Afghanistan,
une histoire millénaire.
Paris, Réunion Des Musées Nationaux, 2002. In-4°
broché, 205 p., très nombreuses illustrations en
noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition présentée au Musée national
des Arts asiatiques Guimet, à Paris, du 28 février
au 27 mai 2002, après avoir été organisée
au Centre culturel de la Fundacion « la Caixa »,
à Barcelone, du 2 octobre au 30 décembre 2001.
Sommaire :
- Avant-propos, par Luis Monreal.
- Préface, par Jean-François
Jarrige.
- Chronologie, par Pierre Cambon.
- L'archéologie de l'Afghanistan
: De la préhistoire à l'Âge du fer, par
Jean-François Jarrige.
- L'Afghanistan au carrefour de l'Asie,
par Pierre Cambon.
- L'islam médiéval,
par Marthe Bernus-Taylor.
- Des Mongols aux Moghols : l'art de
l'islam médiéval tardif en Afghanistan (1220-1707),
par Michael Barry.
- Le Kafiristan ou les descendants
d'Alexandre, par Bernard Dupaigne.
- Patrimoine hier, patrimoine aujourd'hui,
par Pierre Cambon.
- Catalogue
- Mundigak et la
Bactriane de l'Âge du bronze, par Jean-François
Jarrige.
- L'Afghanistan,
de la conquête achéménide aux royaumes indo-grecs,
par Paul Bernard.
- L'art Kouchan,
par Boris Marshak.
- Hadda, par
Zémaryalaï Tarzi.
- Bamiyan, par
Zémaryalaï Tarzi.
- L'Afghanistan et
le Turkestan chinois (Xinjiang), par Marianne Yaldiz.
- L'islam avant les
invasions mongoles, par Marthe Bernus-Taylor.
- Les Tîmoûrides,
par Michael Barry.
- Le Nuristan,
par Bernard Dupaigne.
- Liste des pièces exposées.
30 euros (code de commande
: 25348).
Art
bouddhique japonais. Sculptures
et peintures de la préfecture de Hyogo (VIIème-XIXème
siècle). Bruxelles, BBL,
1989. In-4° broché, 169 p., illustrations en
noir et en couleurs, édition bilingue (français
- néerlandais).
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à la Banque Bruxelles Lambert, à
Bruxelles, du 28 septembre au 26 novembre 1989, à l'occasion
du festival « Europalia 89 Japan in Belgium ».
Extrait de l'avant-propos :
Le bouddhisme a été introduit
au Japon au VIe siècle. Ses idées ont eu une influence
importante sur l'esprit et la culture du Japon et se sont introduites
dans la vie des Japonais à bien des égards. Ce
mouvement a fait naître l'art bouddhique, riche en peintures,
sculptures, etc.
La préfecture de Hyogo, qui se situe
à proximité des anciennes capitales du Japon, Nara
et Kyoto, ainsi que le bouddhisme, a toujours été
sous l'influence du gouvernement de l'époque. C'est la
raison pour laquelle l'art bouddhique de la préfecture
de Hyogo n'est certainement pas inférieure à celle
de Kyoto et de Nara. Dans le courant de sa longue histoire, d'innombrables
uvres artistiques possédant des caractéristiques
des différentes régions dans la préfecture
se sont développées.
L'exposition contient à la fois des
uvres d'art de toutes les différentes régions
de la préfecture de Hyogo, couvrant une période
allant du VIIe siècle jusqu'au XIXe siècle, ainsi
que divers objets d'art appartenant aux différentes sectes
de la région. La présence de l'élément
religieux confère à l'exposition un aspect très
intéressant. L'exposition constitue non seulement une
représentation de l'art bouddhique dans la préfecture
de Hyôgo, mais peut aussi être considérée
comme un reflet de l'art bouddhique japonais en général.
Table des matières :
- Hyogo, par Toshitami Kaibara.
- Introduction, par M.A. Shigekazu
Kimura.
- Le bouddhisme en marche vers l'Est,
par Hubert Durt.
- Les arts bouddhiques dans la préfecture
de Hyogo, par Robert Duquenne.
- Catalogue.
- Iconographie, techniques.
- Cartes.
- Chronologie.
- Bibliographie.
25 euros (code de commande
: 25455).
BARTHES
(Roland) Carnets du voyage en Chine. Édition établie, présentée
et annotée par Anne Herschberg Pierrot. Paris,
Christian Bourgois, 2009. In-8° collé, 246 p.,
exemplaire en parfait état.
Présentation
:
Roland
Barthes est parti pour la Chine du 11 avril au 4 mai 1974, en
compagnie de François Wahl (philosophe, alors éditeur
de sciences humaines au Seuil, éditeur notamment de Roland
Barthes), et d'une délégation du groupe Tel
Quel, composée de Philippe Sollers, Julia Kristeva
et Marcelin Pleynet. L'invitation officielle de Philippe Sollers
et du groupe Tel Quel, alors dans la « vague »
maoïste, est venue de l'ambassade de Chine, à l'initiative
de Maria-Antonietta Macciocchi, auteur de De la Chine
(1971) pour un voyage organisé, et encadré,
de trois semaines, aux frais des participants. S'ils sont accueillis
par des écrivains et des universitaires, les voyageurs
vont en effet suivre un itinéraire préétabli,
visiter les usines et les sites, fréquenter les spectacles
et les restaurants qui forment les lieux communs des occidentaux
visitant la Chine dans les années 1970. L'agence chinoise
Luxingshe fournit les guides, les interlocuteurs politiques,
l'organisation matérielle du voyage, et veille à
protéger les visiteurs de tout contact avec les Chinois,
en dehors du circuit défini à l'avance. Roland
Barthes, d'ailleurs, regrette cette absence d'imprévu,
de « pli » ou d'« incident »
(ce qui « tombe » dans le « tissu
des jours »).
Les Français arrivent en Chine en pleine
campagne contre Confucius et Lin Piao (dite campagne Pilin Pikong),
qui entraîne à chaque étape du voyage des
« aperçus » idéologiques
sur la situation politique, nourris d'une phraséologie
ritualisée (les « briques », dit
Roland Barthes). Les carnets de Roland Barthes offrent une vision
distanciée de ce parcours, attentive aux détails,
aux couleurs, aux paysages, aux corps, aux menus événements
du quotidien, qu'il commente avec humour. Les notations de choses
vues, senties, entendues, alternent avec des remarques insérées
entre crochets : réflexions, méditations,
critiques ou phrases de sympathie, qui sont comme des apartés
sur le monde alentour. Certains mots reviennent aussi, qui disent
la lassitude devant le stéréotype (« Etc. »),
ou le léger retrait (« Au dehors... »).
Dès le départ, Roland Barthes
pense à rapporter un texte de Chine. Il rédige
trois carnets de notes sur le motif, au bic bleu ou au feutre.
Les deux premiers carnets, « spiral Crown »,
à couverture cartonnée bleue (Carnet 1 ) et rouge
(Carnet 2), emportés de France, sont complétés
pour la fin du voyage par un carnet chinois, plus petit, en moleskine
noire, portant une citation imprimée en rouge du Président
Mao sur la première page (la dernière, dans l'ordre
où il est utilisé). Ces trois carnets sont entièrement
paginés au feutre rouge. Roland Barthes les relit, établit
pour chacun une table des matières, et il en constitue
l'index thématique dans un quatrième carnet.
Roland Barthes utilise ces carnets à
son retour, pour rédiger l'exposé sur la Chine
qu'il propose, en mai 1974, à ses étudiants du
séminaire de l'École Pratique des Hautes Études.
Mais il prépare aussi un article, intitulé « Alors,
la Chine ? » (paru dans Le Monde du 24
mai), qui lui attire des critiques. Suivent quatre articles de
François Wahl (« La Chine sans utopie »,
Le Monde des 15-19 juin), puis un numéro entier
de Tel Quel à l'automne 1974 (« En Chine »,
n° 59) où Philippe Sollers, Julia Kristeva et
Marcelin Pleynet (article continué dans le numéro
60) expriment à leur tour leurs points de vue sur la Chine.
Du voyage en Chine au printemps 1974, Julia Kristeva donne un
écho dans son livre Des Chinoises, où paraissent
des photographies du voyage. Marcelin Pleynet publie ensuite
des fragments de son journal : Le Voyage en Chine ;
Chroniques du voyage ordinaire 11 avril-3 mai 7974 - extraits.
Un peu plus de trente ans après, les
carnets de Roland Barthes, restés jusque là inédits,
apportent un regard souvent très lucide sur les événements
et les discours de ce voyage. Ils présentent une attention
phénoménologique à la Chine de 1974, davantage
intéressée par les gens et les choses, que par
les musées et les sites archéologiques. « En
relisant mes carnets pour faire un index, je m'aperçois
que si je les publiais ainsi, ce serait exactement de l'Antonioni.
Mais que faire d'autre ? » (Carnet 3).
15 euros (code de commande
: 27880).
BERGÈRE
(Marie-Claire) La République populaire de Chine
de 1949 à nos jours. Paris,
Armand Colin, 1987. In-8° broché, 282 p., exemplaire
en parfait état.
En quatrième
de couverture :
En
s'ouvrant à l'Occident, la Chine a changé de visage.
Lointaine, inaccessible, elle servait de refuge à toutes
les nostalgies, à toutes les utopies. Désormais
elle nous impose ses réalités. Nous ne pouvons
plus modeler son image au gré de nos fantaisies. Il n'est
plus temps de rêver d'elle et de discourir à son
sujet : il faut dialoguer avec elle, il faut la connaître.
Cet ouvrage présente donc les grands
traits de l'évolution politique, économique et
sociale de la République populaire depuis son établissement
en 1949. Il décrit l'institutionnalisation de la révolution,
de 1949 à 1966, le retour à l'utopie pendant la
Révolution culturelle et le triomphe du pragmatisme après
la mort de Mao Zedong en 1976. Il éclaire la lutte entre
les diverses lignes et la montée des factionnalismes,
analyse les politiques économiques successives et leurs
retombées sociales, décrit l'évolution du
rôle international de la Chine.
L'accent est mis sur la période la plus
récente, celle d'une démaoïsation qui a lancé
depuis 1978 le pays sur la voie d'une relative libéralisation
économique et politique et a accéléré
son intégration dans le concert des nations.
20 euros (code de commande
: 21116).
BONDY (Walter) Kang-Hsi.
Eine Blüte-Epoche der Chinesischen Porzellankunst. Mit 16 Abbildungen im Text, 109 Tafelbildern
in Netzätzung und 6 Tafeln im Vierfarbdruck. München, Buchenau & Reichert Verlag,
1923. In-4° sous cartonnage d'éditeur, 214 p., bel
exemplaire.
50 euros (code de commande
: Art/ 4292).
[BOUDDHA].
DE SILVA-VIGIER (Anil)
La vie du Bouddha. Illustré de 160 chefs
d'uvre de l'art asiatique. Paris, Stock, 1955. In-4°
sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 183 p., nombreuses
planches en héliogravure et quelques planches en couleurs
contre-collées.
Sur la jaquette :
Voici
pour la première fois l'histoire du Bouddha présentée
à travers les uvres d'art qu'elle a suscitées
à travers toute l'Asie. Les arts de l'Extrême-Orient
sont surtout connus des spécialistes. Si l'on reconnaissait
leur apport au patrimoine artistique de l'humanité, ce
n'est que tout récemment que l'on a pu, grâce à
la photographie, les faire sortir des musées ou des académies.
On sait que le Bouddha a été pour l'Asie ce que
le Christ a été pour le monde occidental. Raconter
l'histoire de la vie du Bouddha à travers les chefs-d'uvre
qui la représentent, c'est offrir au public un trésor
de beauté et d'humanité en même temps que
contribuer à une compréhension plus large de Fart
mondial. Le présent volume montre de quelle façon
la vie du Bouddha a inspiré les artistes de l'Inde, de
la Chine, du Japon, du Siam, de l'Indonésie, de Ceylan,
de l'Asie Centrale et de l'Afghanistan. Le Bouddha a été
représenté par des sculptures, des bas-reliefs
de pierre, des bronzes, des bois, des fresques ; la diversité
des moyens employés fournit une preuve éclatante
de la splendeur des arts de l'Extrême-Orient considérés
dans leur ensemble.
Le texte a été puisé aux
meilleures sources et permet au lecteur de se faire une idée
précise de la vie du Bouddha. L'auteur, Anil de Silva-Vigier,
est la première femme d'origine asiatique qui se soit
consacrée à l'histoire de l'art et à l'archéologie,
elle a passé de nombreuses années à rechercher
les documents qu'elle nous offre aujourd'hui.
20 euros (code de commande
: 27165).
BOULET
(Marc) Le ventre
de la Chine. Paris, Barrault, 1990. In-4° broché,
189 p., nombreuses reproductions photographiques en couleurs,
exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Marc
Boulet est l'auteur du livre Dans la peau d'un Chinois.
Il est reparti en Chine avec sa femme pékinoise pour y
vivre de nouvelles aventures, gastronomiques cette fois, et dans
la peau d'un Français.
De ce nouveau séjour d'un an, il ramène
un ouvrage étrange où à travers la cuisine,
il continue de découvrir la vie quotidienne des Chinois
et approfondit sa connaissance du pays.
Il parcourt des milliers de kilomètres
en train, en car, en bateau, et goûte toutes les spécialités
régionales. Il devient le cuisinier de ses beaux-parents
chinois. Il nous entraîne dans la jungle à la recherche
du plus vieux théier du monde. Nous promène dans
les célèbres distilleries du Guizhou et dans un
grand marché de Canton. On y achète du porc, du
poulet, du poisson, mais aussi du chat, du chien, du serpent,
ou encore des scarabées, des vers. Il nous fait rencontrer
le cuisinier personnel de Mao Zedong. Nous initie à la
nourriture aphrodisiaque. Nous invite surtout à partager
les repas quotidiens de sa famille pékinoise. Il nous
fait découvrir la véritable cuisine chinoise...
de Chine. Celle du peuple, extrêmement rustique et grasse,
aux antipodes de la cuisine de restaurant, raffinée, consommée
par les cadres et les étrangers.
Marc Boulet se trouvait en Chine durant les
événements du « Printemps de Pékin »
1989. Il raconte au jour le jour comment ils furent vécus
à la table locale. Il décrit la grève de
la faim des étudiants lors de la visite de Gorbatchev
à Pékin. Puis, suite au massacre du 4 juin 1989,
l'anorexie générale et les problèmes de
ravitaillement dans le quartier où il habite à
deux cents mètres des abords de la place Tiananmen, chez
ses beaux-parents ouvriers.
25 euros (code de commande
: 16245).
BROSSE
(Jacques) La découverte de la Chine. Paris, Bordas, 1981. In-4° broché,
129 p., illustrations en noir, (collection « Voir
l'Histoire »), exemplaire en bel état.
Table des matières
:
- Avant-propos.
1. Premières approches.
- Le pays de la soie.
- Des intermédiaires,
les Arabes.
- Le commerce des épices.
- Une porte entrouverte.
- L'archevêché
de Pékin.
- Le mirage chinois.
2. De la porcelaine à la théologie.
- Un nouveau visage.
- « Chinoiseries
».
- Les jésuites
en Chine.
- Une ère nouvelle.
- Les jésuites
de Pékin.
- La Chine des jésuites.
- La Chine des philosophes.
- La Chine des marchands.
3. Le marché chinois.
- Les guerres de l'opium.
- Le royaume céleste.
- La Chine dépecée.
- Les Boxeurs.
- La fin d'un empire.
- La République
chinoise.
- Une nouvelle image
de la Chine.
- La sinologie.
- Archéologues
et poètes.
4. Un pénible avènement.
- La réaction
nationaliste.
- Le généralissime.
- L'invasion japonaise.
- L'irrésistible
ascension communiste.
- L'énigme de
la Chine populaire.
- Le Grand Timonier.
- Mao et les « Maoïstes ».
- Les déformations
de l'Histoire.
- Une autre conception
de l'homme.
- Bibliographie.
- Chronologie.
15 euros (code de commande
: 20737).
BROYELLE
(Claudie) La moitié du ciel. Le mouvement de libération des femmes
aujourd'hui en Chine. Préface
de Han Suyin. Paris, Denoël-Gonthier, 1973. In-8°
collé, 277 p., illustrations hors texte, (collection
« Femme »).
Table des matières
:
- Préface.
- La preuve par cinq.
Première partie. Le travail transforme
les femmes qui transforment le travail.
Chapitre 1. Le voie de l'industrialisation
chinoise et la libération des femmes.
Chapitre 2. La socialisation
des campagnes en Chine et la libération des femmes.
Deuxième partie. Pour la socialisation
du travail domestique.
Chapitre 3. Collectivisation
d'abord, mécanisation ensuite !
Chapitre 4. Taking : une
illustration.
Chapitre 5. La production
domestique démystifiée.
Troisième partie. Socialisation de la
fonction maternelle.
Chapitre 6. La prime enfance.
Chapitre 7. Désinfantiliser
les enfants.
Chapitre 8. Éducation
par la société ou éducation par l'État ?
Quatrième partie. La famille chinoise
: vers une nouvelle collectivité de base.
Chapitre 9. Un aperçu
historique.
Chapitre 10. Temps libre,
temps de travail : famille refuge ou famille ouverte ?
Chapitre 11. L'idée
de « nationalisation » et ses conséquences
funestes dans la famille.
Cinquième partie. À propos d'un
débat sur la sexualité en Chine
Chapitre 12. Besoins naturels,
besoins culturels.
Chapitre 13. L'apparition
d'une nouvelle culture sexuelle en Chine.
Chapitre 14. Une nouvelle
conception de l'amour.
- En guise de conclusion.
- Annexe. Quelques chiffres concernant
la participation des femmes aux organismes de direction.
10 euros (code de commande
: 27759).
BROYELLE
(Claudie), BROYELLE (Jacques) et TSCHIRHART (Evelyne)
Deuxième retour de Chine. Paris,
Seuil, 1977. In-8° broché, 331 p., (collection
« Combats »).
En quatrième
de couverture :
À
l'enfer du socialisme à la soviétique (que les
Partis communistes occidentaux eux-mêmes ne défendent
plus guère), on a longtemps voulu opposer le paradis maoïste
de l'initiative des masses, du dévouement à la
cause collective, de la fraternité enfin conquise. Que
de voyageurs (nos auteurs n'échappent pas à la
règle) ont chanté, après quinze jours de
tourisme organisé, les louanges de la nouvelle patrie
du socialisme...
Ce Deuxième Retour de Chine est
écrit par trois Français qui ont travaillé
deux ans comme experts étrangers aux Éditions de
Pékin et à l'Institut n° 2 de langues
étrangères. Cherchant à se plonger parmi
les Chinois pour mieux comprendre toutes les vertus du régime,
ils ont été bien étonnés de se heurter
à la muraille du Parti. Juste méfiance à
l'égard des étrangers, ont-ils pensé tout
d'abord, pour s'apercevoir bientôt que c'étaient
plutôt les Chinois eux-mêmes que cette muraille enfermait.
Toute la perspective alors bascule. Les ombres envahissent le
tableau tout entier, et les habituelles anecdotes censées
démontrer la toute-puissance des masses chinoises ne sont
plus qu'images pieuses.
La grande trilogie marxiste-léniniste
(Parti unique, idéologie unique, monopole d'État)
apparaît la même, au fond, qu'en URSS. Le Parti est
devenu le rapport de production dominant, qui gouverne non seulement
« la superstructure » (enseignement, justice,
murs, etc.) mais toute la vie quotidienne des Chinois,
par l'intermédiaire de leurs « unités
de travail » (danwei). Des différences
existent, certes. Mais les ressemblances prédominent entre
l'URSS et la Chine, et c'est l'illusion la plus dangereuse, en
Occident aussi, que de brandir l'« exemple »
chinois comme une preuve de l'excellence du marxisme-léninisme.
8 euros (code de commande
: 27255).
BUSSAGLI
(Mario) La peinture de l'Asie centrale. traduit de l'italien par Isabelle Robinet. Genève,
Skira, 1963. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
135 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs
contrecollées, (collection « Les Trésors
de l'Asie », n° 6), bel exemplaire.
Sur la jaquette :
L'Asie Centrale s'étend du Tibet à
la Chine, de l'Inde à la Caspienne. C'est une région
désertique qu'arrosent de rares cours d'eau et que protègent
en même temps qu'elles l'isolent de hautes barrières
montagneuses. La première expédition européenne
ne la découvrit qu'en 1896. Pourtant, l'Asie Centrale
fut un foyer de civilisation, celui de la Route de la Soie. Dès
le début des siècles historiques, les échanges
commerciaux, la diffusion des idées religieuses associent
sur ce territoire les caractères et les notions artistiques
de l'Occident classique, de l'Iran, de l'Inde, de la Chine. La
vague classique pénètre la première au cur
de ce domaine. Les Sassanides relayent son influx, et leur apport
rencontre celui de l'Inde. Les T'ang enfin, dans la province
orientale avant tout, véhiculent en Asie Centrale l'invention
et la tradition chinoise.
Tous ces courants s'entrecroisent au gré
des siècles et de la fortune des empires. Mais si l'on
voit Byzance succéder de la sorte à la Grèce
et à Rome au cur même de l'Asie, et si les
styles locaux composent une fascinante et mystérieuse
mosaïque, cette immense région élabore en
même temps ses formules personnelles, et les dispense à
son tour aux régions avoisinantes : terres musulmanes,
Tibet, Chine elle-même. La peinture de l'Asie Centrale
ses fresques, ses broderies, ses manuscrits, ses
tablettes de bois est une création emplie
de fraîcheur, d'audace et de diversité, mais qui
porte plus encore. Constituée dans des circonstances et
dans un entourage particulièrement menaçants, restituée
ici à la lumière des travaux les plus récents
et à la suite d'une entreprise de prospection photographique
sans précédent, elle affirme aussi, chez ses auteurs,
une ténacité dans l'invention et un courage d'être
dont il existe peu d'équivalents.
25 euros (code de commande
: 25477).
[CAMBODGE].
Kampuchéa Démocratique... nous y étions.
Compte-rendu du meeting
de solidarité organisé le 16 février 1979
par l'Association Belgique-Kampuchéa en collaboration
avec la Ligue Anti-impérialiste.
Antwerpen, Association Belgique-Kampuchéa, 1979. In-8°
agrafé, 33 p., quelques illustrations, exemplaire
en bel état.
Table des matières :
-
Introduction.
- Intervention de Nghet Chhopininto.
- Intervention d'Annie Brunel.
- Le Kampuchéa :
pays du Tiers-Monde ravagé par la guerre.
- Un pays à reconstruire,
un peuple qui travaille dur mais pour lui-même.
- À propos des
« droits de l'homme ».
- Quelques calomnies
qui se sont révélées totalement fausses.
- Ce que représente
l'agression vietnamienne.
- Pourquoi cette agression ?
- Portée mondiale
de l'agression.
- L'avenir du Kampuchéa.
- Et l'avenir ?
5 euros (code de commande
: 29663).
[CAMBODGE].
Le Cambodge en lutte. Reportage
de la Délégation des Journalistes chinois sur sa
visite au Cambodge. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1975. In-8°
broché, 70 p., illustrations hors texte.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Cinq années de combat libérateur,
un chant célébrant la guerre du peuple.
- Du front de Phnom Penh.
- Chant de la victoire sur le Mekong.
- Les vaillants fils et filles d'Angkor.
- Compter sur ses propres forces crée
des miracles.
- À la conquête de la nature.
Le nouvel aspect des campagnes cambodgiennes.
- Un nouveau chapitre de l'Histoire.
- L'amitié fraternelle sino-cambodgienne
est éternelle.
8 euros (code de commande
: 26647).
[CAMBODGE].
Infor Kampuchéa. N° 3 - Octobre 1978.
Témoignage de la première
délégation d'association d'amitié dans le
monde invitée par le gouvernement du « K. D. »
à visiter ce pays - août 1978.
Bruxelles, Association Belgique-Kampuchéa, 1978. In-8°
agrafé, 39 p., exemplaire en bel état.
Extrait de l'article
d'introduction Un socialisme à la la spartiate :
le Kampuchéa Démocratique :
Dès
le moment où les Khmers rouges ont libéré
Phnom Penh le 17 avril 1975, la presse occidentale a largement
diffusé les accusations très graves dirigées
contre le nouveau gouvernement de leur pays par les Cambodgiens
s'étant exilés après cette date.
Non seulement les témoignages individuels
n'ont pas été soumis à un examen critique,
mais en ce qui concerne notamment le nombre de personnes atteintes
par la répression et celles qui auraient péri durant
le transfert des habitants des villes à la campagne, des
chiffres tout à fait fantaisistes ont été
lancés. Les émissions de radio Phnom Penh ont été
régulièrement écoutées mais ont reçu
une interprétation tendancieuse. Cette présentation
unilatérale de la situation actuelle au Kampuchéa
a été facilitée par la circonstance que
très peu d'étrangers étaient autorisés
à visiter le pays.
