ALEXANDRE
(Bernard) Le Horsain.
Vivre et survivre en Pays de Caux. Paris,
Plon, 1988. In-8° sous reliure déditeur, 553
p., illustrations in et hors texte, (collection « Terre
Humaine »), jaquette.
Sur la jaquette :
« Qui nous baptisera
? Qui nous mariera ? Qui nous enterrera donc demain ? Les derniers
curés vont disparaître dans les campagnes... «
Métier d'curé, métier foutu ! » comme
l'annonçait déjà rudement un berger cauchois
au jeune abbé Bernard Alexandre qui allait rejoindre sa
première paroisse qu'il ne devait plus quitter
depuis : Vattelot-sous-Beaumont.
Ce livre est son témoignage.
Bernard Alexandre, inlassablement, a tenté de faire «
entendre » à ses paroissiens la parole du Christ.
Ceux-ci n'ont cessé d'opposer à leur curé
une résistance souveraine... « Églisiers
», les Cauchois ne demandent guère plus à
leur curé que d'être un bon sacristain ; eux, s'accrochent
de toutes leurs forces à leurs traditions : « A
toujou été comm-cha... »
Est-ce parce qu'ils savent inconsciemment que ces traditions
qui plongent leurs racines dans des rites païens ont, en
eux, des résonnances essentielles ? Que leur sagesse consiste,
comme tant de sociétés traditionnelles, à
refuser de se poser des questions sur le plan du sacré,
de crainte de ne pas leur trouver de réponse ? De crainte,
surtout, de perdre leur foi et que ne s'écroule un édifice
religieux et, avec lui, l'ensemble de la société
auxquels leur destin est lié ? Bernard Alexandre sait
qu'il ne sera pas remplacé faute de vocations sacerdotales
assez nombreuses. Il assiste au déclin de l'Église
traditionnelle ; il espère de tout son cur en une
nouvelle Église plus restreinte, mais combattante, s'appuyant
sur des laïcs responsables, agissant dans l'esprit des premiers
chrétiens de l'Église primitive.
Ce livre n'est pas seulement un poignant témoignage. C'est
aussi le regard attentif, privilégié et, souvent,
plein d'humour d'un homme qui est de surcroît
un merveilleux conteur sur la vie sociale de la
Haute-Normandie profonde. Il jette sur cette province une lumière
différente de celle de Maupassant, d'une acuité
et d'une pénétration qu'il ne sera plus possible
d'oublier. »
17 euros (code de commande
: 3802).
ARMA (Paul) Chantons les vieilles
chansons d'Europe. 211
chansons populaires des divers peuples. Illustrées
par Guy Georget. Préface de Roger Dévigne.
Paris, Éditions Ouvrières, [ca 1943]. In-8°
broché, 318 p., nombreuses illustrations dont certaines
à pleine page, airs notés, bel exemplaire non coupé.
Comme le précise l'éditeur
ce corpus ne contient pas seulement les chansons françaises
mais bien les chansons populaires traduites des langues : allemande,
bulgare, catalane, celtique et anglaise, danoise, espagnole,
flamande, finnoise, grecque, hongroise, italienne, norvégienne,
polonaise, portugaise, roumaine, russe, serbe, slovaque, suédoise,
tchèque, turque et wallonne.
20 euros (code de commande
: 21347).
BALLY
(Charles) Linguistique générale et linguistique
française. Seconde
édition entièrement refondue. Berne, Francke, 1944. In-8° sous reliure
toilée d'éditeur un peu usagée, 440 p, index.
Préfaces :
- Première
édition :
Ce livre est sorti tout entier de mon enseignement
universitaire ; mais le point de départ en est modeste.
En expliquant des textes français à des étudiants
étrangers, en traduisant avec eux des textes allemands,
j'ai été tout naturellement amené à
les faire réfléchir sur les difficultés
qu'ils rencontraient et sur les différences qu'ils constataient
entre les deux idiomes. Peu à peu ces remarques détachées
ont pris la forme d'impressions plus générales,
et celles-ci, à leur tour, nous ont fait entrevoir les
tendances profondes et divergentes du français et de l'allemand.
L'explication des textes et la traduction ont alors cessé
d'être le but du travail pour devenir un moyen pratique
de préciser ces vues d'ensemble.
Ce n'est pas tout: d'après la règle
que toute différence suppose des caractères communs,
les contrastes présentés par le français
et l'allemand demandaient à être étudiés
à la lumière des principes de tout langage. À
ce moment, j'ai dû utiliser dans ces travaux de conférence
les théories de linguistique générale que
j'exposais dans d'autres cours. Enfin cette méthode tout
expérimentale et inductive, sans être jamais abandonnée,
a exigé une mise au point et une ordonnance plus strictes :
c'est de cette préoccupation qu'est né le présent
travail. Par la force des choses, les termes du problème
s'y trouvent renversés ; les principes de base et
les questions de méthode sont placés en tête,
pour être ensuite appliqués à l'objet plus
particulier visé dans ce livre. D'ailleurs les généralités
de la première partie n'ont pas la prétention de
former un système clos ; j'ai préféré
traiter avec quelques détails deux sujets fondamentaux
qui, en réalité, amorcent tout le reste :
la théorie de renonciation, et la technique des signes
matériels (ou signifiants) dans leurs rapports
avec les valeurs (ou signifiés). Mais ces généralités
ne m'ont à aucun moment fait perdre de vue le point d'aboutissement,
qui est la caractéristique du français d'aujourd'hui;
aussi le français est-il sans cesse mis à contribution
pour illustrer les règles générales. Voilà
pourquoi, malgré les apparences, le travail forme un tout,
et mon effort constant a tendu à ce que le lecteur garde
une impression cohérente dans la diversité des
détails.
(Genève, janvier 1932.)
- Deuxième édition :
Cette édition, retardée par les
circonstances, paraît plusieurs années après
l'épuisement de la première. À quelque chose
malheur est bon : au lieu de me borner à des corrections
de détail, j'ai pu refondre des parties essentielles de
l'ouvrage et en faire, à bien des égards, un livre
nouveau. D'ailleurs, on trouvera partout la marque de cette revision,
et il n'est peut-être pas une page qui ne comporte quelque
modification ou adjonction. Sans doute, les fondements du système
subsistent intacts, les idées directrices n'ont pas dévié,
le lecteur qui à lu l'ouvrage dans sa première
forme ne sera pas désorienté par ces transformations ;
mais peut-être se trouvera-t-il plus à l'aise en
surprenant dans l'exposé une continuité plus visible,
une cohésion plus apparente des parties. C'est dire que
le plan a été remanié: on a voulu que la
caractéristique du français ressortît mieux
sur le fond du tableau formé par des principes de linguistique
générale ; ainsi certaines considérations,
enchâssées autrefois dans la description du français,
ont pris toute leur valeur en passant dans la première
partie. Ces notions de linguistique générale où
le souci d'éclairer le français transparaît
sans cesse sont maintenant systématisées
et enrichies de plusieurs développements nouveaux. Le
volume de l'ouvrage se trouve, de ce fait, grossi d'un quart.
De ce fait aussi, l'équilibre entre généralités
et exposé spécial est légèrement
déplacé: il n'est pas rompu.
L'exposé est comme par le
passé calculé pour former un tout dont
les divers éléments sont solidaires, et les nombreux
renvois qui servent de commentaire aux développements
spéciaux ont pour but de resserrer plus étroitement
les mailles du filet. Ce procédé, qui peut paraître
lassant à qui veut lire d'affilée, se justifie
en outre par le désir de faire du livre un ouvrage de
consultation pour l'étude de points particuliers. C'est
dans cette intention aussi qu'un index plus complet et plus détaillé
a remplacé le premier.
20 euros (code de commande
: 22724).
BLOUET (J.) Nos villages, hier et aujourd'hui. [Paris], Bloud & Gay,
1929. In-12 broché, 214 p., exemplaire non coupé.
10
euros (code de commande : 121/62).
BONNAMOUR (Louis)
La Saône, une rivière,
des hommes. Le
Puy, Christine Bonneton, 1981. In-4° broché, 125 p.,
nombreuses illustrations, (collection « Vivre les Traditions
»).
19
euros (code de commande : 122/62).
Brésil
indien. Les arts des
Amérindiens du Brésil.
Paris, Réunion des Musées Nationaux, 2005. In-4°
broché, 381 p., très nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée aux Galeries nationales du Grand Palais, à
Paris, du 21 mars au 27 juin 2005.
Table des matières :
- Préface, par Claude Lévi-Strauss.
- À propos d'une exposition
sur les arts amérindiens du Brésil, par Luis
Donisete Benzi Grupioni, Regina Polo Muller et Cristiana
Barreto.
- Regard sur les arts indigènes.
- Repenser les arts
indigènes, par José Antonio Braga Fernandes
Dias.
- L'art des Indiens
du Brésil. Altérité, « authenticité »
et « pouvoir actif », par Els Lagrou.
- Objets, sujets
du mythe, sujets, par Beatriz Perrone-Moisés.
- De sujets à
objets : défis de la patrimonialisation des arts et savoirs
indigènes, par Dominique Tilkin Gallois.
- Traditions esthétiques antiques.
- L'art rupestre
au Brésil, par Denis Vialou et Agueda Vilhena
Vialou.
- Art précolombien
et archéologie, par Cristiana Barreto.
- La céramique
des fêtes, rites et funérailles : le symbolisme
sacré de l'art marajoara, par Denise Schaan.
- Esthétiques indigènes
: expression et signification.
- Art corporel. Graphisme
et peinture au jenipapo, par Lux Boelitz Vidal.
- Les mains, les
yeux, le mouvement : les tressages des Indiens au Brésil,
par Lucia Hussak Van Velthem.
- L'art de couler
des jours heureux : les boissons fermentées traditionnelles
en Amazonie, par Philippe Erikson.
- Rituel et performance
dans les arts indigènes, par Regina Polo Müller.
- Mémoire
nouée : les cordelettes à nuds en Amazonie,
par Jean-Pierre Chaumeil.
- L'héritage français.
- Claude Lévi-Strauss
parmi les Amérindiens. Deux expéditions ethnographiques
dans l'intérieur du Brésil, par Luis Donisete
Benzi Grupioni.
- uvres exposées.
- Les auteurs.
- Bibliographie.
25 euros (code de commande
: 21791).
BRUNOT
(Ferdinand) La pensée et la langue. Méthode, principes et plan d'une théorie
nouvelle appliquée au français. Deuxième édition. Paris, Masson,
1927. Fort in-8° broché, XXXVI, 954 p., couverture
défraîchie, manque au dos.
Extrait de l'introduction
:
« Ce livre n'est pas une « Psychologie ».
J'ai même évité avec soin de consulter les
psychologues et leurs uvres, ne voulant point me laisser
entraîner à des analyses dont la finesse et la complexité
eussent dépassé de beaucoup les analyses sommaires
et superficielles auxquelles je suis obligé, moi, de me
borner, pour ne pas excéder ma matière, et suivre
fidèlement le travail des foules dont le parler commun
est le résultat.
Ce n'est pas non plus une « Grammaire ».
Sans doute on y retrouvera les mots d'adjectifs, de verbes, d'adverbes,
ainsi de suite. On y retrouvera aussi les règles qui régissent
les variations des mots et leur agencement. J'ai fait la critique
de plusieurs de ces règles, je n'en ai écarté
aucune, me bornant à mettre mon lecteur à même
de distinguer celles qui ont une autorité véritable.
Mais mon but n'a pas été de donner une grammaire
revue et corrigée.
Ce que j'ai voulu, c'est présenter un
exposé méthodique des faits de pensée, considérés
et classés par rapport au langage, et des moyens d'expression
qui leur correspondent.
Voici comment et pourquoi j'ai été
conduit à faire ce livre.
L'étude des langues, une des plus anciennes
des disciplines humaines, qui a fourni à Aristote quelques-uns
des principes essentiels de sa philosophie, une des reines incontestées
du Moyen Âge, quoiqu'elle ait été rajeunie
ou pour mieux dire renouvelée de fond en comble depuis
un siècle et demi par les découvertes de la grammaire
comparée et de la grammaire historique, qui l'ont élevée
au rang d'une science d'observation, est aujourd'hui, dans nos
classes, un enseignement de rebut, une école d'ennui,
effroi des élèves et des maîtres.
Ce n'est pas ici le lieu de chercher les responsabilités.
En acceptant le droit d'imposer une doctrine par l'enseignement,
les concours et les examens, l'Administration de l'instruction
publique acceptait le devoir de suivre les progrès de
la science. Personne n'oserait soutenir qu'elle l'a toujours
fait, et qu'elle ne s'est pas servie de son autorité pour
barrer la route aux nouveautés. En physique et en chimie,
dès qu'une erreur était reconnue, on l'envoyait
rejoindre la théorie de l'horreur du vide ou la liste
des gaz permanents. Les applications pratiques y obligeaient.
Elle eussent bon gré mal gré commandé ces
renouvellements. La doctrine grammaticale, elle, n'avait pas
et ne pouvait avoir pareille fortune. Tout, y semblait acquis
et fixé à jamais, puisque la convention orthographique,
la plus apparente et la plus commune des applications grammaticales,
restait immuable.
Où la bureaucratie universitaire, si
bien intentionnée qu'elle fût, eût-elle pris
le goût de retoucher son catéchisme ? Quelquefois,
sous l'impulsion d'esprits éclairés, informée
de la décadence de l'enseignement, elle a eu quelques
velléités d'innover, d'unifier, de simplifier,
de rajuster. Mais quand il eût fallu imposer, elle tolérait.
Elle acceptait une amélioration, comme on pardonne une
faute.
Un moment on a pu espérer que l'État
allait trancher dans le vif, que l'orthographe, fléau
de l'éducation grammaticale, allait être réformée.
Sur ce point, essentiel pourtant, la peur de l'opposition, et
des coalitions d'intérêts matériels ont eu
vite raison des voeux répétés du Conseil
Supérieur.
À cela il n'y a malheureusement nul
remède ; la carence des pouvoirs à qui a été
remis le soin de régler périodiquement l'orthographe
crée une situation sans issue. C'est le péché
originel. Tant qu'on n'aura pas abjuré, tant que l'orthographe
restera ce qu'elle est, aussi longtemps que le préjugé
public attribuera, une valeur de premier ordre à la connaissance
de pures conventions d'écriture, l'enseignement véritable
de la langue en souffrira ; il restera gêné,
étouffé, faussé, au moins dans les classes
élémentaires. Les arbres empêchent de voir
la forêt. »
20 euros (code de commande
: 12447).
[BUYSSENS
(Eric)]. Linguistique contemporaine. Hommage à Eric
Buyssens. [Publié
par Jean Dierickx et Yvan Lebrun.] Bruxelles, Institut
de Sociologie - Université Libre de Bruxelles, 1970. In-8°
broché, 285 p., quelques illustrations hors texte.
Table des matières
:
- Bibliographie d'Eric Buyssens.
- Concerning the Metataxonomy of Linguistic
Science, par O. Akhmanova.
- Quelques vues sur les équilibres
linguistiques, par M. Cohen.
- Quelques remarques à propos
de la catégorie du nombre en néerlandais, par
S. De Vriendt.
- Why Do Plural Attributives Become
More Frequent ?, par J. Dierickx.
- Français Exprès,
anglais Express, italien Espresso, par A. Doppagne.
- Semiologische Lèse : Betrachtungen
zu Saussure, Salviati und Chrétien de Troyes, par
R. Engler.
- À la recherche de la double
articulation, dans le langage enfantin, par G. Francescato.
- Étymologie collective,
par A. Graur.
- La linéarité du signifiant,
par A. Henry.
- Syllabe et rythme, par M.
Kloster-Jensen.
- « Rendre compte de la compétence
linguistique », par J. Larochette.
- On Tension, par Y. Lebrun.
- Les tribulations du vocalisme indo-européen,
par M. Leroy.
- Analyse et présentation. Deux
temps du travail du linguiste, par A. Martinet.
- La notion de code en linguistique,
par G. Mounin.
