axes
de diffusion et d'échanges ;
2° - au niveau d'une région, l'étude
de la céramique commune doit faciliter la définition
d'entités culturelles géographiquement plus restreintes
;
3° - au niveau du gisement, enfin, une
étude typologique et spatiale devrait permettre de déterminer
la fonction de structures, de bâtiments, de certaines zones,
et de mettre en évidence des différences dans la
gestion de l'espace domestique, différences qu'il s'agira
d'interpréter en terme d'organisation sociale.
Outre un historique des recherches (chapitre
2), nous définirons ce que nous entendons par céramique
commune du Campaniforme (chapitre 3). Puis, nous aborderons
l'exemple du site de Derrière-le-Château à
Géovreissiat et Montréal-la-Cluse dans l'Ain (France),
montrant quel peut être l'apport concret de l'étude
de cette céramique dans la compréhension de l'organisation
sociale du site (chapitre 4). Cette étude sera étendue
à l'Europe continentale : Allemagne, Autriche, Belgique,
France, Hongrie, Nord de l'Italie, Pays-Bas, Pologne, République
tchèque, Slovaquie et Suisse, et nous nous attacherons
à préciser la nature des liens qui relie la céramique
commune à la céramique du substrat régional
(chapitre 5). Cette approche nous amènera, enfin, à
la définition du contexte culturel du gisement de Derrière-le-Château
et à l'évaluation du degré de pertinence
lié à l'existence d'un groupe culturel homogène
centré sur la région Rhin-Rhône (chapitre
6).
30 euros (code de commande
: 17850).
 BÓGAERT (Abraham) A. Bógaerts
Roomsche Monarchy, Vertoont
in de Levens, Bedryven, Muntbeelden, en Gedenk-penningen der
Westersche en Oostersche Keizeren, van Julius Cezar af tot op
Karel den VI. De tweede druk.
Amsterdam, Oosterwyk, 1718. [T'Amsterdam,
By Joannes Oosterwyk, CIC IC CCXVIII.] In-8°
(138 x 209 mm.) plein parchemin d'époque, tranches rouges,
[1(faux-titre)], [1 (explication du titre frontispice)], [1 (titre
frontispice de A. Houbraken gravé par Pool)], [1 (titre
en rouge et noir avec une belle vignette gravée)], [1
bl.], [20 (dédicace et préface)], 441, [5 (table,
errata et avis au relieur)] p., un bandeau (armes de Charles
VI et une belle vignette gravée par Schynvoet), 20 planches
hors texte (dont 2 à déplier), très bel
exemplaire.
Abraham Bogaert (Amsterdam, 1663-1727)
voyagea à plusieurs reprises, comme chirurgien et marchand,
aux Indes néerlandaises et ce n'est qu'en 1706 qu'il s'établit
définitivement à Amsterdam.
Son ouvrage a pour but de retracer l'histoire
des empereurs romains à travers la production monétaire.
La première édition de cette uvre parut en
1697 mais Bogaert en fut assez mécontent, déçu
par la qualité de son propre travail mais aussi par celui
de l'imprimeur. Il s'en explique dans la « première
seconde édition » améliorée qui fut
publiée chez Hendrik Blank, en 1716. L'ouvrage présenté
ici est donc un exemplaire de la « deuxième
seconde édition » dont la réussite typographique
et iconographique est manifeste.
Bibliographie :
Nieuw Nederlansch Biografisch Woordenboeck,
t. III, col. 131-133.

Titre frontispice et son explication.

Une des planches à déplier (De sleep of renstaatsy),
en regard de la p. 85.

Planche en regard de la p. 127 (Trajanus).
280 euros (code de commande
: 25283).
  BOSIO
(Antonio) et ARINGHI (Paolo) Roma subterranea novissima,
in qua antiqua christianorum
et præcipue martyrum cmeteria, tituli, monimenta,
epitaphia, inscriptiones, ac nobiliora sanctorum sepulchra, tribus
libris distincta, Fideli enarratione pariter ac graphicis iconibus,
ceu gemina face illustrantur ; plurimæque inde Res
Ecclesiasticæ declarantur : ex absolutissime opere
Pauli Aringhi in hanc portatielm formam concinnata, cun indice
capitum & rerum exactissimo.
Arnhem, Hagen, 1671. [Arnhemiæ,
/ Apud Joan. Fridericum Hagium, / Anno M. DC. LXXI.] In-12 plein veau d'époque, dos à
5 nerfs orné de fers dorés, mors fragiles, manques
à la coiffe et à la queue, [1 (titre)], [1 bl.],
[20 (avis au lecteur, table, calendrier)], 630, [29 (index)],
[1 bl.] p. nombreuses figures dans le texte et bien complet
des 53 gravures hors texte dont le titre-frontispice et une carte
à déplier, bon exemplaire.
Antonio
Bosio (Malte, 1575 ou 1576, Rome, 1629), considéré
comme « le père de l'archéologie chrétienne »,
consacra l'essentiel de ses recherches historiques aux catacombes
de Rome. L'ouvrage qui en résultat fut publié,
de manière posthume, en 1632-1635, sous le titre Roma
Sotterranea. En 1651, Paolo Aringhi (Rome, 1600-1676) en
fit éditer, au format in folio, une traduction latine
qu'il augmenta de commentaires.
Bibliographie :
- Brunet (Jacques-Charles), Manuel
du libraire et de l'amateur de livres, col. 1124-1125.
500 euros (code de commande
: 27891).
BOYER
(Raymond, dir.) Vie et mort à Marseille à
la fin de l'Antiquité. Inhumations
habillées des Ve et VIe siècles et sarcophage reliquaire
trouvés à l'abbaye de Saint-Victor. Travaux de laboratoire effectués sous
la direction de Raymond Boyer par Guy Arnaud, Sylvie Arnaud,
Raymond Boyer, Yves Fattori, Raoul Perrot et Gabriel Vial avec
la collaboration d'André Blanc, Henry Chevallier, Roger
Dajoz, Claudine Emery, Jacques Estienne, Patrick Joly et Arlette
Plu. Annexes par Jean Ducos, Yvonne Marty et Josette Renault-Miskovsky.
Marseille, Ville de Marseille - Atelier du Patrimoine, 1987.
In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur, 123 p.,
nombreuses illustrations, planches à déplier, exemplaire
en parfait état.
Avant-propos :
Monument
aussi complexe que prestigieux, l'abbaye Saint-Victor de Marseille
et les constructions qui l'ont précédée
réservent aux fouilleurs qui l'abordent méthodiquement
de multiples surprises. Démonter une porte murée
dans une chapelle des cryptes pour accéder à une
zone latérale de la carrière hellénistique
et de la nécropole du haut Moyen Âge et y découvrir
un sarcophage reliquaire, curieusement placé d'ailleurs
sous une inscription de haute époque célébrant...
un prêtre de Cérès ; retrouver dans
la même zone une tombe masculine de la fin du VIe siècle
contenant encore restes de vêtements et bijoux ; mettre
au jour dans la fouille de la nef de l'église haute un
sarcophage sculpté soigneusement scellé et y voir
apparaître les vestiges, en état exceptionnel, d'une
jeune femme inhumée avec grand soin : autant de temps
forts d'une recherche, autant de problèmes aussi pour
les archéologues et pour les laboratoires associés
à cette étude.
Association indispensable en effet : seule
une coordination étroite de travaux et l'intervention
immédiate d'équipes spécialisées
permettent de sauver sur le terrain ces vestiges fragiles autant
qu'émouvants et précieux scientifiquement. Seules
ensuite de longues études de laboratoire poursuivies avec
l'aide de multiples collaborateurs et la liste ici
en est éloquente autorisent l'exploitation
intégrale de ces découvertes dont la complexité
est à la mesure de l'intérêt. Rappeler ces
évidences, c'est dire la gratitude qui s'attache à
l'aide toujours souriante et efficace apportée par Raymond
Boyer et son équipe à ces recherches victorines.
C'est dire aussi la valeur réelle de ce gros travail,
le premier de ce genre réalisé en Provence où
de telles découvertes ont été jusqu'ici
inexistantes, du moins non signalées ou non exploitées,
malgré l'exceptionnel apport qu'elles peuvent représenter.
Complétant ainsi les premières
recherches anthropologiques réalisées par Bertrand
Mafart sur la nécropole de Saint-Victor, l'étude
présentée ici a un double intérêt.
Sur le plan méthodologique d'abord, la rigueur des techniques
utilisées étant la condition première d'un
travail fécond, en ces domaines en rapide évolution.
Sur le plan historique ensuite, de telles analyses fournissant
une documentation tout à fait nouvelle sur les rites d'inhumation
comme sur les genres de vie et les milieux sociaux existant à
Marseille aux V et VIe siècles. Aussi était-il
souhaitable que ce chapitre important des découvertes
réalisées dans la métropole phocéenne
constitue un ouvrage spécifique dans la série que
doit former la publication intégrale des fouilles. Sa
parution ouvre la voie à cet ensemble, fouilles et études
architecturales d'une part, mobilier et matériel de toute
espèce d'autre part, en constituant les autres volets.
20 euros (code de commande
: 24626).
BULFINCH
(Thomas) The Trojan War. With
introductory notes on the Grecian Divinities adapted from The
Age of Fable by Thomas Bulfinch.
New York, Volck, 1957. In-8° sous cartonnage d'éditeur,
54 p.
Note de l'éditeur
:
Thomas
Bulfinch was born July 15th, 1796 in Newton, Mass., the son of
Charles and Hannah Bulfinch. He attended Phillips Exeter Academy
and was subsequently graduated from Harvard University in 1814.
After graduation he did some teaching and a little clerking,
but he seemed to have no liking for world affairs and was content
to spend most of his time in study and writing. By far, his most
successful work is The Age of Fable. It is a successful
attempt to make mythology interesting, and has gone through several
editions. It is considered one of the most authoritative volumes
on the subject and is still widely used as a reference work.
Bulfinch never married and lived most of his life with his parents.
He was a mild, gentle personality, and compensated for the lack
of'excitement in his own life by his absorption in writing about
Gods and Heroes of legend. He died in Boston on May 27th, 1867.
10 euros (code de commande
: 16459).
Bulletin
de la Société d'Anthropologie de Bruxelles. Tome XLIII
- 1928. Bruxelles, Dykmans,
1928. In-8° broché, XV, 270 p., illustrations.
Table des matières
:
- Statuts.
- Liste des membres.
Séance du 30 janvier 1928.
- Enquête sur
la distribution géographique du silex du Grand-Pressigny
(Indre-et-Loire), par Em. de Munck.
- Discussion sur la
communication de M. Rahir sur les fouilles de La Panne :
MM. Em. de Munck, E. van den Broeck, Tahon, Rahir, Stroobant,
Cumont.
- La métallurgie
préhistorique belge, par Victor Tahon.
- À propos
de Glozel, par E. Rahir.
Séance du 27 février 1928.
- Enquête sur
la distribution géographique du silex du Grand-Pressigny
(Indre-et-Loire), par Marcel De Puydt.
- La taille des trapèzes
tardenoisiens. Deuxième note, par L. Siret.
- Rapport du secrétaire
général.
Séance du 28 mars 1928.
- Enquête sur
la distribution géographique du silex du Grand-Pressigny,
par Em. de Munck.
- Discussion :
MM. L. Dekeyser, Ed. Willems, Em. de Munck.
- Les fouilles de
Glozel, par M. Tricot-Royer.
Séance du 30 avril 1928.
- Les ravinements
de la forêt de Soignes, par E. Devadder, F.
Hallet, E. Rahir.
- Annexe,
par E. van den Broeck.
- Discussion :
Em. de Munck.
Séance du 4 juin 1928.
- L'importance des
blastotcxies en anthropologie criminelle, par L. Vervaeck.
Séance du 25 juin 1928.
- Silex du Grand-Pressigny
en Hollande, par F.-C. Bursch.
Séance du 24 septembre 1928.
- Les silex premesviniens
à faciès néolithique de Saint-Symphorien
(Hainaut), par Em. de Munck.
- Discussion :
MM. L. Dekeyser, Rahir, Breuer, Huet, Em. de Munck.
- Introduction à
l'étude de la patine des silex, par E. van den
Broeck.
- Le Congrès
archéologique et historique de Mons, par E. Devadder.
Séance du 29 octobre 1928.
- Sur quelques fouilles
faites dans les dunes de La Panne, par K. Loppens.
- Discussion :
MM. Hasse, Rahir, van den Broeck, Devadder.
- Gouge en silex
du Grand-Pressigny, par G. Hasse.
- Discussion :
MM. Em. de Munck, L. Dekeyser, Hasse.
- À propos
de taques, par M. Lombaert.
- Houthulst préhistorique,
par M. Lombaert.
- Note sur l'aspect
et la patine des silex de la région du Grand-Pressigny
(Indre-et-Loire), par Em. de Munck.
Séance du 26 novembre 1928.
- Le faux culte de
Priape en Belgique, par G. Hasse.
- Discussion
: MM. Em. de Munck, L. Dekeyser, Breuer.
15 euros (code de commande
: 28574).
Bulletin
de la Société Royale Belge d'Anthropologie et de
Préhistoire. Tome L - 1935. [Bruxelles],
Société Royale Belge d'Anthropologie et de Préhistoire,
1935. In-8° broché, X, 432 p., illustrations.
Table des matières
:
- Les
Tchouktchi du détroit de Behring, par Florent Mortier.
- Note relative à trois courants
commerciaux néolithiques belges, par E. de Munck.
- Note sur un vase de bronze trouvé
à Liége, par G. Hasse.
- Présentation d'un crâne
déformé d'Aymara, par J.R.F. Colette.
- Rapport du secrétaire général
sur l'activité de la Société en 1935.
- Wielchelen préhistorique
- 2e partie, par G. Hasse.
- Complexes et convergences en préhistoire,
par J.R.F. Colette.
- Présentation d'une urne,
par F. Van Hoeter.
- Contribution à l'élaboration
d'une carte préhistorique belge à grande échelle
(suite), par E. de Munck.
- Ostéologie primitive et débitage
des os et bois de cerf à l'époque romaine, franque,
carolingienne, par G. Hasse.
- La philosophie des pré-Polynésiens,
par M. Minnaert.
- Statuette en terre cuite du Salvador,
par M. Minnaert.
- Note sur une sépulture néolithique
à Pétigny (Couvin), par M. Stalon.
- À propos des fouilles du prf.
Raymond aux grottes du Mumbwa. 1re partie : Paléolithique
inférieur et introduction de la métallurgie du
fer phosphoreux parmi les populations boschimanes, par Francis
Cabu.
- La mission franco-belge dans l'île
de Pâques (juillet 1934 - avril 1935), par H. Lavachery.
- Un lingot de bronze.
- Un échantillon de vivianite,
par G. Hasse.
- Considérations sur la stratigraphie
de gisements pléistocénés à outillage
paléolithique de la région de Léopoldville,
par F. Cabu.
- Expositions spéciales organisées
à l'occasion du Congrès de l'Institut international
d'Anthropologie de Paris par la Société Royale
Belge d'Anthropologie et de Préhistoire, par G.
Hasse.
- Contribution à l'étude
du métopisme, par J.R.F. Colette.
- Note préliminaire sur l'altération
des outils archéolithiques provenant de mes fouilles de
Léopoldville, Congo-Belge, par F. Cabu.
- L'altération de quelques outils
lithiques de Léopoldville (note préliminaire),
par J. Lepersonne.
- Sur deux os gravés trouvés
dans la Basse-Belgique, par G. Hasse.
- Les industries préhistoriques
de la cuvette centrale congolaise et leurs rapports avec la Préhistoire
générale, par Francis Cabu.
- À propos du polissoir néolithique
de Zonhoven, par F. van Hoeter.
- Lampes omaliennes, par F.
van Hoeter.
- Note sur trois outils à pédoncule
du Campignien, par M. Van Damme.
- Les premiers syncrétismes
religieux au Congo Belge, par Florent Mortier.
- Notes d'iconographie bouddhique,
par Florent Mortier.
- « Brèves nouvelles
du Congo », par J.R.F. Colette.
- Pièces préchelléennes.
25 euros (code de commande
: 23576).
BURNET (Albert -J.) Aventures
égyptiennes. Illustrations de l'auteur. Bruxelles, La Renaissance
du Livre, 1962. In-8° broché, 97 p., planches hors
texte.
9 euros (code de commande
: 4757).
[BYZANCE].
Splendeur de Byzance. [Bruxelles],
Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1982. In-4° broché,
283 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée aux Musées royaux d'Art et d'Histoire,
à Bruxelles, du 2 octobre au 2 décembre 1982, dans
le cadre du festival « Europalia 82 Hellas-Grèce ».
Table des matières :
Introduction générale, par
J. Lafontaine-Dosogne.
- Histoire et civilisation.
- Caractères
de l'art byzantin.
- L'art byzantin en
Grèce.
- « Splendeur
de Byzance ».
- La peinture monumentale, par
J. Lafontaine-Dosogne.
- Les icônes, par M. Chatzidakis.
- Les miniatures de manuscrits,
par S. Dufrenne.
- La sculpture, par A. Grabar.
- Les ivoires, par D. Gaborit-Chopin.
- Les stéatites et les pierres
dures, par P. Williamson.
- Les arts du métal : or, argent
et bronze, par V. Elbern.
- Les émaux, par Kl.
Wessel.
- Les bijoux, par A. Yeroulanou.
- Les tissus de soie, par J.
Beckwith.
- Note technique,
par D. De Jonghe.
- Les broderies, par M. Theocharis.
- La céramique, par J.
Herrin.
- La verrerie, par J. Philippe.
- Les monnaies, par Ph. Grierson.
- Le Mont Athos :
- Introduction,
par P. Mylonas.
- L'Art de l'Athos,
par Ed. Voordeckers.
- Catalogue,
par P. Mylonas.
- Schéma de l'histoire de Byzance.
- Petit glossaire.
20 euros (code de commande
: 24790).
Byzance
après Byzance. [Monaco],
EFG Eurofinancière d'Investissements, 1998. In-4°
broché, 304 p., très nombreuses illustrations
en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition « Art Sacré Postbyzantin »
organisée au Sporting d'Hiver, à Monte-Carlo, du
11 au 26 avril 1998 dans le cadre du « Printemps des
Arts de Monte-Carlo.
Introduction :
Si les Grecs anciens ont mis des siècles
pour inventer la perfection du corps humain, les chrétiens
en ont mis autant pour l'oublier. Par cette remarque, André
Malraux a parfaitement dépeint le trait fondamental de
l'art qui exprime la Nouvelle religion, dont les fidèles
ont comme impératifs majeurs le salut de l'âme et
l'obtention de la vie dans l'au-delà. La sublimation de
la matière, l'intériorisation des sentiments et
l'idéalisation des corps qui en résulteront résument
la nouvelle éthique : elle conduit à une mystique
tout imprégnée de lumière intérieure,
et exercée à travers une vie chaste, austère
et ascétique. L'art byzantin, expression principale de
cette tendance (notamment après le triomphe du christianisme
et l'élaboration définitive du dogme de la foi
droite, de l'Orthodoxie), adopta le style qui souligne la primauté
du spirituel et porte dorénavant la charge d'une émotion
inédite. Grâce à la stylisation des formes
et à une admirable économie des lignes qui leur
confèrent un aspect majestueux et hiératique, les
uvres de l'art byzantin témoignent d'une piété
pleine d'humble certitude, tournée vers la transcendance.
L'abondance de couleurs vives, déployées sur un
fond d'or, des icônes byzantines symbolise l'inlassable
effort pour la quête de la lumière mystique, seul
espoir de rapprochement avec Dieu et preuve de la perfection
spirituelle.
Même si les antécédents
artistiques sont les remarquables portraits de Fayoum, l'icône
est pour le chrétien autre chose que la simple représentation
d'un saint ou la transcription d'une scène religieuse.
L'icône est le lieu de rencontre, le point d'intersection
entre l'adorant et l'adoré. Le culte adressé à
l'icône passe sans autre intermédiaire à
son archétype ; l'existence des icônes miraculeuses,
ou encore des icônes « non faites de main d'homme
» (acheiropoiètos), témoigne, si besoin était,
de cette intime relation du fidèle avec le divin, par
et grâce à l'icône sainte. Disons-le tout
net, l'icône orthodoxe n'est pas une uvre d'art,
elle est un objet de culte majeur. Ainsi, on comprend pourquoi
ces icônes, peintes sur bois, ou plus rarement en mosaïque,
sont les compagnes des fidèles non seulement dans l'église,
mais aussi dans leur maison et dans tous leurs déplacements:
protectrices contre tous les maux que les aléas de la
vie réservent aux humains, elles éloignent danger
et menaces, bouclier invincible contre les mauvais esprits et
les viles rencontres.
L'origine de cette ferveur remonte aux temps
des apôtres : la tradition veut que la première
icône de la Vierge ait été peinte par l'évangéliste
Luc, ce que rappelle une des plus émouvantes hymnes de
la liturgie grecque, la première qui vienne aux lèvres
de tout chrétien quand il veut s'adresser à celle
qui est Notre Dame la Miséricordieuse.
Ce sont particulièrement les icônes
de la Sainte Vierge qui peuplent en Grèce les plus humbles
sanctuaires, mais aussi les iconostases des fidèles. La
Sainte Vierge représente pour le monde orthodoxe, en tant
que Mère du Seigneur, la source intarissable de la Vraie
Vie, qualificatif qu'on lui attribua surtout après le
concile de Chalcédoine (en 451), qui reconnut Marie non
seulement comme Christotokos (Mère du Christ) mais comme
Théotokos (Mère de Dieu). C'est la Sainte Vierge
qui est invoquée par l'un de ses multiples noms (La Miséricordieuse,
La Conductrice, Celle au Doux Baiser, La Toujours Reine, La Rosé
Éternelle, etc.), c'est à elle que s'adressent
les fidèles (et même les incroyants) pour qu'elle
leur vienne en aide en des moments de désarroi et de détresse.
C'est à elle que nous devons l'inépuisable série
des chefs-d'uvre qui expriment la foi fervente de tout
orthodoxe et constellent jusqu'à nos jours les églises
de Grèce, des Balkans, de Russie. Faut-il s'étonner
que la pieuse collection Latsis contienne, entre autres, un nombre
appréciable d'icônes de la Vierge, qu'elle propose
généreusement à nos regards émerveillés,
avec des croix, des stavrothèques, des encensoirs et autres
objets de culte datant des premiers siècles de notre ère
jusqu'à aujourd'hui, et qui recréent pour nous
l'atmosphère d'une « Ecclesia mobilis » mystique
?
50 euros (code de commande
: 17896).
CAGNAT
(René) et GOYAU (Georges) Lexique des antiquités
romaines rédigé
sous la direction de R. Cagnat membre de l'Institut, professeur
au Collège de France, par G. Goyau membre de l'École
française de Rome. Avec la collaboration de plusieurs
élèves de l'École normale supérieure.
Ouvrage illustré de planches et de nombreux dessins inédits.
Deuxième tirage. Paris,
Fontemoing, 1896. [Paris.
Librairie Thorin & Fils, A. Fontemoing, successeur. Libraire
du Collège de France, de l'École Normale Supérieure,
des Écoles françaises d'Athènes et de Rome,
de la Société des Études historiques, 4,
rue Le Goff, 4. 1896.] In-8°
broché, [3 (faux-titre, liste des ouvrages de René
Cagnat, titre en rouge et noir)], [1 bl.], IV, 332, [1 (colophon)],
[3 bl.] p., 3 illustrations hors texte : une en couleurs
(Pictura), une vue du Forum (double page) et un plan de Rome
à l'époque impériale (double page coloriée).
Préface :
Ce
Lexique n'est point une uvre d'érudition
originale : il y a entre lui et le Dictionnaire des Antiquités
grecques et romaines que dirige M. Saglio à peu près
la distance qui sépare le grand dictionnaire de Forcellini
de ceux de M. Sommer ou de M. Châtelain. C'est dire que
nous avons eu surtout en vue, en le rédigeant, l'intérêt
de l'enseignement secondaire, de ses maîtres, de ses candidats,
de ses élèves les plus avancés. Nous avons
voulu, en somme, leur offrir un supplément aux dictionnaires
latin-français qu'ils ont entre les mains. Dans ceux-ci,
ils trouvent avec la forme des différents mots, leurs
significations diverses et leurs acceptions variées, aussi
bien concrètes qu'abstraites ; mais le sens des mots,
rendu généralement par une seule expression y reste
toujours enveloppé d'un certain vague ; il est impossible
d'y échapper aux synonymes et aux à peu près :
ainsi solea et crepida y sont tous deux traduits
par « sandale », statera et libra
par « balance ». Notre lexique est précisément
destiné, dans notre pensée, à distinguer
les synonymes, à préciser les à peu près,
soit au moyen de quelques lignes d'explication, soit par des
figures. Un livre de cette sorte ne serait pas une nouveauté
en Allemagne ; en France nous ne possédons guère,
dans cette catégorie, que la traduction du dictionnaire
de Rich, par M. Chérucl. Mais outre que ce volume, malgré
plusieurs rééditions successives, est déjà
vieux de plus de trente ans, « grande mortalis
aevi spatium », surtout pour une uvre scientifique
à notre époque, il se limite presque exclusivement
aux termes d'archéologie ; de plus, il fait une grande
part aux mots de basse époque et aux expressions techniques
qu'ignorent les écrivains latins de l'âge classique.
Nous avons, au contraire, sauf de rares exceptions qui se légitiment
elles-mêmes, écarté à dessein les
ternies qui ne figurent pas dans les grands auteurs ; mais
à ceux-ci nous avons fait une très large place
en admettant dans ce volume tous ceux qui sont employés
dans la langue du droit public ou privé, tous ceux qui
ont quelque rapport avec les institutions civiles ou militaires
de la république et du haut-empire, jusqu'à Dioclétien.
