BACHELET (Th.) et DEZOBRY (Ch.)
Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts
et des sciences morales et politiques [...]. Tomes I et II (complet). Huitième édition
avec Supplément entièrement refondu et mis au
courant par R. SAMUEL et Max. ROCHAD.
Paris, Delagrave, s.d. Deux volumes in-4° sous reliure d'éditeur,
1800 + 117 p., cachets aux pages de faux titre.
Les deux volumes : 75
euros (code de commande :
Dic/1949).
 [BARRAL (Pierre)]
Dictionnaire portatif, historique, géographique
et moral de la Bible,
pour servir d'introduction à la lecture de l'Ecriture
Sainte. Paris - Auxerre, Musier
- Fournier, 1756. [A Paris,
/ Chez Musier, Libraire, / Quai des Augustins, près la
rue Pavée, / à l'Olivier. / Et à Auxerre,
/ Chez François Fournier, Imprimeur-Libraire, / près
l'Horloge. / MDCCLVI. / Avec approbation et privilège
du Roi.] In-8° plein veau d'époque,
dos à 5 nerfs orné de fers dorés, tranches
rouges, mors fendus en tête et en queue, VIII, 850, [3
(errata, approbation, privilège)], [1 bl.] p., bon
exemplaire.
Avertissement :
Il
seroit inutile de relever ici le prix & la nécessité
de l'étude de l'Ecriture Sainte ; l'un a toujours
été universellement reconnu ; & l'autre,
dans un siécle aussi éclairé que celui-ci,
n'éprouve plus de contradicteurs. L'Ecriture Sainte est
comme une Lettre que Dieu écrit aux hommes, suivant l'expression
de saint Grégoire, ils sont donc obligés de la
lire, & ce seroit un véritable crime de négliger
une faveur si extraordinaire. Il n'y a personne qui ne puisse
profiter de la lecture de l'Ecriture Sainte, dit saint Augustin,
& en tirer de quoi remplir ses besoins, pourvu qu'il apporte
à cette lecture les sentimens de dévotion &
de piété que la Religion demande. C'est donc une
vérité incontestable, que nulle étude n'est
plus utile aux Chrétiens en général, que
celle des Livres saints, qui nous découvrent les rnystères
du royaume du Ciel, nous en enseignent le chemin, & qui,
pendant que nous y marchons, répandent mille plaisirs
secrets dans nos curs, selon ce que dit l'Apôtre :
Qucumque enim scripta sunt, ad nostram doctrinam scripta
funt, ut perpatientiam & consolationem Scripturarum spem
habeamus. C'est à cette vérité reconnue
de tout le monde, que nous sommes redevables de ce grand nombre
d'Ouvrages précieux qui ont tant contribué à
répandre depuis un siécle, parmi les Fidéles,
la connoissance & le goût de l'Histoire sainte. Le
succès prodigieux qu'ils ont eu, prouve assez que ce qui
concerne une matière aussi essentielle, intéresse
la multitude des Chrétiens, & il nous est un sûr
garant de l'accueil favorable que le Public fera à celui
que nous osons lui préfenter. Nous le croyons utile sur-tout
aux jeunes gens qui n'ont ni le tems de lire, ni les moyens de
se procurer tous les Livres qui pourroient leur donner l'intelligence
des Saintes Ecritures. Peut-être étoit-il nécessaire
de leur en présenter un qui contînt lui seul ce
qu'ils doivent essentiellement sçavoir. C'est donc principalement
pour eux que l'on a entrepris celui-ci. On lui a donné
la forme de Dictionnaire comme la plus commode & la plus
relative au goût du tems. On a pris pour modèle
les grands Dictionnaires sur la Bible qui ont paru jusqu'à
présent, mais sans se permettre des écarts, des
digressions, des épisodes étrangères, des
conjectures qui ne feroient que grossir inutilement un Ouvrage
de la nature de celui-ci. Nous avons cru devoir y substituer
les rapports de la figure à la vérité, des
réflexions morales, des explications pour conduire, comme
par la main, les jeunes gens dans la lecture des Livres Saints,
leur en ouvrir les trésors, leur en appliquer les maximes,
leur en dévoiler les mystères, & les aider
à y chercher la règle de leurs sentimens &
de leur conduite. Cette partie si intéressante de l'Ouvrage,
nous l'avons puisée dans des sources précieuses ;
le travail admirable de deux Ecrivains aussi célèbres,
par l'étendue de leurs lumières, que par leur tendre
piété, nous a fourni à souhait tout ce dont
nous avions besoin. Nous avons emprunté sans scrupule
leurs propres expressions, parce qu'il eût été
aussi vain que téméraire de vouloir dire mieux,
& qu'il ne s'agit que d'être utile, sans prétendre
d'autre mérite que cette utilité même. Nous
en faisons l'aveu bien hautement, afin qu'on ne nous reproche
pas de les avoir mis à contribution, sans les citer ;
il auroit fallu le faire trop souvent, & surcharger les marges
d'un embarras de citations multipliées. Les jeunes gens
trouveront donc dans un volume portatif de près de 900
pages, tout ce qu'ils doivent essentiellement sçavoir
fur l'histoire, l'esprit & la lettre de l'Ecriture. Plaise
au Ciel répandre ses bénédictions sur un
travail, qui n'a pour objet que d'éclairer & d'instruire
cette portion des Chrétiens que Dieu chérit avec
plus de tendresse, & qui mérite par préférence
les soins de tout homme qui s'intéresse aux progrès
de la Religion !
Bibliographie :
- Cioranescu (Alexandre), Bibliographie
de la littérature française du dix-huitième
siècle, n° 9650.
120 euros (code de commande
: 28244).
[BELGIQUE].
Le nouveau dictionnaire des Belges. Sous
la direction de Yves-Willem Delzenne et Jean Houyoux.
Tome 1 : A-H. Tome 2 : I-Z. Bruxelles,
Le Cri en co-édition avec la RTBF et la Libre Belgique,
1998. Deux volumes in-8° brochés, 305, 351 p., nombreux
portraits.
Extrait de la présentation
de l'éditeur :
Voici
Le Nouveau Dictionnaire des Belges, deuxième édition,
revue, améliorée et augmentée, du Dictionnaire
des Belges paru il y a plus de dix ans aux éditions
Paul Legrain.
Celle-ci a requis un travail d'équipe
considérable de la part de collaborateurs spécialisés,
permettant de sélectionner quelque dix mille Belges qui
se sont illustrés, de 1830 à nos jours, dans des
domaines très variés. Le choix des personnes répond
essentiellement à deux critères : qualité
et/ou notoriété. La rigueur à laquelle nous
nous sommes efforcés de nous tenir dans cette délicate
entreprise n'a pu toujours résister à une inévitable
subjectivité sans compter les difficultés
parfois rencontrées pour accéder à certaines
sources d'information. Toute uvre est perfectible. Aussi
espérons-nous que la vigilante collaboration de ceux qui
parcourront ce dictionnaire nous aidera à en combler les
éventuelles lacunes.
Enrichi de nombreuses notices supplémentaires,
le Nouveau Dictionnaire des Belges offre les changements
aujourd'hui indispensables : il s'est désormais ouvert
à la mode et à la gastronomie, il étoffe,
de manière importante, d'autres domaines tels la religion,
la Résistance, la politique, la littérature, le
théâtre, l'architecture, le cinéma, la bande
dessinée... Parce qu'on ne peut les oublier, il accueille
également des Belges de cur, ceux dont la carrière
ou la vie est étroitement liée à notre pays.
Les deux volumes : 35
euros (code de commande : 29953).
BOISSON
(Jean) Dictionnaire de la guerre. Anglais-Français et Français-Anglais. Bruxelles, Lamertin, 1918. In-12 broché,
237 p., bon exemplaire, rare.
Notice :
Le
titre seul de l'ouvrage en indique l'utilité et le but.
Cet opuscule contient la terminologie spéciale
de la guerre, y compris les néologismes introuvables dans
les dictionnaires les plus récents ; il servira d'aide-mémoire
à ceux qui connaissent l'anglais et permettra, moyennant
quelque pratique, aux personnes peu versées clans cette
langue, de comprendre, d'une façon satisfaisante, les
journaux et revues pour tout ce qui regarde la guerre et même
de se livrer à une conversation sommaire. En effet, ce
recueil donne non seulement les termes relatifs aux opérations
militaires et navales, mais aussi ceux qui concernent la politique,
les choses du gouvernement et de l'administration, les accidents
et maladies, le corps humain, le service ambulancier, l'aviation,
l'automobilisme, les titres et dignités, etc. ; qu'on
ne s'étonne donc pas d'y trouver des mots qui semblent
n'avoir que peu de rapport avec les faits de guerre, mais que
l'on emploie fréquemment à propos de ces événements.
Quelques-uns de ces termes, spécialement
ceux de l'armée et de la marine ne sont pas familiers
à tout le monde ; aussi avons-nous cru devoir en
donner, dans les deux parties, la signification d'une façon
aussi simple que possible ; ceux qui savent peuvent s'abstenir
de lire ces définitions.
La prononciation est figurée par les
sons qui se rapprochent le plus de la réalité et
non par des signes cabalistiques auxquels on ne comprend généralement
pas grand'chose.
L'accent tonique est indiqué par un
caractère gras.
Le th est figuré par d
quand il est doux et par t quand il est fort ; ce
n'est qu'une approximation, mais elle est, en tout cas, plus
exacte que celle que suggèrent erronément certains
manuels et qui est adoptée par beaucoup de gens prononçant
cette lettre comme si c'était un s ou un z.
Le moyen graphique adopté ici nous parait
le meilleur pour indiquer une prononciation aussi exacte que
le permet la lettre imprimée, à défaut de
la voix, et cela sans trop de fatigue pour le lecteur et malgré
la déformation que ce procédé fait subir
aux mots.
20 euros (code de commande
: 21677).
BREUILLE
(Jean-Philippe, dir.) Dictionnaire de la sculpture.
La sculpture occidentale
du Moyen Âge à nos jours.
Paris, Larousse, 1992. Fort in-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 605 p., nombreuses illustrations en couleurs.
Sur la jaquette :
Quelque
neuf cents artistes présents dans cet ouvrage couvrent
l'ensemble de la sculpture occidentale de l'époque médiévale
à nos jours.
Des notices de synthèse sont consacrées
aux tendances significatives de l'histoire de l'art (sculpture
romane, baroque, néo-classique, expressionniste, etc.)
et aux foyers ou chantiers importants qui ont vu le jour (Bourgogne,
Champagne, Versailles...).
