ANDERSON (W.) Nautilus
90° Nord. Avec la collaboration
de Clay Blair Jr. Traduit de l'anglais par Henri Daussy
et Anne Joba. Introduction et notes de Gérard Lefèbvre.
Paris, Arthaud, 1959. In-8° broché, couverture rempliée,
283 p., 33 héliogravures, 2 cartes des régions
arctiques, 1 plan en coupe du Nautilus, 5 documents in-texte.
10 euros (code de commande : MP/5).
[ARMADA].
Trésors de l'Armada. Bruxelles, Crédit
Communal, 1986. In-4° broché sous couverture rempliée,
207 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en bel état.
Ouvrage édité à
l'occasion de l'exposition éponyme organisée au
Passage 44, à Bruxelles, du 30 octobre 1985 au 26 janvier
1986.
Table des matières :
- Avant-propos, par F. Narmon.
- Trésors de l'Armada, par
Laurence N.W. Flanagan.
- La Santa Maria de la Rosa, un vaisseau
de l'Armada naufragé dans le détroit des Iles Blasket,
comté de Kerry, par Colin Martin.
- La Trinidad Valencera, un navire
de l'Armada, transportant des troupes d'invasion, naufragé
au large de Donegal, par Colin Martin.
- L'épave du Girona, galéasse
de l'escadre de Naples de l'Armada très fortunée,
par Robert Sténuit.
- Catalogue
1. Les navires et leur équipement.
2. L'artillerie.
3. Ravitaillement et provisions.
4. Petites armes.
5. Monnaies.
6. Navigation.
7. Tissus et habits.
8. La vie à bord.
9. Bijouterie.
10. Religion.
- Bibliographie sélective.
25 euros (code de commande
: 27691).
BENNETT (Geoffrey) Coronel and the
Falklands. Edinburgh, Birlinn,
2000. In-8° collé, 180 p., illustrations hors
texte.
En quatrième
de couverture :
The
defeat that Rear Admiral Sir Christopher Cradock suffered at
Coronel in 1914 at the hands of Maximilian Graf von Spee, one
of Germany's most brilliant naval commanders, was the most humiliating
blow to British naval prestige since the eighteenth century and
a defeat that had to be avenged immediately.
On 8 December 1914, the German squadron steamed
towards Port Stanley, unaware that in the harbour lay two great
British battlecruisers, the 'Invincible' and 'Inflexible'. Realizing
this, Spee had no option but to turn and flee. Hour by hour during
that long day, the British ships closed in until, eventually,
Spee was forced to confront the enemy. With extraordinary courage,
and against hopeless odds, the German cruisers fought to the
bitter end. At five-thirty that afternoon, the last ship slowly
turned and rolled to the bottom. Cradock and Britain had been
avenged.
Geoffrey Bennett began his literary career
with a series of naval adventure novels written under the pseudonym
« Sea Lion ». Later, under his own name, he
wrote several naval histories. During the Second World War he
saw active service at Salerno and went on to command HMS «
St Bride's Bay ». After the war he spent some time as naval
attache in Moscow. He died in 1983. This new edition contains
an Introduction and Addendum by Rodney Bennett, the author's
son.
8 euros (code de commande
: 26812).
BOMBARD (Alain) La dernière
exploration. Voyage dans
un monde qui se meurt. Montréal,
La Presse, 1974. In-8° broché, 199 p., illustrations.
6,50 euros (code de commande
: MP/8).
BOMBARD (Alain) Naufragé volontaire.
Paris, Éditions de
Paris, 1958. In-8° broché, 324 p., planches hors
texte, une carte à déplier in fine, (collection
« Les Grandes Aventures du Siècle »),
bel exemplaire de ce grand classique, non coupé et dédicacé
par l'auteur.
En quatrième
de couverture :
200.000 naufragés périssent en
mer chaque année, dont 50.000 avaient pourtant réussi
à embarquer sur des canots de sauvetage.
Ces 50.000 vies pourraient-elles être
sauvées ? Un exploit sensationnel d'un jeune médecin
français de vingt-huit ans le prouve.
