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ABISH
(Walter) Les esprits se rencontrent. Roman. Traduit de l'anglais par Marianne
Véron. Paris, Flammarion, 1995. In-8° broché,
246 p., exemplaire du Service de Presse, couverture partiellement
insolée.
En quatrième
de couverture :
Douze récits qui sont autant d'interrogations
sur la façon dont nous voyons le monde. Le jeu consiste
ici à réduire notre quotidien à un ensemble
de signes et d'images, à le « défamiliariser »
par des associations inattendues : Godard filmant un centre
commercial, Proust chasseur de rats au Mexique, ou les frères
Chappe en précurseurs de Morse avec leur sémaphore.
D'aventures en rencontres fortuites, Walter Abish lève
le voile sur les comportements humains et fait de ces douze histoires,
des scènes de vie cocaces et déconcertantes où
tout tourne autour d'un unique tiercé fataliste :
Absurdité, Sexe et Mort.
Du « message porteur d'augures »
au « sens que le peigne donne aux cheveux »,
Abish oscille à merveille entre la folie et le doute.
Dans la tradition de Queneau, Les Esprits se rencontrent
nous invite à un surprenant exercice de style, une mystérieuse
célébration des mots.
Les 12 récits contenus dans ce recueil sont :
- Les esprits se rencontrent.
- Uniformes de vie.
- Ceci n'est pas un film mais un acte
d'incrédulité.
- Les papiers d'Istanbul.
- L'anniversaire de Frank.
- Avec Bill dans le désert.
- La seconde jambe.
- Le prix des sorcières.
- Encore George.
- Comment le peigne donne un sens neuf
aux cheveux.
- Échange d'amis.
- Non-site.
11 euros (code de commande
: 7159).
ADNAN
(Etel) Sitt Marie-Rose. Paris,
Des Femmes, 1977. In-12 broché, 115 p., exemplaire
en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Sitt Marie-Rosé a été
prise dans le filet de la guerre civile libanaise. Elle a dirigé
une école pour enfants handicapés. Elle a lutté
pour la justice sociale et pour la libération de la femme
arabe. Elle a rencontré sa mort sur un chemin de montagne.
Elle a payé de sa vie une situation où les armes
ont remplacé le dialogue, dans ce qui apparaîtra
un jour comme l'un des malentendus les plus tragiques de l'histoire.
5 euros (code de commande
: 14864).
ALGREN
(Nelson) La Rue Chaude. (A
walk on the wilde side) Traduit
de l'américain par Roger Giroux. Paris, Gallimard, 1960.
In-8° broché, 332 p., (collection « Du Monde
Entier »), édition originale de la traduction, bel
exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Dove Linkhorn est un jeune garçon fruste
et candide qui n'a jamais connu du monde que la misère
sordide de son village du Texas, près de la frontière
mexicaine. Mais les récits des vagabonds qui campent parfois
le long de la voie de chemin de fer ont enflammé son imagination :
après une troublante et décevante expérience
avec la belle Terasina, il saute dans un train de marchandises
et part conquérir le monde.
Dove débarque à la Nouvelle-Orléans
avec pour tout bagage sa prodigieuse naïveté et sa
volonté de devenir quelqu'un. Nous sommes dans les années
30, époque de la grande crise économique et de
la petite combine élevée au rang d'institution.
Dans ses efforts pour subsister, Dove se trouve mêlé
à toute une faune pittoresque et pathétique. En
compagnie de Luke, l'éternel débrouillard, et du
grand Fort, incurable paresseux et grand amateur de glaces au
chocolat, il tàte de divers métiers plus ou moins
honnêtes dont aucun ne lui apporte la fortune rêvée :
il finit par échouer dans Perdido Street, la rue de la
prostitution. Il connaît alors une période de prospérité
grâce à un ahurissant spectacle pour voyeurs dont
il est le principal protagoniste et où il donne la mesure
de ses étonnantes capacités. Il se retrouve en
prison où il côtoie à nouveau tout un monde
de désadaptés tragiques et truculents, vit quelques
semaines idylliques avec Hallie, la prostituée qu'aucun
maquereau n'a réussi à subjuguer, apprend enfin
à lire, et perd peu après la vue à la suite
d'un atroce combat avec Schmidt, l'amant d'Hallie. Brisé,
vaincu par un monde qui n'était manifestement pas fait
pour lui, Dove regagne son village où Terasina consentira
peut-être à le recueillir.
Avec cette fresque magistrale, l'auteur du
Matin se fait attendre et de l'Homme aux bras d'or
nous donne une nouvelle preuve de son admirable talent de conteur
et se montre en outre un poète doublé d'un sociologue
pénétrant. La rue chaude fourmille d'épisodes
burlesques, émouvants ou dramatiques et de personnages
inoubliables : Fitz Linkhorn, vieillard imbibé d'alcool
et des Saintes Écritures ; Kitty la tordue, petit
voyou femelle désabusée de naissance ; Grosse
Galette, fabricant de préservatifs multicolores et perfectionnés ;
Finnerty, redoutable maquereau en bottes de cow-boy ; Marna,
tenancière débonnaire et timorée ;
Schmidt, l'ancien catcheur réduit à l'état
de cul-de-jatte ; Cross Country, l'escroc philosophe qui
se laissera abattre par les policiers et toute une
foule bouleversante d'hommes et de femmes engagés dans
l'obscure et déchirante quête d'une raison de vivre
que celte civilisation semble vouloir obstinément leur
refuser.
7,50 euros (code de commande
: 3401).
ALGREN (Nelson) Tricoté
comme le diable. Traduit
de l'anglais par (États-Unis) par Philippe Mikriammos.
Paris, Gallimard, 2000. In-8° broché, 412 p., (collection
« La Noire »).
15 euros (code de commande
: 7435).
ALLEN (Hervé) Anthony
Adverse. Roman. Traduit
de l'anglais par M. Debrest. Huitième édition.
Paris, Gallimard, 1937. In-8° broché, 704 p., exemplaire
un peu défraîchi.
5 euros (code de commande
: 8245).
ANDERSON (Jessica) Tirra
Lirra. Traduit de l'anglais
par R.-M. Vassallo-Villaneau. S.l., Deux Temps Tierce, 1993.
In-8° broché, 215 p.
6,50 euros (code de commande
: 8244).
[ANTHOLOGIE].
The Oxford Book of English Verse. Chosen &
Edited by A.T. Quiller-Couch. Oxford, Clarendon Press,
1904. In-8° plein maroquin bleu, dos richement orné
de feuillages, fleurons filets et pointillés dorés,
filet-triple doré sur les plats, filet-double doré
sur les coupes, contreplats garni d'un liseré de maroquin
bleu orné de filets et de motifs dorés encadrant
une pièce de moire bleue, gardes de moire assortie, tranches
dorées, très belle reliure de P. Affolter
(1910), XII, 1084 p., très bel exemplaire malgré
quelques rousseurs.
Paul
Affolter fut l'un des plus talentueux relieurs français
du début du XXe siècle. Ses réalisations
furent exposées en France et à l'étranger
aux côtés de celles de Kieffer et de Gruel. Son
atelier se trouvait dans le sous-sol de la librairie Auguste
Fontaine que son frère, Jules, exploitait à la
rue Laborde, à Paris. Paul Affolter mourut prématurément
en 1929.
Bibliographie :
- Flety, Dictionnaire des relieurs
français ayant exercé de 1800 à nos jours.
200 euros (code de commande
: 26070).
ASCH (Sholem)
Isaïe, prophète
d'Israël (The
prophet).
Traduit de
l'américain par Eugène Bestaux. Paris, Calmann-Lévy,
1957. In-8° broché, 311 p.
10
euros (code de commande : 20/62).
Aspects
de la Littérature anglaise (1918 à 1940). Paris, fontaine, 1944. Paris, 1944. In-8°
broché, [488] p., index, deux cahiers illustrés
de portraits, papier jauni. Numéro
Spécial (37-40) de Fontaine. Revue mensuelle
des Lettres françaises et de la Littérature internationale.
Panorama très complet de la littérature
anglaise de cette époque : il aborde en effet tous les
genres : études et critiques, essais et récits
et poésie.
Préfaces par E.M. Forster, Charles
Morgan, M.P-P. Fouchet.
Études et critiques par Max Beerbohm,
Elisabeth Bowen, C.M. Bowra, D.W. Brogan, Stuart Gilbert, Eric
Gillett, Richard Hillary, Aldous Huxley, John Lehmann, Edwin
Muir, Norman Nicholson, George Orwell, William Plomer, V.S. Pritchett,
Herbert Read, Bertrand de La Salle, Stephen Spender.
Essais et récits par Joseph Conrad,
David Garnett, Graham Greene, Christopher Isherwood, D.H. Lawrence,
T.E. Lawrence, Rosamond Lehmann, Wyndham Lewis, Katherine Mansfield,
G.B. Shaw, Osbert Sitwell, Lytton Strachey, Evelyn Waugh, H.G.
Wells, Rebecca West, Antonia White, Virginia Woolf.
Poèmes par W.H. Auden, George
Barker, Laurence Binyon, Edmund Blunden, Roy Campbell, Alex Comfort,
Walter de la Mare, T.S. Eliot, David Gascoyne, Robert Graves,
Thomas Hardy, A.E. Housman, James Joyce, John Mansfield, D.H.
Lawrence, Cecil Day Lewis, Louis Mac Neice, Charles Madge, Kathleen
Raine, Roland Penrose, Siegfried Sassoon, Edith Sitwell, Stephen
Spender, Dylan Thomas, Henry Treece, W.B. Yeats.
15 euros (code de commande
: 21714).
ATWOOD (Margaret) Captive. [Titre original : Alias Grace.]
Traduit de l'anglais par Michèle Albaret-Maatsch. Paris,
Laffont, 1998. In-8° collé, 283 p., jaquette illustrée,
(collection « Pavillons »).
En quatrième
de couverture :
« 1859. Grace Marks, condamnée
à perpétuité, tourne lentement en rond dans
la cour dun pénitencier canadien.
À lâge de seize ans, Grace
a été accusée de deux meurtres horribles.
Personne na jamais su si elle était coupable, innocente
ou folle. Lors de son procès, après avoir donné
trois versions des faits, Grace sest murée dans
le silence : amnésie ou dissimulation ? Le docteur
Simon Jordan, jeune et prometteur spécialiste de la maladie
mentale, veut découvrir la vérité. Il obtient
lautorisation de rencontrer Grace, de la faire longuement
parler.
Et Margaret Atwood dévide léblouissant
fuseau des souvenirs de Grace, son enfance irlandaise, lagonie
de sa mère sur le bateau qui les emmène au Canada,
ses emplois de domestiques, la mort de sa seule amie,
À écouter son récit, Grace
na lair ni démente ni criminelle, et pourtant,
que sont ces troublants rêves quelle cache à
Jordan : cauchemars, hallucinations ou réminiscences
dactes monstrueux ? Que signifient ces absences, ces
crises de rage dont certains se sont prétendus témoins ?
Avec Captive, dans la veine de La
Servante écarlate, un de ses plus grands succès
littéraires, Margaret Atwood sest inspirée
dun fait divers réel pour retracer lun des
destins les plus énigmatiques du milieu du XIXe siècle. »
12 euros (code de commande
: 11658).
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BAGGOTT (Julianna) Comme
elle respire. Traduit de
l'anglais (États-Unis) par Aline Azoulay. Paris, Flammarion,
2001. In-8° broché, 301 p.
5 euros (code de commande
: 8243).
BAINBRIDGE (Beryl) Sombre
dimanche. (Roman.) Traduit
de l'anglais par Françoise Cartano. Paris, Flammarion,
1981. In-8° broché, 255 p.
5 euros (code de commande
: 8242).
BAKER (Nicholson) La Mezzanine.
Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Arlette Stroumza. Paris, Julliard, 1990. In-8° broché,
191 p., exemplaire du Service de Presse.
7,50 euros (code de commande
: 8241).
BAKIS (Kirsten) Les chiens monstres.
Roman. Traduit de l'anglais (États-Unis) par
Marc Cholodenko. Paris, Plon, 1998. In-8° broché,
237 p., collection « Feux Croisés »).
En quatrième
de couverture :
« Un groupe de chiens élégants, portant chapeau
haut de forme, queue-de-pie et robe à tournure devient
la coqueluche de Manhattan dès son arrivée à
New York en 2008. Réfugiés d'une ville dont les
résidents ont été totalement isolés
pendant une centaine d'années, les chiens, dotés
d'un appareil vocal, qui se déplacent sur leurs pattes
de derrière, et sont équipés de prothèses
de mains humaines, ont conservé la culture germanique
du XIXe siècle des hommes qui les ont conçus. Ils
sont riches et séduisants et semblent mener des existences
exquises. Ils éprouvent toutefois du mal à s'adapter
au monde moderne et, lorsqu'une jeune femme, Cleo Pira, se lie
d'amitié avec l'un d'entre eux, elle découvre qu'un
mal étrange, incurable, fait peser sur leur race une menace
d'extinction. Et quand ils construisent la demeure de leurs reves,
un château au cur du Lower East Side, Cleo s'aperçoit,
au cours d'une fête somptueuse donnée pour l'inauguration,
qu'elle est un des rares humains à être le témoin
de ce qui devient l'acte final de la vie dramatique de ces chiens
monstres.
Kirsten Bakis explore, avec ce roman à la fois audacieux
et tendre, les limites incertaines entre le monde des hommes
et celui des animaux. D'une main légère et habile,
elle nous conte une parabole singulière et fascinante
pour notre époque. »
11 euros (code de commande
: 7707).
BANDELE-THOMAS (Biyi) L'homme
qui revint du diable.
Roman. Traduit de l'anglais
(Nigeria) par Henri-Frédéric Blanc. Marseille,
Titanic, 1995. In-8° broché, 201 p.
10 euros (code de commande
: 8239).
BANVILLE (John) L'intouchable. Roman. Traduit
de l'anglais (Irlande) par Michèle Albaret-Maatsch. Paris,
Flammarion, 1998. In-8° broché, 535 p., exemplaire
du Service de Presse.
12,50 euros (code de
commande : 7161).
BANVILLE (John) Le monde
d'or. Roman. Traduit de l'anglais par Michèle Albaret.
Paris, Flammarion, 1994. In-8° broché, 269 p.,
exemplaire du Service de Presse, couverture insolée.