Un glossaire des termes techniques et une bibliographie
sélective complètent cet ouvrage de référence
sans équivalent et indispensable.
Plus de soixante spécialistes, universitaires
et conservateurs de musées ont participé à
la réalisation de ce volume généreusement
illustré par environ trois cents documents, la plupart
en couleurs.
30 euros (code de commande
: 27481).
 CHAUDON (Esprit-Joseph)
Dictionnaire interprete-manuel des noms latins de la
géographie ancienne et moderne ; Pour servir à l'intelligence des Auteurs
Latins, principalement des Auteurs Classiques ; avec les
désignations principales des Lieux. Ouvrage utile à
ceux qui lisent les Poëtes, les Historiens, les Martyrologes,
les Chartes, les vieux Actes, &c. &c. Paris, Lacombe, 1777. [A Paris, / Chez Lacombe,
Libraire, rue de Tournon, / près le Luxembourg. / M. DCC.
LXXVII. / Avec approbation, et privilege du roi.] In-8° plein
veau d'époque, dos lisse sobrement orné de filet
doré, pièce de titre, reliure frottée, VIII,
444, [2 (approbation et privilège)] p., cachet humide
ex-libris de Sulev J. Kaja à la page de faux-titre et
de Maurice-A. Arnould à la page de garde.
Sulev
J. Kaja est un des pseudonymes utilisés, dans les années
1930-1940, par le journaliste Jacques Baruch, (1919-2002). Passionné
par la Finlande et l'Estonie, ce farouche anticommuniste participa,
en 1943, à l'exposition antibolchévique Voici
les Soviets. Sa collaboration à la presse pro-allemande
lui valut d'être arrêté en 1946. Michel Fincur
nous apprend qu'il fut « libéré après
cinq mois. Il bénéficia dun non-lieu de la
Justice militaire, assorti toutefois dune interdiction
professionnelle. Il changea alors de pseudonyme pour contourner
cette mesure. Il adopta celui de Kaja-Koskinen pour lédition,
celui de Marie-Claire Havenne pour la revue Annette et
celui de Olavi Koskinen pour lhebdomadaire Tintin.
Hergé, le père de Tintin et Milou, a lui aussi
été inquiété à la Libération.
Lors de la fondation de son hebdomadaire, il prit le parti délibéré
de recueillir ses compagnons d'infortune. Sulev Kaja, publia
dans ce journal plusieurs contes estoniens. »
Avertissement :
On ne lit jamais les Poëtes, les Historiens,
les Martyrologes , les Capitulaires, les Chartes, & généralement
tous les Auteurs Latins, sans reconnoître la nécessité
d'un Dictionnaire-Manuel pour l'intelligence des noms propres
des différens Pays & des lieux dont ils parlent. Indépendamment
des anciens Ouvrages, on n'ignore pas que les derniers siecles
ont produit plusieurs Historiens Latins, qui, pour la plupart,
ont défiguré tous les noms de la Géographie
moderne, en leur donnant une terminaison antique. On diroit fur-tout
que l'illustre Président de Thou, en latinisant les noms
françois, a cherché à mettre la pénétration
de ses Lecteurs en défaut. On a été obligé
de faire un Dictionnaire particulier pour fon Histoire. En effet,
il est difficile de lire avec fruit & avec goût cet
Ouvrage, & plusieurs autres qui sont dans le même cas,
sans le secours d'un petit Lexique qui puisse mettre sur la voie.
C'est un des principaux motifs qui nous ont déterminés
à entreprendre ce Dictonnaire-Manuel.
Notre dessein n'ayant pas été
de faire de longs articles, nous ne sommes presque entrés
dans aucun détail, sur-tout pour la partie de la Géographie
moderne. Le Dictionnaire classique de la Géographie
ancienne, Ouvrage posthume d'un Savant, contient tout ce
que ce dernier objet embrasse d'essentiel & d'intérferrant.
Nous nous sommes donc bornés à donner les désignations
les plus claires de la position des différens endroits.
On sent qu'un vain étalage d'érudition seroit inutile
& même déplacé dans un Ouvrage manuel,
dont le seul objet est de fournir les moyens de trouver facilement
& promptement la signification des noms géographiques
qu'on n'entend pas : ce qu'on chercheroit avec beaucoup
de peine, & souvent sans fruit, dans de gros volumes in-folio.
Cet Ouvrage est absolument indépendant
du Dictonnaire de la Géographie ancienne, dont nous venons
de parler. Dans ce dernier, les noms sont en françois,
du moins pour la plus grande partie, &dans le nôtre,
ils sont en latin. L'un donne les défignations telles
qu'on les trouve dans les Ouvrages anciens, & l'autre tire
les siennes des géographies & des cartes modernes.
Le premier ne renferme que les noms de la Géographie ancienne ;
& celui-ci explique en outre les noms de la Géographie
du moyen âge, & ceux de la Géographie moderne
dont la signification n'est pas familière à tout
le monde. On n'a compris parmi ces derniers que ceux qui sont
usités dans les bons Auteurs ou dans les compilations
les plus connues. Nous avons cru absolument inutile de grossir
notre nomenclature d'une foule de mots qui portent leur interprétation
avec eux. L'Ouvrage auroit d'ailleurs cessé d'être
manuel, & devenant d'un usage moins général,
il auroit été beaucoup moins utile.
Nous avons consulté, pour la composition
de ce Dictionnaire, les meilleurs Auteurs tant anciens que modernes.
Ceux que nous avons principalement suivis, sont les Editeurs
du Glossaire de du Cange ; ceux de la Collection des Ordonnances
de nos Rois ; la Martiniere ; M. Philippe, Auteur des Tablettes
Géographiques ; celui de l'Officina Latinitatis ;
& le Dictionnaire géographique & historique de
Baudrand.
Bibliographie :
- Cioranescu (Alexandre), Bibliographie
de la littérature française du dix-huitième
siècle, n° 18820.
- Fincur (Michel B.), Sulev
Kaja, un Estonien de cur, ressource en ligne.
90 euros (code de commande
: 29122).
 [CHICANEAU DE NEUVILLÉ
(Didier-Pierre)] Dictionnaire philosophique, ou Introduction à la connoissance de
lhomme. Nouvelle édition revue, corrigée,
& augmentée considérablement. Paris, Durand et Guillyn, 1762. [A Paris, / Chez Durand, rue du Foin,
au Griffon. / Guillyn, quai des Augustins, au Lys-d'or. / M.
DCC. LXII. / Avec Approbation et Privilege du Roi.] In-12 plein veau marbré d'époque,
dos à 5 nerfs orné de fleurons dorés, pièce
de titre rouge, petits manques à la coiffe, à la
queue et au troisième entrenerfs supérieur, plats
frottés, tranches rouges, XVI, 576 p., ex-libris
Le Tellier au premier contreplat et ex-libris manuscrit à
la page de titre, bon exemplaire.
On pourrait
imaginer que l'ex-libris manuscrit soit celui de l'avocat et
échevin montois Jean Baptiste Marie Chasselet.
La jeunesse de Didier-Pierre Chicaneau de Neuvillé
(Nancy 1720-Toulouse 1780) fut aventureuse et on le trouve servant
dans les gardes du roi Stanislas avant de devenir avocat à
Paris, puis inspecteur de la librairie à Nîmes.
Entré dans les ordres, il obtint une chaire d'histoire
à Toulouse.
Avertissement de la seconde édition :
Mon objet, en travaillant à ce dictionnaire,
a toujours été de faire un livre utile, plutôt
qu'un ouvrage agréable : c'est pourquoi je n'ai pas
dédaigné les secours que m'ont offert des auteurs
célèbres qui ont écrit sur la même
matière, mais dont les lambeaux, épars en différens
volumes, n'ont pas assez de liaison pour former un corps complet
de philosophie morale : par la même raison j'ai peut-être
un peu négligé la forme pour pouvoir m'occuper
un peu plus du fonds ; & j'ai préféré
le titre obscur de bon citoyen, au titre si séduisant
d'auteur bel-esprit. Trop heureux, si quelqu'un, en lisant cet
ouvrage, est tenté de se connoître & de devenir
meilleur !
S'il faut étudier, dit Montaigne, étudions
une étude sortable à notre condition, afin que
nous puissions répondre comme celui à qui on demanda :
A quoi bon ces études en sa décrépitude ?
A me rendre meilleur & plus à mon aise, répondit-il.
Bibliographie :
- Barbier (Antoine Alexandre), Dictionnaire
des ouvrages anonymes, t. I, col. 981.
- Cioranescu (Alexandre), Bibliographie
de la littérature française du dix-huitième
siècle, n° 19510.
80 euros (code de commande
: 30652).
[CHOMPRÉ
(Pierre)] Dictionnaire abrégé de la Bible,
pour la connoissance
des Tableaux historiques de la Bible même, & de Flavius
Josephe. Paris, Desaint et Saillant,
1756. [A Paris, / Chez
Desaint & Saillant, / Libraires, rue S. Jean-de-Beauvais,
/ vis-à-vis le Collége. / M. DCC. LVI. / Avec Approbation
& Privilége du Roi.]
In-12 plein veau d'époque, dos lisse orné, coiffe
abîmée et mors usagés, 342 p.
Avertissement :
Le
succès du petit Dictionnaire de la Fable, où l'on
trouve en peu de mots les folies du Paganisme, dont la connoissance
aide à expliquer les tableaux poëtiques, a fait penser
que le public auroit pour agréable un pareil travail,
mais autrement intéressant, sur la Bible & sur Flavius
Josephe.
Tout le monde est rempli de représentations
de l'ÏHistoire sacrée. Rien de plus ordinaire que
le besoin de se rappeler un trait dans une lecture, ou à
la vue d'une peinture, d'un bas relief, d'une gravure, dont le
sujet ne revient pas dabord à la mémoire. On voudroit
être aidé & même en aider d'autres.
Le secours qu'on souhaiteroit alors seroit
de pouvoir par-tout & avec bienséance, tirer de sa
poche un petit livre renfermant sommairement le trait historique,
qu'on trouveroit par le moyen des noms des personnages, ou des
animaux, ou des plantes, ou des lieux, ou des instrumens, même
des gestes ; enfin de quelques-uns des caractéres
qui accompagnent & désignent chaque événement.
Un récit, quelqu'abrégé
qu'il soit, un mot même, & quelquefois un moindre signe
suffisent pour tirer d'embarras ou pour mettre sur la voie. C'est
ce qu'on se propose seulement dans ce petit essai.
