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SABATIER (Robert)
Les allumettes
suédoises. Roman. Paris, Albin Michel, 1974. In-8°
briché, 312 p.
5 euros (code
de commande : 9723).
SABATIER (Robert)
Les années
secrètes de la vie d'un homme. Roman. Paris, Albin
Michel, 1984. In-8° briché, 554 p.
7 euros (code
de commande : 9696).
SABATIER (Robert)
Les noisettes
sauvages. Roman. Paris, Albin Michel, 1974. In-8°
briché, 311 p.
5 euros (code
de commande : 9724).
SACHS (Maurice) Le sabbat. Souvenirs
dune jeunesse orageuse. Paris, Corrêa, 1946.
In-12 broché, 443 p., bon exemplaire.
13 euros (code
de commande : 16054).
SADE (Donatien Alphonse
François de) Lettre au citoyen Gaufridy. Frontispice de Jacques Herold.
Saint-Pierre-Capelle, Lettera Amorosa, 1972. In-8° en
ff., 20 p., tirage limité à 56 exemplaires,
un des 35 numérotés sur vergé de Hollande
filigrané à la ruche d'abeilles des papeteries
Van Gelder (n° XLIV), en parfait état.

Couverture et frontispice.
150 euros (code
de commande : 25919).
SADE (D.A.F.)
La
marquise de Gange.
Introduction de Hubert Juin. Paris, Belfond, 1965.
In-12 sous reliure et Rhodoïd d'éditeur, 254 p.
9 euros (code
de commande : 6431).
[SADE
(Donatien Alphonse François de)]. MENGUE (Philippe)
L'ordre sadien. Loi
et narration dans la philosophie de Sade. Paris, Kimé, 1996. In-8° collé,
271 p., (collection « Philosophie-Épistémologie »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Il
est sans doute toujours paradoxal de parler ou d'écrire
sur Sade ; mais il l'est encore plus de vouloir le lire
intégralement en philosophe. C'est cette gageure que tient
cet essai. Et, tout d'abord, au plan de l'ordre narratif, il
s'efforce de comprendre la nécessité qui articule
récit et philosophie, où se rencontre la question
primordiale : qu'est-ce que la philosophie peut bien venir
f...aire dans un boudoir ? Puis, au plan réfléchi
de l'ordre des raisons, se rencontre la question de l'ordre inconditionnel :
« Jouis ! » qui fonde la pensée
et la pratique libertine de tous les héros sadiens. Quel
peut être le statut d'un tel impératif quand il
est mis au compte d'une nature entièrement dédivinisée
et définalisée ?
Par cette interrogation sur l'idée de
loi et de voix, à laquelle conduit l'élaboration
de la cohérence d'un tel prescriptif, c'est une nouvelle
distribution, sur le socle épistémologique des
Lumières, qui apparaît entre les concepts de droit,
de liberté, de jouissance et de désir.
12 euros (code
de commande : 23542).
SAINTE-BEUVE Volupté.
Illustrations de F. Siméon. Paris, Henri Jonquières,
1925. In-8° demi-maroquin blond à coins, dos à
4 nerfs soulignés de pointillés dorés, caissons
ornés de filets et d'un fleuron central doré, pièces
de titre et d'auteur brunes, tête dorée, couverture
conservée, étiquette du relieur Sauer à
Gand, 420 p., 48 illustrations (frontispice et 7 planches en
couleurs hors texte et 40 en noir (vignette de titre, 4 bandeaux
de tête de chapitre, 34 vignettes dans le texte, 1 à
la quatrième page de couverture)), (collection « Les
Beaux Romans », n° 11), un des 1100 exemplaires
numérotés sur vélin teinté de Rives
(n° 103).

Premier plat de la reliure,
frontispice et titre.
130 euros (code
de commande : 23416).
SAINTE-BEUVE uvres
choisies. Disposées d'après l'ordre
chronologique avec une bibliographie, des notes critiques, grammaticales,
historiques, des notices et des illustrations documentaires par
Victor Giraud. Paris, Hatier, 1934. In-8° broché,
805 p., illustrations, (« Collection d'Auteurs Français
»), exemplaire non coupé.
9 euros (code
de commande : 9735).
[SAINTE-BEUVE].
Port-Royal de Sainte-Beuve. Étude et analyse par Victor
Giraud. Paris, Mellottée, s.d. In-12 broché,
310 p., (collection « Les Chefs d'uvre de la Littérature
Expliqués »), cachets d'appartenance sur la couverture
et la page de titre.
10
euros (code de commande : 136/71).
SAINTE-BEUVE Portraits
de femmes.
Texte accompagné d'une introduction, d'une bibliographie
et de notes par Albert de Bersaucourt. Orné, engravures
originales au burin, d'un frontispice par H. Tirman et
d'un portrait par Ouvré. Tomes I et II (complet).
Paris, Bossard, 1928. Deux volumes in-8° brochés,
XXXV + 289 et 357 p., (collection « Les Meilleures uvres
dans leur Meilleur Texte »), un des 100 exemplaires numérotés
sur Madagascar.
Les deux volumes
: 30 euros (code de commande : 9732).
SAINTE-BEUVE Réflexions
sur les lettres.
Paris, Plon, 1941. In-8° broché, X + 98 p., (collection
« Les Cahiers de l'Unité Française »).
7,50 euros
(code de commande : 105/63).
SAINTE-SOLINE (Claire)
Le dimanche des Rameaux. Paris, Grasset, 1997. In-8°
broché, 280 p., (collection « Les Cahiers Rouges
»), ouvrage « définitivement indisponible
» au catalogue de l'éditeur.
5 euros (code
de commande : 9738).
[SAINT
EXUPÉRY (Antoine de)]. VIRCONDELET (Alain) Antoine
de Saint Exupéry. Ô Consuelo. Photographies Collection Martinez Fructuoso. Paris,
Éditions du Chêne, 2000. Grand in-8° broché,
couverture rempliée, 173 p., nombreuses illustrations,
(collection « Vérité et Légendes »),
exemplaire en bel état.
En quatrième
de couverture :
On
croyait tout savoir de Saint Exupéry éternisé
dans sa légende. Ange, archange, Petit Prince ou veilleur
obstiné de la civilisation occidentale, il ne laissait
rien paraître de sa nature profonde, de ses conflits intérieurs,
de ses angoisses et de ses souffrances.
L'exhumation de documents inédits a
permis de revisiter l'écrivain pilote. Ils donnent à
voir un autre Saint Exupéry. Ils révèlent
la passion qu'il éprouvait pour son épouse, Consuelo,
vitale mais jamais apaisée. L'impossible enracinement
de l'être dans le monde. La quête toujours plus fatale
et risquée de l'absolu. L'avion, la guerre, comme ultimes
moyens d'échapper à la « meule »
du temps, aux difficultés d'aimer, au retour impossible
de l'enfance veillée par la tendresse des mères.
Photographies, documents et objets provenant
du fonds personnel du couple ponctuent ce parcours d'une âme
déchirée, infiniment plus complexe qu'on ne l'imaginait,
âme d'un poète qui aimait la clarté limpide
du jour et que la nuit seule attirait.
25 euros (code
de commande : 26665).
SAINT-HÉLIER (Monique
de) Le cavalier de paille. Paris, Grasset, 1936. In-12 broché,
433 p., (collection « Pour mon Plaisir », 7e série,
n° 7), exemplaire numéroté sur alfa.
15 euros (code
de commande : 131/64)..
SAINT-PIERRE (Michel de) Les Aristocrates.
Paris, Club des Libraires de France, 1955. In-8°
sous reliure et Rhodoïd d'éditeur, 316 p., exemplaire
numéroté.
15 euros (code
de commande : 80/67).
SAINT-PRIX (Pierre de)
Deux enfants.
Souvenirs précédés de Les créatures
idéales de l'adolescence par Gaston Chérau.
Paris, Les Cahiers de Paris, 1925. In-8° broché, 87
p., (première Série, 1925, cahier IX), exemplaire
numéroté sur vélin d'Alfa des papeteries
Lafuma (n° 329).
7 euros (code
de commande : 9722).
[SAINT-SIMON
(Louis de Rouvroy, duc de)]. POISSON (Georges) Monsieur
de Saint-Simon.
Paris, Berger-Levrault,
1973. In-8° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur,
447 p.
Sur le rabat de la
jaquette :
Féodal,
traditionnaliste attardé, inconditionnel médiéval
égaré en plein XVIIIe siècle, maniaque de
l'étiquette, aristocrate réactionnaire et obtus,
tel apparaît le plus souvent le Saint-Simon des manuels
et des notices rapides qui voudraient faire des prestigieux Mémoires,
indiscutés, l'uvre d'un homme médiocre. Partant
sans idées préconçues à la recherche
de ce personnage, Georges Poisson, à travers une vie passionnante,
a trouvé un homme lucide, attaché à un système
politique défendable, épris de nouveauté,
profondément réformateur, parfois visionnaire,
un homme du XVIIIe siècle, l'ami de Montesquieu auquel
il survécut. De plus, la découverte de nombreuses
lettres et documents inédits, révélés
ici, a permis à l'auteur de mieux préciser cette
figure qui, descendue de son cadre, dépouillée
de son manteau de velours et d'hermine, nous apparaît sensible,
faible parfois, sensuelle, humaine, souvent très proche
de nous.
13 euros (code
de commande : 21325).
[SAINT-SIMON (Louis de Rouvroy, duc
de)]. RAVIEZ (François) Le duc de Saint-Simon
et l'écriture du mal. Une lecture démonologique des Mémoires. Paris, Champion,
2000. In-8° sous cartonnage un peu insolé d'éditeur,
572 p., (collection « Les Dix-Huitièmes Siècles »,
n° 40).