11 euros (code de commande
: 8238).
BARTLETT
(Neil) Ainsi soient-ils. [Titre
original : Ready to catch him should be fall.] Roman
traduit de l'anglais par Gilbert Cohen-Solal. Arles, Actes Sud,
1999. In-8° collé, 392 p., (collection « Lettres
Anlo-Américaines »), exemplaire en très
bel état, épuisé dans ce format.
En quatrième
de couverture :
À
trois heures du matin, au son d'un slow joué au piano,
sous un plafond scintillant d'étoiles artificielles, dans
le coin le plus sombre d'un bar et sous le regard de tous, deux
amants tombent dans les bras l'un de l'autre...
L'un est plus âgé et plus sage.
L'autre n'a que dix-neuf ans. Des premiers baisers à la
proclamation des bans, du mariage à l'acte d'amour et
à la fondation d'une famille, tout dans cette histoire
est à sa place habituelle. Sauf que ce mariage est un
mariage entre hommes...
C'est dans une langue hypnotique et musicale
que Neil Bartlett conte cette fable érotique et morale
peuplée de personnages énigmatiques, cette histoire
d'amour fou empreinte de crudité parfois, de romantisme
souvent, mais aussi d'une compassion admirable.
La parution de ce premier roman à l'art
narratif consommé, rare dans son goût pour le détail
baroque, a constitué en Angleterre un véritable
événement.
Neil Bartlett est né en 1958. Il est
directeur artistique du Lyric Théâtre Hammersmith
et membre de la Gloria Theatre Company. Il a écrit deux
pièces : A Vision of Love Revealed in Sleep
et Night after Night. Il a adapté Balzac avec Sarrasine,
traduit Racine, Molière, Marivaux et Genêt. Il est
l'auteur de Who Was That Man ?, une biographie d'Oscar
Wilde, et de Mr Clive and Mr Page.
13 euros (code de commande
: 23674).
BARTLETT (Neil) Monsieur Clive &
Monsieur Page. [Titre original :
Mr Clive & Mr Page.] Roman traduit de l'anglais par
Gilbert Cohen-Solal. Arles, Actes Sud, 2000. In-8° broché,
305 p., (collection « Lettres Anglo-Américaines »),
exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
Ils
se ressemblent, étrangement, comme des frères,
mais l'un habite Mayfair quand l'autre est simple employé
dans un grand magasin de Londres. Serti comme un joyau dans son
étrange et magnifique demeure de Brooke Street, l'un mène
le jeu un jeu énigmatique et peut-être
cruel quand l'autre attend dehors, cherchant à
en comprendre les règles...
Cette rencontre en plusieurs temps, éternisée
par la mémoire qui en recompose sans trêve les épisodes
et tisse à son propos une obscure et érotique toile
de suppositions, c'est M. Page qui la retrace, par une soirée
de Noël enneigée, dans son modeste appartement dont
la décoration tente de mimer celle de la maison de Brooke
Street d'où M. Clive a disparu s'est enfui ?
il y a désormais des années de cela...
De l'insouciante et fragile allégresse
des années vingt à la répression violente
des années cinquante, cet ambitieux roman relève
le défi de traiter de la situation des homosexuels à
divers moments de notre siècle avec une pudeur, une délicatesse
et une intelligence confondantes.
Sous le signe d'Oscar Wilde ou de Baudelaire,
Neil Bartlett conjugue sensibilité, érotisme, esthétique
et maîtrise de la forme littéraire pour faire de
ce roman la plus émouvante des apologies du désir
un désir envoûtant comme un sortilège,
« toxique » comme un poison bien-aimé,
incandescent comme une vision.
10 euros (code de commande
: 23410).
BAUMONT
et FLETCHER Le Chevalier de l'Ardent Pilon. (The Knight of the Burning Pestle.) Édition avec introduction, traduction
et notes par M.T. Jones-Davies. Paris, Aubier, 1958. In-8°
broché, 374 p., (« Collection Bilingue des
Classiques Étrangers »), exemplaire non coupé
et à l'état de neuf.
Extrait de l'introduction
:
« Dans « l'école
burlesque » de la littérature anglaise, Le
Chevalier de l'Ardent Pilon occupe une bonne place. Ralph,
épicier chevalier, qui a Sir Thopas pour très lointain
ancêtre, et, à travers les mers, tend la main à
Don Quichotte, compte le célèbre Hudibras parmi
ses petits-fils. Pourtant notre pièce a de plus étroits
rapports avec le burlesque dramatique. Si, avant Le Chevalier,
la parodie et l'héroï-comique avaient pénétré
le drame, ce n'avait jamais été de manière
aussi suivie, tout au long d'une comédie. L'« interlude »
de Bottom et de ses amis, avec leur parodie de la tragédie
romanesque dans A Midsummer Night's Dream, fut peut-être,
parmi les textes antérieurs au chef-d'uvre de Beaumont,
l'exemple le plus direct de burlesque littéraire sur la
scène exception faite des ouvrages de la « Poetomachia »
conçus dans un esprit tout spécial de rivalités
personnelles. Le Chevalier est comme l'épanouissement
des tendances de la critique par la dérision, qui peu
à peu s'était fait jour. C'est un point de départ
dans l'histoire du théâtre burlesque, le prototype
de The Rehearsal ou de The Critic. »
13 euros (code de commande
: 12019).
[BECKETT
(Samuel)]. OST (Isabelle) Samuel Beckett et Gilles
Deleuze : cartographie de deux parcours d'écriture.
Bruxelles, Facultés
Universitaires Saint-Louis, 2008. In-8° collé, 444 p.,
(collection « Lettres »), exemplaire dédicacé
par l'auteur et en très bel état.
Sur la couverture :
Beckett
comme Deleuze ont inventé une poétique et politique
d'écriture nouvelles, volontairement radicales et provocatrices :
une autre manière de concevoir l'art et l'homme dans le
monde moderne.
Ce livre a pour objectif le tracé d'une
carte : une carte littéraire et philosophique, un
itinéraire nomade dans lequel le lecteur sera invité
à explorer les points de rencontre des parcours croisés
de ces deux écritures. Ses cinq chapitres proposent des
trajets entrelacés à travers les uvres d'un
écrivain et d'un philosophe, suivant une construction
circulaire inspirée du dernier texte de Beckett. Entre
les paradoxes du mouvement du vide et ceux d'un temps non-chronologique,
on parcourra successivement les questions de la représentation
et du sujet dans la création et la réflexion contemporaines,
et celle de l'invention d'une « littérature
mineure ». Ainsi se produira l'événement
d'une rencontre inédite et virtuelle, rencontre par l'écriture,
de deux grands noms qui ont marqué le XXe siècle.
Au terme du voyage, l'ambition de ce projet
sera de repenser le dialogue ancestral de la philosophie avec
la littérature : loin d'une altérité
absolue ou d'un assujettissement du littéraire par le
spéculatif, la fiction est la raison d'un travail du langage
et de l'image où chacun des deux discours enrichit l'autre.
25 euros (code de commande
: 23540).
BELL (Quentin) Le dossier Brandon.
Traduit de l'anglais par
Monique A. Burke. Paris, Deuxtemps - Éditions Tierce,
1988. In-8° broché, 267 p., couverture rempliée.
Au plis de la couverture
:
« À India Lodge, Lady Brandon meurt dans son lit
à 73 ans, le 31 octobre 1943, aimée et respectée.
Une femme d'une étrange beauté vraiment exceptionnelle.
Mais sa mise en bière est entourée de mystère.
Maurice Evans, jeune et curieux, nous emmène de Terre-Neuve
à Boston, de Rome à Paris, jusqu'aux demeures paisibles
du Sussex, sur les traces de celle qui fut Mary Brandon, bienfaitrice
des sciences et savante elle-même. Quels rôles jouent
le cousin Henry tôt disparu, la femme de chambre irremplaçable,
l'inflexible gouvernante et le beau et pervers mari d'une nuit
? Mais qui est le pervers, l'imposteur ?
Quentin Bell, en jouant avec les genres, a-t-il voulu faire du
Dossier Brandon une imposture littéraire ? »
10 euros (code de commande
: 7752).
BELLOC (Peter) Sous les
ponts de la Tamise. Traduit de l'anglais par Paul Méral.
5e édition. Paris, Gallimard, 1936. In-12 broché,
220 p.
4 euros (code de commande
: 8237).
BENNETT (Hal) Le septième
ciel de Bill Kelsey.
Roman. Traduit de l'américain
par Daniel Mauroc. Paris, Stock, 1978. In-8° broché,
350 p., (collection « Le Cabinet Cosmopolite »),
jaquette.
10 euros (code de commande
: 8236).
BERGER
(John) Au regard du regard. [Titre
original : About looking.] Traduit de l'anglais par
Katia Berger Andreadakis. Paris, L'Arche, 1995. In-8° broché,
155 p., illustrations.
En quatrième
de couverture :
Le
succès de Rodin auprès des femmes semble avoir
débuté en même temps que son succès
en tant que sculpteur (à l'âge de quarante ans environ).
C'est alors que son allure tout entière ainsi
que sa célébrité contenait une
promesse qu' Isadora Duncan décrit si bien, parce qu'elle
le fait indirectement. Le contenu de sa promesse aux femmes était
qu'il les modèlerait : qu'elles deviendraient de
la terre entre ses mains. Leur rapport à lui se moulerait
alors symboliquement sur celui de ses sculptures.
Sommaire :
- Pourquoi regarder les animaux
?
- Le costume et la photo.
- Millet et le paysan.
- Giacometti.
- Seker Ahmet et la forêt.
- Rouault et les faubourgs de Paris.
- Rodin et la domination sexuelle.
- Francis Bacon et Walt Disney.
- Romaine Lorquet.
- Courbet et le Jura.
- Entre deux Colmars.
- La Tour et l'humanisme.
- Photos d'agonie.
- Champ.
10 euros (code de commande
: 16956).
BERGER
(John) Fidèle au rendez-vous. [Titre original : Keeping a Rendez-Vous.]
Traduit de l'anglais par Michel Fuchs. [Seyssel], Champ Vallon,
1996. In-8° broché sous jaquette, 254 p., illustrations.
En quatrième
de couverture :
« Les
lieux, je les visite. Les années, je les vis. Ceci est
un livre sur les rendez-vous et ce que l'on en conserve. (Il
en est que j'ai manqués, mais ce serait une autre histoire.)
Chaque évocation commence par une image suscitant quelque
chose du lieu où le rendez-vous a eu lieu. Certains de
ces lieux ne sont pas faciles à trouver sur une carte,
d'autres, oui. Mais tous, bien entendu, d'autres voyageurs que
moi les ont vus. J'espère que les lecteurs se surprendront
à dire : « Moi aussi, j'ai été
là... »
Qu'il s'agisse d'une méditation sur
l'uvre de Jackson Pollock ou de J.M.W. Turner, de la contemplation
de Paris, de la découverte du Palais idéal du facteur
Cheval, de la conduite à moto ou de l'ultime visite à
sa mère mourante, le rendez-vous le plus significatif
est toujours celui de l'auteur et de son lecteur. Les lumineux
essais de Fidèle au rendez-vous nous offrent à
voir le monde tel que le voit John Berger. Dans son mystère
et sa merveille.
10 euros (code de commande
: 16957).
BERGER (John) Flamme et Lilas. Traduit de l'anglais par Marianne Karmel et
Nella Bielski avec la collaboration d'Aline Roland. S.l., Champ
Vallon / La Fontaine de Siloé, 1992. In-8° broché,
240 p., jaquette.
En quatrième
de couverture :
« Avec Flamme et Lilas, s'achève la trilogie
de John Berger, « Dans leur travail », consacrée
à la vie des paysans de notre temps. Le premier volume,
La Cocadrille, était très ancré dans
la vie traditionnelle rurale. Le deuxième, Joue-moi
quelque chose, voyait ce monde lentement se désagréger
dans la modernisation et la banalisation de, la vie d'un village
de montagne, et contait l'immense solitude des derniers paysans.
Flamme et Lilas a pour cadre la ville imaginaire, tentaculaire,
de Troie. Les enfants des paysans y ont émigré,
il y a longtemps déjà. L'histoire de la rencontre
de Flamme et de Lilas et de leur amour fou, désespéré,
est racontée par une vieille femme restée au village,
dont la voix murmurante a du mal à couvrir le tumulte
et la violence des faits qu'elle rapporte : crimes crapuleux,
le meurtre par amour de Flamme, la vie précaire, les petits
boulots, les trafics de toutes sortes, la prison, les interrogatoires,
les flics et l'argent. Mais il s'agit aussi d'une nostalgie indestructible,
celle des montagnes que Flamme et Lilas ne verront jamais, sinon
dans la mort. C'est l'histoire du rachat d'une pureté
originelle à travers le voyage fantastique du retour,
sur un paquebot blanc dont l'image irréelle clôt
dans le rêve cette version moderne de l'Odyssée.
»
10 euros (code de commande
: 7708).
BERGER
(John) Photocopies. Traduit
de l'anglais par Élisabeth Motsch. Paris, L'Olivier, 1999.
In-8° broché, 180 p.
En quatrième
de couverture :
En
composant ce recueil, John Berger a voulu réaliser une
frise, un ensemble de textes dont la juxtaposition bord à
bord donnerait une vue panoramique du vécu européen :
des instants de vie, à la fin de ce siècle. Une
femme à bicyclette, un homme tenant la bride d'un cheval,
un peintre, un photographe, un philosophe, un gardien de troupeau
autant de portraits où se dessine en creux
la figure des Temps Modernes.
Mais ces « photocopies » nous parlent
aussi de leur auteur : un irréductible qui, envers et
contre tout, continue à lutter.
8 euros (code de commande
: 16954).
BLACKMORE (Richard D.) Lorna
Doone. Roman. Traduit de l'anglais par Marie-Madeleine Fayet.
Paris, Stock - Le Club du Livre du Mois, 1948. In-8° broché,
391 p., exemplaire numéroté.
5 euros (code de commande
: 8233).
[BOWLES
(Paul)]. BRIATTE (Robert) Paul Bowles. 2117 Tanger Socco.
Paris, Plon, 1989. In-8° collé, 338 p., illustrations
hors texte, (collection « Biographique »).,
épuisé.
