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Littérature
dialectale de Wallonie
ADINAU (Louis-Gérard)
Ébènes et Ivoires. Réminiscences congolaises.
Poèmes. Bruxelles,
chez l'Auteur, 1955. In-8° broché, 157 p., illustrations
hors texte, exemplaire numéroté.
9 euros (code
de commande : LB/1).
Alphabet
des lettres belges de langue française. Bruxelles, Association pour la Promotion
des Lettres Belges de Langue Française, 1982. In-8°
broché, 311 p., illustrations, exemplaire en parfait
état.
Sommaire :
- Préface,
par Liliane Wouters.
- Balises pour l'histoire de nos lettres,
par Marc Quaghebeur.
- Alphabet des lettres belges de langue
française, par Alberte Spinette.
- Bibliographie.
Préface :
Un critique le faisait remarquer récemment :
alors que les écrivains francophones de la Belgique unitariste
n'avaient qu'une hâte, descendre à Paris, ceux de
la Belgique communautaire ne franchissent plus guère le
Quiévrain et situent leurs uvres dans le contexte
le plus quotidiennement belge. La nostalgie a changé de
cap, les complexes ont été largués en chemin.
Wallons et Bruxellois ne secouent plus la semelle de leurs chaussures :
trop d'argile resterait collée dessous.
Paradoxalement (mais est-ce un paradoxe ?),
au moment où le pays s'effrite, ses écrivains se
rassemblent. Non seulement ses écrivains : la prolifération
de lieux de théâtre et l'ouverture de petites maisons
d'édition misant sur l'auteur belge sont la preuve que,
pour cet auteur, il existe maintenant un public et des lecteurs.
Au moment où, pour la première
fois dans notre histoire littéraire, s'éveille
un véritable intérêt dont témoignent
jusqu'aux rayons des grandes surfaces, la Commission des Lettres
a cru devoir pallier le manque de repères dont se plaignent,
à juste titre, nombre d'enseignants, de bibliothécaires,
d'étudiants et d'amateurs. La nécessité
d'un manuel retraçant des étapes et opérant
un choix nous a incités à publier ce livre dont
l'objectif principal est de cerner notre littérature vivante.
Choix très large, très divers, très étudié,
mais choix tout de même. Les pages qui suivent ne sont
pas un annuaire. À ceux qui pourraient le regretter nous
objecterons qu'il n'existe pas de politique culturelle sans choix.
Que ce choix, nous l'avons assuré, que nous le cautionnons,
que nous l'assumerons. Qu'il n'est qu'un des aspects d'une action
dont témoigne par ailleurs la librairie « Promotion
des Lettres belges de langue française », installée
au confluent de toutes les manifestations artistiques et culturelles,
et qui, depuis plus d'un an, assure la présence de nos
auteurs dans ce lieu exceptionnel, tant par leurs livres que
par des rencontres avec le public et les critiques, par des débats,
par des expositions. Ce livre constituera en effet un des aspects
d'une politique générale qui vise avant tout à
susciter la création, à donner à l'uvre
réalisée une forme concrète et à
la diffuser dans le plus large public possible.
La Belgique est un pays d'écrivains.
Notre but est de les faire connaître. Aux lecteurs de les
juger.
15 euros (code
de commande : 23793).
ANDERSEN (Zsuzsanna Bjørn)
Il ya cent ans, la Belgique. Textes et documents du critique danois Georg BRANDES. Bruxelles, Labor,1990. In-8° broché,
125 p., illustrations hors texte, (collection "Archives
du Furur", n° 27).
5 euros (code
de commande : LB/6720).
ANDRÉ (Francis)
Les Affamés. [Liège], W'allons-nous ?, 1985. In-12 broché,
227 p., (collection "Voix des Peuples").
4 euros (code
de commande : LB/4).
ARNOLD (Jean) L'Appel
des Dunes. Bruxelles,
L'Essor, 1941. In-12 broché, 221 p.
5 euros (code
de commande : LB/5).
Audace. Recueil littéraire trimestriel.
Bruxelles, Bruylant,
1954. In-12 broché, 229 p., non coupé.
@ Cette revue littéraire belge dirigée
par Carlo de Mey contient les textes suivants : Les Grandes
Personnes par Thomas OWEN, Trois
femmes dans une auto par Carlo de Mey, Cousine Élodie
par Stéphane Audel, Le diptyque d'Hiver par Hubert
Colleye, Des deux côtés du rideau de sable
par Louis Dubrau et Vie publique de Pantagleize
par Michel de GHELDERODE.
10 euros (code
de commande : LB/6*).
Audace. Recueil littéraire
Trimestriel. Bruxelles,
Octobre 1960. In-8° broché, 236 p., exemplaire non
coupé.
@ Contient notamment Bonjour, Mister Jones
de Jean Ray.
10
euros (code de commande : 33/68).
Audace. Recueil littéraire
Trimestriel.
Numéro spécial Souvenir du Symbolisme.
Bruxelles, 1970. In-8° broché, 239 p.
13
euros (code de commande : 34/68).
AVERMAETE (Roger)
Le Fatum et la Rosière.
Bruxelles, Les Éditions
de Belgique, 1931. In-12 broché, 220 p., (collection "Belgor",
n° 53), manque important à la couverture légèrement
souillée, quelques cahiers ont été mal découpés.
4 euros (code
de commande : LB/7).
AYGUESPARSE
(Albert) L'heure de la vérité. Roman. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1968.
In-8° broché, 213 p., envoi de l'auteur à
Adrien et Ginette Jans.
En quatrième
de couverture :
Albert
Ayguesparse, dans l'Heure de la vérité,
décrit le drame d'une famille bourgeoise de Cahors, déchirée
par des questions d'argent. Mais personne ne s'y trompera et,
d'emblée, on pressent que cette uvre est bien autre
chose qu'une simple peinture de murs provinciales. Au vrai,
sous les couleurs d'une chronique familiale, Albert Ayguesparse
a abordé une tragédie plus universelle. Derrière
l'aventure pathétique de ses jeunes héros prisonniers
des tabous et des préjugés sociaux, il a dénoncé
l'empire de l'argent, ses dangereuses séductions ;
il a montré aussi, comment certains êtres purs résistent
à son pouvoir délétère et pourquoi
ils se révoltent contre son emprise omnipotente.
Pour donner de ce drame de l'argent l'image
la plus forte, Albert Ayguesparse a compris qu'il devait s'aventurer
au-delà de la réalité quotidienne, des seules
apparences de la vie, et qu'il ne pourrait la saisir que dans
le cur et dans l'âme de ses créatures. La
vérité profonde des êtres prend donc, dans
ce roman, une place essentielle; et dans cette recherche, Albert
Ayguesparse ne s'est laissé distraire par aucun simulacre
ni par aucun parti pris.
Etrangère aux prestiges changeants des
écoles littéraires, cette uvre gardera longtemps
sa magie, tout son pouvoir d'émerveillement.
13 euros (code de commande
: 22227).
AYGUESPARSE
(Albert) Le Mauvais Âge.
Bruxelles,
La Renaissance du Livre, 1959. In-12 broché, 187 p., belle
dédicace de l'auteur.
16,50 euros
(code de commande : LB/13).
AYGUESPARSE (Albert)
Notre ombre nous précède. Roman.
Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1953. In-8° broché,
270 p.
9 euros (code
de commande : LB/9).
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Littérature
dialectale de Wallonie
BAIE (Eugène)
Sub rosa et sub umbra.
Les Jardins
d'Athènes. Les Terrasse du Muséion. La Kasbah de
Cordoue. Les Villas des Médicis. Troisième édition. Paris, Éditions
de la Vie, 1912. In-12 broché, 276 p., petit manque à
la couverture.
4 euros (code
de commande : LB/11).
BAILLON (André)
BARNARD
(Benno) Fragments d'un siècle. Une autobiographie généalogique. [Titre original : Eeuwrest.]
Traduit du néerlandais par Monique Nagielkopf. Bordeaux,
Le Castor Astral, 2005. In-8° broché, 243 p.,
(collection « Escales du Nord »).
En quatrième
de couverture :
Le
« trou dans le monde », image centrale
des Fragments d'un siècle, c'est la destruction
de Rotterdam, la ville d'où sont originaires les parents
de l'auteur, mais aussi l'impossibilité qu'éprouve
le père à parler de la guerre, et enfin le vide
religieux que les bombardements ont laissé dans la pensée
européenne.
Benno Barnard fouille, avec un humour virulent
et iconoclaste, dans et au-delà de sa propre mémoire,
pour nous livrer un compte rendu méditatif et lyrique
d'un voyage dans le temps et au cur de l'Europe.
« Un livre exceptionnellement riche,
un éventail de disciplines journal, lettres,
essai, polémique, conte fusionnées
par la cohérence, et qui pourrait tout aussi bien se nommer
roman. » (Jeroen Brouwers.)
Né à Amsterdam en 1954, Benno
Barnard a choisi de vivre en Belgique. Il a écrit dans
le prestigieux Nieuwe Wereld Tijdschrift. Il est l'auteur
de nombreux poèmes (dont Le naufragé), d'essais
autobiographiques, de textes polémiques et de pièces
de théâtre.
10 euros (code
de commande : 23728).
BARNARD
(Benno), DIRCKX (Paul) et LAMBERSY (Werner) Ceci n'est
pas une poésie. Een Belgisch-Franstalige Anthologie belge francophone. Avec la collaboration de Francis
Dannemark, Frans de Haes, Geert van Istendael, Hilde Keteleer,
Koen Stassijns et Carmelo Virone. Amsterdam-Antwerpen, Atlas,
2005. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 610 p.,
édition bilingue (français-néerlandais),
exemplaire en bel état.
Sur la jaquette :
Avant
la Grande Guerre, alors que l'Europe existait encore et que Stefan
Zweig louait le pays d'Ensor comme un régal gastronomico-culturel,
la poésie belge écrite en langue française
était un secret mal gardé : un poète
tel qu'Émile Verhaeren se faisait repérer jusque
dans les rues de Moscou et son jeune confrère Maurice
Maeterlinck reçut en 1911 le Prix Nobel de littérature.
Des noms connus ! Des Flamands connus.
Malheureusement, depuis leur patrie est tombée
en obscurité et la poésie francophone belge a subi
le même sort. Mais il reste encore des poètes flamands
à la plume française, comme il y a bien évidemment
toujours des poètes wallons et bruxellois, qui sont d'ailleurs
souvent de familles « impures ». Personne
aux Pays-Bas et presque personne en Belgique ne les connaît.
Cette anthologie, qui reflète cent cinquante
années de poésie wallonne, est la plus ample en
son genre. Ceci n'est pas une poésie offre, outre
des traductions poétiques (par des poètes néerlandophones),
également des traductions littéraires, destinées
aux lecteurs intéressés dont la connaissance du
français est limitée. Les poèmes sont précédés
d'une introduction détaillée à la poésie
francophone belge. Des notes biographiques rendent compte de
la vie et de l'uvre de tous les poètes.
15 euros (code
de commande : 26561).
BARONIAN (Jean-Baptiste)
Le Grand Clalababa. Paris,
Opta, 1977. In-12 broché, 184 p., (collection «
Anti-Mondes », n° 33).
5 euros (code
de commande : LB/16).
BARONIAN (Jean-Baptiste)
Place du Jeu de Balle. Paris, Laffont, 1980.In-8° broché, 173
p.
6 euros (code
de commande : LB/17).
BARTELT (Franz) et BERTRAND
(Alain) Massacre en Ardennes. Gerpinnes, Quorum, 1999. In-8°
broché, 173 p., (collection "Le Point du Jour").
5 euros (code
de commande : LB/18).
BAUWENS (Claude)
Derrière-moi. Saint-Symphorien,
chez l'Auteur, 1967. In-8° broché, 34 p.
4 euros (code
de commande : LB/20).
BAUWENS (Claude)
Le Panzer - Le Jardin - Le Syllabaire. Amay, L'Arbre à Paroles, 1994. In-8° broché,
61 p.
6,50 euros
(code de commande : LB/21).
BAUWENS (Claude) Sept poèmes
plus un de haute affligeance. Illustrations
de Serge Poliart. [La Louvière],
R.A. Éditions, 2015. Petit in-4° broché, [40] p.,
8 illustrations (7 par Serge Poliart et 1 par Claude Bauwens).
15 euros (code de commande
: 23401).
Tirage de tête
BAUWENS (Claude)
Sept poèmes plus un de haute affligeance. Illustrations de Serge Poliart.
[La Louvière], R.A. Éditions, 2015. Petit
in-4° en ff. sous chemise illustrée, [40] p.,
accompagné de 8 textes originaux de Claude Bauwens,
sept linogravures de Serge Poliart et une de Claude
Bauwens, le tout sous coffret illustré d'éditeur,
tirage limité à 35 exemplaires numérotés
sur Vélin d'Arches.
100 euros (code
de commande : 23402). |
BAUWENS (Claude)
Le veilleur d'Apocalypse. Amay, L'Arbre à Paroles, 1995. In-8° broché,
55 p.
6,50 euros
(code de commande : LB/22).
BECK
(Béatrix) Moi ou autres. Nouvelles. Paris, Grasset, 1994. In-8° broché, 164
p.
En quatrième
de couverture :
« Les textes réunis dans Moi ou autres ont
comme sujet principal la vieillesse et la mort. On pourrait s'attendre
à un livre très noir, mais il ne l'est qu'au sens
où l'on parle d'humour noir : il est plein de prodigieuses
trouvailles langagières et de réflexions qui bousculent
les idées reçues.