Une délégation de l'Association
Belgique-Kampuchéa vient de parcourir environ 2.000 km
en différentes régions du pays et elle a eu de
nombreux entretiens avec des représentants des autorités
régionales ou municipales, des responsables de coopératives,
d'usines, de syndicats, d'écoles, d'hôpitaux et
avec le 1er Ministre Pol Pot.
On ne saurait prétendre, à l'issue
de ce voyage, que tous les problèmes sont résolus
ni que toutes les questions posées ont reçu une
réponse satisfaisante voir adéquate. Il est cependant
possible de jeter un peu de lumière sur un tableau entièrement
obscur et de dissiper quelques ombres.
Les observations qui suivent et qui, pour l'essentiel,
se rapportent aux conditions de vie actuelles de la population
s'efforcent de mesurer avec objectivité les principaux
succès du gouvernement révolutionnaire et d'en
percevoir les insuffisances, sans rien dissimuler des incertitudes
ou des inquiétudes qui peuvent subsister.
5 euros (code de commande
: 27518).
The
Cambridge Encyclopedia of China. General
Editor : Brian Hook. Cambridge, Cambridge University Press,
1982. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 492
p., illustrations.
Sur le rabat de la
jaquette :
The
world is watching post-Mao China feel its way into a new role
among the other superpowers. It is a fascinating process, and
it may perhaps also be a momentous one for countries a long way
from East Asia. For China is a superpower with a différence.
In size and population, China overshadows ail other nations.
Yet China's ambitions run in directions peculiar to itself. It
wants to modernize with thé help of the industriel nations
while seeing itself as contributing to the development of new
forms of collective activity and living. The present phase is
both a continuation of Mao Tse-tung's revolution, and a new turn
towards achieving greater economic strength.
This Encyclopedia provides basic information
on ail aspects of China's geography, natural resources, economy,
communications, growth planning and political structures. Also,
in one and the same volume, it covers the history and culture
of traditional Chinese civilization in ail its variety. Thus
the Encyclopedia contains a compendium of China for every kind
of inquiry, whether historical or contemporary, cultural or political,
économie or social.
The Advisory Editors have ensured that this
is a reliable, authoritative and objective text. The point of
view is neither pro- nor anti-communist, but the fierce ideological
disputes that have shaken China are fairly reported. Society
in the present-day People's Republic is examined with the same
scholarly objectivity as is the traditional order of Chinese
society that was known in the past and still exists in Taiwan
and among the overseas Chinese.
20 euros (code de commande
: 16226).
CARRINGTON GOODRICH (L.) A
Short History of the Chinese People. [Revised edition.] London, George
Allen & Unwin, 1969. In-8° broché, XIII + 295
p., (collection «Unwin University Books»).
Extrait de la préface :
« The history of the Chinese people cannot often enough
be told. Old as it is, new light is being shed on it every year.
Meanwhile the Chinese are making history before our eyes. We
need, as never before, to understand how they have come in our
time to make such a sacrificial defense of a way of life that
is theirs as much as it is our own.
The Chinese are différent from us ; at the same time they
are more like us than the people of India, of Annam, or of japan.
At the conclusion of the last war, the writer served for a time
with a Chinese labor battalion attached to United States forces
in France. Again and again, puzzled American corporals and sergeants
helping to direct the battalion remarked to him on the innate
likenesses between themselves and the Chinese, despite the barrier
of language and difference of custom. They wanted this phenomenon
explained ; so have others. It is worth while therefore to examine
the record, and see how the Chinese people have traveled down
the corridors of time from the Old Stone Age to the present.
»
8 euros (code de commande
: 7551).
[CATALOGUE D'EXPOSITION].
L'Homme et son image. Bruxelles, Crédit Communal, 1989.
In-4° broché, 386 p., nombreuses illustrations en
couleurs.
@
Publication réalisée
à l'occasion des manifestations Europalia Japon 1989.
25
euros (code de commande : 161/61).
CHARLEVOIX (R.P. [Pierre
François Xavier] de).
Histoire de l'établissement, des
progrès et de la décadence
du christianisme dans l'empire du
Japon.
Louvain,
Bibliothèque Catholique de la Belgique - Vanlinthout et
Vandenzande, 1828-1829.
Chine.
Ciel et terre. 5000 ans d'inventions et de découvertes.
[Bruxelles], Commissariat
Général à la Coopération Internationale
- Institut Chine-Europe - Centre International des Sciences de
Chine, 1988. In-4° broché, 438 p., très
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en
très bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire,
à Bruxelles, du 16 septembre 1988 au 16 janvier 1989.
Table des matières :
- Réflexions sur l'histoire
des sciences en Chine, par Ilya Prigogine.
- Introduction, par Joseph Needham
et Colin Ronan.
- Cinq mille ans d'astronomie et de
mesure du temps, par Yi Shitong.
- Le compas magnétique et la
navigation, par Colin Ronan.
- La poudre à canon, par
Ho Peng-yoke.
- Le papier et l'imprimerie, par
Jean-Marie Simonet.
- Argile éternelle. Développements
technologiques en céramique et porcelaine chinoises,
par Kurt De Raedemaeker.
- L'industrie du textile, par Dieter
Kuhn.
- Métiers à tisser chinois,
par Daniël De Jonghe.
- La mécanique, par Colin
Ronan.
- D'est en ouest. La diffusion des
sciences et techniques chinoise en Europe, par Wan Yusheng.
- Introduction de la science occidentale
en Chine, par Ulrich Libbrecht.
- Le globe céleste « Kangxi »
construit par Ferdinand Verbiest. Exemple d'échanges culturels
entre la Chine et l'Occident, par Yi Shitong et Nicole
Halsberghe.
- Le système de transcription du
pinyin.
- Carte de la Chine.
- Chronologie des dynasties chinoises.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 20330).
La
Chine. Le pays :
les forces et faiblesses d'un pays d'un milliard d'hommes - À
travers le temps : des dynasties célestes à
l'après Mao, les permanences d'un empire - Villes et régions :
cités d'art, métropoles industrielles et provinces
lointaines - Encyclopédie : la Chine de A à
Z. Paris, Larousse, 1988. In-4°
sous cartonnage d'éditeur, 160 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, (collection « Monde et Voyages »).
Table des matières
:
- Coup
de cur, par Ysabelle Lacamp.
- Le pays, par Valérie
Joxe.
- À travers le temps :
- Le passé,
par Pierre Minvielle.
- Le patrimoine culturel,
par Françoise Meaux-Saint-Marc.
- La vie quotidienne,
par Jacques Lemoine.
- Villes et régions, par
Pierre Trolliet.
- Encyclopédie, par Isabelle
Calabre.
- Index.
12 euros (code de commande
: 16225).
La
Chine ardente. Sculptures
monumentales contemporaines. Sous
la direction de Michel Baudson et Fan Di'an. Mons,
Fondation Mons 2015, 2015. In-4° collé, 184 p., nombreuses
reproductions en couleurs, édition bilingue (français
- chinois) avec résumé en anglais, bon exemplaire.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée aux anciens Abattoirs,
à Mons, du 4 juillet au 4 octobre 2015.
En quatrième de couverture :
Découvrez l'univers des artistes contemporains
chinois et leurs récentes sculptures monumentales. Donnant
suite à l'empreinte des premières avant-gardes
de la fin des années 70, ces artistes font preuve d'une
extraordinaire effervescence créatrice qui marque notre
époque. À l'image du Phénix, oiseau mythique
doté du pouvoir de renaître en permanence de ses
cendres, ils proposent une diversité formelle et créatrice
en renouveau permanent.
Ces uvres sculpturales et ces installations
mettent en évidence les relations nouvelles que les artistes
chinois actuels entretiennent avec la tridimensionnalité
de la sculpture et ses matériaux qu'ils soient d'origine
industrielle, artisanale, minérale, naturelle, de récupération
ou de synthèse, mais également avec les nouvelles
technologies, développant une métamorphose artistique
en lien avec ses sources et références culturelles
et l'actualisation de leurs enjeux.
20 euros (code de commande
: 25640).
Chine,
ciel et terre. 5000 ans d'inventions et de découvertes.
Dossier de documentation.
Enseignement secondaire. Leuven,
Institut Chine-Europe, 1988. In-4° collé, 99 p., cartes,
tableaux.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée aux Musées
Royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles, du 16 septembre
1988 au 16 janvier 1989.
Table des matières :
- Avant-propos.
- La République populaire de
Chine. Une carte d'identité géographique, par
Georges Tibau.
- L'histoire de la Chine. Guide à
travers 35 siècles de civilisation chinoise, par Marcel
Van Den Wijngaert.
- La culture en Chine. Quatre mille
ans de culture chinoise résumés en un mot,
par Rik Geeraerts.
- La conception de la vie, par
Wim Theys.
- Le chinois, par Wim de Geest.
- L'enseignement dans la République
populaire de Chine, par Gustaaf Tistaert.
- Des millions d'idolâtres et
des billets de banque. L'image de la Chine en Occident avant
le seizième siècle, par Jef Janssens.
- Verbiest, psychologie et stratégie,
par Marcel van Nieuwenborgh.
- Chine, ciel et terre, par Colin
A. Ronan et Peter Gordts.
- Bibliographie.
- Le pinyin. Système de transcription.
- Chronologie des dynasties chinoises.
10 euros (code de commande
: 16348).
La
Chine des salons. Porcelaines
et objets de curiosité des XVIIIe et XIXe siècles.
Collection du Musée royal de Mariemont. Seneffe, Domaine du Château de Seneffe,
2000. In-4° broché, 47 p., illustrations en noir
et en couleurs, exemplaire en très bel état, épuisé.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Château de Seneffe, du 18 mars au 27
août 2000.
Sommaire :
- Avant-propos.
- Un juste écrin
pour une collection chinoise des XVIIIe et XIXe siècles.
- Une exposition qui
réunit Julien Depestre et Raoul Warocqué.
- Contacts entre les
cultures.
- Introduction.
- La Compagnie d'Ostende.
- Propos.
- Des « bleu
et blanc » aux « famille rosé »
dans les Salons d'Europe.
- « Chine
de commande ».
- Canton et ses ateliers
du XVIIIe au XIXe siècle.
- L'attrait pour l'orfèvrerie
chinoise.
- Le Château de
Seneffe et la Chine.
- Catalogue des uvres exposées.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 20282).
[CHINE
- LITTÉRATURE] Chine : une nouvelle littérature.
Paris, Europe, 1985. In-8°
collé, 224 p.
Il s'agit
du n° 672 - Avril 1985 de la revue Europe.
Sommaire :
- Chine, le choc et le changement,
par Charles Dobzynski.
- La Chine depuis la Révolution,
par Alain Roux.
- Sur le seuil, par François
Julien.
- De la nouvelle au reportage, la vogue
du récit, par Chantal Chen-Andro.
- Qui suis-je ? (nouvelle), par
Zong Pu.
- Un dîner teinté de rose
(nouvelle), par Shen Rong.
- L'âme du chant (nouvelle)
?, par Wang Meng.
- La littérature de reportage
chinoise, par Noël Dutrait.
- Les poux apparaissent quand on ne
se lave pas (entretien), par Liu Binyan.
- Un oubli fâcheux (nouvelle
d'une minute), par Guan Wei.
- Approches de la poésie,
par Chantal Chen-Andro.
- À propos de la poésie
obscure, par Ai Qing.
- Deux générations -
À propos de « l'incompréhensible »
en matière de poésie, par Gu Gong.
- Réflexions sur un poème
obscur, par Hsiung Ping Ming.
- Poèmes de : Gu Cheng,
Ai Qing, Che Qianzi, Bei Dao, Zhou Liangpei,
Lei Shuyan, Jiang He, Yan Li, Xiao Fan,
Zhou Jiadi, He Jiming, Yan Ming, Shu
Ting, Luo Gengye, Lin Hentai.
- Acte réaliste/acte conventionnel
: aspects du théâtre chinois contemporain, par
Alain Chen.
- Chronique.
- De la grandeur
du silence : Rimbaud l'Africain, par Brigitte Ferrand.
- Jean Lorrain ou
la Belle Époque travestie, par Jean-Luc Cachia.
- Les livres nouveaux
: De la réalité de l'art, par Pierre Gamarra.
- Les 4 vents de
la poésie : Henri Michaux, homme de l'être,
par Charles Dobzynski.
- Le théâtre
: Théâtrales, par Raymonde Temkine.
- Le Cinéma
: Cent quarante fleurs hivernales, par Raphaël Bassan.
- La musique : Le
devin du village à Kyoto, par Béatrice Didier.
- Devy Erlih et Gérard
Fremy, par Martine Cadieu.
- Les arts : Edouard
Pignon au Grand Palais, par Jean-Baptiste Para.
- Proche, la Chine,
par Charles Dobzynski.
- Notes de lecture par
Jean Albertini, Max Alhau, Alain Calame, Charles Dobzynski, Eliane
Dobzynski, Noël Dutrait, Jean-Luc Coatalem, Jacques Gaucheron,
Françoise Han, Jean-Pierre Han, Vénus Koury-Ghata,
Daniel Leuwers, Alexandra Merveille, André Miguel, Claude
Pujade-Renaud, Jean-Marie le Sidaner, Nelly Stéphane,
Yves Thoraval.
12 euros (code de commande
: 30507).
La
Chine que j'aime... Préfacée
par Jules Roy. Racontée et légendée
par Jean Leclerc du Sablon. Photographiée par Alain
Mc Kenzie, Marie-Ange Donzé, Chantal Fava,
Laurence Vidal, Marise Pell, Charles Lénars,
Claude Sauvageot, Huguier, Freppel, Rapho
(R. Michaud, P. Koch, G. Gerster, B. Brake, P. Roche, Landau,
Bittsch, Silvester), Vloo, Aarons, A.A.A. Photo
(Garnier), Sidoc (Leprette), Magnum (Han Suyn).
Paris, Sun, 1979. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
147 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
bel exemplaire.
Extrait :
Quand
on arrive là-bas, car la mode est d'y aller, on a besoin
de reprendre son souffle. On ne sait plus où on en est,
ni pourquoi on y est. J'exagère à peine. On voudrait
savoir comment, de là-bas, notre planète à
nous apparaît. Comme une lune ? Or, il n'y a plus
que ténèbres, bicyclettes, et musées. Où
est, tournant aux antipodes, notre chère Terre à
nous ? Dans quelle partie du soir se lève-t-elle ?
Disparue, engloutie, notre chère Terre à nous ne
compte plus. Qu'est-ce que la Loire à côté
du fleuve Bleu ? Qu'est-ce que Carpentras à côté
des fonderies de Wuhan ? « Dites-moi comment
vous nous apercevez d'où vous êtes ? »,
n'arrêtait pas de me claironner dans les oreilles au téléphone
le directeur du magazine qui m'avait expédié en
exprès. Il appelait sans préavis de Paris, un joli
tarif à la pulsation intercontinentale. N'empêche.
Et il me réveillait en pleine nuit à cause du décalage
horaire : « Je vous entends, mais je ne vous
vois plus », répondais-je en bâillant.
En même temps je me sentais accablé. Le cher homme
se mettait inutilement en colère tandis que, dans un mouvement
d'humeur qui m'échappait, je lui disais la plus grande
vérité que j'aie découverte là-bas :
que sur la planète Chine on ne sait plus où l'on
est.
18 euros (code de commande
: 21982).
[CHINE]. Trésors d'art de la Chine.
5000 a. C. - 900 p. C.
Nouvelles découvertes archéologiques de la République
populaire de Chine. Bruxelles,
Ministère de la Communauté Française, 1982.
In-4° broché, 311 p. nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, exemplaire en parfait état.
Cet
ouvrage fut publié à l'occasion de l'exposition
éponyme organisée au Palais des Beaux-Arts, à
Bruxelles, du 22 janvier au 18 avril 1982.
Sommaire :
- Cartes des sites archéologiques
et des emplacements de fouilles.
- La céramique peinte à
l'âge néolithique.
- L'art du bronze sous les dynasties
des Shang et des Zhou.
- La sculpture funéraire
monumentale sous le premier empereur.
- Une armée de terre cuite
de la période des Han occidentaux.
- Art et artisanat sous les Han.
- Sous le signe du bouddhisme.
- La tombe de Li Jingxun (600-608)
et ses objets précieux.
- La tombe de Li Xian, prince impérial
Zhanghuai.
- La somptuosité de l'art
funéraire sous les Tang.
- L'or et l'argent dans la capitale
Changan sous les Tang : le trésor de Hejiacun.
- Tableau chronologique et
Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 26142*).
[CHINE].
Première Session de la Ve Assemblée populaire
nationale de la République populaire de Chine (documents).
Pékin, Éditions
en Langues Étrangères, 1978. In-8° broché,
258 p., quelques illustrations hors texte.
Table des matières :
- Unissons-nous
et luttons pour édifier un puissant état socialiste
moderne. Rapport sur les activités du gouvernement
présenté le 26 février 1978 à la
première session de la Ve Assemblée populaire nationale,
par Houa Kouo-feng.
- Résolution de la première
session de la Ve Assemblée populaire nationale sur le
rapport des activités du gouvernement (Adoptée
le 5 mars 1978).
- Communiqué de l'Assemblée
populaire nationale de la République populaire de Chine.
- Constitution de la République
populaire de Chine (Adoptée le 5 mars 1978 à
la première Session de la Ve Assemblée populaire
nationale de la République populaire de Chine).
- Rapport sur la modification de la
constitution (Présenté le 1er mars 1978 à
la première Session de la Ve Assemblée populaire
nationale de la République populaire de Chine), par Yé
Kien-ying.
- Six communiqués de l'Assemblée
populaire nationale de la République populaire de Chine.
- Liste comprenant les membres du Presidium
et le Secrétaire général de la première
Session de la Ve Assemblée populaire nationale de la République
populaire de Chine.
10 euros (code de commande
: 29089).
[CONFUCIUS].
ÉTIEMBLE Confucius
(Maître K'ong). Quatrième édition,
revue et corrigée. Paris, Club Français du Livre,
1968. In-8° sous cartonnage et Rhodoïd d'éditeur,
296, [18] p., (collection « Portraits de l'Histoire »,
n° 2), exemplaire numéroté (n° 622),
en bel état.
Table des matières
:
- Avant-propos.
Première partie : l'héritage.
1. La Chine des Tcheou.
2. Les dieux et les hommes.
3. Le confucianisme avant
Confucius.
4. La Chine au temps de Confucius.
Deuxième partie : la gestion.
1. Premier état du
mythe confucéen : la vie.
2. Premier état du
mythe : les « classiques » confucéens.
3. Du mythe à l'homme
et des classiques à l'uvre.
4. Le Confucius des Entretiens
Familiers : l'homme.
5. Le Confucius des Entretiens
Familiers : le politique.
6. Le Confucius des Entretiens
familiers : le moraliste.
7. Le Confucius des Entretiens
Familiers : le philosophe.
8. Le Confucius des
Entretiens Familiers : maître et disciples.
- Conclusions sur Confucius.
Troisième partie : Le legs.
1. Grande Étude et
Milieu Juste.
2. Les Écoles combattantes.
3. Le confucianisme de Mencius.
4. Le confucianisme de Siun
Tseu.
5. Du martyre au triomphe.
6. Intermède bouddhiste.
7. De Tcheou Touen-yi à
Wang Ngan-che.
8. Tchou Hi et le néo-confucianisme.
9. L'Occident découvre
Confucius.
10. Confucius et l'Occident
contemporain.
11. Le confucianisme au Japon
et en Corée.
12. Confucius et la Chine
contemporaine.
- Conclusions sur le
legs confucéen
- Appendices.
1. Textes confucéens
:
- La
Conduite du lettré.
- Dissertation
de Po Kiu-yi.
- Extraits
de la Petite Étude.
2. Bibliographie critique.
3. Chronologie sommaire.
13 euros (code de commande
: 22622).
CONTENAU
(Georges) L'art de l'Asie occidentale ancienne. Paris - Bruxelles, Van Oest, 1928. In-8°
broché, 58 p., LXIV planches hors texte en héliogravure,
(collection « Bibliothèque d'Histoire de l'Art »).
Avant-propos :
« Trois grandes civilisations se
sont partagé le monde ancien : celle de l'Égypte,
celle de l'Égée, celle d'Assyro-Babylonie. Mais,
de même que la civilisation de l'Égée, dont
le foyer principal est en Crète, rayonne au loin sur un
grand territoire, l'art d'Assyro-Babylonie déborde également
de son pays d'origine. C'est lui, plus ou moins modifié,
qu'on retrouve dans la Perse ancienne, le nord du bassin du Tigre
et de l'Euphrate (I'Arménie moderne), la Syrie et la Palestine,
la plus grande partie de l'Asie Mineure. C'est lui que l'on peut
décrire sous le nom d'art mésopotamien puisqu'il
a ses origines en Mésopotamie, d'art de l'Asie occidentale
ancienne puisque tous les pays qui la composaient peuvent s'en
réclamer.
Cette civilisation eut une longue fortune :
nous la voyons déjà constituée au début
de l'histoire (vers 3200 ou 3300 avant notre ère) au sud
du bassin du Tigre et de l'Euphrate, où les Sumériens,
qui ne sont ni des Sémites, ni des Indo-Européens
(du moins tels que nous les connaissons aujourd'hui), l'ont élaborée
et menée à un haut degré de perfection.
Les conquérants sémites qui fondent Babylone hériteront
de cette civilisation au même titre que leurs voisins les
Assyriens ; elle imprègne la Phénicie, qui
répond à la côte méditerranéenne,
et tout l'arrière-pays, appelés Canaan ; des
sources du Tigre et de l'Euphrate, nous la voyons se diriger
vers le Taurus, le franchir et, dans la péninsule, aller
prendre contact avec la civilisation égéenne qui
s'implante à l'ouest de l'Asie Mineure. Lorsqu'au milieu
du premier millénaire avant notre ère les Perses
mettent fin aux empires d'Assur et de Babylone, ils sont les
continuateurs de cette civilisation, comme les Grecs et les Romains,
lorsqu'ils conquièrent l'Orient, l'adoptent dans ses grandes
lignes et la combinent avec la leur. Insensiblement nous atteignons
ainsi et nous dépassons même l'ère chrétienne,
sans que cet immense domaine cesse de posséder son autonomie
artistique et sans qu'aucun des peuples qui le composent s'inspire
vraiment d'une autre culture. Comme l'adhésion des populations
orientales au christianisme, puis à l'Islam, en modifie
peu à peu le caractère par l'introduction d'éléments
nouveaux, sans pour cela en effacer les origines lointaines,
c'est donc vers le troisième siècle de notre ère
que prendra fin notre étude de cet art de l'Asie occidentale
ancienne, après plus de 3500 ans d'histoire attestée.
Le beau livre de M. Ch. Boreux, paru dans cette
collection, a fait justice de la conception d'un art égyptien
immobile. Celui de l'Asie occidentale ancienne n'a pas moins
évolué ; le temps, et surtout l'espace où
il s'épanouissait, lui ont imprimé semblable diversité,
peut-être même plus accusée ; mais aussi
les échanges d'influences. Dès 3000 avant notre
ère, les relations avec l'Égypte étaient
fréquentes et l'art mésopotamien s'en est bien
souvent ressenti ; c'était déjà un
perpétuel va-et-vient entre l'Asie, l'Égée,
puis l'Europe, soit par mer, soit surtout par l'Asie Mineure.
La péninsule, loin d'être une barrière entre
les deux continents, est un véritable pont, et chez les
peuples qui l'habitèrent, nous saisissons les affinités
qui existent entre l'art de l'Asie occidentale et celui de l'Égée.
C'est pourquoi j'ai cru devoir, dans cet exposé,
rompre avec la coutume qui consiste à étudier l'évolution
de l'art en Asie occidentale dans le cadre géographique
et historique que constituent les anciens peuples, et ne pas
le décrire dans une suite de monographies distinctes.
Il m'a paru préférable de dégager les caractères
généraux de chacune des grandes formes de l'art
sur toute l'aire qui fait l'objet de cette étude, et d'en
comparer les manifestations chez les différents peuples.
Puisqu'il s'agit d'un résumé général,
il m'a semblé qu'il y aurait intérêt, dans
le choix des illustrations, à donner une idée de
la multiplicité des aspects de cet art, et, quitte à
ne pas reproduire tous les monuments popularisés par les
manuels depuis près d'un demi-siècle, à
faire place à des uvres, moins connues, dues aux
fouilles plus récentes et à montrer par là
les progrès de l'archéologie orientale. »
25 euros (code de commande
: 12409).
[CORÉE].
L'édification d'une économie nationale indépendante
en Corée. Pyongyang,
Éditions en Langues Étrangères, 1977. In-8°
collé, 263 p., illustrations hors texte, exemplaire
en bel état.