En quatrième
de couverture :
« Paul Bowles a été
musicien à Broadway avant la guerre, grand voyageur, écrivain
à succès, époux de l'écrivain Jane
Bowles. Aujourd'hui, il a soixante-dix-huit ans. Il vit depuis
quarante ans à Tanger, l'un des derniers théâtres
de la nostalgie de notre fin de siècle. Il est l'idole
depuis quatre décennies successivement des poètes
de la beat-generation, des hippies, de plusieurs chanteurs
de rock, et de toute une jeunesse aventurière.
Paul Bowles ou le voyage comme mode de vie,
l'écriture comme seule morale possible.
Entre récit et confidences, avec comme
toile de fond Tanger au soleil couchant, voici la première
biographie de Paul Bowles et la seule autorisée.
Robert Briatte est écrivain, auteur
d'une biographie de Joseph Delteil et d'un livre sur Tanger où
il a longtemps résidé. »
13 euros (code de commande
: 12729).
BOYLE
(T. Coraghessan) L'Orient, c'est l'Orient. Roman. Traduit de l'américain par Robert
Pépin. Paris, Grasset, 1993. In-8° broché,
370 p.
En quatrième
de couverture :
« Hiro a été élevé par sa grand-mère,
dans la tradition japonaise profonde. Et quand il rêve
d'Amérique, il n'en connaît que les clichés
de westerns. C'est dire sa déception lorsque à
19 ans, croyant débarquer en pleine, civilisation US,
il atterrit sur un îlot pourri du grand marécage
d'Okefenokee, près de Savannah, en Géorgie.
Les ennuis commencent tout de suite. Hiro Tanaka, poursuivi par
les services de l'immigration, se retrouve assassin malgré
lui, son recours étant d'être secouru par les pensionnaires
d'une colonie improbable d'artistes et d'écrivains.
La traque est longue et impitoyable. Impressionnante galerie
de portraits d'une aventure au travers de laquelle T.C. Boyle
brosse un tableau féroce et désopilant de la xénophobie
qui règne dans le Sud des USA.
L'imbécillité du samouraï ne serait donc égale
qu'à celle du fanatique du hamburger-chips. C'est ce qui
ressort de ce livre avec lequel, comme le dit David Payne dans
le Washington Post, T.C. Boyle nous a mitonné, dans le
style musclé et raffiné qui est le sien, un autre
de ces divertissements trépidants et irrésistiblement
drôles dont il a le secret. »
12 euros (code de commande
: 10863).
BOYLE (T. Coraghessan) Riven
Rock. Roman. Traduit de l'américain par Robert Pépin.
Paris, Grasset, 1999. In-8° broché, 491 p.
10 euros (code de commande
: 8231).
BREYTENBACH (Breyten) Tout
un cheval. Fictions et
images. Traduit de l'anglais
par Jean Guiloineau. Paris, Grasset, 1990. In-8° broché,
125 p., illustrations en couleurs.
11 euros (code de commande
: 8230).
BRINK (André)
L'ambassadeur. Roman. Traduit de l'anglais par Jean
Guiloineau. Paris, Stock, 1986. In-8° broché, 342
p., (collection « Nouveau Cabinet Cosmopolite »).
7 euros (code de commande
: 7114).
Au plus noir de la nuit. Traduit de
l'anglais par Robert Fouques-Duparc. Préface de Claude
Wauthier. Paris, Stock, 1978. In-8° broché, 437
p., (collection « Nouveau Cabinet Cosmopolite »).
6,50 euros (code de commande
: 8226).
États
d'urgence. Notes pour une histoire d'amour. Roman. Traduit
de l'anglais par Michel Courtois-Fourcy. Paris,
Stock, 1988. In-8° broché, 396 p., (collection «
Nouveau Cabinet Cosmopolite »).
En quatrième
de couverture :
« Dans un pays où a été proclamé
l'état d'urgence, où les trois-quarts de la population
sont privés des droits les plus élémentaires,
où l'on ne peut ni se déplacer ni s'exprimer comme
on le souhaite, où la liberté reste un mot et rien
de plus peut-on encore aimer, mener une existence
d'homme, une existence de femme comme les autres ? Peut-on encore
créer, trouver dans l'art ce que le quotidien vous refuse
? Mais l'amour, mais la création ne sontils pas eux aussi
des domaines, des territoires où l'on vit en état
d'urgence ?
Le héros du nouveau roman dAndré Brink est un écrivain
qui, dans lAfrique du Sud d'aujourd'hui, tente d'écrire
un roman d'amour. Il va au fil des pages nous faire partager
ses désirs et ses angoisses et cristalliser autour de
ses héros, Philip Malan, le brillant professeur d'université
et Mélissa, la trop jolie étudiante, ses rêves
les plus secrets.
C'est le roman dans le roman que nous fait découvrir André
Brink. C'est au cur même de la création qu'il
nous conduit dans un éblouissant jeu de miroirs brisés
dontles reflets se répercutent à l'infini. Peut-il
y avoir une issue heureuse à l'histoire de Philip et de
Mélissa ? Les amants peuvent-ils s'aimer, l'écrivain
peut-il écrire là où la liberté n'existe
pas ?
On retrouvera dans ce roman la langue somptueuse d'André
Brink, les personnages de passion qu'il sait créer mieux
que personne, sur fond d'émeutes et de drames qui sont
le lot de lAfrique du Sud au jour le jour.
André Brink est né en Afrique du Sud en 1935. Il
est professeur de littérature contemporaine à Rhodes
University. Toute son uvre est publiée en France
aux Editions Stock. Rappelons qu'un de ses romans, Une saison
blanche et sèche, a été couronné
par le prix Médicis étranger en 1980. »
7 euros (code de commande
: 7347).
Le mur de la peste. Traduit de
l'anglais par Jean Guiloineau. Paris, Stock, 1984. In-8°
broché, 460 p., (collection « Nouveau Cabinet Cosmopolite
»).
7 euros (code de commande
: 7115).
Rumeurs de pluie. Roman. Traduit
de l'anglais par Robert Fouques-Duparc. Paris, Stock, 1979. In-8°
broché, 356 p., (collection « Nouveau Cabinet Cosmopolite
»).
5 euros (code de commande
: 8228).
Un acte de terreur. I. Nina. II. Lisa. Roman.
Traduit de l'anglais par Jean Guiloineau. Paris, Stock, 1991.
Deux volumes in-8° brochés, 562 et 671 p., (collection
« Nouveau Cabinet Cosmopolite »).
Les deux volumes : 15
euros (code de commande : 8229).
Un turbulent silence. Traduit de
l'anglais par Jean Guiloineau. Paris, Stock, 1982. In-8°
broché, 571 p., (collection « Nouveau Cabinet Cosmopolite
»).
7 euros (code de commande
: 8225). |
BROMFIELD (Louis)
Mrs Parkington. Traduction de Jean Buhler.
Paris, Le Livre Club du Libraire, 1956. In-8° pleine toile rouge d'éditeur,
premier plat orné d'une vignette collée, Rhodoïd,
396 p., illustrations hors texte, exemplaire numéroté
et à l'état de neuf.
13
euros (code de commande : 35/58).
BRONTË (Anne)
Agnès Grey. Traduit
de l'anglais par Georges Pernoud. Lausanne, Marguerat, 1947.
In-8° broché, 302 p., (collection « L'Éventail
», n° 5).
9
euros (code de commande : 41/59).
[BRONTË
(Branwell)]. DU MAURIER (Daphné) Le monde infernal
de Branwell Brontë. [Titre
original : The Infernal World of Branwell Brontë.]
Traduit de l'anglais par Jane Fillion. Paris, Albin Michel, 1962.
In-8° sous reliure et Rhodoïd d'éditeur, 286 p.,
couverture partiellement insolée.
En quatrième
de couverture :
Lorsque
Mrs. Gaskell publia, en 1857, sa vie de Charlotte Brontë,
elle fit du presbytère de Haworth et des membres de cette
famille, tous si pleins de talents et trop tôt fauchés
par la mort, un tableau si vivant qu'il fut impossible, par la
suite, d'écrire une biographie des Brontë sans s'y
référer.
Un siècle a passé et cette biographie
fait toujours autorité, mais entre temps la lumière
a été faite sur les premiers écrits des
jeunes Brontë, prouvant que dès l'enfance et tout
au long de leur adolescence, ils vécurent en pleine fantasmagorie,
se créant un monde imaginaire peuplé de personnages
plus réels pour eux que les paroissiens de leur père.
La Jane Eyre de Charlotte Brontë, Les Hauts de
Hurlevent, d'Emily Brontë, La Locataire de Wildfell
Hall d'Anne Brontë étaient déjà
célèbres, et leurs auteurs décédées,
lorsque Mrs. Gaskell entreprit leur biographie. Mais ce qu'elle
ne comprit pas, à l'époque, c'est qu'aucun de ces
romans n'aurait vu le jour si durant leur enfance, leurs auteurs
n'avaient vécu dans un monde fantastique en grande partie
créé et animé par leur unique frère,
Patrick Branwell Brontë.
Ni Mrs. Gaskell, ni Mr. Brontë ne se doutèrent
qu'il se trouvait sous le toit du presbytère des manuscrits
écrits de la main de Branwell et de Charlotte totalisant
des centaines de milliers de mots... plus que l'ensemble des
uvres publiées de Charlotte, Emily et Anne. Si l'étude
des manuscrits de Branwell démontre qu'il ne possédait
pas l'extraordinaire talent de ses célèbres surs,
elle prouve cependant que durant son enfance et son adolescence
il se montra d'une fécondité quasi incroyable,
se dépensant à tel point pour décrire la
vie et les amours de ses personnages imaginaires qu'à
l'âge de vingt et un ans toute source d'invention était
tarie en lui.
Mr. Brontë, leur père, écrivant
à Mrs, Gaskell après la parution de la biographie
de sa fille Charlotte, lui dit : « Le portrait
que vous faites de mon brillant et malheureux fils est un véritable
chef-d'uvre. » Pas plus que Mrs. Gaskell, il
ne comprit que ce « brillant » n'existait,
pour une grande part, que dans son imagination, dans la fierté
d'un père veuf et solitaire devant l'étonnante
précocité et la charmante vivacité d'un
enfant dont le soi-disant génie ne dépassa pas
l'adolescence ; dont le malheur fut causé, non tant
par la lamentable histoire d'amour que décrit avec tant
de délectation Mrs. Gaskell, mais bien plutôt par
son incapacité de distinguer la vérité de
la fiction, la réalité de la fantasmagorie, et
qui rata sa vie parce que la vie ne ressemblait en rien à
son « monde infernal ».
Un jour, peut-être, les écrits
qui coulèrent à flot de la plume de Branwell seront-ils
transcrits, non seulement pour le bénéfice des
fanatiques des Brontë, mais pour le grand public. Et un
jour, sans doute, paraîtra la biographie complète
de ce jeune homme au sort tragique. En attendant ce jour, un
vif intérêt remontant à bien des années,
d'abondantes lectures, ont incité l'auteur de cet ouvrage
à brosser une étude de sa vie et de son uvre,
étude qui servira peut-être d'introduction à
une biographie définitive. S'il éclaire d'un jour
nouveau un être si longtemps diffamé, négligé,
méprisé, même, et lui redonne la place qu'il
mérite dans cette famille Brontë dont il fut, jusqu'aux
années de complète déchéance, un
membre tant aimé, ce livre n'aura pas été
écrit en vain.
12 euros (code de commande
: 27795).
BRONTË (Charlotte)
Jane Eyre. Nouvelle adaptation
de J.-E. Jaermann-Landry. Lausanne, Marguerat, 1946. In-8°
broché, 459 p., (collection « L'Éventail
», n° 4).
10
euros (code de commande : 42/59).
BROWNING
(Robert) L'anneau et le livre. [Titre original : The Ring and the Book.]
Édition bilingue. Traduction de l'anglais et « Études
documentaire » par Georges Connes. Préface
de Marc Porée. [Paris], Le Bruit du Temps, 2009.
Fort in-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 1419 p.,
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
L'Anneau
et le Livre est une uvre exceptionnelle, à la
croisée des genres : à la fois « épopée
du XIXe siècle » Chesterton la
place à juste titre dans la lignée de l'Iliade,
de l'Énéide, de la Divine comédie
et du Paradis perdu et roman historique, réaliste,
voire « policier ». Une édition
bilingue nous a paru s'imposer, qui donne à entendre,
à côté de la prose remarquablement fidèle
du traducteur, la texture nerveuse, rugueuse et incroyablement
concrète, si particulière aux vers anglais de Robert
Browning.
Le texte anglais que nous publions est conforme
à celui de l'édition originale parue à Londres
en quatre volumes entre novembre 1868 et février 1869
aux éditions Smith, Elder and C°. C'est le texte que
Georges Connes a utilisé pour sa traduction et il est
généralement considéré comme préférable
aux textes révisés par Browning en 1872 et 1889.
Nous avons relevé une unique erreur de l'auteur dans la
numérotation de ses vers, au livre VIII, vers 145. Cette
erreur n'ayant pas été corrigée dans les
éditions ultérieures, nous la signalons simplement
ici.
Le texte français dû à
Georges Connes est originellement paru aux éditions Gallimard
en 1959, dans des circonstances assez rocambolesques qu'il a
lui-même racontées dans sa « Note sur
la traduction ». Il était précédé
d'un avant-propos de René Lalou, que nous n'avons pas
conservé, et d'une riche « Étude documentaire »
que Georges Connes rédigea une fois sa traduction achevée,
en 1943. Nous avons fait le choix de placer cette étude
après le texte, suivie d'une brève notice biographique
sur le traducteur que l'on doit à son fils, Pierre Connes.
La « Note sur la traduction » et l'« Étude
documentaire », rédigées il y a plus
d'un demi-siècle, ont été annotées
pour la présente édition par Marc Porée.
L'étude est composée d'une partie
introductive, dans laquelle Georges Connes commente L'Anneau
et le Livre, le génie de Browning, et son propre travail,
et d'une partie proprement documentaire, dans laquelle il reprend
les tenants et aboutissants de l'affaire Franceschini, et détaille
les sources utilisées par Browning, notamment le Vieux
Livre Jaune. Signalons ici que la partie intitulée
« L'art de Browning » fournit de précieuses
et pertinentes brèves introductions à chacun des
livres de L'Anneau.
Nous avons corrigé, sans les signaler,
les rares erreurs de graphie et de datation repérées
à la relecture. Nous avons également pu intégrer
quelques corrections portées par l'auteur sur son exemplaire
personnel, que les héritiers de Georges Connes ont eu
l'amabilité de mettre à notre disposition.