Le plus long texte ouvre le volume. Il commence de façon
réaliste et se poursuit en conte fantastique, ce qui laisse
à penser que le narrateur a perdu la tête : ce dernier
tombe amoureux d'une gargouille de l'église voisine. Il
connaîtra en sa compagnie ses derniers moments de bonheur.
»
7 euros (code
de commande : 7970).
BECK (Béatrix)
Prénoms.
Nouvelles. Paris, Grasset, 1996. In-8° broché,
175 p., édition originale, bande annonce.
7,50 euros
(code de commande : LB/26).
BECK (Béatrix)
Recensement.
Nouvelles. Paris, Grasset, 1991. In-8° broché,
179 p., édition originale, bande annonce.
7,50 euros
(code de commande : LB/27).
BERGEN
(Véronique) Kaspar Hauser ou la phrase préférée
du vent. Roman.
Paris, Denoël, 2006. In-8° collé, 256 p.,
exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
1828,
un adolescent surgit sur une place de Nuremberg, une lettre à
la main. Illettré, comme coupé du monde, il passe
aux mains de différents tuteurs avant de disparaître
en 1833. Très vite, d'extraordinaires rumeurs circulent
sur le jeune homme : il serait le fils du grand-duc de Bade
et de Stéphanie de Beauharnais, une nièce de Napoléon
mariée à un souverain allemand pour consolider
la politique d'alliances impériales. Il aurait été
enfermé dès sa naissance dans une minuscule cellule
et privé de tout contact avant d'être relâché
vers sa seizième année. Banal cas d'autisme ou
enfance martyre, brisée par la raison d'État ?
Telle est encore aujourd'hui l'énigme de Kaspar Hauser.
L'histoire de Kaspar Hauser, adaptée
par Werner Herzog, est ici renouvelée à travers
les récits vibrants d'amour ou de haine de personnages
ayant approché intimement l'enfant sauvage princier :
sa mère, un cheval, son assassin...
La découverte d'un écrivain de
haute volée, d'un lyrisme singulier.
10 euros (code
de commande : 23799).
BERNIER
(Armand)
7
contes.
Verviers, Éditions de l'Avant-Poste, 1928. In-12 broché,
58 p., dédicacé par Nellie Bernier.
7,50 euros
(code
de commande : LB/6025).
[BERNIER
(Charles)]. Verhaeren - Bernier. Portetten - Portraits. Sint-Amands - Honnelles, Emile Verhaerenmuseum
- Commune de Honnelles, 2016. In-8° broché, 79 p.,
nombreuses illustrations en couleurs, édtion bilingue
néerlandais-français.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme.
Toute sa vie Charles Bernier (Angre, 1871 -
Angre, 1950) s'est spécialisé dans l'art de la
gravure. Surtout les gravures en couleurs sont remarquables.
À ses débuts il a copié les grands maîtres,
mais à partir de 1899 il commence à graver des
paysages et des scènes pastorales. Son ami Émile
Verhaeren devient son modèle préféré.
Il a portraituré le poète à plusieurs occasions
et quelques portraits sont devenus de vrais classiques. Des années
durant le Musée Verhaeren a su collectionner toute une
série de portraits. Pour la première fois une telle
collection Bernier est présentée au grand public.
Table des matières :
- Préfaces, par Gil Amand
et Els de Smedt.
- Charles Bernier, Émile Verhaeren,
une amitié, par Rik Hemmerijckx.
- Hommage à Charles Bernier,
par Émile Verhaeren.
- Catalogue.
- Liste des uvres.
15 euros (code de commande
: 24304).
BERTRAND (Alain)
Lazare ou la lumière du jour. Cognac, Le Temps qu'il fait, 1998. In-12 broché,
119 p.
6 euros (code
de commande : LB/29).
BOLOGNE
(Jean-Claude) Requiem pour un ange tombé du
nid. Roman. Paris,
Fayard, 2001. In-8° broché, 324 p., jaquette.
En quatrième
de couverture :
« Sur le point de partir à la retraite, Hervé
veut mettre de l'ordre dans ses souvenirs. Un drame survenu trente
ans plus tôt a marqué son existence. Ses anciens
collègues, tous plus âgés, s'en souviennent-ils
? Accepteront-ils de témoigner, quand ils ont préféré
oublier leur culpabilité diffuse ? À moins que
leurs souvenirs volontairement déformés ne lancent
Hervé sur une fausse piste... Des questions plus graves
se posent alors à lui, sur la réalité de
ce qu'il a vécu, du monde qui l'entoure, et sur lui-même.
Il s'obstine, cherche à reconstituer le puzzle avec des
pièces disparates, contradictoires. En changeant le nom
des protagonistes, un de ses anciens collègues n'a-t-il
pas transformé la personnalité des acteurs ? Les
documents produits ne sont-ils pas des faux ? Et la mort elle-même
n'est-elle pas un masque ?
Ce qui reste vrai, c'est l'atmosphère confinée
de cette entreprise informatique, « L'Arc-en-Ciel »,
qui a fini par absorber totalement la vie de ses employés,
et qui a empoisonné les rapports entre les sept cadres
de l'équipe. Mais, s'il y a eu meurtre, l'atmosphère
peut-elle être coupable ? Au fait, un ange peut-il mourir
? »
9 euros (code
de commande : 8424).
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Littérature
dialectale de Wallonie
CANONNE
(André) L'Arsor. Une histoire des années cinquante. Récit. Liège,
Plurielles, 1979. In-8° collé, 168 p., exemplaire
en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Un
professeur..., une classe..., un affrontement féroce,
impitoyable, d'abord patelin puis survolté. Une spirale,
un cyclone. C'est le Voyage au bout de l'étouffoir
scolaire.... Au moment où la pédagogie est
devenue un des nombrils les plus agités du monde, on ferait
bien d'y aller voir.
Éberluantes et saines colères
d'André Canonne ! Est-ce la jeunesse, ou la recherche
de la définition de la jeunesse qui fait si mal ?
Une écriture qui a de la patte ; une patte qui a
des griffes. Griffes dures, soignées, péremptoires,
affolées par leurs injustes justices. Une musique endiablée,
sur laquelle nous n'empêcherons pas les professeurs, les
bons et les mauvais, de danser. Un roman ? Soit. Mais aussi
un fameux, un indispensable « recyclage » !..
L'auteur vu par l'éditeur :
André Canonne est bibliothécaire
(à la Province du Hainaut). Les bibliothécaires
ne savent pas encore qu'il est écrivain. Mais les écrivains
et les lecteurs peuvent très bien oublier qu'il est bibliothécaire,
tant son style est authentique et personnel.
Physiquement : un Steve Mac Queen. Sur
ses gardes. L'il aux aguets. Prêt à la détente.
L'expérience des traquenards et de la patience...
18 euros (code
de commande : 23824).
[CANTILLON
(Arthur)]. Arthur Cantillon. Bruxelles, Le Thyrse, 1933. In-12 broché, 125
p., portrait de l'auteur par F. François en frontispice,
tirage limité à 40 exemplaires (20 numérotés
sur Hollande et 20 non numérotés), exemplaire non
numéroté en partie non coupé, couverture
légèrement défraichie.
Table des matières
:
- Robinson,
par Blanche Rousseau.
- Arthur Cantillon, par Lucien
Christophe.
- Premiers élans, par Raymond
Hustin.
- Cantillon, directeur de « Flamberge »,
par Richard Dupierreux.
- Flamberge, par G.-M. Rodrigue.
- Cantillon, directeur du « Cercle
dramatique Saint-Éloi », par Paul Brohée.
- Arthur Cantillon, lauréat
du Hainaut, par François André.
- Arthur Cantillon et le théâtre
des « Deux Roses », par Maurice
Tumerelle.
- Cantillon et l'éducation populaire,
par Léopold Rosy.
- Cantillon homme politique.
- Arthur Cantillon : bibliographie.
20 euros (code
de commande : 21406).
Le
Cercle des choses. Textes traduits du moyen néerlandais,
choisis et présentés par Claudine Lemaire.
Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1970. In-8° étroit
broché, 414 p.
10 euros (code
de commande : LB/37).
CHARLIER (Gustave)
Le Roman réaliste
en Belgique. Extraits
et notices. Bruxelles, Office de Publicité,
1944. In-12 broché, 98 p., (« Collection Nationale
», 4me série, n° 48), manque à la couverture.
6 euros (code
de commande : LB/38).
COLLIN
(Isi) Almanach de Compère Guilleri. Illustré par Suzanne Cocq.
Bruxelles, L'Églantine, 1931. In-12 broché, 226
p., 19 gravures sur cuivre à pleine page et une vignette
de titre, un des 150 exemplaires numérotés sur
Hollande Van Gelder (n° 225), signés par Suzanne
Cocq, bel exemplaire.
Le mot de l'éditeur
:
Compère Guilleri, c'est Isi Collin.
Pendant de longues années, il a inscrit
ce pseudonyme de fable ou de chanson au bas des billets qu'il
écrivit chaque matin pour différents journaux de
Belgique. Comme une boule de verre argenté prend au passage
les reflets du jour et les ombres du monde en les déformant
quelque peu, Compère Guilleri a capté dans le filet
de sa fantaisie des impressions multiples où l'heure fugitive
et la légende éternelle jouaient également
leur rôle. Ce journaliste averti était un charmant
poète parti dès l'aube à la chasse aux papillons.
La mort nous a pris trop tôt Isi Collin.
Mais Isi Collin nous a laissé Compère Guilleri.
Dans son butin quotidien, des amis, fidèles à sa
mémoire, ont glané les quelques billets que voici.
On y trouvera le meilleur de lui-même, ses images des saisons
et des mois, que Mme Suzanne Cocq a dotées du seul commentaire
qui convenait à un si parfait almanach.

Gravures des pp. 133 et 204.
40 euros (code
de commande : 19896).
[COLLIN
(Isi)]. RIZZARDI (Luca) Isi Collin. Anvers, Éditions Générales
d'Imprimerie, 1936. In-8° broché, 147 p., illustrations
hors texte, peu courant.
Extrait :
L'uvre
d'Isi Collin est relativement peu copieuse : quelque quarante
poèmes, réunis en deux plaquettes, un conte :
« Pan ou l'Exil littéraire », qu'il
publia tout d'abord sans nom d'auteur ni d'éditeur, mais
qui fut réédité plus tard sous le titre :
« La Divine Rencontre », une pièce
en un acte : « Sisyphe et le Juif Errant »,
qui n'était pas destinée à la représentation,
encore qu'elle puisse être un excellent spectacle pour
théâtre en plein air, un récit de voyage :
« Quinze âmes et un Mousse », qu'il
publia sous la forme de livre parce que le journal, pour lequel
il avait fait ce reportage d'une campagne de pêche dans
la mer Blanche, tardait à donner les articles qu'il lui
avait remis, et, enfin, ce livre posthume : « L'Almanach
de Compère Guilleri », qui est un choix, assez
rapide, des billets que, pendant vingt-cinq ans, Collin écrivit
quotidiennement pour divers journaux.
C'est un bagage assez maigre pour une existence
littéraire de plus de trente ans. Mais la valeur d'un
écrivain ne se mesure pas à l'abondance de son
uvre.
Au surplus, ce ne fut pas exclusivement la
faute de Collin s'il ne se manifesta pas davantage aux vitrines
des librairies.
L'impossibilité pour un écrivain
de vivre de sa plume en Belgique, les difficultés de l'édition
qui, non seulement, ne laisse aucun bénéfice à
l'auteur, mais souvent lui coûte de l'argent, l'ont contraint
à choisir quelque carrière administrative ou, par
une illusion qui est tôt détruite, à devenir
rédacteur de journal.
C'est un journalisme assez vieillot, solennel
et provincial. Il obligera l'écrivain de talent à
des besognes qui, sous l'aspect où on les conçoit,
eussent pu être confiées à n'importe quel
Monsieur prudhomme. Empêchés de traduire librement
une pensée, soumise à une foule de contingences,
mais, surtout, à un faux sérieux qui dissimule
une indigence d'esprit, il sera voué à des compte-rendus
de cérémonies où la citation des noms des
personnalités ainsi nommées, sans doute,
parce qu'elles en sont dépourvues , « qui
les honorent de leur présence », aura bien
plus d'importance que la traduction juste de leur atmosphère.
On lui apprendra le respect apeuré des situations acquises,
des idées reçues et une façon de s'exprimer
qui n'obligera pas le lecteur, au vocabulaire assez indigent,
à réfléchir. Mais, par-dessus tout, il ne
devra pas avoir d'opinion, car les journaux belges, comme le
pays, ne devancent pas l'opinion, ils la suivent, et, encore,
très prudemment, de loin !
Quelques années de ce régime
suffisent à créer un être conforme à
la médiocrité générale, mais assuré
de sa haute mission.
Par un miracle rare, Isi Collin y échappa.
Mais, si on lui permit d'écrire ses « petites
fantaisies », ce fut par surcroît, et à
la condition expresse qu'elles ne nuiraient pas au travail « sérieux ».
Et c'est ainsi que le poète si délicat, le délicieux
fantaisiste, l'écrivain qui aurait pu traduire, d'une
façon à la fois si originale et si profonde, les
aspects du temps où il vécut, fut surtout occupé
à noter des noms de faux grands hommes et leurs discours
dont le ridicule les eût tués si le belge avait
le sens du ridicule.