- A Formal Description of the Use of
Some Verbal Endings in Old English, par C. Peeters.
- Matrix der altenglischen Satztypen,
par H. Pilch.
- Lapsus et numération,
par J. Pohl.
- Remarks on the Problem of the Oermanic
« Verschärfung », par E. Polome.
- Observations sur le comportement
acoustique de la voyelle finale française dans les énoncés
monosyllabiques, par R. Renard et C. Wuilmart.
- Considérations sur la catégorie
du neutre, par A. Rosetti.
- L'apposition par transfert et par
analogie en français, par P. Ruelle.
- Évolution linguistique et
changement phonétique, par A. Sauvageot.
- Zur Problematik der Satzdefinition,
par E. Seidel.
- Unifizierung Differenzierung,
par I. Seidel-Slotty.
- Les éléments de la
communication, niveaux du code et la triade langage-langue-parole,
par T. Slama-Cazacu.
- Facts and Theory in the Study of
So-called Adverbs and Adverbials in Present-day English,
par E. Uhlenbeck.
- A Note on the Coordination of Adjectives
in. English, par J. Van Roey.
- Competence, a Term in Search of a
Concept, par W. Von Raffler Engel.
13 euros (code de commande
: 15543).
CAPUT
(Jean-Pol) La langue française. Histoire d'une
institution. Tome I :
842-1715. Tome II : 1715-1974.
Paris, Larousse, 1971-1975. Deux volumes in-8° brochés,
319 et 287 p., (collection « L »).
Extrait de l'avant-propos
:
On
peut aborder l'étude de l'histoire de la langue française
de différentes manières, dont chacune a sa démarche
et ses contraintes propres. Il était hors de question,
dans le volume prévu ici, d'explorer le problème
selon toutes les approches. Aussi avons-nous choisi un point
de vue, pleinement conscient de son caractère partiel.
Le présent ouvrage s'inscrit dans la section particulière
de la collection qui rassemble et présente des « documents ».
Il se veut un manuel à usage « scolaire » ;
la rédaction, comme la structure et l'information, portent
la marque de cette perspective délibérée.
[...]
Contenu :
Sur les différents états de la
langue et sur son évolution, nous ne donnerons que des
tableaux récapitulatifs pour chacune des grandes périodes,
et cela sous une forme succincte : des recherches sont en
cours actuellement, dans une perspective scientifique rigoureuse,
qui permettront ultérieurement de préciser sous
une forme systématique cet aspect des choses.
Outre ces tableaux schématiques, les
textes cités, lorsqu'ils sont de l'époque, attestent
l'état de la langue au moment où ils ont été
écrits ; leur provenance, indiquée, permet
de les situer. L'orthographe en a été respectée
le plus souvent au même titre que les autres aspects ;
quelques illustrations donnent l'apparence matérielle
de textes imprimés, jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Ces textes, qui reflètent la pratique du temps, sont extraits
des instruments de référence (grammaire, dictionnaire,
etc.) ou traduisent des prises de positions. Pour le contexte
xx-historique et institutionnel objet essentiel de
cet ouvrage nous donnons à la fois des renseignements
sous forme rédigée et des textes ou du temps ou
d'historiens étudiant les périodes correspondantes,
attestant ou éclairant les faits saillants. Ces documents
permettent à la fois une étude directe des faits,
et non une information de seconde main, et, méthodologiquement,
un entraînement à la critique des documents ce
qui justifie que, à l'occasion, nous suggérions
quelques directions de travail ou que nous proposions un type
de commentaire montrant ce que l'on peut retirer des textes.
Ce que nous proposons ici est donc à la fois un ouvrage
d'information (à un niveau modeste) sur les conditions
dans lesquelles le français a évolué et
un recueil de documents.
Méthodologie :
Pour une étude sommaire de la langue
française dans son évolution, on peut partir des
textes de chaque époque considérée lorsqu'ils
sont cités ici. Mais ce ne sont que des attestations en
quantité limitée, des jalons. La bibliographie
et la consultation en bibliothèque des textes dont nous
avons tiré les extraits cités doivent permettre
d'élargir le champ de recherches.
Les quelques reproductions de textes imprimés
proposées familiariseront le lecteur avec la présentation,
quelquefois déroutante, de ceux-ci.
Enfin l'étude du milieu dans lequel
la langue évolue peut être menée, à
partir des informations volontairement succinctes
données d'abord, mais surtout des textes cités
dont on fera l'étude critique ; ces derniers sont
des témoignages à analyser intrinsèquement,
pour les idées qu'ils expriment, mais aussi pour leur
situation dans leur époque (par exemple la théorie
et : 1° son expression ; 2° son application,
à rechercher dans l'usage contemporain ; 3°
les options qu'elle implique ; 4° l'accueil qui
lui fut fait). C'est dire donc que des recherches complémentaires,
autour de ce livre, sont nécessaires : approfondissement
des faits et des textes, élargissement à des textes
complémentaires ; recherche d'autres points de vue,
etc...
C'est pourquoi, si nous suggérons quelques
indications de travail, quelques perspectives débordant
le cadre de ce livre, ce ne sont pas pour qui veut
approfondir les choses des propositions de pure forme,
ni tout à fait un travail supplémentaire facultatif ;
c'est le seul moyen de dépasser le cadre volontairement
restreint d'un ouvrage d'initiation.
Les deux volumes : 25
euros (code de commande : 19425).
CHERRY
(Stella) Te Ao Maori. The Maori World. Introduction by Maui Pomare. Dublin,
National Museum of Ireland. 1990. In-4° broché, 56
p., illustrations en noir et en couleurs.
Cet
ouvrage a été édité à l'occasion
de l'exposition présentée au National Museum of
Ireland, à Dublin, en 1990.
Introduction :
In the beginning there was the void and the
void was without form yet was everything and nothing. Into that
void came the twitch of life. From that twitch Papatuanuku
the Earth Mother and Ranginui the Sky Father were formed
without parents. Ranginui looked down on Papatuanuku and desired
her, so they lay together. Then came the nights of conception
followed by the nights of labour in which the children of Ranginui
and Papatuanuku were born. The first-born was Tane who
became god of the forests, then came Tangaroa who became
god of the seas, and Tumatauenga, who became god of war
and of men, followed by Tawhirimatea, god of winds, and
the other children who are the gods. They lived in the meagre
space between their parents. After a while they discovered the
light shining outside. They decided to separate their parents.
Tane it was who finally did the deed by thrusting Ranginui up.
They were ashamed that he had been left without clothes, so a
canoe, Uruao, was filled with stars which became their
father's cloak; the canoe was itself placed in the sky and can
be seen as the Milky Way. The carved prow is the Southern Cross
constellation, the sternpost Orion. All the remaining stars spilled
out as the canoe was placed in the sky. The universe thus formed
has three realms-Te Kore, the void, inside of which is
Te Po, the night, where the gods live in the heavens and
where the spirits of men return to the underworld and
Te Ao Marama, the world of light, where we live on Papatuanuku
the Earth Mother and look up to Ranginui the sky Father. Sometimes
Ranginui is sad and his tears fell as rain. Sometimes Papatuanuku
is sad and her tears rise as mist into the sky.
The waters of life coming from Te Kore bless
all things, giving them fertility which is forever renewed. From
Ranginui the sky Father comes mana or spiritual power.
Such power is tapu or sacred. High chiefs are close to
the gods and therefore they are very sacred individuals. A slave
in olden times had lost whatever mana he had, and therefore was
noa or without tapu. These are the aspects which
are still important despite the change to Christianity and a
more materialistic way of life.
A man or woman could become famous in their
chosen field. A children's game and proverb illustrates the importance
attached to the different activities :
« What is your
husband ? »
« My husband is
grower of Kumara (sweet potato) ».
« Go then to a
place where the soil is rich ! »
« What is your
husband ? »
« My husband is
a fisherman. »
« Go then to some
other place, where the sea is calm ! »
« What is your
husband ? »
« 'My husband
is a digger of fern root ! »
« Thats better
! You have the storing and the taking out again. »
A proverb says, « He toa, taua
mate taua, he toa piki mate pari, he toa mahi kai mate huhu »
(a warrior dies in battle, a cliff cumber by the cliff, a gardener
dies of old age).
The Maori world, like the Celtic, was a world
of heroes. When two warring tribes confronted each other, the
champions on the home side would often challenge the attackers
to single combat. Often the outcome of such fights decided the
war. Each champion was allowed three blows that landed. Whether
using a short nephrite, stone or wood club, or a longer staff,
fighting was usually hand to hand with spears and darts being
thrown, but not to much effect. Champions were known and sung
about all over the country. However, as a proverb has it, « Mate
atu he toa ara mai he toa » (when a warrior dies
another will take his place). « He toa, mau rakau
he toka piringa ; he toa mahi kai he rakau whakamarumaru »
(a warrior is a rock in defence ; a worker is a sheltering
tree). Most wars were about simple things : « He
wahine, he whenua, e ngaro ai te tangata » (by
women and land, men are lost).
Like Cuchulainn, Meadhbh and Fionn Mac Cumhaill
of Ireland, there are many stories of famous warriors and fabulous
men and women of myth and legend. The demi-god Maui of
a thousand tricks slowed the sun, took fire from his grandmother's
fingernails and perished trying to find immortality. Tawhaki
climbed the heavens to bring back the baskets of knowledge, and
Tinirau was the first to kill a man. Maui hauled up the
islands with his magic hook made from his grandmother's jawbone.
Kupe and Ngahue found Aotearoa, (New Zealand),
a still-living fish, and made it ready for the ancestors who
came on their great canoes and founded the tribes of the land.
A Dutch explorer, Abel Tasman, was the first European to reach
Aotearoa in 1642. A little more than a hundred years later, Captain
James Cook arrived and began the first real outside contact the
people had had since they left their ancestral homeland in the
Cook Islands, some eight hundred to a thousand years before,
about thirty-fifty generations ago. Like most isolated peoples
they called themselves « tangata maori »
ordinary men, and identified themselves by their tribal names.
By the time of Captain Cook's second voyage
in 1772 that isolation was well and truly broken, and the tribes
could hardly wait to engage in trade for red cloth, nails, pieces
of hoop iron and many other things. James Patten of Ulster sailed
as a surgeon on the 'Resolution'. He later settled and practised
in Dublin and presented his collection to Trinity College, where
he was granted an Honorary Doctorate of Physick in 1780. Another
collection came from Captain James King who sailed on the third
voyage but who took over when Captain Clerke of the « Discovery »
died after the death of Cook in Hawaii. Captain King was granted
an LL.D. by Trinity College in 1780. Further items and collections
were added by travellers like Dr James McKellar, who acquired
a cloak of very great mana which belonged to the chief Tuhawaiki.
Other collections were given to the Royal Dublin Society or added
to the collections of the Science and Art Museum which has now
become the National Museum of Ireland.
During the nineteenth century and into this
century, there has been a notable Irish presence in New Zealand,
with large settlements of Irish and the almost ubiquitous sound
of an Irish brogue from priests and nuns of Catholic churches
and schools. Sometimes the Irish presence made itself known by
illicit poteen being available in the hills, but more often local
agricultural and pastoral shows have a section for Irish dance
competitions. One of Maoridom's most outstanding leaders, Timi
Kara, Sir James Carroll, was part Irish. Today Murphy, O'Leary,
Kennedy, O'Regan and others are not uncommon as the names of
families of Maori descent.
15 euros (code de commande
: 15687).
CHEVALIER (Louis) Démographie
générale.
Paris, Dalloz, 1951. In-8° broché, 599 p., (collection
« Études Politiques, Économiques et Sociales
»), couverture insolée.
20 euros (code de commande
: 159/63).
COLLINS
(Henry B.) The Origin and Antiquity of the Eskimo.
Washington, Smithsonian
Institution, 1951. In-8° agrafé, [45] p., illustrations
hors texte.
Extrait
de Smithsonian Report for 1950, pp. 423-467.
Extrait :
Though numbering less than 40,000, the
Eskimos occupy almost half of the world's Arctic coast lands.
Beginning at the northeastern tip of Siberia, their scattered
settlements extend eastward for more than 6,000 miles along the
Arctic and sub-Arctic coasts of Alaska, Canada, and Greenland.
No other primitive people occupy so wide a territory and at the
same time exhibit such remarkable uniformity of language, culture,
and physical type. Where Eskimo and Indian meet, as on the rivers
of Alaska and in the interior of northern Canada, the culture
and physical type of both groups have been affected. But nowhere
have the Indians penetrated to the Arctic coast. Here, where
the Eskimos hold undisputed possession, there is one language
and, with certain exceptions to be noted later, one basic culture
and physical type.
The origin of the Eskimo and his peculiar culture
has been debated for many years. Probably the majority of American
anthropologists in the past have accepted the theory that the
Eskimos are an American people and their culture an American
product. Boas, who studied the Baffin Island and Hudson Bay tribes,
considered that the original Eskimo homeland was the lake region
west of Hudson Bay. Here, said Boas, the Eskimo race and culture
were found in purest form, unmodified by Indian influence ;
moreover, the traditions of the Eskimos to the east, north, and
west all pointed to an original center just west of Hudson Bay.
Murdoch, Wissler, Stef ansson, Jochelson, Shapiro, and others
followed this view, which, principally because of the great influence
and authority of Boas, became in America at least the orthodox
and « scientific » theory of the origin
of the Eskimos.
10 euros (code de commande
: 27703).
Les Communautés
rurales - Rural communities.
6 volumes (complet). Paris, Dessain et Tolra, 1983-1987. Six
volumes in-8° brochés, 322, 527, 412, 624, 719 et
832 p., (Recueils de la Société Jean Bodin pour
l'Histoire Comparée des Institutions, tomes XL, XLI, XLII,
XLIII, XLIV et XXLV).
@ Ces volumes se décomposent
comme suit : Première partie : Société
sans écriture (Afrique, Amérique,
Europe). Deuxième partie : Antiquité.
Troisième partie : Asie et Islam.
Quatrième partie : Europe occidentale (Italie,
Espagne, France). Cinquième partie : Europe
occidentale et Amérique. Sixième
partie : Europe orientale.
Les six volumes
: 75 euros (code de commande
: 6452).
CSERGO
(Julia) et GUERRAND (Roger-Henri) Le confident des
dames. Le bidet du XVIIIe
au XXe siècle : histoire d'une intimité. Paris, La Découverte, 2009. In-8°
collé, 214 p., illustrations hors texte, (collection
« Poche », n° 299), exemplaire
en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Voici
enfin le fameux « bidet » que les étrangers
pensent être une invention aussi française que le
béret et la baguette de pain. Ils ont bien raison de nous
créditer de cette création majeure ! Si l'on
ne connaît ni le nom de son inventeur ni la date de son
invention, le bidet est sans conteste l'uvre des meubliers
parisiens du siècle de Louis XV ; en cette période
de libertinage, il joua le rôle de « confident
des dames » avant de devenir l'indispensable objet
du confort sanitaire moderne.
Associé aux choses du sexe, à
la nudité et à l'intimité, aux thérapies
vénériennes et aux « funestes secrets »
des familles, le bidet demeure pourtant, depuis sa création,
l'objet de toutes les fascinations et de toutes les suspicions.
Parce qu'il évoque un petit cheval et un enfourchement,
il restera, malgré son importante diffusion, un objet
trivial au nom impudique à prononcer.
L'histoire de cet « indicible violon »
restait à écrire car personne encore ne l'avait
osé. C'est le mérite de cet ouvrage pionnier, uvre
de deux chercheurs qui n'ont pas craint les difficultés
de l'entreprise ; entre l'inventaire technique et la tentation
de propos teintés de légèreté, ils
ont réussi la gageure d'un travail à la fois documenté
et amusant.
7 euros (code de commande
: 22415).
DAUZAT
(Albert) La géographie linguistique. Paris, Flammarion, 1943. In-12 broché,
226 p., 9 cartes, (collection « Bibliothèque
de Philosophie scientifique »), marque manuscrite
d'appartenance de M. A. Arnould.