L'annotation, placée ici en marge de
la traduction, avec les sommaires que Georges Connes avait fait
figurer en tête de chaque paragraphe dans le texte même,
a été entièrement revue par nos soins et
fortement augmentée. Elle bénéficie des
travaux des chercheurs qui ont contribué aux éditions
anglaises les plus récentes : l'édition en
un volume de la série « Penguin English Poets »,
due à Richard D. Altick et parue en 1971, et l'édition
en trois volumes de The Ring and the Book (tomes VII,
VIII et IX des Poetical Works), due à Stefan Hawlin
et Tim Burnett et parue en 2001 aux éditions Clarendon
Press Oxford, à laquelle nous sommes particulièrement
redevables.
Les emprunts et allusions de Browning à
la Bible, aux classiques de l'Antiquité et aux littératures
européennes sont innombrables ; nous n'avons signalé
que les plus importants d'entre eux, nos notes visant à
l'intelligibilité du texte et non à l'exhaustivité.
Les citations de la Bible sont généralement empruntées
à la traduction de Lemaître de Sacy. En répondant
à certaines questions qui avaient paru insolubles à
Georges Connes, à l'époque et dans les circonstances
où il travaillait, les notes nous ont, dans de rares cas,
amenés à retoucher très légèrement
la traduction, par ailleurs strictement conforme au texte de
l'édition Gallimard de 1959.
Une chronologie, ajoutée en fin de volume,
permet de situer L'Anneau et le Livre dans la vie et la
carrière littéraire de Robert Browning.
25 euros (code de commande
: 23134).
BURROUGHS
(William Seward) Havre des saints. [Titre original : Port of Saints.]
Traduit de l'anglais (US) par Philippe Mikriammos. Paris, Flammarion,
1998. In-8° collé, 285 p., exemplaire du Service
de Presse, en bel état.
En quatrième
de couverture :
Havre
des Saints est paru pour la première fois en Angleterre
en 1980. On y retrouve les personnages équivoques des
Garçons Sauvages (1971) et d'Exterminateur
(1976) : vieux camés, gentlemen vicieux, jeunes homosexuels
mexicains, agents de la CIA et du FBI, marins de navires coulés
corps et biens, gangsters des années vingt, spécialistes
de la guérilla et hordes de garçons superbes menaçant
tous les ordres existants.
L'action se déroule partout et nulle
part : à Mexico comme à Marrakech, aux Indes
Occidentales comme à San Fransisco. Lieu de tous les possibles,
Havre des Saints s'ouvre et se referme, des mondes imaginaires
jaillissent, fulgurants, puis s'évanouissent, des fantasmes
traversent les phrases en un éclair.
10 euros (code de commande
: 28725).
BURROUGHS
(William S.) et GYSIN (Brion) uvre Croisée.
[Titre original : The
First Mind.] Traduit de l'anglais (US) par Gérard-Georges
Lemaire et Christine Taylor. Paris, Flammarion, 1976. In-8°
collé, 246 p., illustrations, exemplaire du Service
de Presse, en excellent état, peu courant.
En quatrième
de couverture :
uvre
Croisée n'est pas une pure et simple collaboration
littéraire, mais bien le croisement et l'interpénétration
des conceptions littéraires et plastiques de deux auteurs
qui désiraient alors se fondre en une seule personnalité.
Cut-up (découpage), fold-in (pliage), permutations,
montage, saturation, permettent aux textes de s'évader
de l'espace-temps traditionnel de la lecture. Apparue à
l'époque comme un véritable défi, uvre
Croisée, quatre décennies plus tard, n'a rien
perdu de son caractère novateur et reste l'un des repères
importants de l'histoire moderne de la littérature.
Né à St Louis, Missouri, en 1914,
W. S. Burroughs est l'un des écrivains phare de la Beat
Génération.Toxicomane, aventurier, Burroughs se
libère de la servitude de la drogue en décidant
de vouer son existence à l'écriture. La parution
en 1959 de son second roman, Le Festin nu, le rend célèbre
aux États-Unis et en Europe. Installé à
Paris en 1958, il travaille avec le peintre et écrivain
Brion Gysin à l'élaboration de nouvelles méthodes
littéraires. Les textes ainsi conçus, regroupés
dans cette uvre Croisée, sont d'abord publiés
en France. W. S. Burroughs est mort en 1997.
Après de nombreuses années passées
en France, où, dès les années trente, il
participe aux mouvements d'avant-garde, Brion Gysin (1916-1986)
retourne aux États-Unis pendant la guerre, puis s'installe
à Tanger. Pionnier dans le domaine de la poésie
sonore au cours des années soixante, Gysin a également
poursuivi une uvre picturale considérable. Et c'est
d'ailleurs pour faire valoir ses qualités de peintre qu'il
se fixe à nouveau à Paris en 1973.
30 euros (code de commande
: 28309).
[BURROUGHS
(William)]. MIKRIAMMOS (Philippe)
William S. Burroughs. [La vie et l'uvre.]
Paris, Seghers, 1975. In-8° broché, 157 p., (collection
« Littérature »), bon exemplaire
peu courant.
En quatrième
de couverture :
William Seward Burroughs, du Quartier Latin
à Tanger, de Greenwich Village à Mexico est un
héros de notre temps, et, à coup sûr, le
plus terriblement lucide. « Old Bill »,
« Junkus Horribilus », l'auteur du Festin
Nu, des Garçons sauvages et d'Exterminateur !,
filigrane de la « Beat Génération »,
a traversé tous les miroirs. Suprême (sinon ultime)
défenseur des droits de l'individu contre toute mainmise
d'où qu'elle vienne, il est le « contemporain
capital ». Ken Kesey a écrit : « Burroughs
est le seul écrivain ayant vraiment fait quelque chose
de nouveau depuis Shakespeare. »
Ce livre est le premier en France à
lui être consacré. Une longue et récente
interview, spécialement accordée à Philippe
Mikriammos, ajoute à son actualité.
13 euros (code de commande
: 21308).
BUTLER (William) L'échiquier
de Dieu. Roman. Traduit de l'anglais par Georges-Marie
Monnet. Paris, Flammarion, 1968. In-12 broché, 248 p.,
(collection « Lettres Étrangères »).
6 euros (code de commande
: 8221).
A - B
- C
- D - E
- F - G
- H - I
- J - K
- L - M
- N - O
- P - Q
- R - S
- T - U
- V - W
- X - Y
- Z
CALDWELL (Erskine) Les braves gens du
Tennessie. (Roman.) Traduit de l'anglais par Paul Verguin.
Paris, Belfond, 1972. In-8° broché, 218 p.
7,50 euros (code de commande
: 8220).
CALDWELL (Erskine) Bagarre de juillet.
Traduit de l'anglais par Jean-Albert Bédé. Paris,
Gallimard, 1947. In-12 broché, 220 p.
7,50 euros (code de commande
: 6809).
Cambridge
Prize Poems : Being a
complete collection of the English Poems wich have obtained the
Chancellor's Gold Medal in the University of Cambridge. Thirs
Edition, considerably enlarged.
London, Allman, 1820. [London
: Printed for T. and J. Allman, Booksellers to her Majesty, Princes
Street, Hanover Suare ; and sold by the booksellers of Cambridge
and Oxford. 1820] In-12 plein veau
d'époque, dos à 4 nerfs orné de fers dorés,
pièces de titre noires, plats décorés de
filets et de fers dorés et à froid, chasses ornées
d'une guirlande dorée, reliure frottée, mors fragiles,
[1 (titre)], [1 bl.], [2 (avertissement et table)], 248 p.
Les textes, primés
de 1813 à 1820, contenus dans ce volume sont :
- Columbus,
par G. Waddington (1813).
- Boadicea, par W. Whewell
(1814).
- Wallace, par E. Smirke
(1815).
- Mahomet, par H. S. Beresford
(1816).
- Jerusalem, par C. H. Townsend
(1817).
- Rome, par C. E. Long (1818).
- Pompeii, par T. B. Macaulay
(1819).
- Waterloo, par G. E. Scott
(1820).
- Wallace, par G. Waddington
(1815).
- Jerusalem, par T. F. Ellis
(1817).
45 euros (code de commande
: 17430).
CAMERON (Peter) Andorra. Roman
traduit de l'anglais (États-Unis) par Suzanne V. Mayoux.
Paris, Rivages, 2000. In-8° broché, 268 p., exemplaire
du Service de Presse.
11 euros (code de commande
: 8219).
[CAPOTE
(Truman)]. CLARKE (Gerald)
Truman Capote. [Titre original : Capote :
A Biography.] Traduit de l'anglais par Henri Robillot. Paris,
Gallimard, 1990. Fort in-8° collé, 583 p., un cahier
d'illustrations hors texte, (collection « NRF Biographies »).
En quatrième
de couverture :
Voici
une biographie à l'image de la vie qu'elle raconte :
foisonnante, drôle, insolente, étonnante
Truman Capote est un des grands auteurs de
ce siècle qui se sera raconté sous les masques
les plus divers. À force de ténacité et
au terme d'enquêtes, de découvertes de sources inédites
ou d'entretiens avec Truman Capote, avant sa mort en 1984, et
avec tous ceux qui ont connu l'écrivain ou furent victimes
de sa légendaire méchanceté, Gerald Clarke
a réussi à dresser le portrait d'un homme dont
chaque témoin n'aura connu qu'un aspect : le jeune
premier de la littérature, l'homosexuel aux amours tumultueuses,
l'agitateur mondain, l'auteur de brillantes nouvelles, le mythomane
aux irrépressibles pulsions destructrices, l'inoubliable
créateur du « roman non-roman »
De sang-froid, l'écrivain déchu et impuissant,
le suicidé par l'alcool. Truman Capote fut tous ces personnages :
il les rejoue ici pour la dernière fois.
13 euros (code de commande
: 21450).
CARTER (Charlotte) Rhode Island Red.
Traduit de l'anglais par
Anouk Neuhoff. Paris, Bourgois, 1998. In-8° broché,
247 p., (collection « Policiers Bourgois »).
En quatrième
de couverture :
« Nanette est une jeune Noire américaine qui vit
en jouant du saxo dans les rues de New York. Elle est passionnée
de jazz. Un jour, elle est abordée par un autre musicien
qu'elle retrouvera assassiné plus tard, chez elle, pendant
la nuit. Elle découvre alors sa véritable identité
: Stig était policier. Pourquoi alors lui a-t-il laissé
600000 $ roulés au fond de son saxo ?.
Walter son fiancé la demande en mariage alors qu'elle
vient de rencontrer Henry, fou comme elle de Charlie Parker.
À travers les rues de New York, elle va retrouver tous
ceux qui connaissent le secret de Rhode Island Red. »
10 euros (code de commande
: 7947).
CARTER (Robert) La fabrique de sucre.
Roman. Traduit de l'anglais par Suzanne Mayoux. Paris, Gallimard,
1989. In-8° broché, 194 p., (collection « Du
Monde Entier »).
9 euros (code de commande
: 8217).
CASSADY
(Neal) Première jeunesse. [Titre original : The First Third.]
Traduit de l'anglais (américain) par Gérard Guégan.
Paris, Flammarion, 1998. In-8° collé, 309 p.,
exemplaire du Service de Presse, en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Arrière-boutiques
de coiffeurs pour homme, taudis insalubres, rues chaudes de Denver,
jungle des trimards, de la peinture que fait Cassady de l'Entre-deux-guerres
quintessence de l'apprentissage de la solitude au
sein d'un monde à jamais révolu émane
le parfum des films muets de Charlot, le vagabond qui a toujours
un pied dans le futur. Voilà pourquoi le récit
de cette vie errante est capital pour comprendre le mythe de
l'ouest sauvage, comme si Cassady lui-même appartenait
à l'ultime génération des héros populaires,
comme s'il annonçait ce cow-boy urbain, un hors-la-loi.
Sa saga de l'Amérique primitive aussi vraie et profonde
que du Faulkner, avec un style familier, et sans façon,
charme par son ingénuité, mi cocasse mi tragique.
De la grande dépression aux sixties LSD, ces mémoires
débutent comme du Mark Twain pour s'achever comme du Kerouac.
C'est Sur la route, entre Sait Lake
City et Denver, que Maud Cassady, en 1926, met au monde son neuvième
enfant, Neal Cassady. La misère noire du Krach de 1929
et l'alcoolisme paternel ne tardent pas à faire exploser
la famille. Commence pour Neal, ballotté entre ses parents,
la descente aux enfers. Mais l'énergie est là.
Cassady écrit : « à vingt ans j'avais
volé 500 voitures et connu autant de femmes. »
Puis d'errances en rencontres en 1945 il fait la
connaissance de Jack Kerouac de liaisons en prisons,
c'est le déclic. Ce type qui n'avait logiquement aucune
chance de s'en sortir devient la figure rêvée de
la Beat Generation. Sa légende s'achève en février
1968, dans le désert mexicain.
10 euros (code de commande
: 28349).
CHATWIN (Bruce)
Qu'est-ce que je fais là ?
Traduit de l'anglais par Jacques Chabert. Paris, Grasset,
1991. In-8° broché, 344 p.
10
euros (code de commande : 45/59).
CHATWIN
(Bruce) Le Vice-Roi de Ouidah. [Cobra Verde.] Traduit de l'anglais par
Jacques Chabert. Prais, Grasset, 1988. In-8° broché,
220 p., jaquette.
En quatrième
de couverture :
« Le célèbre auteur d'En Patagonie
et des Jumeaux de Black Hill avait eu vent de la curieuse
histoire d'un trafiquant d'esclaves de nationalité brésilienne
qui, au Dahomey vers 1810, était devenu fabuleusement
riche avant de sombrer dans la misère. Il décida
de mener des recherches sur ce personnage, ce qui l'a conduit
en 1977 au Dahomey (l'actuel Bénin), puis au Brésil.
Le Vice-Roi de Ouidah s'inspire de l'histoire, vraie,
extraordinaire et picaresque, de Francisco Manuel, d'abord au
Brésil puis au Dahomey, de sa jeunesse à son âge
adulte, de ses rapports avec le roi du Dahomey qui le fait riche
puis le jette en prison. Sauvé par Kankpé,
le demi-frère du roi, Francisco le remercie en le hissant
sur le trône et le nouveau roi accorde à l'apatride
le monopole du commerce des esclaves. L'opulent Francisco, étonnant
mélange de satrape et d'idéaliste, multiplie, avec
femme et maîtresses, les enfants et va jusqu'à créer,
au Dahomey, une espèce de Petit Brésil, où
il accueille des esclaves libérés qui, du Brésil,
s'en reviennent à leur pays natal... Il importe donc ceux-là
mêmes qu'il avait déportés !