En quatrième
de couverture :
- Préface.
1. L'édification d'une économie
nationale indépendante est une exigence indispensable
de l'édification d'un État souverain et indépendant.
1) Le contenu fondamental
de l'édification d'une économie nationale indépendante.
2) L'inéluctabilité
historique de l'édification d'une économie nationale
indépendante.
2. La position et les principes maintenus dans
l'édification d'une économie nationale indépendante.
1) La position djoutchéenne
et le principe de confiance en soi.
2) L'application de la ligne
de masse dans l'édification d'une économie nationale
indépendante.
3) Le développement
des relations économiques extérieures basées
sur l'édification d'une économie nationale indépendante.
3. Le processus de développement d'une
économie nationale indépendante.
1) L'établissement
d'un régime socio-économique avancé.
2) Les étapes principales
de l'édification d'une économie nationale indépendante.
4. L'établissement de la structure économique
harmonieuse.
1) La combinaison rationnelle
des secteurs principaux de l'économie nationale.
2) La création des
bases de l'industrie lourde axée sur l'industrie des constructions
mécaniques.
3) La création des
bases de l'industrie légère moderne.
4) Le développement
diversifié de l'économie rurale.
5.L'implantation de solides bases des matières
premières s'appuyant sur les richesses naturelles du pays.
1) Les facteurs régissant
l'implantation des bases des matières premières.
2) L'implantation de ses
propres bases de matières premières, de combustibles
et d'énergie.
6. L'équipement de l'économie
nationale de techniques modernes.
1) Le développement
de la science et de la technique djoutchéennes pour la
révolution technique.
2) La promotion de la révolution
technique par la méthode d'ordre déterminé
et un mouvement de tout le peuple.
7. La résolution du problème
des cadres techniques nationaux.
1) L'éducation et
la rééducation des intellectuels de l'ancienne
école.
2) La formation massive des
cadres techniques nationaux, issus du peuple laborieux.
8. La solution du problème des fonds
sur le principe de confiance en soi.
1) La création des
sources de fonds.
2) L'utilisation efficace
des fonds accumulés.
9. La grande vitalité de l'édification
d'une économie nationale indépendante.
12 euros (code de commande
: 26331).
[COREÉ].
La Corée en progrès et son éducation.
Rapports des délégations
du Syndicat des Enseignants du Japon sur leurs visites en R.P.D.C. Pyongyang, Éditions en Langues Étrangères,
1978. In-8° broché, 239 p., illustrations en
couleurs hors texte, exemplaire en très bon état.
Note de l'éditeur
:
Une
délégation du Syndicat des enseignants du Japon
a effectué une visite d'amitié en RPDC en novembre
1972. Ses membres ont été reçus en audience
par le camarade Kim Il Sung, grand Leader. Ils ont visité
Mankyeungdai, lieu d'intérêt historique, où
le grand Leader est né et a passé son enfance.
Ils ont également vu des établissements d'enseignement
et beaucoup d'autres endroits.
De retour au Japon, ils ont publié un
recueil de rapports sous le titre La Corée en progrès
et son éducation. Une autre délégation
dudit Syndicat a aussi effectué une visite d'amitié
en RPDC en septembre 1974. Elle a également publié
un recueil de rapports.
Nous éditons ici un recueil des textes
traduits en français de ces deux livres.
Puisque les délégations se sont
référées à des données statistiques
déjà vieillies, nous présentons comme appendice,
à titre de renseignement, l'Information de l'Office Central
des statistiques de la RPDC Sur l'accomplissement anticipé
du plan sexennal (1971-1976) du développement de l'économie
nationale de la RPDC, publiée le 23 septembre 1975.
10 euros (code de commande
: 30388).
La
Corée est une. Recueil
d'articles étrangers.
Pyongyang, Éditions en Langues Étrangères,
1978. In-8° broché, 301 p., quelques illustrations
hors texte.
En quatrième
de couverture :
- Le
président Kim Il Sung est le centre de la réunification
du pays et le grand leader de tout le peuple coréen,
par Alberto Tauro Del Pino, président de l'Association
nationale des écrivains et artistes du Pérou.
- La politique de la PDC en matière
de réunification de la patrie, par Terzawa Hajime,
professeur à l'Université de Tokyo.
- Que le peuple coréen puisse
modeler son destin en toute indépendance !, par
R. Guyok, sénateur (France).
- Le vu ardent du peuple coréen,
par Arne Herlov Petersen, écrivain et journaliste
du Danemark.
- Tourments au Pays du Matin calme,
par Yves Moreau Fernand, chef des services des politiques
extérieures de l'Humanité, journal français.
- Les troupes US entravent la réunification
pacifique de la Corée, par Kajitani Yoshihisa,
commentateur japonais sur les affaires internationales.
- La présence des troupes américaines
en Corée du Sud constitue un obstacle principal sur la
voie de la réunification de la Corée, par A.
Aubry, sénateur (France).
- L'impérialisme américain,
bas les pattes en Corée !, par Christian Rémi
Richard, ministre des Affaires étrangères de
la République Démocratique de Madagascar.
- Les États-Unis ne doivent
plus persister à perpétuer la division de la Corée,
par Frances Béal, administratrice générale
du journal américain Guardian et présidente
du «cercle d'étude des idées du Djoutché »
aux États-Unis.
- La Corée est une. La thèse
des « Deux Corées » est un sophisme
des détracteurs, par Hanawa Fujio, vice-président
du Secrétariat du « Conseil national de liaison
des sociétés d'étude des uvres du
Président Kim Il Sung » du Japon.
- La nation coréenne est une,
par Steinar Stjerno, membre du Comité Exécutif
du CC du Parti Socialiste de Gauche de Norvège.
- La situation actuelle au nord et
au sud de la Corée et le problème de leur réunification,
par Yasue Ryosuke, rédacteur en chef de Sekai,
revue théorique politique japonaise.
- La réunification de la Corée
et le droit international, par Sikeki Miyasaki, professeur
à l'Université Meiji au Japon.
- Les résolutions de l'ONU en
faveur de l'agression contre la Corée et le pacte de sécurité
nippo-américain, par Utai Fujishima, critique
japonais.
- Les forces socialistes et les forces
non-alignées doivent, en union, donner leur concours actif
à la réunification de la Corée, par
Joe Velle, rédacteur en chef de Malta News.
- Une seule patrie dans l'avenir,
par Genaro Carnero Checa, secrétaire général
de la Fédération latino-américaine des journalistes.
15 euros (code de commande
: 19462GL).
CORNER
(Julia) Histoire de l'Inde, par Miss Corner.
Bruxelles, Devroede, 1847.
[Bruxelles. / Librairie
Historique et d'Éducation, / V. Devroede, Éditeur.
/ 1847.] In-8° sous cartonnage
illustré d'éditeur (dessin de Louis Huard gravé
par L. Lacoste), [3 (faux-titre, mention de dépôt,
titre)], [1 bl.], IV, 245, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p.,
bien complet de ses quatre gravures, (collection « Bibliothèque
Illustrée - Série Historique », V -
Tome sixième), bon exemplaire exempt de rousseurs, dos
recollé proprement, un petit coup au mors supérieur,
rare sous cette forme.
Il s'agit de la traduction française
de l'ouvrage publié à Londres, chez Washbourne,
en 1846, sous le titre The history of India : pictorial and
descriptive.
Julia Corner (Londres, 1798 - Notting Hill,
1875), se fit connaître sous le nom de « Miss
Corner » comme l'auteur de livres d'Histoire et d'ouvrages
d'éducation destinés à la jeunesse.
Table des chapitres :
- Préface.
- Introduction. Temps primitifs.
Chapitre I. Invasion des Grecs.
Chapitre II. Invasion des Arabes et des Afghans.
Chapitre III. Conquêtes des musulmans.
Chapitre IV. Domination dans l'Inde des Patans
ou rois afghans.
Chapitre V. Invasion des Mongols.
Chapitre VI. Colonies portugaises dans l'Inde.
Chapitre VII. Empire des Mongols.
Chapitre VIII. Splendeur de l'empire mongol.
Chapitre IX. Origine de la puissance des Mahrattes.
Chapitre X. Décadence de l'empire mongol,
accroissement de la puissance des Mahrattes.
Chapitre XI. Élévation de l'empire
mahratte sur les ruines de l'empire mongol.
Chapitre XII. Les Français et les Anglais
dans l'Indostan, grandeur des Mahrattes.
Chapitre XIII. Établissement de l'empire
britannique dans l'Inde.
Chapitre XIV. Grandeur et chute de l'empire
de Mysore.
Chapitre XV. Gouvernement britannique.
- Conclusion.
- Appendice.
40 euros (code de commande
: 29545).
COYAUD
(Maurice) L'Empire du regard. Mille ans de peinture japonaise. Paris, Phébus, 1981. In-4° sous
reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur,
258 p., tache au bas du dos de la jaquette qui a déchargé
sur la toile, nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Sur la jaquette :
L'art
du pinceau a toujours été, pour les Japonais, la
voie par excellence de l'expression du moi intime : celle
en tout cas que leur imagination élit le plus spontanément.
« Aucun peuple au monde n'aura laissé dans
le domaine de la peinture un patrimoine aussi démesuré
si l'on tient compte de la modestie de l'espace géographique
qu'il occupe, nous prévient d'emblée Maurice Coyaud...
C'est que le génie japonais, dans ce qu'il a de plus spécifique,
s'est toujours donné carrière par prédilection
dans le domaine du visuel. »
À partir de là, l'auteur nous
entraîne dans une promenade qui réservera quelques
surprises au lecteur français, habitué à
une tout autre image de l'art nippon. Lorsqu'on parle de peinture
japonaise, l'amateur moyen pense aussitôt à Utamaro,
Hokusai, Hiroshige, qui ont porté au point de raffinement
que l'on sait la technique de l'estampe. On ne trouvera pas d'estampes
dans ce livre, consacré à la peinture et à
elle seule. On ne trouvera guère non plus de ces peintures
brillantes, au style surtout décoratif, qui soulevaient
l'enthousiasme des critiques d'art au début de ce siècle.
Si elles ont connu un certain succès au Japon même
(aux XVIe et XVIIe siècles principalement), elles sont
assez peu représentatives de cet idéal de retenue,
de discrétion, on voudrait presque écrire de silence,
auquel les peintres de ce pays, dans leur grande majorité,
ont toujours été impatients de se soumettre. Soumission
en laquelle, paradoxalement, ils verront le meilleur moyen de
conquérir une liberté dont peu de traditions picturales
donnent à ce point l'exemple.
Tandis qu'en Occident, l'il du peintre
s'applique à conquérir sans rien en excepter la
totalité du visible, soucieux de densifier au maximum
le petit espace de la toile, le regard japonais, lui, cherche
au contraire à s'affranchir de la dictature des apparences,
attentif à surprendre la moindre issue qui s'offre à
son besoin éperdu d'évasion. « La Nature
a horreur du vide », proclament d'une même voix
la science et l'art occidentaux. Les peintres du Japon, à
l'école des artistes chinois, nous remontrent qu'une telle
opinion, si elle rassure nos esprits inquiets, nous prive de
l'accès à un domaine qui, pour être au-delà
du visible, n'en est pas moins réel. Et dans cette voie,
ils s'emploieront à aller plus loin encore que leurs modèles.
Courir droit à l'essentiel, élire le détail
significatif sans s'embarrasser du reste, résister à
la tentation du « remplissage » :
ces principes, que suivront de leur côté les maîtres
du haiku (ce poème de dix-sept syllabes où
se trouve concentrée la quintessence de la poésie
japonaise), guident constamment leur main. Rude discipline, mais
payante ô combien ! Aucun art au monde ne donne cette
impression de viser à la fois si haut... et si juste.
Le voyageur qui veut aller loin ne doit pas s'encombrer de bagages
inutiles. Soit. Les peintres nippons, leur humble besace en bandoulière,
nous invitent à prendre à leur suite des chemins
qui peuvent sembler modestes. Méfions-nous : ces
chemins mènent en général bien au-delà
des horizons de ce monde.
La randonnée à laquelle nous
convie l'auteur du présent ouvrage serait ainsi moins
innocente qu'il y paraît. Maurice Coyaud nous le fait comprendre
à demi-mot au fil des étapes qu'il a ménagées
ici à notre émerveillement. Le choix même
des images, qui écarte décidément tout superflu,
va au reste dans ce sens. Sur la bonne centaine d'uvres
qui figurent dans ces pages, presque toutes en couleur, plus
des trois-quarts proviennent des collections japonaises, publiques
ou privées, la majeure partie d'entre elles n'ayant jamais
été reproduites à ce jour dans un ouvrage
de langue française. En les réunissant ici, on
a voulu donner de la peinture japonaise une vision qui ne sera
peut-être pas celle que le regard occidental attend. Elle
s'est voulue en revanche aussi proche que possible de celle des
peintres japonais eux-mêmes dans ce qu'elle
peut avoir de moins conformiste en tout cas. On veut croire que
l'effet de surprise passé, le lecteur y trouvera son content.
40 euros (code de commande
: 27833).
Découverte
de la Chine. Comité
éditorial : Nathan Sivin, Frances Wood,
Penny Brooke, Colin Ronan. Paris, Larousse, 1989.
In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 200 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, cartes, tableaux,
exemplaire en parfait état.
Sur la jaquette :
Une
des plus anciennes civilisations du monde compte aussi parmi
les moins connues. La Chine, à l'autre bout du monde,
a été longtemps ignorée, souhaitant, il
est vrai, conserver sa personnalité, se préserver
de l'étranger. Mais aujourd'hui « le monde
est devenu un village » et la Chine est le plus peuplé
de ses quartiers. Au moins (et sans doute plus) de 1,2 milliard
d'habitants avant la fin du siècle, à ce moment
plus de vingt fois la population de la France, quatre fois celle
de la Communauté européenne.
Découverte de la Chine est un
titre bien choisi, qui permet de connaître l'essentiel
sur cet immense pays, qu'il s'agisse de l'histoire et de la géographie,
de la politique et de l'économie, de l'art et des loisirs,
de la culture et des religions.
Tous ces thèmes sont traités
par un ensemble de spécialistes reconnus qui ont su mettre
en valeur les faits marquants, distinguer l'essentiel de l'accessoire.
Les textes sont soutenus par une superbe illustration photographique
et aussi graphique, dont la qualité et le choix, liés
à l'écrit, permettent une rapide et complète
compréhension du sujet traité.
La Chine est un État « incontournable ».
Beaucoup de livres sont déjà parus sur le sujet
souvent érudits, mais de lisibilité difficile et
alors réservés aux spécialistes ; d'autres
traitent un thème particulier.
Découverte de la Chine offre
un panorama complet de la Chine contemporaine de la fin du XXe
s. C'est une introduction, mais aussi une référence,
accessible à tous ceux qui pensent que, dans le monde
où nous vivons, le pays qui concentre plus du cinquième
de la population mondiale mérite d'être connu.
25 euros (code de commande
: 16394).
DE
GOBERT (Paul) Visages
de Mongolie. Bruxelles, La Renaissance du Livre,
2007. In-8° sous cartonnage oblong d'éditeur, 159 p.,
très nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Paul
De Gobert est un voyageur paysagiste. Il marche, regarde, s'arrête,
tire de sa poche son carnet de croquis et dessine, au crayon
ou au pastel. Autrement dit, il prend le temps de rendre compte
des champs visuels qu'au hasard de ses pérégrinations
curieuses, à l'occasion, aventureuses, il décide
de mémoriser en quelques traits ou aplatissements de pigments
colorés. À l'instar du voyageur autour de sa chambre,
il peut s'attarder au champ étroitement focalisé
de son jardin, s'attachant à croquer sur papier quelques
pommes récemment tombées ou cueillies juste à
temps, encore éclatantes de leur soudaine maturité,
ou bientôt pourrissantes en quelques recoins de son atelier.
Mais, lorsque l'occasion se présente, il devient promeneur
solitaire, portant son attention sur les variations chromatiques,
les différences de vibrations lumineuses, les tracés
souples ou abrupts des contrées qu'il parcourt patiemment
dans l'attente du prochain arrêt sur dessin. (Michel Baudson.)
Si Paul De Gobert a choisi de parcourir une
contrée aussi lointaine que la Mongolie, c'est pour rencontrer
des peuples aussi lointains que différents et évoluant
dans des contrées où la nature encore vierge nous
éblouit de sa beauté et de sa force généreuse.
Des peuples nomades y vivent encore dans une totale symbiose
avec le milieu naturel, teinté de culture chamanique,
de traditions ancestrales. Les peuples nomades sont malheureusement
menacés par les pressions mondiales du sédentarisme
imposé et de l'exploitation des ressources naturelles.
13 euros (code de commande
: 21607).
DROIT
(Roger-Pol) Le culte du néant. Les philosophes et le Bouddha. Paris, Seuil, 1997. In-8° collé,
361 p., index, bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
La
vogue du bouddhisme fait oublier combien sa découverte
par l'Occident est récente. L'Europe commence à
entrevoir le Bouddha vers 1820 seulement. Les orientalistes assemblent
alors assez vite les diverses pièces mongoles,
chinoises, indiennes, tibétaines... de ce
puzzle culturel. L'émergence d'un tel continent, jusqu'alors
presque inconnu, commence par surprendre et par inquiéter.
La plupart des philosophes allemands et français
du XIXe siècle trouvent en effet dans le bouddhisme matière
à épouvante. Ils y voient une religion où
« l'homme doit se faire néant »
(Hegel). Cette volonté de destruction, ce « culte
du néant » (Victor Cousin), célébré
par une « Église du nihilisme »
(Renan), constituent une menace pour l'ordre établi. Dans
l'imaginaire philosophique européen, le bouddhisme représente
d'abord la négation de la vie, la destruction de soi.
En retraçant l'histoire de la découverte du bouddhisme,
Roger-Pol Droit écrit une page oubliée de l'histoire
du nihilisme moderne.
En effet, à propos de l'Asie bouddhiste,
les textes de Schopenhauer ou de Nietzsche, de Gobineau ou de
Renouvier décrivent l'Europe d'après la Révolution
française. Finalement, c'est l'Occident qui imagine une
religion de l'anéantissement au moment où lui-même
découvre l'effondrement de ses valeurs, de ses hiérarchies
traditionnelles. Le spectre de l'athéisme, les révoltes
sociales, la montée de la haine raciale, le pessimisme
sont au rendez-vous.
Si nous pensons au temps présent en
lisant cette enquête, n'est-ce pas que notre histoire s'est
en partie préparée dans ce laboratoire méconnu
de l'Occident, le culte du néant ?
12 euros (code de commande
: 25962).
DUMÉZIL
(Georges) Aspects de la fonction guerrière chez
les Indo-Européens. Paris,
Presses Universitaires de France, 1956. In-8° broché,
111 p., (collection « Bibliothèque de
l'École des Hautes Études - Section des Sciences
Religieuse », volume LXVIII), bon exemplaire de cette
peu courante première édition.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Introduction.
I. La geste de Tullus Hostilius et les mythes
d'Indra.
I. Les « Horatii »
et les « Aptya ».
II. Mettius Fuffetius et
Namuci.
III. Remarques.
II. Les trois péehés du guerrier.
I. Les péchés
et les pertes d'Indra et de Yima.
II. Les trois péchés
de Starcatherus.
III. Les trois péchés
d'Héraclès.
- Note finale.
- Appendice : Discussion sur Starkadr.
20 euros (code de commande
: 20950).
DUMONT
(Louis) Homo hierarchicus.
Essai sur le système des castes.
Paris, Gallimard, 1976. In-8° broché, 445 p., (collection
« Bibliothèque des Sciences Humaines »), épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
« Voir dans la caste, comme on l'a
généralement fait, l'aboutissement ultime de distinctions
sociales, de classe ou de rang, voire de race, c'est ne pas sortir
île notre paysage familier, l'idéologie égalitaire
de nos sociétés occidentales modernes. Voici une
démarche inverse. À l'Homo aequalis, Louis
Dumont oppose l'Homo hierarchicus ; et comme les États-Unis
offraient à Tocqueville la forme la plus pure de la démocratie,
l'Inde représente pour l'auteur la forme la plus pure
de la hiérarchie.
C. Bouglé, le dernier des sociologues
français à avoir tenté un Essai sur les
castes en 1908, avait ramené le système à
trois principes : séparation, hiérarchie,
et interdépendance des groupes sociaux héréditaires.
Louis Dumont observe d'abord que ces trois principes n'en font
qu'un : l'opposition religieuse du pur et de l'impur. Sous-jacente
à l'ordre hiérarchique des castes, on trouve ainsi
une structure fondamentale qui donne sa forme générale
au système. La hiérarchie n'est essentielle que
parce qu'elle est l'aspect conscient du rapport de l'élément
à l'ensemble, où interviennent la division du travail,
la réglementation du mariage et les prohibitions alimentaires.
L'idéologie ainsi dégagée,
l'auteur aborde, avec l'analyse du pouvoir et du territoire,
de la fonction royale et de dominance, des droits sur le sol,
de la justice et de l'administration de la caste, les implications
les plus profondes du système. Les derniers chapitres
débouchent sur de larges aperçus comparatifs :
y a-t-il des castes chez les non-Hindous ? La caste existe-t-elle
hors de l'Inde ? L'abolition théorique modifie-t-elle
les comportements spontanés ? Autant de questions
que pose l'adaptation de l'Inde traditionnelle au inonde moderne
et qui nous ramènent pour finir à une confrontation
schématique globale de l'Homo hierarchicus et de
l'Homo aequalis.
En appendice, quatre essais complètent
l'ouvrage sur des points essentiels : la différence entre
caste et racisme, la place centrale du renoncement à la
vie sociale dans les religions de l'Inde ; la royauté,
dans l'Inde ancienne ; les relations entre Hindous et Musulmans
dans la politique moderne.
Reprenant ainsi pour la première fois
en France depuis le début du siècle un grand problème
classique de la sociologie, ce voyage anthropologique purement
théorique à la recherche d'une société
aux antipodes de la nôtre contribue, pour cette raison
même, à éclairer ce qui, chez nous, est resté
obscur, résiduel, et pourtant bien présent. »
12 euros (code de commande
: 14063).
ELISSEEFF
(Danielle et Vadime)
L'Art de l'ancien Japon. Paris, Mazenod, 1980.
Fort in-4° sous reliure, jaquette et étui d'éditeur,
620 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
(collection « L'Art et les Grandes Civilisations »,
n° 10), bon exemplaire.
Table des matières
:
- Le
fil des siècles.
- L'architecture.
- Les Dieux.
- De l'idée à
l'objet.
- Quelques visions de
paradis.
- Les portraits.
- Les personnages et
leur image.
- Le thème de la nature et sa transposition.
- Thèmes littéraires et
expression plastique.
- Le Japon et l'étranger.
- Conceptions et découvertes
du monde.
- Premiers développements
d'une rencontre éphémère.
- Le Japon et la douceur de vivre.
- Poteries et céramique.
- Documentation.
- Principaux sites archéologiques.
- Répertoires.
- Chronologie historique.
- Bibliographie.
- Index des noms cités.
70 euros (code de commande
: 27049).
Estampes
japonaises. Collection
des Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles. Bruxelles, MRBA, 1989. Fort in-4° broché,
214 p., nombreuses reproductions en couleurs et en noir, dos
insolé sinon bon exemplaire.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à l'occasion
des manifestations Europalia 89 Japan.
En quatrième de couverture :
La collection d'estampes japonaises des Musées
royaux d'Art & d'Histoire est l'une des plus belles d'Europe.
Elle est célèbre dans le monde entier.
Commencée en 1889, elle compte aujourd'hui
quelque 7500 pièces.
Elle est doublement importante : historiquement
et esthétiquement. Historiquement par la quantité
des pièces uniques, qui sont autant de jalons dans l'évolution
de l'ukiyo-e. Esthétiquement, par la fraîcheur d'un
grand nombre d'épreuves de la seconde moitié du
dix-huitième siècle.
Les cinq expositions organisées à
l'occasion d'Europalia 1989 coïncident avec le centenaire
de la collection et la feront connaître au grand public
pour lequel ce catalogue en restera le meilleur souvenir comme
il sera la meilleure introduction à cette forme d'estampe
particulièrement raffinée.
Aux spécialistes, il apporte le dernier
état de la question.
Sommaire :
- La flambée du japonisme dans
l'histoire de la collection d'estampes des Musées royaux
d'Art et d'Hisioire, par Chantal Kozyreff.
- Procédé de l'impression
d'une estampe japonaise d'après la description de Tokuno,
par Peter Morse.
- Chronologie : jalons pour l'histoire
des estampes japonaises, par Matthi Forrer.
- L'évolution de l'estampe au
dix-huitième siècle, par Matthi Forrer.
- L'évolution de l'estampe au
dix-neuvième siècle, par Matthi Forrer.