En quatrième
de couverture :
Parmi les centaines de personnages des Mémoires,
il en est un dont le nom n'est écrit qu'une seule fois :
Satan ! Lue d'un regard inquisiteur, l'uvre apparaît
cependant imprégnée de sa présence, comme
si le diable prenait « toutes sortes de formes »
pour traverser la chronique, et le mémorialiste toutes
sortes de mots pour le dire, pour le répéter. De
scène en scène, de portrait en portrait, d'image
en image, une « écriture du Mal »
s'élabore, qui donne au texte ses plus longues et ses
plus secrètes résonances. En apparence profuse,
hétéroclite, inégale, l'uvre majeure
de Saint-Simon révèle peu à peu une « profonde
et ténébreuse unité ». Indicible
et omniprésent, ce diable que poursuit la plume n'est-il
pas l'émanation d'une psyché révulsée
par le monde et ce qu'il devient ? Homme de foi, homme de
cour, homme de langage enfin, le mémorialiste laisse entendre
bien plus que ce qu'il dit, et les désordres des temps
qu'il peint d'une encre au vitriol nous en apprennent autant
sur sa sensibilité que sur les coulisses de l'histoire.
D'inspiration thématique, cette lecture des Mémoires
montre que tout se tient, que tout est nécessaire dans
ce continuum où se fondent et se confondent, traversés
de la même lumière infernale, récits et généalogies,
« caractères » et recopiages, événements
tragiques ou ridicules, « démons »
sous un masque humain et grandes figures du Bien. Ce faisant,
ce que l'on ébauche en débrouillant 1 écheveau
jubilatoire du verbe, c'est une poétique des Mémoires.
50 euros (code
de commande : 21200).
SAINTYVES
(Pierre) Les contes de Perrault et les récits parallèles
(leurs origines). En marge de la Légende dorée.
Songes, miracles et survivances. Les reliques et les images
légendaires. Édition
établie par Francis Lacassin. Paris, Laffont, 1987. In-8°
collé, 1192 p., (collection « Bouquins »),
bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
« La vérité sur les
voyages aller-retour dans l'au-delà accomplis par saint
Patrick et saint Brendan au Moyen Âge ; les résurrections
d'enfants mort-nés ; les reliques tombées
du ciel ; les images qui ouvrent et ferment les yeux ;
les corps des saints retrouvés frais et vermeils lorsqu'on
ouvre leur tombe ; le sang de saint Janvier qui se liquéfie
quelques heures par an à Naples ; pourquoi vénère-t-on
la tombe de certains chiens qui furent enterrés avec honneur ;
et pourquoi représente-t-on certains saints décapités,
portant leur tête sous leur bras ; l'évolution
du miracle français du VIIe au XIe siècle à
travers le thème du pendu miraculeusement suspendu...
Ce prodigieux survol du merveilleux chrétien opéré
grâce à En marge de la Légende dorée
(1931) et Reliques et images légendaires (1912)
s'enchaîne avec le merveilleux féerique évoqué
dans Les Contes de Perrault et les récits parallèles
(1923).
Au lieu d'une banale explication psychanalytique,
l'auteur nous propose une explication initiatique et solaire
de ces personnages mythiques dont il retrouve l'origine dans
l'inconscient lointain de l'humanité. Avant Perrault,
le Chat botté a aiguisé ses griffes en Afrique ;
le Petit Poucet s'est manifesté en Inde, chez les Bantous
et au Gabon. Après Barbe-Bleue (violation d'une initiation
interdite) et la Belle au bois dormant (initiation prématurée
et manquée), la fiancée des Cendres, avant de devenir
Cendrillon chez Perrault, a connu 163 versions dans le folklore
indo-européen.
C'est à une équipée poétique
dans les profondeurs de l'imaginaire occidental que nous convie
Pierre Saint Yves (1870 - 1935), libraire, folkloriste et mythologue.
Toute l'uvre de ce chercheur prodigieux est à découvrir. »
10 euros (code
de commande : 12911).
SALLEM (Gemma) Mes
amis et autres ennemis.
Cadeilhan, Zulma, 1995. In-8° broché, 189 p.
8 euros (code
de commande : 9721).
SALLENAVE (Danielle)
L'Amazone du grand Dieu. Paris, Bayard, 1997. In-8° broché, 157
p., (collection « Rencontre »).
En quatrième
de couverture :
« Mariée à dix-sept ans,
mère à dix-huit, veuve à dix-neuf ans, entrée
en religion à trente-trois, après une éclatante
période mystique, Marie de l'Incarnation, née Marie
Guyart à Tours quarante ans plus tôt, quitte le
port de Dieppe le matin du 4 mai 1639 pour aller évangéliser
le Canada. Elle laisse derrière elle, pour ce voyage incertain
traversé de pirates, de corsaires et de glaces errantes,
sa famille, le couvent où le diable lui a une fois rendu
visite, et son fils, en classe de rhétorique à
Orléans d'où il est venu, sur la route, lui faire
ses adieux.
Pendant un peu plus de trente ans, elle dirigera
le couvent qu'elle a bâti puis reconstruit après
le grand incendie, enseignera les « filles sauvages »,
composera des dictionnaires hurons, notera des manières
d'accommoder prunes et melons, portera des dizaines de lettres
à chaque vaisseau en partance, rédigera pour son
fils plusieurs Relations autobiographiques.
Si la vie de Marie Guyart est une vie d'exception,
c'est que, par un accord énigmatique et profond avec son
temps, cette grande mystique doublée d'une femme d'action
a été rapidement reconnue comme la figure dont
avait besoin la Contre-Réforme dans sa stratégie
de reconquête.
La première et la plus grande de celles
que le P. Le Jeune, jésuite, nomme les « amazones
du grand Dieu », elle a ainsi contribué à
mettre en place, vers 1650, une nouvelle configuration politique
et religieuse de la France que la révolution de 1789 viendra
affronter. »
10 euros (code
de commande : 9720).
SALLENAVE (Danielle)
Les trois minutes du diable. Paris, Gallimard, 1994. In-8° broché,
404 p.
9 euros (code
de commande : 6989).
SALMON
(André) Archives du Club des Onze. Voir la page des éditions
Mornay.
SALVAING (François)
La marée du siècle. & autres nouvelles. Paris,
Fayard, 1997. In-8° broché, 208 p., (collection «
Nouvelles »).
En quatrième
de couverture :
« Et si je étais beaucoup
d'autres ? J'ai écrit ces dix nouvelles comme on essaie
des masques, prenant avec le même plaisir des identités
inaccessibles ou de très familières. Tour à
tour employée de supermarché tramant une virée,
coureur cycliste nanti d'un frère promoteur et encombrant,
syndicaliste au lendemain d'un accident du travail, bibliothécaire
inquiète sur le chemin de Valmy, chef d'orchestre à
la retraite, amoureux de Florence, rescapé de la route
luttant contre la convalescence, journaliste interviewant son
sosie, étudiant tiré de sa douche par Brigitte
B., star mondiale...
Je. Jeux. J'eux. Si c'était à
revivre, je serais toujours plus nombreux ! »
8 euros (code
de commande : 9713).
SALVAYRE
(Lydie) La méthode Mila. Roman. Paris, Seuil, 2005. In-8° collé,
221 p., (collection « Fiction et Cie »).
En quatrième
de couverture :
À quoi sert le Discours de la méthode
devant la tristesse qu'éveille la mort annoncée
d'un parent ? Que valent les pensées les plus distinguées,
les spéculations les plus audacieuses, si elles demeurent
éloignées de la vie ordinaire des hommes ?
Telles sont les questions que le narrateur,
en charge d'une mère dont le corps et l'esprit peu à
peu se dégradent, pose directement à René
Descartes, enjambant d'une seule foulée les quatre siècles
qui le séparent du grand homme.
Ne trouvant nul secours dans les traités
du philosophe qu'il apostrophe et morigène, ne sachant
se défendre de l'angoisse que lui inspire le vieillissement
maternel, il finit par consulter, non sans défiance, l'extravagante
et très peu cartésienne Mila.
C'est elle qui, par des voies que nous ne dirons
pas, saura l'initier à l'amour (ce jeu où l'on
perd quand on gagne), lui transmettre son goût des fables
(qui disent la vérité illogique et furtive des
choses) et l'amener à s'orienter dans le brouillard sans
trop le craindre.
10 euros (code
de commande : 22530).
SAMAIN (Albert)
Au jardin de l'Infante. Illustrations originales en couleurs de Antoine
Calbet. Paris, Rombaldi, 1941. In-8° demi-chagrin brun
à coins, dos à 4 nerfs, tête jaspée,
couverture conservée, 231 p., 5 illustrations en
couleurs hors texte, exemplaire numéroté sur vergé
Agnella des papeteries Boucher (n° 3598), exemplaire
en bel état.

Reliure, frontispice et
titre.
35 euros (code
de commande : 22682).
SAMIVEL
(pseudonyme de Paul Gayet-Tancrède) Contes à
Pic. 45e mille.
Grenoble, Arthaud, 1958. In-8° broché sous jaquette
d'éditeur (un peu défraîchie), 283 p.,
10 lavis de lauteur reproduits en héliogravure hors
texte, (collection « Sempervivum », n° 14).
Sur la jaquette :
À
sept années de leur parution, cette nouvelle édition
des Contes à pic, témoigne à la fois
de la faveur constante et du jugement d'un très vaste
public. C'est qu'en effet ces contes et nouvelles sont d'abord
l'uvre d'un écrivain dont la réputation n'a
cessé de s'affermir. Qu'en outre ils occupent une place
originale et unique au sein de la littérature alpine contemporaine.
Pour la première fois, c'est la Montagne elle-même,
grand être multiforme dont la trajectoire franchit le flot
des générations, qui se trouve placée au
centre du livre. Et par ce biais inattendu, un sujet déjà
rebattu se trouve renouvelé et prodigieusement enrichi.