Plus d'un siècle après la mort de Francisco, arrivent
encore au Dahomey des petits-enfants de Francisco qui, inconsolables
de la fin de la traite (pour eux, un âge d'or), se demandent
où a bien pu passer la fortune de leur ancêtre...
»
8 euros (code de commande
: 8630).
COLLINS (Wilkie) La robe noire.
Tomes I et II. Traduction nouvelle et intégrale de M.
Louis Toscq. Bruxelles, La Boétie, 1946. Deux volumes
in-12 brochés, 196 et 191 p., (« Collection de Poche
»).
Les deux volumes : 9
euros (code de commande : 8214).
CONNOLLY (Cyril) James Bond tourne
casaque. Préface de Peter Levi. Traduit
de l'anglais par Bernard Turle. Paris, Le Promeneur, 1993. In-12
broché, 77 p., (collection « Le Cabinet des Lettrés
»).
6,50 euros (code de commande
: 8213).
[CONRAD (Joseph)].
NAJDER (Zdzislaw)
Joseph Conrad. Biographie.
Traduit de l'anglais par Christiane Cozzolino et Dominique
Bellion. Paris, Critérion, 1992. Fort in-8° collé,
770 p., un cahier d'illustrations.
25 euros (code de commande
: 6815).
COYLE (Kathleen) La
nuit est brève. (Morning comes early.) Roman. Traduit de l'anglais par Louise-Dominique
Gillet. Deuxième édition. Paris, Gallimard, 1941.
In-8° broché, 268 p.
4 euros (code de commande
: 8210).
CRACE (Jim) Continent.
Nouvelles
traduites de l'anglais par Guillemette Belleteste. Arles, Actes
Sud, 1989. In-12 broché, 185 p.
9 euros (code de commande
: 8209).
CRONIN (Anthony) Bel et bien morts.
[Titre original : Dead
as Doornails.] Traduit de l'anglais par Béatrice Vierne.
Monaco, Éditions du Rocher, 2006. In-8° collé,
311 p., (collection « Anatolia »).
En quatrième
de couverture :
Le
tableau que peint Anthony Cronin de la vie dans la Dublin littéraire
de l'immédiat après-guerre est aussi drôle
et coloré que l'on pouvait s'y attendre de la part d'un
intime de Brendan Behan, Patrick Kavanagh et Brian O'Nolan (Myles
na Gopaleen). Cronin aborde d'une plume remarquable par sa svibtilité
les frustrations et les pathologies de sa génération :
l'abus d'alcool, la pénurie sexuelle, l'insécurité
et l'insatisfaction, les pénibles limitations de la vie
culturelle et l'attrait doux-amer de l'exil. Il nous narre un
séjour en France, tout à fait comique, avec Behan,
et ses propres années à Londres, en qualité
de directeur de collection et d'ami de l'écrivain Julian
Maclaren-Ross et des peintres Robert MacBryde et Robert Colquhoun.
C'est la chronique de toute une génération
d'excentriques qui se déroule dans ces pages. La prose
exceptionnelle de Bel et bien morts assure à l'uvre
une place bien à elle dans l'histoire de la littérature
irlandaise, à côté des plus beaux ouvrages
de Behan, Kavanagh et Myles.
10 euros (code de commande
: 16455).
CUMMINGS
(Edward Estlin) Indignes paquets d'expression. Lettres 1899-1962.
Édition établie par F.W. Dupee et George
Stade. Traduit de l'américain par Patrice Repusseau.
Paris, Mercure de France, 1975. In-8°broché, 379 p.,
illustrations hors texte, épuisé.
Extrait de l'introduction
:
La
correspondance que voici a été établie à
partir des quelque mille lettres d'Edward Estlin Cummings que
les responsables de cet ouvrage ont pu récupérer
et passer en revue. Il va sans dire qu'il reste encore à
rassembler et à publier de nombreuses lettres dans une
édition future plus complète accompagnée
d'une documentation riche en conséquence. Le présent
recueil a été conçu et composé pour
le plaisir et l'instruction du simple lecteur.
En général, il semble que Cummings
n'ait considéré la correspondance ni comme un art
conscient ni comme le véhicule d'une impulsion qui le
poussait à se confesser. Il ne manque jamais de dire ce
qu'il pense avec délices et, la plupart du temps, c'est
avec la même candeur qu'il encense ou qu'il blâme
l'esprit, l'uvre et le comportement d'autrui. Mais il est
rare qu'il accède aux hauteurs d'une introspection prolongée
ou qu'il plonge dans les profondeurs de la pure médisance,
que ce soit lui ou bien un autre que l'on dénigre. Une
chose est sûre, il est loin d'être un correspondant
fleur-bleue ou superficiel ; et les premiers et seconds
brouillons d'un grand nombre de ses lettres qui ont survécu,
témoignent du soin qu'il mettait à rédiger
quand il voulait s'en donner la peine. Pour autant qu'il soit
possible de détecter un art conscient dans ses lettres,
cet art s'apparente évidemment à l'art de ses vers
et de sa prose, étant donné qu'il était
tout d'une pièce, comme tout grand poète célèbre
qui se respecte.
Dire cela n'est pas minimiser l'extrême
importance qu'ont eue la méthode et le talent acquis,
c'est-à-dire « la technique », sur
sa manière d'écrire spontanée. De ce sujet,
dont on a parfois exagéré l'importance, nul n'a
parlé avec plus de précision que Cummings lui-même,
dans un essai de jeunesse sur T. S. Eliot : « Par
technique nous entendons une seule chose : la haine vigilante
de la normalité qui, au moyen des lèvres de l'aventure
tactile et cohésive, affirme que personne en général
et que n'importe qui en particulier est incorrigiblement vivant
et activement vivant. » On retrouve ce genre d'aventure
tactile et cohésive dans presque tous les poèmes
de Cummings. Tout ce que l'esprit peut isoler en vue d'une analyse
du poème, y compris l'espacement des lettres apparemment
arbitraire et le mauvais usage calculé des majuscules,
affirme que le poète est incorrigiblement et activement
vivant. Il est possible que le lecteur constate que des techniques
analogues sont mises en uvre dans beaucoup de ses dernières
lettres et existent peut-être à l'état latent
dans l'exubérance graphique et verbale de beaucoup des
premières. Le véhicule est notablement différent
mais la voix, avec sa spontanéité contenue, est
la même.
20 euros (code de commande
: 28310).
CUPPY
(Will) Comment reconnaître vos amis des grands
singes. [Titre original :
How to Tell Your Friends from the Apes.] Traduit de l'anglais
par Béatrice Vierne. Introduction de P.G. Wodehouse.
Monaco, Éditions du Rocher, 2006. In-8° collé,
203 p., (collection « Anatolia »), exemplaire
à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Will Cuppy (Auburn, Indiana, 1884 - New York, 1949)
était l'un des membres de l'équipe réunie
par Harold Ross quand il a lancé le New Yorker.
Son style se caractérise par une misanthropie débonnaire,
une espèce de concentré de vinaigre pourrait-on
dire.
À propos du titre de son ouvrage, l'auteur
reconnaît : « Les moyens vieillots et dans
l'ensemble bien peu efficaces pour reconnaître vos amis
des grands singes ne manquent pas, je vous l'accorde. Quand vous
êtes au zoo, par exemple, rien n'est plus simple. Les grands
singes se trouvent derrière les barreaux. D'accord, mais
quand vous êtes sorti du zoo, vous faites quoi ? »
C'est une bonne question. C'est alors que nous
avons besoin d'un coup de main de Cuppy, cette main incomparable
qui, à la différence de celle du chimpanzé,
est propre et pourvue d'un pouce opposable aux autres doigts.
P.G Wodehouse salue son ami dans la préface
de ce livre : « Will Cuppy, le jeune Américain
jeune en tout cas pour les vieux barbons de mon espèce
peut revendiquer trois titres de gloire. Il est capable de reconnaître
ses amis des grands singes (ce qui n'est pas à la portée
de n'importe qui). Il est l'auteur de ce qu'on a dit de plus
pertinent, jusqu'à présent, au sujet des pékinois,
à savoir : « Je ne vois vraiment pas pourquoi
ils ont l'air si contents d'eux. Ils ne sont pas mieux que nous. »
Et il est depuis si longtemps le chef de file de la critique
américaine dans le domaine du roman policier que, même
s'il n'a encore jamais assassiné un baronnet dans sa bibliothèque,
il connaît cinquante-sept façons différentes
de s'y prendre et de faire peser les soupçons sur le majordome. »
10 euros (code de commande
: 11514).
CURWOOD (James
Oliver) Rapide Éclair. (Swift Lightning.) Traduit par Louis Postif.
Paris, Hachette, 1934. In-12 broché, 251 p., (collection
« Les Meilleurs Romans Étrangers
»).
4 euros (code de commande
: 8208).
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DAVIES (Robetson) Le
Manticore.
Traduit de l'anglais (Canada) par Lisa Rosenbaum. Paris, Rivage,
1993. In-8° broché, 355 p., (« Collection de
Littérature Étrangère
»).
11 euros (code de commande
: 8207).
[DEFOE (Daniel)]. MARION (Denis)
Te deum laudamus ou la vie pleine de surprises de Daniel
Foe dit Daniel Defoe [...]. Bruxelles,
Libris, 1943. In-12 broché, 204 p., frontispice.
6,50 euros (code de commande
: 5675).
DELILLO
(Don) Outremonde. Roman
traduit de l'américain par Marianne Véron en collaboration
avec Isabelle Reinharez. Arles, Actes Sud, 1999. Fort in-8°
broché, 891 p., (collection « Lettres Anglo-américaines
»), une pliure à la quatrième de couverture,
En quatrième
de couverture :
« De la chronique des vies ordinaires prises dans l'étau
de la guerre froide à la grande et petite
histoire de la bombe atomique, du légendaire match de
baseball disputé à New York en 1951 à l'épilogue
crépusculaire en Asie centrale, Outremonde couvre
le dernier demi-siècle de l'histoire américaine.
Sur l'immense scène du roman, dans un foisonnement d'intrigues,
certaines des figures qui ont marqué cette période
J. Edgar Hoover, Frank Sinatra, entre autres croisent
et recroisent les personnages de la fiction. Leurs voix, mêlées,
construisent une polyphonie que DeLillo dirige et organise jusque
dans ses plus subtiles modulations.
Fondant au creuset de son écriture le tout-venant de notre
monde, les rebuts de son histoire industrielle comme les errements
de son histoire politique, DeLillo fait surgir une éblouissante
uvre d'art, l'autre côté, obscur et souterrain,
de l'humanité contemporaine. »
13 euros (code de commande
: 7555).
DEXTER
(Pete) Cotton Point.
[Titre original : Paris Trout.] Roman traduit de l'américain
par Anny Amberni. Paris, Denoël, 1991. In-8° collé,
358 p., couverture insolée.
En quatrième
de couverture :
1954.
Une petite ville de Géorgie, prise entre un passé
lourd de préjugés et un présent où
la compréhension raciale commence à prendre racine.
Un drame éclate. Paris Trout, respectable commerçant
dont le deuxième métier consiste à prêter
de l'argent aux Noirs, décide de recouvrer une dette.
Face à des débiteurs récalcitrants, il sort
son revolver, tire, et blesse une partie de la famille. La jeune
Rosie Sayers, âgée de quatorze ans, finira par succomber
à ses blessures.
L'incident traumatise la ville. Homicide, crie
la Justice. Démarche commerciale parfaitement fondée,
réplique Paris Trout. Ce qu'on me doit, je le récupère...
La loi ne considère pas le meurtre comme une méthode
légitime de ressaisir un bien, s'indigne l'accusation.
La loi ! ricane Paris Trout, tout le monde sait que la loi varie
selon qu'on est blanc ou noir-Dans ce roman, Pete Dexter décrit
non seulement la crise de conscience de la ville de Cotton Point
mais aussi un cas psychologique d'une rare violence. Car, petit
à petit, Paris Trout se révèle être
plus qu'un raciste, un véritable psychopathe, prêt
à faire basculer la ville tout entière dans l'horreur.
Écrit avec une puissance d'évocation
admirable, le récit de Dexter explore brillamment le labyrinthe
d'un esprit retors et dangereux. En même temps, il brosse
un tableau tout en nuances d'une population qui, malgré
ses angoisses et ses hypocrisies, sait faire preuve d'un remarquable
courage.
8 euros (code de commande
: 18115).
DICKENS (Charles) Olivier
Twist.
Roman anglais. Traduit avec l'autorisation de l'auteur sous la
direction de P. Lorain par Alfred Gérardin. Paris, Hachette
et Cie, 1897. In-12 sous une modeste reliure demi-toile rouge,
419 p.
5 euros (code de commande
: 8205).
DICKENS (Charles) Les papiers posthumes
du Pickwick Club. Illustrés par Berthold-Mahn.
Traduction de Paul Dottin sous la direction de Léon Lemonnier.
Tomes I à III (complet). Bruxelles, Les Compagnons du
Livre, 1941-1946. Trois volumes in-4° brochés sous
chemises et étuis d'éditeur, 374, 358 et 363 p.,
exemplaire numéroté, non coupé, un étui
cassé.
Les
trois volumes : 100 euros (code de commande : 46/61).
[DICKENS (Charles)]. The
Dickens House. Guide and illustrated souvenir. London, The Dickens House,
[ca 1968]. In-8° agrafé, 16 p., illustrations.
2,50 euros (code de commande
: 8200).
[DICKENS (Charles)]. The
Dickensian. Vol.
LXIV, Part. I. n° 354. Winter Number. London, The Dickens
Fellowship, 1968. In-8° agrafé, 64 p.
3 euros (code de commande
: 8201).
DISCHE (Irène)
Désaccord
majeur.
Roman. Traduit de l'américain par Claudia Ancelot. Paris,
Seuil, 1996. In-8° broché, 305 p., jaquette.
11 euros (code de commande
: 8199).
DOS PASSOS (John )
Manhattan transfer. Traduit de l'anglais par M.-E.