C'est par là que le présent Lexique se distingue
de celui de Rich et que dans bien des cas où ce dernier
ne donne point de réponse le nôtre pourra être
consulté avec fruit.
On ne s'étonnera pas que nous n'y ayons
introduit, à l'appui de nos assertions, aucune référence.
En pareil cas, il n'y a pas de demi-mesure possible : ou
bien il faut justifier tout ce que l'on dit ou se contenter d'affirmer
sans preuves à l'appui. Le premier parti n'a qu'un inconvénient
qui est de doubler la grosseur d'un volume et d'en augmenter
le prix ; nous n'avons pas hésité à
nous décider pour le second, persuadés que ceux
qui voudront étudier plus à fond les questions
pour nous contrôler ou nous compléter, trouveront
aisément le moyen de le faire, en se reportant aux manuels
d'antiquité romaine parus depuis dix ans en France ou
à l'étranger.
Comme le titre l'indique, plusieurs auteurs
ont collaboré à ce Lexique : ce sont
avec M. Goyau, six élèves de l'École normale
qui me faisaient il y a deux ans l'honneur d'assister à
mes leçons du Collège de France. Ils ont depuis
passé leur agrégation et sont aujourd'hui les uns
membres des écoles d'Athènes ou de Rome, les autres
professeurs dans nos lycées. Ils se sont chargés
de rédiger la plus grande partie du travail. Chacun d'eux
a signé dans le corps du dictionnaire, par ses initiales,
les articles qu'il a écrits. Les lettres G. G. désignent
M. Gastinel, membre de l'École française de Rome,
les lettres P. J., M. Jouguet, membre de l'École française
d'Athènes, les lettres G. M., M. Michaut, professeur de
rhétorique au lycée de Moulins, la lettre P., M.
Perdrizet, membre de l'École française d'Athènes,
les lettres, M.-A. R., M. Roger, élève de quatrième
à l'École Normale, les lettres F. V., M. Vial,
professeur au Prytanée de la Flèche.
M. Goyau et moi n'avons pas signé nos
articles ; d'une façon générale le
lecteur doit être averti que tous les termes relatifs au
droit et à la religion ont été traités
par M. Goyau, tous ceux qui ont rapport aux institutions financières
et militaires par moi. Quant à la révision de l'ensemble
et à la mise au point de chaque article, j'en ai partagé
la tâche avec M. Goyau ; mais ceux qui connaissent
son activité et sa consciencieuse érudition ne
seront pas surpris si j'affirme qu'il a pris pour lui la grosse
part.
C'est moi seul qui me suis occupé de
l'illustration. Là encore j'ai tenu à me séparer
de Rich ; j'ai procédé, comme pour le choix
des termes insérés dans le Lexique, par
suppression et par addition. Tout d'abord, j'ai négligé
toutes les représentations qui n'apprennent rien, soit
à cause de leur peu de précision, soit parce qu'elles
sont l'image d'objets que tous ont présents aux yeux.
Je n'ai pas cru utile, par exemple, de faire dessiner, comme
Rich, une fourche (art. Furca), une faux (art. Falx),
un pécheur à la ligne (art. Arundo), un
homme chargé d'un fardeau (art. Bajulus), ou portant
sur son dos un sac (art. Saccus) parce que ces figures
ne servent aucunement à éclairer le sens des mois
et que le lecteur, même quand c'est un élève,
n'a pas besoin qu'on lui représente un sac ou une ligne
à pêche pour en connaître la forme :
ce lexique ne devait être ni un livre d'images, ni un recueil
de leçons de choses.
D'autre part, je n'ai pas hésité,
lorsque le sens des mots ne me paraissait pas suffisamment éclairci
par l'explication donnée dans le texte, et à défaut
de représentation antique, à faire composer une
figure d'après les descriptions des auteurs anciens et
les commentaires des modernes les plus autorisés (voir
par exemple l'article Furca). C'est aussi pour obtenir
plus de précision que certains dessins ont été
inégalement traités, les ombres et les détails
étant réservés pour la partie de l'objet
qui est spécialement décrite dans l'article à
propos duquel ils sont produits (voir par exemple au mot Manica).
D'ailleurs, on s'en apercevra aisément, j'ai toujours
eu en vue d'offrir au lecteur, moins la représentation
servile de modèles antiques que des figures utiles et
habilement présentées ; je les ai voulues
avant tout capables de préciser la valeur des mots et
de caractériser des termes que des explications auraient
imparfaitement définis. Si l'on estime que la méthode
est repréhensible, le reproche doit en être épargné
à mes collaborateurs.
Si l'on pense, par contre, que ce Lexique
peut être de quelque utilité aux études classiques,
c'est à eux que l'honneur en doit revenir ; car leur
zèle et leurs efforts combinés ont permis d'achever
en pou de temps un travail qui était, en somme, long et
délicat.
25 euros (code de commande
: 16852).
CAMBIER (O.) L'assistance
médicale dans la Grèce antique. Dour, Annales Médico-Chirurgicales du
Hainaut, 1897. In-8° agrafé, 32 p.
4 euros (code de commande
: 9407).
CARCOPINO
(Jérôme) La vie quotidienne à Rome
à l'apogée de l'Empire. Paris,
Hachette, 1969. In-8° sous reliure et jaquette (un peu défraîchie)
d'éditeur, 352 p., (collection « La Vie
Quotidienne »).
En quatrième
de couverture :
C'est
Rome à l'apogée de l'Empire, Rome, reine orgueilleuse
et comblée d'un monde qu'elle semble avoir pacifié,
que recrée dans cet ouvrage Jérôme Carcopino.
La vie des Romains emprunte les couleurs du
milieu qui leur a servi de moule et de décor : l'immense
agglomération, la hiérarchie sociale, les sentiments
et les idées de la fin du Ier siècle, voilà
le sujet de pages frémissantes de vie.
Comme dans un film, se déroulent les
images des principaux moments de la journée d'un Romain
et d'une Romaine : lever, toilette, occupations professionnelles,
repas, mariage, etc. Le théâtre, le cirque, les
thermes, qui tenaient tant de place dans la vie quotidienne,
y sont reconstitués dans leur atmosphère de plaisir,
de cruauté, ou de détente.
La génération que ressuscite
Jérôme Carcopino a été le témoin
de la puissance et de la prospérité romaines :
ce sont elles qu'ont dépeintes Martial, Pline le Jeune
et Juvénal, et que nous ont révélées
les fouilles d'Ostie. Ces hommes, avec leur grandeur et leurs
faiblesses, revivent dans ces pages émouvantes.
10 euros (code de commande
: 27778).
CASSON (Stanley) Chypre
dans lAntiquité. Édition
française mise à jour par lauteur. Avant-propos
et traduction de G. Walter. Paris, Payot, 1939. In-8°
broché, 214 p., planches hors texte, (collection «
Bibliothèque Historique »), bande dannonce,
quelques soulignements crayonnés.
15
euros (code de commande : 145/60).
CAVAIGNAC (Eugène)
L'économie grecque.
Paris, Plon, 1951. In-12 broché, VI + 246 p., papier jauni.
9 euros (code de commande
: 101/67).
CAVAIGNAC
(Eugène) Population et capital dans le monde
méditerranéen antique. Strasbourg,
Faculté des Lettres de l'Université de Strasbourg,
1923. In-8° broché, VIII, 163 p., (collection
« Publications de la Faculté des Lettres de
l'Université de Strasbourg », fascicule 18).
Extrait de la préface
:
Deux
des chapitres du présent travail, le chapitre relatif
à l'Attique du IVe siècle et au timéma,
le chapitre relatif à l'État romano-capouan du
IIIe siècle et aux centuries, ne sont que des résumés
de ce que j'ai écrit ailleurs. Ceci soit dit pour en excuser
le caractère sommaire et le ton doctrinal [...].
Ici, je me suis proposé de replacer
les faits particuliers à ces deux sociétés
dans le courant économique général.
Derrière la société grecque
des Ve et IVe siècles, il y a l'Orient, en particulier
deux pays sur lesquels nous sommes très abondamment renseignés,
l'Égypte et la Babylonie. Le lien précis qui rattache
ces vieux pays aux sociétés grecques est l'empire
achéménide, qui, durant deux générations,
a réuni l'Égypte, la Chaldée, l'Ionie sous
une administration commune. L'objet de la première partie
du présent livre est de montrer comment on passe du milieu
oriental du VIe siècle au milieu grec du IVe.
De même, derrière Rome, il y a
immédiatement le milieu grec occidental du IVe siècle
et, indirectement, le milieu hellénistique. Or, si Athènes
et Rome sont connues depuis longtemps, le milieu hellénistique,
comme le vieux milieu oriental, s'éclaire de jour en jour.
M. Carcopino vient de montrer sur un point de détail (La
loi de Hiéron et les Romains) combien les rapprochements
faits entre Rome et le monde hellénistique pouvaient être
instructifs. Je crois qu'il y a intérêt à
les généraliser. Et c'est l'objet de la seconde
partie de mon travail.
Je me suis borné strictement aux faits
et aux chiffres qui pouvaient servir ma démonstration.
Je crains d'avoir ainsi rendu mon travail quelque peu aride.
Je voudrais à ce prix (et la chose est déjà
suffisamment ardue) l'avoir rendu plus clair. Le lecteur jugera
si j'ai réussi.
15 euros (code de commande
: 24542).
CERAM (C.W.)
Des dieux des tombeaux des savants.
Traduit de l'allemand par Gilberte Lambrichs. Paris, Club des
Libraires de France, 1955. In-8° oblong sous reliure et Rhodoïd
d'éditeur (maquette de Pierre Faucheux), 241 p. + index,
illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, (collection
« Destin de l'Art », n° 2), exemplaire numéroté
à l'état de neuf.
40 euros (code de commande
: 102/67).
 [CÉSAR].
SCALIGER (Joseph) C. Julii Cæsaris quæ
exstant ex accuratissima recensione Joseph Scaligeri. Novæ huic editioni in commodiorem usum
studiosæ adolescentiæ in capita & incisa distinctæ,
& locuplete indice rerum ornatæ, Accesserunt imperii
Romani, Galliarum, & Hispaniarum veterum tabulæ geographicæ,
ac aliæ figuræ æri incisæ, Nec non Index
verborum & phrasium uberrimus, nunc primum consectus cura
& studio Johannis Valentini Merbizii. Cum gratia & privil.
Seren. Princ. Elect. Saxon. Magdeburg
- Frankfurt - Main - Leipzig - Helmstedt, Gerlach - Lüderwald,
1696. [Francforturi &
Lipsiæ, / Sumptibus Joh. Nicolai Gerlach / & Frid.
Lüderwald / Bibiopol. Magdeb. & Helmstad. / Anno M DC
XCVI.] In-12 plein parchemin d'époque,
titre à la plume sur le dos partiellement effacé,
[1 (titre en rouge et noir)], [1 bl.], [44], 668, [216 (index)] p.,
12 gravures hors texte (1 titre frontispice, 8 gravures et 3
cartes à déplier en tête du volume), bon
exemplaire malgré des rousseurs parfois importantes.
Liste des gravures
:
- Carte de l'Empire romain.
- Carte de l'Espagne.
- Carte de la Gaule.
- Genève et le lac Léman,
en regard de la p. 6.
- La campagne contre Arioviste, en regard
de la p. 38.
- César et les Belges au bord de
l'Aisne, en regard de la p. 44.
- Le pont sur le Rhin, en regard de la
p. 92.
- Sabinus et Cotta contre les Éburons
d'Ambiorix, en regard de la p. 128.
- Le siège d'Alésia, en
regard de la p. 222.
- La flotte à Brindisi, en regard
de la p. 292.
- Alexandrie, en regard de la p. 444.
75 euros (code de commande
: 26679).
[CÆSAR
(Caius Iulius)]. Historiens romains. Historiens de la République.
II. César. Introduction,
chronologie, traduction nouvelle, notices, notes, bibliographie
et table analytique par Gérard Walter. Paris, Gallimard,
1968. In-8° sous reliure, jaquette et Rhodoïd (jauni)
d'éditeur, 1214 p., (collection « Bibliothèque
de la Pléiade », n° 203), bon exemplaire.
Table des matières
:
- César. L'écrivain et l'orateur.
- La guerre des Gaules.
- La guerre civile.
- Appendice : Corpus césarien.
- Bibliographie.
- Cartes.
- Table analytique.
25 euros (code de commande
: 25251).
CHARBONNEAUX
(Jean), MARTIN (Roland) et VILLARD (François) Grèce
classique (480 - 330 avant J.-C.).
Paris, Gallimard, 1983. In-4°
sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, IX, 403 p.,
nombreuses héliogravures et autres illustrations en couleurs,
cartes hors texte à déplier, (collection « L'Univers
des Formes », n° 16, série « Le
Monde Grec »), exemplaire en très bel état.
Sur la jaquette :
Des guerres médiques jusqu'à
la conquête de l'Orient par Alexandre le Grand, les cités
grecques connaissent une époque de grandeur provisoire.
Les admirables réalisations de l'Acropole, symboles même
de l'art classique, témoignent de l'impérialisme
athénien qui, au temps de Périclès et de
Phidias, fait d'Athènes la capitale artistique du monde
grec. Mais la crise du IVe siècle se reflète dans
la vision morale et esthétique du monde, où s'introduit
une notion nouvelle d'instabilité voire même d'inquiétude.
Pourtant le désir de progrès,
le goût de la recherche restent les soucis constants de
tous les artistes : les plus illustres d'entre eux sont
maintenant des personnalités très marquées
qui, pour la première fois dans l'histoire de l'art, expriment
consciemment une vision esthétique propre.
Dépassant l'étude minutieuse
des formes humaines l'art grec classique part à la conquête
du mouvement qui s'inscrit dans l'espace. C'est un art vivant,
plein d'émotion contenue et d'harmonie décorative,
très loin de cette froide impassibilité qu'on y
voyait naguère.
45 euros (code de commande
: 19239).
 CHAUDON (Esprit-Joseph)
Dictionnaire interprete-manuel des noms latins de la
géographie ancienne et moderne ; Pour servir à l'intelligence des Auteurs
Latins, principalement des Auteurs Classiques ; avec les
désignations principales des Lieux. Ouvrage utile à
ceux qui lisent les Poëtes, les Historiens, les Martyrologes,
les Chartes, les vieux Actes, &c. &c. Paris, Lacombe, 1777. [A Paris, / Chez Lacombe,
Libraire, rue de Tournon, / près le Luxembourg. / M. DCC.
LXXVII. / Avec approbation, et privilege du roi.] In-8° plein
veau d'époque, dos lisse sobrement orné de filet
doré, pièce de titre, reliure frottée, VIII,
444, [2 (approbation et privilège)] p., cachet humide
ex-libris de Sulev J. Kaja à la page de faux-titre et
de Maurice-A. Arnould à la page de garde.
Sulev
J. Kaja est un des pseudonymes utilisés, dans les années
1930-1940, par le journaliste Jacques Baruch, (1919-2002). Passionné
par la Finlande et l'Estonie, ce farouche anticommuniste participa,
en 1943, à l'exposition antibolchévique Voici
les Soviets. Sa collaboration à la presse pro-allemande
lui valut d'être arrêté en 1946. Michel Fincur
nous apprend qu'il fut « libéré après
cinq mois. Il bénéficia dun non-lieu de la
Justice militaire, assorti toutefois dune interdiction
professionnelle. Il changea alors de pseudonyme pour contourner
cette mesure. Il adopta celui de Kaja-Koskinen pour lédition,
celui de Marie-Claire Havenne pour la revue Annette et
celui de Olavi Koskinen pour lhebdomadaire Tintin.
Hergé, le père de Tintin et Milou, a lui aussi
été inquiété à la Libération.
Lors de la fondation de son hebdomadaire, il prit le parti délibéré
de recueillir ses compagnons d'infortune. Sulev Kaja, publia
dans ce journal plusieurs contes estoniens. »
Avertissement :
On ne lit jamais les Poëtes, les Historiens,
les Martyrologes , les Capitulaires, les Chartes, & généralement
tous les Auteurs Latins, sans reconnoître la nécessité
d'un Dictionnaire-Manuel pour l'intelligence des noms propres
des différens Pays & des lieux dont ils parlent. Indépendamment
des anciens Ouvrages, on n'ignore pas que les derniers siecles
ont produit plusieurs Historiens Latins, qui, pour la plupart,
ont défiguré tous les noms de la Géographie
moderne, en leur donnant une terminaison antique. On diroit fur-tout
que l'illustre Président de Thou, en latinisant les noms
françois, a cherché à mettre la pénétration
de ses Lecteurs en défaut. On a été obligé
de faire un Dictionnaire particulier pour fon Histoire. En effet,
il est difficile de lire avec fruit & avec goût cet
Ouvrage, & plusieurs autres qui sont dans le même cas,
sans le secours d'un petit Lexique qui puisse mettre sur la voie.
C'est un des principaux motifs qui nous ont déterminés
à entreprendre ce Dictonnaire-Manuel.
Notre dessein n'ayant pas été
de faire de longs articles, nous ne sommes presque entrés
dans aucun détail, sur-tout pour la partie de la Géographie
moderne. Le Dictionnaire classique de la Géographie
ancienne, Ouvrage posthume d'un Savant, contient tout ce
que ce dernier objet embrasse d'essentiel & d'intérferrant.
Nous nous sommes donc bornés à donner les désignations
les plus claires de la position des différens endroits.
On sent qu'un vain étalage d'érudition seroit inutile
& même déplacé dans un Ouvrage manuel,
dont le seul objet est de fournir les moyens de trouver facilement
& promptement la signification des noms géographiques
qu'on n'entend pas : ce qu'on chercheroit avec beaucoup
de peine, & souvent sans fruit, dans de gros volumes in-folio.
Cet Ouvrage est absolument indépendant
du Dictonnaire de la Géographie ancienne, dont nous venons
de parler. Dans ce dernier, les noms sont en françois,
du moins pour la plus grande partie, &dans le nôtre,
ils sont en latin. L'un donne les défignations telles
qu'on les trouve dans les Ouvrages anciens, & l'autre tire
les siennes des géographies & des cartes modernes.
Le premier ne renferme que les noms de la Géographie ancienne ;
& celui-ci explique en outre les noms de la Géographie
du moyen âge, & ceux de la Géographie moderne
dont la signification n'est pas familière à tout
le monde. On n'a compris parmi ces derniers que ceux qui sont
usités dans les bons Auteurs ou dans les compilations
les plus connues. Nous avons cru absolument inutile de grossir
notre nomenclature d'une foule de mots qui portent leur interprétation
avec eux. L'Ouvrage auroit d'ailleurs cessé d'être
manuel, & devenant d'un usage moins général,
il auroit été beaucoup moins utile.
Nous avons consulté, pour la composition
de ce Dictionnaire, les meilleurs Auteurs tant anciens que modernes.
Ceux que nous avons principalement suivis, sont les Editeurs
du Glossaire de du Cange ; ceux de la Collection des Ordonnances
de nos Rois ; la Martiniere ; M. Philippe, Auteur des Tablettes
Géographiques ; celui de l'Officina Latinitatis ;
& le Dictionnaire géographique & historique de
Baudrand.
Bibliographie :
- Cioranescu (Alexandre), Bibliographie
de la littérature française du dix-huitième
siècle, n° 18820.
- Fincur (Michel B.), Sulev
Kaja, un Estonien de cur, ressource en ligne.
90 euros (code de commande
: 29122).
COHEN (Robert) Nouvelle
histoire grecque. Paris, Hachette, 1945 (14e mille). In-8°
broché, 390 p., petits manques à la quatrième
de couverture.
9 euros (code de commande
: 2640).
COLLET
(Hélène) Les minières néolithiques
de silex de Spiennes. Patrimoine
mondial de l'Humanité.
Avec la collaboration de Jean-Philippe Collin, Mona
Court-Picon, Quentin Goffette, Aurélie Salavert
et Ivan Thienpont. Namur, Institut du Patrimoine Wallon,
2015. In-8° agrafé, 55 p., nombreuses illustrations
en couleurs, (collection « Carnets du Patrimoine »,
n° 126).
En quatrième
de couverture :
- Un
patrimoine mondial.
- Un potentiel archéologique hors
du commun.
- L'épopée de la découverte.
- Les précurseurs.
- 1867, la tranchée
du chemin de fer.
- Les occupations humaines de la Préhistoire
au XIX' siècle.
- Le Paléolithique.
- Le Néolithique.
- Les âges des
Métaux.
- L'Époque romaine
et le début du Moyen Âge.
- Les Temps modernes
et la Révolution industrielle.
- Le cadre naturel, hier et aujourd'hui.
- Géologie, un gisement d'intérêt
pour les besoins en matières premières.
- La formation de la
craie et du silex.
- Le site.
- Étendue du
site : 50, 100, 150 ha qui dit mieux !
- La densité
en exploitations.
- La durée de
l'exploitation minière.
- Les vestiges.
- Les structures d'extraction.
- Les ateliers de taille.
- Des
spécialistes à l'uvre ?
- L'habitat.
- Les vestiges funéraires.
- Tirer
parti de tous les vestiges : os, coquilles, charbons, graines,
pollens et spores.
- La diffusion des produits de la minière.
- Spiennes, un centre
spécialisé au cur des échanges.
- L'aire de diffusion
des produits : état des connaissances.
- La
caractérisation du silex, un enjeu pour la recherche.
- Un phénomène européen.
- La place de Spiennes
en Europe.
- Perspectives.
- Les fouilles en cours.
- L'avenir de la recherche.
- La gestion et la mise
en valeur du site.
- Coup d'il sur un site d'intérêt
archéologique et paysager.
- « Petit-Spiennes »
- Le « Camp-à-Cayaux ».
- La vallée de
la Trouille et l'enceinte Michelsberg.
- Le
site Natura 2000 de la Vallée de la Trouille.
- Orientation bibliographique.
6 euros (code de commande
: 22751).
COOK
(B.F.) Greek and Roman Art in the British Museum. London, British Museum Publications, 1976. In-8°
broché, 194 p., illustrations en noir.
En quatrième
de couverture :
The
British Museum's collection of Greek and Roman antiquities is
renowned throughout the world. It spans 3,000 years of Greek
and Roman civilisation, from the Early Bronze Age in Greece to
the fall of the Roman Empire, and includes such famous works
as the Elgin Marbles and the Portland Vase, as well as sculptures
from two of the Seven Wonders of the World : the Temple
of Artemis at Ephesus and the Mausoleum at Halicarnassus. About
nine hundred items selected from this rich collection are exhibited
in fourteen rooms on the ground floor of the Museum. The rooms
are arranged in a chronological sequence, and this handbook serves
both as an illustrated guide to the exhibition and as an introduction
to Greek and Roman Art. Every gallery will be found to contain
its masterpieces but the handbook sets all the material into
an historical context, which is essential for genuine appreciation
and understanding. Sculpture is predominant, ranging from small
statuettes in marble, terracotta and bronze to the architectural
ensemble of the Parthenon. The minor arts are not neglected :
metalwork (including splendid gold jewellery), pottery, glassware,
wall-paintings, mosaics and engraved sealstones all find their
appropriate place in the text and among the illustrations.
8 euros (code de commande
: 22069).
DE
BACKER (Louis) Le droit de la femme dans l'Antiquité,
son devoir au Moyen Âge.
D'après des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale,
par Louis De Backer. Paris,
Claudin, 1880. [Paris
/ A. Claudin, Éditeur / 3, rue Guénégaud,
3 / M DCCC LXXX] In-8° demi
maroquin bleu à coins, dos à 5 nerfs très
frottés, coins émoussés, épidermures,
tête dorée (reliure signée Courmont), [2
bl.], [1 (faux-titre en rouge et noir)], [1 bl.], [1 (titre en
rouge et noir)], [1 bl.], 172, [1 (colophon)], 1 bl.], [1 (vignette)],
[1 bl.] p.
Table des matières
:
- Introduction.
Première partie. Droit de la femme dans
l'Antiquité.
I. Premiers âges du
monde.
II. Promiscuité.
III. Suprématie de
la femme.
IV. Conquête de la
femme.
V. Mariages entre parents
en ligne directe et collatérale.
VI. Droit maternel.
VII. Droit du mari et du
père.
VIII. Le mariage chrétien.
Deuxième partie. Devoir de la femme
au Moyen Âge.
I. Le manuscrit de Jehan
Petis d'Arras.
II. Texte du manuscrit.
III. Miroir des Dames,
manuscrit d'un Franciscain du XIIIe siècle.
IV. Le Livre du régime
des princes, manuscrit de Gilles de Romme.
V. L'Art d'amours,
manuscrit.
VI. Le Livre des trois
vertus, de Christine de Pisan.
- Glossaire.
25 euros (code de commande
: 27837).
DE
MAEYER (R.) Romeinsche villa's in België. Een archeologische studie.
Antwerpen - 's Gravenhage, De Sikkel - Nijhoff, 1937. In-8°
broché, 331 p., illustrations et plans, deux grandes cartes
à déplier in fine, (collection « Riksuniversiteit
te Gent - Werken Uitgegeven door de Faculteit van de Wijsbegeerte
en Letteren », n° 82), ex-libris manuscrit
à la page de titre, bon exemplaire en partie non coupé.
Table des matières
:
- Inleiding
: Doel en omvang van het werk.
- Algemeene bibliographie.
- Geschiedenis en stand van het archeologisch
onderzoek met speciale bibliographie.
Hoofdstuk 1. De bedrijvigheid der villabezooners.