L'uvre elle-même est un peu construite
comme une montagne. Au début, dans la « petite
suite », de véritables contes, plaisants, bonshommes,
à la fois naïfs et ironiques, où parlent les
bêtes et les pierres. Ici Samivel qui se souvient d'avoir
beaucoup écrit pour les jeunes ce dont seuls
les sots pourront lui faire grief ... s'adresse à
un cercle attentif de fraîches intelligences. C'est le
niveau des alpages fleuris, des forêts et des moraines.
Puis le ton s'élève, les abîmes se creusent,
des questions majeures apparaissent discrètement « aux
quatre angles de l'horizon ». Et pour finir, c'est
tout l'Homme qui se trouve hardiment confronté avec son
univers à la faveur du remarquable récit qui clôt
l'ouvrage et en forme comme la clef de voûte : Demeure
des Dieux.
Demeure des Dieux c'est désormais
l'altitude de Conrad. Il vous suffira de lire ou relire ce texte
admirable pour ratifier le jugement du critique.
15 euros (code
de commande : 26301).
[SAND (George)]. ALQUIER
(Aline) George Sand. Paris, Pierre Cherron, 1972. In-8° sous reliure
et jaquette d'éditeur, 135 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, (collection « Les Géants »).
12 euros (code
de commande : 13628).
SANDEAU
(Jules) et HOUSSAYE (Arsène)
Milla. Paris, France Empire, 1980. In-8° broché,
205 p.
7
euros (code de commande : 9701).
SANTELLI
(César) L'Adieu
à l'enfance. Roman. Paris, Mercure de France,
1938. In-8° broché, 232 p., cachet à la couverture
et à la page de titre.
4
euros (code de commande : 9699).
Jean-Paul SARTRE
SAUMONT (Annie) Moi les enfants j'aime pas tellement. Paris, Syros-Alternatives, 1990.
In-8° broché, 137 p., (collection « Libre Court
»), ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
7 euros (code
de commande : 9689).
SCARPETTA (Guy) Le quatorze juillet. Sade, Goya, Mozart. Paris, Grasset, 1989.
In-8° broché, 150 p., exemplaire à l'état
de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Le parti pris de ce livre ? Évoquer
la journée du 14 juillet 1789, telle qu'elle a été
vécue, non par les émeutiers de la Bastille, mais
par les trois plus grands artistes de l'époque.
Lassé de ce flot d'images d'Épinal,
de ces versions bien-pensantes qui ont déferlé
sur le bicentenaire de la Révolution française,
j'ai voulu montrer à contre-courant qu'il y eut aussi,
à la fin du XVIIIe siècle, une autre révolution
: celle de l'art, de la création, celle que désignent
les noms de Sade, de Goya et de Mozart. J'ai toujours pensé
que l'art et la littérature touchaient de façon
brûlante au non-dit de ce qui constitue le lien
social.
Il s'agissait donc de tenter de retrouver de
l'intérieur, par les voies du récit, de la fiction,
de quelle manière Sade, Goya et Mozart vécurent
ce jour-là, précisément. Tous les trois
pris dans les rets de l'Histoire mais y échappant profondément
par leurs singularités de créateurs. »
7,50 euros
(code de commande : 9684).
SCARRON Le roman comique. Avec la suite
d'illustrations de Jean-Baptiste Pater. Paris, Club Français
du Livre, 1963. In-8° sous reliure d'éditeur, maquettes
de Jacques Daniel, 468 p., illustrations hors texte, (collection
« Classiques », volume 77).
20
euros (code de commande : LF/7204).
SCARRON (Paul)
Le roman comique.
Publié par les soins de D. JOUAUST
avec une préface de Paul BOURGET.
Tomes I et II. Paris, Librairie des Bibliophiles, 1926. In-12
brochés, XXXII + 293 et 358 p., (collection « Nouvelle
Bibliothèque Classique »).
Les deux volumes
: 15 euros (code de commande : LF/3791).
SCHAAL (Jean-François) La tentation d'Armoro. Roman. Paris, Declée de Brouwer, 1998. In-8°
broché, 221 p., (collection « Nervures »).
9 euros (code
de commande : 9685).
SCHEFER (Jean Louis) Main courante. Hiver 1998. ET Main courant 2. Novembre 1998-1er avril
1999. Paris, P.O.L., 1998-1999. Deux volumes in-8°
brochés, 123 et 158 p., exemplaire à l'état
de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Que fait apparaître la loupe
promenée sur les détails de la vie ? Des ralentis,
des accélérations, des idées, des humeurs,
des réseaux de distribution d'images ou d'idées
fixes.
Comment se constitue l'objet d'un texte ? Selon
la façon dont se transforment les minutes et les heures
de la vie. La machine qui écrit, prélève,
choisit et disperse ne sert sans doute qu'à faire un portrait
du temps, rapide, accéléré : que fait-elle
de la vie ? Une fiction inachevée parce que l'on a oublié
d'en retirer celui qui écrit.
Le journal n'est pas le rêve d'un roman
: c'est un laboratoire.
Que des heures qui passent, des événements,
des détails, des enchaînements de motifs insignifiants
? Tout. La mémoire est une occupation de tous les jours.
»
« Main courante 2 : suite discontinue
du premier volume.
Journal : mauvaises pensées, femmes
fatales, la servante.
Évaporations en tous genres. »
Les deux volumes
: 15 euros (code de commande : 9683).
SCHIFANO (Jean-Noël) L'éducation anatomique. Roman. Paris, Gallimard, 2000. In-8°
broché, 300 p., exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Un journaliste napolitain. Un taxidermiste
poète et nain. Une jeune fille. Un lecteur d'Université.
Et les comparses plus ou moins célèbres de notre
histoire contemporaine.
Époque, donc : début de
siècle, fin de millénaire, décembre 2000
et les dix-sept ans qui ont précédé.
Lieux : trois continents, l'Europe,
l'Amérique, l'Afrique.
Thème : des amours de frontière
sublimes et extrêmes dans un monde fractal aux sentiments
grotesques et aux trafics tragiques...
L'auteur a parfois masqué les noms des
personnes devenues personnages, révélé certains
d'entre eux, déplacé une scène ou une sculpture,
à peine condensé des rôles, afin de laisser
croire qu'il s'agit là d'un roman, celui de notre univers
qui se démembre.
Or, dans le roman L'éducation anatomique,
jusqu'à la dernière pièce du puzzle, de
l'actualité au mythe, des scènes érotiques
aux infiltrations policières, tout est vrai. »
10 euros (code
de commande : 9682).
SCHMIDT (Joël) La reine de la nuit. Paris, Balland, 1983. In-8° broché, 117
p., (collection « L'Instant Romanesque »), ouvrage
épuisé au catalogue de l'éditeur.
4 euros (code
de commande : 9681).
SCHNEIDER (Marcel) L'éternité fragile. Tome II. Innocence
et vérité.
Mémoires intimes. Paris, Grasset, 1990. In-8° broché,
346 p.
En quatrième
de couverture :
« Ce nouveau livre s'étend de
1940 à 1955 : il s'ouvre sur la défaite de la France
et s'achève par une saisissante et très personnelle
évocation de François Mauriac à qui l'uvre
est dédiée. La drôle de guerre, l'Occupation,
la Gestapo, la victoire, c'est l'histoire de la France qui se
déroule sous nos yeux. Après la Libération,
nous entrons en littérature : avec Sartre au temps de
la Nausée, Erté quand il n'était
pas encore l'idole du monde entier, Cocteau dont Marcel Schneider
voit l'uvre littéraire et graphique comme un grand
opéra mythologique, avec, enfin, royale, incomparable,
Marie-Laure de Noailles, mécène et artiste, la
dame la plus singulière de notre époque.
Scènes de la vie mondaine, scènes
d'intimité, amours graves, paysages d'Alsace, premier
voyage en Espagne : quand Marcel Schneider conte son passé
et se raconte, nos yeux s'agrandissent, notre intelligence s'aiguise...
Bonheur. »
7,50 euros
(code de commande : 9680).
SCHNEIDRE (Dominique) Les chagrins d'éternité. Roman. Paris, Laffont, 1988. In-8°
broché, 187 p., jaquette, ouvrage « défintivement
indisponible » au catalogue de l'éditeur.
6,50 euros
(code de commande : 9679).
SCHNEITER (Elisabeth) Jamais peur petite poupée. Paris, Les Belles Lettres, 1996.
In-8° broché, 189 p., exemplaire à l'état
de neuf.
7 euros (code
de commande : 9678).
SCHUHL
(Jean-Jacques) Ingrid Caven. Roman. Paris, Gallimard, 2000. In-8° collé,
301 p., (collection « L'Infini »).
En quatrième
de couverture :
1943.
Nuit de Noël au bord de la mer du Nord : une petite
fille de quatre ans chante Nuit sacrée pour les
soldats d'Adolf Hitler. Un demi-siècle plus tard, chanteuse
et actrice de cinéma connue, elle donne, à la fin
d'une réception officielle, un bref récital dans
la Citadelle de David à Jérusalem. Infirme et presque
aveugle dans sa jeunesse, elle est devenue cette femme qui, sur
scène, a « le sang-froid d'un torero, la concentration
d'un moine bouddhiste et la vitale fantaisie d'une animatrice
de bordel ».
C'est elle le personnage central de ce roman
d'aujourd'hui où apparaissent les figures qui ont traversé
sa vie : Yves Saint Laurent, R. W. Fassbinder avec qui elle
était mariée et qui a laissé auprès
de son lit de mort un mystérieux manuscrit la concernant,
d'autres encore. Et aussi un certain Charles, « juif
huguenot », dilettante fasciné par un jeune
producteur flamboyant et suicidaire.
De la Nuit sacrée de l'enfance
aux sacrées nuits de la vie adulte, ce récit endiablé,
ponctué d'humour noir, mélange le ton de la bande
dessinée et des contes avec la sécheresse de l'information
et des documents, parfois inédits. De la féerie
l'horreur n'est jamais loin. Ni la mascarade. Surtout à
présent, avec l'arrivée d'un monde sans mémoire.