Après avoir longuement étudié
le problème du naufrage, Alain Bombard a passé
cent treize jours en mer, d'abord avec un compagnon en Méditerranée,
puis, seul, à travers l'Océan Atlantique. Il l'a
fait dans les pires conditions où risquent de se trouver
des naufragés. N'ayant pas entamé les vivres de
secours (vérifiés officiellement au départ
et à l'arrivée de chaque escale), il a vécu
exclusivement sur les produits de la mer, et démontré
qu'un naufragé, même démuni de toutes ressources,
peut survivre sur un engin pneumatique.
En parcourant plus du quart de la circonférence
terrestre à bord d'un canot pneumatique de 4 m. 65 sur
1 m. 90, il a réalisé un exploit sans précédent
dans l'histoire de la navigation.
Rigoureusement soumise au contrôle scientifique,
l'expérimentation d'un tel régime, sur son organisme,
apporte une solution décisive au problème si discuté
de la survie en mer.
Avec des dons d'écrivain-né,
Alain Bombard fait revivre intensément la vie étrange
et parfois tragique qu'il mena en mer, à l'épreuve
des bêtes, des orages, de la solitude et du désespoir.
Peu à peu, le lecteur pénètre
dans la mentalité d'un nouvel homme : l'homme-mer,
pour qui l'homme-terre n'était plus qu'un souvenir. Son
récit, enrichi d'extraits du journal de bord, constitue
un témoignage unique sur la condition humaine, dont celle
du naufragé est un cas extrême... et combien significatif.
20 euros (code de commande
: 23365).
BOUCHÉ (Michel) Groënland
station centrale. Préface
de Paul-Émile Victor. Deuxième tirage. Paris,
Grasset, 1952. Petit in-8° broché sous jaquette, V
+ 262 p., cartes et plans in et hors texte, illustrations hors
texte.
10 euros (code de commande
: MP/10).
BULIARD (Roger) Inuk. "Au
dos de la Terre !".
Collaboration littéraire de Joseph Sachot. Dessins,
couverture et cartes d'André Millot. Paris, Éditions
Saint-Germain - Pères Oblats, 1951. In-8° broché,
355 p., illustrations in et hors texte.
7,50 euros (code de commande
: MP/12).
CHADOURNE
(Louis) Le pot au noir. Lausanne,
Éditions du Grand-Chêne, 1946. In-8° broché,
242 p., tirage limité à 1000 exemplaires numérotés
sur vergé (n° 501), en très bel état.
Note des éditions
de la Table Ronde pour la réédition de 1994 :
Le
Pot au noir est le terme employé par les marins pour désigner
un centre de dépressions atmosphériques où
se forment les cyclones.
Au tout début des années 20,
Louis Chadourne s'embarque à bord d'un paquebot. Destination :
les Caraïbes. Un tiers d'impressions, un tiers d'enquête
journalistique, un tiers d'humour, c'est le cocktail au punch
stylisé qu'il nous offre dans ce récit au long
cours.
Ça commence par une description de la
vie à bord, des raouts en tout genre, pour filer ensuite
vers les escales, les îles, les tragi-comédies tropicales,
les gueules pittoresques. Mais Le Pot au noir n'est pas
l'uvre d'un dandy des « roaring twenties ».
Louis Chadourne y pose le problème de la colonisation,
évoque la vie des bagnards à la manière
d'Albert Londres.
Les amateurs de littérature de voyage
connaîtront une révélation.
15 euros (code de commande
: 23613).
CHARCOT (J.-B.) Dans la
mer du Groenland. Les
croisières du "Pourquoi Pas ?". (Complété
par la biographie de l'explorateur et le récit du naufrage). Paris, Desclée De Brouwer, s.d. In-8°
broché, 222 p., illustrations hors texte.
10 euros (code de commande
: MP/19).
CLÉBANT (Marcel) Croisade
pour la mer. Bruxelles,
Rossel, 1973. In-8° broché, 296 p., illustrations
hors texte.
6 euros (code de commande
: MP/20).