Hoofdstuk 2. Het onderzoek der plattegronden.
I. Eenvoudige plattegronden
: Serville, Le Roux-lez-Fosse, Maillen, Vedrin, Mettet (Try Salet),
Graux, Chastrès-lez-Walcourt, Sauvenière, Modave,
Aiseau, Anlier, Villers-s.-Lesse.
II. Uitgebreide plattegronden
: Landen, Ambresin, Arquennes, Basse-Wavre, Montenaken, Anthée,
Houdeng-Goegnies, Gerpinnes, Jemelle, Maillen : Ronchinne en
Al Sauvenière, Mettet (Bauselenne), Rognée.
III. Onvolledige plattegronden
: Walsbetz, Wezeren-bij-Montenaken, Vellereille-le-Brayeux, Erneu-ville,
Martelange (Hohdoor en In Lavend), Matagne-la-Grande, Barcenne
(Leignon-Ciney), Attenhoven, Neerharen-Rekem, Tongeren, Luik,
Boussu-lez-Walcourt, Bertrée, Vierset-Barse, Som-merain,
's Gravenvoeren, Montenau.
IV. Besluiten uit het onderzoek
der plattegronden : het hoofdgebouw, de bijgebouwen, de aanleg.
Hoofdstuk 3. Opbouw en decoratie.
I. Opbouw : materiaal en
techniek.
1. Het
muurwerk : fundeeringen, onderbouw, wanden, deuren, vensters.
2. De vloer.
3. Het
dak.
II. Decoratie.
1. De wanden.
Wandschildering en wand-incrustatie.
2. De vloer.
III. Bijzonderheden over
porticus, kelder, hypocaustum, badinrichting en waterverzorging.
1. De porticus.
2. De kelder.
3. De badinrichting
en de verwarming. Het hypocaustum. Alleenstaande badgebouwen
: Aiseau, Anthée, Gerpinnes, Furfooz, Chastrès,
Aarlen. Bijgebouwde Badinrichtingen : Basse-Wavre, Graux, Maillen
: Al Sauvenière, Ronchinne, Jemelle, Anlier, Boussu-lez-Walcourt.
4. De waterverzorging.
Waterputten. Waterleidingen.
IV. De herkomst van het bouwmateriaal
Hoofdstuk 4. Uitzicht en overzicht eener romeinsche
villa.
Hoofdstuk 5. De fundi en hunne uitgestrektheid.
Hoofdstuk 6. De graven der villabewoners.
Hoofdstuk 7. Ligging en verspreiding der romeinsche
villa's.
Hoofdstuk 8. Romeinsche wegen.
Hoofdstuk 9. Geschiedenis.
- Besluit.
- Les villas romaines de la Belgique.
Résumé.
- Register.
45 euros (code de commande
: 22080).
DELÉAGE (André)
La capitation du bas-empire.
Mâcon, Imprimerie Protat, 1945. In-8° broché,
301 p., 4 planches hors texte, exemplaire non coupé, couverture
passée.
19 euros (code de commande
: 171/63).
DENUIT
(Maurice) La préhistoire dans le haut bassin
de la Haine. Haine-Saint-Pierre,
Cercle d'Histoire et de Folklore de Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul,
1975. In-8° broché, 126 p., illustrations, (collection
« Publications du Cercle d'Histoire et de Folklore
de Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul », n° 11),
exemplaire en bel état, épuisé au catalogue
de l'éditeur.
Extrait de l'introduction
:
La
pierre a été l'instrument initial de défense
et d'attaque de l'homme. C'est ce qu'il avait le plus facilement
à sa portée. Il employa d'abord des cailloux, particulièrement
ceux qui présentaient des formes favorables à la
préhension. Ayant constaté que la pierre pointue
ou tranchante était plus efficace, il s'est mis à
la façonner. Ainsi sont nées les premières
armes, les premiers outils, encore bien rudimentaires !
Ce travail de la pierre a créé
l'industrie primitive de l'humanité. Elle s'est développée
pendant de très nombreux millénaires et elle a
débuté dès l'apparition d'hominidés
sur la terre, à l'aurore de l'ère quaternaire.
L'âge de la pierre se subdivise en deux
périodes principales : le cycle paléolithique et
le cycle néolithique, séparés par un stade
de transition : le mésolithique.
Ces trois périodes lithiques nous ont
laissé des témoins de leurs travaux qui, maintenant,
par-delà les millénaires, retracent avec une certitude
scientifique, l'évolution de l'humanité primitive.
Les temps paléolithiques correspondent
au pléistocène des géologues. C'est à
l'aurore de cette époque que l'homme est apparu sur la
terre au terme d'une longue homonisation. L'homonisation est
le processus évolutif qui a marqué la montée
lente du développement anatomique à partir d'un
primate encore inconnu, qui a conduit à l'élaboration
de la forme actuelle de l'homme.
L'industrie paléolithique est caractérisée
par la succession de trois phases culturelles.
Le paléolithique inférieur dont
la durée est évaluée (abstraction faite
de la période très primitive des galets aménagés)
à six cent cinquante mille années et qui connaît
d'abord les populations australanthropiennes (type le plus archaïque
dans l'homonisation et ensuite les archanthropiens d'un niveau
très supérieur aux précédents).
Le paléolithique moyen, d'une durée
de soixante mille années. On y classe les Paléanthropiens
parmi lesquels on rencontre les Pré-Néanderthaliens
et les Néanderthaliens.
Le paléolithique supérieur de
- 40.000 à - 10.000 avant J-C qui est le temps des Néanthropes
représentés, en Europe, par la race des Cro-Magnon,
ces décorateurs des cavernes. Des Archanthropiens, des
Paléanthropiens, des Néanthropiens ont habité
notre région.
En effet, depuis les temps très reculés
du paléolithique, on a trouvé, de cette période,
des vestiges du séjour d'êtres humains dans la vallée
supérieure de la Haine. Et il est certain que le val de
cette rivière a été, au cours de ces temps
lointains, le théâtre d'une industrie de la pierre
très importante qui s'est échelonnée sur
de très nombreux millénaires.
Les fouilles qui y ont été effectuées
ont fourni des témoins de ces travaux antiques dans quantité
de localités. Il est établi d'une façon
tout à fait certaine que tout au long de l'époque
de la pierre, une population d'une densité étonnante
était fixée dans notre région, d'Anderlues
jusqu'aux environs de Mons en suivant le cours de la Haine, soit
au bord de la rivière, soit sur les plateaux qui la dominent.
Le bassin de la Haine possède une richesse
archéologique très variée. Malheureusement,
il fut très incomplètement et très mal exploité.
C'est l'abondance du silex dans notre région
qui a attiré ces hommes préhistoriques chez nous.
13 euros (code de commande
: 25067).
DE RIDDER (A.) et DEONNA (W.)
LArt en Grèce.
Paris, La Renaissance du Livre,
1924. In-8° broché, 430 p., illustrations, 23 planches
hors texte, (collection « LÉvolution de lHumanité
», n° 12).
9 euros (code de commande
: 2254).
DULAURE
(Jacques-Antoine) L'uvre de J. A. Dulaure. Des
divinités génératrices ou du culte de Phallus
chez les Anciens et les modernes. Seule
réimpression complète collationnée sur les
deux éditions de 1805 et 1825 ornée de quatre illustrations
hors texte. Paris, Bibliothèque
des Curieux, 1924. In-8° broché, XV, 272 p.,
illustrations hors texte, (collection « Les Maîtres
de l'Amour »), bel exemplaire peu courant.
Table des matières
:
Préface.
Chapitre I. Origine du Phallus et du culte
du taureau et du bouc zodiacal.
Chapitre II. Du culte des taureaux et boucs
sacrés ; de ses rapports avec le culte du Phallus ou de
Priape.
Chapitre III. Du culte du Phallus chez les
Égyptiens.
Chapitre IV. Du culte du Phallus en Palestine
et chez les Hébreux.
Chapitre V. Du culte du Phallus en Syrie, en
Phénicie, en Phrygie, en Assyrie et en Perse.
Chapitre VI. Du culte du Phallus chez les Indiens.
Chapitre VII. Du culte du Phallus en Amérique.
Chapitre VIII. Du culte du Phallus chez les
Grecs.
Chapitre IX. Du culte du Phallus chez les Romains.
Chapitre X. Du culte de Vénus, de quelques
autres institutions et usages religieux qui ont rapport au culte
du Phallus.
Chapitre XI. Du culte du Phallus chez les Gaulois,
les Espagnols, les Germains, les Suèves et les Scandinaves.
Chapitre XII. Du culte du Phallus parmi les
chrétiens. Des Fascinum ou Fesnes. Des Mandragores, etc.
Chapitre XIII. Continuation du même sujet.
Culte de Priape sous les noms de saint Foutin, de saint René,
de saint Guerlichon, de saint Guignolé, etc.
Chapitre XIV. Du culte du Phallus chez les
chrétiens en Italie et à Naples.
Chapitre XV. De quelques usages et institutions
civiles et religieuses des siècles passés, dont
l'indécence égale ou surpasse celle du culte du
Phallus.
Chapitre XVI. Suite du même sujet. De
la fête des Fous et des Soudiacres ; des processions composées
de personnes en chemise ou entièrement nues ; des
flagellations publiques ; de l'usage de donner les innocents,
etc.
Chapitre XVII. Considérations générales
sur les divinités génératrices et sur le
culte du Phallus.
Chapitre XVIII. Résumé sur l'origine,
les progrès, les variations successives du culte du Phallus.
Chapitre XIX. Étrange opinion des peuples
sur les moyens d'accroître les vertus divines du Phallus,
ou d'attirer les bienfaits de Priape.
45 euros (code de commande
: 19853YB).
EBERSOLT (Jean) Les arts somptuaires
de Byzance. Essai sur l'art impérial de Constantinople. Illustré
de 67 gravures. Paris, Ernest Leroux, 1923. In-4° broché,
164 p., illustrations dans le texte, exemplaire non coupé,
peu courant.
Introduction :
L'étude
des arts somptuaires ou industriels ou utilitaires que l'on qualifie
improprement de mineurs, est l'indispensable corollaire de l'histoire
des peuples. Elle permet d'évoquer le décor tangible,
révélateur de leur vie même et de saisir
la signification vraiment humaine des uvres d'art qui formaient
le cadre de leur existence. Replacés dans leur véritable
milieu, ces objets d'art s'animent d'une vie intense. Ils ne
sont plus des pièces de collection plus ou moins disparate,
mais ils reprennent leur place dans les ensembles d'où
ils ont été arrachés. L'histoire s'intéresse
non seulement à la surface visible des productions de
l'art, mais au milieu d'où elles ont surgi et aux sources
littéraires qui révèlent l'esprit créateur.
En ce qui concerne les arts somptuaires de
Constantinople, cette méthode s'imposait d'autant plus
qu'on a peine à réaliser un intérieur byzantin,
tant la ville impériale du Bosphore a souffert dans son
passé païen comme dans son passé chrétien.
Des tissus qui ornaient les sanctuaires, les demeures impériales
et princières, il reste à peine quelques lambeaux
d'étoffe. On ne saurait trop déplorer la perte
de cette collection unique, la plus précieuse peut-être
de tous les trésors qu'énumèrent les sources
littéraires. Pour se faire une idée du costume
il ne subsiste à peu près que des monuments figurés :
sculptures, ivoires, miniatures, émaux. On trouvera plus
loin toute une galerie de portraits, rassemblés non dans
le but de constituer une iconographie impériale, mais
dans l'intention de montrer les costumes d'apparat, les tissus
de prix, les bijoux dont se paraient les empereurs, les impératrices
et les grands dignitaires. Ces effigies présentent les
empereurs cavalcadant ou figés dans des attitudes triomphantes,
puis, lorsque l'empire penche vers sa fin, des vieux souverains
au visage vénérable et des puissants seigneurs
aux traits distingués.
Les uvres d'art, étudiées
dans leur enchaînement historique, et présentées
dans l'ordre chronologique, permettront de suivre le développement
des idées de luxe. L'histoire apprendra souvent les causes
profondes des transformations qu'ont subies l'orfèvrerie
monumentale, l'orfèvrerie religieuse et civile, les costumes
et les parures, les étoffes liturgiques et les tissus
décoratifs. Ces arts du métal, du feu, de la terre
et du tissu plongent aussi leurs racines dans un passé
très lointain.
Constantinople est l'héritière
de la culture antique et des civilisations du vieil Orient. L'héritage
de ce passé très lourd a pesé sur elle,
mais n'a pas entravé son activité créatrice.
Son art a rayonné dans la péninsule balkanique,
en Russie, en Italie, en Allemagne et en France. Cette expansion
considérable ne peut être comparée, au moyen
âge, qu'à celle de l'art français du XIIIe
siècle. Byzance fut le grand centre de production artistique
de la moitié grecque du monde médiéval.
Elle fut la ville qui enfermait dans ses murs les richesses les
plus considérables du Moyen Âge. Certes, il faut
se garder des exagérations. Les perles et les pierres
précieuses n'étaient pas toujours de grandes dimensions,
ni de première qualité. Les pièces d'orfèvrerie
pouvaient être parfois en cuivre doré. Il convient
de faire la part de l'exagération chez les historiens
byzantins et de ne pas surestimer les trésors que gardait
la capitale. Néanmoins ses richesses furent immenses,
on le verra. Et Byzance apparaît comme une cité
d'or et de perles, reflétée dans une mer d'azur.
45 euros (code de commande
: 26366).
ERMAN (A.) et RANKE (H.) La
civilisation égyptienne.
Traduction de Charles Mathien. Paris, Payot, 1980. In-8°
broché, 751 p., nombreuses illustrations, (collection
« Le Regard de l'Histoire »), cachet à la
page de garde.
13 euros (code de commande
: 6734).
Éros
grec. Amour des Dieux
et des Hommes. Athènes,
Ministère de la Culture de Grèce - Direction des
Antiquités, 1989. In-4° broché, 183 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en
très bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition organisée
aux Galeries nationales du Grand Palais, à Paris, du 6
novembre 1989 au 5 février 1990 ; puis à Athènes,
du 5 mars au 5 mai 1990.
Table des matières :
- Éros grec, par Yannis
Touratsoglou.
- Éros dans la mythologie grecque,
par Nikos Kaltsas.
- Éros et mariage, par Mairi
Pandou.
- La Femme et Éros : la
place de la femme dans l'Antiquité, par Stella
Chryssoulaki.
- Éros et Symbolisme, par
Stella Chryssoulaki.
- La pédérastie,
par Nikos Kaltsas.
- Éros dans la philosophie,
par Yannis Touratsoglou.
- Éros - Amor, par Jean
Marcadé.
- Bibliographie sélective.
25 euros (code de commande
: 21867).
EYDOUX (Henri-Paul) À la recherche
des mondes perdus. Les
grandes découvertes archéologiques. Paris, Larousse, 1967. In-4° sous reliure
et jaquette d'éditeur, 282 p., nombreuses illustrations
in et hors texte en noir et en couleurs, bel exemplaire.
Sur la jaquette :
« Henri-Paul Eydoux, écrit Jérôme Carcopino,
de l'Académie française, est un archéologue-né,
dont la science, orientée par le goût le plus sûr,
n'est si lucide et si vivante que parce qu'elle est animée
du plus ardent enthousiasme. » L'auteur a publié,
ces dernières années, une dizaine de volumes de
vulgarisation archéologique, plus particulièrement
sur les grands chantiers de fouilles, qu'il visite méthodiquement
tant en France qu'à l'étranger. Des prix importants
lui ont été décernés par l'Académie
française et par l'Académie des Inscriptions et
belles-lettres.
À la recherche des mondes perdus retrace l'histoire
passionnante des principales découvertes archéologiques
y compris les plus récentes et montre comment
ont été remises au jour les grandes civilisations
disparues : égyptienne, sumérienne, assyrienne,
iranienne, hittite, phénicienne, mycénienne, et
tant d'autres... Henri-Paul Eydoux, qui a une expérience
directe des sujets qu'il traite, s'attache à mettre en
valeur la personnalité des archéologues, leurs
méthodes, leurs efforts, les péripéties
de leurs recherches qui constituent souvent de véritables
romans.
À chaque étape de cette promenade à travers
les siècles revivent les grands personnages mais aussi
la masse obscure des hommes sans nom qui, par leurs uvres
et leurs peines, ont donné leur visage à ces mondes
morts que l'archéologie permet enfin de ressusciter.
La très abondante illustration en noir et en couleurs
comprend de nombreuses photographies inédites de chantiers
et de trouvailles récentes, d'un intérêt
exceptionnel. »
20 euros (code de commande
: 10339).
EYDOUX (Henri-Paul) Lumières sur
la Gaule. Les grandes fouilles archéologiques.
Paris, Plon, 1960. In-8° sous reliure souple et jaquette
d'éditeur, 334 p., illustrations in et h.t., (collection
« D'un Monde à l'Autre »).
12 euros (code de commande
: 6877).
EYDOUX (Henri-Paul) Résurrection
de la Gaule. Les grandes fouilles archéologiques.
Paris, Plon, 1961. In-8° sous reliure souple et jaquette
d'éditeur, 413 p., illustrations in et h.t., (collection
« D'un Monde à l'Autre »).
12 euros (code de commande
: 6879).
FAIDER-FEYTMANS
(G.) La nécropole gallo-romaine de Thuin. Morlanwelz, Musée de Mariemont, 1965.
In-8° broché, 106 p., illustrations, X planches
hors texte dont une à déplier, (collection « Fouilles
du Musée de Mariemont », n° II).
Extrait :
La
partie la plus ancienne de la ville de Thuin, baignée
par la Sambre, s'élève sur la rive droite de la
rivière et s'est lovée entre elle et son tributaire,
la Biesmelle. Les deux cours d'eau se sont creusé dans
un terrain Dévonien inférieur, étage Burnotien,
dans un niveau de grès et de schiste rouge de Winenne,
deux profonds et étroits thalwegs (niveau 120) qui ont
laissé entre eux un éperon triangulaire (niveau
160) sur lequel s'est réfugiée la ville médiévale,
dite « ville haute ». Entre celle-ci et
le confluent s'est développé sur une surface de
3 ha environ constituée par des alluvions, une « ville
basse » qui vivait essentiellement et vit encore partiellement
du trafic fluvial. Le site de la ville basse paraît antérieur,
en tant qu'agglomération, à la ville haute qui,
durant les hautes époques, servait avant tout de refuge.
C'est à la ville basse que fut édifiée la
plus ancienne église de Thuin, l'église du Moustier,
dite Notre-Dame-al-Vau. Ce n'est que plus tardivement,
après la création du chapitre, que la ville haute
fut habitée. L'habitat de la ville basse est et restera
longtemps, fort restreint : en 868, le polyptyque de Lobbes
ne signale, dans la vallée, que deux maisons, trente-six
chaumières, deux brasseries et un moulin à eau.
On ne possède que peu d'éléments
d'ordre archéologique, recueillis sur le territoire de
la ville actuelle, antérieurs au IXe siècle :
quelques silex néolithiques ou énéolithiques
ont été récoltés sur les bords de
la Biesmelle et sur le plateau, dit Bois du Grand Bon Dieu,
qui en domine la rive droite.
Seuls, deux dépôts monétaires
d'époque romaine ont été découverts
à Thuin. Ils furent signalés, mais non décrits
et on ignore ce qu'ils sont devenus.
[...]
Aucun autre élément d'époque
romaine ne semble avoir été mis au jour à
Thuin, jusqu'au moment de la découverte de la nécropole
romaine au lieu-dit
Le Petit Paradis ou Les Trieux, à l'orée
du bois du Grand Bon Dieu.
Le site nous fut signalé en octobre
1963, par son propriétaire M. Andris, de Marcinelle, qui
y faisait bâtir une villa. Des ouvriers y trouvèrent
à tout le moins le mobilier de trois tombes. Le mobilier
de la T. 1 fut dispersé ; ceux des T. 2 et 3 nous
furent confiés par M. Andris, père. Des sondages
opérés par le personnel scientifique du Musée
de Mariemont le 11 octobre 1963, permirent la découverte
des T. 4 et 5, à l'endroit où allait s'édifier
la partie septentrionale de la villa.
La fouille fut reprise systématiquement
du 31 mars au 12 avril et du 18 août au 1er septembre 1964.
Malheureusement, dans l'entretemps, la pose de canalisations
autour de l'habitation et sa construction même amenèrent
la destruction ou la dispersion, par les ouvriers, du mobilier
d'un certain nombre de sépultures. Leur nombre est difficile
à évaluer, mais étant donné leur
situation au centre même de la nécropole, nous pensons
qu'une douzaine de sépultures au moins furent anéanties.
Deux d'entre elles (T. 6 et 7) furent sauvées le 30 décembre
1963 par M. Hennuy, instituteur à Thuillies, qui recueillit
également les débris des T. 8 et 9, pillées
par les ouvriers. Nous pûmes retrouver nous-mêmes
les restes de quelques tombes ainsi détruites (T. 14,
30, 31, 32, 43 et 51). Il y a lieu de souligner que la plupart
des tombes fouillées étaient enfouies à
même le sol et très proches de la surface, aussi
plusieurs d'entre elles, sans avoir été détruites
lors de l'aménagement des alentours de la villa, ont-elles
été écrasées ou perturbées
par des racines d'arbres, fortes mais peu profondes, l'endroit
ayant servi précédemment de verger (T. 16, 17,
39, 41, 42, 49 et 52).
10 euros (code de commande
: 24168).
FLACELIÈRE
(Robert) La vie quotidienne en Grèce au siècle
de Périclès. Paris,
Hachette, 1959. In-8° broché, 369 p., (collection
« La Vie Quotidienne »), dos ridé
et pli au coin inférieur du premier feuillet de la couverture.
Avant-propos :
Les
Grecs, non seulement ceux qui habitaient la péninsule
balkanique, mais ceux d'Asie Mineure et de Sicile, ceux aussi
de Marseille et des villes du Ponl-Euxin (mer Noire), se reconnaissaient
tous pour frères de race et sentaient entre eux une profonde
communauté de langue (malgré les différences
des dialectes locaux), de religion et de murs par opposition
au monde qu'ils appelaient « barbare »,
c'est-à-dire à l'ensemble de tous les peuples qui
parlaient d'autres langues que le grec. Mais le nom de la Grèce
l'Hellade n'a jamais eu de véritable
signification politique dans l'Antiquité ; la Grèce
propre n'a jamais formé un État uni avant les dominations
macédonienne et romaine. En effet, si trois villes plus
importantes et plus ambitieuses que les autres : Athènes,
Sparte et Thèbes, ont dirigé successivement les
destinées du pays en exerçant l'hégémonie,
les Confédérations qu'elles ont formées
n'ont pas duré bien longtemps et, surtout, n'ont jamais
englobé la totalité des cités grecques.
Chaque cité, si petit que fût son territoire, se
voulait absolument indépendante et possédait ses
propres institutions politiques, religieuses, judiciaires, et
même, bien souvent, sa monnaie particulière et son
système de poids et mesures.
Au milieu d'une telle diversité, en
présence d'une telle « poussière »
d'États souverains, comment décrire la vie quotidienne
« en Grèce » ? L'existence
du Spartiate, embrigadé dès l'âge de sept
ans dans les formations prémilitaires et soumis jusqu'à
soixante à une stricte discipline de vie, était
fort différente de celle de l'Athénien, dont l'éducation
était plus libérale et les obligations, ensuite,
moins lourdes. Il nous faut donc choisir, mais ce choix nous
est, pour ainsi dire, imposé par l'état de notre
documentation littéraire et archéologique. Presque
tous les auteurs de l'époque classique dont nous possédons
encore des uvres sont des Athéniens, et c'est assurément
sur la vie de leurs compatriotes qu'ils nous fournissent les
renseignements les plus nombreux. Quant aux ruines mises au jour
par les archéologues, elles réalisent la prophétie
de Thucydide, et là aussi Athènes est privilégiée
par rapport à la plupart des autres cités grecques,
et notamment par rapport à Sparte. Il est vrai, pourtant,
qu'en ce qui concerne les habitations privées, le site
d'Olynthe, en Chalcidique, est beaucoup plus riche que celui
d'Athènes, mais, en dehors du plan de leurs maisons, que
savons-nous de la vie quotidienne des Olynthiens ?
C'est donc principalement d'Athènes
et des Athéniens que nous parlerons dans ce livre, sans
nous interdire toutefois de jeter un coup d'il, à
titre de comparaison, sur d'autres cités. D'ailleurs les
Anciens déjà considéraient Athènes
comme « la Grèce de la Grèce ».
Quant à l'époque envisagée,
il nous a paru impossible de nous limiter à l'administration
de Périclès (de 450 environ à 429 av. J.-C.) :
trop de documents importants pour notre sujet sont antérieurs,
et surtout postérieurs, à cette courte période.
Même si nous embrassions les cinquante années (pentécontaétie)
qui s'étendent de la bataille de Platées (479)
à la mort de Périclès (429), nous devrions
laisser de côté le témoignage essentiel d'Aristophane
et celui des orateurs du IVe siècle. Il pourra même
nous arriver à l'occasion de faire appel à des
auteurs du IIIe siècle, mais nous prendrons en principe
pour cadre chronologique le « siècle de Périclès »
au sens large, en le définissant d'une façon arbitraire,
mais commode, comme débutant vers 450, après la
grande crise des guerres médiques, et s'achevant vers
350 avant la bataille de Chéronée (338), qui inaugurera
la domination macédonienne et préludera ainsi aux
multiples et profondes transformations politiques et sociales
de l'époque dite « hellénistique »
ou « alexandrine ».
8 euros (code de commande
: 25746).