20 euros (code
de commande : 24634).
COMPÈRE
(Gaston) Dieu dans le trou. Bruxelles, Société de Commercialisation
des Éditions Jacques Antoine, 1986. In-8° broché,
251 p., très bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Jamais, peut-être, plus qu'en cette seconde
moitié du siècle, et particulièrement dans
la société qui est la nôtre, le prêtre
n'est apparu comme un signe de contradiction. Être prêtre
pourquoi ? pour qui ? aujourd'hui ? ici ? là ? dans telle
église ? dans l'Église ? Dix, vingt questions
viennent aux lèvres de ceux qui le regardent et pour qui
il peut être une énigme.
Josse Rijsberg, prêtre paysan, prêtre
de paysans, élu indiciblement et marqué sans qu'il
en ait une conscience nette, propose une réponse. Sa réponse,
à lui seul, parmi mille réponses. La seule qu'il
puisse donner dans cet hôpital, où l'internement,
source de paix et de révolte, lui permet par moments une
vue supérieure de la vie qu'il a vécue : famille
déchirée, vocation surprise et acceptée,
amour du Christ et d'une femme indissolublement réunis,
Église dont il souffre cruellement la médiocrité
dans un siècle au plus bas sur le plan de l'Esprit. Que
l'homme passe infiniment l'homme, certes, mais comment
le croire sinon par ces hommes et ces femmes qui ont vécu
dans le mépris du monde l'expérience de la douleur,
de l'humilité et de l'espérance ?
12 euros (code
de commande : 14478).
COMPÈRE
(Gaston) Le Fort de Gleisse. [Préface de Anne-Marie La Fère.]
Bruxelles, Les Éperonniers, 1997. In-8° broché,
236 p., (collection « Passé Présent »,
n° 62).
En quatrième
de couverture :
À l'image de Conjoux, Gleisse est « un
village ravissant », situé dans « une
vallée amène », avec un château
et un clocher dont le carillon égrène « les
notes lentes, claires, profondes » du choral protestant
O Haupt vol Blut und Wunden.
Le Fort de Gleisse, « véritable
chant de l'angoisse métaphysique », écrivait
Alain Populaire en 1976 dans les Nouvelles littéraires.
On ne peut mieux dire. Un chant où culmine l'art du contrepoint,
où s'équilibrent le cru et le retenu, le brutal
et le tendre, le fini et l'infini. Car, à la souffrance
des êtres, à leur anéantissement, s'oppose
la liberté de rêver et de comprendre le monde :
« À moi la conscience douloureuse. À
moi la création », songe le narrateur dans
la remise de l'institution psychiatrique. Scène que complète
la dernière, dans le même parc, en colère,
la scène de la révélation : « Le
domaine des morts est celui de la plus haute conscience. »
10 euros (code
de commande : PP/63).
COMPÈRE
(Gaston) Je, soussigné Charles le Téméraire,
duc de Bourgogne. Roman.
Paris, Belfond, 1985. In-8° broché sous jaquette,
279 p., édition originale.
En quatrième
de couverture :
Avec
Mémoires d'Hadrien, Marguerite Yourcenar avait
porté à sa perfection le roman biographique. Avec
Je soussigné, Charles le Téméraire, duc
de Bourgogne, Gaston Compère fait éclater les
limites de la biographie romanesque.
Commynes et ses contemporains ont cru être
les chroniqueurs fidèles de Charles le Téméraire,
de sa politique de conquête, de son opposition constante
à Louis XI et de sa fin tragique au siège
de Nancy, en 1477.
Je soussigné, Charles le Téméraire,
duc de Bourgogne s'inscrit très précisément
entre ces points de repère historiques. Tous les épisodes
relatés sont strictement conformes aux données
de l'histoire événementielle.
Mais Gaston Compère est, avant tout,
un visionnaire. Ce qui l'a retenu, au-delà des faits,
c'est l'espace d'investigation et de création qu'offre
à l'imagination d'un romancier d'aujourd'hui la subjectivité
d'un homme du XVe siècle. Il investit l'âme du Téméraire
et nous invite à une réflexion sur la liaison des
destins individuels et collectifs, à une rêverie
sur l'homme et sur le temps.
10 euros (code
de commande : 21501).
COMPÈRE (Gaston)
Polders, les noces de l'eau, de la terre et du ciel.
Essai de géographie
sentimentale. Tournai,
La Renaissance du Livre, 2000. In-8° broché, 293 p.,
(collection "Paroles d'Aube").
7 euros (code
de commande : LB/42).
CORAN (Pierre) La
Belle Amour. Préface
de Maurice CARÊME. Bruxelles, Louis Musin, 1978. In-4°
broché, 29 p.
10 euros (code
de commande : LB/44).
COTTON
(Gérard) Val Fresnoy. Paix et Guerre. Rixensart, Éditions de Belgique, 1951. In-8°
broché, 138 p.
Table des matières
:
I.
Val Fresnoy.
II. Ses « Bêtes ».
III. Un nomade.
IV. L'Aveugle.
V. « Notaire Duvivier ».
VI. Un « Esprit Fort ».
VII. La Sorcière.
VIII. Le truc du Forgeron.
IX. Un Guérisseur.
X. La Poupée.
XI. Du bons sens... de l'humour.
XII. Zidore.
XIII. Les Loups-Garous.
XIV. « Grand-Père »
Bonnier.
XV. Pour avoir trop aimé.
XVI. Le Curé des Bruyères.
XVII. Dura Lex.
XVIII. L'Adjudant Bourdan.
9 euros (code
de commande : 24838).
CRICKILLON
(Jacques) Ballade
de Lorna de l'our. Avec
une composition deXavier RIJS. Amay,
Maison de la Poésie, 1996. In-4° broché, 59
p., tirage limioté à 200 exemplaires.
10 euros (code
de commande : LB/184).
[CROMMELYNCK].
PIRET (Pierre) Fernand Crommelynck. Une dramaturgie
de l'inauthentique. Bruxelles,
Labor, 1999. In-8° broché, 357 p., (collection
« Archives du Futur »), exemplaire en très
bel état.
En quatrième
de couverture :
Les textes de Fernand Crommelynck (1886-1970)
paraissent nous renvoyer simplement à notre tradition
théâtrale, ils demeurent cependant secrets, déroutants,
obscurs. Ce double effet, apparemment contradictoire, a souvent
été mis au compte du tempérament prétendument
nordique d'un dramaturge jugé excessif, incapable de maîtriser
son inspiration prolifique. Étiquettes commodes pour classer
sans suite une uvre, dérangeante si on la juge à
l'aune des critères de la reconnaissance parisienne.
Loin des clichés culturels, l'auteur
porte son étude sur les grandes pièces de la maturité
(Tripes d'or, Le Cocu magnifique, Carine ou
la jeune fille folle de son âme, Une femme qu'a
le cur trop petit, Chaud et froid ou l'idée
de Monsieur Dom) et révèle que le sentiment
singulier produit par l'uvre de Crommelynck résulte
d'une construction minutieuse, théâtrale dans son
principe.
Au fil d'une analyse serrée de ces textes,
fondée sur les catégories du corps, du regard,
du masque et de la parole, il montre que Crommelynck détourne
systématiquement l'opposition traditionnelle vérité
vs mensonge ou être vs paraître au
profit d'une configuration ternaire, qui distingue les structures
dites de l'authentique, de la duplicité
et de l'inauthentique.
La mise en lumière de ce déplacement
fondamental permet de mesurer la nouveauté de cette uvre,
d'expliquer l'effet d'« inquiétante familiarité »
qu'elle produit et d'en saisir la portée historique.
10 euros (code
de commande : 15033).
[CURVERS (Alexis) ]. GRAVET (Catherine)
Alexis
Curvers et La Flûte enchantée (1952-1962).
Vie et mort d'une revue. Essai prosopographique. Mons, Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons, 2015. In-8°
collé sous jaquette d'éditeur, 263 p., un cahier
d'illustrations hors texte, (collection « Publications »,
n° 52), une des 238 exemplaires destinés au commerce.
En quatrième
de couverture :
Alexis
Curvers, né à Liège en 1906, est surtout
connu pour son roman Tempo di Roma (Laffont, 1957) grâce
auquel il connaît enfin la gloire.
Mais le romancier se voulait poète avant
tout. Certes son recueil de poésies, paru avant la guerre,
a connu un succès d'estime et ses amis l'encouragent dans
la voie de la poésie. Mais dans les années 1950,
il perd confiance en lui et sombre dans une profonde dépression.
Paradoxalement, la mort de Catherine Fauln,
amie et poète méconnue, lui permet de se lancer
dans une nouvelle aventure, l'édition d'une revue, la
Flûte enchantée, cahiers d'art poétique,
qu'il imprimera lui-même sur une presse artisanale. Arrivée
à Liège le 19 février 1952, la presse de
Catherine Fauln est installée 2, rue de l'Évêché,
à Liège, où Curvers dispose d'un bureau-atelier.
Entre le 13 mai 1954 et le 2 février 1962 (dates mentionnées
dans les colophons), paraissent dix numéros de La Flûte
enchantée.
La presse servira également à
confectionner des recueils de poèmes pour mettre en valeur
la poésie de ses amis les plus chers, comme MarcelThiry.
Mais quand il propose à Marguerite Yourcenar de publier
ses Charités d'Alcippe, il ne sait pas encore qu'il
signe l'arrêt de mort de sa revue. Bientôt le nom
de Yourcenar rimera pour Curvers et son épouse,
Marie Delcourt avec cauchemar !
Dans le dernier numéro de La Flûte
enchantée, Curvers annonçait la publication
de poèmes de Déborah Del Ferez, disparue à
Auschwitz. Hélas, le procès intenté par
Marguerite Yourcenar épuise les forces de l'éditeur.
Et les passions de Curvers l'entraînent vers d'autres horizons
puisqu'il se lance alors dans une véritable croisade pour
défendre Pie XII, Le Pape outragé (Martin
Morin, 1964).
25 euros (code de commande
: 24305).
CURVERS (Alexis) Le Ruban
chinois suivi
de La vérité vous délivrera. Textes présentés et
édités par Catherine Gravet. Bruxelles,
Van Balberghe, 2005. In-8° broché, 125 p., (collection
« Documenta et Opuscula », n° 30).
En quatrième
de couverture :
« Le Ruban chinois est à coup sûr la
plus belle des nouvelles d'Alexis Curvers : il y raconte l'histoire
des demoiselle Cauvin dont la vie s'écoule, paisible,
jusqu'à ce que leur univers bascule. Nous sommes en 1937,
en pleine Guerre d'Espagne.
Le texte de La vérité vous délivrera
formait-il, avec Le Ruban chinois, un ensemble plus ambitieux
? Arrêtées par la Gestapo en 1944, les demoiselles
Cauvin sortiront-elles indemnes du tourbillon plein d'espoirs
de la Libération, qui sécrète aussi de sordides
règlements de comptes ? Ce témoignage tout en nuances
dormait dans des cartons. Sans doute l'auteur, perfectionniste,
estimait-il que le texte aurait dû être peaufiné,
et craignait-il d'essuyer un humiliant refus : il ne devait plus
rien espérer de La vérité vous délivrera.
Dans le Pan du 19 février 1992, Panthotal, alias
Bernard Delcord, concluait ainsi la nécrologie d'Alexis
Curvers : « Un grand honnête homme, donc, nous a
quittés, et dont les uvres ne seront pas rééditées
de sitôt. Voilà deux excellentes raisons de les
lire, non ? »
12 euros (code
de commande : 9655).
CURVERS
(Alexis) Tempo di Roma. Paris, Robert Laffont, 1957. [Mention de 15e mille.]
In-8° broché, 355 p., bon exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Tempo
di Roma ! Le temps
de Rome... Il aura fallu la guerre, et l'après-guerre,
pour que Jimmy, loin de ces pays du Nord où s'est déroulée
son enfance, parvienne enfin aux portes de Rome. Il est seul,
sans argent, sans métier, sans amis, mais il attend tout
de cette ville dont il entrevoit, au delà de la Porte
du Peuple, les splendeurs. Et Rome le comblera. Au jeune barbare
qui a su la conquérir, elle donnera amour, amitié,
et la paix même au terme de ses aventures...
Rome du petit peuple et des touristes, des
aristocrates et des mauvais garçons, Rome païenne
et chrétienne, des fêtes et des misères,
Rome vit dans ce livre tendre et brûlant comme elle, reflet
unique, de toutes ses beautés. Ici triomphe, sous la plume
d'un grand écrivain, le pur style romain : style incomparable,
qui donne de la grandeur à la crasse, de la bonhomie au
sublime, de la poésie à l'intrigue, et quelque
abandon à la vertu.
Un roman détendu, plein de charme et
d'humour, où le lecteur se sent constamment invité
à partager la divine sérénité du
soleil et des pierres : Tempo di Roma !
13 euros (code
de commande : 17786).
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Littérature
dialectale de Wallonie
DAISNE
(Johan) Les dentelles de Montmirail. Un roman de la Semaine Sainte. Bruxelles, Wellprint,
1966. In-8° broché, 251 p., (collection « Zenith »),
exemplaire non coupé et à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Lire une uvre de Johan Daisne,
c'est à chaque fois se laisser emporter dans un beau voyage
mi-rêvé, mi-réel, où souvenirs, espoirs
et instants présents se mêlent intimement. Au point
que, le livre achevé, le lecteur se retrouve comme
au temps des belles histoires de son enfance envoûté ;
captif de ce « réalisme magique »
propre à Daisne et cité bien souvent à son
propos.