Table des matières
:
Première partie : Origines,
but, doctrine.
Chapitre I : L'Atlas
linguistique de la France. Les travaux de M. Gilliéron
et de ses disciples.
Chapitre II : But et caractères
généraux. L'interprétation des cartes ;
la stratigraphie linguistique.
Chapitre III : Les tendances
et les principes.
Deuxième partie : Les phénomènes
internes du langage.
Chapitre I : Les changements
de forme. Régression ; rencontres et attractions
homonymiques.
Chapitre II : Pathologie
et thérapeutique des mots.
Chapitre III : Phénomènes
grammaticaux.
Chapitre IV : Les sens
des mots.
Troisième partie : Les phénomènes
externes du langage. Échanges et réactions entre
les parlers.
Chapitre I : La variété
des parlers et ses causes.
Chapitre II : Les voyages
des mots : les courants et les barrières.
Chapitre III : Les centres
de rayonnement et d'influence.
Bibliographie.
8 euros (code de commande
: 15021*).
DEFFONTAINES
(Pierre) L'homme et sa maison. Paris, Gallimard, 1972. In-8° broché,
254 p., quelques illustrations in et hors texte, (collection
« Géographie Humaine »), pliures à
la couverture un peu
En quatrième
de couverture :
« La marque la plus visible de l'homme
à la surface de la terre est la maison : s'assurer
un logement est un des actes primordiaux, comme celui d'allumer
le feu. Cependant les hommes ne sont pas les seuls être
vivants à se préoccuper d'un logement. Bien des
animaux ont aussi leur demeure : gîte, terrier, tanière,
nid...
Il y a encore aujourd'hui des hommes sans maisons,
se contentant d'arbres creux ou de grottes, comme aux temps préhistoriques.
En outre, un très grand nombre d'être humains, la
majorité, construisent eux-mêmes leur maison avec
les matériaux qu'ils trouvent sur place. Le plus simple
est le végétal : feuillages, branchages, herbes,
roseaux ; puis la terre moulée et séchée,
ou cuite, ce qui donne la brique, un des matériaux les
plus anciens.
L'habitation humaine pose une série
de problèmes qui ont été résolus
de façon très variée : celui de la
couverture, celui du feu : comment mettre le feu dans la
maison, sans mettre le feu à la maison.
Mais la géographie de la maison est
amenée à traiter de très nombreuses autres
fonctions : contact avec le sol, accès, lumière,
sécurité, travail, sommeil religion... L'évolution
de la maison, étroitement liée à celle de
l'homme, est pleine de transformations aux causes multiples :
invasions, colonisations, changement de régimes sociaux
et de techniques, introduction de matériaux nouveaux.
C'est un des chapitres les plus riches et les plus significatifs
de la géographie humaine. »
10 euros (code de commande
: 11709).
DELMAS
(Jean) Les Saints en Rouergue. Enquête sur les pèlerinages et
les dévotions populaires.
[Espalion], Musée du Rouergue - Musée Joseph Vaylet,
1986. In-8° broché, 238 p., illustrations, dos
jauni.
Extrait de l'avant-propos
:
Le
texte qui suit est le résultat d'une enquête sur
les pèlerinages et les dévotions populaires, menée
en 1985 et 1986. Une enquête m'a paru présenter
de grands avantages par rapport aux archives et à toutes
les publications imprimées dont je connais bien, par métier,
les immenses ressources. Elle donne un état de la pratique
des pèlerinages ou plus exactement un état de la
mémoire de cette pratique. C'est un des avantages d'une
enquête dans les souvenirs, d'effectuer une remontée
permanente, de ramasser en un instant une tranche de temps, correspondant
à une, deux, voire trois générations :
tant que les choses sont dans la mémoire, elles vivent ;
la braise peut de nouveau donner une flamme. L'enquête
permet encore de livrer une foule de faits, absents des archives
et de la plupart des écrits des historiens locaux. Ce
qui est noté est sauvé pour l'étude et la
réflexion.
On sera surpris de la richesse de la collecte,
de l'étrangeté de certains faits et on se prend
à rêver à ce qu'aurait donné une enquête
il y a cent et même vingt ans.
Table des matières :
- Avant-propos.
- L'enquête.
- Le questionnaire.
- Noms des informateurs.
- Enquête sur les pèlerinages
et les dévotions.
- L'édition.
1. Aveyron.
2. Départements voisins.
3. Annexes.
1. Méthode
pour choisir le pèlerinage.
2. Prêtres
persécutés pendant la Révolution.
3. Personnes
ayant vécu saintement.
4. Inventaires
de 1906.
5. Prières
et cantiques.
6. Prières
pendant les orages.
7. Prières
en faveur de la terre et des animaux.
8. Marques
d'irrespect.
- Table des lieux de pèlerinage,
classés par saints.
- Notre Seigneur.
- Notre Dame.
- Saints et bienheureux.
- Personnes ayant vécu
saintement.
- Personnages légendaires.
- Cartes.
1. Pèlerinages à
Notre-Dame.
2. Saints rouergats (des
origines au Moyen-Âge).
3. Pèlerinages pour
les yeux.
4. Pèlerinages pour
les oreilles, les voies respiratoires et les dents.
5. Pèlerinages pour
les enfants.
6. Pèlerinages pour
les animaux.
7. Eaux sanctifiées.
13 euros (code de commande
: 22286).
Disciplines
à domicile. L'édification de la famille. Fontenay-sous-Bois, Recherches,
1977. In-8° broché, 342 p., illustrations.
@ Il s'agit du numéro spécial
de Recherches, n° 28,réalisé par I. Joseph,
Philippe Fritsch, A. Battegay.
10 euros (code de commande
: 2742).
DUMONT
(Louis) Homo hierarchicus.
Essai sur le système des castes.
Paris, Gallimard, 1976. In-8° broché, 445 p., (collection
« Bibliothèque des Sciences Humaines »), épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
« Voir dans la caste, comme on l'a
généralement fait, l'aboutissement ultime de distinctions
sociales, de classe ou de rang, voire de race, c'est ne pas sortir
île notre paysage familier, l'idéologie égalitaire
de nos sociétés occidentales modernes. Voici une
démarche inverse. À l'Homo aequalis, Louis
Dumont oppose l'Homo hierarchicus ; et comme les États-Unis
offraient à Tocqueville la forme la plus pure de la démocratie,
l'Inde représente pour l'auteur la forme la plus pure
de la hiérarchie.
C. Bouglé, le dernier des sociologues
français à avoir tenté un Essai sur les
castes en 1908, avait ramené le système à
trois principes : séparation, hiérarchie,
et interdépendance des groupes sociaux héréditaires.
Louis Dumont observe d'abord que ces trois principes n'en font
qu'un : l'opposition religieuse du pur et de l'impur. Sous-jacente
à l'ordre hiérarchique des castes, on trouve ainsi
une structure fondamentale qui donne sa forme générale
au système. La hiérarchie n'est essentielle que
parce qu'elle est l'aspect conscient du rapport de l'élément
à l'ensemble, où interviennent la division du travail,
la réglementation du mariage et les prohibitions alimentaires.
L'idéologie ainsi dégagée,
l'auteur aborde, avec l'analyse du pouvoir et du territoire,
de la fonction royale et de dominance, des droits sur le sol,
de la justice et de l'administration de la caste, les implications
les plus profondes du système. Les derniers chapitres
débouchent sur de larges aperçus comparatifs :
y a-t-il des castes chez les non-Hindous ? La caste existe-t-elle
hors de l'Inde ? L'abolition théorique modifie-t-elle
les comportements spontanés ? Autant de questions
que pose l'adaptation de l'Inde traditionnelle au inonde moderne
et qui nous ramènent pour finir à une confrontation
schématique globale de l'Homo hierarchicus et de
l'Homo aequalis.
En appendice, quatre essais complètent
l'ouvrage sur des points essentiels : la différence entre
caste et racisme, la place centrale du renoncement à la
vie sociale dans les religions de l'Inde ; la royauté,
dans l'Inde ancienne ; les relations entre Hindous et Musulmans
dans la politique moderne.
Reprenant ainsi pour la première fois
en France depuis le début du siècle un grand problème
classique de la sociologie, ce voyage anthropologique purement
théorique à la recherche d'une société
aux antipodes de la nôtre contribue, pour cette raison
même, à éclairer ce qui, chez nous, est resté
obscur, résiduel, et pourtant bien présent. »
12 euros (code de commande
: 14063).
[ÉCRITURE].
L'écriture
et la psychologie des peuples. XXIIe
semaine de synthèse.
Paris, Armand Colin - Centre international de Synthèses,
1963. In-8° broché, 380 p., illustrations in et hors
texte, nom et cachet d'appartenance sur la page de garde, peu
courant.
Table des matières
:
- Avant-propos.
1. Les Primitifs. Signaux et symboles. Pictogrammes
et protoécriture, par Alfred Métraux.
2. La Chine. Aspects et fonctions de l'écriture,
par Jacques Gernet.
3. Les hiéroglyphes. L'évolution
des écritures égyptiennes, par Jean Sainte
Fare Garnot.
4. L'écriture cunéiforme et
la civilisation mésopotamienne, par René
Labat.
5. La civilisation égéenne.
Les écritures Crétoises et mycéniennes,
par Olivier Masson.
6. L'Asie Mineure. Les Hittites, peuple
à double écriture, par Emmanuel Laroche.
7. Les Sémites et l'alphabet. Écritures
concrètes et écritures abstraites, par James
Février.
8. Les Sémites et l'alphabet. Les
écritures sud-arabiques et éthiopiennes, par
Maxime Rodinson.
9. Les écritures indiennes. Le monde
indien et son système graphique, par Jean Filliozat.
10. L'écriture grecque, du VIIIe
siècle avant notre ère à la fin de la civilisation
byzantine, par Alphonse Dain.
11. Étrusques et Romains. Problèmes
et histoire de l'écriture, par Raymond Bloch.
12. L'écriture latine et la civilisation
occidentale du Ier au XVIe siècle, par Robert Marichal.
13. L'écriture arabe et son évolution
ornementale, par Janine Sourdel-Thomine.
14. Le monde islamique et l'écriture
arabe, par Maxime Rodinson.
15. L'imprimerie. Origines et conséquences
d'une découverte, par Henri-Jean Martin.
16. L'écriture cyrillique et son
extension, par André Vaillant.
17. Les écritures latines. Extensions
passées et récentes, par Marcel Cohen.
18. L'écriture et le droit, par
Henri Lévy-Bruhl.
- Index.
- Tables.
25 euros (code de commande
: 22603).
EDELMAN
(C.H.) Over de plaatsnamen met het bestanddeel woud
en hun betrekking tot de bodemgesteldheid. Lezing gehouden voor de Naamkunde-Commissie
der Koninklijke Nedermlandse Akademie van Wetenschappen op 16
januari 1954. Amsterdam, Noord-Hollandsche
Uitgevers Maatschappij, 1955. In-8° agrafé, 25 p.,
(collection « Bijdragen en Mededelingen »,
n° VII), bel exemplaire.
Introduction :
De
woudnamen hebben sinds lang de aandacht getrokken van historici
en taalkundigen in verband met pogingen om de oorspronkelijke
toestand van het landschap te reconstrueren. Hoewel de verklaring
van de woudnamen op het eerste gezicht bijzonder eenvoudig lijkt,
ondervonden de betreffende onderzoekers herhaaldelijk moeilijkheden,
aangezien zij het onwaarschijnlijk achtten, dat het landschap
ten tijde van de menselijke vestiging ter plaatse door een woud
werd gevormd. Als voorbeeld noemen wij het werk van Gosses over
de vorming van het Graafschap Holland. Aangezien een aantal dorpen
met woudnamen in het laagveengebied gelegen was, meende Gosses,
dat ter plaatse in de middeleeuwen geen bos kon hebben gegroeid.
Wie bekend is met de meningen over het ontstaan van de Nederlandse
bodem van omstreeks veertig jaar geleden, weet, dat Gosses zich
op correcte wijze beriep op de toenmaals geldige theorieën.
Deze theorieën zijn echter ten gevolge van latere onderzoekingen
zodanig verouderd, dat het de moeite loont, de kwestie van de
woudnamen opnieuw te bezien in het licht van de huidige, deels
zeer recente, kennis over het ontstaan van de Nederlandse bodem.
Beekman heeft een artikel over de woudnamen
geschreven waarin hij wees op het feit, dat in het zogenaamde
laagveen van westelijk Nederland op verschillende diepten omgevallen
boomstammen worden gevonden, soms in grote aantallen, zodat « laagveen »
en bos elkaar geenszins uitsluiten. Deze resten van bossen op
een zekere diepte in het veen zijn echter zeer oud en geven geen
antwoord op de vraag, waar zich in de middeleeuwen bos aan de
oppervlakte bevond. Zoals wij in § 8 uiteen zullen
zetten, is deze vraag door de bodemkartering beantwoord.
5 euros (code de commande
: 18461).
EDWARDS (Robert) Aboriginal
Bark Canoes of the Murray Valley.
Adelaide - Sydney - Melbourne - Brisbane - Perth, Rigby, 1972.
Grand in-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 80
p., nombreuses illustrations.
Sur la jaquette :
« Along the Murray River and its tributaries, it is possible
to find old gum trees which bear canoe-shaped scars. These «
anoe trees » are memorials left by vanished tribesmen who
cut out strips of bark for making into canoes. Like all the artefacts
of the Australian Aborigines, these canoes were deceptively simple
products which nevertheless were precisely suited to their makers'needs.
When white men attempted to copy these seemingly casual craft,
they were unable to master the art of stripping a carefully shaped
piece of bark from a tree, fastening it at both ends, and using
it for fishing or transportation. It was a process which, like
many others, the Aborigines had developed through centuries of
harmonious adjustment to their environment, and the bark canoes
were part of a life style in which they made the best possible
use of simple tools and natural materials. In this book, Robert
Edwards presents a detailed examination of this important aspect
of Aboriginal life. He tells why the riverine Aborigines developed
the art of making such canoes, where and how they were used,
and how, like many other Aboriginal crafts, it declined rapidly
after the advent of European settlers. His text is supported
by numerous interesting quotations from primary sources, and
illustrated with a unique collection of photographs and engravings
of various periods. »
10 euros (code de commande
: 10177).
ELWIN
(Verrier) Maisons des jeunes chez les Muria. Présentation et adaptation française
par Alfred Bigot. Deuxième édition. Paris,
Gallimard, 1959. In-8° broché, 456 p., illustrations
in et hors texte, collection « L'Espèce Humaine »,
n° 16), rousseurs et quelques soulignements crayonnés.
En quatrième
de couverture :
L'Inde
que nous connaissons est surtout l'Inde classique, aryenne, hindoue,
mais nous ignorons, ou presque, qu'il existe aussi une Inde tribale
qui comprend, dispersés par toute la péninsule,
25 millions d'aborigènes. Et s'il existe une riche documentation
en langue anglaise sur les tribus de l'Inde depuis
les antiques « Gazettes » officielles des
provinces, jusqu'aux nombreux travaux modernes nous
ne disposions pas encore, en France, d'un ouvrage d'ensemble
propre à nous initier à la vie de ces peuplades
archaïques.
Les Muria forment une population relativement
homogène qui réside dans les vallées et
les monts boisés du nord de l'ancien État de Bastar,
dans les Provinces centrales devenues, depuis 1947,
le Madhya Pradesh. Les Muria mènent une vie rurale :
ils cultivent des brûlis, s'adonnent à la cueillette,
à la chasse et à la pêche. Ils ont longtemps
vécu à l'écart des grandes routes et des
grands courants de civilisation, et ils ont pu conserver intactes
des coutumes et des institutions que les nécessités
récentes d'une évolution moderne risquent de faire
bientôt disparaître.