FOUSS
(Madeleine) La vie romaine en Wallonie. Gembloux, Duculot, 1974. In-8° broché,
64 p., 19 illustrations hors texte, (collection « Wallonie,
Art et Histoire », n° 24).
Table des matières
:
- Avant-propos.
I. La
pénétration romaine.
- Le réseau routier.
- La romanisation des
populations.
II. Connaissance de la civilisation gallo-romaine.
- L'importance des coutumes
funéraires.
- Les
cimetières.
- Les
tumuli.
- Les
piliers funéraires.
III. La vie gallo-romaine.
- Les agglomérations.
- Les villas, centres
économiques.
- La vie à la
campagne.
- L'artisanat.
- Les échanges.
- Les loisirs.
- Les croyances religieuses.
IV. La défense contre le monde barbare.
- Les troubles de la
paix romaine.
13 euros (code de commande
: 28578).
[GAULE - GRAVURE]. ROBERT DE VAUGONDY
(Gilles et Didier) Gallia Antiqua in Provincias et
Populos divisa, Geographicis
Sansonum Conatibus et recentioribus Astronomicis Observationibus
accommodata, ab Aeg. Robert Geographo regis ordinario. Cum Privilegio
Regis. 1750. Paris, Robert
de Vaugondy - Boudet, 1757. Carte coloriée et en très
bon état.
Dimensions :
- Dessin : 544 x 480 mm.
- Feuille : 568 x 500 mm.
- Échelle : 2.3000.000.
Très
belle et décorative carte, bien coloriée, des régions
comprises entre la mer Méditerranée et l'embouchure
du Rhin, divisée en zones administratives et montrant
les différents peuples qui habitaient la Gaule au début
de la domination romaine.
Héritiers de la célèbre
maison de publications cartographiques créée par
Nicolas Sanson au XVIIe siècle, Gilles Robert
de Vaugondy et son fils Didier réalisèrent
cette carte en 1750 et la publièrent sept ans plus tard
dans leur Atlas universel.
Bibliographie :
- Pedley (Mary Sponberg), Belle et
Utile. The work of the Robert de Vaugondy family of mapmakers,
p. 150 n° 92.
120 euros (code de commande
: 29949).
[GAULE - GRAVURE]. BONNE (Rigobert)
Gallia Vetus.
A R[igober]to Bonne, Primario Hydrographo Navali. Paris, Hôtel de Thou [Panckoucke], 1787.
Gravure réalisée par Gaspard André, coloriée,
extraite de l'Atlas encyclopédique, contenant la géographie
ancienne, et quelques cartes sur la géographie du Moyen
age, la geographie moderne, et les cartes relatives à
la géographie physique de Rigobert Bonne et Nicolas
Desmarets. Marges un peu salies et restauration à l'adhésif
dans la partie inférieure du pli central (sans dommage
pour la gravure). Un portrait de profil a été crayonné
dans la partie supérieure de la marge droite.
Dimensions :
- Illustration : 345 x 233 mm.
- Cuvette : 364 x 252 mm.
- Feuille : 463 x 314 mm.
Le mathématicien
et géographe Rigobert Bonne (Raucourt, 1727 - Paris, 1795)
fut nommé cartographe royal du Service Hydrographique
de la Marine en 1775. Ses cartes très appréciées
furent, notamment, publiées dans l'Atlas maritime,
en 1762, dans l'Atlas de Toutes Les Parties Connues du Globe
Terrestre de l'abbé Raynal, en 1780 et dans l'Atlas
encyclopédique, en 1787.
70 euros (code de commande
: 28484).
GERNET
(Louis) et BOULANGER (André) Le génie
grec dans la religion. Paris,
La Renaissance du Livre, 1932. In-8° broché, XLII,
538 p., (collection « Bibliothèque de
Synthèse Historique - L'Évolution de l'Humanité »,
n° 11), couverture un peu défraîchie, dos
ridé, cachet ex-libris à la page de titre.
Table des matières
:
- Introduction.
Première partie. La formation du système
de l'époque classique.
Chapitre I. Fêtes de
paysans.
Chapitre II. La légende
héroïque.
Chapitre III. Dionysos.
Chapitre IV. Delphes.
Deuxième partie. Le système de
l'époque classique.
Chapitre I. Le culte.
Chapitre II. Les représentations.
Chapitre III. Les milieux
de la vie religieuse.
Chapitre IV. La piété.
Troisième partie. Vers l'universalisme.
Chapitre I. La transformation
du sentiment religieux.
Chapitre II. Les formes nouvelles
de la vie religieuse.
Chapitre III. Philosophie
et religion.
- Conclusion.
- Bibliographie.
- Index.
12 euros (code de commande
: 27560).
GLOTZ (Gustave) et COHEN (Robert)
Histoire grecque. Tome
II. La Grèce au Ve siècle. Paris,
P.U.F., 1948. In-8° broché, 800 p., une carte, couverture
en partie insolée, (collection « Histoire Générale
»).
15 euros (code de commande
: 5934).
Graffiti in the Athenian Agora. [Prepared by Mabel Lang.] Princeton,
American School of Classical Studies at Athens, 1974. In-8°
agrafé, [32] p., nombreuses illustrations, (collection
« Excavations of the Athenian Agora Picture Book »,
n° 14).
2,50 euros (code de commande
: 13205).
GRENIER
(Jean-Claude) Les titulatures des empereurs romains
dans les documents en langue égyptienne. Bruxelles,
Fondation Égyptologique Reine Élisabeth, 1989.
In-8° broché, 122 p., (collection « Papyrologica
Bruxellensia », n° 22), cachet ex-libris
à la page de titre, exemplaire en très bel état.
Extrait de l'introduction
:
Le
présent ouvrage a pour objet d'établir un répertoire
des titulatures impériales transcrites en égyptien
que l'on rencontre soit partagées entre les deux noms
rituels du Pharaon inclus dans les cartouches des inscriptions
hiéroglyphiques dans les monuments religieux traditionnels,
soit employées dans les formules de datation des documents
de la vie publique ou privée rédigés en
démotique.
Ce répertoire reprend donc en la complétant
la part « indigène » de la documentation
rassemblée par H. Gauthier dans le tome V de son
Livre des Rois d'Égypte paru en 1917 et il vient
constituer le pendant au recueil que P. Bureth consacra aux formulæ
impériales d'Égypte attestées dans la documentation
en langue grecque et qui fut publié en 1964 dans cette
même collection sous le titre Les titulatures impériales
dans les papyrus, les ostraca et les inscriptions d'Égypte
(30 a.C - 284 p.C.).
10 euros (code de commande
: 23681).
GUERDAN (René) Vie, grandeurs et misères
de Byzance. Paris, Plon, 1954. In-8° broché,
IV + 270p., illustrations in et hors texte, exemplaire non coupé.
10 euros (code de commande
: 173/69).
GUZZO (Pietro Giovanni, dir.) Da Pompei
a Roma. Histoires d'une éruption. Pompéi, Herculanum, Oplontis. [Anvers], Snoeck, 2003. In-4° carré
broché, 215 p., nombreuses illustrations en couleurs,
exemplaire en très bel état.
Catalogue publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée aux Musées
royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles, du 9 octobre
2003 au 8 février 2004, dans le cadre des manifestations
« Europalia Italia ».
Table des matières :
- Histoires d'une éruption,
par Pietro Giovanni Guzzo.
- Évocations littéraires
de la Pompéi antique, par Éric M. Moormann.
- Ombres de lumière : le
cinéma peplum et Pompei, par Fabrizio Pesando.
- Histoires d'une éruption : le
contexte de découverte des victimes.
- Herculanum,
par Tiziana Rocco.
- Villa
des Papyri - Boutique du Graveur de Gemmes - Maison de M. Pilius
Primigenius Granianus - La côte antique et les salles voûtées
sur la plage d'Herculanum.
- Oplontis, par
Anna Civale.
- Villa
de Lucius Crassius Tertius.
- Terzigno, par
Anna Civale.
- Villa
2 - Villa 6.
- Pompei, par
Anna Civale.
- Villa
de Diomède - Temple d'Isis - Quadriportique des Théâtres
- Ruelle des Squelettes - Ruelle de Tesmus - Maison d'Oppius
Gratus - Maison du Centenaire - Porte de Nola - Porte du Vésuve
- Maison du Cryptoportique - Rue de l'Abondance - Maison de Trebius
Valens - Villa des Mystères - Maison du Ménandre
- Maison du Forgeron - Grande Palestre - Les praedia de
Julia Felix - Porte Marine - Maison du Bracelet d'Or - Maison
de Julius Polybius - Moregine, domaine Valiante : le bourg
sur le fleuve - Moregine : l'Édifice aux Tricliniums.
- Sources anciennes sur le thème
de l'éruption.
- Lettres de Pline le
Jeune à Tacite.
- L'héritage
de Pompéi dans la production artistique entre XVIIIe et
XIXe siècles, par Tiziana Rocco.
- Objets exposés.
- Bibliographie.
- Glossaire.
35 euros (code de commande
: 25332).
Hallstatt.
(700-400 av. J.C.). À
laube de la métallurgie. [Bruxelles],
[Europalia] 1987. In-4° broché, 127 p., illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en bel état.
Catalogue publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Musée
de l'Architecture, à Liège, du 19 septembre au
31 décembre 1987, dans le cadre des manifestations « Europalia
87 Österreich ».
Table des matières :
- Préface, par Josef Ratzenböck.
- Préface, par Édouard
Close.
- Préface, par le Marcel Otte.
- Hallstatt et la culture hallstattienne,
par Vlasta Tovornik.
- Planches en couleurs.
- Le Hallstatt préhistorique
- Industrie minière et nécropole, par Fritz
Eckart Barth.
- Chaudronniers, tourneurs et carrossiers
hallstattiens, par Hans Drescher.
- Tombes à char de l'époque
du Hallstatt Récent à Mitterkirchen, Haute-Autriche,
par Manfred Pertlwieser.
- Guide à travers l'exposition.
- Glossaire.
25 euros (code de commande
: 26129*).
HATZFELD (Jean) Alcibiade. Étude sur l'histoire d'Athènes
à la fin du Ve siècle. Paris, Presses Universitaires
de France, 1951. In-8° broché, XII + 376 p.
10 euros (code de commande
: 197/64).
Herdonia, chantier archéologique belge en Italie.
[Bruxelles], [1969]. In-8°
carré broché, 64 p., illustrations.
@ Catalogue
de l'exposition organisée aux Musées royaux du
Cinquantenaire, à Bruxelles, du 29 mars au 4 mai 1969.
5 euros (code de commande
: 9422).
HÉRODIEN
Histoire d'Hérodien, Traduite du Grec en François. Avec des
remarques sur la traduction.
Paris, Veuve Barbin, 1700. [A
Paris, / Chez la Veuve de Claude Barbin, / au Palais, sur le
second Perron de la / Sainte Chapelle. / M. DCC. / Avec privilege
du Roy.] In-12 plein veau d'époque,
dos à 5 nerfs orné, tranches rouges, reliure usagée
(manques à la coiffe, à la queue et sur les plats),
[1 (titre)], [1 bl.], [34 (préface, table, approbation
et privilège)], 363, [1 (errata)] p.
La première
traduction en français de l'Histoire d'Hérodien
fut réalisée par Pierre Le Pesant de Boisguilbert,
en 1675. C'est à l'abbé Nicolas-Hubert Mongault
que l'on doit celle présentée ici.
Extrait de la préface, à propos de la méthode
du traducteur :
Graces aux excellens ouvrages qui ont paru
dans ce genre, il n'est plus besoin d'avertir que les traductions
trop littérales sont non-seulement les moins polies, mais
encore les moins fideles, puis qu'elles expriment toujours fort
imparfaitement les pensées des Auteurs. On est revenu
de ces versions barbares, où, sous des mots François
on sentoit une phrase toute grecque ou toute latine ; semblables
à ces étrangers qui avec nos habits ne peuvent
prendre notre air & nos manieres. On a reconnu que cette
servitude, en faisant perdre aux anciens les beautés qui
sont propres à leurs langues, ne leur communiquoit point
les agréments de la nôtre.
Cette heureuse hardiesse a produit des traductions
qui ne cedent guère aux originaux par la force du stile,
& qui les surpassent peut-être par la précision,
la justesse, & la netteté. Le françois aïant
la suprême clarté en partage, & étant
ennemi des moindres équivoques, il porte par tout avec
luy quelque nouveau jour. Il n'en est pas de même des traductions
de grec en latin ; on se sauve à la faveur de la
conformité qui se trouve entre ces deux langues, &
les passages difficiles demeurent souvent aussi obscurs dans
la version que dans le texte.
Il faut pourtant rendre jusiice au célébre
traducteur d'Hérodien. Sa politesse l'a mis souvent au
dessus des petits scrupules des grammairiens ; ce qui n'a
pas peu servi à donner à son stile ce tour libre
& aisé qu'on y admire. H. Estienne pouvoit se dispenser
en plusieurs endroits de substituer une version plus littérale :
quoiqu'il ait quelquefois redressé Politien avec fondement,
je ne puis m'empêcher de dire qu'il y a plus de grammaire
que de véritable exactitude dans la plûpart des
corrections de ce savant imprimeur.
J'ay pris une autre sorte de liberté
qui, quoique moins commune, ne manque pas d'exemples fort approuvés,
& qui me paroît aussi essentielle que la premiere.
J'ai trouvé dans mon auteur des circonstances repetées
plusieurs fois dans une même narration, des pensées
qui revenoient trop souvent, & plusieurs autres petites negligences
qui luy sont communes avec beaucoup de Grecs, & qui sont
supportables dans les originaux ; soit que l'emphase &
la fecondité de leur langue les soûtiennent, soit
que le respect que l'on a pour l'antiquité nous rende
moins difficiles. Mais les anciens, par la traduction devenant
comme modernes, on ne leur passe plus rien ; & l'on
sent beaucoup mieux les redites dans une langue qui ne peut les
souffrir ni dans les mots ni dans les choses.
J'ay donc retranché toutes les repetitions
les plus marquées. Par exemple, à la fin de plusieurs
Livres Hérodien reprend les principaux faits qu'il contient,
& au commencement du Livre suivant, il fait la même
recapitulation presque dans les mêmes termes. Il y a beaucoup
d'apparence qu'il donnoit son Hstoire Livre à Livre. C'est
une sorte d'impatience qui a été de tout tems assez
ordinaire aux auteurs. Ainsi ces doubles recapitulations étoient
alors aussi necessaires, qu'elles seroient maintenant inutiles
& désagreables.
J'ay fait un petit nombre de transpositions
pour donner à la narration plus de suite & de netteté.
J'ay quelquefois subsiitué des équivalens à
la place de certaines expressions favorites qu'Hérodien
remanioit trop souvent & de trop prés. J'ay encore
exprimé d'une façon plus naturelle quelques phrases
emphatiques, où il ne disoit que des choses fort simples,
ce qui dans nôtre langue luy auroit donné un air
de declamation dont il n'est pas tout-à-fait exempt dans
la sienne. Comme il est bon neanmoins qu'on puisse reconnoître
même dans une traduction le caractere de l'original, j'en
ay laissé quelques-unes qui ne seront peut-être
pas du goût de ceux qui aiment & étudient la
nature.
J'ay cru qu'en faisant paroître Hérodien
en françois, il falloit le rapprocher de nos manières,
sans toutefois le rendre méconnoissable ; & je
suis persuadé qu'il m'avouëroit luy-même de
toutes les libertez que j'ay prises dans cette vûë.
Mais afin de contenter tout le monde, j'ay tâché
de justifier les principales dans mes Remarques. Pour les autres
moins considérables, il faut s'en rapporter à un
traducteur. On doit être persuadé qu'on ne chicane
point son auteur, & qu'on ne se chicane point soy-même
à plaisir ; & je confesse en mon particulier
que je suis fort d'humeur à m'épargner toute peine
inutile. Je n'ay pas fait le moindre changement que je n'aye
auparavant rendu les passages à la lettr, & que je
n'aye examiné avec soin le bon & le mauvais effet
de ces différentes manières de traduire :
j'ay même souvent consulté des personnes habiles
pour me déterminer. Mais il est auffi aisé de sentir
toutes ces minuties, qu'il seroit long & ennuyeux d'en rendre
compte dans les Remarques.
On trouvera peut-être que je suis trop
clairvoyant sur les petites imperfections de mon Auteur. J'avoüe
que l'estime que j'en ay toûjours faite ne m'a point empêché
de le lire avec des yeux critiques. Ses bonnes qualitez couvrent
si fort ses défauts, qu'on peut les laisser voir sans
hazarder sa reputation, qui est trop generale & trop bien
établie pour avoir rien à craindre de la censure.
J'espere enfin luy gagner les suffrages des bons esprits, plûtôt
par des louanges sobres & éclairées, que par
un entêtement aveugle & outré.
Bibliographie :
- Blanc (Joseph), Bibliographie italico-française
universelle, col. 65.
90 euros (code de commande
: 28196).
HEYMAN
(Georges) Préhistoire économique générale.
Introduction à
l'histoire économique générale. Bruxelles, Vromant, 1944. In-8° broché,
155 p., exemplaire du Service de Presse.
Préface :
Les
livres de préhistoire, depuis la naissance de cette science,
n'ont pas négligé les faits économiques,
cependant ces faits se sont trouvés mêlés
à toutes sortes d'autres, relevant des domaines de la
géologie, de la paléontologie, de l'archéologie,
de l'ethnographie, etc. En tout cas, les faits économiques
préhistoriques spécifiques, séparément
et surtout dans leur interdépendance, n'ont pas été
étudiés jusqu'à présent, à
notre connaissance, et c'est cette étude que nous nous
sommes proposé d'apporter par ce livre. Nous dirons que
nous avons cherché à mettre davantage l'accent
sur les faits économiques préhistoriques.
En fait, les documents préhistoriques
sont en nombre infime, comparativement aux documents historiques.
Aussi serait-ce trop demander que, dans les pages qui suivent,
soit fourni le récit circonstancié de la vie économique
des peuples aux âges lointains. Par contre, la préhistoire
est loin de ne rien apprendre d'utile à cet égard.
Ses données sont actuellement déjà suffisantes
pour permettre des investigations véritablement scientifiques.
La division de l'exposé qui va suivre
devait être basée, naturellement, sur les caractères
propres aux sciences préhistoriques, d'une part, et aux
sciences économiques, d'autre part. Mais elle a été
inspirée aussi du but qui consiste à fournir une
introduction à l'histoire économique générale.
Déjà les livres d'histoire économique sont
très rares, on le sait, et il était donc particulièrement
intéressant d'examiner comment, à cet égard
également, l'histoire se raccroche à la préhistoire.
L'« Introduction » est
consacrée aux principes en matière de recherches
et d'interprétation historiques et préhistoriques,
spécialement du secteur économique. Le rappel de
ces principes nous a semblé indispensable au regard des
lecteurs qui étudieront pour la première fois la
préhistoire économique et qui, du reste, demandent
plus qu'un simple travail de vulgarisation, souvent superficiel
et faussant les intelligences.
La première partie traite « La
préhistoire économique en Europe occidentale ».
En Europe occidentale ont été faites les premières
recherches préhistoriques, la terminologie préhistorique
y a été créée, fournissant les termes
de comparaison pour les études relatives aux autres contrées
du monde, et c'est donc par là que notre étude
aussi devait commencer. Les subdivisions de cette partie sont
basées sur la chronologie préhistorique générale,
c'est à-dire qu'elles correspondent aux trois grands âges
préhistoriques : le paléolithique, le néolithique
et l'âge des métaux.
La seconde partie s'occupe de « La
préhistoire économique dans d'autres contrées
du monde », ces contrées étant celles
du Proche Orient, de l'Égypte et du continent américain.
C'est spécialement dans cette partie que sera étudiée
la liaison avec l'histoire. En effet, on sait que l'histoire
de l'Antiquité commence dans les pays du Proche Orient
et en Égypte et, ensuite, la découverte de l'Amérique
ouvre l'époque moderne historique.
Mais, après tout, la suspicion en quoi
la préhistoire est encore souvent tenue ne serait donc
pas justifiée ?
D'aucune façon. C'est une erreur de
croire que sur le terrain de la préhistoire on n'assiste
qu'à des disputes autour de l'origine animale de l'homme,
de l'existence ou non, aux âges lointains, de l'anthropoïde,
du pré-adamite, autour de squelettes, crânes, ou
autres ossements recueillis dans les fouilles. La préhistoire
embrasse beaucoup d'autres aspects de la vie des hommes et des
peuples dans le lointain passé. Et les données
y relatives, on est parvenu à les coordonner déjà
suffisamment pour qu'on puisse dire que la préhistoire
est une science au sens vrai. Science à ses débuts,
sans doute, mais apportant des enseignements utiles à
plusieurs égards, spécialement au point de vue
économique, nous allons essayer de le montrer.
10 euros (code de commande
: 21976).
Histoire de
l'antiquité.
Sous la direction
de V. Diakov et S. Kovalev. Moscou, Éditions
en Langues Étrangères, (ca 1959). In-8° sous
reliure toilée d'éditeur, 826 p., illustrations
in et hors texte, 6 cartes volantes en couleurs.
20
euros (code de commande 223/68).
HOMANN-WEDEKING (E.) Archaic
Greece. London, Methuen,
1968. In-8° sous reliure d'éditeur, 224 p., nombreuses
illustrations, étui illustré, (collection «
Art of the World »).
13 euros (code de commande : 2929).
Hommes
et Dieux de la Grèce antique. Bruxelles,
[Crédit Communal de Belgique], 1982. In-4° broché,
291 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition organisée
au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 1er octobre
au 2 décembre 1982 lors du festival « Europalia
82 Hellas-Grèce »)
Table des matières :
- Avant-propos, par François
Narmon.
- Préface, par H.F. Mussche.
- Le message de la Grèce,
par V. Scotti.
- La période géométrique.
- La période archaïque La
période classique.
- La période hellénistique.
- Les monnaies grecques.
- Catalogue.
- Glossaire.
- Formes de vases.
- Chronologie générale.
- Liste chronologique.
15 euros (code de commande
: 26248).
HOMO (Léon) Les
institutions politiques romaines.
De la Cité à l'État.
Paris, La Renaissance du Livre, 1927. In-8° broché,
XVI + 471 p., (collection « Bibliothèque de Synthèse
Historique - L'Évolution de l'Humanité »,
n° XVIII), importantes rousseurs.
7,50 euros (code de commande
: 4322).
HROUDA
(Barthel) L'orient
ancien. Histoire et civilisations. Édition
française sous la direction de Jean Bottéro.
Paris, Bordas, 1991. In-4° sous cartonnage, jaquette et étui
d'éditeur, 463 p., nombreuses illustrations en couleurs,
bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Balayées
par l'histoire, les traces des premières civilisations
de l'Orient ancien s'étaient perdues. Leur redécouverte,
encore inachevée, a d'ores et déjà permis
de comprendre de l'invention de l'écriture
aux épopées de Gilgames, des origines de l'agriculture
aux splendeurs de Babylone la formidable contribution
des peuples de l'Orient ancien à l'évolution de
l'humanité. L'ouvrage relate l'essor de cette vague de
civilisation ; née dans la région comprise
entre le Tigre et l'Euphrate, berceau de Sumer et d'Akkad, de
Babylone et de l'Assyrie, elle s'est aussi prolongée par
un remarquable déploiement culturel en Anatolie, en Syrie
et en Iran.
Tant par la richesse de son iconographie que
par la personnalité et la renommée de ses auteurs,
français et étrangers, ce volume constitue une
indispensable mise au point.
Milieux naturels, préhistoire et histoire
des cités-États aux grands empires
assyrien et achéménide , vie sociale
et économique, sciences et techniques, représentations
religieuses, littérature, arts plastiques et architecture
: à la lumière des découvertes récentes,
chacun des chapitres de cet ouvrage est l'occasion d'une rencontre
passionnante avec ce « premier monde »
dont nous sommes les héritiers.
Table des matières :
- Le milieu naturel, par Ulrike
Rösner.
- La préhistoire, par Barthel
Hrouda.
- L'histoire.
- Sumer et Akkad,
par Dietz Otto Edzard.
- Hittites et Hurrites,
par Gernot Wilhelm.
- Les Assyriens -
Babylone aux 2e et 1er millénaires - L'empire des Achéménides,
par Karlheinz Kessler.
- L'économie et la société,
par Johannes Renger.
- La religion de l'ancienne Mésopotamie,
par Jean Bottéro.
- Les sciences et les techniques,
par C.B.F. Walker.
- L'écriture et la littérature,
par Claus G. Wilcke.
- L'art.
- La Mésopotamie,
par Barthel Rouda.
- La Syrie, par
Paolo Matthiae.
- L'Anatolie,
par Peter Spanos.
- L'Élam -
L'art oriental ancien sous l'empire achéménide,
par Peter Calmeyer.
- Annexes.
- Les sites archéologiques,
par Tilman Eickhoff.
- Les collections d'art
oriental ancien.
- Glossaire et chronologie.
- Bibliographie.
- Index.
35 euros (code de commande
: 24308).
HUART
(Clément) La Perse antique et la civilisation
iranienne. Avant-propos
de Henri Berr. Paris, La Renaissance du Livre, 1925. In-8°
demi-chagrin brun à coins, plats frottés, XV, 295 p.,
quelques illustrations in et hors texte, (collection « L'Évolution
de l'Humanité - Synthèse Collective »,
n° XXIV), rousseurs.
Table des matières
:
Introduction.
Chapitre I. Configuration
physique de la Perse.
Les routes
commerciales.
Chapitre II. Les écritures
perses.