Rien de mièvre pourtant dans ses romans :
le réalisme est là, en un style net, précis,
imagé. L'humour aussi, dans bien des pages picaresques
des Dentelles de Montmirail. Ce qui n'empêche pas
le mystère : ce pèlerinage secret et mystique
entrepris sur les chemins de Provence par un vieux misanthrope,
où mène-t-il et pourquoi ? Seules les dernières
pages nous l'apprennent.
Tout Daisne tient dans ces Dentelles de
Montmirail : le Daisne violent, avec sa passion tantôt
contenue tantôt explosive, sa force et les raffinements
de son style, la hauteur des sentiments et le bouillonnement
intérieur... L'auteur de L'Homme au crâne rasé,
qui vient d'être reconnu par la presse française
unanime, comme l'un des écrivains les plus marquants de
notre époque, donne ici une de ses uvres majeures.
Partant d'une histoire d'amour émouvante
et sensible, il s'élance à la découverte
du cur humain, utilisant toutes les ressources d'une langue
variée, d'une technique littéraire vivante comme
un film ! »
15 euros (code
de commande : 13789).
DASNOY (Albert)
Les beaux jours du romantisme
belge. Préface de P. FIERENS. S.l., Éditions JaRic, 1948. In-8° broché,
221 p., exemplaire non coupé.
7,50 euros
(code de commande : LB/49).
DE BOSCHÈRE (Jean)
uvres
complètes. Véronique de Sienne. Édition établie et
présentée par Michel Desbruères.
Paris, Éditions de la Différence, 1999. In-8°
broché, 277 p., jaquette.
9 euros (code
de commande : LB/6730).
DE
COSTER (Charles) La légende et les aventures
héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel et
de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs par Ch. De Coster.
Ouvrage illustré
de trente-deux eaux-fortes inédites. Deuxième édition.
Paris - Bruxelles,
Librairie Internationale - A Lacroix, Verbroeckhoven & Cie,
1869. [Paris / Librairie Internationale / 15, boulevard Montmartre
/ A. Lacroix, Verbroeckhoven & Cie, éditeurs / A Bruxelles,
à Leipzig & à Livourne. 1869 / Tous droits
de reproduction et de traduction réservés] In-4°
plein maroquin tabac sous étui gainé et bordé
de peau, dos (un peu passé) à 5 nerfs orné
de filets dorés et de fers à froid, plats encadrés
de filets dorés et de fers à froid, filet doré
sur les coupes, chasses ornées de filets, pointillés
et guirlandes dorées, tête dorée, couverture
conservée (reliure de Hotat et Fils), [3 (faux-titre,
mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], VIII (préface et
table des illustrations), 480 p., très bel exemplaire
bien complet de ses 34 illustrations (couverture, une gravure
sur bois dans le texte et 32 eaux-fortes hors texte).
« Cette seconde édition comporte
17 figures hors texte nouvelles qui sont ici en premier tirage. »
L'édition présentée ici est celle avec la
couverture imprimée sur papier jaune et les gravures sur
papier vergé.
Les illustrateurs sont : Louis Artan,
Léon Beckers, Gustave Biot, Hippolyte
Boulenger, Auguste Danse, Charles de Groux,
Edmond de Schampheleer, Adolf Dillens, Joseph
Duwée, Théodore Fourmois, Alfred
Hubert, Louis Jaugey, Paul Lauters, Félicien
Rops, Hendrick Schaefels, Eugène Smits,
Camille Van Camp, Guillaume Van der Hecht et Paul
Van der Vin.
Bibliographie :
- Vicaire, Manuel de l'amateur
de livres du XIXe siècle, tome V, col. 166-168.
- Carteret, Le trésor du bibliophile
romantique et moderne, tome III, p. 180.

Couverture et titre.

Frontispice et une des
eaux-fortes de Félicien Rops.

Marque du relieur au premier contreplat.
600 euros (code
de commande : 21000).
DE
COSTER (Charles) Légendes flamandes. Édition critique établie
et présentée par Joseph Hanse. Bruxelles,
Labor, 1990. In-8° broché, 183 p., (collection
« Archives du Futur »).
En quatrième
de couverture :
En 1856, Charles De Coster découvre
dans le folklore flamand quatre légendes qui lui paraissent
si passionnantes qu'il décide de les réécrire
à sa façon. Parmi celles-ci, on retrouve le fameux
Sire Halewyn, qui inspirera aussi Michel de Ghelderode.
En quelques mois, plongé dans une euphorie créatrice,
De Coster rédige les Légendes flamandes.
Pleines de fantaisie, d'humour et de fantastique à la
manière d'Hoffmann, ces quatre légendes seront
un succès et inciteront le jeune auteur à persévérer
dans cette voie qui le conduira tout droit à son chef-d'uvre,
La Légende d'Ulenspiegel.
Après son édition définitive
du grand livre de De Coster, Joseph Hanse nous donne ici une
édition critique des Légendes flamandes,
injustement oubliées, selon lui, car elles sont « le
portail de La Légende d'Ulenspiegel ».
8 euros (code
de commande : 14475).
DE
COSTER (Charles) Lettres à Élisa. Texte établi, présenté
et annoté par Raymond Trousson. Bruxelles, Labor,
1994. In-8° broché, 227 p., (collection « Archives
du Futur »), exemplaire à l'état de
neuf.
En quatrième
de couverture :
On a ignoré jusqu'à nos jours
l'identité de la mystérieuse Élisa qui inspira
à Charles De Coster, de 1851 à 1858, un amour passionné
et dont il s'est souvenu, dans La Légende d'Ulenspiegel,
pour créer le délicieux personnage de Nele.
La première édition de ces lettres,
en 1894, par Charles Potvin, incomplète et fautive, est
depuis longtemps indisponible. On trouvera ici les textes établis
d'après les manuscrits et, autant que possible, classés
et datés. Dans leur spontanéité, ces lettres
constituent des documents indispensables à la compréhension
de l'homme et de l'uvre. Elles retracent aussi l'histoire
douloureuse d'une liaison dans laquelle l'écrivain se
livre dans toutes ses aspirations à l'amour et à
la gloire.
Raymond Trousson est professeur à l'Université
libre de Bruxelles et membre de l'Académie Royale de Langue
et de Littérature françaises. Il est l'auteur de
Charles De Coster ou La vie est un songe, la première
biographie exhaustive de l'auteur de Thyl Ulenspiegel.
10 euros (code
de commande : 15197*).
DE LANNOY (Didier)
Le cul de ma femme mariée. Ottignies, Quorum, 1998. In-8° broché,
209 p.
5 euros (code
de commande : LB/52).
DELATTRE
(Louis)
Les carnets d'un médecin de village. Édition
définitive. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1944.
In-12 broché, 142 p., cachets de bibliothèque à
la couverture et aux pp. 1, 3, 5, 7, 101 et 142.
Ce volume contient
:
I. Notice sur le Dr. J.-P. Rose.
II. Sylvie au jardin.
III. L'homme juste.
IV. Florence de Pêchant.
V. Le cas du Docteur Rose.
VI. Le vu.
VII. Le mariage aux béquilles.
10
euros (code de commande
: 17243).
DELATTRE (Louis)
Le jeu des petites gens en 64 contes sots illustrés
par Lemmen. Liège,
Bénard, [1908]. In-8° broché, VIII, 217 p.,
20 vignettes sur bois de Lemmen, rare, couverture défraîchie.

Couverture et page de titre.
25 euros (code
de commande : 15738).
DELATTRE
(Louis)
Le pays wallon. Illutrations de S.A.R. madame la
Comtesse de Flandre, Mmes Danse et Destrée, MM. Allard,
Bodart, Combaz, Danse, Degouve De Nuncques, De Witte, Donnay,
Duriau, C. Meunier, M.-H. Meunier, Maréchal, Paulus, Rassenfosse,
Rousseau, Wagemann. Bruxelles, Office de Publicité, 1929.
In-8° broché, 224 p., illustrations hors texte, petits
manques à la couverture sinon bon exemplaire.
Table des matières
:
L'Âme des sites.
I. La fièvre wallonne.
II. Châteaux de
jeunesse.
III. Villes du Nord. Villes
de géants morts.
IV. Avec la nature.
V. Passé- Poussière.
VI. Nuances wallonnes.
VII. Sur le seuil.
L'assise des villes.
I. La ville fleur de la
terre.
II. La ville wallonne
fleur de la terre.
III. Le Wallon des cavernes.
IV. Le Wallon des fosses.
V. Le Wallon de la pierre.
VI. Le Wallon du feu.
Physionomie générale des villes.
I. Wallon de seigle et
Wallon de froment.
II. Bamboches.
III. Musique et jeu de
balle.
IV. Gourmandises.
V. Délices des
champs.
VI. Le soleil de France.
Le visage des villes.
I. Le berceau de Wallonie.
II. Le pays des châteaux.
III. La ville de Jean-Jean.
IV. Le miracle de pierre
bleue.
V. Gilles et panses-brûlées.
VI. Sites brutaux.
VII. Thuin la jolie.
VIII. « Briques
et tuiles / O les charmants petits asiles... »
IX. La force mosane.
X. La leçon du
roc.
XI. La ville salée.
XII. La perle du Condroz.
XIII. Quartz et schiste.
XIV. La forêt.
XV. Les eaux qui fuient.
XVI. Vert et vieux.
XVII. Au cur de
Wallonie.
XVIII. Plus haut que les
beffrois.
XIX. Champs de félicité.
XX. Est-ce un chant ?
Est-ce une lumière ?
XXI. Une mère, deux
fils.
15
euros (code de commande
: 17246).
DELMELLE (Joseph)
Du temps de ma Meuse. Gembloux, Duculot, 1976. In-8° broché,
158 p.
6,50 euros
(code de commande : LB/53).
DELMOTTE
(Henri-Philibert-Joseph) Comédies. M. Du Bois ou La nouvelle noblesse
- Le début - Comment on devient conseiller - Le lanceur
d'affaires. Neuchâtel,
Sandoz, 1873. [Neuchâtel, Jules Sandoz, Libraire-Éditeur.
1873] In-8° broché, 288 p., couverture défraîchie,
dos factice.
L'auteur ne doit pas être confondu
avec son père, l'archiviste et historien Henri-Florent
(1798-1836) qui joua un important rôle dans l'histoire
littéraire montoise.
Henri-Philibert-Joseph (Baudour, 1822 - Bruxelles,
1884), docteur en droit, fut notaire et commissaire d'arrondissement
à Nivelles. Comme son père, il marqua un vif intérêt
pour la littérature et l'histoire et publia de nombreux
articles, des comédies, un opéra-comique et une
notice biographique sur l'orfèvre montois Jean-François-Joseph
Beghin.
20 euros (code
de commande : 21469).
DEMEUR (L.) et VANWELKENHUYZEN
(G.)
Pages choisies
des écrivains français de Belgique. Poésie
- Théâtre - Essais 1880-1936. Bruxelles, Vanderlinden, [1936].
In-8° broché, 311 p., quelques pages ont été
découpées avec peu de soin.
6,50 euros
(code de commande : 16102).
DEMEUR
(L.) et VANWELKENHUYZEN (G.) Pages choisies
des écrivains français de Belgique. Romans - Contes
- Nouvelles. 1880-1938. 2e édition. Bruxelles, Vanderlinden,
[1938]. In-8° broché, 298 p., quelques illustrations,
exemplaire en bel état.
Avertissement :
Le présent recueil a pour but d'évoquer,
dans un ensemble de pages choisies parmi l'uvre des meilleurs
prosateurs, les soixante dernières années de l'activité
littéraire en Belgique. Encore ne pouvait-il être
question de dresser le palmarès complet de deux ou trois
générations d'écrivains. De toute évidence,
devant tant de talents originaux, tous dignes d'intérêt,
un choix s'imposait. Qu'on veuille donc bien nous pardonner d'inévitables
lacunes si, comme nous le pensons, aucune uvre essentielle
n'a été négligée.
Au surplus, nous nous sommes efforcés
de ne présenter au lecteur que des textes d'une certaine
étendue et qui, pris en eux-mêmes, constituent,
dans la plupart des cas, un ensemble complet : c'est tantôt
une nouvelle entière, tantôt tout un chapitre de
roman. Trop d'anthologies n'offrent que de très courts
fragments qui, en raison même de leur manque d'ampleur,
ne peuvent guère nous éclairer sur les tendances
et l'esthétique de leurs auteurs. Si tant d'élèves,
leurs études faites, rangent leurs livres de classe, particulièrement
leur livre de lecture, et ne daignent plus y jeter un regard,
ne serait-ce point que beaucoup de ces ouvrages rebutent par
leur sécheresse et leur uniformité ?
Nous avons voulu, cette fois, composer un livre
classique qui joignît aux qualités qu'on est en
droit d'exiger de ce genre d'ouvrage, l'attrait d'une uvre
achetée pour le seul plaisir de la lecture. Si les pages
qui suivent, par leur variété et leur intérêt,
pouvaient contribuer à propager la connaissance et le
goût des écrivains français de Belgique,
nous estimerions avoir réussi.