- Le théâtre de kabuki,
par Thomas Leims.
- L'image de la femme dans l'art d'Ukiyo-e
et dans la littérature, par Marco Fagioli.
- « Comme une calebasse
sur la rivière. » Le paysage et la nature morte
dans l'estampe de paysage ukiyo-e, par Charlotte van Rappard-Boon.
- La composition photographique dans
l'estampe de paysage de l'école ukiyo-e, par Yatsunami
Hirokazu.
- Bibliographie.
- Catalogue :
- Avertissement.
- De Hishikawa Moronobu
à Kobayashi Kiyochika.
- Liste des artistes
et des dessinateurs.
- Liste des titres des
suites.
- Liste des éditeurs.
40 euros (code de commande
: 26937).
FISCHER
(Georges) Le Parti Travailliste et la décolonisation
de l'Inde. Paris, Maspero,
1966. In-8° broché, 341 p., (collection « Bibliothèque
Socialiste », n° 9), exemplaire en parfait
état.
En quatrième
de couverture :
Cette étude, la première consacrée
au sujet, examine, depuis 1900 jusqu'en 1947, l'idéologie
et les attitudes travaillistes à l'égard de l'Inde,
de son statut politique, de son régime économique
et social, de son mouvement national. Cette idéologie
et cette attitude portent la marque d'influences nombreuses et
de facteurs divers : les idées libérales et radicales,
les conditions économiques anglaises, les exigences de
la vie politique et parlementaire de Londres, la nature et l'action
du Congrès national indien ainsi que ses rapports avec
le Labour. Ce dernier manifeste peu de sympathie pour
le nationalisme, pour les changements brusques, pour ceux qui
réclament l'indépendance immédiate et veulent
l'arracher. Il se montre un partisan déterminé
de la progression lente, par étapes, de la préparation
à l'autonomie ou à l'indépendance. Les travaillistes
proclament leur solidarité avec les ouvriers indiens et
s'estiment responsables de leur sort ; ils tendent ainsi inévitablement
à subordonner ce dernier aux exigences de leur propre
politique. Ils conseillent aux Indiens de recourir uniquement
aux méthodes constitutionnelles, de faire confiance à
l'action que mènent leurs amis au Parlement de Westminster,
de se méfier du nationalisme, aussi bien économique
que politique. Pendant toute cette période les rapports
entre le Labour et le nationalisme indien sont caractérisés
par des malentendus et des images fausses. Les travaillistes
cherchent à transplanter en Inde le modèle qui
leur est familier, mais ce qui sera véritablement transmis
ne leur appartient pas en propre.
10 euros (code de commande
: 14848).
FOREST
(Philippe) La Beauté du contresens et autres essais sur la littérature japonnaise.
Allaphbed I. [Nantes], Cécile
Defaut, 2005. In-8° collé, 311 p., épuisé
au catalogue de l'éditrice, exemplaire en très
bel état, rare et recherché.
En quatrième
de couverture :
Jai
toujours pensé que si je devais un jour réunir
en un volume particulièrement hasardeux en
raison de mon ignorance les différentes études
que jai consacrées à la littérature
japonaise, je donnerais à ce livre un titre inspiré
de Marcel Proust : La Beauté du contresens.
Et j'y ferais figurer en épigraphe cette très célèbre
citation tirée de son Contre Sainte-Beuve et dans
laquelle le futur auteur de À la recherche du temps
perdu déclare : « Les beaux livres
sont écrits dans une sorte de langue étrangère.
Sous chaque mot chacun de nous met son sens ou du moins son image
qui est souvent un contresens. Mais dans les beaux livres, tous
les contresens qu'on fait sont beaux. »
Lisant quelques-uns des beaux livres dont la
littérature japonaise est faite, jai eu le sentiment
qu'ils étaient écrits dans la plus étrangère
des langues mais que leur étrangeté même,
en un tour paradoxal, devenait la condition dune troublante
proximité car sous chacun des mots que j'ignorais, la
liberté m'était miraculeusement rendue de glisser
la signification fautive, l'image erronée d'ou naissait
la chance dune beauté nouvelle.
Avec La Beauté du contresens,
premier volume dune série d'essais nouveaux, le
romancier et critique Philippe Forest rassemble les textes quil
a consacrés depuis une dizaine d'années à
la littérature japonaise, évoquant certains des
grands noms du roman japonais contemporain (Kenzaburô Oé,
Yukio Mishima, Dazaï Ozamu mais aussi Tsushima Yukô,
Kenji Nakagami), proposant une réflexion sur les formes
de l'écriture autobiographique et de la création
littéraire en Orient et en Occident.
25 euros (code de commande
: 28954).
FOREST
(Philippe) Retour
à Tokyo. Allaphbed 7. Nantes, Cécile
Defaut, 2014. In-8° collé, 199 p., un cahier de reproductions
en noir et en couleurs hors texte, épuisé au catalogue
de l'éditeur et peu courant, très on exemplaire
rare et recherché.
En quatrième
de couverture :
Philippe
Forest a consacré de nombreux livres au Japon : un roman,
Sarinagara (Gallimard, Prix décembre 2004), deux monographies
portant sur le romancier Kenzaburô Ôé (Ôé
Kenzaburô, Légendes nouvelles et anciennes d'un
romancier japonais, Cécile Defaut, 2011) et sur le
photographe Nobuyoshi Araki (Araki enfin, l'homme qui ne vécut
que pour aimer, « Art et artistes »,
Gallimard, 2008), deux essais déjà du feuilleton
critique qu'il conduit sous le titre d'« Allaphbed »
(La Beauté du contresens et Haïkus, etc.,
Cécile Defaut, 2005 et 2008). Il réunit aujourd'hui
un nouvel ensemble de textes (dont certains, publiés au
Japon, sont encore inédits en français) à
l'occasion de son récent retour à Tokyo. Il y est
question notamment de littérature japonaise (Sôseki,
Kobayashi, Ôé) mais aussi d'art, de cinéma
et de photographie (Kurosawa, Araki, Hatakeyama). Surtout, on
y trouvera l'écho d'une réflexion menée
à la suite des écrivains et des artistes japonais
sur la catastrophe vécue par le pays lors du tsunami de
2011 et de l'accident nucléaire de Fukushima.
25 euros (code de commande
: 29669).
[GANDHI]. Sagesse
de Gandhi.
Mahâtmâ Gandhi par Romain Rolland
suivi des Lettres à l'Ashram de Gandhi
présentées et traduites par Jean Hébert.
Paris, Club des Libraires de France, 1955. In-8° sous reliure
et Rhodoïd d'éditeur (maquette de Pierre Faucheux),
352 p., (collection « Livres de Sagesse », n°
3), exemplaire numéroté à l'état
de neuf.
20
euros (code de commande : 202/61).
GIGON
(Fernand) Formose ou Les tentations de la guerre. Paris, Nouvelles Presses Mondiales, 1955. In-8°
broché sous jaquette (défraîchie) d'éditeur,
187 p., illustrations en noir et en couleurs hors texte,
(collection « Documents du Monde »).
En quatrième
de couverture :
- Avertissement
au lecteur.
- Faudra-t-il mourir pour Formose ?
- Tapei en uniforme kaki.
- Les Chiang Kai Shek.
- Les Américains colonisent Formose.
- Les Anglais font les affaires.
- La librairie de l'UNESCO.
- L'armée de terre, de mer et de
l'air.
- Face à la Chine rouge.
- Le Credo du Kuomingtang.
- Voici venu le temps de la guerre tiède.
- Les Chinois d'outremer ou les frères
divisés.
- Chiang Kai Shek fait front.
- Riz, ananas et cannes à sucre.
- L'île des orchidées et
des yamis.
- Voici des dates, voici des faits.
- L'histoire continue.
- Alerte aux « Tachen ».
- Le sort de Formose.
- Conclusion.
15 euros (code de commande
: 26763).
GOLISH
(Vitold de) Geishas, sumos et mandarins. [Paris], [Chez l'Auteur], 1964. In-8° broché,
180 p., illustrations hors texte.
Extrait de la préface
:
Quand
on pense au Japon, la première image qui se présente
à l'esprit est celle d'un pays moderne. Un pays, en somme,
plus proche des nôtres que des pays de la vieille Asie
et l'on songe aux rues de Tokio la nuit, à ce New York
asiatique, plein de millions d'enseignes au néon. On se
souvient encore qu'on a acheté un merveilleux petit transistor
japonais, bref, on se représente un pays d'avant-garde.
Et l'on se persuade que le vieux Japon n'existe plus que pour
les archéologues et les amateurs d'art. Bien sûr,
il y a « Rashomon » ou « La
Porte de l'Enfer », mais ces films ne sont que des
images de cinéastes, de l'histoire réssuscitée
en couleur.
On ne ferait croire à personne qu'il
s'agit bien de réalités !
Je n'y croyais plus, moi non plus. Et pourtant,
explorateur incorrigible, je ne voulais pas encore m'avouer battu.
Aux Indes, j'avais bien rencontré des maharajahs, qu'on
m'avait déclaré inexorablement disparus.
En Birmanie, je m'étais retrouvé
nez à nez, on s'en souvient peut-être, avec des
femmes-girafes qu'on m'assurait introuvables, évanouies
dans la préhistoire.
Arriverais-je trop tard au Japon, pour surprendre
« ces dernières visions » dont je
m'étais fait une spécialité ? Ou bien
cette spécialité allait-elle devenir imaginaire ?
Vous verrez avec moi que les souvenirs que j'ai rapportés
du Japon n'ont rien de chimérique. Ce sont des images
bien vivantes. Je les ai rencontrées un peu partout, dans
les rues, les temples, les jardins, les boutiques, au cur
même de la réalité japonaise.
Il y a deux siècles, le Japon était
encore en plein Moyen Âge.
C'était le temps des samouraïs.
12 euros (code de commande
: 28197).
GOUROU (Pierre) L'Asie. Paris, Hachette, 1953. In-8° broché,
541 p., illustrations in et hors texte, cartes en couleurs,
(collection « Les Cinq Parties du Monde »),
couverture plastifiée.
Introduction :
Asie, ces syllabes ascendantes appellent imageries
et légendes, trésors de Golconde, expédition
d'Alexandre, parfums d'Arabie, chevauchées de Genghis-Khan,
toits bleus et jaunes des palais de Pékin, infini des
steppes Kirghiz, rosés d'Ispahan, étoile de Bethléem,
éléphants et pagodes, moulins à prières
des lamaseries. L'Asie, est-ce bien cela ? Et la réalité
ne sera-t-elle pas plus fuyante que le rêve ? Le plus
vaste des continents a 44 millions de kilomètres carrés ;
75 degrés de latitude séparent le cap Tchéhuskin
(77° 40' N) du cap Buru (péninsule malaise, 1°
16' N) ; compte tenu des îles, l'extension en latitude
est de 92°, depuis la Severnaja Semlja (81° N) jusqu'à
l'île Rdti (11° S). L'Asie embrasse 164 degrés
de longitude, du cap Baba (Asie Mineure) au cap Dejnev (Sibérie).
L'Asie a de bonnes limites dans les Océans Arctique, Pacifique
et Indien ; ailleurs les choses sont moins simples. Quelles
limites du côté de l'Europe ? Au début
de l'ère secondaire s'est ébauchée, entre
l'Ob et la Mer d'Oman, une dépression qui fut, à
divers moments de son histoire, exondée ou marine. La
limite entre l'Europe et l'Asie peut-elle se situer dans la plaine
de Sibérie occidentale, sur l'emplacement de cette ancienne
dépression ? Et où cela, dans cette plaine ?
S'il est commode d'adopter l'Oural comme frontière de
l'Asie, cette chaîne usée ne sépare pas des
paysages différents. L'évolution démographique,
économique, politique de l'U. R. S. S. affaiblit chaque
jour la barrière ouralienne. Au sud de l'Oural, et jusqu'à
la Mer Caspienne, plus rien ne permet de tracer une frontière
entre l'Europe et l'Asie. Il serait légitime de pousser
l'Asie jusqu'aux Carpathes ou l'Europe jusqu'à l'Ienisseï.
La difficulté est grande d'attribuer
le Caucase à l'Europe ou à l'Asie. S'il est asiatique,
la limite entre l'Europe et l'Asie passerait au nord du Caucase,
dans les steppes de Ciscaucasie, et, pour qui tient à
des précisions, le long des deux Manitch. La vanité
de ces considérations saute aux yeux. L'Europe est une
péninsule asiatique, et l'Asie une conception artificielle.
C'est le plus grand mérite de ce livre que de résoudre
l'insoluble problème de la démarcation Europe-Asie
en renonçant à l'étude régionale
de l'Asie septentrionale, attribuée au volume que la collection
consacre à l'Europe et à l'U. R. S. S. L'Asie septentrionale
diffère profondément du reste de l'Asie ;
ses limites vers l'Europe sont évanescentes.
Du côté de l'Afrique, la nature
a bien fait les choses : la vigueur du fossé de la
Mer Rouge et du Golfe de Suez ne laisse rien à désirer.
Pourtant un meilleur examen dissipe les apparences. La Mer Rouge
est bien un fossé, mais dont les berges offrent des paysages
semblables ; de part et d'autre même relief, même
climat et même population menant la même existence ;
ne serait-il pas légitime de pousser l'Afrique jusqu'au
Golfe Persique, jusqu'au Taurus et au Zagros ? L'Afrique,
une vieille plate-forme rigide surmontée de sédiments
non plissés. La basse vallée et le delta du Nil,
avec leur pullulement de paysans, sont une première image
de l'Asie des Moussons. L'Afrique empiète politiquement
sur l'Asie puisque le Sinaï appartient à l'Égypte.
L'Asie doit-elle comprendre les Moluques ? Et Halmaheira ?
Que penser de la Nouvelle Guinée ? Ce débat
n'est pas aussi vain qu'il pourrait paraître à première
vue ; le conflit qui sépare République indonésienne
et Pays-Bas montre les répercussions politiques de cette
indécision.
Cette discussion sur les limites pourrait rebondir
dans une direction intéressante si des caractères
géographiques proprement asiatiques apparaissaient clairement.
Serait asiatique tout territoire qui aurait les caractères
asiatiques. Mais l'immense continent offre une telle diversité
qu'il est malaisé d'y faire apparaître des traits
communs. Comment trouver dans un paysage du Bengale des caractères
qui, apparentés à ceux du Kamtchatka ou de l'Anatolie,
procéderaient de l'appartenance au même continent ?
Peut-être existe-t-il un aspect morphologique commun aux
hautes montagnes d'Asie : ce serait la rigidité de
leurs cimes ; et, en somme, la lourdeur de leur relief.
Ce caractère est-il spécifiquement asiatique ?
L'immensité des régions morphologiques, la monotonie
du relief sur de vastes étendues ne seraient-elles pas
un caractère « asiatique » valable ?
Immensité des steppes de l'Asie centrale, des déserts
d'Arabie, des plaines du Gange, du delta du Mékong, des
plaines de la Chine du nord. Mais cette immensité n'exerce-t-elle
pas son appel au vide sur le versant saharien de l'Atlas, dans
les grandes plaines de l'ouest des États-Unis, dans l'ouest
de l'État de Sào Paulo ? C'est à la
seule Europe occidentale que s'oppose la monotonie des paysages
d'Asie.
Existe-t-il un climat « asiatique »
ou des nuances « asiatiques » des divers
climats représentés en Asie ? Un seul trait
commun apparaît incontestable, c'est la continentalité,
qui glace les hivers, réchauffe les étés,
donne une nuance d'aridité à d'immenses étendues.
À la continentalité Bassorah doit des minima à
zéro, et Hanoi à + 5, minima inférieurs
à ceux que voudrait la latitude ; Changhaï,
par 30° N, est en janvier aussi froid que Paris, pourtant
sous la latitude de 49° N ; mais les vagues de
froid n'épargnent pas la Nouvelle-Orléans.
Il n'y a pas d'humanité « asiatique ».
Toutes les « races » sont présentes.
La blanche, la jaune, la noire, les Pygmées. La tentation
est grande de dire que la « race jaune »
est caractéristique de l'Asie ; mais la moitié
seulement de la population de l'Asie appartient à cette
« race ». Il n'y a pas de langue asiatique ;
il n'y a pas d'écriture asiatique. Il n'y a pas de civilisation
supérieure asiatique, commune à l'Asie tout entière ;
l'Asie se partage entre plusieurs hautes civilisations :
la chinoise, l'indienne, l'islamique, la civilisation occidentale
moderne ; profondément différentes les unes
des autres, elles n'ont jamais fait l'unité de l'Asie ;
la carte des civilisations n'était pas moins complexe
autrefois qu'aujourd'hui. II n'y a pas de religion asiatique;
que le bouddhisme ait glissé de l'Inde à la Chine
ne suffit pas pour constituer une communauté de civilisation;
le bouddhisme est mort dans l'Inde et a connu en Chine des interprétations
particulières.
Faut-il renoncer à tout espoir de trouver
à l'Asie des caractères géographiques communs ?
Il s'y est noué, dès les origines de l'humanité,
un système de relations fidèle aux indications
du relief et du climat ; ce réseau artériel
a permis échanges et contacts, a diffusé les influences
culturelles et exalté les civilisations. Plaines et sources
au pied des montagnes ont autorisé la constitution de
voies de circulation qui ont de bonne heure uni la Chine du nord
à l'Iran et à l'Asie antérieure, et ces
dernières régions à l'Inde. Tout autour
du massif tibétain, hommes, techniques et idées
ont parcouru et occupé les plaines, parce qu'elles étaient
des plaines et parce qu'elles devaient aux montagnes pluies,
rivières et sources. L'Asie n'a pas connu d'obstacles
comme le Sahara ou les forêts équatoriales de l'Amazonie
et de l'Afrique.
Bien que les traits essentiels de l'architecture
se disposent en bandes est-ouest, divisant l'Asie en une bande
septentrionale, qui est l'Asie arctique, une bande médiane,
qui est la haute Asie, et une bande méridionale, qui est
l'Asie tropicale, des traits méridiens jouent un rôle
capital dans la géographie de l'Asie. Le plus remarquable :
la structure nord-sud de l'Extrême-Orient, qui prend tout
son intérêt du fait que, sur cette façade
pacifique de l'Asie, un désert ne s'intercale pas entre
le monde tempéré et le monde tropical. Il n'y a
pas d'obstacle de climat ou de relief entre la Mandchourie et
la Cochinchine. De même, dans l'est de l'Inde, une parfaite
continuité climatique s'observe depuis l'Afghanistan jusqu'au
cap Comorin. Le riz est encore cultivé au Kachmir, par
1600 m. d'altitude et une latitude de 34° N ;
le blé est encore cultivé dans le Tinnevelly, à
l'extrémité sud-est de la péninsule, par
8° N. L'Asie est un faisceau de relations.
L'Asie est anciennement civilisée, et
à peu près entièrement occupée par
des civilisations supérieures. Souvent même le paysage
asiatique porte les traces de plusieurs civilisations successives;
temples, églises, mosquées ont occupé les
mêmes sites, les ruines de l'édifice antérieur
servant à la construction de l'édifice suivant,
tout comme les sédimentations géologiques se passent
de l'une à l'autre les mêmes imperturbables cailloux
de quartz. Le Kutub Minar jaillit d'un temple hindou, la mosquée
des Omeyyades s'épanouit sur un emplacement sacré
bien avant elle. Cet immense passé de civilisation confère
un air de grandeur et comme une quatrième dimension aux
paysages asiatiques; comment ne pas penser à la Mésopotamie
devant les médiocrités présentes de l'Irak ?
Les lointaines énigmes de Mohenjo Daro parent le Sind
d'une auréole de haute civilisation. Les environs de Delhi
inspirent au visiteur la même émotion archéologique
qu'Angkor ou le Boroboudour. Comment ne pas évoquer à
Touen Houang les caravanes des grandes époques qui apportaient
à la Chine le jade et la prédication bouddhique ?
La civilisation européenne, prenant
une place encore secondaire dans l'Asie étudiée
par ce livre, a respecté l'essentiel des civilisations
traditionnelles. Leurs techniques d'exploitation de la nature,
souvent raffinées quoique non mécaniques, restent
de productivité faible par individu. Parce que supérieures,
ces civilisations ont pu briller dans le domaine de la pensée
et des arts, et encadrer de vastes masses humaines que des techniques
peu productives condamnaient à être essentiellement
des paysanneries pauvres.
10 euros (code de commande
: 16142).
Le
Grand guide de la Chine. Traduit
de l'anglais et adapté par Anne-Valérie Cadoret
et Céline Guillo. Paris, Gallimard, 1991. In-8° broché,
399 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Bibliothèque
du Voyageur »).
En quatrième
de couverture :
Plus
de quinze auteurs, photographes, universitaires, journalistes
ou grands voyageurs, tous amoureux fous de la Chine, ont collaboré
à ce volume pour vous offrir le guide le plus complet.
Leur but : écrire un récit vivant où
anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements
pratiques se succèdent et se complètent. Donner
à voir, c'est aussi plus de quatre cents photographies
en couleurs pour rêver avant le grand départ.
Trois parties complémentaires vous permettent
de découvrir les multiples facettes du « pays
des montagnes », depuis les pentes de l'Himalaya jusqu'aux
steppes de Manchourie.
1. Histoire et société :
où la fresque historique et culturelle de la patrie de
Confucius, depuis le légendaire Huangdi, l'Empereur Jaune,
au « Printemps de Pékin » ;
périodes et personnages marquants y sont décrits
et analysés.
2. Itinéraires : le cur
du guide. Région après région, y figurent
tous les sites dignes d'intérêt, propres à
séduire les amateurs d'art comme ceux qui recherchent
l'aventure.
3. Informations pratiques : formalités,
transport, santé, culture, adresses des hôtels,
restaurants, curiosités : tout ce dont vous avez
besoin pour organiser et réussir votre voyage.
10 euros (code de commande
: 16322).
Guide
de conversation pratique français-chinois. Deuxième édition. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1964. In-12
sous reliure d'éditeur, [8], 198 p., bon exemplaire.
On peut, par exemple,
y apprendre à dire :
- Dans
quel hôtel est descendue la délégation française
?
- Nous voudrions visiter le jardin d'enfants
de votre usine.
- Combien de terre possède cette
commune populaire ?
- Nous aimerions connaître les conditions
de travail dans votre usine.
- Comment sont organisés les loisirs
des travailleurs ?
- Où se trouvent les bouquinistes ?
10 euros (code de commande
: 20374).
HAUSHOFER
(K.) Le Japon et les Japonais. Géopolitique du Japon. Préface et traduction de George
Montandon. Paris, Payot, 1937. In-8° broché, 299 p.,
(collection « Bibliothèque Géographique »),
bel exemplaire.
Table des matières
:
Préface.
Introduction : Traits généraux
de la géophysique du Japon.
I. L'étendue terrestre et maritime
de l'Empire du Soleil levant.
- Situation générale.
- Formes et contours
de la terre d'origine et de l'empire.
- Les eaux et les formes
du sol.
- Géologie, volcans,
tremblements de terre, formation du sol.
- Climat, rythme des
moussons, courants marins.
- De la bio-géographie
des plantes et des animaux.
- La pêche au
Japon.
- De la représentation
et de la description du paysage japonais.
II. La race des îles et la population
de l'empire. L'homme sur la terre japonaise.
- Origine.
- Tempérament
et caractère de la race insulaire.
- Particularités,
murs et coutumes.
- La langue.
- La vie culturelle
dans la religion et la conception du monde.
- La science. Éclectisme
pratique. La politique.
- La littérature
; la presse et la vie publique.
- Les arts figurés
et la musique. L'art appliqué dans l'industrie. La vie
culturelle journalière et la formation de goût.
III. L'individu et la famille juridiquement
et dans l'État. Les forces de défense militaire.
- Caractéristique
générale.
- L'individualité
et le droit familial. La puissance paternelle.
- La distribution et
l'administration du pays. L'exercice de la justice.
- La constitution, la
puissance impériale et le jeu des partis ; le parlementarisme.
La conscience nationale.
- La défense
nationale, l'éducation militaire et la science guerrière.
IV. La vie de l'empire japonais en tant
qu'État et les principales circonstances de son développement.
- La vie de l'État
national sur l'étendue qui lui est départie.
- Les traits principaux
du développement interne.
- Une vue d'ensemble
sur les forces agissantes et inhibitrices qui modèlent
le développement externe et interne.
- L'épanouissement
actuel du caractère national, de l'âme populaire
et de la structure politique.
- Le déroulement
des événements d'après-guerre, depuis le
tremblement de terre du Kwanto jusqu'à l'immixtion en
Mandchourie et à l'aventure de Shanghai en 1932.
V. La colonisation, les communications et
l'économie sur les territoires japonais.
- Généralités.
Données démographiques. Agglomérations caractéristiques.
- Les couches sociales.