Enfin ! « la situation est désespérée
mais elle n'est pas sérieuse. » Pour l'heure
se déroule un concert : Musique !
8 euros (code
de commande : 18503).
SCHUL
(Jean-Jacques) Rose poussière. Paris, Gallimard, 2000. In-8°
broché sous jaquette d'éditeur, 127 p., (collection
« Le Chemin »), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
De
gauche à droite, ainsi que sur une photographie, on reconnaît
dans ce livre des morceaux de personnages célèbres
mais qui, en fin de compte, ne sont là que pour contribuer
à n'en faire qu'un ou trois milliards
l'homme interchangeable et sans nom, comme dans un photomontage
ou un portrait-robot : Mao, Marlene, Oulianov, les Rolling Stones,
Ava Gardner, Marlon Brando, Weidman, Stan Laurel.
De pied en cap, cet homme interchangeable et
synthétique porte les signes du temps : lunettes fumées,
fils électriques, boots, fards, foulards, chants, accessoires
détournés ou décalés, et surtout
sa mort électronique et industrielle avec son maquillage,
sa toilette, sa douceur, sa précision anonyme : rien de
tel que des pièces (et des phrases) rapportées
pour aussitôt se décomposer au ralenti et en silence.
De part en part, ce montage-démontage sur l'impersonnalité
tourne autour de ces « éléments étranges
qui ne cessent pas d'entraîner la vie humaine vers une
région blafarde », zone commune (fosse commune)
où n'ont plus cours les valeurs de culture, d'intelligence,
de style ni de personne humaine, chaque chose n'étant
plus là que pour soi, c'est-à-dire pour rien. De
cette zone innommable, il n'est aujourd'hui, pour nous en donner
un aperçu, que les déchets et pourritures en tous
genres.
8 euros (code
de commande : 23989).
SCHWAB (Raymond) La Conquête de la Joie. Précédé d'une note sur l'auteur
par Fmina (Jacque Vontade). Paris, Grasset, 1922.
In-8° broché, XIII + 148 p., (collection « Les
Cahiers Verts », n° 9).
7 euros (code
de commande : 9676).
SCHWARZ-BART (André) Le dernier des Justes. Roman. Paris, Seuil, 1959. In-8° broché,
345 p.
6 euros (code
de commande : 9675).
SCHWARZ-BART (Simone et
André)
La mulâtresse
Solitudei. Un plat de porc aux bananes vertes. Roman. Paris, Seuil, 1967. In-8°
broché, 219 p.
6 euros (code
de commande : 9674).
SCHWARZ-BART (Simone) Ti Jean L'horizon. Roman. Paris, Seuil, 1979. In-8° broché,
285 p., exemplaire du Service de Presse.
7 euros (code
de commande : 9673).
SCHWOB (Marcel) Le livre de Monelle. Neuchâtel et Paris, Ides et Calendes, 1946.
In-8° broché, 179 p., (collection « Le Fleuron
», n° 2), exemplaire marqué du Service de Presse.
25 euros (code
de commande : 134/64).
SCHWOB
(Marcel) Vies imaginaires. Paris, Lebovici, 1986. In-8° broché, 149 p.
Table :
- Préface.
- Empédocle, dieu supposé.
- Érostrate, incendiaire.
- Cratère, cynique.
- Septima, incantatrice.
- Lucrèce, poète.
- Clodia, matrone impudique.
- Pétrone, romancier.
- Sufrah, géomancien.
- Frate Dolcino, hérétique.
- Cecco Angiolieri, poète haineux.
- Paolo Uccello, peintre.
- Nicolas Loyseleur, juge.
- Katherine la dentelière, fille
amoureuse.
- Alain le gentil, soldat.
- Gabriel Spenser, acteur.
- Pocahontas, princesse.
- Cyril Tourneur, pêcheur de trésors.
- Le capitaine Kid, pirate.
- Walter Kennedy, pirate illettré.
- Le major Stede Bonnet, pirate par humeur.
- MM. Burke et Hare, assassins.
5 euros (code
de commande : 23439).
SCOFF (Alain) Le
pantalon. Récit.
Paris, Lattès, 1982. In-8° broché, 283 p.,
ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur,
exemplaire en parfait état.
9 euros (code
de commande : 9654).
SEBBAR (Leïla)
J.H. cherche âme sur. Paris, Stock, 1987. In-8° broché, 214
p., ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
9 euros (code
de commande : 9653).
SEBBAR (Leïla)
Le silence des rives.
Roman. Paris, Stock, 1993. In-8° broché, 143 p., ouvrage
épuisé au catalogue de l'éditeur.
9 euros (code
de commande : 9652).
[SÉGUR
(Comtesse de)]. FILLOL (Luce)
La Comtesse de Ségur. Gembloux, Duculot, 1981. In-8° broché, 143 p., illustrations,
(collection « Biographies Travelling », n° 9).
10
euros (code de commande : 141/71).
SEIGNOLLE (Claude) Un homme nu.
Paris, E.P.M., 1961. In-8° broché, 192 p., couverture
un peu jaunie, exemplaire dédicacé.
20 euros (code
de commande : 71/69).
SÉONNET (Michel)
La tour sarrasine. Roman. S.l., Verdier, 1996. In-8° broché,
153 p.
En quatrième
de couverture :
« C'est en haut de la tour sarrasine
témoin du face à face immémorial
entre les deux rives que le vieux moine a donné
rendez-vous à l'ange des fins dernières.
Face à la mer, en pleine lumière.
Le jour lui a apporté une sombre nouvelle
: Mouloud Kalfaoui, journaliste algérien, a été
abattu, victime d'un nouveau cycle de violences.
Défiant la poussière, le vent,
les senteurs exacerbées de la garrigue, le vieux moine
parvient au sommet de la tour. Il lance vers le ciel sa colère
et sa honte. Encerclé jusqu'au vertige
par les événements et les personnages que l'histoire
et deux guerres ont liés autour de son destin, il demande
des comptes. Au ciel. À la terre. Et
à cette mer impassible et violente qui s'étend
à ses pieds. »
7,50 euros
(code de commande : 9651).
SEGALEN
(Victor) René Leys. Version définitive. Paris, Gallimard, 1971.
In-8° broché, 238 p., rousseurs à la couverture.
Sur la couverture :
Victor
Segalen, médecin, voyageur, archéologue et poète
est né à Brest en 1878. Son premier tour du monde
qui a lieu en 1902 l'amène en Océanie au moment
de la mort de Gauguin et lui inspire son premier roman. Les
Immémoriaux. Segalen entreprend plus tard l'étude
du chinois, devient le disciple d'Édouard Chavannes, archéologue
spécialiste de la Chine, et organise une expédition
avec Gilbert des Voisins jusqu'aux confins du Tibet.
En juin 1910, à son retour à
Pékin, Segalen rencontre Maurice Roy, un jeune Français
de dix-neuf ans, fils du directeur des postes de Pékin,
qui s'exprime à la perfection en pékinois. Il lui
demande de devenir son professeur. Maurice Roy se targue d'occuper
un poste important dans la police secrète, déclare
avoir connu de très près l'empereur Kouang-Siu
et avoue qu'il est l'amant de l'impératrice douairière,
la veuve de Kouang-Siu. Pendant un an du 14 juin
1910 au 28 septembre 1911 Segalen va tenir un journal,
Les Annales secrètes d'après M.R., consignant
au fur et à mesure les stupéfiantes révélations
que lui faisait Maurice Roy.
René Leys s'inspire très
directement de ces faits et du personnage de Maurice Roy. Ce
roman se présente comme un journal écrit par un
narrateur, Pékin est au centre du récit et le narrateur,
fasciné par le Palais Impérial, compte sur son
professeur, René Leys, pour l'introduire dans le « Dedans »
de la Ville Impériale. Il y parvient par un tout autre
moyen et ne peut jamais vérifier la véracité
des histoires fabuleuses que lui raconte René Leys. Le
doute plane sur le dialogue qui s'échange entre le maître
et l'élève dans une atmosphère d'ironie.
« René Leys est en grande partie une fantaisie
charmante et tendre sur la chute d'un Empire prestigieux, une
fantaisie écrite en marge d'une histoire mystérieuse
marquée par la mort d'un homme et la disparition d'une
dynastie » (Henri Bouillier).
8 euros (code
de commande : 22214).
SEGALEN (Victor)]. DOUMET
(Christian) Victor Segalen. L'origine et la distance. Seyssel, Champ
Vallon, 1993. In-8° broché, 171 p., (collection «
Champ Poétique »).
9 euros (code
de commande : LF/1345).
SEGRÉ (Gianni)
La confirmation. Paris,
Bourgois, 1969. In-8° broché, 250 p.
En quatrième
de couverture :
« Cette « confirmation »
n'a rien à voir avec le Saint-Esprit. Ce que nous révèle
l'auteur, c'est le mystère juvénile tapi sous le
voile et le tulle des adolescentes. On a parlé des verts
et troubles paradis des amours enfantines. Ils sont ici «
nettement formulés » par l'Étranger, l'Autre,
l'Initiateur, dans une histoire tellement bien dite qu'elle n'en
est plus scabreuse. »
5 euros (code
de commande : 9650).
SEIGNE
(Claude)
La longue
route. 4e mille. Paris, Albin Michel, 1950. In-8°
broché, 341 p., exemplaire non coupé et à
l'état de neuf.
8
euros (code de commande 9642).
SEMPRUN
(Jorge) La guerre est finie. Scénario du film d'Alain Resnais. Paris, Gallimard,
1966. In-8° broché, couverture rempliée, 185 p.,
reproductions photographiques, exemplaire du tirage courant de
l'édition originale.
Sur le rabat de la
couverture :
Trois
jours de la vie d'un homme.