Quand à l'usage de l'iconologie, c'est-à-dire,
pour trouver les sujets des peintures, des sculptures ou des
gravures, on cherchera le nom d'une des piéces caractéristiques,
& ce nom renverra aux articles dont il s'agit.
On voit un Char de Triomphe. Les mots
Char, Triomphe, renvoient à Joseph, à
Mardochée, &c. Lions couchés auprès
d'un personnage, renvoient à Daniel. Danse, Instrumems
de Musique, à Jephré, à Hérodiade.
Echelle, à Jacob, à Abimélech. Poisson,
à Jonas, à Tobie. Clou ou Marteau,
à Jahel, &c. Il en est de même de tous les traits
distinctifs dans les monumens de l'histoire de notre salut.
35 euros (code de commande
: 22769).
Clavis
mediaevalis. Kleines
Wörterbuch der Mittelalterforschung.
In Gemeinschaft mit Renate Klauser, herausgegeben von
Otto Meyer. Wiesbaden, Harrassowitz, 1962. Petit in-8°
sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 311 p., quelques
illustrations dans le texte et VIII planches hors texte, bon
exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Sciences
auxiliaires de l'histoire ? On pourrait discuter du bien-fondé
de cette dénomination. On l'applique, un peu à
la légère parfois, à un ensemble de disciplines
pourtant essentielles, qui, en réalité, mériteraient
plutôt l'appellation de « sciences de base »,
ainsi que le propose O. Meyer. Sans leur concours indispensable,
aucun de ces travaux de synthèse, tant prisés à
l'heure actuelle, ne pourrait se bâtir dans des conditions
satisfaisantes.
C'est précisément dans le dessein
de mettre à la disposition du médiéviste,
dans une forme condensée et sous un format maniable et
réduit, les notions fondamentales les plus utilisées
de ces disciplines, que les auteurs ont mis en chantier cet aide-mémoire
utile, pratique et bien fait. Il s'agit là, on s'en rend
compte, d'une véritable gageure qu'ils ont réussie
à tenir avec succès. Quelques notes sur l'économie
de ce petit dictionnaire suffiront à en faire saisir l'intérêt.
Rangées dans l'ordre alphabétique de mots-vedettes
choisis avec soin, les notices sont empruntées aux domaines
suivants : paléographie, archives et bibliothèques,
diplomatique, sigillographie, héraldique et chronologie,
à l'exclusion de toute référence à
l'histoire du droit ou des institutions. Chaque notice contient
soit une définition très claire, soit un historique
sommaire, soit encore un résumé concis de la question
envisagée, c'est-à-dire une des notions importantes
empruntées aux disciplines énumérées
ci-dessus. À la suite, on trouve en outre des indications
bibliographiques élémentaires, renvoyant de préférence
aux traités généraux ; elles sont de
nature à orienter facilement des recherches plus poussées.
Certains de ces exposés qui traitent aussi
bien des abréviations que du filigrane en passant par
les figures de l'héraldique, les styles, le nom des jours,
la prose rimée, la notitia, les capitulaires et
bien d'autres points constituent des tours de force
en leur genre, si l'on songe à l'ampleur de maint sujet
abordé. On mesure d'autant mieux la richesse extraordinaire
du contenu de ce petit livre ; un index rerum très
détaillé reprenant les aspects secondaires évoqués
dans les notices l'accroît encore dans de notables proportions.
Quelques sondages effectués ici et là au hasard
du dictionnaire révèlent que les soins les plus
diligents et la plus grande acribie ont présidé
à son élaboration. Huit planches d'illustration
en hors-texte fournissent un support adéquat au texte
proprement dit, de même que de nombreux croquis répartis
à l'intérieur du volume.
En bref, ce petit dictionnaire répond
parfaitement au titre que lui ont choisi ses auteurs : il
fournit indubitablement une clef bien ajustée et facile
à manier donnant accès à des domaines de
l'histoire médiévale qui se spécialisent
de plus en plus.
Bibliographie :
- Joris (A.), Clavis medievalis,
dans Le Moyen Âge, t. 71, pp. 663-664.
10 euros (code de commande
: 27770).
COUTANT
(Yves) Dictionnaire historique et technique du moulin
dans le nord de la France. De
Lille à Cambrai du 13e au 18e siècle. Illustrations Paul Bauters, Jean Bruggeman,
Gerrit Pouw et autres. Turnhout, Brepols, 2009. In-8° sous
reliure d'éditeur, 1126 p., illustrations en noir,
(collection de travaux de l'Académie internationale d'Histoire
des Sciences « De Diversis Artibus », tome
84 - N.S. 47).
En quatrième
de couverture :
« En étudiant le vocabulaire
des meuniers, des charpentiers de moulins et des forgerons d'autrefois,
qui furent actifs dans le nord de la France, l'auteur sauvegarde
un immense trésor lexical d'autant plus important que
la région a toujours été renommée
pour sa production de farine et d'huile. Ce lexique est un complément
indispensable aux dictionnaires traditionnels qui ne s'intéressent
guère au vocabulaire technique : plus de vingt pour cent
des définitions ou des mots sont nouveaux.
Les définitions claires et précises,
les exemples aussi diversifiés et détaillés
que possible, ainsi que les nombreuses illustrations intéresseront
non seulement le spécialiste des moulins, mais tout chercheur
qui, dans les archives, se voit confronté à des
textes techniques. À travers les différents articles
de ce dictionnaire, c'est une nouvelle image du moulin qui émerge,
une image qu'on voit évoluer au cours des siècles
et qui force notre admiration. Voici enfin un dictionnaire qui
donne la parole aux travailleurs manuels : au cours des siècles
ils ont libéré l'homme des travaux les plus lourds
et indirectement facilité l'essor de l'esprit. »
99 euros (code de commande
: 14177).
Dictionnaire
culturel des sciences. Art,
littérature, cinéma, sociologie, mythe, politique,
histoire, humour, religion, éthique, économie,
poésie, vulgarisation.
Collectif sous la direction de Nicolas Witkowski. Paris,
Seuil - Regard, 2001. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
441 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire
en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Ceci
n'est pas un dictionnaire des sciences. C'est un « dictionnaire »,
certes, mais qui commence avec absinthe et finit à Zoroastre...
Et s'il y est bien question de « science »,
ce n'est surtout pas celle des Scientifiques et des manuels scolaires
ou universitaires, celle qu'il faut vulgariser au prétexte
qu'elle serait inaccessible.
Ceci est un recueil d'un bon millier d'articles,
résultat de 97 regards croisés sur ce qui, dans
la science, son histoire, ses personnages, ses lieux, ses idées
et surtout autour d'elle, dans ses contacts avec
l'art, la littérature, l'économie, la politique
ou la religion, a paru susceptible d'intéresser l'Homo
sapiens sapiens du XXIe siècle. La plus totale liberté
de ton est ici mise au service d'une recherche assidue de la
clarté. Tout jargon, masque ordinaire de l'incompréhension,
a été impitoyablement chassé, au même
titre que ces figures de style signifiant qu'un savant s'adresse,
du cur de la Science, à un ignorant avide de savoir.
Les sciences (toutes ou presque, et pas seulement
occidentales) sont ici envisagées, non pas de l'intérieur
comme c'est la coutume, mais de l'extérieur, depuis ces
lieux où, au contact des autres domaines du savoir et
de la culture, elles prennent tout leur sens. Le Big Bang de
la cosmologie et l'ADN de nos cellules sont bien là, mais
la poésie et l'alchimie ont aussi leur place ; les
mathématiques et la biologie moléculaire, mais
aussi le mesmérisme et les anges. Avec en prime l'utilité
et la subtilité, la beauté et l'ignorance, nombre
de personnages inattendus et quelques dizaines d'images emblématiques
de la science : la raison, fut-elle scientifique, ne peut
se passer de l'imaginaire, ni la science de sa fiction.
C'est à renouer les liens perdus entre
les sciences et la culture que se consacre cet ouvrage, dans
l'espoir un peu fou mais essentiel de voir la science, aujourd'hui
gravement coupée de ce qui devrait être « son »
public, c'est-à-dire chacun de nous, devenir plus intelligible.
30 euros (code de commande
: 16448).
Le
Dictionnaire des sciences. Sous
la direction de Lionel Salem. Paris, Hachette, 1990. In-8°
sous reliure et jaquette d'éditeur, 481 p., illustrations
dans le texte et planches hors texte en couleurs.
En quatrième
de couverture :
« Plus de 1000 entrées principales.
3500 mots indexés. Renvois systématiques et clairs.
400 schémas et figures. Hors texte en couleur.
Tous les domaines de la science moderne couverts
par des définitions rigoureuses, faciles à comprendre
par le non-spécialiste.
Ouvrage conçu et rédigé
par 30 scientifiques avec la collaboration active d'un comité
de patronage international prestigieux (membres de l'Institut,
du Collège de France, directeurs de laboratoires renommés,
professeurs d'universités et de centres hospitaliers français
et étrangers) au sein duquel se trouvent trois prix Nobel.
Ouvrage de référence, c'est le
guide indispensable à tout lecteur curieux de sciences
et conscient de leur importance dans la culture de notre temps. »
15 euros (code de commande
: 12369).
Dictionnaire
du monde grec antique. Sous
la direction de Maurice Sartre, Anne Sartre-Fauriat
et Patrice Brun. Paris, Larousse, 2009. In-8° collé,
543 p., illustrations, (collection « In Extenso »),
exemplaire en parfait état, épuisé.
En quatrième
de couverture :
Le
monde grec antique, ou la patrie de l'Occident : un petit
territoire où furent inventés, en quelques décennies,
la poésie et la philosophie, la médecine et le
roman, l'histoire et la géographie... où fut élaboré,
aussi, un fonctionnement politique plaçant pour la première
fois le citoyen au cur de la vie publique. Un monde qui
ne se réduit pas pour autant au « miracle »
classique : la Grèce ancienne, ce sont aussi les
colonies d'Asie mineure et de la mer Noire, l'épopée
d'Alexandre et le règne de Cléopâtre, la
légende des Amazones et le mythe de l'Atlantide, le culte
de Sérapis l'Égyptien et de Cybèle la Syrienne,
le cratère de Vix et les bouddhas du Gandhara.
En près de 700 entrées, complétées
d'un index, de cartes et de plans, et d'une introduction chronologique
qui pose les repères de cette extraordinaire aventure
humaine, c'est tout un univers qui est ici revisité, en
tenant compte des plus récents acquis de la recherche
historique et archéologique : de Palmyre au Parthénon,
de Pétra à Persépolis, en passant par l'Olympe,
le Nil et les Sept Merveilles du monde, la paix et la guerre,
l'or, l'huile et le miel, Tyr, Troie et le Styx, Zeus et Zénobie...