Coindreau. Paris, Gallimard, 1948, (13 e édition). In-8°
broché, 386 p., exemplaire non coupé, papier jauni.
10 euros (code de commande
: 6820).
DOUGLAS (Keith)
El Alamein
- Zem Zem.
Traduit de l'anglais par France Camus-Pichon. Paris, Quai Voltaire,
1990. In-8° broché, 261 p., (collection « William
Boyd »).
11 euros (code de commande
: 8198).
DU MAURIER (Daphné)
Rebecca. Traduit de langlais
par Denise Van Moppès. Tomes I et II (complet). Frontispice
en couleurs de Dignimont. Lausanne, Kaeser [Éditions
du Grand Chêne sur la couverture], 1956. Deux volumes in-8°
brochés, 306 et 326 p., un frontispice dans chaque volume,
exemplaire numéroté sur grand vélin Renage,
deux rousseurs à la couverture du tome I.
Les deux volumes : 35
euros (code de commande : 12113).
DU MAURIER (George)
Peter Ibbetson. Roman. Avec une introduction
de sa cousine Lady Madge Plunket. (Traduit par Lucienne Escoube.
Texte définitif de Jacques Collard. S.l., Éditions
du Globe, 1949. In-12 broché, 290 p., couverture défraîchie
et papier jauni.
6,50 euros (code de commande
: 8195).
DURRELL (Lawrence)
Nunquam. (Roman.) Traduit de l'anglais par Roger
Giroux. Paris, Gallimard, 1970. In-8° broché, 329
p., (collection « Du Monde Entier »), jaquette.
8 euros (code de commande
: 8190).
DURRELL (Lawrence)
Sappho. (Théâtre.) Traduit de l'anglais
par Roger Giroux. Paris, Gallimard, 1980. In-8° broché,
266 p., (collection « Du Monde Entier »), cachet
d'appartenance à la deuxième page de couverture.
8 euros (code de commande
: 8189).
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ELIOT (T.-S.)
Meurtre dans la Cathédrale.
Traduit de l'anglais et présenté par Henri
Fluchère. Neuchâtel, La Baconnière,
1944. In-12 broché, 133 p., (collection des « Cahiers
du Rhône », X).
10 euros (code de commande
: 6388).
ELKIN (Stanley)
Le royaume enchanté. (Roman.) Traduit de
l'anglais (États-Unis) par Claire Maniez. Avec la collaboration
de Marc Chénetier. Paris, Plon, 1993. In-8° broché,
408 p., (collection « Feux Croisés »).
9 euros (code de commande
: 8185).
ELLIOTT (Janice)
Les rites nécessaires. Traduit de l'anglais
par Marie Ploux. Paris, Balland, 1993. In-8° broché,
232 p., (collection des « Cahiers du Rhône »,
X).
9 euros (code de commande
: 8185).
EPHRON (Delia)
Appelle-moi. Traduit de l'américain par
Marianne Véron. Paris, Belfond, 1997. In-8° broché,
307 p., (collection « Les Étrangères »).
En quatrième
de couverture :
« L'amour, la mort, le téléphone
Elles
sont trois surs. Entre Georgia à New York, débordée
par ses responsabilités de rédactrice en chef,
et Maddy, l'éternel bébé de la famille,
il y a Eve, la quarantaine, mariée à un doux rêveur
et mère d'un adolescent difficile. C'est sur elle que
les deux autres n'ont cessé de compter pour veiller sur
leur père, Lou Mozell, un vieil égocentrique dépressif
et alcoolique qu'il a fallu interner en catastrophe dans un service
de psychogériatrie à Los Angeles. Devant l'imminence
de la mort de son père, Eve oscille entre panique et soulagement
Confrontée soudain à la perspective de son propre
vieillessement, elle replonge dans son passé: celui d'une
famille traumatisée par une mère qui un jour a
quitté son foyer pour suivre un autre homme, laissant
à la charge de ses trois jeunes filles un père
incapable d'encaisser cette rupture. Entre exaspération,
culpabilité et élans de tendresse, Eve tente de
se débattre au milieu des névroses du clan Mozell.
Heureusement, il y a le téléphone. C'est par téléphone
que les trois surs se disputent et se réconcilient,
se révoltent et se réconfortent, se font rire et
pleurer. C'est par téléphone que leur père
les harcèle jour et nuit de ses fantasemes et de ses obsessions.
C'est aussi par télèphone qu'Eve va faire la connaissance
d'un homme qui enfin semble la comprendre
Un sujet grave, mais un ton, un humour et une légèreté
irrésistibles, au service d'une idée résolument
moderne, l'équivalent téléphonique d'un
roman épistolaire. »
10 euros (code de commande
: 8183).
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FARMER
(Philip José) Le faiseur d'univers. [Titre original : The Maker of Universes.]
Traduit par Michel Deutsch. Paris, Opta, 1973. In-8° broché
sous une couverture rempliée illustrée par Barthélémy,
269 p., (collection « Anti-Mondes »),
dos insolé.
En quatrième
de couverture :
Cette
trompe étrange que Robert Wolff découvre dans une
maison vide, c'est la clé d'un univers étranger.
Il lui suffit d'en tirer quelques notes pour ouvrir une porte
dans l'espace et le temps et pénétrer dans un cosmos
dont les lois n'ont ri en de commun avec celles de notre univers
d'étoiles et de planètes. Un cosmos où les
mondes sont comme autant de plateaux empilés sur un formidable
pic montagneux. Et la trompe d'argent permet de passer de l'un
à l'autre, de création en création, jusqu'au
sommet de la montagne, jusqu'à la retraite du Seigneur
créateur, le Faiseur d'Univers.
Mais celui-ci est-il un fou ? Un imposteur ?
Ou un superbe criminel fuyant la colère d'êtres
qui lui sont encore supérieurs ?
Philip José Farmer s'est imposé
en 10 ans comme l'un des Grands de la science-fiction moderne.
Il fut le premier à chasser les traces
de conformisme et de puritanisme qui subsistaient dans le genre
avec Les amants étrangers où il décrivait
avec passion et lyrisme les rapports sexuels entre les astronautes
terriens et des créatures femelles, humanoïdes et
ovipares.
Avec Le faiseur d'univers il s'impose
comme un véritable démiurge façonnant avec
minutie mondes et créatures, mêlant intimement la
science et le rêve.
10 euros (code de commande
: 27305).
FAST (Howard) Le dernier
espoir. Le roman des Peaux-Rouges. Traduction
de C. de Palaminy. Paris, Hachette, 252 p., jaquette, exemplaire
non coupé.
10 euros (code de commande
: 55/67).
FAULKNER
(John) L'or blanc du delta. Roman.
[Titre original : Dollar Cotton.] Traduction de P.
Deschamps. Grenoble - Paris, Arthaud, 1949. In-8° broché
sous jaquette, 265 p., (collection « De par le
monde »), exemplaire non coupé et en bel état.
Sur la jaquette :
Otis
Town est un de ces inlassables défricheurs, frustes, graves,
peu loquaces, durs avec les autres et avec eux-mêmes qui
par leur labeur acharné ont fait la grandeur de la jeune
Amérique. Il met sa confiance dans la terre et l'aime
plus que sa femme et ses enfants.
Le drame individuel de cet homme s'inscrit
dans un drame collectif, celui de la crise de surproduction qui
sévit en Amérique de 1914 à 1918. Otis Town,
après des années de prospérité, se
heurte à la baisse des cours du coton. Il se débat
farouchement, refuse tout compromis, tente désespérément,
avec une énergie où l'on retrouve le puritanisme
de ses ancêtres, d'organiser un monde où règne
le chaos et n'hésite pas à s'attaquer même
à la jungle de Wall Sfreet.
Sa volonté ef son endurance font de
lui une figure de dimensions héroïques.
Les personnages qui défilent, hommes
d'affaires, banquiers, spéculateurs, trafiquants de la
prohibition, contribuent à donner une image riche et variée
des États-Unis à la recherche d'un équilibre
qu'ils n'ont pas encore su trouver.
John Faulkner est le plus jeune frère
du célèbre écrivain William Faulkner.
Il naquit en 1901, à Ripley, dans l'état
de Mississipi, où sa famille était établie
depuis trois générations. Plus tard, ses parents
s'installant à Oxford, dans le même état,
c'est là qu'il passe son enfance.
Après avoir étudié la
mécanique à l'Université de Mississipi,
en 1931, il embrasse la carrière aérienne et devient
un pilote ; mais son avion capote une nuit, en Géorgie ;
il abandonne alors l'aviation et revient à Oxford.
En 1941, il publie Men Working qui fut
cette année là un des romans les plus remarqués.
Dollar Cotton (L'or blanc du delta)
est son second roman. Ce livre a connu et connaît encore
un grand succès en Amérique.
13 euros (code de commande
: 18826).
FAULKNER (William) Le domaine.
Traduit de l'anglais par René Hilleret. Paris, Gallimard,
1962. In-8° broché, 461 p., tranches jaunies, (collection
« Du Monde Entier »), tirage courant de l'édition
originale de cette traduction.
10 euros (code de commande
: 6821).
FISHER
(M.F.K.) Le Fantôme
de Brillat-Savarin. [Titre original : Serve It
Forth.] Traduit de l'anglais par Béatrice Vierne.
Introduction de W.H. Auden. Paris, Anatolia Éditions,
1996. In-8° broché, 217 p., couverture passée.
Sur le rabat de la
couverture :
Dans
son premier livre, écrit en 1937, la grande dame de la
littérature américaine et de la gastronomie annonce
sans ambages : « S'il faut manger pour vivre,
autant le faire en se régalant. »
Le Fantôme de Brillat-Savarin
nous entretient de mille anecdotes aussi divertissantes qu'appétissantes :
de la façon dont on maltraite la pomme de terre et comment
on peut lui rendre sa dignité ; de la parcimonie
gastronomique des Grecs de l'Antiquité, en comparaison
de la gloutonnerie des Romains ; sans oublier les malheureux
« sans papilles » ces pauvres
gens dépourvus d'âme qui ne se soucient que d'avoir
l'estomac plein et qui ne sauront jamais rien des saveurs culinaires
et des plaisirs raffinés du palais.
Les propres souvenirs de Mrs Fisher étincellent
tout au long de son livre : elle nous décrit un dîner
doux-amer en Bourgogne, sous l'égide d'un serveur d'exception ;
le parfum capiteux et reconnaissable entre mille du pain d'épice
de Dijon qui se faufile jusque dans la cathédrale par
une fenêtre pour se mélanger à celui de l'encens ;
le plaisir furtif des « délices secrètes »
et la volupté qu'elle-même éprouve à
déguster des quartiers de mandarines desséchés
sur le radiateur d'une pension de famille française, puis
refroidis dans la neige toute fraîche empilée sur
le rebord de la fenêtre, où ils deviennent miraculeusement
dodus et juteux à souhait. « Je serais bien
en peine de vous dire pourquoi ils sont si magiques. Peut-être
est-ce cette petite coquille, aussi fine qu'une seule couche
de laque sur une porcelaine chinoise, qui se fend juste à
point nommé sous vos dents, au moment suprême. Ou
le jaillissement de la pulpe froide qui suit aussitôt.
Ou bien le parfum. Je n'en sais rien. Il doit bien y avoir quelqu'un,
pourtant, qui comprend ce que je veux dire. Sans doute tout le
monde comprend-il, avec l'aide de ses propres gourmandises secrètes.
»
10 euros (code de commande
: 15922).
FITZGERALD
(F. Scott) Les enfants du jazz. Traduit de l'anglais pas Suzanne Mayoux. Paris,
Gallimard, 1967. In-8° broché, 289 p., (collection
« Du Monde Entier »), exemplaire du Service
de Presse.
En quatrième
de couverture :
Ces nouvelles, choisies parmi les meilleures
dans différents recueils publiés entre 1920 et
1926, replongent le lecteur dans l'époque des années
vingt, à laquelle les Américains ont donné
le nom de « Jazz Age », et dont Scott Fitzgerald
demeure le héros romantique et désenchanté.
Dans La Lie du bonheur, on voit un écrivain
à succès qui n'est pas sans faire songer
à l'auteur marié à une ex-danseuse
pleine de fantaisie. Frappé d'un mal terrible, cet écrivain
se survit à lui-même pendant plusieurs années,
inconscient et paralysé.
La Sorcière rousse raconte l'histoire
d'un petit employé de librairie qui rencontre une femme
parée de toutes les séductions. Plutôt que
de se laisser entraîner dans son monde, il reste accroché
à sa besogne sans gloire. Sa vie perdue sur la terre sera-t-elle
compensée dans l'au-delà ?
Certaines nouvelles nous entraînent dans
une fantaisie baroque, assez rare chez Scott Fitzgerald, comme
l'histoire de Benjamin Button qui, à sa naissance, a l'aspect
et le caractère d'un vieillard de soixante-dix ans et
vit son existence à l'envers, jusqu'à se trouver
au moment de sa mort dans un berceau d'enfant.
Jemina, la fille des montagnes, est une autre
créature de la fantaisie de l'écrivain : elle distille
le whisky dans l'alambic familial au bord d'un torrent du Kentucky,
pour faire vivre ses parents.
Deux saynettes : Bleu porcelaine et Rose
chair et Monsieur Icky, montrent un aspect différent
du talent de l'auteur des Heureux et des Damnés,
et son don extraordinaire du dialogue.
Qu'il laisse vagabonder son imagination ou
qu'il se tienne près de la réalité psychologique
; qu'il soit la plaie et le couteau, ou le témoin de son
temps, Scott Fitzgerald demeure le merveilleux conteur dans la
grande tradition de la littérature anglo-saxonne d'imagination.
Les lecteurs qui ont aimé La Fêlure, et qui
dans La Correspondance se sont attachés à
l'homme, l'un des plus pathétiques de la littérature
contemporaine, aimeront ces histoires de l'époque du jazz
ces « années mugissantes », pleines
d'une nostalgie romantique et d'un humour fou dont
le pauvre Scott fut le héraut et la victime.
15 euros (code de commande
: 14666).
[FITZGERALD (F.
Scott)]. GRENIER (Roger)
Trois heures du matin. Scott Fitzgerald.
Paris, Gallimard, 1995. In-8° broché, 241 p., (collection
« L'Un et l'Autre »).
7,50
euros (code de commande : 8179).
FITZGERALD (Penelope) La Fleur bleue.