Parmi ces institutions, la plus curieuse est
certainement celle du « ghotul ». Au sens
littéral du mot, le ghotul est un dortoir ; sur le
plan social, c'est une véritable maison de jeunes. Tous
les jeunes, garçons et filles, en sont obligatoirement
membres dès l'âge de quatre ans environ, et ils
ne le quittent que par le mariage. Une discipline sévère
préside à la vie du dortoir, qui est surtout une
vie nocturne. Il y a des appartements, mais il n'y a pas liberté
de choix, et encore moins licence. Les Muria semblent voir dans
l'amour (désir physique ou passion morale) un obstacle
à la bonne harmonie de la société et au
développement naturel de l'individu. Ils ont donc supprimé,
dans la pratique, tous les tabous sexuels, les tabous de clan
et de famille conservant toute leur force. Ils vivent sans refoulements
ni notion de péché, dans un état de véritable
innocence à laquelle l'Occident ne saurait même
plus rêver.
La communauté du dortoir n'est pas organisée
en vue de la seule éducation sexuelle : tous les
membres ont des devoirs civiques et sociaux à remplir
dans le cadre de la vie quotidienne de leur village : ils
ont le rôle principal dans les fêtes locales, les
cérémonies religieuses, les mariages, les funérailles.
En somme, les Muria ont réalisé une domestication
et une sublimation de l'instinct sexuel M intégrant, en
quelque sorte, le sexuel dans le social.
Le système du dortoir n'est pas l'apanage
des seuls Muria. Mais nulle part il n'a connu un développement
plus achevé, disons même plus parfait que chez les
Muria.
Cette expérience curieuse ne peut manquer
de retenir l'attention non seulement de l'éducateur, mais
aussi du psychologue, classique ou freudien, et du moraliste.
25 euros (code de commande
: 19880).
Le
Flambeau. Revue du Comité
des Traditions valdotaines.
Quatrième année - N° 1 - Printemps 1952.
Aoste, Comité des Traditions Valdotaines, 1952. In-8°
broché, 63 p., publicités hors texte, illustrations,
couverture partiellement insolée. On joint le n° 1108
du 20 février 1952 du journal paraissant trois fois par
mois Le Pays d'Aoste - Catholique - Social - Politique.
Table des matières
:
-
La danse des Ondines, par A. Ferré.
- Une fidélité et un
exemple, par D. Rops.
- L'Hospice du Gd. St-Bernard,
par L. Gabioud.
- La fleur d'euna âma sarvadze,
par Falère.
- L'abbé Amé Gorret,
par C. Duc.
- Valdôtains qui se font honneur.
- Le Français de la Vallée
d'Aoste est bien le vrai français, par M. Durand.
- Solitude (poésie), par
E. Trentaz.
- La légende de Trômein,
par A. Ferré.
- Au seuil de ma demeure (poésie),
par A. Ferré.
- La Foire de St-Ours 1952.
- De l'origine des noms de famille
et des prénoms valdôtains [de Bernaz
à Crétaz], par A. Ferré.
- La Vierge dans la Vallée
(poésie), par C. Porliod-Duval.
- Bibliographie.
10 euros (code de commande
: 16170).
[GARDETTE
(Pierre)]. Mélanges de linguistique et de philologie
romanes offerts à monseigneur Pierre Gardette. Strasbourg, Klincksieck, 1966. In-8° broché,
527 p.
Table des matières
:
- Principales
dates biographiques et bibliographie des travaux de Mgr Pierre
Gardette.
- Domus au sens de « maison
religieuse » dans les anciens documents catalans,
par Paul Aebischer.
- La terminologia del maiz en Andalucia,
par Manuel Alvar.
- En lisant les dictionnaires :
notes lexicologiques, par Raymond Arveiller.
- Y a-t-il un dérivé
de Lugdunum en Catalogne ?, par Antonio M.
Badia Margarit.
- Les mots lyonnais et franco-provençaux
en français, par Kurt Baldinger.
- Mythologie et mélange des
tons dans les fables de La Fontaine, par Jean Bourguignon.
- Le « Trésor du
Félibrige » doit-il quelque chose à
l'influence de Paul Meyer ?, par Jean Boutière.
- Hors des « realia » :
quelques verbes, par Charles Camproux.
- Un problema de préstamo :
español turrón, par Germán Colón.
- L'Atlante Linguistico Mediterraneo
in corso (1956-1965), par Mirko Deanovic.
- Guenièvre fut-elle la seule
épouse du roi Arthur ?, par Maurice Delbouille.
- Extraits du livre de comptes de J.
Panczus, receveur des tailles à Lyon (1341), par Paulette
Durdilly.
- Une « Chevauchée
de l'âne » en patois lyonnais de 1566, par
Simone Escoffier.
- Au et Iau toniques du picard
ancien et leurs aboutissements actuels, par L.-F. Flutre.
- Contribution à l'étude
du français rural parlé au Canada, par Jean-Denis
Gendron.
- L'inventaire des biens d'un citoyen
de Lyon en 1327, par Marguerite Gonon.
- Les plus anciennes chartes en langue
vulgaire rédigées dans l'Ajoie, par Charles-Théodore
Gossen.
- Lingüistica y liturgia,
par Antonio Griera.
- Bêtes entravées et entraves
: recherches dialectelogiques dans le domaine de l'Atlas linguistique
armoricain roman, par Gabriel Guillaume.
- Le z intervocalique caduc
en catalan : phonétique et toponymie, par Henri
Guiter.
- À propos de certains « nombrants »
selon B. Pottier, par Albert Henry.
- Quelques observations sur les causes
des changements phonétiques, par Iorgu Iordan.
- Povoir ou pouoir ? Le cas
phonétique de l'ancien verbe pouoir, par Orner
Jodogne.
- Quelques noms du Passer domesticus
dans la Gaule septentrionale, par Hans-Erich Keller.
- Notes de lexicologie française
: anc. fr. soi espurir « s'étendre,
allonger les jambes (?) », par Félix
Lecoy.
- Le verbe wallon keûre
et son contraire mèskeûre, par Élisée
Legros.
- Pour une édition du « Mystère
de Job », par Yves Le Hir.
- L'enfant et ses jeux dans le fichier
dialectologique d'Antonin Duraffour, par Laurette Malapert.
- La pêche au casier en Corse,
par Geneviève Massignon.
- Aux limites de deux formes métriques
: rejet interne et rythme ternaire dans l'alexandrin de Victor
Hugo, par Jean Mazaleyrat.
- Sur le système de la flexion
à deux cas de l'ancien français, par Gérard
Moignet.
- Occlusives intervocaliques dans la
région amphizone de l'Atlas linguistique du Massif Central,
par Pierre Nauton.
- Évolution de 1 intervocalique
et implosif à la limite de l'Albigeois et du Rouergue,
par Ernest Nègre.
- Ancien français meschief,
ou Meyer-Lübke contre Gilliéron, par John
Orr.
- Une poésie « habillée
en pauvre » : étude des images et des
rythmes dans un poème de Marie Noël, par Monique
Parent.
- Sémantique et syntaxe,
par Bernard Pottier.
- Datos para el estudio de las africadas
españolas, par Antonio Quilis.
- Toponymie de double tradition,
par Gerhard Rohlfs.
- Autour du mot, par Alexandre
Rosetti.
- Le pronom personnel dans les « Memàri
e raconte » de Mistral, par Charles Rostang.
- Garbure, par Jean Séguy.
- Mots francoprovençaux dans
le Mariale du manuscrit B. N. fr. 818, par Helmut Stimm.
- Sur la date de l'amuïssement
du t final non appuyé en ancien français,
par Georges Straka.
- Agogo Mago Rex, par Gunnar
Tilander.
- Pour une nouvelle famille lexicale
d'origine celtique, par Gaston Tuaillon.
- Quelques notes marginales au Bloch-Wartburg,
4e édition, par Veikko Väänanen.
- D'une difficulté inhérente
à l'analyse du présent français, par
Roch Valin.
- Un cas de désarroi lexical
: déportation - transportation en français moderne
(XVIIIe- et XIXe s.), par R.-L. Wagner.
- Les mots bretons en français
et dans les parlers galloromans, par W. von Wartburg.
- Vocabulaire d'un alpage de Saint-Gingolph
en 1965, par Paul Zumthor.
45 euros (code de commande
: 19738).
GAUTIER (E.-F.)
Murs
et coutumes des Musulmans. Préface de Jacques Berque.
Paris,
Club du mzeilleur Livre, 1959. In-8° sous reliure et Rhodoïd
d'éditeur, broché, 244 p., illustrations hors texte,
(«Collection Historia", XIX)
13 euros (code de commande
: 5703).
Géants
et dragons. Mythes et traditions à Bruxelles, en Wallonie,
dans le nord de la France et en Europe. Tournai, Casterman,
1996. In-4° sous cartonnage et jaquette d'éditeur,
155 p., illustrations en noir et couleurs, (collection « Les
Beaux Livres du Patrimoine »), exemplaire en très
bon état.
Sommaire :
Préface,
par Roger Dehaybe et Henry de Lumley.
I. Géants et dragons, du plus profond
de nos mémoires.
- Dragons au cur
des mythologies, par Yvonne de Sike.
- Géants entre
dieux et hommes, par Yvonne de Sike.
II. Géants de fêtes et dévotion.
- Dragons, géants
et cités par Yvonne de Sike.
- Les géants
processionnels, un phénomène européen, par
Jean-Pierre Ducastelle.
III. Des conquérants fondateurs aux
communiers pacifiques. La France du Nord, par Marie-France
Gueusquin.
IV Héros de légende et saints
protecteurs en Wallonie et à Bruxelles.
- Ath ou la force des
traditions, par Jean-Pierre Ducastelle.
- Bruxelles, renouveau
et dragons de légendes, par Brigitte Twyffels.
- Mons et le combat
du Lumeçon, par Jean-Pierre Ducastelle.
- Namur et ses Aurdjouwants,
par Jacques Willemart.
- La famille Argayon
de Nivelles, par Jean-Pierre Ducastelle.
- Géants et dragons
contemporains, regain de traditions en Wallonie, par Jean-Pierre
Ducastelle.
Annexes.
- Confection et portage
des géants de cortège, par Hervé Cabezas.
- Tableau des manifestations
en Belgique et dans le nord de la France.
- Carte des apparitions
des géants Samson, Goliath et Saint Christophe au XVe
siècle.
- Carte de la Wallonie
et du nord de la France.
- Glossaire.
- Bibliographie.
- Index des noms de
lieux et de personnalités.
30 euros (code de commande
: 19139*).
GLÉNAT
(René) Saint-Christophe-en-Oisans. Les derniers guides
paysans. Joseph « le Zouave », Henri « le Facteur
», Pierre « la Vierge » et les autres.
Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 1994. In-8°
broché, 218 p., illustrations in et hors texte, (collection
« L'Empreinte du Temps »).
13
euros (code de commande : 175/62).
GORDON
(Pierre) Les religions des Primitifs. Préface de François Thual.
Paris, Signatura, 2004. In-8° broché sous couverture
rempliée, 128 p., exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Au-delà
de ce qui semble être un simple traité d'ethnologie
(paru en 1953), au demeurant extrêmement fouillé
et documenté, l'on perçoit très vite les
idées typiquement gordoniennes, en particulier la mise
en lumière de certains archétypes communs aux religions
primitives : les rites de création (ou « diluviens »),
les rites de mort et de résurrection, les rites
d'initiation, le repas communiel, le totémisme,
les tabous, etc..., idées qui ne sont rien moins
que celles qui ont trait à la grande Tradition Primordiale
« formant, nous dit dans sa préface François
Thual (géopoliticien des religions), la trame unique de
toutes les manifestations religieuses. Pierre Gordon fut, ajoute-t-il,
un savant pour qui la connaissance de l'histoire des religions,
la foi en Dieu et en la permanence du monde divin ne formaient
qu'une seule et même réalité spirituelle.
Lire ce livre, n'est pas seulement s'intéresser
aux religions des peuples premiers, c'est aussi l'amorce d'une
quête vers nos origines. »
15 euros (code de commande
: 27172).
HOFFMANN
(Edith) et TREIDE (Barbara) Parures des temps anciens,
des peuples lointains. Traduit
de l'allemand par Arlette Marinie. Paris, Aux Quais de Paris,
[1977]. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
167 p., illustrations en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Cueilleurs et chasseurs de la période
glaciaire.
- Aborigènes australiens.
- Indiens du centre et de l'est du Brésil.
- Cultivateurs et éleveurs de bétail
du néolithique.
- Habitants de la Mélanésie.
- Dan et Kran en Afrique occidentale.
- Paysans et travailleurs des métaux
de l'âge du bronze.
- Polynésiens et Micronésiens.
- Masaïs en Afrique orientale.
- Bédouins en Irak.
- Tékés en Turkménie.
- Celtes, Scythes et Germains de l'âge
du fer.
- Les royaumes africains du Bénin
et d'Achanti.
- Empires de l'Amérique ancienne
au Pérou et au Mexique.
- Appendice.
- Bibliographie.
- Glossaire.
- Index.
20 euros (code de commande
: 29634).
[IMSAND
(Marcel)] Luigi le berger. Texte
de Jean-Henry Papilloud. Notices de Bertil Galland.
Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2004. In-4° broché,
207 p., très nombreuses photographies en noir, exemplaire
en très bel état.
Avant-propos :
Qui
sont les moutonniers de la transhumance ? Marcel Imsand
s'est lié d'amitié avec l'un d'eux. Sept hivers,
Luigi a conduit son troupeau à travers le Pays de Vaud,
aidé de ses chiens et d'un âne, bravant le brouillard
et la neige à la recherche de pâtures, passant chaque
nuit clans la forêt avec ses bêtes.
Derrière la beauté des images,
on perçoit ici la forte personnalité d'un berger.
Originaire de Parre, près de Hergame, il poursuit une
longue tradition. Ses ancêtres étaient bergers.
Ses frères sont bergers. Les relations pastorales entre
sa région natale et la Suisse durent, selon les documents,
depuis plus de 800 ans. On devine en vérité un
lignage encore bien plus ancien dans la noblesse de ce nomade,
dans ses attitudes de chef, dans sa dévotion à
la brebis, dans sa perception du sol. Il fallait un grand photographe
pour dépasser le pittoresque. Marcel Imsand révèle
par l'image et par l'amitié les dimensions de l'homme,
l'envoûtement des saisons qu'il affronte, les gestes de
la tradition, le comportement des bêtes qu'il aime.
Dans les pas du moutonnier, ce livre nous fait
découvrir les campagnes dans les mois où nous ne
savions plus les regarder. Mieux encore, il nous transmet, dans
une dimension métaphysique et planétaire, la leçon
du nomade. Quand Luigi allume son feu dans une clairière
en plein décembre, entre son troupeau endormi et son campement,
il défend ce qui compte davantage pour lui que le froid
ou la solitude: sa liberté.
20 euros (code de commande
: 19557).
KARDINER
(Abram) L'individu dans sa société. Essai d'anthropologie psychanalytique. Avec un avant-propos et deux études ethnologiques
de Ralph Linton. Traduit de l'anglais par Tanette Prigent.
Introduction de Claude Lefort. Paris, Gallimard, 1969.
In-8° broché, 531 p., (collection « Bibliothèque
des Sciences Humaines »), dos ridé, épuisé.
En quatrième
de couverture :
Depuis
trente ans, la notion de « personnalité de base
» a nourri les travaux et la critique de tous les spécialistes
de sciences humaines sans que le public français puisse
disposer de la pièce fondamentale du dossier. Voici donc
enfin l'un des principaux ouvrages de cette école américaine
dite « culture et personnalité » à
laquelle s'attachent surtout les noms de Margaret Mead et Ruth
Benedict, Ralph Linton et Abram Kardiner.
L'Individu dans sa société (1939) est la
première tentative d'un psychanalyste, appuyée
sur les enquêtes ethnographiques de Linton chez les Tanala
de Madagascar et les Polynésiens des îles Marquises
pour découvrir au cur de la psyché l'empreinte
inconsciente des institutions sociales et au cur de la
société la trace d'un sujet qui soit le référent
de toutes les significations objectives.