Écriture
cunéiforme perse. - Écriture pehlevie. - Écriture
zende. - Histoire du déchiffrement de l'Avesta. - Écritures
de l'Asie centrale. Écriture sogdienne. - Écriture
manichéenne. - Les langues iraniennes.
Première partie. Les Perses et les
Achéménides.
Chapitre I. Les Iraniens
sur le plateau de la Médie. Campagnes des Assyriens.
Chapitre II. L'empire des
Mèdes.
Déjocès.
- Phraorte. - Cyaxare. - Asiyage.
Chapitre III. Les Perses
: Cyrus.
Chapitre IV. Les Achéménides.
Cambyse.
- Darius Ier. - Xercès. - Anaxercès Ier. - Artaxercès
II. - Artaxercès III. - Darius III Codoman.
Chapitre V. Organisation
de l'empire achéménide.
Chapitre VI. Religions de
la Perse au temps des Achéménides.
Chapitre VII. Les arts sous
les Achéménides.
Deuxième partie. Les Parthes arsacides.
Chapitre I. La Perse sous
l'influence hellénique.
Chapitre II. Religion de
la Perse sous les Arsacides.
La religion
de Mithra.
Chapitre III. Les arts sous
les Arsacides.
Troisième partie. Les Sâsânides.
Chapitre I. La dynastie sâsânide.
Ardéchtr
Ier. - Sapor Ier. - Sapor II. - Yezdeguerd Ier. - Kavadh. - Chosroès
Ier. - Chosroès II. - La conquête arabe.
Chapitre II. Organisation
de la Perse chez les Sâsânides.
Les classes
sociales. - Le roi et la cour. - L'armée. - Le clergé
et l'enseignement. - L'administration. - La poste. - Les finances.
- La justice. - La famille et la propriété. - L'industrie
et le commerce. - Caractères généraux de
la période sâsânide.
Chapitre III. Religion de
la Perse au temps des Sâsânides.
Zoroastre.
- Sectes dissidentes. - Le manichéisme. - Religion de
Mazdek. - Bih-Afrid. - Religions étrangères en
Perse. - Christianisme. - Bouddhisme. - Fêtes de l'année
chez les Sâsânides. - État actuel de la religion
mazdéenne. - Rites et cérémonies.
Chapitre IV. Les arts sous
les Sâsânides.
Chapitre V. Les origines
de l'épopée iranienne.
Conclusion.
Table chronologique.
Bibliographie.
Index.
18 euros (code de commande
: 18757).
Les Ibères. [Paris],
[Association Française d'Action Artistique], 1997. In-4°
broché, 3675 p., nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, exemplaire en très bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée aux Galeries nationales du Grand Palais, à
Paris, du 15 octobre 1997 au 5 janvier 1998 ; au Centre
Cultural de la Fundacion « la Caixa K, à
Barcelone, du 30 janvier au 12 avril 1998 et à la Kunst-
und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland, à
Bonne, du 15 mai au 23 août 1998.
Table des matières :
- Introduction.
- Une nouvelle approche
de la culture ibérique, par Carmen Aranegui Gasco,
Jean-Pierre Mohen, Pierre Rouillard et Christiane
Éluère.
- Les Ibères et leurs partenaires.
- Les Ibères
vus de la péninsule Ibérique, par Carmen
Aranegui Gasco.
- Les Ibères
et leurs contemporains, par Jean-Pierre Mohen, Pierre
Rouillard et Christiane Éluère.
- Phéniciens
et Puniques, par Maria Eugenia Aubet.
- Les Grecs,
par Enrique Sanmartï.
- Les Celtibères,
par Martin Almagro-Gorbea.
- La culture ibérique redécouverte.
- Les Ibères
dans les textes anciens, par Domingo Placido.
- L'invention de
la culture ibérique, par Ricardo Olmos.
- La Dame d'Elche,
par Pilar Léon.
- Pierre Paris, précurseur
de l'archéologie ibérique, par Pierre Moret.
- Père Bosch
Gimpera, par Emili Junyent.
- L'espace ibérique et la vie
quotidienne.
- Les Ibères
et leur espace, par Arturo Ruiz Rodrïguez.
- Les techniques
de construction, par Helena Bonet Rosado.
- La maison ibérique,
par Joan Sanmartï.
- Les activités
de production dans le monde ibérique, par Consuelo
Mata Parreno.
- Les techniques
de l'orfèvrerie ibérique, par Christiane
Éluère.
- Les silos à
l'époque ibérique, par Enriqueta Pons Brun.
- Les pratiques funéraires.
- Les Ibères
et leurs pratiques funéraires, par Teresa Chapa
Brunet.
- Le vase grec dans
les rites funéraires, par Juan Blanquez et
Pierre Rouillard.
- Des armes pour
les morts, par Fernando Quesada Sanz.
- Pozo Moro,
par Martin Almagro-Gorbea.
- Les sanctuaires.
- À la rencontre
du divin, par Carmen Aranegui Gasco et Lourdes
Prados.
- Les bronzes figurés
ibériques, par Gérard Nicolini.
- Le sanctuaire de
Torreparedones, par Maria Cruz Fernandez Castro et
Barry W. Cunliffe.
- Le Cerro de los
Santos, par José Miguel Noguera.
- La sculpture et la peinture.
- La sculpture,
par Pilar Léon.
- Les sculptures
du Cerillo Blanco de Porcuna, par Ivan Negueruela.
- Les terres cuites
ibériques, par Michael Blech.
- Les Ibères
à travers leurs images, par Carmen Aranegui Gasco.
- Le sombrero de
copa, par Maria José Conde Berdos.
- L'écriture et la monnaie.
- L'écriture
ibérique, par Javier de Hoz.
- La monnaie : prestige
et espace économique des Ibères, par Maria
Paz Garcïa-Bellido et Père Pau Ripollès.
- De Tartessos au temps de Rome.
- L'histoire des
Ibères jusqu'à l'époque romaine (VIe-Ier
siècle), par Lorenzo Abad Casai et Manuel
Bendala Galan.
- Les reliefs sculptés
d'Osuna, par Teresa Chapa Brunet.
- Catalogue.
- Glossaire - Chronologie - Bibliographie.
50 euros (code de commande
: 21939).
Inscriptions from the Athenian
Agora. [Prepared by Benjamin
D. Meritt.] Princeton, American School of Classical Studies
at Athens, 1966. In-8° agrafé, [32] p., nombreuses
illustrations, (collection « Excavations of the Athenian
Agora Picture Book », n° 10).
2,50 euros (code de commande
: 13206).
JOFFROY
(René) Vix
et ses trésors. Paris, Tallandier, 1979. Grand
in-8° sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 239 p.,
illustrations in et hors texte en noir et un cahier en couleurs,
bon exemplaire.
Sur la jaquette :
Le
trésor de Vix constitue lune des plus grandes trouvailles
archéologiques jamais effectuées sur le sol européen.
Elle est aussi « sensationnelle » que celle
du tombeau de Toutankhamon en Égypte et aussi fondamentale,
du point de vue archéologique et historique, que celle
des rouleaux de la mer Morte ou des ruines du palais de Cnossos
en Crète.
Cest à Vix, en Côte-dOr,
plus précisément au pied de loppidum
du mont Lassois, que lon a trouvé le plus grand
vase grec de bronze connu et cest Vix qui nous a livré
le plus d'informations sur la vie matérielle et spirituelle
des hommes du premier âge du Fer, sur leurs rapports commerciaux
et culturels avec la Grèce et lItalie.
René Joffroy, qui a eu la chance unique
de faire « la grande découverte »,
rêve de tous les archéologues du monde, navait
jamais eu loccasion de parler de Vix dans son ensemble.
Pour la première fois, il évoque dans un même
livre les péripéties et les étapes de linvention
du trésor, opère avec les sites voisins de nombreux
rapprochements, dresse un magnifique tableau de la civilisation
de Vix révélée par le matériel de
loppidum et des sépultures princières,
souligne limportance économique du mont Lassois
qui sinsérait dans les grands courants déchanges
entre le monde celte et le monde méditerranéen.
Dune rigueur scientifique qui satisfera
les spécialistes les plus exigeants, cet ouvrage abondamment
illustré en partie de photos inédites
est également conçu pour donner une connaissance
globale du site et de ses trésors au grand public et aux
très nombreux touristes qui visitent le musée de
Châtillon-sur-Seine où sont déposées
les merveilles découvertes par René Joffroy.
20 euros (code de commande
: 28886).
LATREILLE
(Francis) Mammouth. Texte
de Bernard Buigues. Préface d'Yves Coppens.
Paris, France Loisirs, 2000. In-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 187 p., très nombreuses reproductions
en couleurs, exemplaire en très bel état.
Sur la jaquette :
La
belle histoire du mammouth Jarkov commence comme la plus improbable
des chasses au trésor. Un jour de décembre 1997,
au cur du Taymir, à l'extrême nord de la Sibérie,
Bernard Buigues découvre un bout d'os qui sort du sol
gelé de la toundra. Un indice infime, presque banal dans
ce pays où les Dolgans, nomades éleveurs de rennes,
pêcheurs et chasseurs, vivent aussi des pièces d'artisanat
qu'ils façonnent dans les morceaux de défenses
ramassés au gré de leurs déplacements. Mais
le premier jalon d'une extraordinaire aventure est posé.
Quelques mois plus tard, les Jarkov, une famille dolgane, amènent
Bernard Buigues au même end. oit, là où ils
ont trouvé deux étés plus tôt une
paire de pointes d'ivoire de trois mètres de long, intactes.
C'est assez, cette fois, pour se lancer véritablement
sur la piste du mammouth. Dès lors, trappeurs, chasseurs
et savants se côtoient dans la quête miraculeuse
qui va permettre, étape après étape, de
mettre au jour un mammouth entier mort à quarante-neuf
ans et vieux de vingt mille ans ! En octobre 1999, Jarkov
est arraché à sa sépulture millénaire
par un Ml 26, l'hélicoptère le plus gros du monde,
et transporté à 300 kilomètres de là
dans une cave gelée en permanence pour garantir la qualité
de sa conservation. Depuis, les scientifiques du monde entier
s'efforcent de percer les nombreux secrets qui entourent encore
cet animal mythique, figure emblématique de l'imaginaire
collectif. Pour la première fois, ils ont toutes les chances
d'y parvenir...
Témoin privilégié des
moments forts de l'incroyable épopée emmenée
par Bernard Buigues, Francis Latreille a également su
capter la grandiose beauté sauvage d'une région
méconnue, leTaymir, et l'irréductible fierté
d'un des derniers peuples nomades de la planète, les Dolgans.
À la frontière entre l'exploration, l'histoire,
la science et la science-fiction, ses photos invitent à
découvrir, à voyager et à rêver.
20 euros (code de commande
: 21232).
LHOTE
(Henri) À la découverte des fresques
du Tassili. Paris, Arthaud,
1973. In-8° broché, 261 p., illustrations reproduites
en héliogravure (collection « Signes des Temps »,
n° 3), bon exemplaire.
Sur la couverture :
On
savait que le Sahara n'avait pas toujours été un
désert, mais qui eût soupçonné que
les rochers du Tassili recelaient les plus vastes ensembles de
gravures et de peintures préhistoriques du monde ?
Henri Lhote avait rapporté en 1957 plusieurs centaines
de relevés des premières fresques retrouvées.
L'exposition qui en fut faite en 1958, l'ouvrage, publié
par nos soins, firent sensation. Ce n'était qu'un début.
Depuis lors, Henri Lhote et ses équipes ont découvert
de nombreux autres sites dont certaines peintures comptent parmi
les plus belles léguées par la préhistoire.
Leur intérêt archéologique et ethnologique
dépasse encore leur intérêt artistique. Grâce
à leur témoignage, s'éclaire peu à
peu la vie des populations pastorales qui nomadisaient dans un
Sahara encore humide entre 5000 et 2500 avant notre ère.
Révélation prodigieuse, dont la préhistoire,
de la Méditerranée au Soudan, va sortir renouvelée.
L'Égypte naissante n'aurait-elle pas subi l'influence
de ces antiques habitants du désert ?
Dans cette édition revue et complétée,
Henri Lhote lève le voile sur ses nouvelles découvertes
au Tassili, transformé aujourd'hui en Parc national.
20 euros (code de commande
: 20236).
LIPSE
(Juste - Iustus Lipsius). Réunion de sept ouvrages sous un volume in-4° plein veau (probablement
XVIIe ou XVIIIe siècle), dos à 5 nerfs orné
de fers dorés, tranches rouges, contenant :
1. I. Lipsi Saturnalium
sermonum libri duo, qui de gladiatoribus. Edition
ultima, auctior & ornatior. In quâ quid distincte præstitum
fit, pagina altera docebit. Anvers, Plantin, 1588. [Antverpiæ, / Apud Christophorum
Plantinium. / ÌIÉ.
IÉ LXXXVIII.],
[8], 175, [1 bl.] p., 15 gravures (sur 16, la gravure marquée
« B » manque) hors texte à déplier.
Ce traité
est composé sous forme de dialogues entre J. Lipse, Vicor
Giselinus, Janus Lernutius, Janus Dousa, et Stephanus Winandus
Pighius. Juste Lipse a rassemblé et étudié
les textes relatifs aux Saturnales romaines qui se déroulaient
durant le solstice d'hiver et au cours desquelles des festivités
complètement débridées étaient organisées
ansi que des combats de gladiateurs ; ce sont ces derniers
qui forment l'essentiel de l'ouvrage dont la première
édition fut imprimée à Anvers en 1582. Guillaume
Linocier, à Paris, en fit une contrefaçon en 1585
et, la même année, Plantin en fit une réédition
« noviter correcti, aucti et formis aeneis illustrati »
à l'adresse de Leide et à celle d'Anvers. L'édition
« ultima, auctior et correctior » fut publiée
à Leide par Franciscus Raphelengius et fut également
vendue dans les Pays-Bas méridionaux avec l'adresse plantinienne
d'Anvers.
La première édition de 1582 ne
contenait pas d'illustrations ; elles apparurent dans l'édition
de 1585 et, bien qu'elles furent attribuées à Otto
Venius, on pense aujourd'hui qu'elles sont l'uvre de Pierre
van der Borcht.
Si Lipse n'appréciait guère les
combats de gladiateurs, il reconnaissait qu'ils étaient
des écoles de bravoure qui constituèrent la base
du pouvoir impérial et de l'expansion de l'empire romain.
Il pensait aussi que ces scènes cruelles étaient
des « écoles d'imperturbabilité »
à destination des spectateurs.
Bibliographie :
- Deneire (Tom), « Laconicae
cuspidis instar ». The Correspondence of Justus Lipsius :
1598, p. 224.
- Heinen (Ulrich), Huygens and Rubens.
Reflecting the passions inpainting (additions), dans Motions
of the Mind. Representing the Passions in the Arts of the Early
Modern Nethrlands, p. 6. Une édition de 1585 vendue
800 chez Alde, en 2008.
2. Iusti
Lipsi de Amphitheatro liber. In quo forma ipsa Loci
expressæ, & ratio spectandi. Cum æneis figuris.
Anvers, Plantin, 1584. [Antverpiæ,
/ Apud Christophorum Plantinium. / ÌIÉ. IÉ. LXXXIV.] 97, [4 (table
et privilège)] p., 1 gravure dans le texte et 2 gravures
hors texte à déplier.
Il s'agit de l'édition originale
de ce traité que Juste Lipse, en digne représentant
de « l'humanisme érudit de la fin du XVIe siècle »
s'intéressant aux jeux du cirque, écrivit pour
décrire de fond en comble le Colisée de Rome.
D'un point de vue architectural, « cette
monographie complète, strictementn consacrée à
l'amphithéâtre, s'est [...] fondée sur l'ensemble
de la deszcription de l'édifice théâtral
d'après Vitruve, à la manière en définitive
d'un discours purement technique et théorique. L'auteur
insistait sur ce qu'il considérait être les deux
éléments principaux de ce type de monument d'une
part le « theatrum », défini comme
étant la partie interne de forme concave, équipée
de gradins disposés de manière circulaire sur l'ensemble
du pourtour de l'édifice, d'autre part l'aire plane centrale ,
observant du reste que les Anciens le disaient, selon lui, aussi
bien « cæva »
qu'« arena ».
Bibliographie :
- Lestringant (Frank), L'écriture
du martyrologe, dans Écritures de l'histoire (XIVe
- XVIe siècle). Actes du colloque du Centre Montaigne,
Bordeaux, 19-21 septembre 2002, p. 438.
- Dugast (Fabienne) Les édifice
de spectacles antiques de Gaule Narbonnaise : documents
iconographiques, interprétations, restaurations, pp.
140-141.
3. Iusti
Lipsi de Amphitheatris quæ extra Romam libellus.
In quoformæ eorum aliquot & typi.Anvers, Plantin,
1584. [Antverpiæ,
/ Apud Christophorum Plantinium. / ÌIÉ. IÉ. LXXXIV.] 32, [3], [1
bl.] p., 4 gravures dans le texte et 1 gravures hors texte
à déplier.
Ce volume, dont il s'agit également
de l'édition originale, constitue la suite
du précédent qui était exclusivement consacré
au Colisée. Dans son étude, Juste Lipse évoque
les édifices de Minturno, Pouzzoles, Capoue, Alba, Otricoli,
etc. et s'intéresse principalement aux amphithéâtres
de Vérone, en Italie, de Pula, en Croatie et de Nîmes
et aux Ponts-de-Cé, en France.
Il « revient sur la cruauté
des jeux célébrés jadis dans tout l'empire
et évoque au passage le témoignage du martyrologe
chrétien.
Bibliographie :
- Lestringant (Frank), L'écriture
du martyrologe, dans Écritures de l'histoire (XIVe
- XVIe siècle). Actes du colloque du Centre Montaigne,
Bordeaux, 19-21 septembre 2002, p. 438.
 4
& 5. Iusti Lipsi Epistolarum
centuriæ duæ : Quarul prior innovata,
altera nova. Leyde, Plantin, 1590. [Lugduni Batavorum, / Ex officina Plantiniana, / Apud
Franciscum Raphelengium. / ÌIÉ. IÉ. XÌ.] [1
(titre)], [1 bl.], [6], 164, [1 (titre de la seconde partie)],
[1 bl.], [5], [1 bl.], [2], 111, [1 bl.] p.
À propos de
la correspondance de Juste Lipse, Jeanine De Lanstsheer écrit
:
« Quoique la correspondance de Lipse1,
dans la forme où elle nous est parvenue, soit loin dêtre
complète, nous disposons tout de même de quelque
4500 lettres, soit des lettres écrites par lhumaniste,
soit des lettres qui lui ont été adressées,
et on continue den découvrir de nouvelles. Pendant
que son pays natal était ravagé par les conflits
politico-religieux, Lipse sétait réfugié
au Pays-Bas du Nord, où il enseignait le latin et lhistoire
ancienne à luniversité de Leyde, entre mars
1578 et mars 1591. Dans ce milieu universitaire, il trouva un
cadre paisible et stimulant pour la publication de toute une
série de livres, à commencer par une édition
révisée des uvres complètes de Tacite,
complétée quelques mois plus tard par un commentaire
abondant aux Annales (1581). Sa réputation croissante
dhumaniste prodigieux et ses activités pédagogiques
et administratives au sein de luniversité permettaient
détablir un vaste réseau de correspondants
à travers lEurope chrétienne. Marchant dans
les traces dauteurs anciens et de ses prédécesseurs
humanistes et encouragé par ses amis et collègues,
Lipse décida de publier une sélection de ses lettres.
La première Centuria car il les rangeait
par centaines est une des premières publications
de Franciscus Raphelengius, le gendre et successeur de Plantin
à Leyde, au début de lannée 1586.
Quatre ans plus tard, Lipse profita de la publication dune
deuxième Centuria pour ré-éditer
la première, remplaçant une vingtaine de lettres
quon lui avait adressées par dautres,
quil avait écrites lui-même. »
Bibliographie :
- De Landtsheer (Jeanine), Juste Lipse et
l'évolution politique aux Pays-Bas du Nord après
1584, p. 2.
6.
Iusti Lipsi De Recta pronunciatione latinæ linguæ
dialogus : Ad V. Illustrem Philippum Sideium,
Equitem. Anvers, Plantin, 1586. [Antverpiæ, / Apud Christophorum Plantinium.
/ ÌIÉ.
IÉ. LXXXVI.]
[1 (titre)], [1 bl.], [2], 113, [9], [2 bl.] p.
Extrait de l'ouvrage
d'Élisabeth Dévière :
« L'étude de la prosodie
latine à la Renaissance concerne à la fois la métrique
et la problématique de la « prononciation correcte ».
Si, depuis l'Antiquité tardive, la prosodie constitue
un préalable à l'analyse et à la production
poétiques, le second point de vue est davantage spécifique
de la période qui nous intéresse. La restauration
de la prononciation latine, question fort débattue à
la Renaissance, a fourni la matière à un grand
nombre de traités, parmi lesquels figure en bonne place
le De recta pronunciatione Latinae linguae de Juste Lipse
(1586), qui consacre un important développement à
l'accentuation. L'humaniste avait déjà abordé
le sujet dans une uvre de jeunesse, les Variae lectiones
(1569), où il s'illustrait par une prise de position hardie
plus que par une étude documentée et réfléchie.
[...]
Le De recta pronunciatione Latinae linguae
évalue [...] l'état du latin parlé, en évoquant
la situation dans laquelle se trouverait un antique Romain venu
par-delà les âges visiter Lipse et ses amis :
Je m'engage, pour le cas
où il ne serait pas vrai que la prononciation d'aujourd'hui
est corrompue : si l'un de ces anciens qui portaient la
toge apparaissait et nous entendait, eh bien, il n'entendrait
pas et saisirait à peine un ot sur les dix que je dirais.
Mais, à la différence des Variae
lectiones, la corruption de la prononciation du latin n'évince
plus ici la question de sa restitution, même si l'on ne
peut qu'être pessimiste quant à l'adoption d'une
nouvelle prononciation, étant donné le mépris
dans lequel ce genre d'étude est tenu et l'inertie de
la majorité. Il s'agit pourtant d'un travail important
et noble, auquel de grands hommes se sont livrés, et tout
espoir de restauration n'est pas perdu :
Mais les bagatelles aussi
sont peut-être utiles, si toutefois on pouvait obtenir
plus de résultat que nos acquis non seulement viennent
à la lumière, mais encore pénètrent
dans l'usage. Il est certain que la langue latine se ménagerait
de cette façon dignité et splendeur. »
Bibliographie :
- Clérico (Geneviève), Frivola
in parvis jactantia. De l'inutilité d'un discours sur
les sons ? Le De Recta pronunciatione Latinae linguae de
Juste Lipse (1586).
- Sacré (Dirk), Juste Lipse
et la prononciation du latin, dans Juste Lipse en son
temps. (1547-1606), pp. 117-135.
- Dévière (Élisabeth),
L'accentuation du latin selon Juste Lipse., dans Humanistica
Lovaniensa, vol. LII - 2003, pp. 179-194.
7. I. Lipsi
Satyra Menippæa. Somnium. Lusus in nostri ævi Criticos.
Anvers, Plantin, 1581. [Antverpiæ,
/ Ex officina Christophori Plantini, / Architypographi Regii..
/ M. D. LXXXI.]
31, [1 bl.] p.
Le pamphlet de Juste Lipse ne lui
attira pas que de la sympathie : il s'y moquait des poètes,
écrivains et critiques qui n'hésitaient pas, aux
fins d'« améliorer » les uvres
des auteurs classiques, à en dénaturer le sens.
Extrait de l'étude de Martial Martin :
« La Satyre Ménippée
constitue lune des manifestations les plus significatives
de cet esprit gallican, pour lequel érudition et action
sont intrinsèquement liées : à travers
lexemple de Juste Lipse, qui rédige, en 1581, la
première satyre ménippée moderne, luvre
cherche des cautions antiques : plus que Varron, dont il
ne reste rien ou presque, cest le Sénèque
de LApocoloquintose, Pétrone, Apulée,
et Lucien qui sont invoqués. Malgré la fréquence
des souvenirs mythologiques et historiques, le texte échappe
aux écueils du pédantisme : cest quune
autre grande figure de lhistoire du genre hante le texte :
Rabelais, à la fois présent et distant, caution
certes encore indispensable mais déjà difficile
à assumer, dans une période charnière que
le goût dispute à la verve gauloise. »
Bibliographie :
- Martin (Martial), L'énigmatique
et les mutations de la satyre ménippée de Juste
Lipse à John Barclay., dans L'énigmatique
à la Renaissance : formes, significations, esthétiques,
pp.539-550.
650 euros (code de commande
: 30000).
LORAUX
(Nicole) La cité divisée. L'oubli dans la mémoire d'Athènes. Paris, Payot, 1997. In-8° broché,
291 p., (collection « Critique de la Politique »),
cachet d'appartenance à la page de faux-titre, soulignements
à la page 145
En quatrième
de couverture :
« Slon quelle approche penser la cité ? Déjà
chez les Grecs
s'affrontaient, sur le bouclier d'Achille, la cité en
paix et la cité en guerre. À nous s'offrent deux
modèles : l'anthropologique qui retient les mrs
et les croyances, l'historique qui privilégie les décisions
politiques et les combats guerriers. Sans plaider pour un si
simple retour à la manière historique, Nicole Loraux
soumet à la critique l'anthropologie contemporaine de
la Grèce antique. Cette dernière n'a-t-elle pas
« refroidi » la cité grecque en focalisant
l'attention sur le centre (le méson), le partage
égalitaire, l'interchangeabilité des citoyens,
bref en effacant le politique, ou en ne le concevant que sous
l'empire de l'Un et de l'indivision ? Ne serait-'il pas temps
d'inverser la tendance, de procéder à un «
réchauffement » de la cité en l'arrachant
au repos pour la considérer désormais en mouvement,
de la repolitiser en réintroduisant le conflit en son
sein ? Comment l'Un se divise-t-il en deux ? La conversion du
regard entraîne nécessairement une transformation
de l'objet. Aussi, dans le sillage de ses travaux précédents,
notamment de L'invention d'Athènes, Nicole Loraux
s'attache-t-elle à faire resurgir, sous la cité
grecque érigée en belle totalité et en idéalité,
Athènes dans sa réalité quotidienne et effective.