Comme l'annonce son titre, l'ouvrage ne rassemble
que des textes postérieurs à 1880. D'autre part,
ont été écartés les morceaux empruntés
aux uvres de Maeterlinck, d'Edmond Picard et de Louis Dumont-Wilden,
qui figurèrent dans la première édition
de ce volume. Nous avons estimé, en effet, qu'ils trouveraient
mieux leur place parmi les essais, au tome II des Pages
choisies.
Les différents extraits sont classés,
ainsi qu'on verra, d'après la date de naissance de leurs
auteurs, tout autre ordre se révélant moins logique
ou moins sûr. Ces extraits sont précédés
d'une bibliographie des principales uvres de chaque écrivain.
Le tableau chronologique, qu'on trouvera aux dernières
pages du volume, ne vise pas à être complet. Il
est destiné seulement à jalonner, par des productions
ou des événements marquants, le développement
des lettres françaises dans la Belgique indépendante.
Nous renvoyons le lecteur qui cherche plus ample information
au précis d'histoire littéraire de MM. L. Goemans
et L. Demeur, dont le présent ouvrage constitue, pourrait-on
dire, le complément.
13 euros (code
de commande : 16102).
DEMEUR (L.) et VANWELKENHUYZEN
(G.)
Pages choisies
des prosateurs français de Belgique. 1880-1936. Bruxelles, Vanderlinden, [1936].
In-8° broché, 302 p.
6,50 euros
(code de commande : LB/55).
DEMOLDER (Eugène)
Le Royaume authentique du Grand saint Nicolas. Illustré d'une couverture,
d'un frontispice, de 30 croquis de Félicien Rops
et de 5 dessins hors texte d'Étienne Morannes.
Paris, Mercure de France, 1896. [Éditions du Mercure de
France, 15, rue de l'Échaudé-Saint-Germain, Paris.]
In-8° demi-parchemin à coins, couverture conservée,
[3 (faux-titre, justification du tirage, titre)], [1 bl.], [1
(dédicace)], [1 bl.], 214, [2 (table, vignette)] p.,
exemplaire bien complet du frontispice et des cinq illustrations
hors texte accompagnées de leurs serpentes légendées,
exemplaire en très bel état.

Reliure et couverture.
150 euros (code
de commande : 19391).
DENIS (Guy) Les
rédimés. Bruxelles,
Bernard Gilson, 1999. In-8° broché, 161 p., couverture
illustrée par Serge POLIART.
5 euros (code
de commande : LB/56).
DES
OMBIAUX (Maurice) Le carnaval de l'Europe. Bruxelles, Les Éditions de
Belgique, 1939. In-8° broché, 209 p., exemplaire non
coupé, couverture un peu défraîchie.
En quatrième
de couverture :
Avant-propos.
10 euros (code
de commande : 22437).
DES
OMBIAUX (Maurice) Contes de Sambre et Meuse (Choisis).
Illustrations de Léo
Jo, Laermans, Donnat, Koister, etc. Bruxelles, Association des
Écrivains réunis, 1905. In-8° broché,
166 p., illustrations, pli à la couverture, bon exemplaire,
peu courant.
Ce volume contient
:
-
Au fond du bois.
- Ziré Buzette.
- 1870.
- Le Pâtre.
- L'Accident.
- Petites Notre-Dames.
- Le Braconnier.
- Le Sec.
- Le Passeur d'eau.
25
euros (code de commande
: 25275).
DES OMBIAUX (Maurice)
Mihien d'Avène. Roman. Deuxième édition. Paris, Juven,
1904. In-8° broché, 260 p.
15 euros (code
de commande : 14501).
 DESTRÉE
(Olivier Georges)
Poèmes sans rimes. Londres, Imprimé
pour l'Auteur, 1894. In-8° sous cartonnage
d'éditeur, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre en rouge
et noir)], [1 bl.], [1 (dédicace à Albert Giraud)],
[1 bl.], [1 (table)], [1 bl.], 53, [1 bl.] p., exemplaire
sur papier vergé, bel exemplaire, rare.
Olivier-Georges Destrée
est le pseudonyme de Bruno Destrée, frère cadet
de Jules Destrée. Après des études de droit,
il collabore à plusieurs revues belges et françaises,
s'intéresse particulièrement aux Préraphaélites.
Il entre dans les ordres en 1898, est ordonné prêtre
en 1903 et décède en 1919.
En quatrième de couverture :
Publiés en 1894, ces Poèmes
sans rimes d'Olivier-Georges Destrée (1867-1919) constituent
plutôt, malgré leur titre, des croquis lyriques,
des proses poétiques en plusieurs pages d'une typographie
serrée, où se manifeste le goût du beau style
et de la période artiste. Ces pages, modèles d'anthologie,
transpositions littéraires brumeuses, d'un romantisme
allemand, ou évocations éthérées
de préraphaélites italiens ou anglais, sertissent
un vocabulaire rare, descriptif d'apparence, en des phrases harmonieuses
mais conventionnelles. Les paysages de cités d'exil, de
canaux noirs où voguent des cygnes, de burgs gothiques
sous la lune, idéalisés sans souci d'identification,
renforcent l'impression de littérature gratuite, d'art
pour l'art poussé à l'extrême. Répétitions
incantatoires, visions surannées, nostalgie d'automne,
amours alanguies pour de lointaines vierges, voluptés
imaginaires efféminées ou exacerbées, créent
un climat envoûtant qui, dans le bercement d'une phrase
parfaite et dans l'insolite des mots, musèle la réflexion.
Recréant l'esprit des ballades et des légendes
médiévales, O.-G. Destrée idéalise
l'amour et la femme, même s'il lui arrive d'utiliser son
expérience personnelle et sentimentale dans « Maison
paternelle » ou dans la « Princesse endormie »,
dédiée à sa belle-sur, le graveur
Louise Danse. Quoique diffus, un sentiment d'abandon, mêlé
de culpabilité, fruit d'un christianisme intimement vécu,
traduit l'imprégnation maternelle d'un poète orphelin
à l'âme sensible. Les influences combinées
de Wagner, de Dante et de Pétrarque, de Botticelli et
de l'Angelico, des Laudes ou des Béatitudes disent les
admirations d'un écrivain tout empreint encore comme
son frère à ses débuts du culte
des mots dans l'autosatisfaction de l'écriture.
Bibliographie :
- Horemans (Jean-Marie), Poèmes
sans rimes, dans Dictionnaire des uvres, II.
La poésie, p. 416.
50 euros (code
de commande : 26509).
DE VUYST
(Omer) Il était
une fois Dessins
d'Amédée LYNEN et Georges DE
LAET. Bruxelles, Office de Publicité,
1922. In-8° broché, 104 p., rousseurs.
10 euros (code
de commande : LB/58).
DIEU
(Ovide) La Reine Gille. Conte en vers en trois actes. Paris, Éditions de la Maison des Intellectuels,
1936. In-8° broché, 107 p., illustrations hors
texte, feuillet volant d'erratum, exemplaire non coupé
et en parfait état, avec une belle dédicace de
l'auteur.
Lu dans la Gazette
du Centre (La Louvière) :
Cette
fois, Ovide Dieu a porté son activité littéraire
sur un champ imprévu, où il était très
audacieux de la mener. Dans cette uvre nouvelle, se retrouvent
les plus nobles préoccupations de notre poète :
l'exaltation des qualités essentielles de la race wallonne
et cette compréhension limpide de l'histoire, qui ne se
laisse pas étriquer par les données trop limitées
des documents officiels.
Pareil sujet le Carnaval de Binche
se prêtait-il à de tels développements ?
Pouvait-il être une source de lyrisme suffisante pour le
grand auteur wallon ? Les esprits austères ou mal
informés l'admettront difficilement. Qu'ils se détrompent.
Le Carnaval de Binche reste depuis des siècles une source
d'inspiration digne de tous, peintres et poètes.
Ovide Dieu, en ce conte poétique vibrant,
d'une élégance raffinée et d'un pittoresque
délicieux, a su traduire « cette extériosation
spontanée, brillante, fulgurante, du caractère
wallon ».
30 euros (code
de commande : 22750).
DOMINIQUE (Jean)
Une syllabe doiseau. Anvers, Buschmann, 1926. In-12 broché, 109
p., illustrations, non coupé, quelques rousseurs sur les
tranches.
10 euros (code
de commande : LB/59).
DUBRAU
(Louis) Profils perdus et autres nouvelles. Nouvelles inédites. Postface de Raymond Trousson.
Bruxelles, Le Cri - Académie Royale de Langue et Littérature
Françaises. 2004. In-8° collé, 281 p.,
ex-libris manuscrit à la page de faux-titre.
En quatrième
de couverture :
Romancière
des plus pénétrantes, Louis Dubrau, née
Louise Scheidt en 1904, est une des femmes écrivains essentielles
dans les lettres belges du siècle révolu, qu'elle
traversa presque de bout en bout, puisqu'elle mourut en 1997.
Femme engagée, elle refusa les concessions
et prit fait et cause dans le combat féministe comme elle
le fit dans les rangs de la Résistance. « Sa révolte
devant le saccage qu'opéraient sous nos yeux trop de barbares
était le signe », comme l'écrivit Fernand
Verhesen, « d'une sollicitude humaine aussi profonde que
réservée ». Grande voyageuse, elle était
attentive aux détresses qu'elle constatait, repérant,
d'un regard souvent en avance sur son temps, le scandale des
exclusions et des injustices. Elle les traduisit dans des récits
et des reportages d'une rare lucidité. Son uvre
de fiction, telle que Claire Lejeune la perçut, se nourrit
« de bonheurs manques, d'espoirs déçus, de
révoltes avortées, de la fatale impuissance des
hommes et des femmes à se comprendre, même quand
ils croient se rejoindre dans l'entente physique ». Ses
romans L'an quarante, Un seul jour,
La part du silence, À la poursuite de Sandra,
qui lui valut le prix Rossel en 1963 reflètent
cette vision et sont autant de tentatives obstinées «
d'arracher au malentendu le secret perdu de l'amour heureux.
» Inlassable conteuse et nouvelliste, Louis Dubrau publia
abondamment dans les journaux, périodiques et revues :
ces écrits devenus pour la plupart inaccessibles au public
composent le florilège de ces Profils perdus.
10
euros (code de commande
: 17648).
DUMERCY (Charles) Blasphèmes
judiciaires. Bruxelles, Ve Ferdinand Larcier, 1908. In-12
broché, 54 p., tirage limité à 150 exemplaires
numérotés sur Hollande (n° 134), exemplaire
à grandes marges.
50 euros (code
de commande : 52/67).
DUMONT
(Fernand, pseudonyme de Fernand Demoustier) À
ciel ouvert. Poèmes.
La Louvière, Édition des Cahiers de Rupture, 1937.
In-8° broché, 62 p., édition originale
imprimée à cent exemplaires numérotés
(n° 75), rousseurs, très rare.
Analyse de René
Poupart :
Ces
poèmes constituent, avec La notion de famille (1935),
les textes les plus spécifiquement surréalistes
qu'ait écrits Fernand Dumont. Surréalistes par
l'emploi de « l'écriture automatique ».
Admirateur et disciple de Breton, Dumont se devait d'utiliser
ce procédé. La notion de famille, texte
écrit en 1935 (publication posthume en 1961), avec sa
succession audacieusement extravagante d'images, est ce qui coïncide
le mieux à l'« automatisme psychique »
préconisé par Breton. L'expérience que représente
À ciel ouvert est, elle aussi, intéressante.
Il s'agit d'une suite de trente et une pièces composée,
dès le premier janvier 1937, à raison d'un poème
par jour. Comme d'autres écrits de Dumont (La région
du cur), ces poèmes sont autobiographiques :
Dumont assignait aux Surréalistes le devoir de relier
intimement leur poésie aux événements de
leur propre existence. Ainsi les trente et un poèmes sont-ils
l'exutoire d'un amour passionné celui que
Dumont éprouve pour celle qui deviendra sa seconde épouse
que le mensonge social l'oblige à dissimuler. Certains
détails du poème nous permettent d'ailleurs d'identifier
l'inspiratrice de ces poèmes avec la Nébuleuse
de La région du cur : « Et
dans l'obscurité / je n'ai plus rien vu d'autre / que
ton visage / phosphorescent comme une immense nébuleuse. »
En somme, l'« automatisme »
de l'écriture poétique tient principalement à
cette dictée quotidienne des sentiments, qui fait que
les vers donnent une impression d'authentique spontanéité.
En surréaliste conséquent, Dumont est soucieux
de créer des images nouvelles, des associations inattendues
mais dotées d'un étonnant pouvoir de suggestion
poétique (« par la fenêtre béante
des insomnies », / « on écoutera
tomber le grésil d'une petite montre »). La
femme aimée absente et vers qui le poète aspire
de toutes ses fibres, est assimilée à la lumière,
symbole du plus haut idéal. Le mot « lumière »
est récurrent dans presque toutes les pièces, avec
d'autres termes relevant du même champ sémantique
(« étoile, nébuleuse, lune »)
ou qui lui sont connotativement associés (« aube »,
par exemple). Autre thématique majeure dans ces poèmes,
comme dans toute l'uvre de Dumont, celle du « silence »
(« nous refermerons les fenêtres du silence »),
un silence d'une qualité particulière dispensant
de tout recours au langage.
Il faut rattacher à ces trente et un
poèmes, une pièce unique et superbe écrite
en 1940 et publiée en 1948, La grande nocturne.