Parmi les systèmes d'intégration
de l'individu à sa « culture », les plus importants,
aux yeux de l'auteur, sont les disciplines auxquelles l'enfant
est soumis, ces « institutions primaires » que constituent
les règles de l'alimentation, les murs familiales
et les interdits sexuels. Il les distingue de la personnalité
de base, plus communément appelée aujourd'hui «
personnalité modale » commune à tous les
membres du groupe
qui ont subi ces institutions primaires, ainsi que des «
institutions secondaires » comme la religion ou le folklore
qui sont, elles, l'expression de cette personnalité de
base, l'ensemble de ses compensations, de ses efforts pour résoudre
les tensions intimes qu'elle peut comporter. Kardiner est le
premier à avoir cherché vraiment à intégrer
le psychique et le culturel dans une seule structure dynamique.
Son système, depuis cette tentative
initiale, a considérablement évolué. Mais
tout ce qui fait l'armature d'une pensée discutable et
stimulante est déjà là. Et, comme le dit
Claude Lefort dans son importante étude introductive,
« parce que des thèses dans leur premier énoncé
se présentent sous leur aspect le plus catégorique,
le plus audacieux et pourtant le plus vulnérable, c'est
dans ce livre qu'il faut scruter en premier lieu les principes
de la nouvelle interprétation ».
15 euros (code de commande
: 17121).
KAUFMANN
(Henning) Bildungsweise und Betonung der deutschen
Ortsnamen. Heidelberg, Carl
Winter, 1959. In-8° sous cartonnage d'éditeur, 112 p.,
(collection « Grundfragen der Namenkunde »,
I).
En quatrième
de couverture :
Bildungsweise
und Betonung bedingen sich gegenseitig. Untersuchungen zur Wortbildung
mehrgliedriger Wörter ohne Berücksichtigung der Betonung
bleiben unzulänglich ; auch gelangt man niemals zu
einwandfreien Betonungsregeln ohne eingehende Beschäftigung
mit der Wortbildung.
Die Kenntnis der Betonung der mehrgliedrigen
Orts- und Flurnamen ist in vielen Fällen eine unerläßliche
Voraussetzung für ihre richtige Deutung. Es ist deshalb
ein Verstoß gegen den wissenschaftlichen Grundsatz der
Berücksichtigung aller wesentlichen Erkenntnisquellen, wenn
ganze Flurnamenkarteien aufgebaut, Sammlungen der Mundartformen
der ON ganzer Landschaften angelegt, ja sogar Mundart-Wörterbücher
herausgegeben werden, ohne die geringste Erfassung und Verwertung
der Be-tonungsverhältnisse. Schriftsprachliche oder mundartliche
Namen-Schriftbilder, die, auch in zweifelhaften Fällen,
die Betonung nicht erkennen lassen, sind entgrätete Fische,
sind fleischige Masse ohne Knochengerüst.
Mit Recht empfiehlt J. Schnetz in seinen Richtlinien
für die Schreibung der Flurnamen : « Bei
zusammengesetzten Namen mit auffälliger Betonung versehe
man die den Hauptton tragende Silbe mit einem Akzent. »
Hierbei ziehe man jedoch, sofern man nicht selbst schon
sachkundig ist, einen sprachlich geschulten Berater hinzu.
Die Wichtigkeit der Betonung wäre auch
zu beachten bei der Verwirklichung des schon von Edward Schröder
ausgesprochenen dringenden Wunsches : « Wir bedürfen
eines Ortsnamenbuches von heute, das uns überall in genauester
Aufnahme die ortsübliche Aussprache bietet. »
Möge unser Büchlein sich auch nützlich
erweisen als Beitrag zu einer allgemeinen Betonungslehre des
Deutschen und, darüber hinaus, des Germanischen !
20 euros (code de commande
: 21388).
KRAFFT-POURRAT (Claire)
Le colporteur
et la mercière.
Récit et enquête. Préface par Laurent
Theis. Paris, Denoël, 1982. In-8° broché,
325 p., un cahier d'illustrations hors texte, couverture légèrement
défraîchie.
En quatrième
de couverture :
« Qui
frappe à la chaumière du pauvre Jean le Gueux ?
Pitié, c'est Jean Misère plus que toi
malheureux... »
Ce fragment d'une complainte chantée
il n'y a pas si longtemps peut introduire à la tournée
des colporteurs. Ils affrontent les hasards du chemin et de la
saison ; ils ploient sous le poids de leur charge (certains
portent sur le dos, jusqu'aux talons, une armoire) ; dans
les foires et sur les marchés, les voilà confrontés
entre eux, mais plus encore avec les marchands sédentaires
qui ont pignon sur rue. En toile de fond, les lois et règlements,
qu'ils ont souvent bravés, entravent leur activité.
Tour à tour ou à la fois mercier,
libraire ou « canardier », le colporteur
a pris, suivant les âges ou les régions, les noms
de gagne-petit, de porteballe, d'ambulant, de truqueur, de mercelot,
de margoulin, de bisoard, de chineur, de gascon, de coesme...
Il est à l'image du Juif errant et, à l'échelon
le plus bas du commerce, l'intouchable de la caste. Pourtant,
pourchassé par la police, quand celle-ci ne l'utilise
pas comme agent de renseignement, victime des tracasseries administratives,
vilipendé par les prêtres, traqué par la
censure, le colporteur répand les nouvelles mais
parfois aussi les épidémies distribue
les almanachs, et relie l'un à l'autre le hameau ou la
province. Car, avant d'être ruiné par les progrès
de l'alphabétisation, les chemins de fer et les bibliothèques
des gares (sans parler de la vente par abonnement ni des grands
magasins), le colporteur a tenu le rôle d'une véritable
gazette orale.
À partir de témoignages familiaux,
Claire Krafift Pourrat nous propose d'abord un récit qui
redonne vie et voix à ces minuscules revendeurs abolis
mais encore à portée de mémoire ; enfin,
sur un ton différent permettant d'autres investigations,
l'auteur se livre à une enquête sur les avatars
du colportage dans le temps et dans l'espace.
Préfacé par Laurent Theis, l'ouvrage
comprend en annexe une liste des auteurs de canards au XIXe siècle,
ainsi qu'un relevé des noms et surnoms des colporteurs.
12 euros (code de commande
: 25436).
LE
BRETON (David) La
saveur du Monde. Une anthropologie des sens. Paris,
Métaillé, 2006. In-8° collé, 451 p.,
(collection « Traversées »), exemplaire
en très bel état, épuisé au catalogue
de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
« Il y a la forêt du flâneur,
du fugitif, celle de l'Indien, la forêt du chasseur, du
garde-chasse ou du braconnier, celle des amoureux, des ornithologues,
la forêt aussi des animaux ou de l'arbre, celle du jour
et la nuit. Mille forêts dans la même, mille vérités
d'un même mystère qui se dérobe et ne se
donne jamais qu'en fragments. » Tout comme il y a
un paysage, un son, une saveur, un parfum, un contact, une caresse,
pour déplier le sentiment de la présence et aviver
une conscience de soi. David Le Breton explore les sens, tous
nos sens, comme pensée du monde. Cette fois l'anthropologue
se laisse immerger dans le monde afin d'être dedans et
non devant. Il nous montre que l'individu ne prend conscience
de soi qu'à travers le sentir, qu'il éprouve son
existence par des résonances sensorielles et perceptives.
Ainsi tout homme chemine dans un univers sensoriel lié
à ce que sa culture et son histoire personnelle ont fait
de son éducation, chaque société dessinant
une « organisation sensorielle » qui lui
est propre.
Percevoir les couleurs est un apprentissage
autant que d'entendre ou de voir. Toucher, palper, sentir dans
l'étreinte ou la souffrance, c'est faire affleurer la
peau et la pensée dans la concrétude des choses,
c'est aussi se sentir, goûter et parfois même être
dégoûté. L'auteur se fait explorateur des
sens et n'omet rien de nos attirances et de nos rejets. Proposant
que l'on réfléchisse désormais au « Je
sens donc je suis », il rappelle que la condition
humaine avant d'être spirituelle est bel et bien corporelle.
15 euros (code de commande
: 22450).
LEGENDRE (Pierre) De la société
comme texte. Linéaments d'une Anthropologie dogmatique.
Paris, Fayard, 2001. In-8° broché, 258 p.
12
euros (code de commande : 239/61).
[LÉVI-STRAUSS (Claude)]. MARC-LIPIANSKY (Mireille) Le
structuralisme de Lévi-Strauss. Paris, Payot,
1973. In-8° broché, 347 p., (collection « Bibliothèque
Scientifique »)
.
15 euros (code de commande : 216/70).
LÉVY-BRUHL
(Lucien) Les fonctions mentales dans les sociétés
inférieures. Paris,
Presses Universitaires de France, 1951 (9e édition). In-8°
broché, 473 p., (« Bibliothèque de Philosophie
contemporaine »), cachet à la page de faux-titre,
bel exemplaire.
Extrait de l'introduction
:
« Les représentations appelées
collectives, à ne les définir qu'en gros et sans
approfondir, peuvent se reconnaître aux signes suivants :
elles, sont communes aux membres d'un groupe social donné ;
elles s'y transmettent de génération en génération ;
elles s'y imposent aux individus et elles éveillent chez
eux, selon les cas, des sentiments de respect, de crainte, d'adoration,
etc., pour leurs objets. Elles ne dépendent pas de l'individu
pour exister. Non qu'elles impliquent un sujet collectif distinct
des individus qui composent le groupe social, mais parce qu'elles
se présentent avec des caractères dont on ne peut
rendre raison par la seule considération des individus
comme tels. C'est ainsi qu'une langue, bien qu'elle n'existe,
à proprement parler, que dans l'esprit des individus qui
la parlent, n'en est pas moins une réalité sociale
indubitable, fondée sur un ensemble de représentations
collectives. Car elle s'impose à chacun de ces individus,
elle lui préexiste et elle lui survit.
De là sort aussitôt une conséquence
fort importante sur laquelle les sociologues ont insisté
avec raison, et qui avait échappé aux anthropologistes.
Pour comprendre le mécanisme des institutions (surtout
dans les sociétés inférieures), il faut
d'abord se défaire du préjugé qui consiste
à croire que les représentations collectives en
général, et celles des sociétés inférieures
en particulier, obéissent aux lois de la psychologie fondée
sur l'analyse du sujet individuel. Les représentations
collectives ont leurs lois propres, qui ne peuvent se découvrir
surtout s'il s'agit de primitifs par l'étude
de l'individu « blanc, adulte et civilisé ».
Au contraire, c'est sans doute l'étude des représentations
collectives et de leurs liaisons dans les sociétés
inférieures qui pourra jeter quelque lumière sur
la genèse de nos catégories et de nos principes
logiques. Déjà M. Durkheim et ses collaborateurs
ont donné quelques exemples de ce que l'on peut obtenir
en suivant cette voie. Sans doute conduira-t-elle à une
théorie de la connaissance positive et nouvelle, fondée
sur la méthode comparative.
Cette grande tâche ne saurait être
accomplie que par une série d'efforts successifs. Peut-être
sera-ce en faciliter l'abord, que de déterminer les lois
les plus générales auxquelles obéissent
les représentations collectives dans les sociétés
inférieures. Chercher précisément quels
sont les principes directeurs de la mentalité primitive,
et comment ces principes font sentir leur présence dans
les institutions et dans les pratiques, c'est là le problème
préliminaire qui fera l'objet du présent ouvrage.
Sans les travaux de ceux qui m'ont précédé
anthropologistes et ethnographes des différents pays
et particulièrement sans les indications que m'ont fournies
les uvres de l'école sociologique française
dont je viens de faire mention, je n'aurais pu espérer
résoudre cette question, ni même la poser en termes
utiles. L'analyse que cette école a faite de nombreuses
représentations collectives, et des plus importantes,
telles que celles de sacré, de mana, de totem, de magique
et de religieux, etc., a seule rendu possible l'essai d'une étude
d'ensemble et systématique de ces représentations
chez les primitifs. J'ai pu, en me fondant sur ces travaux, montrer
que le mécanisme mental des « primitifs »
ne coïncide pas avec celui dont la description nous est
familière chez l'homme de notre société :
j'ai cru même pouvoir déterminer en quoi consiste
cette différence, et établir les lois les plus
générales qui sont propres à la mentalité
des primitifs.
J'ai trouvé aussi un utile secours chez
les psychologues, assez nombreux aujourd'hui, qui, à la
suite de M. Ribot, s'appliquent à montrer l'importance
des éléments émotionnels et moteurs dans
la vie mentale en général et jusque dans la vie
intellectuelle proprement dite. La Logique des sentiments
de M. Ribot, la Psychologie des emotionalen Denkens du
Pr Heinrich Maier, pour ne citer que ces deux ouvrages, font
éclater les cadres trop étroits où la psychologie
traditionnelle, sous l'influence de la logique formelle, prétendait
enfermer la vie de la pensée. Le mécanisme mental
est infiniment plus souple, plus complexe, plus subtil, et il
intéresse beaucoup plus d'éléments de la
vie psychique que ne le croyait un intellectualisme trop « simpliste ».
J'ai donc tiré grand profit des remarques psychologiques
de M. Ribot. Néanmoins, les recherches que j'ai entreprises
diffèrent profondément des siennes. Son analyse
porte surtout sur des sujets intéressants au point de
vue émotionnel, passionnel, ou même pathologique,
pris dans notre société, et il n'étudie
guère chez eux de phénomènes collectifs.
Je me propose, au contraire, la détermination des lois
les plus générales des représentations collectives
(y compris leurs éléments affectifs et moteurs),
dans les sociétés les plus basses qui nous soient
connues. »
15 euros (code de commande
: 12335).
LINGUISTIQUE
CHAVÉE (H.) Français
et wallon. Parallèle linguistique. Bruxelles,
Librairie Polytechnique A. Decq, 1857. In-12 débroché,
VI + 223 p. 15
euros (code de commande 213/66).
DEFRECHEUX (Joseph) Vocabulaire de noms wallons d'animaux
(Liége, Luxembourg, Namur, Brabant, Hainaut) avec leurs
équivalents latins, français & flamands suivi
d'une Table alphabétique de ces dénominations.
Troisième édition ornée de nombreuses figures.
Liége, Vaillant-Carmanne, s.d. In-8° demi-chagrin
rouge, dos à 5 nerfs, manque à la coiffe, 174 p.,
illustrations dans le texte.
25
euros (code de commande 225/66).
DE MAURO (Tullio) Une introduction
à la sémantique.
Traduit de l'italien par Louis-Jean Calvet. Paris, Payot, 1969.
In-8° broché, 220 p., (collection « Études
et Documents »).
6,50 euros (code de commande : 2455).
GRÉGOIRE
(Antoine) La linguistique. Paris, Delagrave, 1939. In-12
broché, 211 p., (collection « Bibliothèque
des Chercheurs et des Curieux »). 7,50 euros (code de commande : 1135).
RUWET (Nicolas) Introduction
à la grammaire générative. Paris, Plon, 1970. In-8° broché,
451 p., (collection « Recherches en Sciences Humaines »,
n° 22), on joint une lettre autographe de l'auteur.
11 euros (code de commande : 1357). |
.
MARTIN
(Robert) et MARTIN (Éveline) Guide bibliographique
de linguistique française. Paris,
Klincksieck, 1973. In-8° broché, 186 p., (collection
« Bibliothèque Française et Romane -
Série D : Initiation, Textes et Documents »,
n° 6), exemplaire en bel état.
Extrait de l'introduction
:
Ce
petit livre a des ambitions fort modestes. Il ne prétend
pas, cela va sans dire, initier à la linguistique française.
