Éditions
récentes d'uvres
de Gthe ou d'études à son sujet :
[GOETHE
(Johann Wolfgang von)]. CITATI (Pietro) Goethe. Traduit de l'italien par Brigitte Pérol.
Paris, Gallimard, 1992. In-8° collé sous jaquette
d'éditeur, 538 p., (collection « L'Arpenteur »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Quand
il écrivit Les Années d'apprentissage de Wilhelm
Meister et le second Faust, Goethe espérait
être lu par les vivants et les morts, les ingénus
et les sages, les anges et les démons. En consacrant un
livre à « cet être collectif qui prit
le nom de Goethe », Pietro Citati a-t-il rêvé
d'un même éventail de lecteurs ? On en a le
soupçon, quand on considère l'art avec lequel il
évoque la silhouette et la vie du poète allemand,
puis nous guide au coeur des livres insondables, pérégrinant
au fil des chefs-d'uvre de la jeunesse et du grand âge :
le Wilhelm Meister et le Faust II, précisément.
Sous la plume de Pietro Citati, l'exégèse
est toujours attentive, méticuleuse, érudite. Éclairer
des symboles, dégager des structures, découvrir
des liens secrets au sein d'une uvre, n'est-ce pas le rôle
du critique ? Son savoir est immense, son il aigu,
sa main légère. Il est ce « visionnaire
qui explore des continents infinis dans les marges de pages déjà
écrites », comme le dépeignit un jour
Italo Calvino. Mais il y a quelque chose de plus : sur les
traces de Goethe, Pietro Citati insuffle à son essai tout
l'éclat des légendes, tout l'entrain des romans
d'aventures : Faust sera-t-il sauvé ? Wilhelm
rencontrera-t-il l'amazone ? Qu'arrivera-t-il à Homunculus ?
13 euros (code de commande
: 28357 - vendu).
Conversations
de Gthe avec Eckermann. Traduction
de Jean Chuzeville revue et augmentée. 6e édition.
Paris, Gallimard, 1941. Fort in-8° broché, XXVI, 550
p., exemplaire en partie non coupé, petit manque au dos,
papier jauni.
Note de l'éditeur
à l'occasion d'une édition postérieure :
C'est déjà un très vieil
homme qui garde auprès de lui Johann Peter Eckermann,
un jeune poète, sans grand talent, mais dont le principal
mérite, aux yeux du vieux Gthe (et de la postérité),
est d'être un des plus fidèles magnétophones
de l'Histoire. Pendant neuf ans, Eckermann va recueillir les
paroles de son dieu, dont l'âge n'émousse pas le
génie ni ne ralentit la parole : « Hiver
et été semblaient toujours se combattre en lui,
dit Eckermann, mais ce qui était admirable, c'était
de voir chez ce vieillard la jeunesse prendre toujours le dessus. »
Incité, provoqué, interrogé par son fidèle
écouteur, Gthe va reparcourir les chemins de sa
vie et les allées de son uvre. Dans ses promenades
à Weimar en compagnie du jeune dévot, il revoit
les grandes rencontres de son destin, Napoléon et Byron,
Schiller et Manzoni. Les yeux de la mémoire de Goethe
ont une fraîcheur vivace, en même temps que ses jugements
ont pris les distances de la sagesse et de l'ironie. Il ne renie
certes pas le jeune homme romantique et passionné qu'il
fut, aussi plein de feu que son ami Byron et que le jeune Schiller.
Mais les querelles littéraires lui semblent maintenant
dérisoires et les débats théoriques ennuyeux.
Il n'écoute plus que ce « démon »
intérieur, « libre et impétueux »,
dont Eckermann reproduit les confidences jaillissantes. Si le
Goethe intime, celui des amours de jadis et des sentiments personnels,
est pudiquement maintenu à l'arrière-plan, le Gthe
secret affleure pourtant aux détours de ces propos en
liberté. Les limites même d'Eckermann assurent la
fidélité de l'image du grand homme : il le vénérait
trop pour avoir pu altérer la pensée du maître.
20 euros (code de commande
: 20056).
Correspondance
de Bettina et de Gthe. Traduction de Jean Triomphe d'après
le texte établi par Reinhold Steig et publié
par Fritz Bergemann. Deuxième édition. Paris,
Gallimard, 1942. In-12 broché, 237 p., (collection «
Les Classiques Allemands »), exemplaire en partie non coupé.
Extrait de la préface
:
« Ce fut un événepent littéraie que
la publication en 1921 de la correspondance authentique de Bettina
et de Gthe. On ne connaissait jusqu'alors que de courts
fragments de leurs lettres, et le seul document qui nous donnât
une vue d'ensemble des relations de Gihe et de Bettina
était la fameuse Correspondance de Gthe avec
une enfant. Mais ce livre, dont on a dit qu'il était
le plus beau livre du romantisme allemand, n'avait pas la prétention
d'être une reproduction de la fidèle réalité.
Personne ne s'y trompa. C'était une sorte de roman. Et
d'ailleurs Bettina semblait affectionner ce genre littéraire
; deux autres de ses uvre se présentent sous la
même forme, la Günderode et La Couronne
printanière de Clemens Brentano. De là à
supposer que la forme épistolaire de ces uvres fût
purement arbitraire, il n'y avait qu'un pas. Mais il y a plus.
La passion de Bettina pour Gthe y devient comme un thème
littéraire, celui de l'humble jeune fille amoureuse du
grand poète. Et Balzac qui venait de lire la traduction
française de la Correpondance de Gthe avec une
enfant, utilise ce thème dans Modeste mignon.
»
9 euros (code de commande
: 7559 - vendu).
Faust et Le
Second Faust. Traduction
de Gérard de Nerval. Paris, Le Livre Club du Libraire,
1957. In-8° pleine toile rouge d'éditeur, premier
plat décoré par le titre, Rhodoïd, 304, XXVI
p. (Delacroix et Gthe, par Théophile Gautier
et préfaces des troisième et quatrième éditions,
par Gérard de Nerval), illustrations hors texte (reproductions
des lithographies d'Eugène Delacroix), exemplaire numéroté
et à l'état de neuf.
20
euros (code de commande : 65/58).
Iphigénie
en Tauride.
Traduction de Pierre du Colombier. Paris, Gallimard, 1942. In-8°
broché, 124 p., (collection « Les Classiques Allemands
»), exemplaire du Service de Presse avec envoi du traducteur.
13
euros (code de commande : 10100).
La vocation
théâtrale de Wilhem Meister. Première
version écrite de Wilhem Meister par Gthe dans sa
jeunesse.
Traduction de Florence Halévy. Introduction de Michel
Arnault. Paris, Grasset, 1924. In-12 broché, 538 p.,
(collection « Les Cahiers Verts », n° 42), exemplaire
numéroté, non coupé, couverture passée.
19
euros (code de commande : 63/61).
D'HARCOURT (Robert) L'Éducation
sentimentale de Goethe.
Paris, Armand Colin, 1931. In-8° broché, 258 p., (collection
« Âmes et Visages »), cachet d'appartenance
à la couverture et à la page de titre.
8 euros (code de commande
: 66/63). |