Roman. Traduit de l'anglais par Bernard Turle. Paris, Stock,
1997. In-8° broché, 253 p., (collection « Nouveau
Cabinet Cosmopolite »), jaquette.
11
euros (code de commande : 8180).
FONTES (Montserrat) Le Rêve du Centaure.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Serge Quadruppani.
Paris, Métailié, 1997. In-8° broché,
362 p., (collection « Americas »).
En quatrième
de couverture :
« Lorsque son mari est arrivé monté sur El
Moro, l'étalon noir, Felipa a compris que la mort et la
vengeance faisaient irruption dans sa famille. En effet, après
l'assassinat de son père, le jeune Alejo Durcal va connaître
le bagne et se trouver entraîné aux côtés
des indiens Yaquis dans la déportation et la guerre.
Felipa partira à la recherche de son fils et assistera,
impuissante, à l'extermination des Yaquis à Mazocoba
par les armées de Porfirio Díaz.
Roman d'aventure épique fondé sur une chronique
familiale, Le Rêve du Centaure met en scène
la relation exceptionnelle entre une femme et son fils, jetés
dans la tourmente d'une histoire politique sans pitié,
au cur des paysages violents du Nord du Mexique. »
12,50
euros (code de commande : 8177).
FOWLER (Connie May) La
cage en sucre. Roman. Traduit
de langlais par Gérard Petiot. Paris, Flammarion,
1994. In-8° broché, 356 p., exemplaire du Service
de Presse, couverture insolée.
12,50 euros (code de
commande : 8176).
FOX
(Paula) La légende d'une servante. [Titre original : A Servant's Tale.]
Roman. Préface de Melanie Rehak. Traduit de l'anglais
(États-Unis) par Marie-Hélène Dumas. Paris,
Losfeld, 2005. In-8° collé, 429 p., (collection
« Littérature Étrangère »).
En quatrième
de couverture :
Luisa de la Cueva, fille d'un grand propriétaire
de plantation de canne à sucre et d'une domestique indigène,
est née dans le petit village de Malagita sur l'île
de San Pedro dans les Caraïbes. Elle y passe une partie
de son enfance, mais son père, craignant la révolution,
emmène sa famille à New York. Dans le barrio,
le nom « de la Cueva », autrefois puissant,
n'évoque plus rien, et la famille est obligée de
s'installer dans les sous-sols d'un immeuble.
Pour Luisa, Malagita revient comme un rêve.
Elle ne désire pas aller au collège comme son amie
Ellen, ou être la gagnante de la loterie comme son père.
Alors, elle trouve un travail de servante qu'elle conservera
toute sa vie et gagne ainsi son indépendance. Elle se
marie et plus tard élève son fils, seule...
Paula Fox utilise une fois de plus toute son
habileté romanesque pour amener doucement le lecteur à
la révélation finale qui éclaire ainsi l'ensemble
du roman.
10 euros (code de commande
: 15228).
FRANK (Waldo) City Block. Traduit de langlais par Pierre Sayn et
André Cuisenier. Paris, Gallimard, 1925. In-12 broché,
223 p., exemplaire numéroté sur vélin,
édition originale de la traduction.
12,50 euros (code de
commande : 3737).
FRENCH
(Marilyn) Notre père. [Titre
original : Our Father.]. Roman. Traduit de l'anglais
par Anne Dechambré. Paris, Lattès, 1994. In-8°
collé, 484 p., (collection « Les Romanesques »),
ouvrage « épuisé » au catalogue
de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
« Entre drame et réconciliation,
le récit d'une renaissance.
Les filles Upton se connaissent à peine.
Issues de mères différentes, elles se sont tout
juste croisées dans la demeure paternelle. Mais Elizabeth
la distante, Mary l'acerbe, Alex la séductrice, et Ronnie
l'illégitime que les autres méprisent, sont rongées
par un secret, hantées par leur enfance.
Aujourd'hui, pourtant, elles se retrouvent
auprès de leur père. Victime d'une attaque cérébrale,
celui-ci gît sur son lit à demi paralysé.
En attendant la rémission ou la mort de cet homme autrefois
riche, puissant, adulé par les femmes, le dialogue s'engage
entre elles, l'hostilité fait place à l'intimité,
à la convivialité enfin retrouvée. Mais
un souvenir commun va bouleverser les quatre surs, les
lier contre cet homme qui lutte seul là-haut dans sa chambre.
Car elles ne partagent pas seulement le même père,
mais aussi la même tragédie qui les consume. Dès
lors s'impose lentement la nécessité d'un jugement,
d'une sentence, d'une punition.
Avec une très grande finesse psychologique
Marilyn French aborde le thème de l'enfance bouleversée.
Dans un climat de tension parfaitement entretenu, les rapports
des personnages sont rendus avec une extrême lucidité. »
13 euros (code de commande
: 11691).
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GASKELL
(Elizabeth) Cranford.
Traduction nouvelle et intégrale
de Raymonde Delsipee. Frontispice dessiné par Rali.
Bruxelles, La Boétie, 1946. In-8° broché, 177
p., non coupé.
6,50 euros (code de commande
: 56).
GERHARDIE (William) Futilité. Roman traduit de langlais par Guillaume
Villeneuve. Préface d'Edith Wharton. [Paris], Granit,
1992. In-8° broché, 318 p., (« Collection de
la Tour », n° 2), jaquette.
10 euros (code de commande
: 8175).
GLOAG (Julian) L'amour,
langue étrangère.
Roman. Traduit de langlais par Henri Yvinec. Paris, Gallimard,
1994. In-8° broché, 337 p., (collection « Du
Monde Entier »).
13 euros (code de commande
: 8174).
GORDIMER (Nadine)
L'arme domestique. Traduit de
l'anglais par Claude Wauthier et Fabienne Teisseire. Paris, Plon,
1998. In-8° broché, 313 p., (collection « Feux
Croisés »).
7,50 euros (code de commande
: 7638).
Ceux de July. Traduit de l'anglais par Annie Saumont. Paris,
Albin Michel, 1983. In-8° broché, 207 p., (collection
« Les Grandes Traductions »).
6 euros (code de commande
: 7640).
Le Conservateur. Roman. Traduit
de l'anglais par Antoinette Roubichou-Stretz. Paris, Albin Michel,
1988. In-8° broché, 299 p.
7 euros (code de commande
: 8173).
L'étreinte d'un soldat.
Traduit de l'anglais par
Julie Damour avec la collaboration de Dominique Dussidour. Paris,
Bourgois, 1994. in-8° broché, 190 p.
7,50 euros (code de commande
: 7644).
Fille de Burger. Traduit de
l'anglais par Guy Durand. Paris, Albin Michel, 1982. In-8°
broché, 358 p., étiquette d'appartenance, pliure
à lacouverture, (collection « Les Grandes Traductions
»).
6 euros (code de commande
: 7653).
Un caprice de la nature. Traduit de l'anglais par Gabrielle Merchez.
Paris, Albin Michel, 1990. In-8° broché, 444 p., couverture
jaunie, (collection « Les Grandes Traductions »).
9 euros (code de commande
: 7639). |
GREENE
(Graham)
La Puissance
et la Gloire.
Traduit de
l'anglais par Marcelle Sibon avec une préface de François
Mauriac. Paris, Le Club Français du Livre, 1948. In-8°
sous reliure et Rhodoïd d'éditeur, 348 p., (collection
« Romans », n° 35), exemplaire en parfait état.
10
euros (code de commande : 8170).
La Puissance
et la Gloire.
Roman.
Traduit de l'anglais par Marcelle Sibon. Préface de
François Mauriac 1948. Préface de John
Updike 1994. Paris, Laffont, 1994. In-8° broché, 305 p., (collection
« Pavillons »).
10
euros (code de commande : 8168).
MATTHEWS (Ronald)
Mon ami Graham Greene. Traduit de l'anglais par
Maurice Beerblock. S.l., Desclée De Brouwer, 1957. In-8°
broché, 271 p., (collection « Pavillons »),
mention d'appartenance à la page de garde.
6,50
euros (code de commande : 8171). |
GUPTA (Sunetra)
La couleur du péché. Traduit de l'anglais Guillaume
Villeneuve. Paris, Laffont, 2000. In-8° broché, 250 p., (collection
« Pavillons »).
11
euros (code de commande : 8163).
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HAGEN
(George) La famille Lament. [Titre
original : The Laments.] Traduit de l'américain
par Pierre Furlan. Paris, Belfond, 2005. In-8° collé
sous jaquette d'éditeur, 486 p., exemplaire en très
bel état.
En quatrième
de couverture :
L'arrivée
tonitruante d'une nouvelle voix dans la littérature américaine ;
un auteur d'ores et déjà comparé à
John Irving et à Jonathan Franzen. Un roman-fleuve, épique
et picaresque, porté par une écriture lumineuse,
poétique et subtile.
En Afrique du Sud, dans les années 50,
Howard rencontre Julia : lui est chercheur dans les valves ;
elle est peintre sur un pont. Très vite, ils se marient ;
très vite, elle est enceinte. Le destin des Lament est
en marche.
Suite à une série d'aventures
rocambolesques, les jeunes parents perdent leur bébé.
Mais en gagnent un autre : Will, orphelin au cur fragile,
farouchement attaché à la vie et à ses nouveaux
parents.
La famille s'agrandit avec l'arrivée
de jumeaux. Et, parce que « les Lament voyagent »,
comme se plaît à le répéter Howard,
toute la maisonnée part à l'aventure, rêvant
de paysages somptueux et de découvertes éblouissantes.
De la Rhodésie au New Jersey en passant
par l'Angleterre ; de l'insouciance de l'après-guerre
à l'explosion des années 70 ; de rencontres
en fâcheries, d'espérances en désenchantements,
d'histoires d'amour en drames, les Lament voyagent encore et
toujours, en quête d'un endroit où ils auraient
enfin leur place.
George Hagen est né en 1958 à
Harare, au Zimbabwe, où son père était exploitant
minier. Il a ensuite émigré avec toute sa famille
en Angleterre en 1964, puis aux États-Unis en 1969. Après
des études de cinéma et une carrière de
scénariste, il a choisi de se consacrer à l'écriture.
La Famille Lament est son premier roman.
10 euros (code de commande
: 27403).
HALL (Brian)
La Saskiade. Roman.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Françoise
Adelstain. Paris, Stock, 1997. In-8° broché, 424 p.
12,50
euros (code de commande : 8162).
HAWKES (John)
Le cannibale. Roman. Traduit de l'américain par
François-René Daillie. Paris, Seuil, 1992. In-8°
broché, 243 p., (collection « Fiction & Cie
»).
7,50
euros (code de commande : 8160).
HAWKES (John)
L'Irlandaise. Roman. Traduit de l'américain par
André Roche. Paris, Seuil, 1999. In-8° broché, 136 p., (collection
« Fiction & Cie »).
9
euros (code de commande : 8161).
HAWKES (John)
Les oranges de sang. Roman. Traduit de l'anglais
par Alain Delahaye. Paris, Gallimard, 1991. In-8°
broché, 262 p., (collection « L'Étrangère
»).
5
euros (code de commande : 8159).
HAWTHORNE
(Nathaniel) Le livre des merveilles. Contes pour les enfants tirés de la mythologie
par Nathaniel Hawthorne. Traduit de l'anglais par Léonce
Rabillon et illustré de 40 vignettes par Bertall.
Deuxième édition. Première partie (seule).
Paris, Hachette, 1865. [Paris
/ Librairie de L. Hachette et Cie / Boulevard Saint-Germain,
n° 77 / 1865] Petit in-8°
sous cartonnage (un peu frotté) rouge et or d'éditeur,
tranches dorées, [2 bl.], [3 (faux-titre, mention d'imprimeur,
titre)], [1 bl.], V, [1 bl.], 253, [1 bl.], [1 (table)], [3 bl.] p.,
bien complet des 20 illustrations hors texte, bon exemplaire
peu affecté par les rousseurs.
Table de ce premier
volume :
- Préface
du traducteur.
- Préface de l'auteur.
- La Tête de la Gorgone.
- Le Toucher d'Or.
- Le Paradis des Enfants.
- Les Trois Pommes d'Or.
- La Cruche miraculeuse.
- La Chimère.

Les Gorgones aperçurent le cadavre décapité
de leur sur
(en regard de la p. 41).
12 euros (code de commande
: 23983).
HIGHSMITH
(Patricia) Dernières nouvelles du crime. Édition établie par Francis Lacassin.
Paris, Laffont, 1994. In-8° collé, 1123 p., (collection
« Bouquins »), ouvrage épuisé
au catalogue de l'éditeur, exemplaire à l'état
de neuf, épuisé.
Ce volume contient :
- L'amateur
d'escargot.
- Le rat de Venise.
- Toutes à tuer.
- L'épouvantail.
- La proie du chat.
- Le jardin des disparus.
- Les sirènes du golf.
- Catastrophes.
En quatrième
de couverture :
« Un jeune homme demanda à
un père la main de sa fille et la reçut, la main
gauche, dans une boîte. » Ainsi commence, par
une phrase torpille, une nouvelle de Patricia Highsmith. Parce
qu'elle a croqué de féroces caricatures féminines
dans son recueil Toutes à tuer, certains lui reprocheront
de témoigner une sévérité particulière
à l'égard de son propre sexe. La galerie des monstres
masculins qui rôdent partout devrait nous rassurer sur
l'équité avec laquelle sa plume distribue les coups.
Mais leur surcroît de vitalité vaut à ces
dames une place de faveur. Au bout de trois pages, elle les descend,
comme des pipes à la foire, jetant dans le même
sac vierges sages et vierges folles. Peut-on au moins se fier
aux animaux pour retrouver un peu de fraîcheur et d'innocence ?
Allons donc ! ils n'ont de leçon de férocité
à recevoir de personne. Il en va des enfants comme des
animaux. Eux aussi encaissent sans broncher humiliations et offenses
jusqu'au jour où... Quand et comment Patricia Highsmith
a-t-elle entamé sa longue liaison avec la peur ?
Elle nous restitue l'ivresse de claquer des dents sous les draps
comme au temps des sorcières et des loups-garous, en nous
répétant : « Ce n'est pas vrai »,
en nous pinçant pour ne pas y croire. Mais à présent,
avec elle, le doute subsiste, l'angoisse se prolonge et le lecteur
hésite à éteindre sa lampe de crainte de
retourner en songe au Jardin des disparus. »
15 euros (code de commande
: 12840).