- Les bases de la géographie
économique : l'économie rurale et forestière.
- La mer nourricière.
Les exploitations côtières.
- Les mines et les richesses
du sol.
- Les métiers
et les industries.
- Le commerce et le
transport. La navigation et les chemins de fer.
- L'émigration
et l'idée d'expansion.
- Conclusion sur le
Japon - vu du dedans.
- Les bases, les possibilités
et les limites de ce qu'on peut prévoir sur la dynamique
démographique du Japon. L'avenir ethno-psychologique de
la culture et de la structure de l'État japonais.
Appendices.
- Sur la littérature
étrangère et japonaise relative au Japon.
- Tableaux relatifs
à la surface du pays, au développement des côtes,
à la population, aux communications et au climat.
18 euros (code de commande
: 19416).
HINTON
(William) La guerre de cent jours : la révolution
culturelle à l'Université Tsinghua. [Titre original : Hundred Day War :
The Cultural Revolution at Tsinghua University.] Traduit
par Martine Gilbert. Lyon, Fédérop, 1976. In-8°
broché, 323 p., (collection « Pratique
Théorique », n° 1).
Introduction :
Ce
texte n'est pas l'histoire définitive de la Grande Révolution
Culturelle Prolétarienne à l'Université
Tsinghua. Il doit être considéré plutôt
comme la compilation de quelques notes rapides prises au cours
de conversations avec certains participants. D'autres témoins
des mêmes événements y trouveront sûrement
d'importantes déformations et omissions. L'histoire complète
ne pourra être racontée que lorsque les gens de
Tsinghua eux-mêmes la recréeront ensemble à
partir des milliers de sources qui existent encore mais qui pourraient
bien être dispersées à jamais. Une grande
partie de l'histoire est rapportée par des affiches, des
tracts, des télégrammes et des lettres. Davantage
encore n'est inscrit que dans la mémoire des gens qui
l'ont vécue. Si les cadres, professeurs et étudiants
de Tsinghua tentaient ensemble de réunir et sauvegarder
cette matière, leur effort aurait une valeur inestimable.
Le feront-ils un jour ? C'est là un autre problème.
Des documents importants sont d'ores et déjà perdus,
des personnages-clés sont partis pour des provinces éloignées
tandis que ceux qui restent et qui pourraient entreprendre
ce travail sont si occupés à réorganiser
leur institution qu'ils ont tendance à négliger
son histoire.
Il y a aussi un problème politique,
un problème de consensus. La lutte idéologique
a été très aiguë ; qui plus est,
elle continue aujourd'hui encore. À qui faut-il se fier
pour résumer ce qui s'est passé ? Qui peut
en interpréter la signification réelle ? L'esprit
dogmatique, sectaire, associé à l'influence de
Lin Piao colore encore la pensée de certains. On tend
à confondre ce qui s'est passé avec ce qui aurait
dû se passer. Et ceux qui ont été destitués
portent des stigmates si profonds que les puristes veulent les
bannir entièrement de l'histoire parce qu'il semble que
parler de leurs actions et de leurs idées erronées
équivaut d'une certaine manière à plaider
en leur faveur.
Pour la majorité dès gens, qui
rejettent cette forme de dogmatisme, se pose de plus le problème
de juger prématurément des tendances politiques
mal définies. Pendant l'été 1971, Kuai Ta-fu,
le leader étudiant de Tsinghua, bien connu dans tout le
pays, faisait l'objet d'une enquête en tant que « conspirateur
du 16 mai ». Son cas n'étant pas résolu,
nos informateurs tentèrent d'abord de raconter leur histoire
sans jamais mentionner Kuai. Mais à mesure que nos questions
devenaient plus précises, ils ont été contraints
de le faire et Kuai est apparu, presque plus grand que nature,
comme l'antihéros. À cette époque-là,
toute la population du campus s'accordait pour le désavouer
et le verdict semblait inévitable. L'affaire Lin Piao
éclata alors et avec elle la possibilité d'une
modification du verdict contre Kuai. Je ne veux pas suggérer
par là qu'il y ait une contestation sérieuse des
faits, de ce qui s'est passé, de ce que Kuai a réellement
fait, mais qu'il y a un doute sur la signification politique
de tout cela.
Jusque-là, la chute de Lin Piao n'a
pas été expliquée ou tout au moins pas au
grand public. Je n'ai pour le moment aucun moyen de savoir quelle
part de ce qu'on nous a raconté pendant l'été
1971 a pu être déguisé par des apologistes
de Lin Piao et de sa ligne, à une époque où
le ministre de la Défense et successeur désigné
de Mao comme Président du Parti Communiste Chinois était
sur le point d'être désavoué et par conséquent
luttait probablement pour sa survie politique à bien des
niveaux.
Pourquoi alors raconter cette histoire maintenant ?
Eh bien, les fous se précipitent là
où les anges ont peur de poser le pied.
J'ai le sentiment que l'histoire, aussi incomplète
et partiale qu'elle puisse être, contient des leçons
importantes. D'une part l'histoire de la Révolution Culturelle
à Tsinghua aide à expliquer ce qu'était
vraiment l'ancienne éducation révisionniste et
pourquoi les gens se sont levés en masse contre elle.
D'autre part, elle montre comment cette éducation, les
éducateurs eux-mêmes et les étudiants ont
été transformés, ou du moins comment cette
transformation a commencé. Pour les lecteurs occidentaux
qui en sont venus à douter que de vrais problèmes
existent ou que les choses changent vraiment après que
tout ait été dit, elle devrait se révéler
utile.
Ce qui est bien plus important, c'est l'histoire
du développement de lignes politiques de « droite »
et de « gauche » et en particulier l'apparition
d'une ligne « gauchiste » qui a dominé
la scène pour un temps puis s'est fait battre. Du début
à la fin, il ressort que la manière dont Mao Tsé-toung
aborde la révolution socialiste est empreinte de justesse
et de vitalité. En étudiant ces événements,
on commence à comprendre le rôle crucial qu'a joué
Mao en mobilisant le mouvement de masse lorsque celui-ci était
la clé de l'avenir puis en le guidant à travers
les crises lorsque les déviationnistes de « droite »
et de « gauche » menaçaient de le
détruire. Ce sera peut-être une révélation
pour ceux qui pensent que la prise du pouvoir est le dernier
acte de la révolution.
Il m'apparaît également que le
problème de la pensée et de l'action « gauchistes »,
si central dans l'histoire de Tsinghua, est un sujet de réflexion
particulièrement important pour les jeunes occidentaux.
D'une part certaines voix répètent encore avec
insistance en Occident que le gauchisme représentait la
véritable révolution en Chine et que finalement,
malgré ses bonnes paroles, Mao Tsé-toung a piétiné
la fleur de la jeunesse chinoise. D'autre part de nombreux révolutionnaires
occidentaux sont enclins à accepter des slogans et des
lignes d'action gauchistes, tout autant que leurs homologues
chinois. Les gens ont du mal à reconnaître la contre-révolution
lorsqu'elle porte un habit « de gauche ».
Ils pensent : « De toute manière, la gauche
vaut mieux que la droite ». Ayant appris à
haïr l'impérialisme, ils sont portés à
croire que celui qui s'exprime avec le plus de violence et qui
préconise les actions les plus extrémistes est
celui qui hait le plus l'impérialisme ; que le drapeau
le plus rouge est, ipso facto, le plus révolutionnaire.
Si la politique révolutionnaire était aussi simple
que ça, personne n'aurait besoin d'étudier Marx,
Lénine ou Mao. Les lignes d'action gauchistes sont désastreuses
en ce qu'elles isolent la classe ouvrière et interdisent
aux leaders ouvriers d'unir toutes les forces mobilisables contre
l'ennemi principal. Il est un élément qui brise
souvent l'unité ici comme il l'a souvent fait en Chine :
c'est le « culte de la personnalité »
qui prétend qu'un individu et son groupe sont les vrais
révolutionnaires tandis que les gens qui ont des idées
différentes ou qui sont venus plus tard aux mêmes
idées ne méritent en aucune façon d'être
considérés comme des camarades et ne peuvent certainement
pas faire partie de l'avant-garde.
L'histoire de Tsinghua montre clairement combien
le culte de la personnalité peut faire de dégâts,
comment il mène à l'arrogance, à l'isolement
et en fin de compte à des crimes envers le peuple, tous
parés de la plus noble rhétorique de « gauche ».
Si tout cela peut être compris, ces notes rapides seront
justifiées.
L'action unitaire des travailleurs de Pékin
contraste violemment avec le culte de la personnalité.
Ils n'ont pris aucun compte des provocations les plus extrêmes
afin de réconcilier les factions étudiantes qui
se menaient une guerre sans espoir. Ce qui a uni les travailleurs
et qui en fin de compte a réuni les étudiants,
c'est la pensée marxiste-léniniste de Mao Tsé-toung.
Le pouvoir de cette théorie révolutionnaire a rarement
trouvé une démonstration plus convaincante que
sur le campus de Tsinghua, le 27 juillet 1968. Si la nature extraordinaire
de ces événements et de la conscience politique
qui les a rendus possibles peut être comprise en partie
grâce à ces notes, cela aussi justifiera leur publication.
14 euros (code de commande
: 18528GL).
[HIROSHIGE
(Utagawa)]. Les restaurants réputés d'Edo. Morlanwelz, Musée Royal de Mariemont,
2000. In-4° broché, 59 p., illustrations en couleurs.
Extrait de la préface
:
Les
collections d'Extrême-Orient du Musée royal de Mariemont
sont d'une grande diversité : elles couvrent la Chine,
le Japon et l'Indonésie et, depuis ces dernières
années, la Corée et le Vietnam.
Le don de Madame Jeanne Jonas complète
les collections japonaises du Musée par de nombreuses
estampes. Nous en publions ici la principale partie, une série
rare et méconnue du grand maître Hiroshige :
les « Restaurants réputés d'Edo ».
Grâce au don de Madame Jonas, le Musée de Mariemont
est le seul, hors du Japon, à posséder la série
presque complète.
Cette collection constituée par le père
de Madame Jonas, Gustave Jonas, est le témoignage d'une
activité commerciale internationale vécue avec
un rare et exemplaire intérêt pour les pays où
il est passé. Les collections artistiques sont rassemblées
par l'action de personnalités douées de cette sensibilité
et de cette curiosité qui sont des dons rares.
Les uvres d'Hiroshige doivent être
analysées et commentées pour le lecteur européen.
Le Musée a chargé Madame Kathy Hendrickx de réaliser
ce travail. Nous lui devons notamment la traduction des poèmes
qui accompagnent les estampes. Elle est la première en
langue française. Elle est l'aboutissement d'un travail
très considérable de lecture et d'interprétation.
Cette publication est la manifestation de l'importance
du rôle des collectionneurs pour les musées et la
vie culturelle publique. Elle est aussi une contribution à
la connaissance d'un continent trop peu connu et étudié
en Europe.
Les « restaurants réputés
d'Edo », un siècle et demi après leur
réalisation, nous donnent une vision tout à la
fois concrète et singulière au plan artistique
du Japon d'avant Meiji. La confrontation des civilisations ne
se forge pas abstraitement. La présentation et la vision
des uvres permettent seules l'étude et par là
la constitution d'un réseau de spécialistes, ferment
d'un plus large intérêt.
10 euros (code de commande
: 22533).
Hybrides. Porcelaines chinoises aux armoiries territoriales
européennes. [Luxembourg],
[Musée National dHistoire et dArt du Luxembourg],
2003. In-4° broché, 122 p., nombreuses illustrations
en couleurs, exemplaire en bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Musée
national d'histoire et d'art, à Luxembourg, du 15 février
au 6 avril 2003.
Extrait :
En avril 2001, le Musée national
d'histoire et d'art a été informé de la
vente à Lisbonne d'un plat en porcelaine chinoise décoré
des armoiries du Luxembourg. Personne ne se douta alors que cette
annonce serait à l'origine d'une exposition. Il s'avéra
que l'antiquaire possédait encore un autre plat aux mêmes
armoiries et le Musée décida d'acheter les deux
pièces. Dans les semaines suivantes, le Musée put
encore acquérir un troisième plat de la même
série chez un marchand luxembourgeois. Ces acquisitions
s'ajoutèrent à deux autres effectuées en
1981 et en 1983. Grâce au concours d'un grand collectionneur,
Monsieur Renato Albuquerque, l'idée d'une présentation
de plats aux armoiries territoriales européennes au Musée
national d'histoire et d'art Luxembourg fut lancée. Une
fois assurée la collaboration de plusieurs musées
de l'étranger, plus rien ne s'opposait à l'organisation
de cette exposition inédite.
L'existence de porcelaines chinoises aux armoiries
du pays a suscité un grand étonnement au Luxembourg.
Ici, tout comme dans le reste de l'Europe, les habitants aisés
buvaient le thé dans des porcelaines chinoises ou possédaient
des chinoiseries. Mais comment se fait-il que nos armoiries apparaissent
sur des plats fabriqués en Chine ? L'exposition propose
une réponse : c'est parce que le Luxembourg avait
appartenu aux anciennes « Dix-sept Provinces »
que ses armoiries ont été peintes en Chine au 18e
siècle. La commande partait de la Hollande dont la « Verenigde
Oostindische Companie » constituait le plus grand
importateur de porcelaines chinoises vers l'Europe. Ainsi, sans
l'avoir lui-même demandé, le Luxembourg se vit associé
à une étonnante rencontre des cultures.
Un heureux hasard a voulu que les plats du
Luxembourg fussent conservés pour chacune des cinq séries
connues. Ceci constitue un fait rare, voire unique à notre
connaissance.
25 euros (code de commande
: 23751).
IENAGA
(Saburô) Le
développement d'une logique de négation dans l'histoire
de la pensée japonaise. 2e édition.
Texte français de Matsuzaki Hiroshi et Bruno Smolarz.
[Beaune], la Toison d'Or, 2006. In-8° collé, 167 p.,
exemplaire à l'état de neuf, épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
L'auteur,
Ienaga Saburô (1913-2002), est l'un des historiens les
plus éminents du XXe siècle ; pendant plus
de trente ans il a lutté devant les tribunaux de son pays
contre la censure imposée par les autorités aux
livres scolaires destinés aux lycéens. Il entendait
ainsi, non seulement faire rétablir la vérité
historique, mais aussi montrer quel était le véritable
rôle d'un historien, quel que soit le pays auquel il appartient
et quels que soient les événements dont il traite ;
que la justice de son pays ait finit par ne lui donner que partiellement
raison montre bien les limites que ne peuvent dépasser
les gouvernements dits démocratiques.
À propos de Développement
d'une logique de négation dans l'histoire de la pensée
japonaise, son premier livre, publié en 1940, à
vingt-sept ans, Ienaga écrit : « En tant
que chercheur en sciences historiques, j'ai choisi comme domaine
de spécialisation l'histoire des idées. Mon intérêt
s'est concentré plus particulièrement sur le problème
du « salut » qui peut être atteint
par une négation catégorique, et de sa propre initiative,
de la réalité. De sorte que, par un cours naturel
des choses, mon étude a porté, principalement,
sur les idées religieuses. [...] Non seulement ce livre
montre clairement la conscience que j'avais à l'époque
des problèmes scientifiques, mais c'est aussi devenu le
prototype de la méthodologie que j'ai adoptée dans
l'étude de l'histoire. »
Conscient du fait que les voix douloureuses
des Anciens souffrant de la fînitude insurmontable de l'être
humain et de la gravité de leurs péchés
rencontrent un écho significatif à notre époque
même, lenaga cite de nombreux documents originaux, textes
ou peintures, pour assurer le maximum d'objectivité à
son essai, mais aussi pour leur faire raconter l'histoire.
15 euros (code de commande
: 25964).
INOSE
(Kou) Inose Kou. Introduction
par Ito Toshiharu. Kyoto, Korinsha Press & Co, 1998.
In-8° carré sous reliure toilée et jaquette
(un peu frottée) d'éditeur, 95 p. (collection « Visions
of Japan »).
Sur la jaquette :
Magical
and elaborate signs prevail in Inose's photographs...
Vestiges of the dreams we had while in our
mother's wombs-dreams that are beyond our imagination, dreams
we thought no longer retained in the memory of our brains
are actually concealed under the thin surface of body and mind,
waiting to emerge at any trivial incident... Inose Kou's photographs
throw a strange light into the depths of our minds making us
embrace shuddering depths.
(from Ito Toshiharu's introduction to the book.)
18 euros (code de commande
: 20945).
JACQUEMONT
(Venceslas Victor) Correspondance
de V. Jacquemont avec sa famille et plusieurs de ses amis pendant
son voyage dans l'Inde (1828-1832). Nouvelle édition
augmentée de lettres inédites et accompagnée
d'une carte. Tomes I et II (complet). Bruxelles, Raspoet
et Cie, 1843. [Bruxelles / Wouters, Raspoet et C°, Imprimeurs-Libraires
/ 8, rue d'Assaut. 1843] Deux volumes in-8° sous demi-reliure
toilée, 278 et 284 p., bien complet de la grande carte
de l'Inde à déplier in fine du tome II,
bon exemplaire.
Il s'agit
de la contrefaçon belge ; l'édition originale
a paru à Paris, chez H. Fournier en 1833. Elle fut rééditée
et augmentée régulièrement.
Bibliographie :
- Vicaire, Manuel de l'amateur de livres
du XIXe siècle, tome IV, col. 511 (pour l'édition
originale).
- Herrenschmidt (Olivier), Les messages politiques, dans Voyages et voyageurs, Perception
de laltérité culturelle et religieuse, Exotisme
et altérité (Congrès des sociétés
historiques et scientifiques - La Rochelle, 2005).
- Victor Jacquemont (encyclopédie «Wikipedia »).
Les deux volumes : 60
euros (code de commande : 21955).
[JAPON]. Art Namban. Les Portugais au Japon.
Nambankunst. Portugezen in Japan. Bruxelles, Fondation
Europalia International, 1989. In-4° broché, 175 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, publication
bilingue (français - néerlandais).
Catalogue publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée aux Musées
Royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles, du 30 septembre
au 17 décembre 1989 dans le cadre des manifestations « Europalia
89 Japan in Belgium ».
Table des matières :
- Introduction, par Pedro Canavarro.
- Cartes et documents, par Joao Paulo
Costa.
- Paravents namban et peinture, par Maria
Helena Mendes Pinto.
- Attirail militaire et armes à
feu, par Maria Helena Mendes Pinto.
- Laques namban, par Maria Helena Mendes
Pinto.
- Bibliographie générale.
- Glossaire.
25 euros (code de commande
: 29292).
[JAPON].
KOZYREFF (Chantal) Tradition et transition. Le Japon
de 1842 à 1912. Bruxelles, Musées Royaux
d'Art et d'Histoire, 1998. In-8° broché à l'italienne,
406 p., nombreuses illustrations en couleurs, édition
bilingue français-néerlandais.
@ Catalogue de l'exposition éponyme
qui s'est déroulée à la Tour japonaise,
à Bruxelles.
20 euros (code de commande
: 202/70).
[JAPON]. Oranda, les Pays-Bas au Japon (1600-1868).
Bruxelles, Société Générale, 1989.
In-8° oblong broché, 239 p., très nombreuses
illustrations en noir et en couleurs, quelques griffes sur la
couverture sinon très bon exemplaire.
Catalogue de l'exposition éponyme
qui s'est tenue à la Générale de Banque,
à Bruxelles, du 5 octobre au 16 décembre 1989 à
l'occasion des manifestations « Europalia Japon ».
Sommaire :
- Préface, par J. Groothaert.
- Les Hollandais au Japon, par
K. Vos.
- Dejima, fenêtre sur le monde
et ouverture à l'étranger, par K. Vos.
- Influences hollandaises sur l'art
japonais, par K. Vos.
- L'aube de la médecine européenne
au Japon, par H. Beukers.
- Le chef coq, le hors d'uvre
et un « demi-dimanche entier » : emprunts
au néerlandais et au français dans la langue japonaise,
par F. Vos.
- Le Japon expliqué et collectionné
pour l'Europe, par K. Vos.
- Les aspects belges de la collection
de plantes japonaises de von Siebold, par J. Balis.
- Catalogue :
- Dejima.
- Produits pour l'Europe.
- Le Rangaku
ou « Hollandologie ».
- Les Hollandais aux
yeux des Japonais.
- Le Japon expliqué
et collectionné.
- Von Siebold, la Belgique
et le Japon.
25 euros (code de commande
: 23481).
Journey
into China. Washington,
National Geographic Society, 1988. In-4° sous cartonnage
et jaquette d'éditeur, 518 p., très nombreuses
photographies en couleurs, exemplaire en très bel état.
Table des matières
:
- Journey
From the Past. Ebb and Flow of Conquest, par Jonathan
D. Spence.
- Peking. City of the Khans, Capital
of the Cadres, par Jay et Linda Mathews.
- Great Wall. On the Trail of the Long
Stone Serpent, par Griffin Smith Jr.
- Yellow River Valley. The Lash of
the Dragon, par Mike Edwards.
- Silk Road. Caravans of Profit, Cargoes
of Ideas, par Donald R. Katz.
- Grand Canal. The Northward Flow of
Tribute, par Robert M. Poole.
- Yangtze River. The Torrent of Life,
par William Graves.
- The Deep Interior. By Rail to the
Monsoon Jungles, par Shirley Sun.
- Tibet. People of the High Plateau,
par Roy Reed.
- Northeast China. Toward the Cold
Frontier, par Thomas B. Allen.
- South China Coast. Sampan Ports and
the Tides of Changes, par David D. Pearce.
25 euros (code
de commande : 16346).
JULLIEN
(François) La propension des choses. Pour une histoire de l'efficacité en
Chine. Paris, Seuil, 1992. In-8°
broché, 281 p., (collection « Des Travaux »),
épuisé sous cette forme.
En quatrième
de couverture :
En
suivant à la trace un mot chinois (che), François
Jullien nous entraîne à travers les champs de la
stratégie, du pouvoir, de l'esthétique, de l'histoire
et de la philosophie de la nature.
Chemin faisant, on vérifiera que le
réel se présente comme un dispositif sur lequel
on peut et doit prendre appui pour le faire uvrer l'art
et la sagesse étant d'exploiter selon son maximum d'effet
la propension qui en découle.
D'un mot embarrassant (parce que limité
à des emplois pratiques et rebelle à toute traduction
univoque), ce livre fait donc le révélateur d'une
intuition fondamentale, véhiculée par la
civilisation chinoise à titre d'évidence. S'éclairent
du même coup, en regard, certains partis pris de la philosophie
ou « tradition » occidentale : notamment
ceux qui l'ont conduit à poser Dieu ou à penser
la liberté.
13 euros (code de commande
: 22648).
KERVYN
(Joseph) Le brigandage
en Mongolie. Souvenirs de la Chine « ancienne ».
Bruxelles, Van Buggenhoudt, 1951. In-8° broché,
148 p., planches hors texte, couverture un peu défraîchie.
Extrait de l'avant-propos
:
Des articles documentaires, dus à la
plume de feu mon frère, le R. P. Louis-M. Kervyn, ont
paru dans un journal chinois en 1907. Ils ont été
mis fort à contribution pour la rédaction de ces
pages. L'évocation de ces vieux souvenirs fera revivre
des épisodes d'un lointain passé ; la « vieille »
Chine d'alors a fort évolué. La situation décrite
dans cette plaquette n'est peut-être plus un calque parfait
de ce qui se passe dans ce pays que l'on appelle de nos jours
la « jeune » Chine. Nous avons cependant
cru faire uvre utile en éditant cette étude
de murs et en donnant ici certains traits caractéristiques
de ce qu'était le brigandage dans ce coin reculé
de la Mongolie.
13 euros (code
de commande : 16362).
KIM
IL SUNG Pour la réunification de la patrie en
toute indépendance et par voie pacifique. Pyongyang, Éditions en Langues Étrangères,
1973. In-8° sous reliure et jaquette (un peu défraîchie)
d'éditeur, 262 p., un portrait, bon exemplaire de
ce rare ouvrage.
Table des matières
:
- Faire
avorter l'élection d'un gouvernement séparé
réactionnaire en Corée du Sud et obtenir l'unité,
l'indépendance et la souveraineté de la Corée
(Discours prononcé lors de la 25e Session du Comité
Central du Front Démocratique de Corée du Nord
le 9 mars 1948).
- La lutte du peuple coréen
pour l'édification d'un état unifié, indépendant
et démocratique (mai 1950).
- Consacrons toutes nos forces à
rétablir et à développer l'économie
nationale dans l'après-guerre (extrait du Rapport
présenté à la 6e Session plénière
du Comité Central du Parti du Travail de Corée
le 5 août 1953).
- Rapport d'activité du Comité
Central présenté au IIIe Congrès du Parti
du Travail de Corée (extrait, 23 avril 1956).