Ce sont douze strophes brèves de longueur inégale
évoquant l'apparition dans la nuit d'un être féminin
indéfinissable mais lumineux et comme surnaturel. C'est
peut-être la représentation symbolique de la poésie
idéale, celle de l'ineffable, cet ineffable qu'exprime
sans doute le mot unique de la strophe finale : « silence ».
Les dernières poésies de Dumont,
réunies en 1948 sous le titre La liberté,
furent écrites à la prison de Mons en juin 1942.
Neuf pièces poignantes dans leur simplicité et
qui, par une étonnante coïncidence, furent composées
la même année où un autre surréaliste
de même orientation idéologique, Paul Eluard, publiait
son célèbre poème Liberté.
Rencontre révélatrice de deux hautes consciences
et de deux sensibilités poétiques aiguës qui
ont quelquefois trouvé des formules presque identiques
pour parler de la liberté, comme en témoigne le
début du poème III de La liberté :
« Dans le carré du ciel / qui me reste pour
rêver / je vois un doigt de feu calligraphier son nom. »
Bibliographie :
- Poupart (René), À ciel
ouvert, recueil de poèmes de Fernand Dumont, dans
Lettres française de Belgique. Dictionnaire des uvres.
II. La poésie, pp. 16-17.
250 euros (code
de commande : 26246).
DUMONT
(Fernand, pseudonyme de Fernand Demoustier) Dialectique
du hasard au service du désir. Préface de Louis Scutenaire. Avec un
portrait par Max Servais et huit documents inédits.
Bruxelles, Brassa, 1979. In-8° broché, 291 p.,
rousseurs sur la couverture.
Préface :
À l'heure d'aujourd'hui où vont
se multipliant en matière de surréalisme les contrefaçons
et les contrevérités, voici un ouvrage qui a sinon
le mérite du moins la propriété d'être
absolument surréaliste.
À le relire après plus de trente
ans, je suis tout content d'avoir écrit en 1943 :
« Le seul homme qui m'ait donné
la sensation (peut-être illusoire, je m'empresse de l'admettre)
de la sincérité totale dans chacun de ses gestes,
paroles et actions privés que je lui vis ou entendis est
le poète Fernand Dumont, auteur d'une étonnante
analyse personnelle qui a pour titre Dialectique du Hasard
au Service du Désir.
Cette sincérité m'effraie, d'abord
pour moi qu'elle risque de blesser, puis pour Dumont lui-même,
car je n'arrive pas à imaginer par où se sauve,
lorsque sa façade est assiégée ou qu'elle
s'obstrue, un homme qui n'a point de porte de derrière.
Pour marcher une fois sur les traces de la
sincérité dumontienne, j'avoue que celle-ci m'effraie
pour lui avant de m'effrayer pour moi, et qu'une volonté
de scandale et de cadence m'a seule fait écrire en un
ordre contraire la phrase précédente. »
Alors que tant de négociants qui doivent
tout au surréalisme renient celui-ci ou même le
vitupèrent, il est bien qu'un jeune audacieux qui n'est
pas son débiteur ait fait l'effort de publier Dialectique
du Hasard au Service du Désir, qui dormait dans des
tiroirs en exemplaires dactylographiés.
Il me semble réentendre Fernand Dumont
qui me parle de son livre en cours d'écriture avec l'enthousiasme
qu'il mettait en bien des choses. Et le revoir, pas grand, mince,
bronzé, noir de poil et d'il, passant du grave au
plaisant avec l'agilité de l'épinoche glissant
des herbes du ruisseau au courant dégagé, discourant
avec science des livres qu'il aimait pour parler ensuite, humoreux,
de son orchestre de jazz qu'il nommait le Boum Cha Cha ou pour
entonner la superbe Chanson des Birouttes peu propre à
charmer l'esprit des cuistres.
Je le revois surtout à Nice, en 1940,
ayant fui le Führer, accablé par l'éternel
firmament bleu et pressé de retrouver Mons et les nuages
gris qu'il aimait, s'embarquer dans le premier train possible
pour un retour qui allait le conduire dans les prisons allemandes
et à la mort, des prisons et une mort qu'il pouvait raisonnablement
craindre étant donné ses activités antifascistes
antérieures. Il avait un peu plus de trente ans.
Qui écrit fait son propre portrait.
Je ne sais pas de livre qui fasse mieux que Dialectique du
Hasard au Service du Désir le portrait de son auteur,
à la fois candide et roué, gamin et gentilhomme,
ouvert et secret, pratique et romantique, précis comme
l'enfant et inspiré comme celui qui a tout vu tout entendu,
vivace, nerveux, plein de projets pour l'immédiat et de
longues espérances. Dumont me laissait pantois, aussi
à l'aise qu'il était avec ses confrères
du barreau et de l'avouerie qu'avec le menuisier du coin ou le
bouveleur du faubourg, ses compagnons du groupe « Rupture »
ou les vieux colonels qui hantaient le beau café de la
grand-place de Mons, caressant la tête du singe de la Grand-garde
ou une édition originale d'André Breton. Il me
semble aussi l'entendre passer sans heurt du français
le plus pur au rouchi montois.
Ne fût-ce que pour taquiner un brin son
ombre je noterai que parmi ses ascendants était le longtemps
célèbre Charles-Albert Demoustier, (descendant
lui-même de La Fontaine et de Racine), mort en 1801, auteur
notamment des Lettres à Emilie sur la Mythologie,
ouvrage d'une écriture souvent précieuse mais ingénieux
et plein de grâce, et dont le style me fait penser quelquefois
aux travaux de son héritier, notamment dans Traité
des Fées, ce qui, si on lui en faisait la remarque,
ne manquait pas d'agacer mon ami.
35 euros (code
de commande : 25632).
DUMONT
(Fernand, pseudonyme de Fernand Demoustier) L'étoile
du berger. Avec
une introduction de Paul Champagne. Bruxelles,
Labor, 1955. In-8° broché, 140 p., rousseurs à
la couverture, peu courant.
Extrait de l'introduction
:
C'est pour échapper à la geôle
encore que Dumont recrée les libres jours de son adolescence
dans l'Étoile du Berger qui se présente
comme une autobiographie.
Collégien encore, il nourrit dans sa
ville natale aux horizons fumeux et dans les grands bois de Chiny
où se passent ses vacances, de vagues rêves d'amour.
Avec sa vive lucidité d'esprit et le
recul des années, Dumont analyse ses états d'âme
d'adolescent, le désir de la vierge lointaine entrevue
dans une école voisine, rencontrée en de furtifs
rendez-vous. Puis il dépeint la découverte de l'amour,
son mélange de fervente pureté et de sensualisme
qui s'ignore.
Cette sensualité est dénoncée
finalement comme rompant le charme de l'idylle, au cours de laquelle
le jeune homme n'aura connu de l'éternel féminin
que les sensations exquises, émouvantes de poésie,
symbolisées dans la caresse d'un jeune sein.
Ce récit rappelle à la fois Daphnis
et Chloé, Tristan et Aucassin, par le thème
essentiel l'amour adolescent par la fraîcheur
du sentiment et la netteté de l'expression. Cette netteté
s'accroît encore d'une analyse aiguë des réactions
psychologiques. Si elle doit de sa perspicacité à
l'influence surréaliste, cette analyse apparaît
très classique, aussi classique que le style aux phrases
impeccables, un peu longues, un peu trop oratoires, au jugement
de certains, mais d'une musique parfois très suggestive...
On sent que Dumont a fréquenté
Stendhal, Laclos et Radiguet autant que Villiers de Lisle-Adam,
Breton et Eluard.
Après avoir cherché sa voie dans
ses ouvrages antérieurs, qui sont surtout des essais de
psychologie surréaliste, assez subtils et abstraits, il
a dans sa prison, saisi avec bonheur un moment délicieux
de sa vie, ou plutôt toute sa personnalité.
Et celle-ci, il l'a exprimée avec clarté
dans cette autobiographie aux contours nets et purs comme un
bas-relief grec. J'y découvre une intelligence éprise
de vérité, qui tient à la fois du philosophe
et du juge d'instruction ; une sensibilité raffinée
d'artiste avide de beauté; une âme aspirant à
la pureté morale, regrettant les candeurs perdues, les
recherchant dans des liaisons successives et condamnant, pour
finir, l'égoïsme de la passion charnelle, qui brise
l'enchantement des pures amours c'est-à-dire
la Poésie.
30 euros (code
de commande : 25633).
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Littérature
dialectale de Wallonie
EEKHOUD
(Georges) Proses Plastiques. Paris, La Renaissance du Livre, 1929. In-8° broché,
148 p., couverture défraîchie.
Ce recueil contient
:
- Les Sorciers de Borght.
- Les protégés de ma grand'mère.
- Amis d'enfance.
- Bino (un lièvre domestique).
- Kokkerjo.
- Mainfroi de Souabe.
10 euros (code
de commande : 15110).
ELSKAMP
(Max) Chansons d'amures. Anvers, Stockmans et Buschmann,
1937. Grand in-8° broché, 55 p., exemplaire sur featherweight,
rousseurs.
38 euros (code
de commande : LB/62).
ELSKAMP
(Max)
La louange
de la vie. Dominical - Salutations dont d'angéliques
- En symbole vers l'apostolat - Six chansons du pauvre
homme. Troisième édition. Paris, Mercure de
France, 1933. In-12 broché, 248 p.
9
euros (code de commande : 52/61).
EMMANUEL (François)
Le sentiment du fleuve. Roman. Paris, Stock, 2003. In-8° broché,
153 p., jaquette, la page de faux-titre manque.
En quatrième
de couverture :
« La curiosité, appelons cela l'esprit de famille,
m'inviterait à prendre possession des lieux sans brusquerie,
éventer un à un ses livres, découvrir les
serrures correspondant aux clefs de son trousseau et continuer
ainsi sans rupture le mouvement de la vie. Par la suite j'irais
vister son bureau dans la cave, je m'installerais dans son fauteuil
de travail et je tenterais de deviner ce que pouvait promettre
la plaque en cuivre de l'entrée : Isaïe Mortensen,
Enquêtes. »
8 euros (code
de commande : 8290).
ENCLIN
(Victor) Dans
le temps. Nouvelles ardennaises. Bruxelles, Librairie
de l'Action Catholique, 1912. In-8° broché, 229 p.,
exemplaire non coupé.
Table :
1.
Le Maire.
2. Les leçons.
3. Bricolier.
4. Jean Naviaux.
5. Les coupons.
6. Catines des Pourceaux.
7. La malle.
8. Vieux curé.
9. Les statues.
10. Le sirop de groseille.
11. D'une chose on passe à l'autre.
12. Déraciné.
13. Les matines.
15 euros (code
de commande : 24709).
ENGEL (Vincent)
Requiem vénitien. Roman. Paris, Fayard, 2003. In-8° broché,
338 p., jaquette.
En quatrième
de couverture :
« Berlin, 1879. Le compositeur
Alessandro Giacolli entame sa trentième année d'exil.
Depuis son arrivée en Allemagne, il reste étrangement
infécond. Rongé par l'échec, il envoie Jonathan,
un jeune disciple, enquêter à Venise où l'Histoire
a fait de lui un créateur maudit, proie des fantômes
et d'une mémoire sans merci.
Là-bas, en 1848, outre l'indifférence du public,
le mépris du tout-puissant marquis Bulbo et le complot
ourdi par une femme dépitée, Giacolli doit affronter
les dangers de la guerre d'indépendance menée contre
le pouvoir autrichien. Un vent de liberté souffle à
peine sur la république vénitienne que, déjà,
on redoute le pire dans ce combat inégal contre un empire
à son apogée. La terreur envahit Venise assiégée,
bombardée, livrée à la famine et au choléra.
Giacolli doit fuir ; il abandonne ses partitions derrière
lui, ayant perdu foi dans les hommes autant qu'en lui-même.
La folie le guette. Pour sauver son maître, Jonathan sait
qu'il doit renouer les fils du passé et, avec la même
ferveur, s'attacher à la reconstitution d'une Venise méconnue.
Au cours de son voyage, le jeune homme croisera, parmi les ombres
ressuscitées, un médiocre librettiste révolutionnaire,
un orphelin à la voix ensorcelante, des musiciens du ghetto
juif suspectés de soutenir l'insurrection. Ou encore les
héros bien réels de cette révolution à
l'italienne toute imprégnée de beauté lyrique
: Verdi chantre de l'indépendance ; la Taglioni, incomparable
ballerine romantique compromise avec les autorités autrichiennes
; Daniele Manin, libérateur de cette fière république.
Chacun d'eux fait miroiter une facette de Giacolli ; et malgré
la vérité, versatile, fuyante, Jonathan dresse
le portrait inoubliable d'un artiste qui se croyait perdu pour
la gloire et l'éternité. »
12 euros (code
de commande : 10057).
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Littérature
dialectale de Wallonie
FANO
(Daniel) Le privilège du fou. Illustration de Graziella Federico.
Bruxelles, Les Carnets du Désert de Lune, 2005. In-8°
collé, 106 p.
En quatrième
de couverture :
La
guerre est partout. Pas seulement au Vietnam, en Irak, en Ukraine,
en France, en Californie, au Liberia, au sud-Kivu. Pas seulement
à Bagdad et Hiroshima, Saigon et Stalingrad, mais aussi
dans les défilés de mode et les reality-shows,
les pistes de danse et les concours de beauté, les images
publicitaires et les films porno. La guerre est permanente. Elle
oppose tous contre tous. Elle appelait une chronique en staccato
et humour noir. Dont acte.