25 euros (code de commande
: 22232).
 FÖRSTEMANN
(Ernst) Altdeutsches namenbuch. Erster Band : Personennamen. Zweite, völlig umgearbeitete auflage.
Zweiter band : Orts- und sonstige geographische namen.
(Völker-, länder-, siedlung-, gewässer-,
gebirgs-, berg-, wald-, flurnamen u. dgl.). Erste hälfte
: A-K. Zweite hälfte : L-Z und Register. Dritte, völlig
neu bearbeitete, um 100 jahre (1100-1200) erweiterte auflage,
herausgegeben von Hermann Jellinghaus. Bonn,
Hanstein, 1900 - 1913 - 1916. Deux tomes en trois volumes in-4°
plein simili moderne, tome I : XII p., 1700 col.,
tome II (première partie) : XXVIII p.,
1766 col., tome II (deuxième partie) : VI p.,
1942 col., bel exemplaire de ce rare ouvrage.
Introduction :
Dies
buch hat schon seine geschiehte ; und dass ich auf diese
noch selbst zurückblicken kann, erfüllt mich mit innigem
dankgefühl. Vierundfunfzig jähre sind dahin geflossen,
seit Jacob Grimm durch die Berliner academie ein altdeutsches
uamenbuch forderte und ich dazu die feder ansetzte ; drei
jähre
später sprach die academie ihr urteil über meinen,
den einzigen ihr vorliegenden entwurf. Aber auf die gunst des
Schicksals folgte unmittelbar die Ungunst, die sich zum teil
schon ehe nur ein bogen des Werkes erschienen war, an einige
ihm vorausgeschickte kleine aufsätze von mir heftete. Es
waren nämlich zwei männer schon längere zeit mit
den Sammlungen zu einem namenbuche beschäftigt gewesen,
beide aber an der fortsetzung ihrer arbeit gehindert worden durch
die unruhigen politischen ereignisse jener zeit, die grade in
ihren beiden Wohnorten besonders hinderlich auftraten. So war
ich ihnen, ohne von ihrem vorhaben zu wissen, in den weg getreten.
Mit wildem grimme, der bei einem ersten versuche leicht nahrung
fand, fielen sie über mein werk her und haben in diesem
grimme verharrt bis au ihr ende, der eine von ihnen ein drittel
Jahrhundert lang. Mit welchen mittein sie kämpften, widerstrebt
mir zu enthüllen, obgleich ich hier sehr auffallendes berichten
könnte. Ich habe auf ihre Schmähungen nicht geantwortet
und gedenke auch künftig, sollten solche von neuem auftreten,
bei meiner art zu bleiben. Ich arbeitete statt dessen mhig weiter,
zunächst fünf jähre lang (1849-1854) nach dem
urteil der academie. Endlich, namentlich auf Grimms fortgesetztes
mündliches und schriftliches mahnen, entschloss ich mich,
den druck im jähre 1854 beginnen zu lassen, wol wissend,
dass von einem wirklichen abschluss damals (wie noch heute) nicht
die rede sein konnte ; galt es doch zunächst nur die
bahn zu brechen und fast aus dem nichts heraus etwas neues zu
schaffen. Im jähre 1856 erschien der erste band und fand
sofort neben der übelwollenden auch wolwoLLende aufnähme
und über erwarten starken absatz. Namentlich aber zeigte
schon damals, wie noch heute, die überaus rege benutzung
meiner arbeit, dass sie ihren zweck erfüllt hatte. So konnte
denn Grimm am 3. juni 1858 (s. dessen kleine Schriften III 349)
die Berliner academie deshalb lebhaft beglückwünschen
und zwar mit einem urteil, dessen zu grosse nachsieht sich nur
durch die freude erklärt, welche ihm die erfüllung
eines seit dreissig jähren gehegten wunsches einflösste.
1859 kam der zweite band heraus, schon weit
höher stehend als der erste und damit der Verbreitung wie
der benutzung neuen antrieb gebend. Unablässig arbeitete
ich auf dem mir lieb gewordenen felde weiter; aber gewiss unerwartet
kam es, dass dieser zweite band nach zehn jähren völlig
erschöpft war. So begann der druck der zweiten völlig
neuen bearbeitung, die 1872 ans licht trat und damit den dritten
starken quartanten des werkes lieferte. Diese zweite bearbeitung
hat Grimm nicht mehr erlebt ; er starb 1863 zu derselben
zeit, als ich in meinem kleineren buche (die deutschen Ortsnamen)
neben das lexicalische werk ein systematisches setzte. Am 7.
sept. hatte er mir seinen letzten brief geschrieben und seinen
letzten aufsatz geschickt, am 20. sehloss er sein äuge.
Einen Verleger zum namenbnehe habe ich nie
gesucht ; mein vetter Ferdinand in Nordhausen erbot sich
dasselbe zu übernehmen. So ist es aus einem bescheidenen
geschäfte ohne weit klingenden namen hervorgegangen, und
zwar mit verzieht auf alle sonst üblichen trompetenstösse ;
es hat sich seinen
weg allein gebahnt.
Nun aber kam neues übel über meine
wissenschaftliche thätigkeit durch den tod Ferdinands im
jähre 1876. Seine erben verkauften ohne mein wissen seinen
ganzen verlag antiquarisch für ein geringes an einen mann,
mit dem ich, wie sich bald zeigte, durchaus in keine Verbindung
treten konnte.
Aber trotz dieses Unglücks Hess ich meine
band nicht vom namenbuche ab. Der erste band in seiner einzigen
aufläge ärgerte mich durch seine grosse unvollkommenheit,
die ich inzwischen schon durch tausende von nachtragen und Verbesserungen
handschriftlich nach möglichkeit verwischt hatte ;
im jähre 1882 brachte ich auch von ihm eine völlige
neubearbeitung zu stände. Diese ist aber nie erschienen,
da grade damals erhebliche bereicherungen des materiales in aussieht
standen. Ich erinnere nur an die 1884 von Piper herausgegebenen
libri confraternitatum.
Vielmehr trat damals ein umstand ein, der mich
veranlasste meine band für anderthalb Jahrzehnte ganz von
dem namenbuche und den germanistischen dingen abzuziehn. Als
vorstand der königlichen bibliothek zu Dresden war ich auch
bewahrer jener merkwürdigen sogenannten mexicanischen hieroglyphenhandschrift,
die einst Fleischer 1821 in seinem catalogus codicum msc. orientalium
bibliothecae regiae Dresdensis einen « codex, qui
Oedipum suum exspectat » genannt hatte. Es waren aber
um das jähr 1880 auf americanistischem gebiete Studien geglückt,
durch die sich ergeben hatte, dass nicht die mexicanischen Azteken,
sondern die Mayavölker auf dem gipfel indianischer cultur
gestanden hatten und dass die Dresdner handschrift die wichtigste
der Mayahatidschriften, also so zu sagen das höchststehende
geisteswerk der westliehen erdhalbkugel sei. Da fühlte ich
mich nun durch mein amt mehr verpflichtet als sonst irgend jemand,
der entzifferung dieser handschrift und damit der Mayie, wie
wir wenigen Forseher auf diesem gebiete scherzweise dieses Studium
nannten, näher zu treten. Was für erfolge meine arbeiten
auf diesem gebiete gehabt haben, gehört nicht hieher ;
es gentigt die bemerkung, dass ich die handschrift selbst zweimal
mit verschiedenen vorreden, ferner eine grössere schrift
und einige zwanzig kleinere abhandlungen zur Mayaforschung herausgegeben
habe. Mit dem jähre 1898 trat hierin ein gewisser abschluss
ein ; ich erwarte nun neue funde an Inschriften oder handschriftenso
wie den jetzt in America vorgenommenen druck der englischen Übersetzung
meiner dahin gehörigen aufsätze. So konnte ich mich
wieder dem namenbuche zuwenden ; was hier vorliegt, ist
nicht mehr die neue bearbeitung der ersten ausgäbe, sondern
die meiner ungedruckten Umgestaltung von 1882, also fast als
dritte ausgäbe anzusehn.
Dies führt nich auf die bemerkung, dass
jetzt auch mein zweiter band in der zweiten aufläge fast
ganz vergriifen ist. Eine dritte stufe wäre ihm um so mehr
zu wünschen, als damit zugleich die gegenwäi'tige grosse
Verschiedenheit in der anordnung beider bände ausgeglichen
werden könnte. Ich muss bei meinem alter die band davon
ablassen ; wer aber an dies werk geht, den versichere ich
meiner vollen Unterstützung, so weit meine kraft reicht.
Zu seiner jetzigen gestalt ist das werk gelangt
durch bedeutende Vermehrung, passendere Ordnung und erhebliche
Verkürzung ; auf diesen drei wegen suche ich den künftigen
vorwürfen der unvoUständigkeit, Unordnung und Überladung
zu begegnen.
Die Vermehrung tritt schon bei flüchtigem
augenschein hervor, mag man sehen auf das verzeichniss der abkürzungen,
die aber lange nicht alle benutzten quellen enthalten, oder auf
die unter je einem bestimmten grundworte vereinigten register,
oder auf die jeder einzelnen gruppe vorausgeschickten bemerkungen,
oder auf den umfang der verschiedenen gruppen selbst. Von Vollständigkeit
zu reden fehlt mir der dazu nötige hochmut. Der Vorwurf
der unvollständigkeit hat aber verschiedene grade der berechtigung.
Am schwersten wiegt das fehlen ganzer namen; wer dergleichen
beibringt, erwirbt sich ein entschiedenes verdienst und kann
meines dankes sicher sein. Weit weniger wiegt das auflinden neuer
formen bekannter namen; diese neuen formen haben nur dadurch
wert, dass sie die lautlichen Vorgänge schärfer beleuchten,
als es bisher geschehen ist, oder dass sie richtige statt verderbter
lesarten einführen. Für fast ganz wertlos muss ich
dagegen das citiren von namenformen erklären, die bereits
hinreichend mit citaten belegt sind, so dass sie nichts neues
mehr zur erkenntniss mundartlicher Vorgänge beitragen. Hierin
nach Vollständigkeit zu streben ist geradezu lächerlich,
und man hat sich in der that hierin mir gegenüber schon
reichlich vergangen. Ebenso trifft nicht ins schwarze, wer mir
etwa die nichtbenutzung einer quelle vorwirft, ohne nachzuweisen,
was dadurch dem buche entgangen ist.