Aussi redécouvre-t-elle, à l'encontre du silence
et de l'occultation auxquels procède le politique grec,
la discorde, la situation de sédition qui avait pour nom
la stásis.
Repenser Athènes sous le signe de la stásis,
tel est le choix principiel et novateur, voire iconoclaste, de
La Cité divisée. Loin d'être pure
déliaison, la stàsis, qui affecte la cité
toute entière, manifeste l'ambivalence de l'ordre civique
: ri'est-ce pas dans la division partagée que prend son
origine ce qui est commun ? Ainsi naît la volonté
d'éclairer autrement la cité, en y laissant apparaître
une figure paradoxale du rapport politique, le lien du conflit.
Quel meilleur champ d'expérience pour mettre à
l'épreuve cette autre pensée du politique que les
jeux complexes de l'oubli et de la mémoire, l'observation
par exemple de l'amnistie de 403, qui par l'« effacement
des malheurs » tenterait de dépasser la communauté
conflictuelle ?
À la lecture de La Cité divisée se
fait jour une question interminable : en quelle langue non platonicienne
penser le politique pour parvenir à y distinguer la résistance
du conflit ? »
16 euros (code de commande
: 8731).
LOUKOMSKI
(G.-K.) Art étrusque. Étude illustrée sur la peinture
murale de Corneto-Tarquinia, suivie, à titre comparatif,
dun choix duvres caractéristiques des
principaux musées dEurope.
Paris, Duchartre, 1930. In-4° broché, 55 p., 80 planches
hors texte, rousseurs, (collection « Images »).
Table des matières
:
- L'Étrurie et sa capitale Tarquina.
- Les caractères de l'art étrusque.
- Les caractères de la peinture
murale étrusque.
- Les styles de la peinture étrusque.
- L'archaïsme d'imitation.
- L'archaïsme toscan.
- Le style étrusco-grec.
- Observations sur les
styles et sur la beauté de la peinture murale étrusque.
- Disposition relative des sujets.
- Interprétation des sujets.
- Les sujets des fresques de Corneto-Tarquina.
- Liste générale et description
succincte des tombeaux étrusques ornés de fresques.
- Chronologie des fresques.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 26367).
MAINZIER (Ferdinand) L'héritage de César. La chute de la République romaine.
Traduit de
l'allemand par Andrée Vaillant et Adolphe Thiersch. Paris,
Armand Colin, 1937. In-12 broché, 242 p., (collection
« Âmes et Visages »), exemplaire non coupé.
9 euros (code de commande : 6140).
MAIURI
(Amedeo) La peinture romaine. Genève, Skira, 1953. In-4° sous reliure
et jaquette d'éditeur, 153 p., illustrations en couleurs
contrecollées, (collection « Les Grands siècles
de la Peinture »), décharges d'adhésif
sur les gardes, ex-dono à la page de titre.
Sur la jaquette :
Ce
livre se propose de répondre à un besoin universellement
ressenti aussi bien par le public que par les spécialistes :
posséder une documentation de la Peinture Romaine aussi
étendue que possible et donnée avec la perfection
technique actuelle des moyens de reproduction en couleurs. Jusqu'à
nos jours, il manquait encore une présentation organique
et formant un tout de l'ancienne peinture murale, reproduite
avec le seul moyen qui en restitue toute la valeur. Les manuels
que nous avons se limitent en effet à en donner seulement
quelques essais, et pas toujours des plus heureux. Ces toutes
dernières années, la peinture pompéienne
a subi un véritable renouveau d'actualité, grâce
aux études de critiques d'art, grâce aussi à
l'intérêt que lui portent les artistes modernes :
il n'est pas rare d'entendre parler de véritable révélation.
Laissant de côté les classifications par trop scolastiques,
ce livre se propose d'exposer les aspects les plus significatifs
de la peinture ancienne, notamment ceux qui nous la rendent actuelle
et encore vivante. Les 84 planches sélectionnées
avec soin donneront un tableau d'ensemble de la peinture murale
campanienne de ses origines à la fin de son développement ;
allant des uvres encore fortement liées à
l'art classique hellénistique à celles qui expriment
librement le langage propre aux artistes locaux.
20 euros (code de commande
: 29246).
MARIËN
(M.E.) La nécropole à tombelles de Saint-Vincent.
Bruxelles, Musées
Royaux d'Art et d'Histoire, 1965. In-4° broché, 168 p.,
une illustration en couleurs en frontispice et nombreuses illustrations
en noir, planches à déplier in fine, (collection
« Monographies d'Archéologie Nationale »,
n° 3), ex-libris manuscrit à la page de titre,
peu courant.
Extrait de l'introduction
:
Exhumés
il y a un demi-siècle, les matériaux provenant
des fouilles du Grand-Bois de Saint-Vincent constituent toujours
un des ensembles les plus cohérents que la section de
la Belgique Ancienne puisse présenter comme témoins
du Premier Âge du Fer. Toutefois, à part quelques
brèves notices, aucune publication n'a été
consacrée aux mobiliers de cette importante nécropole.
La faute n'en est certes pas aux fouilleurs, car le baron de
Loë avait préparé la description des sépultures
et des conditions de découverte des pièces, Edm.
Rahir avait dressé le plan général de la
nécropole et exécuté des plans schématiques
et des coupes d'une série de tombelles. Une série
de photos, prises lors des fouilles, venait s'ajouter à
cette documentation. Enfin, toutes les pièces avaient
été pourvues d'un étiquetage minutieux qui
permettait le regroupement des mobiliers.
Dans ces conditions il était permis
d'entreprendre la publication des matériaux archéologiques,
pour rendre accessible les résultats d'une fouille ancienne,
avec ses qualités et ses défauts. La technique
des fouilles ne correspond certes plus à nos conceptions.
Si les anciennes photos de fouilles ont été jointes
ici au texte, c'est qu'elles peuvent parfois révéler
quelque détail utile. D'autre part, les fouilles de contrôle,
exécutées en 1964, se sont bornées à
un seul objectif, vérifier l'absence de fossé d'enceinte
à la base de quelques tombelles nettement identifiables.
M. M. Couteaux a pu utiliser cette occasion pour prélever
quelques échantillons palynologiques qui seront utilisés
par lui dans une étude d'ensemble. En ce qui concerne
la topographie générale de la nécropole,
bien que le plan dressé par Edm. Rahir semble s'écarter
quelque peu en certains endroits de la stricte réalité,
il ne m'a pas semblé opportun de faire un nouveau relevé,
car ceci aurait eu pour résultat de créer des difficultés
insurmontables pour l'identification de toutes les tombelles
et pour l'attribution des mobiliers y correspondant. Dans ce
même ordre d'idées, bien que les fouilles de contrôle
aient fait apparaître quelque désaccord avec les
constatations anciennes, aucun relevé de coupe n'a été
substitué aux anciens dessins.
Les restes d'ossements incinérés
que contiennent actuellement les urnes ou qui sont conservés
dans les réserves de la section de la Belgique Ancienne,
ont été soumis pour examen au Dr. F. Twiesselmann,
Conservateur à l'Institut Royal des Sciences Naturelles,
qui les a jugés peu utilisables pour des déterminations
pouvant fournir des données sûres. De commun accord,
nous avons donc laissé de côté tout examen
des restes osseux.
25 euros (code de commande
: 28305).
MAUDUIT
(Jacques A.) 40.000 ans d'art moderne. Paris, Plon, 1959. In-8° sous reliure souple
et jaquette d'éditeur, V, 324 p., illustrations in
et hors texte, (collection « D'Un Monde à l'Autre »),
quelques rousseurs.
En quatrième
de couverture :
Comme
tous les organismes vivants et les sociétés dont
il est le reflet, l'art naît, vit et meurt. Mais alors
que nous n'ignorons plus rien de l'évolution des arts
de l'Antiquité et des Temps Modernes, une obscurité
profonde continue d'entourer les origines et les caractères
des arts de la Préhistoire.
Ce fut, très tôt, la pensée
maîtresse de Jacques Mauduit de recenser nos connaissances
encore éparses, sur ce sujet qui touche à la naissance
même de lhumanité. L'occasion lui en fut donnée
au cours de l'expédition « Panhard-Capricorne »
qui s'était fixé pour objectif de traverser, d'un
océan à l'autre, le désert de Kalahari,
en Afrique du Sud. L'auteur devait en ramener les photographies
de plusieurs centaines de fresques préhistoriques gravées
sur les rochers et dans les grottes par les premiers Boschimans
et dont la facture rappelle étonnamment certaines tendances
de l'art moderne.
L'étude de ces dessins de l'époque
glaciaire permet de dégager les grandes lois qui seront
celles de l'art et de son évolution. Jacques Mauduit a
voulu s'attacher à la métamorphose des formes animales,
aussi bien qu'à la psychologie des premiers créateurs.
Cest pourquoi l'histoire de l'art et l'histoire de lhomme
se confondent dans ce passionnant document.
10 euros (code de commande
: 29504).
 MELIS (Federigo) La Ragioneria nella
civiltà minoica. Dalle
iscrizioni Venute alla luce in Creta (Secoli XIX-XIV a. C). Roma, Rivista Italiana di Ragioneria, 1948.
In-8° broché, 58 p., illustrations, hommage de
l'auteur au professeur Jean Dhondt.
Table des matières
:
Capitolo I : La civiltà
minoica.
1. Miti e leggende della
Creta preistorica.
2. Le grandi conquiste
dell'Archeologia in Creta.
3. Definizione di « civiltà minoica
».
4. Cronologia minoica.
5. Tratti caratteristici
della civiltà minoica.
6. Agricoltura, industria,
commercio e comunicazioni minoici.
Capitolo II : I sistemi di
scrittura minoici.
1. Dalla pittografia
al sistema geroglifico.
2. Il sistema geroglifico
cretese.
3. Il sistema lineare.
4. I sistemi numerici
minoici.
5. Le iscrizioni minoiche
non sono state ancora interpretate.
Capitolo III : La Ragioneria
minoica.
1. I ritrovamenti
che interessano la Ragioneria.
2. La Ragioneria a Festo.
3. La Ragioneria ad Hagia
Triada.
4. La Ragioneria a Cnosso.
5. La Ragioneria minoica
nella Storia della Ragioneria.
12 euros (code de commande
: 28556).
Mémoires
d'Orient. Du Hainaut
à Héliopolis. Sous
la direction de Marie-Cécile Bruwier. Morlanwelz,
Musée Royal de Mariemont, 2010. Fort in-4° broché,
540 p., nombreuses reproductions en couleurs, bel exemplaire.
Très riche publication publiée
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
au Musée royal de Mariemont, à Morlanwelz, du 7
mai au 17 octobre 2010.
Table des matières :
- Introduction. Mémoires d'Orient.
Du Hainaut à Héliopolis..., par Chr. Cannuyer.
- Préambule. La lignée
des Bavo, rois orientaux du Hainaut, par Chr. Cannuyer.
I. Cultes orientaux antiques en Hainaut.
- Réception
des dieux de l'Orient en Hainaut, par M.-C. Bruwier.
- Dieux de l'Orient
en Hainaut à l'époque romaine, par R. Veymiers.
- Pierres égyptiennes
au lieu-dit « Ville d'Anderlecht » à
Blicquy, par E. Warmenbol.
- Saint Chrysole,
apôtre arménien de Comines, par Chr. Cannuyer.
- Des objets orientaux
en Hainaut à l'époque mérovingienne ? Un
constat de carence, par A. Dierkens.
II. Croisades et pouvoirs.
- Croisés
et seigneurs hainuyers en Orient : mirages et réalités,
par G. Docquier.
- Une grande illusion
? Les États latins d'Orient (fin XIe-fin XIIIe s.),
par J.-M. Cauchies.
- Les Hainuyers dans
l'Empire latin de Constantinople, par J. Paviot.
- Les Hainuyers en
Morée franque, par L. Nys.
- « Qui
se patrem meum fecit appellari » : l'affaire
du faux Baudouin (1225), par J.-M. Cauchies.
- Littérature
des croisades : le Hainaut avait la tête épique,
par J.-Ch. Herbin.
- Un « Thermopyles »
en Terre sainte chanté en vers et en couleurs. Le Pas
Saladin dans l'art et la littérature en Hainaut à
la fin du Moyen Âge, par L. Nys.
- Les ordres militaires
et l'ordre trinitaire, par D. Dereck.
III. L'Orient prié, L'Orient rêvé.
- Quand le Hainaut
médiéval rencontre l'Orient : entre fascination,
répulsion et dévotion, par B. Goffin.
- Les pèlerins
hainuyers au Moyen Âge, par J. Paviot.
- Le culte des saints
et la vénération de leurs reliques, par M.
Maillard-Luypaert.
- Images orientales
en Hainaut. Entre culte public et dévotion privée
à la fin du Moyen Âge, par F. Veratelli.
- Quand la piété
des nobles exhalait un je-ne-sais-quel parfum d'Orient rêvé
: saint Georges et saint Antoine, si différents et pourtant
si proches, en un étrange dialogue hainuyer !,
par L. Nys.
- Quand l'Hyperborée
et l'Orient se donnaient rendez-vous à la cour de Hainaut
: ours polaires, lions et dromadaires, par L. Nys.
- Des sarrasins à
la cour de Hainaut, par L. Nys.
- La présence
des Juifs en Hainaut, par G. Waelput.
- Le « miracle »
de Notre-Dame de Cambron, par M. Maillard-Luypaert.
- La légende
du Juif Jonathas et des hosties profanées de Bruxelles,
par J.-L. Vanden Eynde.
- Le status imperii
iudaici, par Chr. Cannuyer.
- Des « Égyptiens »
en Hainaut à l'époque de Robert Campin, par
L. Nys et J. Paviot.
- Une ordonnance
contre les « égyptiens » ou « bohémiens »
(1500), par J.-M. Cauchies.
- D'une relique,
l'autre..., par M.-C. Bruwier.
IV. L'Orient des pèlerins,
des voyageurs et des érudits hainuyers.
- Voyageurs et érudits
du Hainaut en Orient : passeurs de mémoire, passeurs d'imaginaire,
par G. Docquier.
- Des rives de la
Sambre au royaume de Jérusalem : Jacques de Vitry, évêque
de Saint-Jean d'Acre (1160/70-1240), par Chr. Cannuyer.
- Ghillebert de Lannoy
(v. 1386-1462), par J. Paviot.
- Thierry de Hennin-Liétard,
funeste retour d'un pèlerin de Terre sainte, par B.
Goffin.
- L'étape
égyptienne du pèlerinage de Georges Lengherand
en Orient, par M.-C. Bruwier.
- L'humaniste Ogier
Ghiselin de Busbecq, ambassadeur à Constantinople,
par P. Doignies et M.-C. Bruwier.
- Jean Zuallart,
mayeur d'Ath et pèlerin de Jérusalem, par Chr.
Cannuyer.
- Alexandre Laisné
et l'Orient, par J.-Ch. Ducène.
- Charles-Joseph
de Ligne et l'Orient, par J.-Ch. Ducène.
- L'uvre d'Émile
Prisse d'Avennes, égyptologue, par M.-C. Bruwier.
- Le voyage en Égypte
et au Proche-Orient de Juliette de Robersart, par M.-C.
Bruwier.
- Les Hainuyers et
l'orientalisme en Belgique, par Chr. Cannuyer.
V. Des industriels et des mécènes.
- Les relations commerciales
Hainaut par Orient, des ponts établis entre deux rives...,
par B. Goffin.
- De la Haine au
Nil, ou sur les traces du géant industriel Baume &
Marpent, par K. Haoudy.
- Le groupe Empain
en Égypte, par J. Simar.
- La Boulangerie
Mécanique et Hygiénique d'Égypte, par
J. Simar.
- Édouard
Empain ou la genèse d'Héliopolis, ville nouvelle
en plein désert, par B. Goffin.
- La collection d'Arenberg,
par E. Warmenbol.
- Antiquités
égyptiennes, collection et mécénat,
par M.-C. Bruwier.
- L'Orient musulman
d'un bibliophile hainuyer : entre rêves et réalités,
par S. Laghouati.
VI. Traditions populaires hainuyères
d'inspiration orientale.
- Le combat du bien
et du mal, ou les épisodes historiques, par J.
Legge.
- Goliath et Samson
: figures bibliques au cur de la ducasse d'Ath, par
Chr. Cannuyer.
- Flobecq en Orient
: du tour Saint-Christophe aux Antoniades, par Chr. Cannuyer.
- Les géants
tournaisiens Léthalde et Engelbert, par J. Legge.
- La figure du dragon
: des rives du Nil... à la Grand-Place de Mons, par
B. Goffin.
- La présence
de l'Orient dans les cavalcades athoises, par J.-P. Ducastelle.
VII. Inspiration orientale des monuments
et temples.
- Une inspiration
venue d'Orient, par E. Warmenbol.
- Influences proche-orientales
dans les jardins du Hainaut, par J.-L. Vanden Eynde.
- Les loges maçonniques
: un peu plus à l'Ouest, par E. Warmenbol.
- Une cité
à l'Orient : le plateau Warocqué, par
L. Recchia.
- Motifs égyptiens
dans la salle maçonnique du château de Mariemont,
par M.-C. Bruwier.
- Boiseries égyptisantes
au château d'Enghien, par M.-C. Bruwier.
- Réminiscences
orientales en Hainaut : le château du Bouly, une singulière
demeure directoriale, par K. Haoudy.
- Quelques monuments
évoquant l'Égypte, à Ath, Mons et Tournai,
par J. Legge.
VIII. Regards réciproques.
- Le Hainaut chez
les érudits orientaux, par J.-Ch. Ducène.
- La visite des Éts
Sainte-Marie d'Oignies à Aiseau, par Idrîs al-Dju'aydî
al-Salwî, premier secrétaire d'ambassade marocain,
par J.-Ch. Ducène.
- Les Tribunaux mixtes
d'Alexandrie et du Caire, par H. Safar.
- Regards sur l'Orient
en Hainaut à travers l'onomastique et la dialectologie.
Une approche typologique, par A. Dupont.
- Le Hainaut, terre
d'accueil, terre de projets, par H. Safar.
Catalogue.
I. Mémoires d'Orient...
II. Traces d'Orient.
III. Conquêtes d'Orient.
IV. Cabinet de curiosités.
V. Retours d'Orient.
VI. Voyages en Orient.
VII. Perceptions d'Orient.
VIII. Inspirations d'Orient.
IX. Entreprendre en Orient.
35 euros (code de commande
: 25953).
MORGAN
(Jacques de) L'Humanité préhistorique.
Esquisse de préhistoire
générale. Paris,
La Renaissance du Livre, 1924. In-8° broché, XIX,
336 p., illustrations, (collection « L'Évolution
de l'Humanité », n° 2), bel exemplaire.
Table des matières
:
Considérations
préliminaires.
Première partie. L'évolution
des industries.
Chapitre I. Les industries
paléolithiques.
Chapitre II. Les industries
archéolithiques en Europe.
Chapitre III. Les industries
mésolithiques.
Chapitre IV. Les industries
néolithiques.
Chapitre V. Les industries
énéolithiques.
Chapitre VI. Les industries
du bronze.
Chapitre VII. Les industries
du fer.
Chapitre VIII. Le travail
des matières dures.
Deuxième partie. La vie de l'homme préhistorique.
Chapitre I. L'habitation.
Chapitre II. La chasse, la
pèche, la domestication du bétail et l'agriculture.
Chapitre III. Le vêtement
et la parure.
Troisième partie. Le développement
intellectuel et les relations des peuples entre eux.
Chapitre I. Les arts chez
les peuples sans histoire.
Chapitre II. Les croyances
religieuses, le totémisme et la magie.
Chapitre III. La figuration
de la pensée.
Chapitre IV. Les relations
des peuples entre eux.
Conclusions.
Bibliographie.
Index.
12 euros (code de commande
: 21129).
MOURLOT (Félix) Essai
sur l'histoire de l'augustalité dans l'empire romain. Paris, Émile Bouillon, 1895. In-8°
broché, 128 p., deux cartes dépliantes hors
texte, (« Bibliothèque de l'École des Hautes
Études », fascicule 108).
30 euros (code de commande
: 40/64).
MOURRE (Michel) Le monde
à la mort de Socrate.
Texte de présentation
de Robert Flacelière. Paris, Hachette, 1961. In-12
sous reliure et Rhodoïd d'éditeur, 285 p., illustrations.
10 euros (code de commande
: 218/64).
NUMISMATIQUE
OPHOVEN
(Madeleine) L'aurignacien en Belgique. Les burins de Lommel, Zonhoven et Zolder (province
de Limbourg). Le Mans, Monnoyer,
1939. In-8° agrafé, 12 p., illustrations.
Extrait
du Bulletin de la Société Préhistorique
Française, n° 11 - 1939.
Extrait :
Nous rappelons que la station aurignacienne
de Lommel a été découverte on 1934 par J.
Hamal-Nandrin, J. Servais et Maria Louis, qui la décrivent,
ainsi que l'outillage qu'ils en ont retiré, dans une étude
publiée en 1915, par le Bulletin de la Société
Préhistorique Française. Ils avaient, à
ce moment, consacré 35 jours de fouilles à ce gisement.
La station aurignacienne de Zonhoven, fouillée
par J. Hamal-Nandrin et J. Servais, a fait l'objet d'une communication
au Congrès Archéologique et Historique tenu à
Liège en 1909.
Celle de Zolder, toujours de la même
époque, découverte par les Frères de l'Institut
Saint-Jean-Berchmans de Zonhoven en 1930, a été
signalée dans un article paru en 1938.
Depuis la publication de ces études,
de nouvelles recherches ont été pratiquées
dans deux de ces gisements, à Zolder et plus spécialement
à Lommel, où le champ d'investigation s'est élargi
et où de nouveaux emplacements d'habitations ont encore
livré une documentation nombreuse comportant de belles
séries d'instruments.
Il nous a paru utile de souligner l'importance
de ces stations, importance qui indique la densité du
peuplement, ou la durée de l'occupation des plaines de
la Campine limbourgeoise, à l'époque aurignacienne.
5 euros (code de commande
: 19632).
OPHOVEN
(Madeleine) Quelques cas de patines intéressantes.
Le Mans, Monnoyer, 1938.
In-8° agrafé, 8 p., illustrations.
Extrait
du Bulletin de la Société Préhistorique
Française, n° 10 - 1938.
Extrait :
Nous remarquons dans les collections de
noire collègue Hamal-Nandrin, certains outils et certains
instruments en silex fort intéressants au point de vue
de leur patine. Toutes ces pièces ont été
trouvées en profondeur au cours de fouilles, sauf une
lame du Grand-Pressigny. Nous pensons qu'il n'est pas inutile
de les signaler et d'en faire remarquer les patines qui, parfois,
diffèrent fortement d'un objet à l'autre, alors
que ceux-ci appartiennent cependant à de mêmes industries
et sont retirés de mêmes emplacements.
Leur étude démontre combien il
est souvent imprudent de se baser sur l'altération des
silex pour en déterminer l'âge ou pour leur supposer
une plus ou moins grande ancienneté, par rapport les uns
aux autres.
Les échantillons que nous relevons proviennent
de plusieurs stations belges et d'une station hollandaise :
de Spiennes (Province de Hainaut), de Ryckholt-Sainte-Gertrude
(Limbourg Hollandais), des Grottes de Fond de Forêt et
de leur terrasse (Province de Liège), de la Grotte du
Coléoptère (Province de Luxembourg).
La grande masse de l'outillage livré
par les emplacements de Spiennes et Ryckholt-Sainte Gertrude,
appartient à une seule et même industrie, phase
du Rohenhausien, et cependant l'altération subie par leur
silex est extrêmement variable. De nombreuses pièces
sont fortement patinées, d'autres moins, et certaines
ne le sont pas du tout.
4 euros (code de commande
: 19655).
L'or
des Thraces. Trésors de Bulgarie.
Bruxelles, Fondation Europalia International, 2002. In-4°
broché, 247 p., très nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, cachet ex-libris à la page d'annonce
des mécènes, bel exemplaire.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles,
du 5 octobre 2002 au 5 janvier 2003, à l'occasion des
manifestations « Europalia Bulgaria 2002 ».
Table des matières :
- Préface, par Gueorgui
Parvanov.
- Avant-propos, par Dirk Renard.
- Du talent et d'autres tourments,
par Emmy Baroh.
- De glaise et d'or, le pouvoir des
images, le chant du monde, par Georges Raepsaet.
- Le mythe, la légende, l'histoire,
par Alexandre Fol.
- Éléments d'histoire
politique de l'état thrace, par Kiril Iordanov.
- Des hommes et des espaces, par
Kalin Porozhanov.
- Religion et culture, par Valéria
Fol.
- Culture matérielle et systèmes
religieux, mythologiques et cultuels de la préhistoire
tardive sur les terres bulgares, par Vassil Nikolov.
- Catalogue :
- Néolithique.
- Chalcolithique.
- Âge du Bronze.
- Âge du Fer et
époque archaïque.
- Époques archaïque
finale, classique et hellénistique.
- Époque romaine.
35 euros (code de commande
: 22288*).