Trois jours, très précisément
datés : nous sommes en 1965, pendant les fêtes de
Pâques, II y a cinq ans, l'année dernière,
cet bomme n'était pas, dans six mois, il ne sera pas le
même.
Le temps compte dans la vie d'un homme de quarante
ans : le clivage se fait, tes options deviennent plus urgentes,
ou plus irréelles.
Trois jours de la vie d'un homme espagnol.
Ça compte aussi, la réalité
de l'Espagne. C'est de l'histoire : une guerre qui est finie,
mais qui pèse encore sur les destins individuels. C'est
le présent : un pays qui bouge, un vieux pays très
jeune. Et c'est aussi le paradis des vacanciers ; quatorze
millions de touristes, les pieds dans l'eau, dans le vacarme
des transistors.
Le destin de Diego, c'est la révolution,
même si elle prend parfois la figure du rêve, ou
de la douleur.
Trois jours de la vie de Diego Mora, à
Paris, l'Espagne pesant de tout le poids de sa présence
absente. Trois jours à la recherche de Juan son
semblable, son frère que les dangers menacent.
En fin de compte, l'essentiel pourrait bien
être cette allégresse obstinée de l'action.
12 euros (code
de commande : 25268).
SÉRY
(Patrick)
L'Inconnue
de Budapest. Roman. Paris, Grasset, 1997. In-8° broché,
218 p., exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Alexander, un Américain d'une
cinquantaine d'années, est à Paris pour affaires.
Il profite de quelques heures de répit pour visiter une
exposition temporaire, et découvre une toile qui le bouleverse:
le portrait d'une jeune inconnue, enceinte peut-être, dénudée,
uvre unique d'un certain Babits.
Cette découverte provoque en lui une
émotion profonde, un trouble délicieux, entêtant.
Car il y a trente ans, Alex a aimé Nicole, une jeune Française
qui ressemblait étrangement à ce portrait. Puis
il l'a perdue : que reste-t-il de sa chair porcelaine, de ses
jambes sans fin ?
Alex se lance à la recherche de la toile.
Qui donc était cette inconnue ? Et ce peintre ?
C'est le début d'une quête mélancolique,
de Paris à Budapest, de Florence à Long Island,
valse où se confondent le vrai et le figuré, les
pinceaux et la chair. Alex a-t-il été foudroyé
par la beauté d'une toile, ou simplement par le souvenir
?
Un livre magnifiquement écrit, visite
aux voix chères qui se sont tues. »
8
euros (code de commande 9638).
SEVESTRE
(Alain)
L'affectation.
Roman. Paris, Gallimard, 1997. In-8° broché,
301 p., exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Je sors d'une histoire. Je suis nommé
dans un collège en tant que remplaçant, me lie
d'amitié avec Zwiertchlewski, habite l'hôtel. Il
m'emmène dans les bars. Je ne tiens pas le coup, manque
les cours, reviens, trouve le mot d'une inconnue qui me donne
rendez-vous. Le mot me tracasse en même temps que me soucie
l'alibi pour mon absence. Je résume. Je ne vais pas au
rendez-vous, reçois d'autres mots, aperçois Lili
par la fenêtre. Lili, Lili, ma fameuse histoire. Je pense
à Lili, revois Lili, dîne, dors avec Lili, déménage
pour un deux-pièces. Mes cartons, éparpillés
lors d'histoires précédentes, reviennent au compte-gouttes.
Je récupère mon lit, mon armoire. Lili vient chez
moi. Lili et moi, c'est de nouveau fini. Je rencontre Odile,
reste un mois au lit, vois le principal, suis nommé autre
part. Je suis au complet. »
10
euros (code de commande 9637).
[SÉVIGNÉ
(Marie de Rabutin-Chantal, Madame de)]. FAU (Guy) Madame de Sévigné
à Grignan. Grenoble, Dardelet, 1980.
Petit in-4° broché, 70 p., illustrations hors texte
en noir et en couleurs.
9
euros (code de commande 9636).
SIC. Paris, Éditions de la Chronique des Lettres
Françaises, 1973. In-4° sous reliure toilée
(insolée) d'éditeur, XII, 504 p., illustrations,
(collection « Réimpressions », n° 1),
peu courant.
Il s'agit
de la réimpression des 54 numéros de la revue littéraire
d'avant-garde Sic, créée par Albert Birot
dont le premier numéro a paru le 1er janvier 1916 et le
dernier le 30 décembre 1919.
On y retrouve bien sûr les grandes signatures
de la littérature du XXe siècle (voir infra) ;
des documents divers, des poèmes, des annonces de spectacles
viennent compléter la série. Une table des auteurs,
un index des noms cités, des revues citées, des
ouvrages cités, ainsi qu'un index thématique clôturent
l'ouvrage.
Ont, entre autres, collaboré à la revue :
Roger Allard, Guillaume Guillaume Apollinaire, Louis Aragon,
Giacomo Balla, André Breton, Blaise Cendrars, Henri Cliquennois,
Jean Cocteau, Paul Dermée, Pierre Drieu La Rochelle, Ivan
Goll, Roch Grey, Max Jacob, Henri Matisse, Francis Picabia, Pablo
Picasso, Léon Pierre-Quint, Enrico Pamprolini, Pierre
Reverdy, André Salmon, Gino Severini, Philippe Soupault,
Igor Stravinsky, Léopold Survage, Tristan Tzara, Ossip
Zadkine...
60 euros (code
de commande : 26547).
SIGG
(Ivan)
L'annonce
faite à Joseph. Roman. Paris, Julliard,
1999. In-8° broché, 207 p.
9
euros (code de commande 9635).
SILVE
DE VENTAVON (Jean) Le coffret
d'ébène. Paris, Losfeld,
1968. In-8° broché, 131 p., couverture frottée.
7,50
euros (code de commande 9634).
 SILVESTRE
(Armand) Contes à la comtesse. Illustrations de Kauffmann.
Paris, Marpon et Flammarion, [1885]. [Paris / C. Marpon et E.
Flammarion / Éditeurs / 26, rue Racine, près l'Odéon.
/ Tous droits réservés.] In-8° plein maroquin
fauve armorié d'époque, dos à 5 nerfs orné
de fers dorés, trois filets dorés encadrant les
armes dorées avec la devise d'Ivan Ivanovitch Kuris
Da budet pravda sur les plats, filets double doré
sur les coupes, roulettes et filets dorés sur les chasses,
tête dorée, couverture conservée, reliure
un peu frottée (reliure signée Asper Frères),
VI, [2 bl.], 344 (la dernière page est erronément
numérotée « 244 ») p.,
25 illustrations (20 vignettes en tête de chaque conte,
4 à pleine page et un frontispice gravé), (collection
« Nouvelle Bibliothèque Illustrée »),
rousseurs.
Les
livres provenant de la célèbre bibliothèque
d'Ivan Ivanovitch Kuris (1840-1898) sont très rares :
après les saisies de la révolution russe une partie
est allée enrichir la collection du Musée Tsarskoe
Selo et l'autre celle de l'Ermitage. Vengerov écrit qu'en
septembre 1917, les paysans ont saccagé le domaine familial
de Petrovka, près d'Odessa, et ont brûlé
une importante quantité de livres et que d'autres ont
été jetés dans deux puits.
Hans Asper (1855-1911) arriva « à
Genève en 1874 comme ouvrier relieur, à la suite
de son frère Jacques, relieur lui aussi, arrivé
un an plus tôt. » [...] Ils réalisent
« des reliures d'art qui font des Frères Asper
la première maison de Genève. Hans, en particulier,
se distingue dans la dorure. »
Table des vingt contes contenus dans ce recueil :
-
C'est si simple !
- Partie de dames.
- Petit voyage.
- Rusticana.
- La Saint-Martin.
- Chambre d'amis.
- Le verre d'eau.
- Assomption.
- Le guignon.
- La fuite.
- Horlogerie.
- Murs aimables.
- Le philtre.
- Coquetterie.
- Le prétexte.
- Le sorcier.
- Révélation.
- Roture oblige.
- Justes reproches.
- Consultation.
Bibliographie :
- Vengerov (Aleksei), Vengerov (Sergei),
Nevskii (Aleksei), et Nevskaia (Vera), V nekotorom tsarstve :
bibliokhronika, 16471977 gg, p. 75.
- Senarclens (Jean de), Dictionnaire
historique de la Suisse.

Blason d'Ivan Ivanovitch Kuris.

Signature des relieurs.
350 euros (code
de commande : 25323).
SIMÉON
(Jean-Pierre)
Matière
nuit. Roman. Préface de Pierre
Bourgeade. [Bordeaux], Le Castor Astral, 1997. In-8°
broché, 68 p.
6,50
euros (code de commande 9633).
SIMON
(Claude)
Discours
de Stockholm. Paris, Minuit, 1986. In-12 broché,
30 p., exemplaire du tirage courant de l'édition originale.
5
euros (code de commande 158/57).
SIMON
(Pierre-Henri)
Ce que je
crois. Paris, Grasset, 1966. In-8° broché,
244 p., mention manuscrite d'appartenance à la page de
titre.
5
euros (code de commande 9630).
SIMON
(Pierre-Henri)
Figures à
Cordouan. Le somnambule. Roman. Paris, Seuil, 1960.
In-8° broché, 220 p., exemplaire du Service de Presse
avec un envoi de l'auteur à Adrien Jans.
12
euros (code de commande 9632).
SIMON
(Pierre-Henri)
Portrait
d'un officier. Récit. Paris, Seuil, 1958. In-8°
broché, 174 p.
6
euros (code de commande 9631).
SOLLERS
(Philippe) L'Année du Tigre. Journal de l'année 1998. Paris, seuil, 1999. In-8° broché
sous jaquette d'éditeur, 326 p., (collection « Journal
de la Fin du Siècle »).