Die Ordnung konnte bei dem ersten bahnbrechenden
versuche keine befriedigende sein; der ungeahnte reichtum an
gebilden, die noch kein mensch besprochen hatte, stellte sich
als ein geradezu unglaublicher dar. Es überfiel mich in
der that eine furcht vor neuen entdeckungen, die sich nachher
nicht bestätigen würden. Die folge dieser furcht war,
dass man mir recht reichlicli und bitter das zusammenwerfen verschiedener
stamme in einen vorgeworfen hat, ohne doch je ein durchgeführtes
beispiel aufzustellen, wie die Scheidung zu machen sei. Erst
auf dem einmal im rohbau gelegten gründe konnten die einzelnen
gruppen feiner herausgearbeitet und schärfer umgrenzt werden.
Dass ich in der scheidung jetzt bedeutende fortschritte gemacht
habe, zeigt ein flüchtiger blick in diese neubearbeitung;
das A hatte in der ersten aufläge 47 stamme, in der
zweiten sind es 58, das B enthält dort 54, hier 68
u. s. w. Ich hebe als beispiel aus dem buchstaben G die
beiden mächtigen stamme GAR und GOD der ersten
aufläge heraus, während in dieser der erste in GAIRU
und GARVA, der zweite in GODA (gôda) und
GUDA zerlegt ist. Doch ist eine vollständig saubere
scheidung der stamme für alle zeit eine Unmöglichkeit ;
man
möge auch bedenken, dass die personennamen Privateigentum
sind, mit dem man freier schaltete als mit dem öfl'enthchen
der übrigen spräche, ferner dass das herrschen der
lautgesetze sich nicht ungestört zeigen kann, wo es keine
schriftgesetze giebt; die wilde Orthographie derjenigen, welche
die namen niederschrieben, tritt einer feinen sonderung als mächtiges
hinderniss entgegen. Dazu kommt der mangel an nachrichten über
die herkunft der einzelnen personen, am meisten in den necrologien,
die deshalb weniger wertvoll sind als die übrigen quellen.
P^erner die oft unglaubliche Sorglosigkeit und unkenntniss der
herausgeber. Und endlich wurden solche mischungen geradezu durch
die spräche selbst veranlasst, das heisst durch das von
den lautlichen Vorgängen irre geleitete Sprachgefühl.
Zu der veränderten Ordnung haben auch
die Umwälzungen und entdeckungen beigetragen, welche in
der Sprachwissenschaft seit dem auftreten der lautphysiologie
vorgefallen sind. Ich habe sie vielfach benutzt, doch mit vorsieht,
denn das schwere geschütz der grossen werke darf den leichten
aufklärungstruppen, das sind die meistens in Zeitschriften
erscheinenden kleineren aufsätze, nicht in zu grosser nähe
folgen. Auf die durch die lautphysiologen eingeführten neuen
lettern und diakritischen zeichen konnte ich glücklicherweise
verziehten, eben so wie bei einzelnen namen auf die selbstverständlichen
längezeichen und akute.
Aber auch verkürzt ist mein buch ganz
bedeutend. Vor riesen werken empfinde ich ein grauen ; sie
gehn über die kraft des einzelnen arbeiters, und das zusammentreten
mehrerer ist ein übelstand ; sie gehn über die
kauf kraft des marktes, beschränken sich daher wesentlich
auf die grossen bibliotheken und nützen dort dem einzelnen
weniger als im Privatbesitz ; sie nehmen leicht die gestalt
von missgeburten an, bei denen ein körperteil nicht zum
andern passt ; nahe liegende beispiele davon anzui'ühren
unterlasse ich.
Die Verkürzung habe ich in verschiedener
weise eintreten lassen. Der druck spart mehr den räum, und
ich habe mich mehr eines knappen ausdrucks befleissigt. Die lautlichen
benierkungen am anfange jedes buchstaben, die mehr in eine namengrammatik
als in ein Wörterbuch gehören, sind fortgefallen. Das
nennen hervorragender besitzer einzelner namen beschränke
ich auf die zeit bis zum jähre 800 herab, wo noch der name
mehr auf den volksstamm schliessen lässt, dem dessen träger
angehörte. Schon in der ersten aufläge habe ich bei
den allerhäufigsten formen alle citate ausgelassen mit der
bemerkung, dass die form überall begegnet. Auf diesem wege
bin ich nun weiter fortgeschritten, ja bei einigen ganz alltäglichen
zusammengesetzten namen habe ich nicht einmal die häufigen
und regelmässigen formen des ganzen namens^ sondern nur
die seiner beiden teile mitgeteilt, die sich in den verschiedensten
Verbindungen zusammenfügen. Auffallendes und besonders lehiTeiches
wird natürlich stets erwähnt, bei seltneren namen kein
mir zugängliches citat verschwiegen.
Diese fortlassung tausender von citaten wird
sich nur sehr selten als ein wirklicher mangel erweisen. Und
die erste aufläge liefert noch massenhaft solche citate.
Uebrigens sind für mimdartliche arbeiten die personennamen
eine weit weniger wichtige quelle als die an bestimmten örtern
haftenden Ortsnamen. Endlich tritt nun das zur erkenntniss des
ganzen namensystems wichtige näher zusammen und tibersichtlicher
hervor, wenn es nicht zemssen wird durch dinge, die für
die wichtigsten forschungen nur leere spreu sind.
Alle hier erwähnten änderungen beziehen
sich auf einzelheiten ; die allgemeinen grundsätze
der anläge sind dieselben geblieben ; sie sind mir
auch nie vorgeworfen worden, denn sowol anständiger tadel
als niedrige Schmähung blieb stets am einzelnen haften.
So findet man hier noch immer die verschiedenartige
form, die ich den an die spitze der gruppen gestellten stammen
gegeben habe. Mein buch umfasst sehr verschiedene mundarten,
und ich mochte nicht den festen boden des überlieferten
Stoffes verlassen. Manche stamme treten in urgermanischer, manche
in gotischer, manche in althochdeutscher, viele in derjenigen
gestalt auf, die ich einst auf grund der Stammbaum theorie als
neuurdeutsche bezeichnete, während sie jetzt in folge der
wellentheorie westgermanisch genannt wird, tibrigens ein ziemhch
misslicher ausdruck. Auch diese bearbeitung zeigt noch oft dieses
schwanken, namentlich drängt der laut z in stammen wie suflßxen
noch häufig zur benutzung der hochdeutschen form. Doch bin
ich jetzt, so weit es die wirklich überlieferten formen
gestatten, dem urgermanischen näher getreten, schon durch
die häufige anfügung des auslautenden themavocals in
nominalen Stämmen, dann aber auch in andern dingen ;
ich erwähne nur die absetzung des gotischen iu und
seine Vertretung durch eu, wodurch oft die ganze anordnung
sich bedeutend ändert ; mit dem urgermanischen e
bin ich schüchterner verfahren, schon wegen seiner häufigen
rückbildung aus i.
Auch darin wiederholt sich die anläge
der ersten ausgäbe in der zweiten, dass jeder name zweimal
erscheint, einmal wegen des ersten teiles, das andere mal wegen
des zweiten oder des sultixes, und dass zuweilen beide stellen
nicht genau in der form, in der Stellung xmd in der Zeitangabe
stimmen ; das liegt in dem fortschreiten meiner mühsamen
arbeit und war unvermeidlich. Das vollkommenste wäre allerdings,
dass zwei namenbücher beständen, das meine, nach dem
ersten, und ein anderes, nach dem zweiten teile geordnet. Aber
wer darf darauf hoffen ?
Noch durch manche andere mängel weist
mein werk auf die aufgaben hin, welche der zukunft harren. So
hätte ich z. h. gern, wie ich es bei den Ortsnamen gethan,
durch griechische buchstaben bezeichnet, welche person mit einer
bestimmten namenform gemeint ist, doch auch hier musste ich mir
sagen longa est ars, brevis est vita. Auch darin ist noch viel
nachzubessern, dass ich bei denjenigen grundwörtern, die
zwischen beiden gcschlechtern schwanken, namentlich -möd,
-räd, -sind, -wig und -wih, nicht immer notirt habe, ob
der Zusammenhang des textes sie als masc. oder fem. oder als
unbestimmt erweist.
Auch durch die beschränkung auf die continentalen
Germanenstämme und auf die zeit vor 1100, wie sie durch
Grimm sehr weise in die aufgäbe der Berliner academie aufgenommen
war, sind schon zukunftsaufgaben von selbst gegeben. Man hat
mir in der that einen Vorwurf auch daraus ersonnen, dass ich
beim jähre 1100 streng halt gemacht und nicht ein zweites
menschenleben an die neuere zeit drangesetzt habe. Durch die
herbeiziehung unserer heutigen familiennamen ist die kluft, aus
welcher noch manches licht über die alte zeit aufsteigen
kann, nicht überbrückt, nur übersprungen. Wenigstens
sind dadurch jene dilettantischen namenbtichlein, die einst,
sogar aus der feder von sonst hochgeachteten forschem, üppig
emporwucherten, jetzt fast immöglich gemacht.
Von den beiden Germanenzweigen, die ausserhalb
der eigentlichen aufgäbe des buches stehn, ist der angelsächsische
uns der nähere, und von ihm haben wir noch manches hebt
zu erwarten. Ich habe einem westgermanischen oder neuurdeutschen
namenschatze jetzt etwas vorgeai'beitet, indem ich die ags. formen
viel mehr herbeiziehe als in der ersten aufläge; dazu hat
mir besonders Searle durch sein onomasticon Anglo-Saxonicum (1897),
obwol sonst ein wunderliches werk, willkommenen stoff geliefert.
Ferner steht uns der nordische zweig. Für
ihn bin ich bei der dürftigen herbeiziehung von namen stebn
geblieben, die sich ungesucht darboten. Aber hier ist noch sehr
viel zu thun, und ich habe es mit freude begrüsst, dass
die fürstlich Jablonowskische gesellschaft zu Leipzig für
das jähr 1901 eine Sammlung westnordischer personennamen
bis zum jähre 1300 herab verlangt.
Weiter drängt sich der wansch nach einem
keltischen namenbuche lebhaft auf. Was Holder in seinem altceltischen
Sprachschatz geleistet hat, dem einst von Glück und Arbois
de Jubainville wacker vorgearbeitet wurde, ist höchst verdienstvoll,
geht aber nicht über das achte Jahrhundert herab und zeigt
deutlich, wie schwer die grenze zwischen Keltischem und Germanischem
einerseits, Italischem anderseits zu ziehn ist, von Ligurischem
und Iberischem ganz zu schweigen. Die westfränkischen namen
geben nach dieser seite viel zu denken, während die langobardischen
auf italischem boden sich viel reiner erhalten.