Histoires d'Angleterre. Choix de Contes et Nouvelles. (Thomas Deloney. - O. Goldsmith. - Charles
Lamb. - Thomas Love Peacock. - F. Marryat. - Thomas Hood. - G.P.R.
James. - Douglas Jerrold. - Mrs Gaskell. - W.M. Thackeray. -
J. Sheridan Le Fanu.) Traduits par Lucienne Molitor. Liège,
Soledi, s.d. [années 1940]. In-8° broché, 274
p.
5 euros (code de commande
: 7164).
HOLMES (Richard) Carnets
d'un voyageur romantique.
Traduit de l'anglais par Isabelle Py Balibar. Paris, Payot, 1989.
In-8° broché, 352 p., (collection « Voyageurs
»).
13 euros (code de commande
: 8154).
HUDSON (Stephen) Une histoire
vraie. I. Le prince Chenevis.
II. Elinor Colhouse. Traduit de l'anglais par Emmanuel Boudot-Lamotte.
Huitième édition. Paris, Gallimard, 1935. In-12
broché, 308 p., annotations sur la page de titre.
@ Stephen Hudson est le pseudonyme
de Sydney Schiff.
7 euros (code de commande
: 8155).
HUGHES (Richard) La bergère
des bois. Roman. Traduit
de l'anglais par Colette-Marie Huet. Préface de Jean-Louis
Curtis. Paris, Stock, 1975. In-8° broché, 471
p.
7 euros (code de commande
: 8152).
HUGHES (Richard) Péril
en mer. Histoire de marins.
Traduction de Jean Talva. Préface de Gérard
Boutelleau. Paris, Stock, 1939. In-12 broché, 282
p.
5 euros (code de commande
: 8151).
HUGHES (Richard) Le renard
dans le grenier. Roman anglais
traduit par M. Lebas. Paris, Stock, 1963. In-8° broché,
415 p.
7 euros (code de commande
: 8153).
HUGHES
(Ted) Birthday Letters. Traduit
de l'anglais et préfacé par Sylvie Doizelet.
Paris, Gallimard, 2002. In-8° collé sous jaquette
d'éditeur, 242 p., (collection « Du Monde
Entier »), exemplaire en très bel état.
Sur la jaquette :
Quelques
mois avant sa mort, Ted Hughes (1930-1998), l'un des plus grands
poètes anglais du XXe siècle, publie Birthday
Letters, un recueil de lettres-poèmes adressées
à son épouse l'écrivain Sylvia Plath, disparue
trente-cinq ans auparavant.
Accusé parfois violemment d'être
responsable du suicide de la jeune femme, Ted Hughes avait toujours
gardé le silence, refusant d'évoquer les sept années
de leur vie commune. On découvre avec Birthday Letters
qu'il n'a jamais cessé d'écrire à Sylvia,
s'efforçant de garder intacte sa présence, se heurtant
à l'incertitude des souvenirs, et à la hantise
du « futur » qui les attendait et qu'ils
n'auront pu vivre.
Lors de sa publication en Angleterre et aux
États-Unis, Birthday Letters a été
vendu à plus de cinq cent mille exemplaires, événement
sans précédent dans l'histoire éditoriale
de la poésie.
12 euros (code de commande
: 28723).
HUMPHREY (William) Otages
du destin. Roman. Traduit
de l'anglais par Jean Lambert. Paris, Gallimard, 1986. In-8°
broché, 261 p., (collection « Du Monde Entier »).
7 euros (code de commande
: 8149).
HUTH
(Angela) Les filles de Hallows Farm. Roman. [Titre original : Land Girls.]
Traduit de l'anglais par Christiane Armandet et Anne Bruneau.
Paris, Quai Voltaire, 1997. In-8° collé, 408 p.
Sur la couverture :
« Octobre 1941. Trois jeunes filles volontaires se
retrouvent dans une ferme isolée du Dorset pour remplacer
les hommes partis à la guerre : Prue l'effrontée,
coiffeuse à Manchester ; Stella la romantique, qui
se croit amoureuse d'un enseigne de vaisseau ; Agatha, l'étudiante
rêveuse de Cambridge.
Leur intrusion bouleversera la vie des fermiers
et notamment celle de Joe, leur fils, réformé
pour raisons de santé et très officiellement fiancé
à Janet qui travaille dans une usine d'armement. Dans
cet univers rustique déroutant, Prue, Stella et Agatha
vont nouer entre elles et avec leurs hôtes des liens compliqués,
et intenses, qui dureront toute la vie. Le décor d'une
campagne apparemment paisible peut favoriser les jeux ou les
feux de toutes sortes de passions.
Une fresque psychologique émouvante
et drôle dans la grande tradition des romancières
anglaises. »
8 euros (code de commande
: 11515).
HUXLEY (Aldous) Contrepoint. (Roman.) Traduit par Jules Castier.
Préface de André Maurois. Paris, Plon, 1950.
Deux volumes in-12 brochés, V + 328 et 306 p., (collection
« Feux Croisés - Âmes
et Terres Étrangères »).
Les deux volumes : 5
euros (code de commande : 8150).
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IOSSEL (Mikhaïl) Tout
chasseur veut savoir. Une
vie à Leningrad. Traduit
de l'américain par Cécile Wajsbrot. Montricher,
Noir sur Blanc, 1997. In-8° broché, 219 p., exemplaire
du Service de Presse.
11 euros (code de commande
: 8147).
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JAMES (Henri) Ce que savait
Maisie. Traduit de laméricain
par Marguerite Yourcenar. Préface de André Maurois.
Paris, Robert Laffont, 1984. In-12 broché, 397 p., (collection
« Classiques Pavillons »).
9 euros (code de commande
: 3077).
JAMES
(Henry) Mora Montravers. Traduit
de l'anglais et présenté par Jean Pavans.
Paris, Houdiard, 2002. In-8° collé, 94 p., (collection
« Littérature Américaine »).
En quatrième
de couverture :
« Jeune Anglaise dotée d'un
solide caractère et d'une grande beauté, Mora Montravers
abandonne le foyer de son oncle et sa tante, ses tuteurs, pour
vivre avec un peintre bohème. L'oncle éprouve une
secrète sympathie pour le séducteur. Mais la tante
affiche une attitude scandalisée, et exige le mariage,
à l'aide d'un chantage financier. Cependant, les complicités
s'établissent là où on ne les attendait
pas, et le pauvre oncle sensible et passéiste se trouvera
dupe de sa redoutable épouse comme de ses propres raisonnements.
Parue en 1909, et jusqu'à présent
inédite en français, Mora Montravers fait
partie de la toute dernière série des nouvelles
de Henry James. Sa pénétration psychologique et
son art de la mise en scène narrative y atteignent des
sommets de drôlerie dans l'amertume et de rigueur dans
le foisonnement. »
10 euros (code de commande
: 13469).
JAMES
(Henry) Le tour
d'écrou. Traduit de l'anglais par M. le Corbeiller.
Préface de Edmond Jaloux. Paris, Stock, 1947. In-8°
broché, X, 189 p., bel exemplaire.
Extrait de la préface
:
Il
semble que tous les personnages de Henry James aient quelque
chose de spectral. Et je le dis dans les deux sens du mot. Ce
sont des projections de l'esprit sur d'autres projections de
l'esprit, et il y a dans leurs passions, même les plus
ardentes, quelque chose de glacé et d'étrange,
parfois même d'inhumain, qui tout d'un coup nous fait souvenir
que Henry James, après tout, a été le compatriote
d'Edgar Poe. Tout cela compose un art captivant et singulier
qui demande à l'intelligence une certaine application
et qui l'en récompense par l'intérêt technique
qui demeure attaché au récit et par la richesse
intérieure de chacun d'eux.
13 euros (code de commande
: 19913).
JAMES (Henry) uvres.
Tome I : Le regard aux
aguets. Traduit de l'anglais par Claire Malroux. Préface
de Diane de Margerie. Un portrait de femme. Traduit
de l'anglais par Philippe Neel. Préface de Diane de
Margerie. Paris, Stock, 1977. Fort in-8° sous reliure
et jaquette d'éditeur, 755 p.
15 euros (code de commande
: 5091).
JEROME (Jerome K.) Mes
enfants et moi. (They
and I.) Roman. Mis en français
par Maurice Beerblock. 22e mille. Bruges, Desclée De Brouwer
& Cie, 1936. In-12 broché, 310 p., (collection «
Intermède »).
5 euros (code de commande
: 8146).
JHABVALA (Ruth Prawer) Angel
et Lara. Roman. Traduit de l'anglais par Nicole Ménant.
Paris, Stock, 1995. In-8° broché, 249 p., (collection
« Nouveau Cabinet Cosmopolite »), jaquette.
11 euros (code de commande
: 8145).
JHABVALA (Ruth Prawer) Échardes
de mémoire. Roman. Traduit de l'anglais par Bernard Turle. Paris,
Stock, 1997. In-8° broché, 356 p., (collection «
Nouveau Cabinet Cosmopolite »), jaquette.
En quatrième
de couverture :
« La source du flot tumultueux de souvenirs que cherche
à dompter Henry Howard, paralysé à la suite
d'un accident, c'est un gourou (peut-être son père
?), le Maître, dont l'identité demeure mystérieuse
mais dont la personnalité matérielle et truculente
invite chacun à se situer : Elsa et Cynthia, inénarrables
aïeules, formidables anglaises et archétypes des
années 20 ; Bébé, fille d'un charmant poète
patriote indien exilé, futile grand-mère américaine
d'après-guerre et néanmoins pilier de la famille
comme du roman, moquée et aimée par Graeme, tellement
britannique celui-là qu'il ne peut qu'avoir du sang indien
dans les veines ; et leur fille, Renata, personnage en «
réaction », issu des années 60, que suit
son homologue masculin Carl, errant allemand, amené à
s'inscrire à sa manière dans le flux. Pour ces
êtres cosmopolites, l'univers n'a pas de centre, mais des
pôles, la famille n'est pas un noyau mais un agrégat
d'individus, la vie est éclatement et rassemblement :
c'est avec des fragments épars qu'ils reconstituent le
passé, mais aussi qu'ils élaborent le présent
et prévoient l'avenir, avec des échardes de mémoire
dont les coupures qu'elles peuvent infliger n'effacent en rien
le doux éclat. »
12,50 euros (code de
commande : 7700).
JOYCE
(James) Ulysse. [Titre
original : Ulysses.] Nouvelle traduction sous la
direction de Jacques Aubert. Paris, Gallimard, 2004. In-8°
collé sous jaquette, 981 p., (collection « Du
Monde Entier »), exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Une
première traduction de l'Ulysse de James Joyce,
de la plume d'Auguste Morel, assisté à des degrés
divers par Stuart Gilbert, Valéry Larbaud et l'auteur,
a vu le jour en 1929 à La Maison des Amis des Livres d'Adrienne
Monnier. Elle a donc dépassé « l'âge
antédiluvien maximum de 70 ans », que James
Joyce prend soin de rappeler dans son livre après avoir
dûment établi l'étroite correspondance entre
la littérature et l'existence humaine...
La présente traduction s'adresse, elle,
aux générations d'aujourd'hui, pour lesquelles
la lecture, l'écriture, et leur intrication, constitutive
de la tradition littéraire, introduisent à un univers
autre, textuel, marqué par la diversité et la polyphonie.
Ce parti explique le choix fait des traducteurs :
un tiers de ces pages a été traduit par des écrivains,
un autre par un traducteur littéraire, un troisième
par des universitaires. En voici le détail : Tiphaine
Samoyault (Les Lestrygons, Les Sirènes,
Le Cyclope, Pénélope), Patrick Drevet
(Hadès, Nausicaa), Sylvie Doizelet (Charybde
et Scylla), Bernard Hpffner (Éole, Circé,
Ithaque), Marie-Danièle Vors (Calypso),
Jacques Aubert (Télémaque, Les Rochers
Errants), Pascal Bataillard (Protée, Les
Lotophages, Eumée), Michel Cusin (Nestor).
On a conservé la traduction des Bufs du Soleil
par Auguste Morel, Stuart Gilbert et Valéry Larbaud.
La coordination et l'harmonisation de l'ensemble
ont été assurées par Jacques Aubert.
20 euros (code de commande
: 26239).
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KANGA (Firdaus) Grandir. Roman traduit de l'anglais par Jean-François
Gallaud. Arles, Picquier, 1993. In-8° broché, 284
p.
En quatrième
de couverture :
« À Bombay, une famille aisée de Pârsi,
anglophiles, vit au rythme de Brit, leur enfant invalide dont
les os se brisent comme du verre, ce qui a pour conséquence
principale de ralentir sa croissance. Chez le guérisseur,
sur le front de mer, au milieu des lumières de la ville
et des boutiques, dans les cinémas indiens, grâce
à l'affection de sa sur Dolly et de sa cousine Tina,
Brit grandit dans un monde féminin, fait avec un humour
désopilant l'apprentissage de la vie, l'expérience
des amitiés enfantines et des obsessions sexuelles adolescentes.
Brit, devenu adulte, se surprendra à aimer l'image que
lui renvoie son miroir.
Comme Amitav Ghosh ou Shashi Tharoor, Firdaus Kanga fait partie
de cette génération d'écrivains indiens
qui, à la suite de Salman Rushdie, ont insufflé
un renouveau dans la littérature anglo-indienne. Grandir
est son premier roman, autobiographique. »
13 euros (code de commande
: 8140).
[KEATS]. ERLANDE (Albert) La
vie de John Keats. Paris,
Gallimard, 1928. In-12 broché, 277 p., (collection «
Vies des Hommes Illustres », n° 20).
7,50 euros (code de commande
: 62).
KIPLING (Rudyard) Le
livre de la jungle. Traduction de Louis Fabulet et Robert d'Humières.
Préface de S. de Sacy. Paris, Club Français
du Livre, 1961. In-8° sous reliure et Rhodoïd d'éditeur,
247 p., nom manuscrit sur la page de garde, exemplaire numéroté.
19 euros (code de commande
: 100/64).).
KOESTLER (Arthur) La lie de la terre.
Traduit de l'anglais par Jeanne Terracini. Paris, Charlot, 1946.
In-12 broché, 429 p., (collection « Les 5 Continents
»), exemplaire non coupé.
13
euros (code de commande 92/57).
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