Une matière si complexe, si profondément renouvelée
par les études les plus récentes ne se résume
pas en quelques pages. Il n'est pas non plus, malgré les
apparences, une véritable bibliographie. Pour présenter
le moindre intérêt, il aurait fallu un ouvrage volumineux
qui mette à jour, par exemple, l'excellente Introduction
de M. R.-L. Wagner. La visée de ce Guide est tout
autre. Loin de traiter d'une matière aussi diverse ni
de donner une bibliographie qui aurait sur tel ou tel point des
prétentions d'exhaustivité, il indique sans plus,
aussi brièvement que possible, quels ouvrages peut choisir
le débutant dans une forêt de publications pour
une initiation commode, comment il peut enrichir ses connaissances,
comment enfin l'étudiant plus avancé peut se constituer
une bibliographie complète sur tel ou tel sujet. Il s'agit
de donner des orientations, de conseiller dans le choix des lectures
et de guider dans leur progression : pour chaque ouvrage on précise
donc, au moins schématiquement, ce qu'on y trouve, et
quel niveau est requis pour une lecture fructueuse.
10 euros (code de commande
: 22692).
Le masque dans la tradition européenne. Catalogue rédigé sous la direction
de Samuel Glötz. Binche, 1975. In-8° broché,
XXXI, 471 p., illustrations en noir, couverture défraîchie.
@
Cette excellente étude
a été publiée lors des manifestations
autour de Aspects de la vie populaire en Europe
et particulièrement l'exposition du même nom qui
s'est tenue à Binche au Musée international du
Carnaval et du Masque du 13 juin au 6 octobre 1975.
Table des matières :
- Les origines de la tradition du masque
en Europe, par Samuël Glotz.
- Le carnaval en Allemagne, par
Bernward Deneke.
- Masques et coutumes de masques en
Autriche, par Leopold Schmidt.
- Le masque en Belgique, par Samuël
Glotz.
- Les jeux carnavalesques bulgares
- Coutumes de fertilité, de santé et de théâtre
populaire, par Marina Markova Tcherkezova.
- À propos de la mascarade de
la douzième nuit, dans l'île d'Agersö (Danemark).
Vers une théorie de la mascarade, par Carsten Bregenhoj.
- Le carnaval en Espagne, par Maria
Luisa Herrera.
- Le masque et le carnaval en Espagne,
par Nieves de Hoyos.
- La tradition du masque en Finlande,
par Urpo Vento.
- Le masque en France, par Marie-France
Gueusquin.
- Les masques en Grande-Bretagne,
par Ken Baynes.
- Personnages travestis dans les coutumes
paysannes hongroises, par Erzsébet Györgyi-Földes.
- Le carnaval en Italie, par Jacopo
Recupero.
- Le masque en Pologne, par Teresa
Ambrozewicz.
- Le masque dans la tradition populaire
traditionnelle roumaine, par Tancred Banateanu.
- Le carême et le carnaval en
Suède, par Mats Rehnberg.
- Mythes, masques et confréries
en Suisse, par René Creux.
- Le masque en Tchécoslovaquie,
par Josef Tomes.
- Jeux populaires masqués de
villages turcs, par Sabiha Tansug.
- Le masque en Yougoslavie, par
Milovan Gavazzi.
Catalogue.
30 euros (code de commande
: 14019)..
MESNIL
(Marianne) Les héros d'une fête. Le Beau, la Bête et le Tzigane. Paris - Bruxelles, Nathan - Labor, 1981. In-8°
broché, 153 p., illustrations hors texte, exemplaire
en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Beaux cavaliers, chevaux-jupons, animaux fantastiques,
hommes sauvages ou magiciens, que nous disent ces héros
masqués de nos traditions européennes qui surgissent
une nuit de la Saint-Basile, un dimanche de la Chandeleur, ou
l'un de ces mardis gras de nos carnavals paysans ?
L'auteur nous convie ici à une promenade
à travers ces coutumes et croyances de l'Europe rurale
archaïque.
C'est la fête du nouvel an d'un village
roumain qui fournit le point de départ de cette quête
de signification des masques qui fait appel aux acquis de l'anthropologie
structurale et de la sémiotique.
12 euros (code de commande
: 14706).
MESNIL (Marianne) Trois essais sur
la fête. Du folklore
à l'ethno-sémiotique.
Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles,
1974. In-8° broché, 62 p., (collection « Cahiers
d'Étude de Sociologie Culturelle », n° 3),
exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
L'analyse
sémiotique, née de la linguistique structurale,
se propose de développer le texte « programme »
de Ferdinand de Saussure : créer la science qui étudie
la vie des signes au sein de la vie sociale.
Le domaine des faits socio-culturels, habituellement
réservé à l'investigation dite folklorique,
peut reprendre une partie de ce programme à son compte.
Partant de l'hypothèse que la manifestation étudiée
correspond à l'un de ces systèmes signifiants dont
s'occupe la sémiotique, il est possible de l'assimiler
à un « texte », un « message »
dont l'analyse consistera à dégager le « code »
de signification sur lequel il repose.
C'est dans cette perspective que se situent
ces « Trois essais», qui tentent de donner un
exemple de ce que peut être une démarche sémiotique
appliquée à l'étude des traditions européennes.
8 euros (code de commande
: 26150).
[MICHAËLSSON
(Karl)]. Mélanges de philologie romane offerts à
M. Karl Michaëlsson par ses amis et ses élèves.
Göteborg, [Bergendahls
Boktryckeri], 1952. In-8° broché, [16], 481 p., portrait
de Karl Michaëlsson en frontispice et une planche dépliante
hors texte, on joint une belle carte de remerciement de Karl
Michaëlsson.
Table des matières
:
- Les dénominations du « Carnaval »
d'après les chartes italiennes du Moyen Âge,
par Paul Aebischer.
- Les plus anciens rôles d'impôt
de la ville de Mons (Hainaut), 1281-1299, par Maurice-A.
Arnould.
- Le suffixe -ui dans la toponymie
pyrénéenne, par Antoine Badia.
- André Chamson. Un aspect récent
de son uvre, par Ernst Bendz.
- Quelques réflexions sur l'inversion
après et en ancien et en moyen français,
par Lars Bergh.
- Deusdedit - Deusde(t), par Ake
Bergh.
- Linguistique néerlandaise
et linguistique française, par E. Blancquaert.
- Le nom du troubadour Sail d'Escola,
par Clovis Brunel.
- Une forme curieuse d'agglutination
dans les noms de personne, par Henri Carrez.
- La dislocation du qualificatif en
français contemporain, par Albert Dauzat.
- Per la storia della latinità
euganea. I. Il gruppo -kl-, par Giacomo Devoto.
- Les villas du Zoute ou les vacances
du linguiste, par Albert Doppagne.
- Notes d'exégèse stendhalienne.
Sur le parler grenoblois dans la « Vie de Henry Brulard »,
par Antonin Duraffour.
- La femme innocente exilée
dans une forêt. Motif folklorique de littérature
médiévale, par Carin Fahlin.
- Deux noms galloromans de l'écureuil :
bordasse et spirou, par Paul Falk.
- De quelques mots francoprovençaux,
par Pierre Gardette.
- Poligenesi e monogenesi nella creazione
toponomastica, par Berengario Gerola.
- Étude stylistique sur quelques
termes désignant des personnes dans le « Vair
palefroi », par Georges Gougenheim.
- Botarga : un recuerdo de la
comedia italiana, par Matilde Goulard de la Lama.
- Strindberg traducteur de lui-même,
par Maurice Gravier.
- Les fonts - La Barroca - Sagadell
- La Muga, par Antonio Griera.
- Contributions aux comediae elegiacae
du Moyen Âge, par Harald Hagendahl.
- Benjamin Constant et ses rapports
avec la Suède, par Bengt Hasselrot.
- Une copie inconnue du Lay de
désir en complainte d'Oton de Grandson, par Albert
Henry.
- Hypocoristiques masculins à
suffixe féminin au pays de Liège, par J.
Herbillon.
- Les personnages de « Brott
och Brott », par Alfred Jolivet.
- La lengua española en Suecia
en el siglo XVII, par Tönnes Kleberg.
- À propos de l'influence française
sur la littérature néo-hellénique du Moyen
Âge, pat Börje Knös.
- Noms de personnes bourguignons en
-ey et en -et, par Paul Lebel.
- Les prénoms à Agon
(Manche), pendant trois siècles, par Fernand Lechanteur.
- Éléments romans dans
le parler des forgerons « wallons » de
l'Uppland, par Elisée Legros.
- The Noble Savage in Brazil, par
S.B. Liljegren.
- L'apposition dans le français
d'aujourd'hui, par Alf Lombard.
- « Il cuide Dieu tenir par
les piez », par Arthur Langfors.
- Occlusion et spirance dans le système
consonantique de l'espagnol, par Bertil Malmberg.
- Transferts d'intonation en français,
par J. Marouzeau.
- À propos de « littérature
engagée », par Lucien Maury.
- Coppie avverbiali aplologiche in
italiano, par Bruno Migliorini.
- Io la gioia voglio adesso, par
Hans Nilsson-Ehle.
- Venter per culus e l'interpretazione
di passi di Sallustio e di Catullo, par Vittore Pisani.
- Darne et la théorie du voyant
chez Rimbaud, par Yves Pougnard.
- Au fond de ., par Karin Ringenson.
- Enfant de la balle, par Mario Roques.
- Etruschi e latini in Sardegna,
par Giandomenico Serra.
- Glanures romanes dans les lunaria
latins, par Emanuel Svenberg.
- Quelques manières d'indiquer
la provenance d'un nom. Petite étude sur la syntaxe des
éponymes, par Lars Wiberg.
- Per la storia del nome d'Italia nell'antichità,
par Erik Wistrand.
40 euros (code de commande
: 13061).
MIZON (Luis) L'Indien.
Témoignages d'une
fascination. Paris, La Différence,
1992. In-8° broché, 292 p., (collection « Les
Voies du Sud - Anthologie »), exemplaire dédicacé
par l'auteur.
7,50 euros (code de commande
: 1972).
Murs
et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle. L'enquête
de Mgr Rendu présentée et publiée
par Roger Devos et Charles Joisten. Annecy - Grenoble,
Académie Salaisienne - Centre Alpin et Rhodanien d'Ethnologie,
1978. In-8° broché, 502 p., illustrations, index,
(collection « Documents d'Ethnologie Régionale »,
n° 6).
Table des matières
:
- Introduction.
- Première partie : L'enquête
et son contexte.
I. Le questionnaire et son
auteur.
II. Intérêts
et limites des réponses.
III. La Savoie du Nord en
1845.
- Deuxième partie : Le contenu.
I. Le culte des Saints.
A. La Vierge.
B. Les
saints guérisseurs et protecteurs.
II. Les pèlerinages.
A. Les
pèlerinages mariaux.
B. Les
pèlerinages aux saints guérisseurs et protecteurs.
C. Les
pèlerinages hors de la Savoie.
III. Les bénédictions.
IV. Les processions.
V. Les confréries.
VI. Le culte des morts.
VII. Le dimanche.
VIII. Du berceau à
la tombe.
IX. Les cérémonies
périodiques cycliques et saisonnières.
X. Les jeux.
XI. Magie, sorcellerie, médecine
populaire.
- Réponses (classement par provinces
et villages).
- Bibliographie.
- Index.
20 euros (code de commande
: 22558).
La
Nouvelle Brachylogie. Actes
du colloque de Mons 28 et 29 avril 2016. Université de
Mons, Faculté de Traduction et d'Interprétation
(FTI-EII), présentés et édités par
Catherine Gravet. Mons, Université de Mons, 2016.
In-8° collé, 372 p., illustrations, (« Service
de Communication écrite » collection « Travaux
et Documents », n° 8).
Table des matières
:
- Avant-propos
: Fonction symbolique du langage et brachylogie, par Raymond
Renard.
- Introduction, par Catherine Gravet.
- Enseignement.
- Pédagogie
de la brièveté et façon d'être à
la vie, par Mansour M'henni.
- Une forme brève
qui allonge le texte : fonction pragmatique de la note de bas
de page dans l'écriture scientifique, par Marie-Christine
Follet.
- Croquis structurant
dans la pédagogie du projet d'architecture, par David
Bayle et Hugues Wilquin.
- Le résumé
du mémoire d'application, vitrine du caractère
hybride du genre, par Carole Glorieux.
- Le Slam, un outil
pédagogique brachylogique ?, par François
Vermeersch.
- Le discours social
virtuel. Conversations virtuelles et création de la valeur,
par Mohamed Saad Borghol.
- Traductologie.
- L'équivalence
traductionnelle, essai de définition et d'application
sur une forme brève : le proverbe tunisien, par Othman
Ben Taleb.
- Pour une poétique
traductologique des bandes dessinées ou la brachylogie
au service de la traduction, par Rita Bou Dagher Gebrayel.
- La poétique
meschonnicienne : une poétique brachylogique ?, par
Béatrice Costa.
- D'humour et de
politique : l'ombre de la traduction, par Wided Bousoffara
Dhrayef.
- La brachylogie
« multimodale ». Réflexions sur
les problèmes techniques du sous-titrage, par Brahim
Hannachi.
- De la traduction
des « chengyu », phrasèmes brachylogiques
du chinois mandarin, par Kevin Henry.
- Entre brachylogie,
traduction et études de genre : une analyse quantitative,
par Camille Janssens.
- La Brachylogie
au cur de la méthodologie de l'audiodescription,
par Wafa Ouchene.
- Littérature.
- Brachylogie et
études de thèmes, par Katherine Rondou.
- Vers la brièveté
en poésie. De l'épopée au sonnet, par
Michel Brix.
- Sur les traces
de Tacite : Montesquieu comme modèle de l'écriture
brève, par Nizar Ben Saad.
- Déduit et
réduit : perspectives brachylogiques du locus érotique
au siècle des Lumières, par Abdoulaye Sylla.
- Le discours amoureux
brachylogique de Roland Barthes, par Maria Victoria Ferrety
Montiel.
- L'allusion érotique
en littérature : des suggestions brachylogiques, par
Martine Renouprez.
- La poésie
brève belge : brève comme un haiku ?, par Laurence
Pieropan.
- Ouvertures.
- Les Messieurs Jourdain
de la brachylogie, par Pierre Gillis.
- Photographie et
brachylogie, par Jean Ledocq.
- Mythe et allégorie,
écriture brachylogique sur les bâtiments publics,
par Evi Papayannopoulou.
- La loi du 29 juillet
1991 relative à la motivation formelle des actes administratifs,
une loi brachylogique dont le champ d'application explore l'infini
?, par Pierre Vanderlin.
- Fragments d'un
discours iconique, par Hugues Wilquin, avec la collaboration
de David Bayle.
- Concours de nouvelles.
- De Barbie à
saint Jérôme, par Valentine Boudart.
- Un matin d'automne,
par Benoît Fastré.
- À l'unisson,
par Tiffany Jandrain.
En marge d'un colloque...
- En marge du colloque...
« De la brachylogie » : recueil et
analyse de représentations conceptuelles, par Thierry
Fauvaux.
25 euros (code de commande
: 25346).
PAGE (J.W.) Les derniers
peuples primitifs. Traduction
française de M. Fain. Paris, Payot, 1941. In-8° broché,
341 p., illustrations in et hors texte, (collection « Bibliothèque
Scientifique »), couverture un peu usagée.
15 euros (code de commande
: 222/64).
PARAIN
(Charles) La Méditerranée. Les hommes et leurs travaux. Paris, Gallimard, 1936 (5e édition).
In-8° broché, 225 p., planches hors texte, (collection
« Géographie Humaine », n° 8).