Grade um die zeit, als ich für die deutschen
namen ans werk ging, machte Miklosich sich an die s1avischen.
Ich habe es im dränge anderer arbeiten nicht überblicken
können, was auf diesem uns auch so nahe angehenden gebiete
geleistet wurde, bin aber überzeugt, dass hier noch harte
arbeit nötig und reiche frucht in aussieht ist. Was Grimm
in seiner geschieh te der deutschen spräche als « aller
meiner forschungen ergebniss » bezeichnete und was
ich in einer mehr geordneten weise in meinem entsprechenden buche
zu spät festzuhalten suchte, muss doch endlich einmal zu
einem festen gewinn der Wissenschaft ausschlagen.
Ja selbst das italische gebiet beginnt jetzt
sich immer mehr als wichtig auch für den germanischen namenschatz
zu erweisen.
Ich schliesse
diese bemerkungen mit demselben satze, mit dem auch die vorrede
zur ersten aufläge dieses bandes schloss, und der seitdem
auch in dem artikel namenbuch des Grimmschen Wörterbuches
aufgenommen ist: Mein Vorgänger war Graff. Möge das
nächste altdeutsche namenbuch seinem werte nach weiter von
dem meinigen abstehn, als dieses sich von Graffs namensammlungen
unterscheidet.
L'ensemble : 400 euros
(code de commande : 18408).
GODEFROY (Frédéric)
Lexique de l'ancien français. Publié par les soins de MM. J. Bonnard
[et] Am. Salmon. Paris et Leipzig, Welter, 1901. In-8°
sous reliure toilée d'éditeur recouverte d'adhésif
transparent, 544 p., feuillets de faux-titre et de titre
consolidés avec de l'adhésif transparent, exemplaire
du professeur J.-J. Hoebanx.
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HAUST
(Jean) Dictionnaire liégeois. Illustré de 735 figures documentaires
établies par J.M. Remouchamps et exécutées
par le dessinateur Maurice Salme. Frontispice d'Adrien
de Witte. Deux cartes dialectologiques. Liège, Musée
de la Vie Wallonne, 1972. In-8° broché, XXXI, 735 p.,
carte en couleurs à déplier in fine, (collection
« Le Dialecte Wallon de Liège »
2e partie), exemplaire en bon état.
Avertissement :
Le
présent volume est la reproduction anastatique de l'édition
originale de l'ouvrage [édité à Liège,
par Vaillant-Carmanne, en 1933 en deux volumes]. On a conservé
telle quelle, avec la date primitive, la page de titre.
Table des matières :
- Frontispice d'Adrien de Witte.
- Souscripteurs à l'édition
de patronage.
- Introduction.
- Le dialecte liégeois.
I. Situation et géographie
dialectale de la Wallonie.
II. Aire du dialecte liégeois
(carte I).
III. Vitalité des
dialectes wallons.
IV. Littérature dialectale
liégeoise.
V. Dictionnaires liégeois
antérieurs.
VI. Enquête dialectale.
VII. Méthode suivie
dans ce dictionnaire.
VIII. Un peu de phonétique.
- Bibliographie.
- Abréviations.
- Dictionnaire liégeois.
- Additions et corrections.
- Index étymologique.
- Table systématique des illustrations.
- Index des sources des illustrations.
- Dernières additions.
- Carte II : région du dialecte
liégeois (hors-texte).
35 euros (code de commande
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Dictionnaire du Jazz. Nouvelle
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XXXIX, 1587 p., (collection « Dicos Poche »),
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théologie s 'occupe centralement de phénomènes
qui ne sollicitent jamais l'intellection sans solliciter aussi
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opinion. Mais on ne croit jamais sans savoir quelque peu. Et
si l'on veut se former une opinion droite, autant savoir critiquement
que pré-critiquement. » Mots, choses, êtres,
idées, formes, sujets : l'ordre alphabétique
du dictionnaire et l'ordre critique du savoir laissent les objets
théologiques apparaître avec toute la complexité
de leur histoire, avec les débats théoriques et
les conflits humains qui les ont nourris.
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(1998) de ce dictionnaire, une deuxième édition
avait été publiée en 2002 dans la collection
Quadrige/Dicos poche. Sous la direction de Jean-Yves Lacoste
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entièrement revue et augmentée de nouvelles entrées :
une quarantaine de notices apparaissent, antéchrist,
biotechnologies, croix, dévotion,
Fénelon, libre théologie, mathématiques,
médiation, pluralisme religieux, sophiologie,
théonomie..., toutes les bibliographies ont été
reprises et mises à jour, des corrélats ont été
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vivant, un outil au service de la transmission dun savoir,
la théologie, « somme des discours et des doctrines
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LITTRÉ
(É) Dictionnaire de la langue française.
Contenant 1° Pour
la nomenclature : tous les mots qui se trouvent dans le
Dictionnaire de l'Académie française et tous les
termes usuels des sciences, des arts, des métiers et de
la vie pratique ; 2° Pour la grammaire : la
prononciation de chaque mot figurée et, quand il y a lieu,
discutée ; l'examen des locutions, des idiotismes,
des exceptions et, en certains cas, de l'orthographe actuelle,
avec des remarques critiques sur les difficultés et les
irrégularités de la langue ; 3° Pour
la signification des mots : les définitions ;
les diverses acceptions rangées dans leur ordre logique,
avec de nombreux exemples tirés des auteurs classiques
et autres ; les synonymes principalement considérés
dans leurs relations avec les définitions ; 4° Pour
la partie historique : une collection de phrases appartenant
aux anciens écrivains depuis les premiers temps de la
langue française jusqu'au seizième siècle,
et disposée dans l'ordre chronologique à la suite
des mots auxquels elles se rapportent ; 5° Pour
l'étymologie : la détermination ou du moins
la discussion de l'origine de chaque mot établie par la
comparaison des mêmes formes dans le français, dans
les patois et dans l'espagnol, l'italien et le provençal
ou langue d'oc. Tomes I. Première
partie : A-C. Seconde partie : D-H. et II. Première
partie : I-P. Seconde partie : Q-Z. (Complet.)
Tome I : Paris, Hachette, 1863. [Librairie de L. Hachette et
Cie. Paris, 77, Boulevard Saint-Germain. Londres, 18, King William
Street, Strand (W.C.). Leipzig, 15, Post Strasse. 1863. Tous
droits réservés.] Tome II : Paris, Hachette, 1869.
[Librairie de L. Hachette et Cie. Paris, 77, Boulevard Saint-Germain.
Londres, 18, King William Street, Strand (W.C.). Leipzig, 3,
König-Strasse. 1869. Tous droits réservés.]
Quatre volumes in-4° demi-chagrin vert d'époque, dos
à 4 nerfs, reliures frottées, manque à la
queue du premier volume, tomes I première et seconde parties
: [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], LIX,
[1 (explication des abréviations)], 944 ; [3 (faux-titre,
mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], [1136 (pp. 944-2080)] p.,
tome II première et seconde parties : [3 (faux-titre,
mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], II, 1396 ; [3 (faux-titre,
mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], [1232 (pp. 1397-2628,
les pp. 2567-2628 sont consacrées aux Additions et
Corrections)] p., édition originale.
@ Émile Littré acheva
la rédaction de son Dictionnaire en 1865. La publication
fut effectuée en livraisons, la première en 1863
et la dernière en 1872.
:
Littré, Comment j'ai fait mon dictionnaire de la langue
française.
Les quatre volumes :
250 euros (code de commande : 13298).
MARIEL
(Pierre, dir.) Dictionnaire des sociétés
secrètes en Occident. Préface
de Louis Pauwels. Paris, Culture - Art - Loisirs, 1971.
Fort in-8° étroit sous reliure simili d'éditeur,
479 p., illustrations en noir, (collection « Histoire
des Idées, des Héros, des Sociétés
de la France Secrète et de l'Occident »), cachet
humide ex-libris à la page de titre, bon exemplaire.
Ont
collaboré à la réalisation de ce dictionnaire
: Robert Amadou, Robert Ambelain, Jacques d'Arès, Jean-Pierre
Bayard, Guy Béatrice, Jacques Duchaussoy, Jean-Claude
Frère, Serge Hutin, Jacques Lantier, Marcel Laperruque,
Pierre Mariel, Paul Naudon, Jean Phaure, Jean Rousselot, Charles
Vaudemont et Gilette Ziegler.
Extrait de la préface :
Ce dictionnaire traite des idées,
du langage et des méthodes propres aux groupes humains
qui, de l'Antiquité à nos jours, en Occident, se
sont constitués en ateliers d'étude et d'expérimentation,
pour rechercher une Sagesse et une Vérité primordiales.
Dans toute la mesure du possible, les collaborateurs réunis
par Pierre Mariel ont cherché à dépasser
l'anecdote mystérieuse, le fait pittoresque ou étonnant,
pour atteindre et décrire le matériel spéculatif
et opératif de ces groupes.
« Et vous-mêmes, comme des
pierres vivantes, édifiez-vous pour former une Maison
spirituelle », dit Pierre dans sa première épître.
Cette injonction vient du fond des âges et n'est sans doute
pas éteinte. Il est bon de tenir compte des vibrations
qu'elle provoque en bien des âmes si l'on veut avoir une
vision plus juste de « ce qui fait marcher les hommes et
le monde ». L'esprit matérialiste, quasi officiel
aujourd'hui, est partiel et partial. Une part de ce qui compose
la nature humaine et le moteur des sociétés est
soustraite à l'observation. Cette part, repoussée
dans les ténèbres, y joue le jeu dangereux des
refoulements.
Un tel dictionnaire, dans l'esprit de ses auteurs,
se propose :
- de révéler
au profane l'existence, l'abondance et la continuité des
groupes humains fondés sur la pensée ésotérique
et les méthodes initiatiques,
- d'ouvrir à l'« initiable
» des voies d'accès,
- d'apporter des éléments
utiles à l'établissement d'une sociologie et d'une
psychologie de l'initiation.
Dans un moment de grands progrès, au
moins techniques, des sciences humaines, cette sociologie et
cette psychologie restent à faire. Quoique l'on n'y semble
pas songer, cette entreprise pourrait se révéler
indispensable pour nous aider à traverser la crise de
civilisation.
15 euros (code de commande
: 26636).