L'Or
magique. Trésors
des Étrusques et des Romains.
Arezzo - Bruxelles, Centro Affari e Convegni - Fondation pour
les Arts, 1996. Grand in-8° carré broché sous
jaquette, XXI, 231 p., nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, exemplaire en très bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée aux Musées
royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles, du 15 mai au
30 juin 1996.
Table des matières :
- Introductions, par Susanna Agnelli,
Antonio Paolucci, Francis Van Noten, Luigi Polli,
Francesco Nicosia et Pier Giovanni Guzzo.
- Illustrations.
- Catalogue :
- L'Orfèvrerie
étrusque, par Mario Cygielman.
- Intailles en ivoire
et os dans le monde ancien, par Annamaria Esposilo.
- Orfèvreries
de Grande-Grèce, par Pier Giovanni Guzzo.
- Richesse en mouvement,
par Luigi Tondo.
- Appendice :
- Interprétations
du groupe et hypothèse d'identification, par Giuliano
De Marinis.
- Glossaire.
- Glossaire des techniques.
35 euros (code de commande
: 20326).
PARROT
(André) Sumer. Préface
d'André Malraux. Paris, Gallimard, 1968. In-4°
sous reliure et jaquette d'éditeur, XLVII, 391 p.,
nombreuses héliogravures et autres illustrations en couleurs,
(collection « L'Univers des Formes », n° 1),
exemplaire en bel état.
Sur la jaquette :
Le
mot Sumérien n'existe pas dans les histoires de
l'art vieilles de plus d'un demi-siècle. C'est que l'histoire
de Sumer n'était pas encore établie. L'art de la
Mésopotamie antérieur à l'Assyrie, c'était
l'art Chaldéen. Les deux tiers des uvres ici rassemblées
et reproduites étaient inconnues des spécialistes
de 1930, car elles ont été découvertes plus
tard. Mais, comme dit André Malraux « elles
n'ont pas seulement été découvertes : elles
sont devenues visibles en tant qu'uvres d'art ».
L'art Mésopotamien, comme la civilisation
mésopotamienne, a fait naufrage. Il faut plonger jusqu'au
IIe millénaire avant Jésus-Christ pour en retrouver
des fragments. On ne peut espérer saisir le processus
de création des grands artistes, comme on fait pour Rembrandt
ou Michel-Ange. Nous ignorons tout des créateurs sumériens.
Nous ne savons même pas quelles statues précédèrent
immédiatement les leurs. Mais ce qui reste, ce que l'on
a récemment découvert suffit à donner une
idée vraiment grandiose de ce que fut cet art, de ce que
fut cette civilisation.
Table des matières :
- Préface d'André
Malraux.
- Introduction.
Chapitre I. Histoire des découvertes.
Chapitre II. Le « Jardin d'Éden ».
Des origines à l'Histoire (5000-2800 avant J.-C.).
Chapitre III. Les cités-États
et l'âge d'or en Sumer : Ur, Lagash, Mari (2800-2470 avant
J.-C.).
Chapitre IV. Sargon et l'empire accadien (2470-2285
avant J.-C.).
Chapitre V. Les Guti et la réaction
néo-sumérienne (2285-2016 avant J.-C.).
Chapitre VI. Le retour amorrite et l'hégémonie
babylonienne (2016-1595 avant J.-C.).
Chapitre VII. Kassites et Élamites en
Babylonie (1730-1155 avant J.-C.).
- Documentation générale
:
- Bibliographie.
- Documentation iconographique.
- Dictionnaire-index.
- Cartes.
40 euros (code de commande
: 24361).
[PAYS-BAS - GRAVURE]. Carte ancienne
des Pays Bas et des environs du temps des Romains. Paris, Simon,
1757. Gravure coloriée réalisée par Jean
Lattré (le cartouche est de Pierre-Philippe Choffard),
extraite du tome II de l'Histoire générale
des Provinces-Unies, de Bénigne Dujardin et Gottfried
Sellius, publiée à Paris, chez Simon, en 1757.
En très bel état.
Dimensions :
- Illustration : 339 x 282 mm.
- Cuvette : 355 x 296 mm.
- Feuille : 459 x 316 mm.
Belle carte
très décorative des actuels royaumes de Belgique
et des Pays-Bas à l'époque romaine, situant les
divers peuples qui l'occupaient. Elle est signée Lattré
sculp. dans le coin inférieur droit et le beau cartouche
est signé P. P. Choffard 1756. Dans la marge supérieure,
à gauche, figure la mention Tom. II. Pag. I.
120 euros (code de commande
: 28518).
PETISKA
(Eduard) Mythes et légendes de la Grèce
antique. Traduction par
Alain Gründ. Illustrés par Zdenek Sklenar.
Paris, Gründ, 1976. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
188 p., illustrations en couleurs, (collection « Légendes
et Contes de Tous les Pays »), ex-libris manuscrit
à la page de garde.
Sur la jaquette :
Depuis
quelque vingt-cinq siècles, la mythologie grecque n'a
cessé de délivrer un merveilleux message légendaire
et épique à l'Occident et même à de
nombreux pays d'Asie. De l'Antiquité à nos jours
combien d'artistes et écrivains trouvèrent leur
inspiration dans les mythes grecs ! Et une grande partie
des contes populaires européens ou arabes ne constituent
que de géniales variations sur des épisodes de
la mythologie grecque (beaucoup de héros, figurant dans
les grands cycles légendaires ou dans des récits
folkloriques, sont les descendants directs d'Héraclès,
de Thésée ou de Jason : Sindbad le Marin
dans les Mille et Une Nuits prolonge
l'Odyssée d'Ulysse). Les Grecs avaient un sens
instinctif du sacré ; c'est pourquoi ils divinisèrent
la nature entière et expliquèrent les phénomènes
les plus surprenants par l'intervention des dieux, des demi-dieux
et des héros. Mais leurs dieux, qui volontiers se mêlent
aux affaires terrestres, ressemblent beaucoup aux hommes :
immortels et magnifiques, ils ont toutes les passions des êtres
humains ; et les héros restent toujours malgré
le milieu surnaturel où s'accomplissent leurs aventures
des hommes. Sans exagération aucune, l'on peut dire que
tout figure dans la mythologie grecque ou dans l'Iliade
et l'Odyssée. Ces mythes sont demeurés si
vivants que de nombreuses expressions littéraires ou orales
les rappellent : le supplice de Prométhée,
la chute de Phaéton, les malheurs d'Orphée, la
conquête de la Toison d'or, les douze travaux d'Héraclès,
le labyrinthe du Minotaure, le lit de Procuste, la piété
d'Antigone, la colère d'Achille, le chant des Sirènes,
aller de Charybde en Scylla, etc...
L'ouvrage, Mythes et légendes de
la Grèce antique, ne prétend pas recenser tous
les récits mythologiques (il faudrait pour cela plus d'un
volume), mais se propose de rendre accessibles à des jeunes
lecteurs les plus beaux et les plus représentatifs des
contes grecs inspirés par la mythologie et les chefs-d'uvre
d'Homère. Nous ne doutons pas que tous les lecteurs seront
sensibles à cette poésie éternelle de la
mythologie grecque.
15 euros (code de commande
: 18341).
Les
Phéniciens et le monde méditerranéen. Bruxelles, Générale de Banque,
1986. In-8° carré broché, 295 p., illustrations
en noir, quelques-unes en couleurs, cartes, très bon exemplaire.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la Générale
de Banque, Burxelles, du 6 mars au 6 mai 1986, puis à
la Banque Générale du Luxembourg, à Luxembourg,
du21 mai au 6 juillet 1986.
Sommaire :
- Avant-propos, par Éric
Gubel.
- Aperçu historique de la civilisation
phénicienne, par Éric Gubel.
- L'expansion et la colonisation phénicienne,
par Guy Bunnens, Maria Eugenia Aubet Semmler, Annie
Caubet et Jorge H. Fernândez.
- Langue, écriture et textes,
par Édouard Lipinsky.
- La religion phénicienne,
par Édouard Lipinsky.
- Catalogue :
- Sculpture.
- Coroplastie.
- Art du métal.
- Céramique.
- Orfèvrerie.
- Glyptique.
- Ivoirerie.
- Verrerie.
- Varia.
- Appendice :
- Numismatique,
par Paul Naster.
- Glossaire.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 24824).
PLUTARQUE
Les vies des hommes illustres. Traduction
de Jacques Amyot. Préface de André Maurois.
Gravures au burin de Decaris. Tomes I, II et III (complet).
Paris, Club du Livre - Philippe Lebaud, 1967. Trois volumes in-8°
sous reliures plein veau fauve et étuis d'éditeur,
dos à nerfs et plats ornés, têtes dorées
(maquette de Jacques Ébrard), un quatrième
étui semblable contient les suites des illustrations et
le cuivre, mise en page et ornements typographique de Jean-François
Fouquereau et Louis Ferrand, tirage des cuivres en taille-douce
par Serge Beaune, tome I : 408 p., une double-planche avec deux
portraits en frontispice et 18 autres planches hors texte, tome
II : 401 p., une double-planche en frontispice et 18 autres planches
hors texte, tome III : 407 p., une double-planche en frontispice
et 22 autres planches hors texte, un des cinquante-huit
exemplaires numérotés sur vélin de Hollande
(n° XXVII) auxquels on a joint un cuivre original
gravé par Albert Decaris (dans notre exemplaire, le
cuivre est celui du chapitre consacré à Sylla (tome
II, en regard de la p. 116) et deux suites des illustrations
tirées l'une sur Madagascar et l'autre sur Pur Fil, très
bel exemplaire malgré un léger enfoncement dû
à un coup au dos du tome I.
L'ensemble : 400 euros
(code de commande : 27991).
ROBERT
(C.) Les minières néolithiques de silex
du plateau de Petit-Spiennes (Mons). Fouilles SRPH de 1953 à
2007. Essai de synthèse
après 60 années de recherche.
Chez l'Auteur, 2014. In-8° agrafé, 36 p., illustrations
en couleurs.
Avant-propos :
Seules
minières néolithiques de la couronne de Mons accessibles
au public, les minières SRPH du plateau de Petit-Spiennes
reçoivent chaque année de nombreux visiteurs et
font partie de l'ensemble classé en 2000 au Patrimoine
Culturel Mondial par l'UNESCO.
Après plus de cinquante ans de recherches
passionnées dont vingt-six ans à la tête
des équipes qui se sont succédé sur ce chantier
à présent mondialement connu, il m'a paru utile
de publier un état de nos connaissances.
Quand on se souvient de ce que nous pensions
acquis en 1953 lors de la découverte ou en 1986 dans la
publication par F. Gosselin des premières conclusions,
on se rend compte que l'étude des minières fait
évoluer sans cesse nos connaissances et qu'il est indispensable
de faire souvent le point pour ne pas traîner comme un
boulet des idées périmées qui ont parfois
la vie dure.
Tout ce que j'ai compris à Petit-Spiennes
en ces vingt-six ans de direction du chantier ne peut être
transposé sans risque d'erreur pour d'autres groupes de
minières ou d'autres régions. Même sur le
plateau de Petit-Spiennes, par exemple, des minières toutes
proches ne montrent pas les mêmes paramètres, avec
leurs puits de deux mètres de diamètre, leur extraction
sur un seul banc, leur outillage en bois de cerf, leur datation
tardive...
Il ne fait aucun doute que les recherches futures
apporteront d'autres précisions que nos propres travaux
n'ont pu déceler.
Table des matières :
I. Avant-propos.
II. Historique.
III. Les minières fouillées par
la SRPH à Petit-Spiennes.
a. La minière 53.2.
b. La minière 79.3.
c. La minière 80.4.
d. La minière 79.1.
e. La minière 79.2.
f. Coupe nord-sud en H 3'4'5'
dans une minière au puits encore inconnu.
g. L'ensemble des minières
86.8.2.
1. 86.S.2
sud.
2. 86.8.2.
nord.
3. Minière
86.8.2 sous-jacente.
4. Minière
86.8.2.
h. La minière 86.8.1.
IV. Synthèse de l'étude de ces
minières SRPH, après soixante ans de fouilles.
V. Les ateliers de taille.
VI. Quelques idées périmées
que nous devons abandonner.
a. Une population locale,
spécialisée, vendant sa production.
b. Des mineurs riches grâce
à un commerce florissant.
c. Des puits commençant
par un entonnoir.
d. Une exploitation du premier
banc de silex rencontré.
e. Une extraction du silex
banc par banc, de haut en bas.
f. Une exploitation du silex
sans éclairage.
g. Des pics de silex emmanchés.
VII. Quelques questions que nous posent souvent
les visiteurs.
1. Y avait-il des enfants
parmi les mineurs ?
2. Y avait-il des femmes
parmi les mineurs ?
3. Comment les Néolithiques
savaient ils qu'il y avait du silex en profondeur ?
4. A-t-on retrouvé
des squelettes dans les minières ?
5. Les mineurs venaient-
il au silex à une saison précise ?
6. Des guerres, des conflits
ont-ils opposé les populations pour les sites d'extraction ?
VIII. Il était une fois.
3 euros (code de commande
: 21650).
 ROMANELLI (Dominique)
Voyage à Pompéi, par M. l'Abbé
Dominique Romanelli, Conservateur
de la Bibliothèque publique de Naples, et associé
de plusieurs Académies. Traduit de l'italien pour la première
fois, par M. P***. Suivi d'une notice sur la découverte
d'un temple romain, en 1822, à Avallon, en Bourgogne,
avec lithographies. Paris, Houdaille
et Veniger, 1829. [Paris,
/ Chez Houdaille et Veniger, Libraires, / rue du Coq Saint-Honoré,
N° 6. / Et chez les marchands de nouveautés.
/ 1829.] In-12 demi-basane d'époque,
dos lise orné de fers dorés, tranches marbrées,
[3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], [2 (extrait
d'une notice de Chateaubriand)], 20 (notice sur le temple d'Avallon),
III (avis de l'éditeur italien), [1 bl.], 324, [3 (table,
erratum)], [1 bl.] p., 5 planches à déplier,
petites épidermures à la coiffe et au pied, mors
fragiles, rousseurs, sinon joli exemplaire.
Avis de l'éditeur
italien :
La
bienveillance avec laquelle le public a accueilli le Voyage
à Pompéi de l'abbé Romanelli ;
le rapide débit de la première édition;
les demandes continuelles que nous adressent tant les Italiens
que les étrangers érudits, sont des motifs trés-convaincants
qui nous ont déterminés à mettre au jour
cette seconde édition. La manière neuve dont l'auteur
a conçu cet ouvrage, lui a valu des témoignages
de satisfaction mérités de la part du public. Que
ce voyage soit une fiction ou une réalité, il n'en
est pas moins vrai qu'en introduisant des interlocuteurs pour
rendre plus vive et plus animée la visite faite à
cette ville sortie de dessous terre, l'auteur a rencontré
un moyen certain de procurer du plaisir à ses lecteurs,
d'entrer dans des détails plus instructifs à l'aspect
d ces précieux débris, et d'amener naturellement
les voyageurs qui l'accompagnent à faire des demandes,
des réponses, et à établir enfin une conversation.
Descendus dans ces fouilles, n'ont-ils pas l'avantage d'y apprécier
la vie civile, économique et domestique de ceux qui nous
ont précédés de tant de siècles,
et d'y confronter le texte des anciens auteurs en présence
même des monuments qu'ils ont décrits ; monuments
qui, après dix-huit cents ans, existent encore. Ainsi
les habilans de cette ville célèbre sont pour eux
comme s'ils étaient toujours pleins de vie. Ils les voient
dans leurs demeures, dans leurs bains, dans leurs festins, à
la toilette, dans les temples, dans les jeux, au théâtre ;
ils les suivent, pour ainsi dire, jusqu'après leur mort
dans leurs tombeaux. Il ne manquerait à l'illusion que
de converser avec eux, et de leur demander si tout ce qu'on voit
n'est pas un songe ? Mais les monuments présents
attestent la vérité des faits. Tout est mis à
découvert pour notre instruction ; leurs usages,
leurs lois, les arts, les coutumes, les cérémonies
religieuses, la culture qu'ils pratiquaient, et enfin le degré
de civilisation auquel ils paient arrivés.
L'auteur dans cette nouvelle édition
a jugé à propos de faire des changements, et d'ajouter
des notes intéressantes. En donnant une date plus récente
au voyage, il y a placé toutes les nouvelles découvertes
qui ont été faites jusqu'à ce jour.
Rien n'a donc été omis pour rendre
cette édition plus complète ; et si la première
a été enlevée avec rapidité, celle-ci
doit avoir encore plus d'attraits pour le public.
45 euros (code de commande
: 27890).
Rome, ses origines, son empire. Mariemont,
Musée, 1966. In-8° broché, 89 p., XXIX planches
en noir, IX planches en couleurs, (« Trésors
inconnus du Musée de Mariemont », I).
7,50 euros (code de commande
: 4804).
SALMON (Pierre) La population
de la Grèce antique.
Essai de démographie appliquée à l'Antiquité. Bruxelles, Société Royale Belge
de Géographie, 1955. In-8° agrafé, [30] p.,
hommage de l'auteur.
@ Extrait des fascicules I-II (79e année - 1975)
du Bulletin de la Société Royale Belge de Géographie.
5 euros (code de commande
: 13213).
SAMIVEL Le soleil se lève
en Grèce. S.l., Arthaud,
1962. In-8° sous reliure d'éditeur, 261 p., héliogravures
hors texte., toile défraîchie, il manque la jaquette.
Sur la jaquette :
« Le titre [de cet ouvrage] indique suffisamment qu'il
y est surtout question de tout ce qui a précédé
l'époque classique. Tandis que l'histoire de l'Égypte
coule durant quarante siècles avec la majestueuse unité
du grand fleuve qui a creusé son destin, celle de la Grèce
apparaît durant plusieurs millénaires beaucoup plus
mouvante. Voici la mystérieuse et séduisante civilisation
crétoise, dont les uvres témoignent à
35 siècles de distance d'une vivacité, d'une fraîcheur
et d'une leberté d'expression absolument modernes. Voici
le haut Moyen Âge des rudes barons achéens, couverts
de sang, couverts d'or. L'énigme de la « Nuit »
dorienne. La floraison des grands temples... Les délicats
prestiges intellectuels du siècle de Périclès.
À travers les trésors, les chefs-d'uvre,
les sites les plus célèbres du Monde égéen
et de la Grande Grèce, nous nous embarquons une nouvelle
fois avec Samivel dans la machine à explorer le temps.
La majorité des photographies illustrant cet ouvrage est
également due à l'auteur. On remarquera enfin les
hypothèses nouvelles et ingénieuses qu'il émet
à propos de l'architecture crétoise, considérée
comme fonctionnelle, la signification de la scène de la
célèbre coupe d'Haghia Triada, le rôle de
la couleur dans l'architecture des temples, l'énigme proposée
par le Sphinx à la sagacité d'dipe, etc.
»
10
euros (code de commande : 8932).
SCHOPPA
(Helmut) L'art romain dans les Gaules
en Germanie et dans les îles britanniques. Photographies par Helga
Schmidt Glassner. Traduit de l'allemand par Jean Claude Gauthier.
Fribourg, Office du Livre, [ca 1959]. In-4° sous reliure,
jaquette et Rhodoïd imprimé d'éditeur, 70
p., 140 planches en noir.
Table des matières
:
- Origines et évolution.
- Période du style italique.
- La politique culturelle
d'Auguste et l'influence de l'art de la cour.
- L'art populaire italique.
- Les influences romaines.
- Nouveaux débuts.
- Essor économique.
- La région de
Trêves.
- Cologne et la basse
vallée du Rhin.
- La région frontalière
de la rive droite du Rhin.
- La Bretagne romaine.
- L'Italie et les Provinces.
- L'héritage celtique.
- Les arts mineurs.
- La sculpture.
- L'influence grecque.
- Déclin et nouveau début.
- Situation politique
et économique.
- Les métiers
d'art.
- Trêves capitale.
- Les beaux-arts.
- Explication des planches.
- Appendice.
- L'organisation de
l'armée et de l'administration civile.
- Tableau chronologique.
- Bibliographie.
20
euros (code de commande : 23598).
SÈBE
(Alain) Tikatoutine. 6000 ans d'art rupestre saharien.
Vidauban, Alain Sèbe,
1991. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur,
[220] p., cartes, (collection « Tagoulmoust »).
Magnifique album dont
l'auteur nous explique la genèse :
Lorsqu'en
1979 paraissait mon premier livre de la collection Tagoulmoust,
l'idée d'un cinquième tome sur l'art rupestre ne
m'avait pas effleuré. Pour être franc, bien que
reconnaissant sa valeur picturale dès mon premier reportage
saharien de 1970, je n'avais alors pas ressenti l'urgence de
l'aborder.
Comment ne pas être fasciné dans
mes longues marches sur les plateaux par cette richesse toute
de finesse, de sensibilité, laissée là depuis
des millénaires par une société dont le
mode de vie a totalement disparu ? La nature a tout gardé.
Quelle chance !
L'approche de ce recueil photos est différente,
tant par son aspect visuel et historique que par la variété
des périodes artistiques qui se sont succédé
dans cette longue évolution. Il n'était plus question
de présenter uniquement le Sahara et tes « Hommes
Bleus », mais également de donner un aperçu,
grâce au témoignage des peintures et des gravures,
de la vie quotidienne d'il y a 3, 5 ou même 8000 ans.
Pour ce qui est des paysages où ces
peintures s'inscrivent, j'ai opté systématiquement
pour le « grand écran », qui permet
de restituer ces immensités dans leur fabuleuse dimension.
Leurs dédales impressionnants cachent encore des milliers
de trésors inconnus : la richesse de l'art rupestre
saharien est immense et reste encore en grande partie à
découvrir.
Tikatoutine, comme les autres livres
de la collection ne se veut pas exhaustif sur un thème
ou une région. Il est la succession des chocs visuels
qui m'ont le plus marqué au cours de mes reportages.
J'essaie, en toute simplicité, de faire
partager mon enthousiasme.
80
euros (code de commande : 20823).
Le
Servage. Société
Jean Bodin. Réunions des 16, 17 et 18 octobre 1936. Bruxelles.
Bruxelles, Falk Fils, 1937.
In-8° broché, 332 p.
@ Ce volume
publié à l'initiative de l'Institut de Sociologie
Solvay, à l'Université Libre de Bruxelles, contient
: Le servage dans l'Égypte ancienne sous les XXIe-XXVe
dynasties, par Jacques Pirenne ; Les modalités
de l'attache à la glèbe dans l'Égypte grecque
et romaine, par Claire Préaux ; Le type dorien
du servage, par Werner Kamps ; Le colonat dans l'Empire
romain, par Paul Collinet ; Paysannerie et grands domaines
dans l'Empire byzantin, par Ernest Stein ; L'aspect iranien
du servage, par Nicolas Adontz ; L'évolution du
servage dans la France coutumière du XIe au XIVe siècle,
par Pierre Petot ; La condition des populations rurales dans
l'Espagne médiévale, par Charles Verlinden
; Le vilainage anglais et le servage réel et personnel
dans la période 1066-1485, par F. Jouon des Longrais
; L'asservissement du paysan russe, par Alexandre Eck
; Les régimes fonciers en Chine, par Henri Maspero
; Le servage dans l'Empire du Japon, par André
Gonthier et La notion du servage à la lumière
de la méthode comparative, par Alexandre Eck.
30 euros (code de commande
: 11046).
SISSA
(Giulia) et DETIENNE (Marcel) La vie quotidienne des
dieux grecs. Paris, Hachette,
1989. In-8° collé, 301 p., illustrations hors
texte, (collection « La Vie Quotidienne »),
exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Malgré
l'histoire trépidante de ses batailles, la guerre de Troie
échappe en réalité aux hommes : pour
Homère, ce sont les dieux qui mènent le jeu et
règlent leurs comptes. Ils y consacrent leurs journées.
Aussi Giulia Sissa a-t-elle trouvé chez Homère,
avec l'Iliade, matière à explorer le quotidien
des dieux grecs : de quoi leur corps est-il fait et comment
se nourrissent-ils ? Quelle est l'organisation de leur société ?
Quelle vie mènent-ils dans l'Olympe et dans le monde des
hommes ? Les dieux sont partagés : modèle
rêvé de jouissance infinie mais aussi exemple édifiant
d'engagement dans le monde. Amours, festins, querelles... Mais
que désirent-ils vraiment ? Dans la seconde partie
de ce livre, Marcel Detienne montre comment les citoyens entretiennent
des relations quotidiennes avec les dieux et ce que deviennent
les Olympiens, invités à venir résider chez
les humains organisés en cité. Au cur des
rituels et de la vie sociale, les dieux restent présents
: dans les sacrifices, l'alimentation, les assemblées
politiques, la guerre, la sexualité...
Bref, les dieux sont indispensables à
la cité, mais agissent-ils là vraiment en maîtres
jaloux de mortels éphémères ? Ne seraient-ils
pas plutôt dans les premières démocraties
en tout cas assujettis, du moins soumis, aux décisions
des hommes en leurs conseils et assemblées ?
10 euros (code de commande
: 27064).
Splendeur
des Sassanides. L'empire perse entre Rome et la Chine (224-642). Bruxelles,
Crédit Communal, 1993. In-4° broché, 310 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en
bel état, peu courant.
Catalogue
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire,
à Bruxelles, du 12 février au 25 avril 1993.
Avant-propos :
L'exposition « Splendeur des Sassanides
» est le résultat de la collaboration d'une vingtaine
d'institutions qui ont accepté de se séparer pour
un temps de leurs chefs-d'uvre pour les réunir aux
Musées royaux d'Art et d'Histoire.