En quatrième
de couverture :
Avertissement
Chapitre I. Le domaine méditerranéen
La mer et les plates-formes
anciennes
Les plissements alpins
Le volcanisme
Les tremblements de
terre
Le climat : les vents
Les températures
et les pluies
Les variétés
du climat méditerranéen
Les limites du climat
méditerranéen
L'olivier et le palmier,
réactifs climatiques
L'homme et le climat
Le tourisme
Chapitre II. Les ressources végétales
Les associations végétales
primitives
Les associations dégradées
Les vestiges d'anciennes
flores
Les plantes cultivées
Chapitre III. L'instabilité de la base
géographique
La stabilité
du climat
La fragilité
de la forêt et du sol
Le déboisement
La culture en terrasses
Le régime torrentiel
des cours d'eau
La Malaria
La lutte contre la
malaria et contre les marécages
Les grands travaux
d'assainissement
Chapitre IV. La pêche
Les conditions de la
pêche
La pêche dans
les lagunes
La pêche maritirne
La pêche et la
colonisation maritime
Chapitre V. La navigation maritime
La nature des côtes
et la situation des ports
Les ports et l'accès
vers l'intérieur
Le port de Trieste
Vents et courants :
la faiblesse de la navigation antique
Comment les Anciens
utilisaient la mer
La piraterie
Les progrès
modernes de la navigation et la Méditerranée
La concentration des
ports
Le canal de Suez
Le port d'Alger
Chapitre VI. Nomades et sédentaires
Moutons et chèvres
dans le domaine méditerranéen
Le nomadisme
La lutte entre nomades
et sédentaires
Le nomade devient sédentaire
Les survivances de
l'esprit nomade
La transhumance dans
le domaine méditerranéen
Le transhumant contre
le sédentaire
Le sédentaire
contre le transhumant
Chapitre VII. L'ancienne économie agricole
L'agriculture dans
l'Ancien Orient
La culture sèche
Le régime agraire
Les survivances communautaires
Les terroirs
La culture irriguée
Les cultures fondamentales
L'outillage agricole
Comment on battait
les céréales
Chapitre VIII. L'habitat rural
Les matériaux
L'architecture
Les gros villages
Les villages perchés
Le démembrement
des anciens villages
Chapitre IX. La révolution agricole
Spécialisation
et monoculture : la vigne
Fleurs et primeurs
Coopératives
et exploitations capitalistes
Le développement
de l'irrigation
Autres progrès
techniques
Les conséquences
sociales de la révolution agricole
La crise de l'olivier
La crise de la vigne
Chapitre X. Le régime de la propriété
L'importance de la
grande propriété
La justification géographique
La réalité
humaine et l'importance de la petite exploitation
Le régime de
la propriété et l'évolution écononuque
La condition des paysans
non-propriétaires
Migrations temporaires
et émigration
Chapitre XI. Le développement industriel
La stagnation de la
technique industrielle
La pauvreté
relative en matières premières
Les causes de la décadence
industrielle
L'industrie familiale
L'industrie artisanale
La moyenne industrie
La grande industrie
Caractères généraux
des civilisations méditerranéennes
Bibliograhpie, index, tables
13 euros (code de commande
: 12125).
RAYNAL (François-Paul)
Les artisans du village.
Paris, Les Publications Techniques, 1943. In-8° broché,
153 p., illustrations in et hors texte, exemplaire non coupé.
15 euros (code de commande
: 251/63).
La
rédaction des coutumes dans le passé et dans le
présent. Colloque
organisé les 16 et 17 mai 1960 sous la direction de John
Gilissen. Bruxelles, Éditions de l'Institut de Sociologie,
1962. In-8° broché, 336 p., (collection « Centre
d'Histoire et d'Ethnologie Juridiques »), peu courant.
Table des matières.
- Préface,
par John Gilissen.
- Discours d'ouverture, par Laurent
Merchiers.
- La rédaction des coutumes
dans le passé et dans le présent. Essai de synthèse,
par John Gilissen.
I. Méthode comparative
: histoire du droit et ethnologie juridique.
II. La notion de coutume.
III. Opportunité de
la rédaction du droit coutumier.
IV. Quand et pourquoi rédiger
les coutumes.
V. Le ressort des coutumes.
VI. Formes des rédactions
des coutumes.
VII. Agents de la rédaction
des coutumes.
VIII. Modes d'approbation
des textes rédigés.
IX. Méthodes de rédaction
des coutumes.
X. Langue.
XI. Matières traitées.
- La rédaction des coutumes
en France aux XVe et XVIe siècles, par René
Filhol.
I. Histoire générale
de la rédaction des coutumes françaises.
II. But des rédactions.
III. Cadre des rédactions.
IV. Agents de la rédaction.
V. Contenu de la rédaction.
VI. Forme de la rédaction.
VII. Résultats de
ces rédactions.
VIII. Bilan des rédactions
et réformations.
IX. Enseignements à
tirer.
Discussion.
- La rédaction des coutumes
en Belgique aux XVIe et XVIIe siècles, par John
Gilissen.
I. Introduction.
II. Les sources du droit
à la fin du Moyen Âge.
III. Histoire de la rédaction
officielle des coutumes.
IV. Buts de la rédaction
des coutumes.
V. Cadre territorial de la
rédaction des coutumes.
VI. Méthode de rédaction
des coutumes.
VII. Contenu des coutumes
rédigées
VIII. Forme de la rédaction
des coutumes.
IX. Effets de la rédaction
des coutumes.
X. Bilan de la rédaction
des coutumes.
- Les deux aspects de la collation
des coutumes juridiques dans l'Islam, par Armand Abel.
Discussion.
- The compilation of customary law
in the Punjab in the 19th century, par Alan Gledhill.
I. Introduction.
II. The Sources.
III. Objects of the Compilers.
IV. Territorial and personal
scope of the contemplated Codification.
V. Authors of the Compilations.
VI. Method of Compilation.
VII. Contents of the Compilations.
VIII. Form of the Compilations.
IX. Effect of the Compilations.
X. Conclusion.
Appendix : Brief summary
of the customary law.
Bibliography.
Discussion.
- The study of « adatrecht
» (adat law) - The work of VanVollenhoven and his disciples,
par Jan Prins.
Discussion.
- Le « Restatement of American
law » au XXe siècle, par Étienne
Gutt.
I. Introduction.
II. Les sources du droit
aux États-Unis en 1923.
III. But du Restatement.
IV. Cadre territorial du
Restatement.
V. Auteurs du Restatement.
VI. Méthode de rédaction.
VII. Contenu du Restatement.
VIII. Forme du Restatement.
IX. Effets du Restatement.
X. Bilan du Restatement.
Bibliographie.
Discussion.
- The recording of customary law
in British Africa and the Restatement of African law project,
par Antony N. Allott.
I. The general background.
II. Existing sources of the
law.
III. Existing records of
customary law.
IV. Objectives of the Restatement
of African law project.
V. Geographical scope of
the Restatement project.
VI. Agents of recording.
VII. Methods of recording.
VIII. The Restatement projects
plan for the systematic recording of customary law.
IX. Contents of the Restatements.
X. Form of the Restatements.
XI. Effect of the Restatements.
XII. Progress in the recording
of customary law.
Bibliography.
Appendix A : Working plans
and distribution of work.
Appendix B : Provisional
statement : Yoruba law.
Discussion.
- Vers la rédaction des droits
coutumiers congolais, par Jacques Vanderlinden.
Introduction.
I. Nécessité
et objectifs de la rédaction des droits coutumiers congolais.
II. Méthodes de la
rédaction des droits coutumiers congolais.
Discussion.
- La rédaction des coutumes
juridiques en Afrique d'expression française,
par Jean Poirier.
Discussion.
- Projet de questionnaire d'ethnologie
juridique, appliqué à l'enquête de droit
coutumier africain, par Jean Poirier.
30 euros (code de commande
: 21781).
REVELARD
(Michel) et KOSTADINOVA (Guergana) Masques du monde...
L'univers du masque dans les collections du musée
international du Carnaval et du Masque de Binche. Préface
de Claude Lévi-Strauss. Tournai, La Renaissance
du Livre, 2000. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
216 p., très nombreuses illustrations en couleurs,
(collection « Les Beaux Livres du Patrimoine »).
Table des matières
:
Préface, par Claude Lévi-Strauss.
I. L'Univers du masque.
II. Masques du monde :
- Masques précolombiens.
- Amérique du
Nord.
- Amazonie.
- Océanie.
- Afrique noire.
- Asie.
- Europe.
- Amérique centrale.
- Amérique du
Sud.
III. L'aventure d'un musée.
Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 20468rel).
RUWET (Nicolas) Introduction
à la grammaire génrative. Paris, Plon, 1968 (deuxième édition
corrigée et augmentée). In-8° broché,
451 p.
11 euros (code de commande
: 1357).
RUWET (Nicolas) Théorie
syntaxique et syntaxe du français. Paris, Seuil, 1972. In-8° broché,
294 p., (collection "Travaux de Linguistique").
10 euros (code de commande
: 1358).
Saint
Georges et le dragon. Genèse
et génération de récits. Sous la direction de Michèle Ballez,
Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus. Louvain-la-Neuve,
Presses Universitaires de Louvain, 2018. In-8° collé,
124 p., illustrations en noir et en couleurs.
Il s'agit du volume d'Actes du colloque
international organisé à Mons du 24 au 26 novembre
2015, dans le cadre de Mons capitale européenne de
la culture 2015 et à l'occasion du dixième
anniversaire de la reconnaissance de la Ducasse rituelle de Mons
comme chef-d'uvre du patrimoine oral et immatériel
de l'humanité par l'UNESCO.
En quatrième de couverture :
On l'a vu peint ou sculpté dans
les galeries du monde entier, dans cet hôtel de ville de
province ou dans cette chapelle le long de la route. On a moins
souvent lu sa légende et les récits littéraires
qu'elle a générés. Archétype du héros
sauroctone, littéralement « tueur de lézards »,
son image parcourt les productions narratives les plus contemporaines.
Allégorie du combat apocalyptique du Bien contre le Mal,
mais plus proche de nous car souffrant et combattant avec un
cur d'homme, saint Georges devient un héros de propagande
et une image inépuisable dès qu'il s'agit de dire
les luttes, de l'époque des Croisades jusqu'aux derniers
conflits mondiaux. Cet ouvrage collectif propose un panorama
de la genèse et de la génération de récits
du combat de saint Georges contre le dragon, là où
un culte vivace fut rendu au saint chevalier, du Caucase à
l'Europe occidentale, en passant par la Grèce et la Russie.
Il est illustré par une riche iconographie.
Table des matières :
- Préface, par Michèle
Ballez, Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus.
- Introduction, par Michèle
Ballez, Jean-Luc Depotte et Benoît Kanabus.
- Saint Georges vainqueur du dragon :
culte, images et récits en Géorgie aux Vle-Xle
siècles, par Nina lamanidzé.
- Saint-Georges des Manganes et la
figure du Tropaiophore au XIe siècle byzantin,
par Jean Lempire.
1. Saint-Georges des
Manganes : un monastère somptueux.
2. Vénération
et fonctions de saint Georges à Byzance.
2.1. Le
combattant Georges, premier d'entre les martyrs.
2.2. Le
Tropaiophore, saint militaire et patron de l'empereur.
2.3. « Athlète »
du Christ.
2.4. La
Saint-Georges, une fête à l'image de Pâques.
- Les interventions miraculeuses de
saint Georges dans les batailles au Moyen Âge. Relevé
et réflexions, par François De Vriendt.
- L'image du combat de saint Georges
contre le dragon dans l'ouest du royaume de France au XIIe siècle,
par Joséphine Barthelet.
1. Du guerrier anonyme au
saint combattant.
2. Le combat dans l'image
: les choix iconographiques et l'art du détail.
3. L'image dans le réseau
visuel de l'ecclesia.
- Du dragon au Léviathan. Voragine
(1261), relu à partir de Bodin (1576) et de Hobbes (1651),
par Benoît Kanabus.
1. Du mauvais roi et du bon
chevalier.
2. De la loi d'exception
et du sacre royal.
3. Du dragon et du Léviathan.
- Saint Georges et les héros
sauroctones des contes traditionnels, par Michèle
Ballez.
- Héros par l'attitude, saint
par le regard. Saint Georges et le dragon, par Patrick
Absalon.
1. Héroïsme de
saint Georges en temps de guerre.
2. Saint Georges après
la bataille.
3. En guise d'épilogue.
- Saint Georges au pays des soviets,
par Alixe Constant-Hanon de Louvet et Jean-Maurice
Rosier.
1. Le Dragon d'Evgueni Schwartz.
2. Sur les contes populaires.
3. Saint Georges en expansion.
4. Conclusion.
- St George and the Dragon or the Self
and the Other, par Michael Singleton.
- Notices biographiques des auteurs.
19 euros (code de commande
: 28330).
SAULNIER
(Tony) Les papous coupeurs de têtes. 167 jours dans la préhistoire. Paris, Éditions du Pont Royal, 1960.
Petit in-4° sous cartonnage illustré et étui
d'éditeur, 305 p., très nombreuses photos en noir
et couleurs, petit cachet ex-libris en bas de la page de titre,
couverture ridée.
En quatrième
de couverture :
Apres
celte aventure il n'y a plus de surface blanche sur les cartes.
Ainsi au moment même où l'homme
faisait ses premiers pas dans l'espace, les derniers qu 'il ait
faits sur la terre lui ont fait rencontrer les plus vieux habitants
du monde. les Papous coupeurs de têtes. Sept explorateurs
ont forcé le cur de la Nouvelle-Guinée. Ils
ont eu faim. Ils ont eu soif. Le monde les a cru perdus.
Cet album permet à l'homme d'aujourd'hui
de se mesurer à l'échelle du progrès, de
se comparer à ses ancêtres miraculeusement demeurés
au stade de la préhistoire.
25 euros (code de commande
: 25669).
SHORTER (Edward) Naissance
de la famille moderne XVIIIe-XXe siècle. Traduit de l'anglais par Serge Quadruppani.
Paris, Seuil, 1977. In-8° broché, 379 p., (collection
« L'Univers Historique »).
8 euros (code de commande
: 1378).
SOUSTELLE
(Jacques) Les quatre soleils. Souvenirs et réflexions d'un ethnologue
au Mexique. Paris, Plon, 1967.
In-8° sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 338 p.,
illustrations in et hors texte, (collection « Terre Humaine
»).
Sur la jaquette :
« Depuis
son premier séjour au Mexique, de 1932 à 1934,
Jacques Soustelle n'a cessé, en dépit des vicissitudes
d'une vie publique mouvementée, d'étudier les civilisations
indiennes du présent et du passé. Il a vécu
parmi les Otomi des Terres Froides et parmi les Lacandons des
forêts tropicales, au milieu des Indiens christianisés
et des Indiens demeurés fidèles aux dieux anciens.
Il a étudié les langages et les sculptures, les
monuments, les manuscrits et les inscriptions hiéroglyphiques,
la religion et les mythes des Maya et des Aztèques, tout
en partageant l'existence quotidienne, les huttes et la nourriture
des Indiens d'aujourdhui.
Après ses ouvrages sur les Otomi, les
Lacandons, la vie des Aztèques et l'art ancien du Mexique,
les Quatre Soleils résument trente-cinq ans de
recherches et de réflexions. Tout en décrivant
avec sympathie et précision les Indiens du Mexique, ce
livre déborde largement le cadre historique et géographique
du pays. L'auteur s'est efforcé de présenter, en
partant de son expérience personnelle, des vues générales
sur « l'aventure humaine », sur la naissance,
l'évolution et le déclin des civilisations, qui,
au cours du temps, grandirent et disparurent comme les « Quatre
Soleils » de la cosmogonie aztèque. Il est
amené, chemin faisant, à discuter les théories
marxistes, celles des philosophes de l'histoire, tels Spengler
et Toynbee, ou encore celles du Père Teilhard de Chardin.
C'est, en conclusion, une certaine vision du monde, nourrie d'une
vaste culture scientifique, que Jacques Soustelle expose, sans
chercher à dissimuler le caractère précaire
et provisoire des synthèses auxquelles l'état actuel
de nos connaissances permet de parvenir. »
13 euros (code de commande
: 12085).
THESIGER
(Wilfred) Le désert des déserts. Avec
les Bédouins, derniers nomades de l'Arabie du Sud. Traduction de Michèle Boucher-Forner.
Paris, France-Loisirs, 1982. In-8° sous reliure d'éditeur,
451 p., illustrations hors texte, (collection « Terre Humaine
»), jaquette.
Prologue :
« Un nuage se
forme, la pluie tombe, les hommes vivent ; le nuage se dissipe,
pas de pluie, hommes et animaux meurent.
Dans les déserts de l'Arabie du Sud, il n'y a pas de rythme
des saisons, pas de montée de sève, il n'y a que
des étendues désertiques où seuls les changements
de température indiquent le passage des années.