- Rapport présenté à
la réunion commémorative du 10e anniversaire de
la fondation de la République populaire démocratique
de Corée (extrait, 8 septembre 1958).
- Discours prononcé à
la réunion commémorative du 15e anniversaire de
la libération du 15 août, fête nationale du
peuple coréen (extrait, 14 août 1960).
- Rapport d'activité du Comité
central présenté au IVe Congrès du Parti
du Travail de Corée (extrait, 11 septembre 1961).
- À propos des tâches
immédiates du gouvernement de la République populaire
démocratique de Corée (extrait du Discours
prononcé à la 1ère Session de la IIIe Législature
de l'Assemblée Populaire Suprême, le 23 octobre
1962).
- Lettre de réponse adressée
au directeur de l'Institut des Affaires coréennes à
Washington (8 janvier 1965).
- Matérialisons plus parfaitement
l'esprit révolutionnaire de souveraineté, d'indépendance
et d'autodéfense dans tous les domaines des activités
de l'État (extrait du Programme politique du Gouvernement
de la République populaire démocratique de Corée
publié à la 1ère Session de la IVe Législature
de l'Assemblée Populaire Suprême de la République
populaire démocratique de Corée, le 16 décembre
1967).
- Rapport d'activité du Comité
Central au Ve Congrès du Parti du Travail de Corée
(extrait, 2 novembre 1970).
- La lutte commune des peuples révolutionnaires
d'Asie contre l'impérialisme américain triomphera
sans faillir (Discours prononcé au Rassemblement de
masse de Pyongyang tenu pour souhaiter la bienvenue à
Samdech Norodom Sihanouk, Chef de l'État du Cambodge et
Président du F.U.N.K. le 6 août 1971).
- Message de nouvel an (extrait,
1er janvier 1972).
- À propos de la ligne de conduite
politique et économique immédiate de la République
populaire démocratique de Corée et de quelques
problèmes internationaux (extrait des Réponses
aux questions posées par des journalistes de Yomiuri
Shimbun, journal japonais, le 10 janvier 1972).
- Entretien avec des journalistes de
New York Times des États-Unis (26 mai 1972).
- À propos de quelques problèmes
concernant les idées de Djoutché de notre
Parti et la politique intérieure et extérieure
du gouvernement de la République (Réponses
aux questions posées par des journalistes de Mainichi
Shimbun du Japon, le 17 septembre 1972).
18 euros (code de commande
: 18453GL).
KIM
IL SUNG Réponses aux questions posées
par des correspondants étrangers. Pyongyang, Éditions en Langues Étrangères,
1970. In-8° sous reliure d'éditeur, 148 p, un
portrait en frontispice, couverture un peu frottée.
Table des matières
:
- Que
les journalistes progressistes des cinq continents dénoncent
avec véhémence l'impérialisme U.S., en portant
haut la plume de la révolution. (Discours de félicitations
prononcé à la Conférence internationale
sur les tâches des Journalistes du monde entier dans leur
lutte contre l'agression de l'impérialisme U.S. - Le 18
septembre 1969).
- Réponses aux questions posées
par M. Manian, correspondant de l'Humanité.
(Le 27 juillet 1950.)
- Réponses aux questions posées
par Kiyoshi Iwamoto, directeur gérant de l'agence Kyodo
du Japon. (Le 19 avril 1965.)
- Réponses aux questions posées
par Datsue Sakai et Mitsio Housse, journalistes du Nihong
Keizai Sinboung (extraits). (Le 21 avril 1965.)
- Réponses aux questions posées
par Gabriel Molina, directeur du département d'informations
de l'Hoy et d'autres correspondants de Cuba. (Le 6 juillet
1965.)
- Réponses aux questions posées
par Saad el Tayen, directeur charge des affaires étrangères
du Al Akhbar, Kamal Amer, rédacteur en chef chargé
des affaires étrangères de l'agence télégraphique
Men et d'autres journalistes de la RA.U. (Le 13 septembre
1965.)
- Réponses aux questions posées
par Taha al-Basri, sous-directeur de l'agence d'information de
l'Irak. (Le 1er juillet 1969.)
- Réponses aux questions posées
par Abdel Hamid Ahmed Hamrouche, directeur général
de la maison d'éditions Dar-el-Tahrir de la République
Arabe Unie. (Le 1er juillet 1969.)
- Réponses aux questions posées
par la délégation de la ligue de la jeunesse démocratique
de Finlande pour le Kansan Uutiset, organe central du
Parti Communiste Finlandais. (Le 2 septembre 1969.)
- Réponses aux questions posées
par Ali Balout, correspondant du journal libanais Al Anwar.
(Le 22 novembre 1969.)
10 euros (code de commande
: 25580).
Lettres
et visages du Liban et de l'Orient.
Dijon, Palimpseste, 1983. In-4° broché, 137 p., illustrations
en noir.
@ Catalogue de l'exposition éponyme
rédigé par Gérald Duverdier.
Après
l'introduction du président libanais Amine Gemayel, le
volume contient :
- Verbe Parole Livre, par Philippe
Duvollet.
- Les Racines du Liban, par Camille
Aboussouan.
Catalogue :
- Lettres et Visages du Liban et de
l'Orient. Clommentaires, descriptions bibliographiques, ainsi
que les textes d'introduction par Géarld Duverdier.
- Introduction : Les Croisades.
- La redécouverte des frontières
spirituelles de l'Europe (1. Les Églises d'Orient :
union et orientalisme chrétien. 2. Les frontières
culturelles de l'Europe).
- D'un monde à l'autre (1. Du
« Saint Voyage de Turquie » au « Voyage
en Orient » 2. Les passeurs d'Orient.
- Conclusion : Ex-libris d'un bibliophile
libanais.
15 euros (code de commande
: 12464).
LÉVY
(Bernard-Henri) Impressions d'Asie. Photos Guy Bouchet. Paris, Chêne
- Grasset, 1985. In-4° broché, 283 p., nombreuses
reproductions en couleurs.
En quatrième
de couverture :
Ce
livre est le fruit d'un périple qui a successivement conduit
Bernard-Henri Lévy à Pékin, Canton, Formose,
Hong Kong, Macao, Séoul et Tokyo. Journal de voyage d'un
écrivain consignant au jour le jour ses impressions les
plus fugaces comme ses réflexions les mieux argumentées,
il se présente sous la forme d'un véritable récit
où images et textes se combinent, se composent, se renforcent
les uns les autres. En sorte que l'on serait bien en peine de
caractériser d'un mot cette singulière entreprise
qui emprunte aussi bien à la relation de voyage traditionnelle
qu'à l'analyse politique, à la méditation
spirituelle ou religieuse, au témoignage littéraire,
au poème lyrique, au grand reportage économique,
technologique ou financier.
Les lecteurs de Bernard-Henri Lévy y
retrouveront bien entendu à propos du communisme
par exemple, de la religion, des avatars du maoïsme, ou
de l'ordre qui sous-tend les grandes métropoles
un certain nombre d'approches et de thèmes familiers.
Les amoureux de l'Asie y reconnaîtront la place Tien An
Men, le Jardin des Secrets, les hauts cubes gris et bleus brillant
dans le soleil de Hong Kong, le marché aux serpents de
Taipeh, les casinos de Macao, les terrains vagues de béton
de Tokyo, l'érotisme japonais, sous un jour qui les surprendra
peut-être. Et quant aux autres, à tous les autres,
ils respireront au fil des pages le parfum d'une Asie à
la fois claire, réfléchie, purgée de tous
les relents occultistes ou pseudo-mystiques qu'y laissent souvent
flotter les voyageurs classiques et puis magique
en même temps, pleine de prestiges, de promesses et de
dépaysements subtils.
Avec ces Impressions d'Asie, Bernard-Henri
Lévy poursuit l'uvre engagée il y a maintenant
presque dix ans en nous donnant cette fois sa Tentation
de l'Orient.
15 euros (code de commande
: 21360).
LEYS
(Simon) Les habits neufs du président Mao. Chronique de la « Révolution
culturelle ». Paris,
Ivrea, 2009. In-8° broché sous couverture à
rabats, 319 p.
Avant-propos :
Si
Hitler avait gagné la guerre, un quart de siècle
plus tard, on peut imaginer qu'une nouvelle génération
de dirigeants nazis, obéissant à des impératifs
pragmatiques, auraient sans doute entrepris de réformer
la vision originale du Führer, de manière telle qu'elle
serait finalement devenue méconnaissable. Mais, ce faisant,
ils auraient bien sûr conservé partout les portraits
du génial fondateur du Troisième Reich ; et
son effigie géante ornerait encore la façade du
Reichstag à Berlin. Divers aspects de l'idéologie
hitlérienne, d'une idiosyncrasie un peu embarrassante
(songez à la « question juive »
par exemple, entretemps largement résolue) auraient été
discrètement évacués aux oubliettes ;
et d'ailleurs, dans ses généralement bonnes relations
avec le Reich européen, la diplomatie transatlantique
se garderait pudiquement de faire encore allusion à ces
déplaisantes histoires anciennes (qui d'ailleurs ne seraient
d'aucun appoint dans les nouveaux échanges commerciaux).
Leszek Kolakowski, un des plus profonds penseurs
de notre époque, s'est un jour amusé à écrire
une féroce petite pochade sur ce thème, pastichant
le style éditorial du New York Times. Mais (me
demanderez-vous), quel rapport pourrait-il y avoir entre cette
uchronie et la présente situation de la Chine ? (Et,
après tout, le Président Mao, lui, n'a jamais fait
la guerre que contre son propre peuple.)
Je m'explique en deux mots.
La Chine a connu ces dernières années
de prodigieuses transformations. Elle est en passe de devenir
une super-puissance sinon la super-puissance. Dans
ce cas, elle sera chose inouïe une
super-puissance amnésique. Car, jusqu'à
présent, sa miraculeuse métamorphose s'effectue
sans mettre en question l'absolu monopole que le Parti communiste
continue à exercer sur le pouvoir politique, et sans toucher
à l'image tutélaire du Président Mao, symbole
et clé-de-voûte du régime. Et le corollaire
de ces deux impératifs est la nécessité
de censurer la vérité historique de la République
Populaire depuis sa fondation : interdiction absolue de
faire l'Histoire du maoïsme en action les purges
sanglantes des années cinquante, la gigantesque famine
créée par Mao (dans un accès de délire
idéologique) au début des années soixante,
et enfin le monstrueux désastre humain de la « Révolution
culturelle » (1966-1976). Treize ans après
la mort du despote, le massacre de Tian'anmen (4 juin 1989) est
encore survenu comme un post-scriptum ajouté par les héritiers,
pour marquer leur fidélité au testament laissé
par l'ancêtre-fondateur. Mais ces quarante années
de tragédies historiques (1949-1989) ont été
englouties dans un « trou de mémoire »
orwellien : les Chinois qui ont vingt ans aujourd'hui ne
disposent d'aucun accès à ces informations-là
il leur est plus facile de découvrir l'histoire
moderne de l'Europe ou de l'Amérique, que celle de leur
propre pays.
Quelle sorte d'avenir peut-on bâtir sur
l'ignorance obligatoire du passé récent ?
« Ce qui peut constituer le plus grand obstacle empêchant
la Chine de devenir un pays moderne au meilleur sens du mot,
c'est sa volonté de maquiller et de récrire l'Histoire,
tout particulièrement, l'histoire de la "Révolution
culturelle" » remarquait tout récemment
le journaliste Jonathan Mirsky, perspicace observateur de l'actualité
chinoise.
Mais la métaphore la plus éloquente
de la situation présente est encore ce Coma de Pékin
évoqué par Ma Jian : le protagoniste du roman
(la plus puissante création produite à ce jour
par la littérature chinoise contemporaine) est un jeune
manifestant décervelé par une balle perdue de Tian'anmen,
qui flotte, paralysé, muet, sourd et aveugle, dans un
coma sans fin.
13 euros (code de commande
: 30005).
LEYS
(Simon) L'humeur,
l'honneur, l'horreur. Essai sur la culture et la politique
chinoises. Paris, Laffont, 1991. In-8° broché,
184 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Le
Prince de Ligne avait émigré au moment de la Révolution,
mais sous l'Empire il aurait aisément pu revoir sa terre,
à laquelle il était profondément attaché.
Vers la fin de sa vie. Comme on lui demandait ce qui le retenait
encore de mettre fin à son exil, il répondit simplement :
« L'humeur, l'honneur, l'horreur. »
Les sinologues sont de pauvres diables qui
ne sauraient avoir grand-chose de commun avec un grand seigneur
de génie (et certes, il n'y a pas de danger qu'ils prennent
jamais la vaste Chine pour leur petit Belil) mais quand
même, après Tiananmen, la réplique du Prince
devrait éveiller chez eux un singulier écho.
En tout cas, elle définit assez bien
la triple inspiration des essais qui sont rassemblés ici.
Table des matières :
- Avant-propos.
- L'attitude des Chinois à l'égard
du passé.
- L'« exotisme » de Segalen.
- Propos de Huang Binhong sur la peinture.
- Zhou Enlai, ou le sillage d'une barque
vide.
- Bel automne à Pékin :
Les Six Récits de Yang Jiang.
- Nouvelle arithmétique.
- L'art d'interpréter des inscriptions
inexistantes écrites à l'encre invisible sur une
page blanche : L. Ladany et son histoire du parti communiste
chinois.
- Après le massacre de Tiananmen
:
1. Le commencement de la
fin.
2. L'aveuglement du réalisme.
3. La malédiction
de l'homme qui pouvait apercevoir les petits poissons au fond
de l'océan.
- Réponse à Alain Peyrefitte.
- Une excursion en Haute Platitude.
- Bibliographie.
- Index.
13 euros (code
de commande : 16344).
LEYS
(Simon) Images brisées. Paris, Laffont, 1976. In-8° collé,
196 p., (collection « Bibliothèque Asiatique »,
n° 29).
En quatrième
de couverture :
Aussi
bien les admirateurs de la « Chine rouge »
que les tenants du « péril jaune »
semblent avoir perdu de vue un simple fait : les Chinois
sont aussi des êtres humains ou, si vous voulez,
d'une certaine façon, nous sommes tous des Chinois.
Une bonne partie des âneries qui circulent
aujourd'hui sur la Chine découlent d'une incapacité
à reconnaître cette évidence.
Interrompons un moment ces débats bien parisiens pour
prêter enfin l'oreille à ces voix chinoises diverses,
spontanées, qui tantôt chuchotent la peine de vivre,
tantôt explosent en cris accusateurs, nous révélant
les aspects variés de la condition humaine en Chine populaire.
Ces témoignages forment la part principale
du présent ouvrage ; Simon Leys, qui les a recueillis,
les a fait suivre de quelques essais critiques sur l'actualité
politique et culturelle chinoise.
13 euros (code de commande
: 23808).
LEYS
(Simon) Ombres chinoises. Nouvelle
édition augmentée. Préface de Jean-François
Revel. Paris, Laffont, 1978. In-8° broché, 309 p.,
(collection « Libertés 2000 »).
En quatrième
de couverture :
Simon
Leys, au milieu de l'océan de bêtises et d'escroqueries
intellectuelles du maoïsme occidental, nous a fait parvenir
le message de la lucidité et de la moralité. Sa
trilogie : Les habits neufs du président Mao,
Ombres chinoises, Images brisées, est bien
l'« acquis à jamais » dont parle
Thucydide, au-delà des vicissitudes du combat des diverses
« bandes » qui se disputent le pouvoir
à Pékin. Observateur, historien, et penseur, Simon
Leys reste au long de ces pages surtout un homme, et un écrivain,
chez qui la science et la clairvoyance se mêlent merveilleusement
à l'indignation et à la satire. Ne cessons pas
de relire Ombres chinoises, pour constater qu'au siècle
du mensonge, parfois, la vérité relève la
tête et éclate de rire.
9 euros (code de commande
: 16374).
LIEOU
NGO L'Odyssée de Lao Ts'An. Traduit du chinois par Cheng Tcheng. Avant-propos
de Jacques Reclus. Paris, Gallimard, 1964. In-8° broché,
280 p., (collection « Connaissance de l'Orient »,
n° 19).
En quatrième
de couverture :
« Né dans une famille
lettrée en 1854, Lieou Ngo, ou Lieou T'ie-yun, refusa
de passer les examens et s'adonna au négoce, à
la technique. En 1880, on lui confia les travaux du Fleuve Jaune ;
il réussit à lutter contre les inondations périodiques.
Il refusa pourtant les honneurs qu'on lui proposait. En 1894,
on le trouve aux Affaires Étrangères, où
il encourage la construction du chemin de fer reliant Pékin
au bas Yang Tseu. De ses deniers, il offrit à Nankin le
terrain du terminus. Durant la guerre des « Boxers »,
en 1900, il achète à vil prix les stocks de riz
qui en principe étaient propriété de l'empire
mandchou, et les fait distribuer à la population affamée.
Voilà quelques traits du caractère de l'homme qui,
en 1903-1906, dans les dernières années de la dynastie
mandchoue, compose L'Odyssée de Lao Ts'an. Curieux
personnage, aussi porté vers la réforme d'un empire
vermoulu que vers le maintien de certaines traditions chinoises.
Profondément chinois en ceci, en tout cas que sa vie intellectuelle
et morale s'ordonne selon des valeurs qu'il emprunte aussi bien
au Bouddha qu'à Confucius et au taoïsme. Yuan Che-kai,
son ennemi, qui deviendra le premier président de la République
chinoise et qui voudra rétablir l'Empire à son
profit, fait en 1908 déporter au Turkestan un homme entre
tous indépendant, et le plus grand des écrivains
de son époque. Il mourra en exil, à Ouroumichi,
en 1909.
Dans cette Odyssée de Lao Ts'an,
un homme intelligent et libre fait un tableau de la vieille Chine
corrompue devant laquelle il ne peut dissimuler son angoisse,
attaché qu'il est à certaines traditions. Pour
comprendre le communisme chinois, et contre quoi il réagit,
chaque Français devrait lire L'Odyssée de Lao
Ts'an. »
12 euros (code de commande
: 13416).
[LIN
PIAO]. Recueil d'articles. La critique contre Lin Piao et
Confucius. 1. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1975. In-8°
collé, 185 p., exemplaire en bel état
Note de l'éditeur
:
Lin
Piao, cet arriviste bourgeois, ce conspirateur, contre-révolutionnaire
à double face, renégat et traître à
la nation, fut un véritable disciple de Confucius. Comme
tous les réactionnaires de l'histoire chinoise allant
à leur extinction, il voua un culte à Confucius
et s'opposa à l'école légaliste ; il
prit à partie le premier empereur des Ts'in (221-207 av.
J.-C.) et utilisa les doctrines de Confucius-Mencius comme une
arme idéologique réactionnaire dans son complot
pour usurper la direction du Parti et de l'État et pour
restaurer le capitalisme en Chine.
Afin que nos lecteurs étrangers puissent
avoir une idée du mouvement de critique qui se déroule
actuellement en Chine contre Lin Piao et Confucius, nous avons
édité ce recueil qui comprend un choix d'articles
tirés de la presse chinoise. Nous comptons faire paraître
d'autres recueils du même genre par la suite.
Table des matières :
- Confucius - idéologue et défenseur
acharné du système esclavagiste, par Yang
Jong-kouo.
- Confucius - défenseur du régime
esclavagiste des Tcheou de l'Ouest, par Kao Heng.
- La théorie du « juste
milieu » de Confucius - une philosophie s'opposant
à la transformation de la société, par
Tcheh Kiun.
- Confucius - « pédagogue
du peuple entier » ?, par Tang Siao-wen.
- Ma critique sur Confucius et mon
autocritique sur ma vénération à l'égard
de Confucius, par Feng Yeou-lan.
- La lutte entre la restauration et
la contre-restauration au cours de la formation de la dynastie
des Ts'in - En relation avec une étude de la base
sociale de la polémique entre confucéens et légalistes,
par Louo Se-ting.
- La lutte du matérialisme contre
l'apriorisme idéaliste sous les dynasties des Han de l'Ouest
et de l'Est, par Yang Jong-kouo.
- Du système des États
vassaux de Lieou Tsong-yuan, par Tcheou Yi-liong.
- Évolution du débat
entre confucéens et légalistes, vue à travers
les réformes de Wang An-che - En lisant l'Étude
sommaire sur la biographie de Wang
King Kong, par Louo Se-ting.
12 euros (code de commande
: 28669).
MAILLART
(Ella) Oasis interdites. De
Pékin au Cachemire. Une femme à travers l'Asie
centrale en 1935. Avec vingt-trois
photographies de l'auteur. Présentation de Nicolas
Bouvier. Paris, Payot, 1984. In-8° broché, 269 p.,
illustrations, exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Un
classique des livres de voyage.
Ella Maillart, de Genève, avec le journaliste
anglais Peter Fleming, accomplit en 1935 un raid stupéfiant
à travers l'une des régions les plus secrètes
du globe : l'Asie centrale du Koukou Nor, du plateau de
Tsaïdam, du désert de Takla-Makane en sa bordure
méridionale, du Tarim, de Kachgar et des cols des Hounza.
Le Japon tente d'écraser une Chine ravagée par
la guerre civile lorsqu'Ella Maillart quitte Pékin. Avec
Fleming, elle trace son retour en Inde par un itinéraire
interdit qu'aucun Occidental ne semble avoir parcouru après
eux.
Voici le récit de huit mois de risques,
dans des solitudes où de grandes civilisations se rencontrent
pour qui sait lire les carcasses, les ruines et les vents. Jamais
on ne reverra de cette manière les provinces occidentales
de la Chine. Le livre parut en 1937 chez Grasset. On n'a cessé
depuis lors de le relire, de le rééditer - de l'aimer
pour le courage et le talent de son auteur, pour l'exactitude
de son regard, pour son don du récit et, comme le dit
Nicolas Bouvier dans sa préface, pour le bonheur qui semble
monter des sables.
15 euros (code de commande
: 21798).
MAO
TSETOUNG Textes choisis de Mao Tsetoung. Pékin, Éditions en Langues Étrangères,
1972. In-8° broché sous couverture à rabats,
550 p., exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Analyse
des classes de la société chinoise (mars 1926).
- Rapport sur l'enquête menée
dans le Hounan à propos du mouvement paysan (mars
1927).
- Contre le culte du livre (mai
1930).
- Soucions-nous davantage des conditions
de vie des masses et portons plus d'attention à nos méthodes
de travail (27 janvier 1934).
- L'important est de savoir apprendre
(décembre 1936).
- De la pratique (juillet 1937).
- De la contradiction (août
1937).
- Contre le libéralisme
(7 septembre 1937).
- Le rôle du Parti Communiste
Chinois dans la guerre nationale (octobre 1938).
- Être attaqué par l'ennemi
est une bonne et non une mauvaise chose (26 mars 1939).
- Pour la parution de la revue
Le Communisme (4 octobre 1939).
- À la mémoire de Norman
Bethune (21 décembre 1939).
- La tactique actuelle dans le front
uni de résistance contre le Japon (11 mars 1940).
- Préface aux Enquêtes
de la campagne (17 mars 1941).
- Réformons notre étude
(mais 1941).
- Pour un style de travail correct
dans le Parti (8 février 1942).
- Contre le style stéréotypé
dans le Parti (8 février 1941).
- Interventions aux causeries sur la
littérature et l'art à Yenan (mai 1942).
- À propos des méthodes
de direction (1er juin 1943).
- Organisez-vous ! (29 novembre
1943).
- Déposer le fardeau et mettre
la machine en marche (12 avril 1944).
- Servir le peuple (8 septembre
1944).
- Que tout le Parti s'unisse et lutte
pour l'accomplissement de ses tâches ! (24 avril
1945).
- Comment Yukong déplaça
les montagnes (11 juin 1945).
- La situation et notre politique après
la victoire dans la guerre de résistance contre le Japon
(13 août 1945).
- Quelques appréciations sur
la situation internationale actuelle (avril 1946).
- Entretien avec la journaliste américaine
Anna Louise Strong (août 1946).
- La lutte contre les tendances erronées
au sein du Parti (18 janvier 1948).
- Causerie pour les rédacteurs
du Quotidien du Chansi-Soueiyuan (2 avril 1948).
- Raffermir le système du Comité
du Parti (120 septembre 1948).
- Persévérer dans le
style de vie simple et de lutte ardue (5 mars 1949).
- Méthodes de travail des Comités
du Parti (13 mars 1949).
- De la dictature démocratique
populaire (30 juin 1949).
- Sur le problème de la coopération
agricole (31 juillet 1955).
- Choix de notes introductoires pour
L'Essor du Socialisme dans les campagnes chinoises (septembre
et décembre 1955).
- De la juste solution des contradictions
au sein du peuple (27 février 1957).
- Intervention à la Conférence
nationale du Parti Communiste Chinois sur le travail de propagande
(12 mars 1957).
- Présentation d'une coopérative
(15 avril 1958).