En quatrième
de couverture :
Le
titre est chinois. Sujets : entrée dans le XXIe siècle ;
décomposition des pouvoirs antérieurs ; arrivée
d'une nouvelle monnaie ; effondrement de la Russie ;
violences un peu partout ; massacres en Algérie ;
chômage et dépression ; affolement médiatique ;
scandale Monica Lewinsky ; euphorie de la Coupe du Monde ;
misère sexuelle sur fond d'expérimentations génétiques ;
malaise français et vieux démons extrémistes ;
risque d'un retour de puritanisme global ; folies intégristes ;
montée de l'illettrisme et arrogance publicitaire.
C'est le tournant du millénaire.
Pendant ce temps-là, l'écrivain
vit, lit et écrit. Il voyage, il parle volontiers ;
on le voit à la télévision, on l'entend
à la radio, le retrouve dans les journaux. Mais, en réalité,
il maintient sa discipline de travail ; il poursuit un roman ;
il rédige un Casanova comme contrepoison à
son époque. Sa bibliothèque est une arme et il
n'oublie pas qu'il a écrit un livre intitulé La
Guerre du goût. Son journal de l'année est donc
naturellement un Journal de guerre.
9 euros (code
de commande : 27204).
SOLLERS (Philippe)
Le cur absolu.
Roman. Paris, Gallimard, 1987. In-8° broché, 422 p.
9 euros (code
de commande : 9616).
SOLLERS
(Philippe) L'éclaircie. Roman. Paris, Gallimard, 2011 In-8°
collé, 234 p., exemplaire en bel état.
En quatrième
de couverture :
Dès
ma première rencontre avec Lucie, une formule espagnole
m'est revenue à l'esprit : « los ojos
con mucha noche », les yeux avec beaucoup de nuit.
Les « coups de foudre » sont rares, les
coups de nuit encore plus. Les tableaux où Lucie apparaîtrait,
si j'étais peintre, devraient être envahis par l'intensité
de ce noir sans lequel il n'y a pas d'éclaircie. Noir
et halo bleuté. Tout le reste, robes, pantalons, bijoux,
répondrait à ce noir, nudité comprise.
Mais la preuve, ici, est dans les lèvres, la bouche, la
langue, la salive, le souffle. C'est en s'embrassant passionnément,
et longtemps, qu'on sait si on est d'accord. Le long et profond
baiser, voilà la peinture, voilà l'infilmable.
J'arrive toujours avec dix minutes d'avance. J'entends l'ascenseur,
le bruit de la clé de Lucie dans la serrure, les rideaux
sont déjà fermés, action.
9 euros (code
de commande : 23890).
SOLLERS (Philippe)
Femmes. Roman.
Paris, Gallimard, 1983. In-8° broché, 569 p.
9 euros (code
de commande : 9617).
SOLLERS
(Philippe) Illuminations. À travers les textes sacrés. Paris, Laffont, 2003. In-8°
collé, 191 p., illustrations hors texte, exemplaire
en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Dieu
est-il mort ? Demi-vivant ? À naître ?
Et si ces trois questions n'en formaient qu'une ?
Pour y répondre, Philippe Sollers convoque
textes, prières, méditations, musiques et poèmes
issus de toutes les traditions et de tous les siècles.
Jésus côtoie librement Zarathoustra ; Maître
Eckhart Tchouang-tseu ; Angélus Silesius Lautréamont ;
tous ensemble au Paradis du Verbe.
Chaque auteur Rimbaud ou Roumi,
Parménide ou Shakespeare éclaire un
chemin d'autant plus étroit qu'il ne s'ouvre jamais que
le temps bref d'une illumination.
Quête du sacré défini sur
le mode précis de la révélation, Illuminations
se veut un livre d'heures pour temps de détresse :
une manière de poser la question ultime : de quelle
vérité l'homme est-il capable ? de quelle
bonne nouvelle inattendue est-il porteur ?
10 euros (code
de commande : 27881).
SOLLERS
(Philippe) Nombres. Paris, Seuil, 1973. In-8° Broché, 123 p.,
(collection « Tel Quel »).
En quatrième
de couverture :
Comment lever la contradiction entre discours
et histoire ? Sinon par la sortie de la scène
représentative qui maintient cette opposition ? Par
un texte dont la permutation réglée ouvre, non
pas sur une expression parlante, mais sur le réel historique
constamment actif ?
Entre l'imparfait (séquences 1/2/3)
et le présent (séquence 4) formant une matrice
carrée engendrant la narration et sa réflexion,
s'inscrit le travail qui détruit toute « vérité »
spectaculaire ou imaginaire. Cette destruction porte non seulement
sur le « sujet » éventuel du récit
son corps, ses phrases, ses rêves
mais aussi sur le récit lui-même qui se renverse
et s'immerge peu à peu dans les textes de différentes
cultures. L'écriture commence ainsi à fonctionner
« dehors », à brûler dans
un espace se construisant, s'effaçant et s'étendant
à l'infini de sa production. Un tel théâtre,
sans scène ni salle, où les mots deviennent les
acteurs et les spectateurs d'une nouvelle communauté de
jeu, doit donc aussi permettre de capter, dans ses croisements
de surfaces, notre « temps » : arrivée
du dialogue entre Occident et Orient, question du passage d'une
écriture aliénée à une écriture
traçante, à travers la guerre, le sexe, le travail
muet et caché des transformations.
Le roman imprimé ici n'est pas
un roman imprimé. Il renvoie au milieu mythique en train
de vous irriguer, de se glisser en vous, hors de vous, partout,
depuis toujours, pour demain. Il tente de dégager une
profondeur mouvante, celle d'après les livres, celle d'une
pensée de masses ébranlant dans ses fondations
le vieux monde mentaliste et expressionniste dont s'annonce,
pour qui veut risquer sa lecture, la fin.
8 euros (code
de commande : 15410).
SOLLERS
(Philippe) Une vie divine. Roman. Paris, Gallimard, 2005. In-8° collé,
524 p.
En quatrième
de couverture :
« Ludi
est une merveilleuse menteuse. C'est d'ailleurs la phrase que
je nie suis murmurée au bout de trois ou quatre rencontres :
« merveilleuse menteuse ». Mère
en veilleuse, très bonne menteuse. Il suffit de la voir,
là, bien blonde épanouie aux yeux noirs, cheveux
courts, avec sa robe noire moulante, sur la terrasse de cet hôtel,
en été. Elle est fraîche, bronzée,
elle sait qu'elle se montre, elle laisse venir les regards vers
elle, elle s'en enveloppe comme d'une soie. Oui, je sais, elle
vous dira qu'elle a pris deux kilos et que c'est dramatique,
mais non, justement, elle est parfaite comme ça, rebondie,
ferme, ses seins, son ventre, ses cuisses évoquent aussitôt
de grands lits ouverts. Ah, ce croisement de jambes, ses fesses
lorsqu'elle va au bar, sa façon de sortir et de rentrer
et de ressortir et de rerentrer son pied de son soulier gauche
la cheville, là, en éclair ,
et puis de rester cinq secondes sur sa jambe droite, et de recommencer,
rentrer-sortir, rentrer-sortir, comme pour dire j'ai trouvé
chaussure à mon pied, et c'est moi, rien que moi, venez
vous y frotter si vous croyez le contraire. Son corps se suffit
à lui-même et elle n'a pas à s'en rendre
compte. Il dit tout ce qu'il y a à dire, mais elle ne
pourrait pas le parler. »
9 euros (code
de commande : 27203).
SOLLERS
(Philippe) Un vrai roman. Mémoires. Paris, Plon, 2007. In-8° collé,
352 p.
En quatrième
de couverture :
On
m'a souvent reproché de ne pas écrire de «
vrais romans », autrement dit des livres qui pourraient
se lire comme on regarde un film.
En voici un, mais il s'agit de mon existence
réelle : souvenirs, situations, portraits.
J'ai connu nombre de célébrités
littéraires, philosophiques ou politiques de mon temps.
Les voici, peintes de l'intérieur.
Quant à mon aventure personnelle, plutôt
singulière, et le plus souvent recouverte d'un flot épais
de malentendus, il m'a semblé nécessaire de la
clarifier.
C'est fait.
10 euros (code
de commande : 19068GL).
SOREL
(Charles) Histoire comique de Francion. [En laquelle sont découvertes
les plus subtiles finesses et trompeuses inventions, tant des
hommes que des femmes, de toutes sortes de conditions et d'âges.
Non moins profitable pour s'en garder, que plaisante à
la lecture.] Contenant les onze gravures de l'édition
de 1685. Présentée et annotée
par Elisabeth Hausser. Paris, Club Français du
Livre, 1965. In-8° sous reliure d'éditeur et composé
d'après les maquettes de Jacques Daniel, [24],
V, 536, [40 (notes)] p., (collection « Romans »,
n° 298), exemplaire numéroté (n° 560),
exemplaire en très bel état.
Extrait de l'introduction
:
La
fiction apparaît bien souvent comme l'avers de la réalité ;
en ce sens chaque époque a le héros qu'elle mérite.
Le justicier, le raffiné naissent sous la force brutale,
le sentimental sourd des révolutions et il faut une calme
prospérité pour que les pervers envahissent la
littérature. Francion, héros au cur pur mais
sans trop de scrupules, redresseur de torts mais grand plaisantin,
au demeurant le plus honnête homme du monde, naquit d'une
triste période : la France de 1620. Trente ans de
guerres de religion, de révoltes contre la royauté,
de remise en cause de toute autorité ont ruiné
le pays et les institutions. Depuis la mort d'Henri IV il
n'y a plus de roi, c'est le règne des grands favoris,
des gouverneurs qui ont leur armée et leur police, du
protestantisme « État dans l'État » ;
c'est aussi les grandes famines, l'affermage des impôts,
la justice corrompue, l'université en pleine décadence,
la culture oubliée, les murs grossières.