C'est une terre ingrate, desséchée, qui ignore
la douceur et la facilité. Pourtant, des hommes y vivent
depuis des temps immémoriaux. Les générations
qui s'y sont succédé ont laissé, à
l'emplacement des campements, des pierres noircies par le feu,
quelques traces lisses, à peine visibles, sur les plaines
de gravier. Ailleurs, les vents ont effacé l'empreinte
de leurs pas. Des hommes y vivent... est-ce parce que c'est là
qu'on les a mis au monde, parce que la vie qu'ils mènent
est celle qu'ont menée leurs ancêtres avant eux
? S'ils acceptent épreuves et privations, est-ce seulement
parce qu'ils ne connaissent pas d'autre manière de vivre
? Lawrence écrit dans les Sept Piliers de la sagesse
: « La vie bédouine est dure même pour ceux
qui y sont accoutumés, terrible pour les étrangers
une mort vivante. »
Nul homme, après avoir connu cette vie, ne peut derneurer
le même. Il portera à tout jamais, gravée
en lui, l'empreinte du désert, dont le nomade est marqué
comme au fer rouge, et au plus profond de ses désirs celui
d'y retourner, lancinant ou vague selon son tempérament.
Car cette terre cruelle est capable d'envoûter quiconque
ose s'y aventurer, bien plus profondément qu'aucune autre
région clémente de notre planète. »
10 euros (code de commande
: 4507).
TILANDER
(Gunnar) Glanures lexicographiques. Lund, Gleerup, 1932. In-8° broché,
280 p., (collection « Skrifter Utgivna Kungl.
Humanistika Vetenskapssamfundet i Lund », n° XVI),
rare.
Introduction :
Depuis
1926 je prépare une édition des Livres du roi
Modus et de la reine Ratio pour la Société
des Anciens Textes Français. Pour me mettre au courant
de la science cynégétique du Moyen Âge et
pour trouver l'explication des nombreuses expressions et mots
inconnus, peu connus ou mal connus du Livre des déduits
je me suis mis à lire bon nombre de traités de
vénerie et de fauconnerie du Moyen Âge, dont la
plupart sont encore inédits. Au cours de ces lectures
mon attention s'est fixée non seulement sur les mots qui
se retrouvaient dans Modus ou qui étaient de nature
à en éclaircir les expressions ou les passages
obscurs, mais aussi sur ceux qui n'avaient pas été
relevés auparavant ou qui présentaient un sens
nouveau ou un emploi exceptionnel. La majorité des mots
de ces Glanures lexicographiques appartiennent donc à
la langue de la vénerie et de la fauconnerie, mais je
n'ai pas exclu ceux qui appartiennent à d'autres domaines
de la vie. Assez nombreux sont par exemple les noms de plantes
et de drogues médicinales, qui foisonnent dans les curieuses
recettes pour guérir les maladies des chiens et des oiseaux
de proie.
Les principes de mon choix ont été
à peu près les mêmes que ceux que j'ai annoncés
dans l'avant-propos de mon Lexique du Roman de Renart,
mais pour ne pas trop alourdir ces Glanures, qui comptent
plus de 1000 articles, je n'y ai généralement pas
admis de mots dont Godefroy, La Curne de Sainte-Palaye ou Tobler-Lommatzsch
offrent plus d'un exemple ni ceux qui sont donnés par
Littré ou par J.-J. Baudrillart, Dictionnaire des chasses
(troisième partie de son Traité général
des eaux et forêts, chasses et pêches), Paris,
1834.
30 euros (code de commande
: 28363).
TILANDER
(Gunnar) Mélanges d'étymologie cygénétique.
Lund, Bloms, 1958. In-8°
broché, 329 p., (collection « Cygenetica »,
n° V), hommage de l'auteur.
Table des matières
:
- Parfait,
parfaire, anglais parfitour, parfiter.
- Cépée, sépée,
spée, anglais speye.
- Ne souffler mot.
- Cerf employé comme adjectif.
- Toutous.
- Appuyer les chiens, appuyer
aux chiens.
- Laila, laillela.
- Vaila, hava haila,
la ila.
- Voyleci, vezleci, veleci,
voylela, vaylela, velela, velesci,
velci, vauleci, vaulcy, volcy, vau,
vo, outrevaut, revau, tournau, retournau,
velelau, lau, tielau, haulau, haulo,
holo, vellau, velaut, vlau, vlaau,
vlo, vloo, va, valecy, volcelay,
volcelest, vaulecelest, vaucelets, volcelesi,
volulets, volusais.
- Marque, marquer se rapportant
aux cors du cerf.
- Bête de compagnie.
- De chacun son côté.
- Haye, hay, hey,
hei, hahai, hahé, hez, anglais
hey, heigh, hi, hie.
- Forlonger, se forlonger,
forlongement, forlonge, le forlongé,
frolonger, forloignier, forloing, forloigne,
forloignié, forloigni, forlignier,
follengner.
- Enceinte.
- Moyen anglais releve of.
- Vieux français traillier
(anglais trail), vieux français troler (anglais
troll, trawl), deux verbes synonymes d'origine
commune.
- Dresser comme verbe cynégétique.
- Redresser, radresser dans
la langue cynégétique.
- Droit « animal lancé
ou mis debout, animal de meute ».
- Parchasser, perchasser,
pourchasser.
- Verbes cynégétiques construits
avec de.
- Tahou, tahau, taha,
tiehau, tehau, tiau, tia, tayau,
tayaux, tayaut, taïaut, tielau,
tiaulaut.
- Ça revaut, ça
revau, ça va, ça vo, ça-va-là-haut,
cerveaux, cerf-va-aux.
- Venez a coupler, swef, couais,
coi, bellement, doucement, sagement,
exclamations adressées aux chiens.
- Laisser courre, laissé
courre, laissez courre.
- Tristre, titre.
- Mener, pourmener, demener.
- Meute « action de
lever, de lancer l'anima », esmouvoir.
- Index lexicographique.
25 euros (code de commande
: 22405).
TOULGOUAT (Pierre) Nouvelle contribution à
l'étude des échasses. Aperçu du paysage
landais et du mode de vie de ses habitants avant le XIXe siècle.
Extrait du Bulletin de la Société de Borda,
1974. In-8° agrafé, 119 p., illustrations, jaquette.
10 euros (code de commande
: 162/67).
Un
demi-siècle d'ethnologie occitane. Autour de la revue
Folklore. Carcassonne, Groupe Audois de Recherche et
d'Animation ethnographique, 1982. In-8° carré broché,
152 p., illustrations.
@ Catalogue de l'exposition organisée à
Carcassonne en mai et juin 1982.
10 euros (code de commande
: 1373).
[VAN
GENNEP (Arnold)]. BELMONT (Nicole) Arnold Van Gennep
créateur de l'ethnographie française. Paris, Payot, 1974. In-12 broché, 187 p.,
(collection « Petite Bibliothèque Payot - Science
de l'Homme », n° 232), bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Arnold
Van Gennep (1873-1957) a laissé une uvre considérable
dont on n'a encore mesuré ni toute l'importance, ni tous
les mérites. Il a donné un statut scientifique
à l'ethnographie de la France grâce au travail de
synthèse qu'il a réalisé dans son Manuel
de folklore français contemporain, mettant ainsi un
terme à l'ère des « amateurs »
dont il avait les qualités, mais point les défauts.
Il est aussi l'auteur d'un concept essentiel : celui de
rite de passage amplement utilisé depuis en anthropologie
sociale. Si, comme il le prophétisait en 1911, le XXe
siècle est bien le siècle des sciences ethnographiques
de même que le XIXe fut celui des sciences historiques,
alors il est permis d'espérer avec lui que l'ethnologie
sera « la base sur laquelle se construira une conception
philosophique nouvelle de l'humanité ».
10 euros (code de commande
: 18656).
[VAN
LOEY (Adolphe)]. Spel van zinnen. Album A. van Loey. Samengesteld door R. Jansen-Sieben, S.
de Vriendt, R. Willemyns. Bruxelles, Éditions
de l'Université de Bruxelles, 1975. In-8° broché,
356 p., hors texte cartes à déplier
Table des matières :
- Twee
kanttekeningen bij de Afrikaanse syntaxis, par P. Brachin.
- Diftongeerde Jan Luyken ?,
par W.J.H. Cabon.
- Een Zaans dagboek, par Jo
Daan.
- Lawaai, par A.P. De Bont.
- Westvlaamse werkwoorden op -(r) zen,
par F. Debrabandere.
- Het diminutiefsysteem in drie Zuidnederlandse
dialekten, par G. De Schutter, H. Ryckeboer,
J. Taeldeman.
- Mnl. (synen hont) poten, den pote
(corten), (aan) den voet (af) corten, corten, par F. De
Tollenaere.
- Een nominativus-cum-infinitivo in
Zuidnederlandse dialecten, par S. De Vriendt.
- A. van Loey en het begin van het
universitair naamkundig onderzoek, par H. Draye.
- Nobel die coninc hadde ghedaen /
sijn hof crayeren over al / De ontwikkeling van participium +
infinitief tot infinitief + infinitief, par A.M. Duinhoven.
- Een kleine verrassing in het Hulthemse
handschrift, par B.H. Erne.
- Uit het testament van Jouffrouwe
Anna sBrueckers, wedue Anthonis van Vaken (Mechelen, 25 augustus
1562), par R. Foncke.
- Het genus van Engelse leenwoorden
in het Duits en in het Nederlands, par G. Geerts.
- Pollites, Pirrus en Penthiseleye.
Compositietechniek in Maerlants Historie van Troyen, par
W.P. Gerritsen.
- Tesi samanuuga was edele unde scona,
par J. Goossens.
- De nominatief masculinum van de a-stammen
in het Westgermaans, par M. Gysseling.
- Brabantse oorkonden in Oudenaards
privébezit, par M. Hoebeke.
- Oude Nederlandse zeekaarten en Noorse
kustnamen, par Per Hovda et K. Langvik-Johannessen.
- Preconsonantisch AL- en OL- in het
Goederenregister van Oudenbiezen, par R. Jansen-Sieben.
- Over het adverbium (d) er in de Nederlandse
dialecten, par L. Koelmans.
- Klankverdringing en stembegunstiging
in de Limburgse tongval, par J. Leenen.
- Akke met zijn makke, par O.
Leys.
- Iets over « spookwoorden »,
par J..J. Mak.
- Oudtestamentische voornamen,
in Zeeland, par P.J. Meertens.
- Een drietal notities, par L.C.
Michels.
- Kozen en koezelen, par J.L.
Pauwels.
- Bilabiale w labiodentale v,
par W. Pee.
- Nederlands spade, Oergermaans* spaöö(ri),
par C. Peeters.
- Iets over etymologische woordenboeken,
par E. Polome.
- Nominale -s-varianten, par K.
Roelandts.
- Wat grootouders niet zien (Oogentroost
vs 623), par A. Sassen.
- Zur Reflexion der sozialen Komponente
in der Onomastik, par D. Stellmacher.
- Gruuthusiana, par C.F.P. Stutterheim.
- Nog even over gemouilleerde konsonanten
in het Aalsters, par V.F. Vanacker.
- Een omstreden assimilatie en wat
fonologische theorie, par J. Van Bakel.
- Lambert ten Kate's « Gemeenlandsche
Dialect », par B. van den Berg.
- De syntactische geschiedenis van
« toe-eigenen », par G.A. Van Es.
- Barnouw over goeie, rooie, kwaaie,
par O.B. Van Haereingen.
- Het toponiem boerenleger, par
B. Van Passen.
- Een vergeten klankwet, par A.
Weijnen.
- Aspecten van de ronding van de zachtlange
e in het (Middel) Vlaams, par K. Willemyns.
15 euros (code de commande
: 18372).
VEYRET (Paul)
Géographie de l'élevage. 3e édition.
Paris, Gallimard, 1951. In-8° broché, 254 p., illustrations
hors texte, (collection « Géographie Humaine »,
n° 23), exemplaire non coupé.
15 euros (code de commande
: 247/69).
WAGNER
(R.-L.) Introduction à la linguistique française. Lille - Genève, Giard - Droz, 1947.
In-8° broché, 142 p., (collection « Société
de Publications Romanes et Françaises », n° XXVII).
Table des matières
:
Préface.
Première partie. Linguistique et
linguistique française.
I. Une hypothèse de
travail.
II. Avènement de la
linguistique française.
III. Le champ de la linguistique
historique.
IV. Dépassements du
positivisme : Ferdinand de Saussure, la philosophie du comportement.
V. Les acquêts de la
linguistique historique.
VI et VII. Les tâches
de la linguistique structurale.
VIII. Éléments
de structure du français.
IX. Qu'est-ce que la psychologie
d'une langue ?
X. Le français, langue
de civilisation.
Deuxième partie.
Section I. Instruments de
travail.
A. Textes.
B. Revues
- Périodiques.
C. Publications.
D. Mélanges.
E.. Bibliographies.
F. Grammaires
et manuels (Lectures préliminaires - Ouvrages relatifs
à l'a. français - Grammaires historiques, grammaires
normatives).
Section II. Linguistique
et peuplement.
A. Préhistoire
et histoire.
B. Les
origines du français (Études d'ensemble - Les substrats
- Le latin vulgaire - Le gaulois - Influences germaniques - Dialectes,
patois).
Section III. Le vocabulaire.
- Données générales.
A. Dictionnaires
étymologiques.
B. Dictionnaires
et lexique de l'ancien français.
C. Dictionnaires
et lexique du français moderne.
D. Le sens,
la sémantique (Études générales -
Études de vocabulaire - Mouvements de vocabulaire, emprunts).
Section IV. La grammaire.
A. La syntaxe.
B. La proposition.
C. La phrase
(Étude générale. Affirmation et négation
- Interrogation, coordination, subordination - Ordre des mots
- Types de phrases. Types de constructions).
D. Le mot.
E. Le nom
et le déterminant.
F. L'article.
G. Les
pronoms.
H. Le verbe
(Morphologie - Structure - Les modes - Les temps).
I. Les
déterminants (Adjectifs - Adverbes).
J. Les
relations.
Section V. La stylistique
- Le style.
Définitions.
I. La stylistique.
II. Le
style - Études de style.
10 euros (code de commande
: 19147).
WATERS
(Frank) Le Livre du Hopi. Histoire,
mythe et rites des Indiens Hopis.
[Titre original : Book of the Hopi.] Traduit de l'américain
par Marcel Kahn. Monaco, Éditions du Rocher, 1992. In-8°
collé, 470 p., illustrations, (collection « Nuage
Rouge »), exemplaire en très bel état,
épuisé.
En quatrième
de couverture :
Sotuknang,
envoyé par Taiowa, le Créateur, déclara
aux Premiers Hommes : « Je vous ai donné
ce monde pour y vivre et y être heureux. Je vous demande
une chose : sagesse, harmonie, et respect pour l'amour de
votre Créateur. » Pour s'être écartés
des préceptes de vie sacrés, ils connurent le malheur,
les divisions, la destruction par le feu et l'eau, et l'émergence
successive dans quatre mondes dont le dernier est celui que nous
habitons.
Ainsi débute l'histoire de ceux qui
affirment avoir été les premiers habitants de l'Amérique :
conté par trente sages de la tribu indienne hopi, ce récit
cosmogonique retrace la genèse de leur peuple, la constitution
de ses clans, les migrations séculaires sur le continent
américain jusqu'à l'établissement au village
d'Oraibi, la rencontre de l'homme blanc et les conflits avec
les Navajos. Les Hopis, pacifiques et religieux, respectent une
tradition au symbolisme impénétrable. Dépositaires
de ce savoir, les Anciens ont bien voulu livrer à l'auteur
leurs cérémonies Kachina et lui révéler
le sens de leurs rituels.
Plus spirituel qu'ethnologique, Le Livre
du Hopi est l'équivalent pour le monde amérindien
des plus grands textes sacrés, le Coran, la Bible ou le
Popol Vuh des Mayas.
25 euros (code de commande
: 21788). |