 [MIGNE (Jacques-Paul)]
Dictionnaire d'épigraphie chrétienne,
renfermant une collection
d'inscriptions des différents pays de la chrétienté,
depuis les premiers temps de notre ère ; suivi d'une
classification géographique des inscriptions, et augmenté
de planches, fac-simile, et d'une liste d'abréviations
servant à déchiffrer les inscriptions des différents
siècles. Par M. X***. Publié par l'abbé
Migne. Éditeur de la Bibliothèque universelle du
clergé, ou des Cours complets sur chaque branche de la
science ecclésiastique.
Tomes I et II (complet). Paris, Migne, 1852. [S'imprime et se vend chez J.-P. Migne, Éditeur,
/ Aux Ateliers Catholiques, rue d'Amboise, au Petit-Montrouge
/ Barrière d'Enfer de Paris. / 1852.]
Deux grands volumes in-8° pleine percaline brune (tachée),
dos lisses, [644 (1288 col.) et [628 (1256 col.)] p., (collection
« Nouvelle Encyclopédie Théologique »,
n° 30 et 31), cachet ex-libris aux pages de faux-titre, rousseurs
parfois importantes.
Épître
de l'auteur au cardinal Angelo Maï :
Éminence,
Daignez me permettre de publier sous vos auspices
et de vous offrir un choix d'inscriptions chrétiennes
formé en grande partie de l'important Recueil que vous
avez donné dans le tome Ve de la Nouvelle Collection
d'anciens écrivains.
Au nombre des difficultés qu'implique
la réalisation du projet d'une Épigraphie générale
chrétienne, celle de la limite chronologique qu'il faut
choisir et à laquelle il convient de s'arrêter,
n'est pas la moindre.
Vous avez pris pour dernière époque
chronologique la fin du Xe siècle, et n'avez admis dans
votre belle Collection que des inscriptions antérieures
à l'an 1000.
Divers savants, en s'occupant plus particulièrement
de préparer les plans d'une épigraphie française,
ont cru pouvoir étendre cette limite et recueillir les
inscriptions concernant l'histoire de notre pays jusqu'au XVIe
siècle.
C'est la limite à laquelle je me suis
aussi arrêté le plus souvent dans les additions
nouvelles que j'ai jointes à votre Recueil, en le distribuant
par ordre alphabétique et géographique ; toutefois,
je n'en ai pas fait une loi absolue, et l'on ne s'étonnera
pas de trouver quelquefois dans ce Dictionnaire des inscriptions
appartenant aux deux siècles suivants.
Quelque incomplète que soit cette collection,
quelques lacunes qu'elle présente, nous osons espérer
qu'elle fournira des matériaux d'une étude intéressante
au clergé et aux personnes désireuses de s'instruire
de la science épigraphique.
Daignez l'accueillir avec indulgence, Monseigneur
le Cardinal, et daignez croire que je suis avec le plus profond
respect,
de Votre Éminence
révérendissime,
le très-humble
et très-dévoué serviteur,
X***
Les deux volumes : 80
euros (code de commande : 24844).
Nouveau dictionnaire
de la vie pratique.
Agriculture - Armée - Beaux-Arts - Chasse - Colonisation
- Cuisine - Droit pratique - Écoles et enseignement -
Économie domestique - Hygiène - Jeux - Législation
- Médecine - Pêche - Religion - Sports - Tourisme
- Travaux à la maison. Tomes I et II (complet). Paris,
Hachette, 1923. Deux grands in-4° demi-chagrin à coins,
352 et 352 p., nombreuses illustrations et planches hors texte
en noir et en couleurs, mors, nerfs et coupes frottés.
Les
deux volumes : 80 euros (code de commande : 229/65).
REGOUDY
(François) Dictionnaire des dénominations
monétaires françaises & belges. Numismatique et expressions populaires. Paris, Chez l'Auteur, 1984. In-8° collé,
60 p., exemplaire en bon état.
Avant-propos de l'auteur
:
Qu'est-ce
qu'un niquet, un escoufle, un louis aux lunettes ? D'où
viennent les expressions « menu fretin »,
« avoir un buf sur la langue », « avoir
maille à partir avec quelqu'un ? » ?
C'est pour répondre à ces questions
et à bien d'autres que cet ouvrage
a été rédigé.
Une délimitation géographique
large du sujet a été adoptée. Ne considérer
que le roume de France eut conduit à exclure 1'Alsace,
la Lorraine, la Savoie ou la Corse. Nous avons donc choisi de
traiter l'ensemble de l'Hexagone ainsi que la Belgique avec qui
les relations ont toujours été très étroites,
débordant parfois en Italie ou en Catalogne à la
suite des armées de Louis XIV ou de Napoléon.
Nous souhaitons que cet ouvrage facilite le
travail du collectionneur et du chercheur et invite de nouveaux
adeptes à pénétrer dans le monde complexe
de la numismatique.
15 euros (code de commande
: 29165).
SABATIER
(A.-J.) et VELAY (E.) Dictionnaire classique étymologique
des mots les plus usuels de la langue française dérivés
du grec, à l'usage
des gens du monde et des maisons d'éducation. Par M. A-J.
Sabatier, chef d'institution de l'Académie de Paris, et
par E. Velay, professeur de littérature, d'histoire et
de géographie, membre de plusieurs sociétés
savantes et littéraires.
Paris, Hachette - Mansut - Delalain - Maire-Nyon, 1857. In-12
plein veau d'époque, dos lisse orné de fers dorés,
plats encadrés d'une roulette gaufrée et de filets
dorés, tranches marbrées, reliure passée
et insolée, [3 (faux-titre, annonce de parution, titre)],
[1 bl.], [5], [1 bl.], [3], [1 bl. ], [1], [1 bl.], 269, [1 bl.],
[1 (errata)], [3 bl.] p., ex-libris.
But de l'ouvrage :
Notre
langue, indépendamment de la nomenclature des sciences
qu'elle a empruntée du grec, compte aussi un grand nombre
de mots du langage usuel qui ont la même origine. Il est
certain que les personnes qui n'ont point étudié
le grec, ne peuvent avoir qu'une connaissance incomplète
de la véritable signification des mots français
qui en dérivent. De cette ignorance découlent nécessairement
une multitude d'erreurs dans l'emploi de ces mots, ou du moins
une incertitude de l'esprit, qui gêne le développement
de la pensée, et force à recourir à des
périphrases pour rendre une idée que le mot propre
exprimerait avec beaucoup plus d'exactitude et de concision.
Notre but, en publiant un Dictionnaire étymologique
des mots les plus usuels de la langue française, dérivés
du grec, a été de venir au secours de ceux
dont les études n'ont point embrassé cette langue,
à laquelle la nôtre fait chaque jour de nouveaux
emprunts. Nous nous sommes bornés aux mots du langage
usuel, laissant de côté ceux qui forment le dictionnaire
des sciences ; car il ne s'agissait pas pour nous de donner
la totalité des mots de la langue française dérivés
du grec, mais seulement de faciliter à tout le monde l'intelligence
d'une multitude de mots qui s'emploient vulgairement dans la
conversation. Rien de plus facile que de rendre commun à
tous l'usage de notre petit dictionnaire. Il faut seulement exercer
les élèves à lire les caractères
grecs ; c'est tout au plus l'objet de deux ou trois leçons.
Avec un peu de volonté, on peut même, à l'aide
de l'alphabet placé en tête de l'ouvrage, se passer
du secours du maître, et se former soi-même très
rapidement à la lecture des mots grecs. Cette difficulté
vaincue, voici comment nous pensons qu'on peut faire usage de
notre livre : donner quelques mots du dictionnaire à
apprendre chaque jour par cur, et exiger que les mêmes
mots soient copiés par l'élève avec exactitude,
à la suite de son devoir de français. Ainsi se
graveront dans la mémoire et l'intelligence des élèves
et les mots et leur véritable signification ; ainsi
l'expression de la pensée s'enrichira de signes nouveaux.
Notre livre doit être surtout d'une grande utilité
aux jeunes Demoiselles, et. nous osons espérer que Mesdames
les Institutrices l'accueilleront avec faveur.
Nous n'avons pas la prétention d'avoir
fait un ouvrage parfait ; nous craignons au contraire que
d'assez nombreuses omissions, que quelques erreurs peut-être
soient signalées dans notre dictionnaire, bien que nous
ayons mis tous nos soins à le rendre aussi complet et
aussi exact que possible. Nous recevrons avec reconnaissance
toutes les observations qu'on voudra bien nous adresser ;
mais ce que nous demandons, c'est qu'on ne perde pas de vue le
but que nous nous sommes proposé, c'est qu'on n'exige
pas de nous au-delà de ce que nous avons voulu donner.
60 euros (code de commande
: 27892).
VAGANAY
(Hugues) Pour l'histoire du français moderne.
Extrait des Romanische
Forschungen Band XXXII. Erlangen,
Junge & Sohn, 1911. In-8° broché, 184 p.,
quelques rousseurs.
Introduction :
La
partie la plus neuve du Dictionnaire général
de la langue française que MM. Hatzfeld et Darmesteter
entreprirent en 1888 et que MM. Thomas et Sudre out mené
à bonne fin était assurément l'indication
de la date la plus ancienne à laquelle remontait le mot
étudié. Malheureusement les travaux de ce genre
étaient trop peu nombreux pour que le travail fût
définitif et, quand il y aura lieu de procéder
à une refonte, les trois quarts des dates seront à
modifier.
M. Delboulle qui avait été un
des principaux ouvriers de cette uvre, avait très
bien compris l'insuffisance des dépouillements de textes
faits à ce point de vue spécial. Renonçant,
faute de trouver un éditeur, à publier ce Recueil
de vieux mots dont le titre revient si fréquemment
dans le Dictionnaire, il avait, dès la fondation
de la Société d'Histoire littéraire de
la France, en 1894, donné, dans la Revue de
la dite Société, des Notes lexicologiques
destinées à remédier à cette insuffisance.
La mort est venue le prendre en 1906, alors que la publication
de ces Notes en est restée au mot Fuyant,
et il est assez probable que la suite ne paraîtra pas.