« La France était déréglée »,
dira Richelieu, qui s'empressera de lui donner des règles
pour l'amener bon gré mal gré vers le Grand Siècle
et le classicisme.
Dans le domaine littéraire on vogue
aussi à la dérive. Après l'extraordinaire
floraison du XVIe siècle est venu l'essoufflement :
la langue est bondissante, pleine de sève, mais trop riche,
perdue dans une multitude de synonymes tirés de toutes
les langues présentes et passées, encombrée
de chevilles, d'expressions toutes faites, de métaphores
anciennes. Il faut élaguer, accepter des règles ;
ce que font un Malherbe pour la poésie, un Guez de Balzac
pour la prose. Empêcheurs de parler à sa guise,
ils ne sont suivis que lentement : il faudra quelques décennies
pour forger ce merveilleux outil que fut la langue classique.
En attendant il y a la langue noble, productrice d'uvres
élégantes autant que compassées, et la langue
familière, celle des farces, des écrits satiriques,
qu'il est du meilleur ton de mépriser, mais qui est la
seule vivante.
Un seul roman noble en cette période,
l'Astrée, paru à partir de 1607 (la publication
s'échelonnera jusqu'en 1627, après la mort d'Urfé),
dont le succès tient à la délicatesse des
sentiments exprimés autant qu'au charme des descriptions
bucoliques. Le lecteur se sent délicieusement dépaysé
sur les bords du Lignon cher à Céladon, à
cent mille lieues de la rudesse et de la grossièreté
dont la Cour même donne l'exemple. Lorsqu'on éprouve
le besoin de distractions moins idylliques, on se jette sur les
romans de chevalerie toujours en vogue, et sur leurs mauvaises
imitations contemporaines, ou bien l'on reprend les vieux contes
qui des Cent Nouvelles nouvelles à l'Heptaméron
forment la base de la fiction romanesque. La fable, toujours
simple et resserrée, peut être la même vingt
fois répétée, le conteur la varie suffisamment
pour que l'on y trouve à la fois le plaisir de la familiarité
et celui de la nouveauté. Mais lorsqu'on quitte les amusantes
satires des Contes d'Eutrapel ou les paillardises du Moyen
de parvenir, qui sous ce titre bénin brave la décence
à chaque page (il sera apprécié, tout le
long du siècle), les bergeries semblent un peu pâlottes.
Ultime ressource : Rabelais, le Satyricon, l'Âne
d'or, et les romans espagnols nouvellement traduits en français,
que l'on appellera plus tard picaresques parce que les héros
en sont des picaros, des canailles.
Telle est la situation quand paraît l'Histoire
comique de Francion ; le succès, l'engouement
sont immédiats et durables : tout ce qui peut plaire
au lecteur s'y trouve rassemblé. Le héros est aussi
séduisant que les plus preux chevaliers, mais il porte
les chausses à la dernière mode ; les péripéties,
les décors se succèdent, mais tout est vraisemblable,
à la portée de chacun ; la satire est constante,
toujours amusante, et nul n'y échappe, enfin les personnages
parlent chacun leur langage propre, le pédant comme le
grand seigneur, la maquerelle comme la paysanne. C'est une parfaite
synthèse du conte, de la satire, de la farce et du roman
picaresque, en même temps qu'une uvre éminemment
originale et qui le restera dans l'histoire
du roman français.
20 euros (code
de commande : 18423).
SOREL
(Charles)
La Jeunesse de
Francion.
Avec une introduction et notes par André Thérive
avec un portrait gravé sur bois par Ouvré.
Paris, Bossard, 1923. In-12 broché, 264 p., (collection
«Chefs d'uvre Méconnus »), exemplaire
numéroté.
9 euros (code
de commande : 5235).
SOUBLIN (Jean) Je
suis l'empereur du Brésil. Roman. Paris, Seuil, 1996. In-8° broché,
310 p., jaquette.
9 euros (code
de commande : 9614).
SOULAGES
(Gabriel) ... des riens... Aquarelles de Carlègle. Paris, Mornay, 1926.
Voir la description complète
sur la page des Éditions
Mornay.
SOULAGES (Gabriel)
L'idylle vénitienne. Texte définitif. [Paris], Le Livre, 1921. In-8°
broché, 92 p., impression en bleu et noir, tirage
limité à 160 exemplaires, celui-ci est l'un des
120 numérotés sur vergé à la cuve
des papeteries d'Arches (n° 109), petit accroc à
la queue.
15 euros (code
de commande : 16171).
SOULIÉ (Hélène)
La brasse coulée. Roman. Paris, Gallimard, 1988. In-8° broché,
164 p.
6,50 euros (code
de commande : 9613).

Soyons cruels. Paris, Ligne de Risque, 1998. In-8°
agrafé, 28 p.
Ce n° 10 de la
revue littéraire Ligne de Risque contient :
Orientations, par François Meyronnis.
Une base secrète de liberté,
par Yannick Haenel.
Pour un nécessaire recommencement
en littérature, par Frédéric Badré.
La part du couteau, entretien
avec Marcel Detienne, propos recueillis par François Meyronnis
et Yannick Haenel.
Chuchotements en faveur de Swift, par
Cécile Guilbert.
Ferrandi est mort (extrait), par Yannick
Haenel.
Ma tête en liberté (extrait),
par François Meyronnis.
8 euros (code
de commande : 12086).
SPAAK (Claude)
Amour et Utopie.
Roman. Paris, Galilée, 1984. In-8° broché,
312 p., (collection « Lignes Fictives »).
7 euros (code
de commande : 9599).
SPITZ (Jacques)
La guerre des mouches. Troisième
édition.. Paris, Gallimard, 1938. In-12 broché,
226 p., (collection « Les Romans Fantastiques »).
8 euros (code
de commande : LF/2200).
SPORTÈS (Morgan)
L'insensé. Roman. Paris, Grasset, 2002. In-8° broché,
422 p., exemplaire en parfait état.
8
euros (code de commande : 9598).
[STAËL]. LANG (André)
Une vie d'orages. Germaine de Staël. Paris, Calmann-Lévy, 1958.
In-8° broché, XI + 320 p.
8
euros (code de commande : 9596).
[STAËL
et RÉCAMIER]. LEVAILLANT (Maurice)
Une amitié amoureuse. Madame de Staël et madame
Récamier. Lettres et documents inédits. Paris, Hachette,
1956. In-8° broché,
383 p.
12
euros (code de commande : 144/71).
STENDHAL Labbesse
de Castro. 38
illustrations de Maurice Leroy. Paris, Albert, 1943. In-8°
en feuilles (la chemise et l'étui manquent), 177 p., illustrations
en couleurs, (collection « Les Presses de la Cité
»), un des 1000 exemplaires sur Lana à la forme
numérotés comportant une suite en noir (n° 135).
40
euros (code de commande : 24718).
STENDHAL
Le Rouge et le noir. Chronique
du XIXe siècle. Texte établi, présenté
et annoté par Henry Debraye. Tomes I et II (complet).
Grenoble - Paris, Arthaud, 1945. Deux volumes in-8° brochés,
XXXII + 394 et 517 p., exemplaire non coupé.
Les
deux volumes : 20 euros (code de commande : 146/71).
STENDHAL
Le Rouge et le Noir. Chronique du XIXe
siècle. Lausanne,
La Guilde du Livre, s.d. In-8° sous une reliure
de toile rouge d'éditeur, 424 p., (volume n° 215).
8
euros (code de commande : LF/58/102).
STENDHAL
Souvenirs d'Égotisme. Texte établi par Henri Martineau. Paris,
Hazan, 1948. In-8° broché, 135 p., (collection
« Bibliothèque Aldine », n° 6),
quelques rares rousseurs éparses.
Avertissement :
Les Souvenirs d'Égotisme sont
le premier ouvrage que Stendhal ait entrepris dans son consulat
de Civitavecchia. Du 20 juin au 4 juillet 1832, il jeta hâtivement
sur le papier tous les souvenirs de son séjour à
Paris durant la Restauration qui lui remontaient en tête.
Il y employait tout le temps que lui laissait son travail consulaire,
quand brusquement ayant déjà noirci 270 feuillets,
incommodé par la chaleur, Henri Beyle posa la plume et
ne reprit jamais son manuscrit.
10 euros (code
de commande : 15121).
STENDHAL Une
position sociale.
Publiée avec une Introduction et des Notes par Henry
Debraye. Paris, Simon Kra, 1927. In-8° broché,
124 p., un des 600 exemplaires numérotés sur vélin
(n° 587), petit cachet d'ex-libris à la page de couverture.
13 euros (code
de commande : LF/2463).
[STENDHAL].
BILLY (André) Ce cher
Stendhal Récit de sa vie. Paris, Flammarion, 1958.
In-8° broché, 282 p., (collection « Les Grandes
Biographies »), exemplaire non coupé.
9
euros (code de commande : 134/61).
[STENDHAL].
CROUZET (Michel) Stendhal et le langage. Paris, Gallimard, 1981. In-8°
broché, 424 p., (collection « bibliothèque
des Idées »), marges de la couverture jaunies.
En quatrième
de couverture :
« Ce n'est pas forcément
verser dans l'orthodoxie linguistique que de parler de Stendhal
et du langage. Il s'agit plutôt ici d'explorer, aux origines
de la passion « langagière », comment
elle repose sur une certaine nécessité, comment
l'écrivain se voit confronté, d'une manière
privilégiée, au problème du langage. Dans
Armance, Madame de Malivert, qui redoute qu'Octave ait
une maladie de poitrine, ne veut rien en dire : « Nommer
cette maladie cruelle, ce serait hâter ses progrès. »
Tout personnage de Stendhal est ainsi provoqué, trompé,
guidé ou dévoyé par les mots. Ici le langage
ne surgit que pour le soupçon, avec assez d'insistance
pour marquer profondément la stylistique de l'écrivain.