- D'où viennent les idées
justes ? (mai 1963).
13 euros (code de commande
: 29381).
MAO
TSE-TOUNG Quatre essais philosophiques. Pékin, Éditions en Langues Étrangères,
1967. In-8° collé, 151 p.
Table des matières
:
- De
la pratique.
- De la contradiction.
I. Les deux conceptions du
monde.
II. L'universalité
de la contradiction.
III. Le caractère
spécifique de la contradiction.
IV. La contradiction principale
et l'aspect principal de la contradiction.
V. L'identité et la
lutte des aspects de la contradiction.
VI. La place de l'antagonisme
dans la contradiction.
VII. Conclusion.
- De la juste solution des contradictions
au sein du peuple.
I. Deux types de contradictions
de caractère différent.
II. L'élimination
des contre-révolutionnaires.
III. La coopération
dans l'agriculture.
IV. Les industriels et les
commerçants.
V. Les intellectuels.
VI. Les minorités
nationales.
VII. Planification d'ensemble
et dispositions appropriées.
VIII. « Que cent
fleurs s'épanouissent », « Que cent
écoles rivalisent » et « Coexistence
à long terme et contrôle mutuel ».
IX. Les troubles créés
par un petit nombre de gens.
X. Une chose mauvaise peut-elle
se transformer en une bonne ?
XI. Le régime de stricte
économie.
XII. La voie de l'industrialisation
de la Chine.
- D'où viennent les idées
justes ?
8 euros (code de commande
: 28809).
[MAOÏSME EN BELGIQUE - AFFICHE].
Quatre jours en Chine rouge.
[Bruxelles], Cercle Communiste Maoïste de l'U.L.B., [1972].
In plano (400 x 560 mm.), illustration en couleurs collée
au centre, plis.
Affiche
publiée à l'occasion des quatre journées
de conférences, débats et projections de films
organisée dans les auditoires de l'Université Libre
de Bruxelles du 17 au 20 janvier 1972.
8 euros (code de commande
: 28166).
MIGOT (André) Chine
sans murailles. S.l., Arthaud,
1958. In-8° broché, 283 p., héliogravures hors
texte, (collection « Clefs de l'Aventure Clefs du Savoir
»), exemplaire non coupé.
12 euros (code de commande
: 237/63).
[MONGOLIE].
Trésors de Mongolie. XVIIe-XIXe siècles. Paris, Réunion des Musées Nationaux,
1993. In-4° broché, 263 p., illustrations en noir
et en couleurs, exemplaire en bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Musée
Guimet, à Paris, du 26 novembre 1993 au 14 mars 1994.
Table des matières :
- Préfaces.
- Essais :
- La Mongolie,
par Françoise Aubin.
- L'époque
de Zanabazar, par Françoise Aubin.
- Zanabazar, figure
de l'histoire mongole, par Dorjiin Dashbaldan.
- Les sources du
Zanabazar, par Gilles Béguin.
- L'archittecture
religieuse en pays khalkha, par Egly Alexandre.
- Catalogue :
- Zanabazar et son atelier.
- Sculptures et peintures,
XVIIIe-XIXe siècles.
- Appliqués.
- Instruments et parures
rituels.
- Annexes :
- Transcriptions et
problèmes linguistiques.
- Indes des divinités,
personnages et thèmes iconographiques.
- Index général.
- Glossaire.
- Orientation bibliographique.
30 euros (code de commande
: 26571).
PANIKKAR (K.M.) Histoire
de lInde. Traduction française de Jacques Brécard.
Paris, Arthème-Fayard, 1958. In-8° sous reliure et
Rhodoïd déditeur, 396 p., deux cartes, (collection
« Le Temps et les Destins »).
12
euros (code de commande : 240/60).
PICRON
(Claudine) Estampes japonaises des XVIIIe & XIXe
siècles dans les
collections de la Bibliothèque Royale Albert Ier. Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert
Ier, 1979. In-4° broché, 111 p., 48 planches
hors texte en noir, exemplaire en très bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à la Chapelle de Nassau, à Bruxelles,
du 20 janvier au 3 mars 1979.
Avant-propos :
Le Cabinet des Estampes possède
un fonds de quelques 500 estampes japonaises qui, à ce
jour, n'ont été ni exposées ni publiées.
La Bibliothèque acquiert, en 1888, quelques uvres
auxquelles s'ajouteront des pièces achetées au
début de ce siècle à la galerie Fiévez.
Mais la part la plus belle de la collection est due à
un legs fait en 1936 par M. Charles de Royer, ancien Conseiller
de légation au pays du Soleil levant en 1907 et 1908.
En 1962, Melle Rose Houyoux (1895-1970), alors
conservateur honoraire aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire,
entreprit un premier défrichement et le classement de
la collection qui, jusqu'alors était soigneusement demeurée
cachée de la lumière destructrice. En 1977, Melle
Claudine Picron, stagiaire au Cabinet des Estampes, reprend et
achève le travail et l'idée d'une exposition se
précise au fur et à mesure que le classement se
poursuit.
Les expositions, articles ou ouvrages consacrés
au Japonisme ou à l'art japonais se sont multipliés
au cours des dernières années. Au XIXe siècle,
les artistes européens et français plus particulièrement
se pénétrèrent à des degrés
divers de l'influence japonaise. Face à la peinture occidentale,
l'estampe nippone offrait une vision différente du monde.
La modernité de ces estampes était double: l'estampe
est une image à deux dimensions et l'emploi de la perspective
est un emprunt fait aux uvres européennes alors
importées dans les îles nippones ; la forme
est dessinée avec clarté et fermeté et est
marquée de couleurs mates, sans dégradés
l'emploi de coloris dégradés chez un
artiste du XIXe siècle comme Kuniyoshi indique une nouvelle
influence occidentale. Le recul du temps aidant, nous pouvons
mieux mesurer l'impact de la gravure européenne sur les
artistes japonais des XVIIIe et XIXe siècles et l'influence
de la chromoxylographie nippone sur les peintres occidentaux.
L'engouement suscité au siècle passé par
ces « images du temps qui passe » se poursuit
aujourd'hui et l'il admire toujours la vivacité
et la fraîcheur de la palette et l'élégance
ferme de la ligne.
En choisissant d'exposer une partie de sa collection
japonaise, le Cabinet des Estampes a voulu offrir au public une
promenade de ravissement dans un monde parfois libertin, parfois
grave tout en souscrivant aussi à une de ses fonctions
essentielles : révéler les uvres de
beauté qu'il conserve dans ses collections.
20 euros (code de commande
: 21936).
POL
POT Les grandioses victoires de la révolution
du Kampuchea sous la direction clairvoyante du Parti Communiste
du Kampuchea. Discours
du camarade Pol Pot, Secrétaire du Comité Central
du Parti Communiste du Kampuchea, lors du meeting commémorant
le 17e anniversaire de la fondation du Parti Communiste du Kampuchea
et à l'occasion de la proclamation solennelle de l'existence
officielle du Parti Communiste du Kampuchea. 27 septembre 1977.
[Phnom Penh], Ministère
des Affaires Étrangères du Kampuchea Démocratique,
1978. In-8° broché, 111 p.
Table des matières
:
-
Introduction.
Première partie. Du mouvement de lutte
du peuple du Kampuchea de la période esclavagiste à
1960.
Deuxième partie. De la révolution
nationale démocratique sous la direction du Parti Communiste
du Kampuchea de 1960 à 1975.
Troisième partie. De la nouvelle étape
de la révolution du Kampuchea : défense du
Kampuchea démocratique, continuation de la révolution
socialiste et édification du socialisme.
10 euros (code de commande
: 26328).
RICHIE
(Donald) L'art des fleurs au Japon hier et aujourd'hui.
Préface par Haru Reischauer.
Leçons par les maîtres japonais Sen'ei Ikenobô,
Houn Ohara, Sofû Teshigahara. Paris, Bibliotghèque
des Arts, 1977. In-folio sous reliure et jaquette d'éditeur,
271 p., nombreuses reproductions et illustrations en noir et
en couleurs (ces dernières contrecollées), bon
exemplaire.
Préface :
Les
fleurs tiennent sans doute dans la vie des japonais une place
plus importante que chez n'importe quel autre peuple. Les voyageurs
du XIXe siècle qui parlaient du Japon comme du « pays
des fleurs » n'avaient, en somme, pas tout à
fait tort. Non que le pays soit particulièrement riche
en fleurs, mais les Japonais ont su tirer le maximum de ce qu'ils
en ont.
Avec tout leur amour et toute leur compréhension
de la fleur, avec leur ingéniosité infinie, les
Japonais ont su élaborer tout un art floral exactement
comme ils ont élaboré le rite de la cérémonie
du thé et l'art de la peinture à l'encre de Chine.
La véritable nature de cet art n'est que faiblement indiquée
par l'expression française d'« arrangement
floral » qui implique plus d'habileté manuelle
que de pénétration artistique. Comme pour les autres
arts, c'est en même temps une discipline ; une connaissance
des règles et des diverses formes de cette discipline
est indispensable à quiconque désire comprendre
clairement et avec toute la précision nécessaire
la nature véritable de l'l'Ikebana.
L'Ikebana est davantage, bien davantage qu'une
simple habileté à présenter des fleurs avec
grâce dans un vase approprié. Le mot lui-même
que l'on pourrait traduire par « fleurs »
ou, mieux, par « acte d'amener les fleurs à
la vie » implique une certaine attitude à l'égard
de ces créatures aimables, fragiles et éphémères,
une attitude basée sur une certaine manière de
considérer la nature et de vivre avec elle. En son essence
la plus intime, l'Ikebana est une manière de vivre-en
d'autres termes une philosophie.
Peut-être serait-il plus exact de dire
que c'est une des facettes d'une philosophie qui n'a pas de nom,
mais qui imprègne tous les arts du Japon et l'ensemble
de la vie japonaise elle-même. Aussi faut-il, avant de
comprendre ce qu'est l'Ikebana en soi, avoir compris ce qu'il
signifie dans le cadre de la vie japonaise. Et le sens de l'Ikebana
dans la demeure ne peut, à son tour, être saisi
que si l'on a auparavant compris l'essence de ce qu'est la demeure
japonaise. Nous touchons ici à la qualité essentielle
de ce livre si remarquable, qualité qui en fait, à
ma connaissance, un ouvrage unique dans la littérature
consacrée à l'art floral japonais. Cherchant à
préciser la signification la plus profonde de l'Ikebana,
sa philosophie et sa place dans la vie et dans la maison japonaises,
ce livre ne vise à rien de moins qu'à élucider
ce mystère par quoi l'Ikebana est devenu quelque chose
qui dépasse de loin le simple souci d'arranger des fleurs
avec goût. Il montre cet art dans ce qu'il a de plus vivant
et de plus significatif. J'espère que grâce à
lui l'Ikebana apportera à la vie du lecteur l'enrichissement
qu'il a apporté à la mienne.
50 euros (code de commande
: 16646).
SCHWARTZ
(Daniel) La Grande
Muraille de Chine. Traduit de l'anglais par Mona de Pracontal.
Avec des textes de Jorge Luis Borges, Franz Kafka
et Luo Zhewen. Londres, Thames & Hudson, 2001. In-8°
oblong sous cartonnage et jaquette illustrée d'éditeur,
216 p., 149 très belles photographies duotone.
Sur le rabat de la
jaquette :
Daniel
Schwartz photographie depuis de nombreuses années la Grande
Muraille de Chine, qui compte aujourd'hui parmi les merveilles
incontestées de l'histoire de l'humanité. Il a
été le premier étranger à se voir
accorder par les autorités chinoises, à la fin
des années 1980, un accès privilégié
à la Muraille, et a eu la chance de pouvoir voyager à
plusieurs reprises à travers la Chine, du fleuve Jaune
jusqu'à l'Asie centrale, parcourant les montagnes, les
déserts et les steppes qui bordent cet ensemble de remparts
érigés tout au long de deux mille ans par toutes
les dynasties, ou presque, qui ont régné successivement
sur l'Empire du Milieu.
« Je suis allé en Chine pour
découvrir ce dont j'étais capable »,
déclare-t-il à l'époque de son premier voyage,
en 1987-1988. « Je voulais le faire parce que c'était
impossible. Je voulais découvrir où se situaient
les limites de l'impossible et jusqu'à quel point je pouvais
m'en approcher. » La récente politique d'ouverture
de la Chine l'a encouragé à poursuivre son enquête
et lui a permis de photographier des zones qui lui étaient
jusqu'alors restées fermées.
Document exceptionnel sur la Grande Muraille,
cet ouvrage est en outre un superbe essai photographique, un
étonnant livre d'artiste. Daniel Schwartz, mû par
une vision profonde et obsédante de la Grande Muraille,
réalise ici un livre qui constitue une uvre d'art
à part entière. Ses photographies, d'une rigueur
absolue qui souligne la beauté vertigineuse des paysages
traversés, sont accompagnées d'un texte de l'historien
chinois Luo Zhewen qui relate de manière à la fois
très concise et lumineuse l'histoire de la Grande Muraille.
Un texte de Jorge Luis Borges, La Muraille et les livres,
et un extrait de La Muraille de Chine de Franz Kafka offrent
en outre un contrepoint littéraire et philosophique à
ces images et permettent de mieux comprendre le mythe et la fascination
exercés par la Grande Muraille depuis plus de deux mille
ans.
15 euros (code de commande
: 25842).
SIÉ (Dr C[heou] K[ang])
Est-Ouest. Reflets
Croisés. Préfaces
de Paul Hymans et Gustave Van Zype. Paris - Bruxelles,
Maison du Livre Français - Labor, 1932. In-12 broché,
213 p.
9 euros (code de commande
: 621).
SIHANOUK
(Norodom) La C.I.A. contre le Cambodge. Avec la collaboration de Wilfred Burchett
et traduit de l'anglais par Nelcya Delanoë. Paris, Maspero,
1973. In-8° broché, 246 p., (collection « Cahiers
Libres », n° 255-256), couverture un peu
jaunie.
En quatrième
de couverture :
Le Cambodge constitue un élément
des luttes des peuples d'Indochine contre la tentative des États-Unis
de remplacer par un néo-colonialisme bien américain
l'ancien colonialisme français. Les peuples du Sud-Vietnam,
du Laos et du Cambodge ont pris tour à tour les armes
quand ils n'avaient pas d'autre moyen de recouvrer leur indépendance
ou de la défendre. Dans La C.I.A. contre le Cambodge,
le prince Norodom Sihanouk, chef du royaume du Cambodge, dresse
l'impressionnant tableau de la machine de guerre que les États-Unis
ont mise en uvre pour tenter de forcer une nation et ses
dirigeants à obéir aux ordres du néo-colonialisme.
Du chantage « diplomatique » employé
en 1954 par le chef de la C.I.A., Allen Dulles, pour forcer le
Cambodge à entrer dans l'O.T.A.S.E., à la « diplomatie »
des B 52 de Nixon, dont Norodom Sihanouk a été
témoin pendant son séjour dans les zones libérées
du Cambodge en février-mars 1973, ce récit couvre
les principales étapes de l'intervention et de l'agression
américaines contre son pays.
Quand les pressions diplomatiques, économiques
et politiques sont restées sans effet, le Cambodge a connu
toute une série de complots et de tentatives d'assassinat
qui ont débouché sur le putsch de type latino-américain
de mars 1970, pendant l'absence de Sihanouk. Six semaines plus
tard, l'invasion américaine venait consolider les putschistes
au pouvoir.
Pourquoi Sihanouk a établi son quartier
général à Pékin ; comment s'est
organisée la résistance ; quelles sont les
réalités de la vie révolutionnaire dans
les zones libérées autant de questions
auxquelles le prince Sihanouk donne des réponses extrêmement
détaillées, dans un style très personnel.
10 euros (code de commande
: 15356).
SIVARAMAMURTI
(C.) L'art en Inde. Textes
revus avec l'auteur par Jagbans Balbir et Nicole Balbir. Traduction
de l'anglais par Louis Roinet. Révision des termes techniques
et du sanskrit par Paul Martin-Dubost. Répertoires
mythologiques, historique et littéraires par Nicole
Balbir. Paris, Mazenod, 1974. In-4° sous reliure, jaquette
(présentant une petite déchirure, sans perte) et
étui d'éditeur, 601 p., très nombreuses
illustrations en noir et en couleurs, (collection « L'Art
et les Grandes Civilisations », n° 5), exemplaire à
l'état de neuf.
Avant-propos :
Tenter de présenter et de définir
l'art en Inde avec nos méthodes et notre sensibilité
occidentales serait une entreprise probablement vouée
à l'échec, la prodigieuse prolifération
de ses aspects échappant à toute définition
esthétique selon nos critères classiques.
L'Art indien, né sur cette terre « fourmillante
de dieux et de légendes », est si intimement lié
à la religion, à la tradition littéraire
et mythologique, à la culture que, privé de ses
parallèles symboliques et littéraires, un simple
parcours stylistique et chronologique ne pourrait donner qu'une
vision bien incomplète d'un art aussi riche et multiple,
dont à véritable signification et l'exubérance
même nous échapperaient.
De plus, dès la période classique,
le sculpteur et le peintre indiens ont dû se soumettre
à une multitude de règles iconographiques si impératives
qu'elles définissent minutieusement chaque geste, chaque
attitude, chaque expression, et même jusqu'à la
position des doigts. Les vêtements, les coiffures, les
ornements, les symboles, jouent tous un rôle des plus précis
dans la représentation des personnages mythiques et historiques.
L'artiste doit également agir par suggestions et par sous-entendus
extrêmement subtils. Aussi, toute liberté d'expression
parait-elle exclue de ce carcan de conventions qui l'emprisonne.
Mais, et c'est là le miracle de l'art en Inde, malgré
ces servitudes rigoureuses qui semblent défier toute possibilité
d'imagination plastique, l'artiste indien a su créer,
au cours des siècles, des uvres admirables, d'une
variété, d'une abondance, d'une exubérance,
d'une vitalité prodigieuses et d'une maîtrise qui
forcent notre admiration.
Une véritable analyse de l'art en Inde
ne peut donc être entreprise qu'une fois connues et nous
dirions même « vécues », les innombrables
sources et règles, véritable vision de kaléidoscope
de religions, de rites, de légendes, de métaphores,
d'allégories, d'époques, de dynasties, de styles,
de régions, qui sont à l'origine de son élaboration.
Aussi, devant la complexité de cet art, nous a-t-il semblé
que nul, mieux qu'un savant indien, ne pourrait évoquer
cet univers fabuleux. Ce choix se justifiait d'ailleurs pleinement,
le but de cette collection étant d'être internationale
par ses auteurs.
60 euros (code de commande
: 26216).
STIERLIN
(Henri) Angkor. Fribourg,
Office du Livre, 1970. In-8° carré sous cartonnage
illustré d''éditeur, 192 p., nombreuses reproductions
en héliogravure, (collection « Architecture
Universelle »), plats un peu jaunis sinon très
bon exemplaire.
Table des matières
:
- Introduction.
Chapitre 1. Fondements de la civilisation khmère.
Chapitre 2. De l'usine à riz à
l'urbanisme khmer.
- Les étapes
de l'équipement angkorien.
- Deux exemples :
Yasodharapura et Angkor Thom.
Chapitre 3. Sources et principes de l'architecture
khmère.
- Le langage plastique
de l'architecture khmère.
- Les techniques de
construction.
- Principales lois régissant
la composition des édifices.
Chapitre 4. Les monuments khmers et l'évolution
des formes architecturales.
- Les monuments pré-angkoriens.
- Les premières
créations angkoriennes.
- La révolution
de Koh Ker.
- Le Banteay srei :
l'éclosion du décor classique.
- Deux grands temples
à plan axé : Preah Vihear et Vat Phu.
- Angkor Vat :
l'apothéose classique.
Chapitre 5. L'efflorescence baroque des monuments
fondés par Jayavarman VII.
- Tableau chronologique.
- Glossaire.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande
: 28489).
SU
WENMIN Le XIIIe Congrès du PCC et la réforme
en Chine. Beijing, Beijing
Information, 1987. In-8° collé, 113 p., illustrations
hors texte, exemplaire en très bel état.
Avis aux lecteurs :
Le
XIIIe congrès du Parti communiste chinois qui s'est déroulé
du 25 octobre au premier novembre 1987 à Beijing a suscité
l'attention générale du public étranger,
cela non seulement parce qu'il s'agit d'une réunion importante
de l'organe suprême du PCC qui se tient tous les cinq ans,
mais plus particulièrement parce que ce congrès
a fait un grand pas en avant pour réaliser le rajeunissement
des dirigeants du PCC et avancé un programme audacieux,
mais réaliste, d'approfondissement de la restructuration
économique et politique. Ce programme, qui va se réaliser
dans le pays dont la population est la plus nombreuse du monde,
a été formulé sur la base de l'expérience
acquise au cours des réformes de ces neuf dernières
années et de la théorie de l'étape primaire
du socialisme.
Cette brochure fournit aux lecteurs des renseignements
concernant le XIIIe congrès du PCC et les réformes
en Chine, en s'appuyant sur des documents qui font autorité,
comme le rapport de Zhao Ziyang et d'autres documents du congrès
et les discours prononcés par certains dirigeants et hauts
fonctionnaires chinois lors des conférences de presse
données à l'occasion du congrès.
Les listes des membres du Bureau politique
du Comité central, du Comité permanent du Bureau
politique, du Secrétariat du Comité central, et
des dirigeants de la Commission militaire du Comité central,
de la Commission centrale des conseillers et de la Commission
centrale de contrôle de la discipline du PCC, ainsi que
les biographies de certains dirigeants du PCC se trouvent dans
les annexes à cette brochure.
10 euros (code de commande
: 28800).
SWAAN (Wim) Ceylan, Pagân,
Angkor. Cités perdues d'Asie. Traduit
de l'anglais par Robert Latour. Paris, Albin Michel, 1968. Grand
in-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 171 p.,
nombreuses reproductions en héliogravure et en couleurs,
(collection « Cités d'Art »), ex-libris manuscrit.
22 euros (code de commande
: 6909).
THIERRY
(Jean-Michel) Les arts arméniens. Principaux sites arméniens, par Patrick Donabédian. Notices
complétées par Jean-Michel et Nicole
Thierry. Paris, Mazenod, 1987. In-4° sous reliure, jaquette
et étui d'éditeur, 623 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, (collection « L'Art et les
Grandes Civilisations », n° 17), exemplaire
en très bel état.
Sur la jaquette :
Longtemps
connu des seuls voyageurs qui, au XIXe siècle, crurent
y découvrir l'origine de l'art byzantin et l'une des sources
de l'art roman, l'art arménien s'inscrit aujourd'hui en
bonne place dans le musée universel.
Son exceptionnelle longévité
du Ve au XVIIIe siècle le nombre
élevé de ses monuments plusieurs milliers
d'églises l'abondance de ses manuscrits plus
de vingt mille répertoriés suffiraient
à lui conférer une place privilégiée
dans l'histoire de l'art. Peu de peuples connurent une histoire
aussi mouvementée et tragique, un nombre aussi grand d'invasions,
et surent traverser avec plus de courage une série impressionnante
d'épreuves. Mais l'Arménie c'est avant tout la
plus ancienne des chrétientés d'Orient, une civilisation
qui a su, entre Anatolie et Caucase, créer un prototype
d'églises reconnaissables à leur toit conique sur
coupole et dont ouvertures et murs sont décorés
d'une véritable calligraphie gravée. Autre volet
original de cet art : les fameux khatchkars stèles
en forme de croix ouvrées d'entrelacs, de rosaces et de
motifs végétaux. Du temple hellénistique
de Garni aux églises de la Nouvelle Djoufla, des chapiteaux
de Zvarnots aux multiples églises d'Ani, du fameux décor
sculpté de Sainte-Croix d'Alt'amar aux manuscrits d'Ejmiacin,
cet ouvrage fait revivre les grands moments de l'art arménien
et englobe tous les aspects d'une civilisation originale et unique.
Ce large panorama est l'uvre de deux
auteurs : le docteur Jean-Michel Thierry, chargé
de cours de culture arménienne à l'Institut des
langues orientales, l'un des meilleurs connaisseurs de cet art
et de cette culture et Patrick Donabédian, docteur en
histoire de l'art (Paris) et docteur ès sciences artistiques
de l'Académie des Beaux-Arts de l'U.R.S.S. qui a publié
l'un des inventaires les plus complets de la sculpture arménienne.
80 euros (code de commande
: 27209).
Tibet.
Paris, PML Éditions,
1989. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 288 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bel exemplaire.
Sur la jaquette :
Jamais
le mystère de cette terre ancienne du Tibet ne fut dévoilé
aux Occidentaux comme dans ce bel ouvrage. L'essentiel de ce
pays infiniment varié est représenté dans
les illustrations aux couleurs éclatantes ou subtiles,
depuis les étendues sauvages et presque impénétrables
du Tibet jusqu'au cur de ses villes et cités centenaires
en passant par les édifices solennels de ses grands monastères
qui renferment des trésors d'art bouddhique.