Ces quelques pages seront donc un complément
du travail de M. Delboulle pour la fin de l'alphabet et, en même
temps, un supplément à la partie déjà
publiée. En effet, ces travaux de dépouillements
de textes n'offrent rien de particulièrement intéressant
et il est prudent de n'affirmer point qu'on est complet :
la traduction de la Cité de Dieu par Gentian Hervet
était bien connue de M. Delboulle qui l'a citée
maintes fois (voir avant-scène, histrion, incorruptibilité,
immanent, mimique, oxyton, pantomime, stoïquement, dans
le Dictionnaire général) ; on rencontrera
pourtant plus loin une trentaine de mots extraits de ce vénérable
in-folio, d'après la seconde édition de 1578 dont
la pagination correspond exactement à celle de la première
publiée eu 1570. De même, M. Delboulle avait eu
sous les yeux le IVe livre des Epistres dorées de Guevare
traduit par Jean de Barraud, Bourdelois et publié à
Paris en 1584 (voir humaniser et lethifere dans
le Dictionnaire général) ; un dépouillement
complet de ce volume, très curieux au point de vue de
la langue, à fourni une vingtaine de mots qui n'avaient
été lus jusqu'ici que dans Cotgrave.
La Mer des Histoires, dont l'édition
de 1491 m'a été très libéralement
communiquée, est l'adaptation française du Rudimentum
noviciorum imprimé à Lubeck en 1475. La première
édition, de 1488, a été connue de Godefroy,
et, d'après son Dictionnaire, le Dictionnaire
général l'a mentionnée aux mots éniginatiquernent,
formateur, honorifiquement. Cette Histoire générale
du monde ne nous présente pas moins de deux cents exemples.
Elle est précieuse par la détermination exacte
de l'emploi de tel ou tel mot : nous n'avons point là,
en effet, une réimpression, plus ou moins rajeunie, d'un
texte médiéval, mais bien un texte authentique
de la langue écrite au dernier quart du XVe siècle
dans la France du nord-est.
Le Guidon ou la chirurgie de Guy de
Chauliac est restée inconnue des rédacteurs du
Dictionnaire général et pourtant la refonte
que Laurent Joubert en fit en 1579, leur a procuré au
moins un vocable. D'autre part, le manuscrit 24.249 de notre
Bibliothèque Nationale, manuscrit qui contient la Chirurgie
et que M. E. Nicaise a imprimé en 1891, a fourni commissure,
complication, congestion, muscillage. Il est singulier, pour
ne pas dire plus, que les éditions de la fin du XVe ou
du début du XVIe siècle soient demeurées
ignorées : elles auraient permis de préciser
la date de plus de trois cents mots pour lesquelles le Dictionnaire
général indique vaguement : XVIe siècle,
Paré. Et Paré se réjouira de voir rendre
à son maître la part que Guy de Chauliac eut dans
sa formation scientifique. L'édition parisienne de 1534
que j'ai dépouillée reproduit assez exactement
l'édition lyonnaise de 1503 : de plus, M. J. Baudrier
a bien voulu, avec son accoutumée bienveillance, mettre
à ma disposition une édition de Lyon, 1490 et une
autre de 1520 que l'on trouvera citées quelquefois. La
Chirurgie de Mondeville, écrite en 1314, a été
publiée par le Dr Bos en 1897 et l'on y retrouvera probablement
plus d'un mot lu dans le Guidon : les rédacteurs
du Dictionnaire Général y ont trouvé
le mot spongieux.
Monsieur Abel Lefranc, professeur au Collège
de France, a bien voulu nous communiquer un précieux exemplaire
des Odes de Ronsard, l'édition princeps : nous y
avons relevé une vingtaine de mots. De même aussi,
nous avons à remercier M. Roux qui nous a permis de consulter
à loisir l'édition des uvres de Paré
par le Dr Malgaigne et de constater que ces trois volumes ne
répondaient nullement aux desiderata de l'érudition
moderne. Enfin, M. F. Gaiffe nous a autorisé à
signaler, d'après sa consciencieuse publication, la trentaine
de mots qui n'ont pas encore été trouvés
avant l'Art Poétique françoys de Thomas Sebillet
(1548).
Quant aux vocables dont le Dictionnaire
Général fait remonter à Amyot le premier
emploi et pour lesquels la présente liste fournit un exemple
plus ancien, il y aura lieu de vérifier s'ils ne se rencontrent
point déjà dans les manuscrits d'Amyot antérieurs
à 1559 (Voir René Sturel. Jacques Amyot traducteur
des Vies parallèles de Plutarque).
Des travaux de ce genre ne valent que par leur
précision, aussi ont été réservés
tous les mots : quatre à cinq cents, pour lesquels
le Dictionnaire général ne fournit qu'une
date imprécise « XVe siècle, XVIe siècle »,
et dont, peut-être, nous avons sous les yeux un exemple
antérieur.
La typographie, étudiée en vue
de donner le maximum de clarté, ressemble à celle
des Notes Lexicologiques de M. Delboulle, sauf que nous
avons cru bon d'y ajouter entre [ ] la référence
donnée par le Dictionnaire général,
afin d'éviter de fastidieuses recherches.
Une partie de ces Notes a déjà
paru dans l'Université catholique de Lyon en 1907
et 1908 : c'est cette publication, arrêtée
au mot Permutable qu'a signalée M. F. Brunot au tome III,
p. 271 de sa monumentale Histoire de la langue française.
Des recherches plus approfondies ont permis d'accroître
ici le nombre des exemples et celui des mots qui n'est pas éloigné
d'atteindre quinze cents.
15 euros (code de commande
: 18514).
VINDAL
(Louis) Lexique du parler picard d'Irchonwelz (Ath).
Bruxelles, Traditions et
Parlers Populaires Wallonie-Bruxelles, 1995. In-8° broché
sous jaquette, 269 p., (collection « MicRomania Lingua »,
n° 1), envoi de l'auteur, exemplaire très bel
état.
Extrait de l'introduction
:
Le village d'Irchonwelz (eùl Chonwé),
actuellement intégré dans l'entité d'Ath,
s'étend du Nord au Sud, à l'Ouest immédiat
de cette ville sur une superficie d'un peu plus de quatre cents
hectares ; vers les années 1920, on y comptait un millier
d'habitants répartis dans quelque trois cents feux. La
langue qu'on y parlait était apparentée au rouchi,
lui-même variété du picard. Dans l'usage
commun, cette langue était appelée patwós
ou walon.
La forme dialectale du toponyme est eùl
Chonwé (Chon.wé). La prononciation traditionnelle
française est Irchonwé ; malheureusement,
cette prononciation est concurrencée par une prononciation
influencée par la graphie française : Irchonwel.
La syllabe finale du toponyme étant l'équivalent
du français gué, la forme française
contient un 1 injustifié, qui ne devrait pas être
introduit dans la prononciation.
Essentiellement vouée auparavant à
l'agriculture et à l'élevage, la commune a peu
à peu changé d'aspect sous la pression des circonstances
économiques et, de rurale qu'elle était, s'est
progressivement urbanisée : l'implantation de nouvelles
familles citadines qui ont apporté avec elles un autre
genre de vie ; le regroupement des petites entreprises agricoles
au sein d'exploitations plus importantes équipées
d'un matériel n'exigeant qu'une main-d'uvre réduite,
ce qui a obligé de nombreuses familles de petits cultivateurs
à se reconvertir en travailleurs salariés ; l'accroissement
du nombre de postes de travail dans le secteur tertiaire, sont
autant d'éléments qui ont fortement contribué
à transformer profondément le tissu social.
Cette urbanisation jointe à une scolarisation
plus poussée et à réapparition de puissants
moyens d'information dans presque tous les foyers, a entraîné
un phénomène de généralisation de
l'usage du français, avec pour résultat d'étouffer
et, en fin de compte, de condamner à une disparition certaine
la langue originale utilisée à l'époque
par tous les habitants du lieu.
Le but du présent ouvrage est de fournir
une description aussi complète que possible du parler
d'Irchonwelz au cours du début du 20e siècle :
son vocabulaire, les expressions idiomatiques, les dictons et
adages, etc. pour tâcher d'en conserver la mémoire
dans l'esprit des nouvelles générations.
La source de cette description est d'abord
l'observation orale. Sa base première est constituée
par mon propre usage (c'est en effet la langue que j'ai pratiquée
pendant de nombreuses années) et par celui de plusieurs
personnes de ma génération. Cette observation a
été enrichie par la consultation d'études
folkloriques et historiques portant sur la région.
Pour rendre la lecture facilement accessible
à des lecteurs d'autres contrées, j'ai utilisé
pour la graphie, l'orthographe mise au point par Jules Feller,
dont les principes généraux sont exposés
au Chapitre 1 (Transcription des sons et orthographe) du présent
lexique, en y faisant quelques additions et adaptations rendues
nécessaires par certaines particularités de notre
parler.
L'introduction du travail contient également
un bref exposé sur la grammaire du parler d'Irchonwelz,
dont la source est également l'usage oral.
35 euros (code de commande
: 24430).
WILLAUMEZ
(Jean-Baptiste Philibert) Dictionnaire de marine, avec huit planches ; par le Vice-Amiral
Willaumez. Troisième édition, corrigée et
considérablement augmentée.
Paris, Bachelier, 1831. [Paris,
/ Bachelier, Père et Fils, / Libraires pour la Marine,
/ Quai des Augustins, N° 55. / 1831]
In-8° demi-reliure usagée de l'époque, [1 (titre)],
[1 bl.], [4 (épître dédicatoire, avis de
l'auteur, liste des abréviations)], 579, [1 bl.], [2 (errata)] p.,
exemplaire bien complet des huit planches à déplier
dont la dernière aquarellée avec le tableau des
pavillons, étiquette de la librairie Louis Capelle (2,
rue du Chêne, à Bruxelles) collée aux pages
de garde et de titre, cachet humide ex-libris de H.W.A. Van
Rappard à la page de titre, et cachet humide ex-libris
du professeur Maurice Arnould, rousseurs parfois importantes.
Le chevalier
Van Rappard était un officier de la marine royale des
Pays-Bas qui, placé sous les ordres du colonel Koopman,
commandait la canonnière n° 1 lors du siège
de la citadelle d'Anvers par l'armée française,
en 1832.
Avis de l'auteur :
Outre les nombreuses corrections qu'un
travail appliqué a fait subir à cette troisième
édition de mon Dictionnaire de Marine, je l'ai aussi beaucoup
augmentée par des additions importantes, tant dans le
texte que dans les planches. Une commission, composée
d'officiers de la marine ( de tous les grades), recommandables
par leurs talens et leur expérience, et présidée
par M. le vic-amiral marquis de Sercey, a revu tout l'ouvrage,
et s'il est jugé digne d'être offert aux mains de
toutes les classes, c'est au zèle éclairé
des membres de la commission qu'il devra cet avantage ;
je prie ces Messieurs de vouloir bien en agréer mes remerciemens.
70 euros (code de commande
: 28994). |