Daniel Fano. Né en 1947. Journaliste
culturel à Bruxelles depuis 1971. A publié Souvenirs
of you (Éd. Daily-Bul, 1981), Chocolat bleu pâle
(Éd. Le Castor Astral, 1986), Un Champion de mélancolie
(Éd. Unes, 1986), Vers le lac (Éd. La Nouvelle
Barre du Jour, 1986), Fables et fantaisies (Éd.
Les Carnets du Dessert de Lune, 2003), La nostalgie du classique
(Éd. Le Castor Astral, 2004) et L'année de la
dernière chance (Éd. Les Carnets du Dessert
de Lune, 2004).
8 euros (code
de commande : 23805).
FEYDER
(Vera)
Le fond
de l'être est froid. 1966-1992. Mortemart, Rougerie,
1995. In-8° broché, 164 p., non coupé.
10
euros (code de commande : 55/61).
FLAMENT
(Julien) La littérature
wallonne en Belgique. Bruxelles, René Henriquez, 1936. In-8°
broché, 76 p.
12 euros (code
de commande : LB/64).
FLOUQUET (Pierre-Louis)
L'écolier du ciel. Bruxelles, Les Cahiers du Lys, 1941. In-12 broché,
66 p, un des 300 exemplaires numérotés sur Alfa
après 12 sur Hollande.
9 euros (code de commande
: 61/63).
FRÈRE (Maude) Guido. Paris, Gallimard, 1965. In-12 broché, 194 p.,
édition originale du tirage courant, couverture un peu
souillée.
5 euros (code
de commande : LB/67).
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Littérature
dialectale de Wallonie
GALAND (Claude) Silences quotidiens.
Mars 1974 - Janvier 1975. S.l, chez l'Auteur,
1975. In-8° broché oblong, [104 p.], un des 500 exemplaires
numérotés.
25 euros (code
de commande : 99/69).
GANZ (Otto) Sarcophage.
Bruxelles, Edifie
L.L.N, 1999. In-8° broché, 155 p., (collection "Maelstrom").
4 euros (code
de commande : LB/70).
GARNIR (Georges)
Souvenirs
d'un revuiste. Bruxelles, L'Expansion
Belge, s.d. In-4° broché, 111 p., couverture par J.
OCHS.
11 euros (code
de commande : 6390).
GENAUX (Ben) Ethique
pour un jeu de massacre. Bruxelles, Vanitas, 1961. In-12 broché sous
jaquette, 219 p., illustrations de l'auteur, exemplaire numéroté
sur vélin.
7,50 euros
(code de commande : LB/72).
GENAUX (Ben) Idylle 3007 ou l'Intolérable
perfection. Illustrations de l'auteur. S.l., Éditions
du Carreau d'Air, 1953. In-12 broché, [200 p.], exemplaire
dédicacé par l'auteur.
13 euros (code
de commande : 78/66).
GÉRIN (Louis)
Profondeur 1.400.
Bruxelles, Club International
du Livre, s.d. In-8° sous reliure d'éditeur, 238 p.,
quelques illustrations.
8 euros (code
de commande : 7977).
GEVERS (Marie) Une
amitié amoureuse de Charles Rogier. Anvers, Le Papegay, 1950. In-8°
broché, 33 p., illustrations, un des vingt-cinq exemplaires
numérotés et nominatifs sur Hollande Van Gelder
(n° VII - Madame Yvonne Batta), signé par l'auteur
et l'éditeur.

Couverture, frontispice et page de titre.
100 euros (code
de commande : 19324).
GHELDERODE
GILBERT (O.-P.)
LHorizon de minuit. Tome II : Victoire de la Nuit. Paris, Plon,
1932. In-12 broché, 253 p., un des 50 exemplaires sur
Alfa.
13 euros (code
de commande : LB/74).
GILBERT (O.-P.)
LHorizon de minuit. Tome IV : Aube de la révolte. Paris,
Plon, 1956. In-12 broché, 351 p., un des 50 exemplaires
sur Alfa.
13 euros (code
de commande : LB/75).
GIRAUD
(Albert) Le laurier.
Première
édition.
Bruxelles, Lamberty, 1919. In-12 broché, 326 p.
13
euros (code de commande
: LB/58/64).
GIRAUD (Albert) Les Souvenirs d'un autre. Paris,
La Renaissance du Livre, 1929. In-12 broché, IX + 218
p., quelques traits crayonnés.
5 euros (code
de commande : LB/80).
GIVERT (Yvon) La Serafina. Roman. Avin, Luce Wilquin, 1997. In-8° broché,
151 p., (collection "Sméraldine").
6 euros (code
de commande : LB/81).
GLESENER
(Edmond) Le citoyen
Colette.
Bruxelles,
Association des Écrivains Belges, 1913. In-12 demi-chagrin
noir, dos orné (frotté), 401 p.
8 euros (code
de commande : LB/82).
GOFFETTE (Guy) Le dormeur près
du toit. Dessins de Daniel Lacomme. Montereau,
Les Cahiers du Confluent, 1986. In-8° étroit en feuillet,
26 p., couverture rempliée.
13 euros (code
de commande : 42/69).
GOFFIN (Robert)
Corps combustible. Paris,
Nizet, 1964. In-8° broché, 98 p., exemplaire
dédicacé par l'auteur à Albert Doppagne.
15 euros (code
de commande : 15803).
GOFFIN (Robert)
Quatre fois vingt ans. Villeneuve-lez-Avignon, Bremond, 1979. In-8° collé,
[100] p., un des 500 exemplaires numérotés
(n° 64), dos insolé.
15 euros (code
de commande : 15804).
GOFFIN
(Robert) Rimbaud et Verlaine
vivants.
Avant-propos de Jean Cassou. Paris - Bruxelles, l'Écran
du Monde, s.d. In-8° broché, 341 p., illustrations
hors texte.
15
euros (code de commande : 83/65).
GOFFIN (Robert) Le temps des noires épines.
Roman. Bruxelles, Éditions de la Paix, 1947. In-8°
broché, 307 p., couverture un peu défraîchie.
9 euros (code
de commande : 80/66).
GUIETTE
(Robert) Seuils de la nuit. Paris, Mercure
de France, 1961. In-8° broché, 90 p., exemplaire non
coupé.
9
euros (code de commande : 85/65).
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Littérature
dialectale de Wallonie
HANSE
(Joseph) Naissance d'une littérature. Bruxelles, Labor, 1992. In-8°
broché, XX, 320 p., (collection « Archives
du Futur »).
En quatrième
de couverture :
Après une traversée des débuts
de l'histoire littéraire belge qui permet au lecteur de
redécouvrir, notamment, ce que fut le romantisme dans
les provinces wallonnes, Joseph Hanse aborde l'uvre essentielle
de Charles De Coster, à laquelle il consacra de nombreuses
années d'étude d'où sont issues les éditions
définitives de La Légende d'Ulenspiegel et
des Légendes flamandes, publiées respectivement
dans les collections Espace Nord et Archives du futur. L'auteur
révèle ensuite ce que représente l'édition
critique de l'uvre d'Emile Verhaeren (dont les premiers
tomes vont paraître dans cette collection). Il étudie
enfin l'uvre de Maurice Maeterlinck, à travers trois
de ses pièces (La Princesse Maleine, L'Intruse
et Sur Béatrice) et sa poésie, dont
il a donné, en 1965, l'édition définitive.
10 euros (code
de commande : 14465).
HELLENS
(Franz) Cet âge qu'on dit grand. Frontispice de Ianchelevici.
Bruxelles, Jacques Antoine, 1970. In-12 broché, 130 p.
Préface :
Celui
ou celle qui s'attendrait à trouver ici un ouvrage d'esprit
philosophique se tromperait. Je me priverai même de citer
(à quelques exceptions près) aucun des auteurs
connus pour avoir traité de l'état mental, sensoriel
et sentimental de la vieillesse humaine.
Je considère ce petit essai comme une
sorte de conte vécu. La vie est-elle autre chose qu'une
invention, d'autres ont dit un rêve, ce qui est moins encore,
mais plus vrai sans doute ?
Ceci ne signifie nullement que je n'accrocherai
pas à ma charrette un fleuron cueilli au passage, intéressant
le sujet. Ce ne sera que par amusement ou hommage à la
nature, et parce que ce mot me paraîtra le plus heureux
pour mettre au poil ce que je sens le besoin de dire.
Il ne saurait être question pour moi d'établir dans
un écrit les lois générales de la nature
du grand âge, ni de les codifier dans un manuel pour l'édification
des esprits curieux, ou la conduite à suivre par ceux
qui sont parvenus à ce point ; mon propos, s'il s'agit
bien ici d'une intention, est tout différent. Dans cette
sorte d'Éloge de la vieillesse que représente ce
qu'on va lire, je n'ai pensé qu'à être vrai.
C'est dire tout de suite que je songe à un certain état
de vieillesse pas tout à fait conforme à celui
qu'on envisage en général. Disons que je ne pense
qu'à une « verte » vieillesse, un
de ces grands âges où les facultés physiques
de l'homme et celles de son esprit se sont maintenues sinon intactes
(ce qui tiendrait du prodige) mais justes de ton et d'équilibre,
avec cette mesure qui, loin d'exclure les remous de l'espace,
les postule, dans la certitude de les vaincre en les utilisant.
Comme Çiva, mon vieillard a quatre bras ; il représente,
chacun le sait, l'équilibre universel de la création,
le flux de l'ambiguïté de la vie. Il aurait autant
de visages, s'il était nécessaire.
J'userai des comparaisons les plus banales
et ne craindrai ni de me répéter ni de me contredire.
Répétitions et contradictions sont le rythme même
de la nature et comme sa justification. Ce qui est permis au
musicien, pourquoi ne le serait-il pas à l'écrivain ?
Lui aussi a ses thèmes préférés.
Je souhaite qu'il ne manque jamais d'air dans
mon paysage, et que les yeux qui me liront, autant que l'esprit
qui se prêtera à cette lecture, ne tireront pas
fatigue de ces Divagations. Le vent qui souffle en ligne directe
du Pôle Nord laisse au pilote des moments de répit.
Le grand cèdre du jardin, dont les rames
ne cessent de se balancer en ayant l'air de se contrarier, semble
désespérer d'avancer ; un moment de trêve
suffit pour réconcilier les contraires. Ne dirait-on pas
un gigantesque corbeau dont les ailes s'agitent inutilement pour
prendre l'essor ? Il n'en arrivera pas moins au charnier
que son appétit convoite.
Faut-il avoir appris le latin pour voir cela ?
10 euros (code
de commande : 19721).
HELLENS
(Franz, pseudonyme de Frédéric Van Ermengem)
Grippe-Cur. Roman.
Paris - Bruxelles, Valois - Labor, 1931. In-8° broché,
286 p., cachet de librairie à la page de faux-titre,
édition originale.
En quatrième
de couverture :
vant-propos.
10 euros (code
de commande : 21811YB).
HELLENS
(Franz)
Le jeune
homme Annibal. Roman. Frontispice gravé par Stobbaerts-Marcel.
Maestricht et Bruxelles, 1929. In-8° broché, 182 p.,
un des quelques exemplaires hors commerce, petit manque au plat
supérieur, peu courant.
100
euros (code de commande : 67/61)..
HELLENS
(Franz) Un balcon sur l'Europe. Choix de textes critiques établi
et présenté par Paul Gorceix. Bruxelles,
Labor, 1992. In-8° broché, 277 p., (collection
« Archives du Futur »), exemplaire en très
bel état.
En quatrième
de couverture :
Tout en ménageant aux problèmes
théoriques une place importante et en posant sans répit
la question fondamentale du rapport des idées et des mots,
Franz Hellens éclaire ses essais de sa propre expérience
d'écrivain. Volontairement subjective, sa démarche
critique se donne comme maîtres-mots l'intuition, l'imagination
et la sympathie.
Sa culture européenne est immense, comparable
à celle des grands cosmopolites d'avant la première
guerre mondiale, les Hofmannsthal, Rilke ou Zweig. Comme eux,
il fait preuve d'une sensibilité extrême, d'une
curiosité jamais satisfaite qui l'entraîne à
la recherche de toutes les grandes créations littéraires
des domaines roman, germanique ou slave.
Table des matières :
Avant-propos : Franz Hellens, critique littéraire
européen, par Paul Gorceix.
Chapitre I : La Belgique, balcon sur l'Europe.
- La Belgique, balcon
sur l'Europe.
- Les Lettres françaises
de Belgique.
Chapitre II : De la critique.
- L'uvre et son
critique.
- Style, langage, écriture.
- Les formes poétiques.
Chapitre III : De la littérature.
- Les mystiques voient
clair.
- De Baudelaire au symbolisme
et au surréalisme.
- Surréalisme
? Qu'est-ce ?
- Le fantastique est-il
un genre ?
- Retour du fantastique.
- Opinion sur le roman.
- C.G. Jung et la littérature.
- Préface à
la réédition du Disque Vert.
Chapitre IV : Romanciers et conteurs.
- Hugo le fantastique.
- Les contes d'Andersen.
- Edgar Poe et Herman
Melville.
- Notes sur Italo Svevo.
- Gorki comme je l'ai
vu.
- André Baillon.
- Jean de Boschère.
- Mélusine
et les rêves.
- D'un certain ordre
fantastique chez Roger Martin du Gard.
- Le Journal
de Franz Kafka.