[COLOMB]. MORISON
(Samuel Eliot) Christophe Colomb l'amiral
de la mer océane. Traduit de l'américain par Josette
Hesse. Paris, Club des Éditeurs, 1958. Fort in-8°
sous reliure et Rhodoïd d'éditeur, [28 p. chronologie
et introduction par A. t'Serstevens] + 460 + XV p., illustrations,
(collection « Hommes et Faits de l'Histoire », n°
18).
13
euros (code de commande : 193/68).
[COLOMB].
ROSELLY DE LORGUES (Cte). Christophe Colomb serviteur de Dieu.
Paris, Plon, 1884.
Sous une reliure de
Allô.
 [COOK
(James)]. [GOURIET (Jean-Baptiste)] Voyages du capitaine
Cook, dans la mer du sud, aux deux pôles, et autour du
Monde, premier, second
et troisième, accompagnés des relations de Byron,
Carteret et Wallis, et d'une notice, ou Nouveaux détails
extraits de différens voyages plus récens, sur
la Nouvelle-Hollande, la Nouvelle-Zélande, les Iles de
la Société, les Iles des Amis, les Iles Sandwich,
l'Indien Omaï, et la révolte de l'Équipage
d'un vaisseau pour se fixer à Taïti. De 1764 à
1804. Traduction nouvelle, réduite à la partie
historique ; précédée d'un Coup d'il
général sur l'intérêt des Voyages
qui composent cette Collection, et d'un Petit Vocabulaire des
termes de Géographie et de Marine. Par M. G..... T. Ornée
de la Carte générale et de 30 figures. Tomes I à VI (complet). Paris,
Lerouge, 1811. [Paris,
/ Lerouge, Libraire, Cour du Commerce, / Faubourg Saint-Germain.
/ 1811.] Six volumes in-12 plein
veau d'époque, dos lisses ornés de fers dorés
et de pièces de titre et de tomaison rouges, reliures
usagées, t. I : XXXVI, 363, [1 bl.] p.,
portrait gravé de James Cook en frontispice et 4 gravures
hors texte, t. II : [3 (faux-titre, liste des libraires,
titre)], [1 bl.], 419, [1 bl.] p., 4 gravures hors texte,
t. III : [3 (faux-titre, liste des libraires, titre)],
[1 bl.], 360 p., 7 gravures hors texte, t. IV :
[3 (faux-titre, liste des libraires, titre)], [1 bl.], 328 p.,
3 gravures hors texte, t. V : [3 (faux-titre, liste
des libraires, titre)], [1 bl.], 394 p., 5 gravures hors
texte, t. VI : [3 (faux-titre, liste des libraires,
titre)], [1 bl.], 386 p., 3 gravures et une grande carte
à déplier hors texte, bon exemplaire, malgré
les reliures défraîchies, de cette édition
complète des 27 gravures (sur 30 annoncées dans
le titre) et de la grande carte.
Joseph-Marie Quérard
écrit à propos de cette édition :
Édition estimée et souvent donnée
en prix dans les colléges et pensions.
Bien que M. Gouriet [Paris, 1774-1855] ait
profité pour la publication de ces six volumes des trois
Voyages de Cook qui avaient été déjà
traduits, il n'en est pas moins vrai de dire, que la rédaction
de ceux-ci, ainsi qu'elle est présentée, est de
lui toute entière.
Extrait du Coup d'il général sur l'intérêt
des voyages qui composent cette collection :
On
ne lit jamais sans enthousiasme les relations de ces intrépides
navigateurs que le dix-huitième siècle vit s'élancer
vers les plages lointaines et infréquentées, de
l'immense Océan Pacifique : ces marins n'étaient
pas entraînés par cette ambition injuste et cruelle
qui fut si souvent funeste aux contrées où la nature
avait enfoui des trésors ; ils allaient accroître
les progrès des connaissances humaines, ajouter à
l'extension des branches commerciales, et porter aux peuplades
barbares les avantages et les lumières des nations civilisées.