Dix-huit photographes chinois, choisis parmi
les meilleurs, entreprirent une expédition épique
aux quatre coins du Tibet dans le seul but de constituer l'iconographie
de cet ouvrage. Ils ont escaladé des falaises de glace
dans les hautes chaînes de l'Himalaya pour obtenir les
superbes vues de montagne que l'on pourra admirer. Pour parvenir
jusqu'aux tribus primitives vivant dans les forêts les
plus reculées, ils ont marché, sous la conduite
de guides tibétains, pendant vingt-cinq jours, en traversant
des régions sauvages et dangereuses. Après huit
mois de travail acharné, ils sont revenus avec plus de
15000 clichés parmi lesquels nous avons sélectionné
les 237 planches en couleurs de ce volume.
Une équipe d'auteurs tibétains,
érudits et fonctionnaires, se forma pour compléter
ce riche portrait de leur terre natale par un texte aussi authentique
qu'attachant dont les vives couleurs n'auraient pu naître
sous une plume étrangère. Le lecteur y est initié
à l'histoire mouvementée du Tibet; à la
géographie et aux étonnantes ressources potentielles
du plus haut plateau du monde situé à l'ombre des
sommets les plus élevés; aux rites et coutumes
des Tibétains, citadins ou nomades; au rôle des
femmes dans une société où, encore récemment,
la polygamie et la polyandrie étaient pratiques courantes;
au mode de vie séculaire des minorités ethniques
du Tibet; à la forme particulière de bouddhisme,
nommée lamaïsme, que connaît ce pays ;
enfin, aux merveilleux palais et monastères du Tibet avec
leurs fresques et leurs statues souvent couvertes d'or, d'argent
et de pierres précieuses.
Ce livre résulte d'un changement spectaculaire
qui s'est produit dans la politique chinoise. Après l'annexion
du Tibet par la République populaire de Chine en 1951,
les rares étrangers qui avaient le droit de s'y rendre
n'avaient pas la liberté d'aller partout où ils
le désiraient, ni de photographier ce qu'ils voulaient.
Maintenant, en signe d'ouverture à l'Occident, les autorités
chinoises ont non seulement permis, mais subventionné
la création de cet ouvrage afin de nous faire découvrir
le Tibet et les Tibétains d'aujourd'hui, trente ans après
que les frontières de ce pays furent fermées. Les
textes qui commentent et enrichissent ces illustrations ont été
examinés de près, approuvés et parfois développés
par des experts occidentaux, afin que l'information du lecteur
soit claire et complète. Le chapitre sur le bouddhisme
tibétain constitue un bref historique de cette grande
tradition religieuse, dont on a cherché à faire
un récit documenté mais lisible sur la manière
dont elle s'est développée au Tibet et sa relation
particulière avec la religion primitive chamanique nommée
Bon.
Il n'est pas de reportage en un seul volume
plus complet et plus véridique sur le Tibet ancien et
contemporain que celui-ci. Par la qualité de ses illustrations
comme de son texte, ce livre constitue un document unique sur
une civilisation restée longtemps mystérieuse,
mais qui ne cessera jamais de fasciner le monde.
Table des matières :
- Présentation du Tibet :
son passé et son présent, par Ngapo Ngawang
Jigmei.
- La terre tibétaine, par
Khrili Chodra.
- Coutumes et rituels tibétains,
par Chapel Tsetan Phuntso.
- Les femmes, le mariage et la famille,
par Na Zhen.
- Les minorités ethniques au
Tibet, par Cai Xiansheng.
- Le bouddhisme tibétain,
par Jampei Chinlei.
- Palais, monastères et art
religieux, par Dongge Luosentselie.
25 euros (code de commande
: 22880).
Tissus
de Lumière - Weefsels van Licht. Itchiku Tsujigahana. Bruxelles, Europalia Foudation International,
1989. In-4° broché, 136 p., nombreuses illustrations
en couleurs, édition bilingue (français - néerlandais).
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Botanique,
à Bruxelles, du 8 novembre au 3 décembre 1989,
dans le cadre des manifestations « Europalia 89 Japan
in Belgium ».
Table des matières :
- À l'occasion de l'inauguration,
par Shizuhiko Yamamoto.
- Avant-propos, par Jacques Groothaert.
- Itchiku Tsujigahana, par Itchiku
Kubota.
- Du kimono comme d'une uvre
d'art ressuscitée, par Jacques Meuris.
- La teinture Tsujigahana et le Itchiku
Tsujigahana, par Tomoyuki Yamanobe.
- L'art d'Itchiku Tsujigahana.
- Dans le sillage de la teinture Tsujigahana
(Le nom « Tsujigahana » - Caractéristiques
- La fin).
- L'Itchiku Tsujigahana Kubota (Caractéristiques
- Sa beauté).
- Photos des uvres.
- La fabrication d'Itchiku Tsujigahana.
- Liste d'illustrations.
- Chronologie.
25 euros (code de commande
: 21226).
[TUNG
CH'I-CH'ANG]. HO (Wai-Kam, dir.)
The Century of Tung Ch'i-ch'ang 1555-1636. Volume I. Judith G. Smith
Coordinating Editor. Kansas City, The Nelson-Atkins Museum of
Art, 1992. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
XXXVI, 465 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Cet
ouvrage fut publié à l'occasion itinérante
qui fut présentée à Kansas City, Los Angeles
et New Yort en 1992 et 1993.
Sur la jaquette :
At the end of the sixteenth century, Tung Ch'i-ch'ang
(1555-1636), painter, calligrapher, connoisseur, art historian
and theoretician, and quintessential scholar-official, revolutionized
Chinese painting and calligraphy. He brought to these arts a
new vision and historical perspective, and established the direction
both would follow for centuries to come. Indeed, he is generally
recognized as the most important and influential figure in Chinese
art to have appeared since the fourteenth century.
The Century of Tung Ch'i-ch'ang, the first major exhibition
and publication of Tung's painting and calligraphy, reappraises
this unparalleled artist in light of modern scholarship. Not
only are his most important works included in this study, but
examples of the works of more than forty major seventeenth century
artists who were influenced by his genius have also been assembled
to demonstrate his enormous impact on both the Orthodox and Individualist
movements of later Chinese painting.
This international project, organized by The
Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City, Missouri, has been
realized through the unprecedented cooperation of China's two
preeminent museums, the Beijing Palace Museum and the Shanghai
Museum. One hundred of the one hundred and seventy-one works
in the exhibition are on loan from these two renowned collections.
The material is rare, and hitherto unknown masterpieces are made
available for the first time to scholars and the general public
alike. The remaining works have been gathered from the most important
public and private collections in Hong Kong, Taiwan, Japan, Europe,
Australia, and North America.
This two-volume scholarly catalogue, featuring
more than seven hundred illustrations and including extensive
biographical, chronological, and critical material, is the work
of a venerable team of international scholars who have made major
contributions to the study of Tung Ch'i-ch'ang and his extraordinary
influence on the history and evolution of Chinese painting and
calligraphy.
80 euros (code de commande
: 15209).
[TURQUIE]. Mères, déesses,
sultanes. Les femmes en Turquie de la préhistoire à
la fin de l'Empire ottoman.
Anvers - Bruxelles, Fonds Mercator - Palais des Beaux-Arts, 2004.
In-4° broché, 223 p., nombreuses illustrations
en couleurs, bel exemplaire, épuisé au catalogue
de l'éditeur.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles,
du 6 octobre 2004 au 16 janvier 2005.
En quatrième de couverture :
Mères, déesses et sultanes
nous entraîne dans un passionnant voyage à travers
le temps en Anatolie, où l'Orient et l'Occident se donnent
rendez-vous depuis des siècles. Cet ouvrage livre une
esquisse sensible et vivante de la femme et du rôle qu'elle
a joué dans la société, de la déesse
mère à l'impératrice de Byzance, de l'esclave
à la sultane, de la prêtresse à la servante.
Plusieurs grandes cultures sont passées en revue :
des Hittites à la colonisation gréco-romaine et
à l'empire byzantin jusqu'aux Seldjoukides et aux Ottomans.
Les plus beaux musées de Turquie, dont le Musée
du Palais de Topkapi à Istanbul, nous charment avec de
véritables chefs-d'uvre et de célèbres
musées d'Europe occidentale, comme Le Louvre ou le Kunsthistorisches
Museum de Vienne, nous font découvrir leurs plus belles
pièces.
Sommaire :
- Les femmes dans l'Anatolie préhistorique.
- Les époques grecques et romaines
en Anatolie.
- L'âge pourpre en Anatolie : la
civilisation byzantine.
- L'âge turquoise en Anatolie :
les Seldjoukides de Konya et l'empire ottoman.
30 euros (code de commande
: 25330).
UTAMARO
(Kitagawa) Utamaro. Trois albums d'estampes. Paysages
de neige - La lune folle - À marée basse. Textes et poèmes traduits du japonais
par Jean Cholley. Présentation par Dominique
Morelon et Junko Miura. Préface par Elisabeth
Lemirre. Paris, Picquier, 2006. Quatre volumes (un broché
à la japonaise et trois en accordéon) sous une
chemise toilée d'éditeur à fermoirs, 70 p.,
[22], [22] et [22] p., illustrations en noir dans le premier
volume et en couleurs dans les trois autres, exemplaire en très
bel état, épuisé.
Extrait de la note
du traducteur :
Le
genre poétique japonais dit haikai est au sens
propre du mot un divertissement dans lequel les poètes
ont licence de s'affranchir des très lourdes contraintes
de la composition poétique traditionnelle. De plus en
plus nombreux sont ceux qui ont alors recours à des techniques
déjà éprouvées, telles l'allusion
et le jeu de mots parmi bien d'autres. Au milieu du XIIIe siècle
déjà un théoricien de la composition poétique
déplore que la langue japonaise et la poésie soient
gravement atteintes de la « maladie » du
jeu de mots.
Puis apparaît le kyôka,
« poème burlesque », l'un des fondateurs
en étant le poète Reizei Tamemori, dont le nom
monastique Gyôgetsubô inspire en trois calembours
superposés le titre de La lune folle. Le jeu de
mots dans tous ses états envahit alors le genre jusqu'à
constituer un labyrinthe qui atteint sa pleine fantaisie ou
démence selon certains commentateurs excédés
avec les maîtres du XVIIIe siècle tels Yadoya no
Meshimori et Akera Kankô (« benêt à
bouche bée ») qui ont respectivement commis
les préfaces de Paysages de neige et de À
Marée basse en plus de quelques poèmes.
Les préfaces et les textes figurant
dans les estampes de ces trois recueils sont des compositions
burlesques dans cette tradition de jeux de mots à doubles
ou triples tiroirs, pimentés de force allusions à
des récits de Chine ou des anecdotes et paysages du Japon.
Les innombrables homophones de la langue japonaise s'y trouvent
détournés vers d'étranges accouplements
à l'exemple d'un poème dans La lune
folle où le lever et la clarté hautement poétiques
de la lune sont en parfaite entente d'équivoque avec pets
et furoncles dans une parodie de dicton populaire en
des constructions qui ne cessent de surprendre et de susciter
le rire par l'originalité et l'audace de leurs imbrications.
100 euros (code de commande
: 25071).
[WAKA].
Recueil des joyaux d'or et autres poèmes. Traduit et présenté par Michel
Vieillard-Baron. Paris, Les Belles Lettres, 2015. In-8°
broché sous couverture à rabats, 243 p., [64] planches
en couleurs hors texte, (collection « Japon »,
n° 26), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Tout
le monde a entendu parler des haiku, les fameux « petits
poèmes » de dix-sept syllabes. Mais le genre
poétique le plus prestigieux de la tradition japonaise,
encore mal connu en Occident, ce sont les waka un
peu plus longs : trente-et-une syllabes composés
sans interruption dans l'archipel depuis le VIIe siècle.
Le Recueil des joyaux d'or, compilé
par deux poètes majeurs, Fujiwara no Kintô et Fujiwara
no Teika, rassemble deux cents poèmes exemplaires, considérés
comme des chefs-d'uvre. Composés entre le VIIe et
le XIIIe siècle, dus à quatre-vingts auteurs différents,
hommes et femmes, ils parlent de l'amour, des saisons, des voyages,
mais aussi de la fragilité de toute existence.
Le présent recueil est la traduction
intégrale dun manuscrit précieux daté
de 1335 et conservé dans le fonds de la bibliothèque
du musée Guimet. Outre la traduction, le lecteur trouvera
dans le présent ouvrage les informations, les clefs nécessaires
pour comprendre et apprécier pleinement ces joyaux de
la poésie japonaise classique, ainsi que la reproduction
photographique et la transcription du manuscrit original.
16 euros (code de commande
: 30256).
WANG
(Junheng - Wang Kiun-Heng) Précis de géographie
de Chine. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1959. In-8°
sous cartonnage d'éditeur, 288, [14 (tables)] p.,
illustrations, une carte en couleurs à déplier,
exemplaire en bel état.
Table des matières
:
Chapitre
I. Position géographique et frontières.
Chapitre II. Les mers.
Chapitre III. Le relief.
Chapitre IV. Les ressources minérales.
Chapitre V. Le climat.
Chapitre VI. Les rivières et les lacs.
Chapitre VII. Le sol et la végétation.
Chapitre VIII. La population et les nationalités.
Chapitre IX. La Chine du Nord-Est.
Chapitre X. Le bassin inférieur du fleuve
Jaune.
Chapitre XI. Le bassin inférieur du
Yangtsé.
Chapitre XII. Le bassin moyen du Yangtsé.
Chapitre XIII. Le littoral de la Chine du Sud-Est.
Chapitre XIV. Le Kouangtong et le Kouangsi.
Chapitre XV. Le Yunnan et le Koueitcheou.
Chapitre XVI. La région du Setchuan.
Chapitre XVII. Le Tibet.
Chapitre XVIII. La région du Chensi-Kansou-Tsinghai.
Chapitre XIX. Le Sinkiang.
Chapitre XX. La Mongolie intérieure.
15 euros (code de commande
: 27827).
[WU
RONG-SI]. Les Trois Royaumes. Une exposition de sculptures
sur bois de Wu Rong-Si. Taipei,
Caves Art, 1993. In-4° carré broché, 132 p.,
reproductions en noir et en couleurs, édition trilingue
chinois-anglais-français, bel exemplaire.
Introduction :
La sculpture
sur bois est un art chinois traditionnel. Remontant au temps
où la porte principale du palais ou du temple était
décorée de gravures peintes d'immortels et de sages,
la sculpture, en passant de la simple image gravée à
sa forme tri-dimensionnelle complexe, s'est progressivement détachée
de la peinture pour devenir un art à part entière.
À part son utilisation religieuse, elle apparut dans la
décoration des pavillons, des fenêtres et des meubles,
les techniques se transmettaient du maître à l'apprenti,
celui ci se contentant de les appliquer dans son travail. Rarement
un apprenti créait son propre style ou mettait ses possibilités
techniques au service de sa propre créativité.
Aujourd'hui cependant, nous comptons de nombreux
artistes de talent dans notre pays, le style de M. Wu Rong-Si,
est très particulier et à son image. Ses uvres
dégagent une impression de vigueur à travers des
personnages simples, rustiques et sincères. M. Wu travaille
plus spécialement aux personnages historiques des romans
et des contes populaires.
Le but de notre fondation est de promouvoir
les échanges culturels internationaux et nous travaillons
depuis vingt ans à la présentation de la culture
et de l'art chinois dans le monde entier. C'est un honneur pour
nous d'avoir la possibilité d'exposer les uvres
de Monsieur Wu Rong-Si en Belgique et en France et je souhaite
personnellement que le succès de cette exposition lui
apporte la célébrité internationale qu'il
mérite.
25 euros (code
de commande : 16246).
[YAMAGUCHI
(Takeo) et SAITO (Yoshishige)]. Yamaguchi - Saito. Pionniers de l'art abstrait au Japon - Pioners
van de abstracte kunst in Japan.
Bruxelles, Europalia Foudation International, 1989. In-4°
broché, [122] p., nombreuses illustrations en couleurs,
édition bilingue (français - nerlandais).
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Musée
d'Art moderne, à Bruxelles, du 29 septembre au 17 décembre
1989, dans le cadre des manifestations « Europalia
89 Japan in Belgium ».
Table des matières :
- La peinture abstraite japonaise,
par Toru Asano.
- Takeo Yamaguchi, un art de la contemplation,
par Toru Asano.
- Yoshishige Saito, par Shigeo
Chiba.
- Takeo Yamaguchi, catalogue.
- Yoshishige Saito.
25 euros (code de commande
: 21227).
YAO
WEN-YUAN La classe ouvrière doit exercer sa
direction en tout. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1968. In-12
agrafé, 22 p.
Note de l'éditeur
:
La
grande révolution culturelle prolétarienne chinoise
entre dans un grand essor de lutte-critique-réforme. À
ce moment crucial, le président Mao a donné des
directives toutes récentes d'une portée stratégique
extrêmement importante.
L'article du camarade Yao Wen-yuan, paru dans
le Hongqi, n° 2, 1968, transmet les nouvelles directives
du président Mao appelant à mener à bon
terme la tâche de lutte-critique-réforme et les
expose de façon pénétrante ; il a sonné
le clairon pour l'accomplissement, dans tous les domaines, de
cette immense tâche sous la direction de la classe ouvrière.
6 euros (code de commande
: 29090).
YATHAY (Pin) Lutopie
meurtrière. Un rescapé du génocide cambodgien
témoigne. Paris,
Laffont, 1979. In-8° broché, 413 p., illustrations
hors texte, (collection « Vécu »).
13
euros (code de commande : 270/60).
YE
JIANYING Discours au rassemblement en l'honneur du
30e anniversaire de la République populaire de Chine (29
septembre 1979). Beijing,
Éditions en Langues Étrangères, 1979. In-8°
broché, 89 p., quelques soulignements.
Table des matières
:
- Trois
grandes et glorieuses décennies.
- Une grande bataille décisive
pour l'avenir de l'État.
- Avançons vers le grandiose objectif
des quatre modernisations.
8 euros (code de commande
: 27849).
Zhongshan :
tombes des rois oubliés. Exposition
archéologique chinoise du Royaume de Zhongshan. Paris, Association Française d'Action
Artistique, 1984. In-4° broché, [96] p., illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée dans les Galeries Nationales du Grand Palais,
à Paris, du 10 novembre 1984 au 4 février 1985.
Extrait de l'avant-propos :
L'exposition, qui comporte quelque 140
pièces, est constituée d'objets provenant des fouilles
de deux mausolées royaux effectuées dans ce qui
fut le Pays de Zhongshan, dans le district de Pingshan (province
du Hebei) et qui n'ont jamais été exposés
en France.
Zhongshan était un marquisat fondé
par une minorité de la Chine du Nord, les Baidi. Son existence
se situe entre l'époque Chunqiu (Printemps et Automnes)
et celle des Royaumes Combattants, soit entre les VIe siècle
et le début du IIIe siècle avant J.-C. À
côté de ce qu'on désigne communément
sous le nom des « Sept Puissances des Royaumes Combattants »,
soient les Pays de Qi, Chu, Yan, Zhao, Wei, Han et Qi, Zhongshan
constituait un élément non négligeable.
Depuis 1974, les travaux d'aménagement
et d'irrigation nous ont amenés à entreprendre
des fouilles et réaliser des découvertes considérables
sur les sites de Ling-shou, capitale de Zhongshan à l'époque
postérieure, ainsi que dans des mausolées royaux.
Environ 60 tombeaux de l'époque Chunqiu ont fait l'objet
de fouilles, ce qui a permis de mettre au jour quelque 20 000
pièces, dont la plus grande partie provient des deux grandes
tombes royales. Ces découvertes apportent une contribution
majeure à l'étude de l'histoire de la société
et de la civilisation de Zhongshan.
L'exposition comporte des instruments de musique
rituelle, des vases et outils d'usage courant, des objets et
ornements de cour. Bon nombre de ces objets étaient inconnus
des archéologues, ce qui accroît leur intérêt
artistique et scientifique.
12 euros (code de commande
: 26141).
ZHOU
ENLAI uvres choisies de Zhou Enlai. Tome I. Beijing, Éditions en Langues Étrangères,
1981. In-8° broché sous couverture rempliée,
536 p., un portrait en frontispice et une carte à
déplier, exemplaire en bel état.
Sur la couverture :
Les
uvres choisies de Zhou Enlai, rassemblées
par la Commission pour la Préparation des Documents du
Comité central du Parti communiste chinois, paraîtront
en deux volumes : le tome I, que nous présentons
aujourd'hui à nos lecteurs, comprend 60 écrits
importants, dont 40 sont inédits, rédigés
pendant la révolution de démocratie nouvelle, période
précédant la fondation de la République
populaire de Chine. Parmi ces uvres, 2 écrits traitent
de la coopération entre le Guomindang et le Parti communiste
chinois pour s'opposer à l'oppression impérialiste
et féodale dans la période de la Première
guerre civile révolutionnaire (1924-1927), 11 écrits
sont rédigés dans la période de la Deuxième
guerre civile révolutionnaire, c'est-à-dire pendant
la Guerre civile de Dix ans (1927-1937), 15 écrits datent
de la période de la Guerre de Résistance contre
le Japon (1937-1945) et 32 de la période de la Troisième
guerre civile révolutionnaire (1945-septembre 1949).
Au cours de la révolution chinoise,
Zhou Enlai mena un combat inlassable tant contre l'opportunisme
« de gauche » que contre l'opportunisme
de droite qui se manifestaient au sein du Parti. Dans ses articles :
« Notre rôle dans la lutte politique actuelle »
et « Lancer rapidement une expédition punitive
contre Jiang Jieshi », respectivement écrits
en 1926 et 1927, il a indiqué que le Parti communiste
chinois ne devait en aucun cas perdre son esprit d'indépendance
au cours de sa coopération avec le Guomindang et préconisé
des mesures résolues pour sauver la révolution,
ce qui constituait une riposte énergique aux attaques
de la droite du Guomindang et empêchait Chen Duxiu d'adopter
une ligne opportuniste de droite caractérisée par
le compromis et la concession. Dans ses articles intitulés :
« Quelques questions sur le développement de
la Région des Soviets du Hunan-Hubei de l'Ouest »
et « À propos de notre travail à Wuhan »,
respectivement écrits en 1929 et 1930, il a critiqué
la ligne opportuniste "de gauche" de Li Lisan, caractérisée
par la vaine exaltation des grandes actions qui dépassaient
les forces subjectives du moment et la tentation d'occuper immédiatement
les centres urbains.
Dans son message : « Éliminons
résolument toute idéologie non prolétarienne
au sein du Parti », rédigé en novembre
1928, il a dressé le bilan des expériences acquises
par le Parti communiste chinois depuis sa fondation, et procédé
à une analyse des diverses manifestations de l'idéologie
petite-bourgeoise au sein du Parti, ainsi que des préjudices
qu'elles portaient à celui-ci.
Dans l'article : « À
propos des rapports du Parti avec le Guomindang de 1924 à
1926 » (1943), l'auteur a évoqué la
coopération de notre Parti avec le Guomindang dans les
années 1924-1926 et en a tiré des leçons
et des enseignements ; et dans « Sur le VIe Congrès
du Parti » (1944), il a procédé à
un examen scientifique des problèmes importants de l'histoire
du Parti communiste chinois relatifs à son VIe Congrès
et à la période antérieure. Il faut encore
citer « Du front uni » (1945) qui relate
la formation et le développement du front uni national
antijaponais et constitue un bilan perspicace des expériences
obtenues par le Parti dans son travail du front uni au cours
de la révolution démocratique.
Son rapport : « Prendre exemple
sur Mao Zedong » (1949) traite de l'attitude à
prendre dans l'appréciation de Mao Zedong et de sa pensée,
et de la manière de se mettre à son école.
Il montre que Mao Zedong est un dirigeant issu du peuple et né
d'un mouvement révolutionnaire prolongé, qu'il
ne faut nullement le considérer comme un dirigeant inné,
favorisé par le hasard et entouré de mystère,
dont on ne peut suivre l'exemple, qu'il ne faut pas non plus
le prendre pour un dieu solitaire. La pensée de Mao Zedong
est une arme idéologique qui est née de l'union
de la vérité universelle du marxisme et de la pratique
de la révolution chinoise et qui assure la victoire au
peuple chinois dans sa révolution.
Outre les uvres susmentionnées,
d'autres écrits abordent des questions telles que l'édification
de l'Armée rouge et des bases d'appui, le travail dans
les régions contrôlées par l'ennemi, les
tâches dans la résistance au Japon en Chine du Nord,
la nature de la domination du Guomindang, les négociations
de paix et le travail du Parti dans la littérature et
l'art.
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: 27697). |