- Charles-Albert Cingria.
- Michel de Ghelderode.
- À la mémoire
d'Éric de Haulleville.
Chapitre V : Les poètes.
- Lewis Carroll, créateur
d'images et d'expressions verbales.
- Émile Verhaeren.
- Sur Max Jacob.
- Guillaume Apollinaire
avec le recul.
- Un grand poète
russe contemporain : Serge Essenine.
- Notes sur Les
Pas perdus d'André Breton.
- La nouveauté
de Francis Ponge.
- Les débuts
d'Henri Michaux.
- Portrait d'Odilon-Jean
Périer.
Chapitre VI : La Nouvelle Revue Française.
- Coup d'il
sur la Nouvelle Revue Française.
- Impressions sur Jacques
Rivière.
- Jean Paulhan.
- Marcel Arland conteur.
- Adieu à Jean
Paulhan.
Index des noms de personnes - Références
des principaux ouvrages et articles cités.
10 euros (code
de commande : 15036).
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Littérature
dialectale de Wallonie
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Littérature
dialectale de Wallonie
JACQMIN (François)
Le Domino gris. Poèmes en prose. La Louvière, Le Daily-Bul,
1984. In-8° broché, [138] p., un des 600 exemplaires
numérotés sur couché mat Périgord
(n° 498), avec la bande du Prix Triennal de Poésie
de la Communauté Française.
18 euros (code
de commande : 16397).
JANSSENS (André)
Le promeneur immobile. Textes de Eugène SAVITZKAYA,
Jacques SOJCHER, Guy VAES, Gaston
COMPÈRE, Anne-Marie LA
FÈRE, Raymond VERBOUWENS, Marcel MOREAU. Bruxelles, CFC-Édition, 1997.
In-8° broché, 165 p., illustrations en couleurs, (collection
"La Ville écrite", n° 2).
9 euros (code
de commande : LB/89).
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Littérature
dialectale de Wallonie
KINNET
(Paul) La raison du plus
fort.
Paris - Liège, Le Sphinx, 1942. In-12 broché, 203
p.
6,50 euros
(code de commande : LB/92).
KOENIG (Théodore)
États
d'imagination ou la
littérature en pan
de chemise. Six illustrations originales
de Gianni BERTINI. S.l.n.d., Bibliothèque Phantomas.
In-12 broché, 111 p., non coupé, numéro
cacheté sur la couverture et la page de faux titre.
15 euros (code
de commande : 6402).
KONINCKX (Willy)
Pêle Mêle. Bruxelles,
La Renaissance d'Occident, 1924. In-8° broché, 45
p., édition originale, un de 7 exemplaires de luxe numérotés
et signés par l'auteur.
30 euros (code
de commande : LB/93).
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Littérature
dialectale de Wallonie
LEJEUNE (Claire)
L'il de la lettre. Bruxelles, Le Cormier, 1984. In-8° broché,
229 p., illustrations, exemplaire numéroté
sur Da Costa (n° 139), petite découpe à
la page de garde (nom?).
25 euros (code
de commande : 21177).
[LEMAIRE DE BELGES (Jean)].
SPAAK (Paul)
Jean Lemaire de Belges. Sa vie, son uvre et ses meilleures
pages. Paris, Honoré Champion, 1926. In-8°
broché, 276 p.
20 euros (code
de commande : 86/66).
 LEMONNIER
(Camille) Noëls flamands. Dessins inédits de Alfred
Hubert, Xavier Mellery, Henri Meunier, François
Taelemans, Eugène Derdyen. Bruxelles, Balat,
1899. Grand in-8° sous reliure souple d'éditeur, 174 p.,
bien complet des dix illustrations hors texte, couverture un
peu défraîchie.
Ce recueil contient
:
- La
Saint-Nicolas du batelier.
- Fleur-de-Blé.
- La Noël du petit joueur de violon.
- Le thé de ma tante Michel.
120 euros (code
de commande : 19359).
LEMONNIER (Camille) Le vent dans les moulins.
Roman. Paris, Albin Michel, 1936 (mention de 10e édition
à la couverture). In-8° broché, 310 p., exemplaire
non coupé et en bel état.
20
euros (code de commande
: 17042).
LEY
(Madeleine)
Le grand
feu. Récit. Bruxelles, Éditions des Artistes,
1942. In-12 broché, 110 p.
7,50 euros
(code de commande : 6833).
LIBERT (Béatrice)
Pierre dangle. Gravures de Jacques Clauzel. [Gerpinnes],
Éditions Tandem, 2007. In-4° en feuillets, [28] p.,
3 aquatintes en couleurs, (collection « Textes & Images
»), étui toilé (Véronique Van Mol),
un des 30 exemplaires numérotés signés par
les auteurs sur BFK Rives (n° 30), à l'état
de neuf.

Couverture et une des
aquatintes.
100 euros (code
de commande : 24081).
LIGNE
(Charles-Joseph Lamoral, prince de) uvres choisies. Avec une
notice et des notes par Gustave Charlier. Bruxelles, Office
de Publicité, 1941. In-8° broché, 90 p., un
portrait en frontispice, (« Collection Nationale »,
n° 1), quelques soulignements.
En quatrième
de couverture :
- Notice.
- De moi pendant le jour.
- De moi pendant la nuit.
- La vie est un rondeau.
- Mes conversations avec M. de Voltaire.
- Mes conversations avec Jean-Jacques.
- Conversations avec Frédéric
II.
- Rencontre avec Napoléon.
- Jeux de princes.
- La disgrâce du comte de Bonneval.
- Spa au XVIIIe siècle.
- Le lapin de La Fontaine.
- Apologie du jardinage.
- Sur l'art des jardins.
- Jardin français et jardin
anglais.
- La comédie de société.
- Conseils aux valets et soubrettes
de comédie.
- Portraits : Catherine II, Joseph
II, Chateaubriand.
- Lettre de Crimée, à
la marquise de Coigny.
- Lettres sur la dernière guerre
des Turcs.
- Lettres à Mme de Staël.
- Caractères : Callimaque,
Hermine, Antrophile, Optimine, Bajazet,
Alcippe.
- Mes écarts, ou ma tête
en liberté.
8 euros (code
de commande : 17073).
[LILAR (Suzanne)]
La confession anonyme. Paris, Julliard, 1960 (mention de 9e mille). In-8°
broché, 285 p., couverture un peu défraîchie.
12 euros (code
de commande : 66/67).
LILAR (Suzanne)
Tous les chemins mènent au Ciel. Deux actes, trois tableaux. Bruxelles,
Les Éperonniers, 1989. In-12 broché, 155 p.
8 euros (code
de commande : 14476).
Littérature
prolétarienne en Wallonie. Hector Clara, Nos haras
inconnus. Charles Nisolle, La peur & autres récits. Précédés de
Chronique de la littérature prolétarienne en
Wallonie, par Jacques Cordier et Vital Broutout.
Présentations et notes de Jacques Cordier. Bassac,
Plein Chant, 1985. In-8° broché, 155 p., (collection
« Vois d'En Bas »), exemplaire en très
bel état.
En quatrième
de couverture :
Ce
livre se divise en deux parties : la première présente,
à travers l'exposition de courants de pensée, d'activités
culturelles (comme le « théâtre prolétarien »),
d'événements et de débats politiques, de
revues, l'histoire d'un mouvement littéraire qui prit
naissance dans cette région de la Belgique voici une soixantaine
d'années. Elle est due à Jacques Cordier, et à
Vital Broutout (pour l'évocation du Musée du
Soir qui devait clore cette histoire dans les années
60).
La seconde partie recueille les récits
de deux travailleurs du fond de la mine : ceux d'Hector
Clara mettent en scène le sort des chevaux de mine autrefois
sacrifiés à la production charbonnière ;
ceux de Charles Nisolle constituent sans doute l'uvre complète
d'un écrivain incisif et violent, proche parfois du meilleur
Malva ce qui constitue sans doute le plus bel éloge
qu'on puisse lui adresser.
Ces récits sont ici réunis pour
la première fois en volume.
20 euros (code
de commande : 24525).
LOBET
(Marcel) L'abécédaire du meunier. Bruxelles, Jacques Antoine, 1974.
Grand in-8° broché, 297 p., illustrations, belle dédicace
de l'auteur, quelques traits marginaux crayonnés.
En quatrième
de couverture :
« Pour la nouvelle génération, le troisième
âge est un Tiers-Monde où sévit le sous-développement
intellectuel. Pour les hommes et les femmes en pleine activité,
c'est un Tiers-Ordre où une règle mitigée
permet de répondre sans trop de rigueur à la vocation
humaine. Pour les idéologues, c'est un Tiers-État
si épris de l'Ancien Régime qu'il est rebelle à
toute évolution. Pour l'écrivain, qui a creusé
essais et monographies, c'est le temps des tiers-livres, des
ouvrages où, l'essentiel étant dit, la plume entend
muser, baguenauder, folâtrer au gré du caprice.
La sentence, la maxime et l'anecdote conviennent au Tiers-Âge.
À l'intention de mes amis proches ou lointains, présents
et « à venir » (comme disent les salutations
royales), j'ai réuni, dans l'ordre alphabétique,
quelques réflexions nées de lectures, de voyages
et de ces moments privilégiés où l'esprit
s'abandonne à la rêverie, au charme du souvenir.
»
10 euros (code
de commande : 7978).
LOBET
(Marcel) Le feu du ciel. Introduction à la littérature prométhéenne.
Préface de
Pierre-Henri Simon. S.l., La Renaissance du Livre, 1969.
In-8° broché, 170 p., (collection « La Lettre
et l'Esprit »).
En quatrième
de couverture :
« Depuis ses débuts dans la critique, Marcel Lobet
a étudié la littérature comme une «
science du bien et du mal ». Cette expression biblique
lui a d'ailleurs fourni le titre d'un « essai sur la connaissance
littéraire ».
Dans ses ouvrages antérieurs, l'essayiste avait interrogé
les écrivains de débat, « chercheurs de Dieu
» ou « singuliers » tels que J.K. Huysmans,
« témoin écorché », puis il
avait analysé (dans Écrivains en aveu et
dans la Ceinture de feuillage) le témoignage des
« scripteurs » qui ont eu recours à la confession
littéraire pour traduire leurs états d'âme.
Aujourd'hui, dans une « introduction à la littérature
prométhéenne », Marcel Lobet aborde plus
particulièrement ce que Pierre-Henri Simon appelle, dans
sa préface, « le versant noir de nos lettres »,
la littérature de révolte et de rupture qui, dans
le sillage de Sade et de Nietzsche, voudrait dérober le
« feu du ciel » pour acquérir la science
du mal, pour accéder à un dépassement
vertigineux des pouvoirs de l'homme.
Lucifériens ou prométhéens, Antonin Artaud,
Georges Bataille, Samuel Beckett, André Breton, Jean Genet,
Marcel Jouhandeau, Kafka, Pierre Klossowski, Lautréamont,
Le Clézio, Michel Leiris, Pieyre de Mandiargues sont,
à leur manière, des pèlerins de l'absolu,
des chercheurs de Dieu « à rebours ».
Toute la psychologie contestataire de notre temps s'éclaire
à la lumière de ce Feu du ciel dont l'actualité
est « brûlante. »
6,50 euros
(code de commande : 7979).
[LOVELING]. PIETTE Hélène
Les surs Loveling. Rosalie et
Virginie, deux grandes figures féminines des lettres flamandes.
Bruxelles, Office
de Publicité, 1942. In-12 broché, 88 p., («
Collection Nationale », n° 15).
6 euros (code
de commande : LB/106).
LURKIN
(Abel) L'amère Belgique. Veuve de guerre. Vervoz-Ocquier, Éditions de Saint-Hubert,
[1945]. In-8° broché, 155 p.
Notice du Dictionnaire des uvres :
L'auteur
s'identifie fortement à la cause des Wallons menacés
par le flamingantisme. « Une nation, dit-il, c'est
bien un esprit. » En ce cas, les Wallons sont des
Français officieux qui doivent craindre et refuser une
« certaine Belgique artificielle, apocryphe et chimérique ».
Loin d'être un essai argumenté, L'amère
Belgique se présente plutôt comme le registre
des plaintes qu'ouvrirait un homme que les événements
politiques et militaires ont blessé et humilié.
Tour à tour, Abel Lurkin règle leur compte aux
neutres et aux veules, à l'armée, à l'attitude
de Pictave III, roi de Colchique, aux profiteurs et aux
collaborateurs de guerre, aux résistants de la dernière
heure, à la désinvolture bruxelloise, autant qu'à
l'Allemagne de Hitlérius... La plume qui a écrit
L'amère Belgique a par moments été
trempée dans du fiel. On en rit jaune encore, même
si la conviction du pamphlétaire ne dégage pas
une véritable doctrine pour l'avenir wallon, dans un État
où le professeur Leneutre demande à changer de
nom et à s'appeler M. Lerésistant, et où
il se trouve que le Belge qui « vendrait du beurre
sur le radeau de la Méduse » est le même
qui affirme, pour assurer la tranquillité de son commerce
avec celle de son âme : « Il n'y a que
des Belges, mossieu. »
Bibliographie :
- Chartry d'Heur (Jean-Marie), Amère
Belgique, veuve de guerre (l'), dans Lettres françaises
de Belgique. Dictionnaire des uvres. III. Le théâtre
- L'essai, p. 260.
15 euros (code
de commande : 24062). |