Elle constitue une première, non seulement
par la qualité des uvres réunies mais aussi
par l'originalité du sujet qui n'a été que
rarement abordé.
Monsieur Louis Vanden Berghe, professeur émérite
à l'Université de Gand, professeur honoraire à
l'Université Libre de Bruxelles, commissaire scientifique
et Monsieur Bruno Overlaet, commissaire scientifique adjoint
et titulaire des collections iraniennes aux Musées ont
su s'entourer d'une pléiade de chercheurs pour la rédaction
de ce catalogue qui fait le point sur l'état actuel de
la recherche dans le domaine sassanide. [...]
Riche de quelque 180 chefs-d'uvre, «
Splendeur des Sassanides » offre au public une synthèse
de cette période peu connue de l'histoire persane qui
vit régner, de 224 à 642 de notre ère, une
dynastie qui contrôla un vaste territoire, entreprit de
grands travaux de génie civil, tira profit de sa position-clé
sur la Route de la Soie et mena, pendant pratiquement toute la
période, des guerres sur les fronts de l'Est et de l'Ouest.
Cette dynastie développa un art de cour somptueux, tout
à la glorification de la puissance royale et qui s'exprima
notamment dans l'architecture palatiale, les reliefs rupestres,
les mosaïques, les décors de stuc, l'argenterie,
la verrerie et les soieries ; autant d'aspects qui sont évoqués
dans ce catalogue.
45 euros (code de commande
: 28526).
SUÉTONE
(Caius Suetonius Tranquillus) Caius Suetonius Tranquillus.
Cum annotationibus diversorum. Amsterdam, Elzevier, 1650. [Amsterodami, / Typis Ludovici Elzevirii, / Sumptibus
Societatis 1650.] In-24 plein veau
d'époque, dos lisse orné, mors fendus, 369 (y compris
le titre gravé), [13 (index)] p.
En quatrième
de couverture :
Une
réimpression au même format et au même nombre
de pages fut imprimée en 1671.
Table :
- Collectanea de vita et scriptis suetonii
tranquilli.
I. C. Suet. Tranquilli divus Julius Cæsar.
II. C. Suet. Tranquilli D. Octavius Cæsar
Augustus.
III. C. Suet Tranquilli Tiberius Nero Cæsar.
IV. C. Suet Tranquilli C. Cæsar Caligula.
V. C. Suet Tranquilli Tib. Claudius Drusus
Cæsar.
VI. C. Suet Tranquilli Nero Claudius Cæsar.
VII. C. Suet Tranquilli Ser. Sulpicius Galba.
VIII. C. Suet Tranquilli M. Salvius Otho.
IX. C. Suet Tranquilli Aulus Vitellius.
X. C. Suet Tranquilli T. Vespasianus.
XI. C. Suet Tranquilli D. Titus.
XII. C. Suet Tranquilli Flavius Domitianus.
- C. Suet Tranquilli de illustribus grammaticis
liber.
Bibliographie :
- Willems (Alphonse), Les Elzevier.
Histoire et annales typographiques, n° 1118.
30 euros (code de commande
: 29025).
[TACITE].
MICHEL (Alain) Tacite le destin de l'empire. Préface de Pierre Grimal. Paris,
Arthaud, 1966. In-8° broché, couverture rempliée,
283 p., carte, (collection « Signes des Temps »,
n° XVIII), très bon exemplaire.
Sur le rabat de la
couverture :
L'uvre
historique de Tacite recouvre l'une des périodes les plus
fascinantes dans l'évolution de l'Occident : de Tibère
à Trajan l'Empire romain connaît ses heures les
plus tragiques et les plus belles. Époque doublement captivante
où, selon les divers témoignages, on peut admirer
la décadence d'une civilisation et son apogée.
Sa décadence : Tacite est le peintre d'Agrippine,
l'historien méprisant de cette cour impériale où
il se fait avec prédilection le psychologue des vices
qu'entraînent le progrès du luxe, la passion du
pouvoir et le déclin de la liberté. Mais aussi
apogée de l'Empire : Tacite est le contemporain,
parfois le collaborateur de Trajan, « le meilleur
des Princes ». Et beaucoup de travaux, tant historiques
qu'archéologiques, ont assez montré quelle grandeur
atteint, en ces premières années du second siècle,
la civilisation romaine.
Tacite, penseur politique, a voulu réfléchir
sur la morale de l'histoire : il pouvait le faire parce
qu'il s'appuyait sur de grandes idéologies que l'antiquité
lui avait transmises, le Platonisme et le Stoïcisme surtout.
Alain Michel, professeur à la Faculté de Lille,
a consacré l'essentiel de ses recherches à étudier
l'influence et la vie de ces doctrines philosophiques dans la
civilisation romaine. Or, parmi tous les historiens antiques,
Tacite est celui qui fait la plus grande place à l'héroïsme
stoïcien, à Sénèque, Thrasea, Helvidius
Priscus. On a voulu décrire ici ce dialogue antique entre
la sagesse et l'histoire, qui a un double intérêt
dans son temps et pour le nôtre. Car le Stoïcisme
est encore un idéal vivant pour tous ceux qui rêvent
de liberté. Mais, dans son temps, auprès de Trajan
et d'Hadrien qu'il blâme et qu'il sert loyalement, Tacite
apprend aussi que l'histoire exige certains compromis. Il croit
pouvoir les accepter s'il refuse la complaisance, et s'il défend
toujours devant la raison d'Etat incarnée par les Princes,
son idéal de rigueur. C'est ainsi que l'historien ouvre
une voie aux Empereurs Antonins, liés comme lui par leurs
origines au midi de la Gaule : Tacite annonce Marc-Aurèle.
20 euros (code de commande
: 25378).
Trier.
Augustusstadt der Treverer. Stadt
und Land in vor- und frührömischer Zeit. Mainz am Rhein, Von Zabern, 1984. Grand in-8°
carré sous cartonnage illustré d'éditeur,
323 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Rheinisches
Landesmuseum Trier, du 4 mai au 10 novembre 1984.
Table des matières :
- Vorwort.
- Einführende aufsätze.
- Die Gründungslegende,
par Wolfgang Binsfeld.
- Die älteste
Besiedlung der Trierer Talweite von der Altsteinzeit bis zur
Hallstattzeit, par Hartwig Löhr.
- Die Trierer Talweite
in der Latenezeit, par Alfred Haffner.
- Keltische Fundmünzen
aus Trier, par Karl-Josef Gilles.
- Die Treverer im
letzten Jahrhundert vor Chr. Geb. nach der schriftlichen Überlieferung,
par Alfred Haffner.
- Augustus in Gallien
und die Anfänge des römischen Trier, par Heinz
Heinen.
- Frührömische
Siedlungsreste und Funde aus dem Stadtgebiet von Trier, par
Heinz Cüppers.
- Die Altburg von
Bundenbach im südlichen Hunsrück, par Alfred
Haffner.
- Das treverische
Oppidum auf dem Titelberg (Luxemburg), par Jeannot Metzler.
- Das vorrömische
und frührömische Dalheim (Luxemburg), par Jean
Krier.
- Treverische Reitergräber
von Goeblingen-Nospelt, par Jeannot Metzler.
- Die Treverer-Münzprägung
am Beispiel des Titelberges, par Raymond Weiller.
- Der Mart- und Hüttenberg
bei Pommern/Karden, ein Oppidum im östlichen Treverergebiet,
par Alfred Haffner.
- Keltische Fundmünzen
vom Martberg, par Volker Zedelius.
- Die keltischen
Silbermünzen vom « Marberger Typus »
aus dem östlichen Trevererland, par Volker Zedelius.
- Dendrochronologie,
par Ernst Hollstein.
- Katalog.
- Die Trierer Talweite
und vor- und frührömischer Zeit.
- Urgeschichtliche
Funde.
- Funde
der Latènezeit.
- Die
Funde der augusteisch-tiberischen Zeit aus dem Stadtgebiet.
- Frühe
Kulte.
- Das Trevererland.
- Siedlungen.
- Grabfunde.
- Stadtplan.
- Zeittafel.
- Leihgeber.
- Bildnachweis.
- Abkürzungsverzeichnis.
- Index.
15 euros (code de commande
: 21971).
VANVINCKENROYE
(W.) Tongeren romeinse
stad. Tielt, Lannoo, 1985. In-4° sous cartonnage
illustré d'éditeur, 156 p., illustrations en noir
et en couleurs, ex dono sur la page de titre.
Table des matières :
- Voorwoord.
- Inleiding.
- Atuatuca in het land van Eburones en
Tungri.
- De opbloei van een stedelijk centrum.
- De versterkte stad in de late-Keizertijd.
- De maatschappelijke welvaart van een
agrarisch centrum.
- Godsdienst en dodenbestel.
- Opkomst van het Christendom en overgang
naar de vroege-Middeleeuwen.
- Resumé en français.
- Zusammenfassung.
- Overzicht van de belangrijkste vondsbeschrijvingen
en bijdragen over Tongeren in de Romeinse Tijd.
- Plan van de Romeinse stad.
13 euros (code de commande
: 24067).
VOSSIUS. De Historicis
latinis libri III.
Leyde, Maire, 1651.
Deuxième
édition de cet important recueil bio-bibliographique des
historiens de langue latine de l'Antiquité au XVIe siècle.
WEBSTER (T.B.L.) Hellenistic
Art. London, Methuen, 1967.
In-8° sous reliure et étui illustré d'éditeur,
224 p., nombreuses illustrations, (collection « Art of
the World »).
13 euros (code de commande : 2935).
WILLEM
(Albert) Melpomène. Histoire de la tragédie grecque. Liège, H. Dessain, 1932. In-8° broché,
IX, 503 p.
Avant-propos :
« La tâche que j'ai, entreprise
en composant ce livre paraîtra peut-être téméraire
à beaucoup de gens. Faire une histoire complète
de la tragédie grecque n'est pas, à première
vue, une besogne aisée : la somme énorme des
documents à consulter, l'incertitude de tant de textes
fragmentaires, les controverses qu'ont suscitées une foule
de questions rendent surtout les travaux d'approche lents et
pénibles. J'ai cependant essayé : le temps
a été mon principal auxiliaire.
Le présent ouvrage était, d'ailleurs,
contenu en germe dans ma Notice sur la Tragédie grecque,
qui n'était elle-même que la reproduction à
peu près intégrale de l'introduction à mes
éditions de l'dipe Roi de Sophocle et de
l'Hécube et de l'Iphigénie à Aulis
d'Euripide. Ce sont ces quelques pages que j'ai amplifiées.
J'ai peu changé la partie qui concerne les origines et
le côté matériel du théâtre ;
j'avais donné l'essentiel à ce sujet. Mais j'ai
élargi le plan et le cadre de la partie littéraire
et j'étudie le genre tragique depuis Thespis jusqu'aux
dernières productions dont le souvenir nous est parvenu.
Je me suis efforcé de présenter
mon livre de façon qu'îl puisse s'adresser à
toutes les catégories de lecteurs. Les « profanes »,
je l'espère, ne le trouveront pas trop pédant,
les intellectuels pourront le lire sans fatigue et les philologues
ne m'en voudront pas trop (du moins, j'ose en émettre
le vu !) si l'érudition n'y éclate pas
constamment et si le bas des pages n'est pas criblé de
références. Je n'ai pas voulu donner à mon
modeste travail un air trop savant. Je n'ai cependant pas non
plus désiré en faire un livre de pure vulgarisation.
J'y ai donc introduit un minimum de notes, celles qui m'ont paru
indispensables pour permettre au lecteur de contrôler mes
sources et de ne pas s'égarer. J'ai cru, par exemple,
inutile de renvoyer chaque fois aux pages des ouvrages de critique
que j'ai souvent à citer. Le lecteur averti retrouvera
le passage précis sans la moindre difficulté.
Je me suis d'ailleurs astreint à relire
toutes les uvres des tragiques grecs et je les analyse
toutes dans le présent ouvrage, car j'ai voulu être
complet. Je me suis livré aussi à une étude
attentive de tous les fragments que nous avons conservés
des pièces perdues. Mes principales sources sont donc
les textes eux-mêmes. Mais, bien entendu, comme je l'ai
dit plus haut, je n'ai pas manqué d'étudier les
ouvrages principaux écrits sur la matière et je
me suis particulièrement reporté aux travaux les
plus récents de façon à mettre le lecteur
au courant des dernières trouvailles de la philologie.
À côté des livres que je
cite, il est clair que je me suis inspiré de tous les
ouvrages importants qui traitent de la matière. Je me
bornerai à citer ici les noms de quelques-uns des auteurs
qui m'ont le plus aidé. Rappelons, par exemple, O. Navarre,
P. Foucart, M. Croiset, O. Müller, W. Dörpfeld, E.
Bethe, Weeklein, Wilamowitz, Weil, Jebb, Tournier, Zielinski,
etc.
Je dois également beaucoup au livre
de H. Patin : Études sur les Tragiques grecs,
qui reste le meilleur ouvrage à portée générale
écrit en français sur ce sujet et l'on verra que
j'y ai fait de fréquents emprunts. Il serait impossible,
d'ailleurs, de ne pas tomber d'accord avec H. Patin sur la plupart
des points. Dans le même ordre d'idées, je tiens
à déclarer que je n'ai pas eu un seul instant la
prétention de faire uvre originale. J'estime que,
dans l'état actuel de nos connaissances, le devoir du
critique est de faire une bonne mise au point. C'est ce que je
me suis efforcé de réaliser : j'ai voulu montrer
tout ce qu'on peut savoir de certain et d'essentiel sur la
tragédie grecque. Aussi je n'ai jamais hésité
à avouer, notre ignorance sur certains points : il
est prudent de ne rien affirmer quand on en est réduit
aux conjectures et quand on n'est pas sûr d'avoir trouvé
la vérité. La philologie du siècle dernier
avait singulièrement abusé des hypothèses
hasardeuses et notre rôle consiste maintenant à
réagir avec pondération et toutefois sans parti
pris contre ces tendances aventureuses et souvent fantaisistes.
Les lecteurs auxquels je m'adresse avant tout,
ce sont les jeunes gens qui font ou qui terminent leurs études
d'humanités. J'espère que les jeunes philologues
y trouveront des renseignements qui leur faciliteront des recherches
souvent ingrates. À leur intention, j'ai fait suivre le
livre d'un index des noms propres et des titres des uvres
mentionnées, qui leur rendra, j'ose encore l'espérer,
de réels services. Ici je me plais à remercier
sincèrement M. J. Troisfontaines, professeur à
l'Athénée de Liège, qui a bien voulu assumer
la tâche ingrate de .la partie matérielle de cet
index.
Ce qui m'a particulièrement incité
à écrire Melpomène, histoire de la Tragédie
grecque, c'est que, en dehors du livre de H. Patin que j'ai
cité plus haut, il n'existe pas actuellement en français
de travail d'ensemble sur la matière. Et encore les Études
de H. Patin sont-elles conçues sur un autre plan. Des
uvres similaires existent dans d'autres langues, par exemple
les beaux ouvrages de Geffken, de Haigh et de G. Norwood, que
j'indique plus loin. Mais ils ne traitent pas tout le sujet d'un
bout à l'autre. J'ai voulu être méthodique
et suivre purement et simplement l'ordre chronologique, de façon
à guider le lecteur pas à pas dans l'histoire du
développement dela tragédie grecque.
Parmi les ouvrages les plus récents,
j'ai puisé largement dans les excellentes éditions
des Universités de France publiées sous le patronage
de l'Association Guillaume Budé, et particulièrement
dans leurs notices. Je dois ainsi une grande partie de ma documentation
la plus récente à MM. Mazon (pour Eschyle), Masqueray
(pour Sophocle), Méridier et H. Grégoire, ainsi
qu'à mon maître regretté, L. Parmentier (pour
Euripide).
Pour les pièces fragmentaires, indépendamment
des Tragicorum graecorurn Fragmenta de Nauck (Leipzig,
Teubner, 1889), je me suis surtout référé
aux travaux d'Ahrens (édition des Tragiques grecs, Paris,
Didot, 1849), particulièrement pour Eschyle, de Pearson
(Sophocles) pour Sophocle et de Hartung (Euripides
restitutus, Hambourg, Perthes, 1843) pour Euripide.
J'ai corrigé ce que ceux du premier
et du troisième avaient de suranné en m'aidant,
entre autres livres et articles de revue récents, du magistral
ouvrage de M. L. Séchan intitulé Études
sur la tragédie grecque dans ses rapports avec la céramique.
(Paris, Champion, 1926), qui venait précisément
de paraître quand j'ai commencé le présent
livre.
Pour les auteurs qui viennent après
les trois grands tragiques ou qui ont été leurs
contemporains, outre l'ouvrage cité de Nauck et un certain
nombre d'articles, j'ai mis largement à profit l'intéressant
livre de A. E. Haigh, The tragic drama of the Greeks (Oxford,
Clarendon, 1896). J'ai eu constamment sous les yeux également
Die griechische Tragödie de J. Geffken (Leipzig &
Berlin, Teubner, 1921) et Greek Tragedy de G. Norwood
(Londres, Methuen, 1920).
Évidemment je ne me dissimule pas que,
malgré tout le temps et tous les soins que je lui ai consacrés,
mon livre est loin d'être parfait. Aussi est-ce avec reconnaissance
que je recevrai les remarques qui me seront adressées
en vue de son amélioration.
Je sais aussi que c'est une Melpomène
bien mutilée, bien incomplète que je présente
ici. Elle a malheureusement subi les dégradations du temps
comme, hélas ! la plupart des uvres d'art que
l'antiquité nous a léguées ! Mais il
faut bien se résigner à la laisser dans cet état,
à moins que la papyrologie, par exemple, ne nous révèle
quelque jour les productions que nous considérons aujourd'hui
comme perdues à jamais.
J'espère toutefois que mes lecteurs
pourront se faire une idée au moins approximative de ce
que fut cette éclosion gigantesque, grandiose, prestigieuse,
d'uvres pleines de mouvement, de vie, de couleur et de
beauté. »
10 euros (code de commande
: 1817).
WILLEMS (J.)
Le quartier artisanal gallo-romain et mérovingien
de « Batta » à Huy. Bruxelles,
Service National des Fouilles, 1973. In-8° broché,
64 p., illustrations, (collection « Archeologia Belgica »,
n° 148).
Les principaux chapitres
:
Introduction.
- Le site.
- Le contexte archéologique.
- Historique des découvertes.
Description du matériel.
- Époque romaine
: les murs, les fours, le foyer, les monnaies, la poterie.
- Époque mérovingienne
: les fours, les fosses, l'habitation antérieure au four,
l'atelier des os, l'habitation, le moule à fibules.
- Conclusions.
10 euros (code de commande
: 21045).
YADIN
(Yigael) Masada.
La dernière citadelle d'Israël. Traduit de l'anglais par Paul Delavigne. Paris,
Hachette, 1966. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur,
272 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, ex-dono
à la page de faux-titre.
Sur la jaquette :
Avant d'être, sur ce piton dominant la
mer Morte, dans un paysage désolé, le tombeau des
derniers Zélotes fidèles au destin tragique d'Israël,
Masada fut le palais d'Hérode et un des bastions des légions
romaines. En 66, lors du dernier sursaut du peuple juif pour
son indépendance, les Zélotes réduisirent
la garnison de Masada, pendant que Titus s'emparait de Jérusalem.
Dès lors, refuge de ceux qui avaient pu échapper
au conquérant, la forteresse devint le lieu où
souffla la révolte. Quand Flavius Silva décida
d'en finir, il se heurta a la résistance farouche de 960
Juifs, hommes, femmes et enfants, animés par la foi d'Éléazar
Ben-Yair. L'issue du combat ne faisait aucun doute. Les béliers
romains éventrèrent les murs de la citadelle, des
torches lancées d'une tour d'assaut provoquèrent
des incendies ; pendant que les Romains tentaient une ultime
négociation,, les Juifs détruisirent tous leurs
biens et, préférant « une mort dans
la gloire à une vie dans l'infamie », s'immolèrent
les uns les autres. Ce drame laissa deux survivantes pour témoigner
et l'historien juif Flavius Josèphe pour l'évoquer.
Des fouilles difficiles,, dirigées par
M. Yigael Yadin, auteur de ce livre, suscitèrent dans
un climat inhumain et au prix de nombreuses difficultés
un concours de bonnes volontés qui firent surgir de cette
cité ensevelie une riche moisson de documents, d'objets
divers, de monnaies, de manuscrits bibliques, et de squelettes
d'hommes, de femmes et d'enfants. Grâce aux découvertes
récentes dont cet ouvrage témoigne, Masada apparaît
comme un des hauts lieux de l'histoire du monde.
15 euros (code de commande
: 19158).
[YÉMEN].
Yémen. Au pays
de la reine de Saba'. Paris,
Flammarion - Institut du Monde Arabe, 1997. In-4° broché,
239 p., très nombreuses illustrations en couleurs,
exemplaire en bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à l'Institut du monde arabe, à
Paris, du 25 octobre 1997 au 28 février 1998.
Table des matières :
- Préfaces.
- Pays poème, par Salah
Stétié.
- Magie d'un pays, génie d'un
peuple, par Hana Chidiac.
- Introduction, par Yûsuf 'Abd
Allâh.
- La formation de la péninsule
Arabique, par Pierre Gentelle.
I. La préhistoire. 40 000 - 1200 av.
J.-C.
- Les premiers hommes,
par Marie-Louise Inizan.
- L'art préhistorique,
par Michel Alain Garcia et Madîha Rachad.
- La fin de la préhistoire
au Hadramawt, par Burkhard Vogt.
- L'âge du
Bronze sur les Hautes-Terres, par Alessandro de Maigret.
II. À l'aube de l'histoire. 1200 - 700
av. J.-C.
- La culture de Sabr,
sur la côte yéménite, par Burkhard
Vogt et Aleksandr Sedov.
- Sabr
- une ville de la fin du IIe millénaire dans l'arrière-pays
d'Aden, par Burkhard Vogt.
- Punt, l'Égypte
en quête des résines aromatiques, par Kenneth
A. Kitchen.
- L'aube de l'histoire
dans le Yémen intérieur, par Alessandro
de Maigret.
- Les débuts
de l'irrigation, par Ueli Brunner.
- Naissance et destin
de l'alphabet sudarabique, par François Bron.
III. L'Arabie heureuse.
- La chronologie
et ses problèmes, par Christian Julien Robin.
- La reine de Saba',
légende ou réalité ?, par Claude
Gilliot.
- L'Arabie heureuse
des classiques : naissance d'un mythe, par Hélène
Cuvigny.
- Les parfums de
l'Arabie, par Nigel Groom.
- La maîtrise
de l'irrigation, par Pierre Gentelle.
- L'oasis
de Ma'rib, par Ueli Brunner.
- Les
systèmes irrigués de Barâqish, par Bruno
Marcolongo.
- Une civilisation
de l'écriture, par Christian Julien Robin.
IV. Les royaumes caravaniers. 700- 100 av.
J.-C.
- Fondation d'un
empire. La domination sabéenne sur les premiers royaumes,
par Christian Julien Robin.
- Kari'bîl
Watâr, premier unificateur du Yémen, par Norbert
Nebes.
- L'hégémonie
qatabânite, par Alessandra Aanzini.
- La
fortune de Ma'în, par Christian Julien Robin.
- Villes et villages,
par Jean-François Breton.
- Ma'rib:
capitale de Saba', par Burkhard Vogt.
- Tamna':
capitale de Qatabân, par William D. Glanzman.
- Shabwat:
capitale du Hadramawt (p. 112), par Jean-François
Breton.
- La vie quotidienne, par Yûsuf 'Abd Allâh et Iwona
Gajda.
- Le monnayage,
par Aleksandr Sedov.
- La religion,
par Walter W. Müller.
- Les temples,
par Christian Darles.
- Nashshân,
par Jean-François Breton.
- Yathill,
par Alessandro de Maigret.
- Les
temples de Ma'rib, par Burkhard Vogt et William
D. Glanzman.
- Shabwat,
par Jean-François Breton.
- Raybûn,
par Aleksandr Sedov.
- Les images : dieux, hommes et animaux, par Sabina Antonini.
- Les pratiques funéraires,
par Alessandro de Maigret.
- La
diversité des tombes, par Jean-Claude Roux.
- Le
cimetière de Tamna', par William D. Glanzman.
- Les
momies de Shibâm, par Muhammad Bâsalâma.
V. Les royaumes des Hautes-Terres. 100 av.
J.-C. - 632 ap. J.-C.
- Les royaumes combattants, par Christian
Julien Robin.
- L'Arabie du Sud unifiée par Himyar, par Iwona Gajda.
- Qâni', un
grand port entre l'Inde et la Méditerranée,
par Aleksandr Sedov.
- La monnaie dans
l'Empire himyarite, par Stuart Munro-Hay.
- Les arts à l'école de la Grèce
et de Rome, par Ernest
Will.
- Le monde des morts, par Jean-Claude Roux.
- Wâdî
Dura', par Rémy Audouin.
- Les
tombes de Shabwa, par Jean-François Breton.
- Les
sépultures de chameaux, par Aleksandr Sedov.
VI. La mort d'une civilisation.
- Les causes d'une disparition, par Mikhaïl Piotrovsky.
- Le recul des terres cultivées au VIe siècle, par Pierre Gentelle.
- La nostalgie de l'âge d'or, par Iwona Gajda.
- Conclusion
: l'unité culturelle de l'Arabie du Sud, par Burkhard
Vogt et Christian Julien Robin.
- Annexes :
- Tableau chronologique.
- Liste des uvres
exposées.
- Bibliographie.
- Index.
30 euros (code de commande
: 26244). |