Pourquoi naît ce soupçon, et vers
quoi, jusqu'où, mène-t-il l'uvre de Stendhal ?
Michel Crouzet nous décrit l'itinéraire, qui ne
peut passer hors des idées du temps, de l'égotiste
confronté d'abord à l'exigence d'exprimer le moi.
Comment se dire, en effet, comment dire le moi dont l'essence
est de différer, par les mots dont la langue est faite ?
Ce « mal aux mots » est la part du mal
du siècle qui vient frapper le nominalisme stendhalien,
nourrir des principes énoncés par la « grammaire
générale » d'une linguistique rationnelle.
Mais Stendhal sait passer outre à cette réduction
des Idéologues. Son chemin traverse bientôt l'utopie
d'un langage transparent, silencieux, puis s'en échappe,
surmontant cet interdit qui pesait sur les mots. Stendhal veut
être le maître du langage qu'il se parle : souverainement,
il va créer une langue « privée »
qui doit s'émanciper des règles. Ainsi se rétablit
une foi dans le langage, qui mène enfin l'écrivain
vers l'esthétique et le style, vers l'art. Michel Crouzet
a écrit là ce qui ressemble à un roman d'apprentissage,
celui d'un écrivain. Il ne laisse Stendhal qu'une fois
accomplie sa « crise » du langage. »
15 euros (code
de commande : 13929).
[STENDHAL]. CRUCIANI (François)
Stendhal.
Paris, Pierre Cherron, 1973. In-8° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 135 p., nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, (collection « Les Géants »),
petite déchirure à la jaquette sans perte.
10 euros (code
de commande : 13629).
[STENDHAL].
HAZARD (Paul) La vie de Stendhal. 6e édition.
Paris, Gallimard, 1927. In-8° broché, 254 p., (collection
« Vies des Hommes Illustres », n° 11).
5 euros (code de commande
: 9593).
[STENDHAL].
JOURDA (Pierre)
Stendhal.
L'homme et l'uvre. Paris, Desclée de Brouwer,
1934. In-8° broché, 293 p., illustrations hors texte,
(collection « Temps et Visages »).
9 euros (code de commande
: LF/6084).
[STENDHAL].
REBELL (Hugues) Stendhal Amant. Bruxelles, Éditions
de la Nouvelle Revue Belgique, [1945]. In-8°
broché, 77 p., portrait de Stendhal en frontispice, exemplaire
sur vélin blanc.
8
euros (code de commande : 9590).
STIL (André)
Au mot Amour.
Poèmes. Paris, Grasset, 1992. In-8° broché,
104 p., exemplaire du Service de Presse.
En quatrième
de couverture :
« André Stil a dix-huit ans quand
le surréalisme lui découvre des merveilles.
Il les croit peu communicables.
Peut-être à tort.
Une vie : elle accumule comme en secret «
vers donnés », fragments de nuits et de jours, mots
trouvés comme des éclats de silex. Avec le temps,
cela prend forme de poèmes. Cela attend dans des dossiers
marqués « amour », « temps »,
« vent »...
Un grand malheur, voilà dix ans, blesse
à vie le poète, qui résiste de justesse
à l'envie de sortir ce qu'il y a au mot « amour.
»
8 euros (code
de commande : 9564).
STIL (André)
La Neige fumée. Nouvelles. Paris, Grasset, 1996. In-8° broché,
199 p., exemplaire du Service de Presse.
8 euros (code
de commande : 9562).
STIL (André)
Pêche à la plume. Paris, Grasset, 1985. In-8° broché, 173
p.
En quatrième
de couverture :
« Tous les amateurs de pêche seront
séduits par le livre d'André Stil, qui raconte
l'ensemble de ses aventures, face au brochet comme face au congre,
vécues à l'affût d'une proie, soit au bord
d'un ruisseau, soit en pleine mer. Il y a là un demi-siècle
d'amour consacré à ce divertissement, qui est aussi
une quête de la discipline intérieure et du bien-être.
Quel que soit le décor, l'humble rivière du Nord
de la France, le lac Balaton ou l'océan, de la mer Noire
à la Méditerranée, {Pêche à
la plume} traduit une douce et profonde acceptation de la vie
: un optimisme contagieux.
André Stil nous dit de quelle manière
la patience du pêcheur se mue en exigence de l'écriture.
C'est dire qu'il n'est pas indispensable d'être un pêcheur
pour trouver irrésistible ce bréviaire du bonheur,
de la gentillesse et de la générosité humaine.
La musique au grand air d'André Stil est offerte à
tout le monde, avec une rare aisance. »
6 euros (code
de commande : 9563).
STIL (André)
Le premier choc.
Au Château d'eau. Roman. Paris, Les Éditeurs Française
Réunis, 1952. In-8° broché, 256 p., bel exemplaire.
8 euros (code
de commande : 9566).
STIL (André)
Le premier choc.
Paris avec nous.
Roman. Paris, Les Éditeurs Française Réunis,
1953. In-8° broché, 317 p., le coin supérieur
du second feuillet de couvetrure a été découpé.
5 euros (code
de commande : 9567).
STIL (André)
La Seine a pris la mer et 6 autres histoires pour la paix. Paris, Les Éditeurs Française
Réunis, 1951. In-8° broché, 212 p., bel exemplaire.
@ Ce volume contient : La nuit ne compte pas
; Deux histoires de l'autre guerre : L'assassin, Le pont de
la Renaissance ; La fleur d'acier ; Le cadeau à
Staline ; La leçon de français et La
Seine a pris la mer.
10 euros (code
de commande : 9565).
STILINOVIC (Daniel)
Stilo le héros. Roman. Paris, Belfond, 1998. In-8° broché,
371 p., exemplaire dédicacé par l'auteur.
En quatrième
de couverture :
« Un dimanche après-midi comme
les autres. On nous avait filé mille balles, dix francs,
pour nous foutre dehors. Comme ça, ils avaient la paix,
le Paternel et la Marie-litron, pouvaient faire la sieste tranquille,
picoler, s'engueuler avant ou après, au choix.
Nous, on s'en tapait.
Grouille, Lucky ! On va louper la séance...
Il courait cahin-caha, le frangin en culottes courtes, avec ses
cannes sans muscles d'un presque onze ans. Les chaussettes s'accordéonnaient
sur les mollets, tombaient sur les godasses, des croquenots d'hiver,
mal lacés à se prendre dedans. Il avait son air
affolé de poussin perdu, toujours. Un drôle ! Admirez
le Paris-poulbot ! Attends-moi ! il gueulait. Je me retournais,
riais de le voir qui s'essoufflait à parler en courant,
d'entendre aussi ses fers qui martelaient le macadam. Economie,
toujours. Z'usent vite les semelles, les galopins ! Moi, je refusais
farouchement qu'on me ferraille le pied, n'étais pas un
cheval, bon Dieu ! déjà qu'on me chargeait comme
un mulet. »
10
euros (code de commande : 9561).
SUARÈS
(André) Le Livre de l'Émeraude. Illustré de vingt-cinq eaux-fortes
originales gravées par A. Brouet. Paris, Devambez,
1927. In-4° en ff. sous chemise d'éditeur, VIII, 159 p.,
tirage limité à 221 exemplaires, un des 140 numérotés
sur vélin d'Arches à la forme filigrané
spécialement pour cette édition contenant l'état
définitif des eaux-fortes (n° 161), on joint le bulletin
de souscription.
« André
Suarès, le méditerranéen, aimait à
ce point « cette chère Bretagne »
à laquelle il avait consacré Le livre de l'Émeraude
[publié pour la première fois en 1902], il se sentait
avec elle en un tel accord qu'il s'est découvert une ascendance
bretonne par sa mère. »
À propos de ce merveilleux texte, Robert
Parienté écrit :
« Le Livre de l'Émeraude
n'était ni un recueil de nouvelles ni un récit
de voyage. C'était une suite d'eaux-fortes, tracées
sur le motif et ciselées par l'artiste. Suarès
passait de l'âpreté tragique aux pastels des paysages
mouillés. Il avait également composé des
portraits d'hommes, de femmes, d'enfants, liés à
la terre et à la mer, à la vie et à la mort. »
Bibliographie :
- Duchâtelet (Bernard), Cette
chère Bretagne...Yves Le Febvre - André Suarès
: correspondance 1912-1939.
- Parienté (Robert), André
Suarès l'insurgé, p. 130.
- Carteret (Léopold), Le Trésor
du bibliophile, livres illustrés modernes 1875-1945,
t. IV, p. 371.

Le pauvre pêcheur.
350 euros (code
de commande : 26466).
SUPERVIELLE (Jules)
L'homme de la pampa. Huitième édition. Paris, Gallimard,
1938. In-8° broché, 188 p., exemplaire non coupé.
10 euros (code
de commande : 15706).
SUPERVIELLE (Jules)
Le voleur d'enfants.
Comédie en trois actes et un épilogue. Paris, Gallimard,
1949 (2e édition). In-12 broché, 209 p.
9 euros (code
de commande :114 /70).
SUREAU (François)
Les Hommes n'en sauront rien. Roman. Paris, Grasset, 1995. In-8° broché,
231 p., exemplaire du Service de Presse.
8
euros (code de commande : 9560).
SYLVÈRE
(Antoine) Toinou. Le cri d'un enfant
auvergnat. Pays d'Ambert. Préface de Pierre Jakez Hélias.
Paris, Plon, 1980. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur,
XXI + 397 p., illustrations hors texte, (collection « Terre
Humaine »).
13
euros (code de commande : 249/65).
SZENES
(Dominique) La mère
de la mémoire. Roman. Paris, Calmann-Lévy, 1986.
In-8° broché, 140 p., exemplaire du Service de Presse
en parfait état, ouvrage « définitivement
indisponible » chez l'éditeur.
7,50
euros (code de commande : 9559). |