L'histoire de ces longues et généreuses
expéditions maritimes devait avoir son héros également
fameux par ses travaux et par ses malheurs ! Cook, le plus
illustre de ces navigateurs, devait aussi n'être pas moins
célèbre par son infortune. À trois reprises,
il avait osé s'élancer sur cette mer parsemée
d'écueils ; il l'avait explorée dans tous
les sens, sur tous les points accessibles ; il avait parcouru
un espace de plus de soixante mille lieues, et ajouté,
en quelque sorte, une vaste région à la sphère
du monde ; pour la troisième fois, achevant la circonnavigation
autour du globe, il revenait vers sa patrie, environné
de sa gloire immense, de ses fatigues incalculables, du prestige
de ses brillantes découvertes, et la mort la plus cruelle
allait tout-à-coup larrêter dans sa carrière,
elle devait être le seul prix de son long courage et de
ses nobles travaux.
Le grand intérêt que fait naître
la pensée, toujours présente, de la catastrophe
horrible réservée à ce navigateur, saccroît
sans cesse, dans ses Voyages, en salliant au sentiment
toujours progressif, dadmiration et de reconnaissance quinspirent
la grandeur et limportance de ses opérations. Cet
intérêt ma semblé constituer une sorte
daction principale qui, au milieu des tableaux les plus
séduisans et les plus variés, entraîne limagination
du lecteur vers un point fixe auquel se rapportent ses diverses
émotions ;j tous les faits sy rattachent et
le font ressortir ; les moindres détails y sont comme
médités, les événemens amenés
avec art, les tableaux, les épisodes, ménagés
pour produire leffet des contrastes. Il nest pas
jusquau plan général des diverses expéditions
qui ne semble fixer la durée de cette action et indiquer
le moment terrible ou, les divers points quil expose étant
remplis, lon ne doit plus sattendre quà
la catastrophe qui forme le dénouement.
Cette manière de considérer des
Voyages peut avoir quelque chose de frivole ; mais ceux
de Cook en auront-ils moins l'importance et l'utilité
de l'histoire, pour se présenter avec tout le charme des
fictions les plus attachantes ? Un léger examen justifiera
mes assertions et donnera une idée générale
du plan de cet ouvrage.
Les
trois petites Relations placées en tête de cette
Collection, sont comme autant de petits préliminaires
qui doivent habituer le lecteur au langage, au caractère,
aux habitudes, à la vie périlleuse des marins et
le préparer à un plus grand essor. Elles ne sont
pas elles-mêmes sans une action qui leur soit propre, et
qui leur donne des charmes. Le commodore Byron visite la race
gigantesque des Patagons, peuple que l'on crut imaginaire et
qui, par son extrême douceur, offre un contraste frappant
avec sa force et sa taille colossales. Le capitaine Carteret
présente la situation attachante d'un navigateur intrépide,
embarqué sur un navire frêle et dépourvu
des approvisonnemens nécessaires pour un voyage d'un long
cours, et qui cependant achève le tour du monde. On verra
que la relation du capitaine Wallis est absolument inhérente
à l'action principale.
[...]
Cook n'étant plus, j'ai pensé
ne devoir prolonger l'intérêt que par une sorte
de conclusion. Je me suis donc borné à présenter
un tableau rapide des détails les plus récens que
j'ai pu rassembler sur les principales îles de la mer du
Sud. Le lecteur abordera de nouveau la côte homicide des
îles Sandwich ; il verra avec quelque consolation
ces Indiens détester leur crime et donner des larmes à
la mémoire de leur bienfaiteur. Presque partout il contemplera
un commencement de civilisation ; il verra les arts européens
s'introduire dans ces contrées, et même de pieux
ecclésiastiques y porter le flambeau des vérités
sacrées de la morale évangélique. Quelle
ne sera point sa douce émotion en réfléchissant
à tous les bienfaits que ces peuples auront dû à
l'immortel navigateur !
Cette notice, dont les détails sont
puisés en des collections volumineuses de relations anglaises,
comprend un intervalle de dix années et porte la durée
de l'action générale à un espace de quarante
ans. Si le lecteur ne néglige pas de jeter successivement
un coup d'il sur les Introductions des éditeurs
anglais, non-seulement il y trouvera des éclaircissemens
relatifs à lobjet de chaque voyage, mais elles lui
présenteront un tableau général de toutes
les expéditions maritimes entreprises antérieurement
par les différentes nations.
Je présente donc avec quelque confiance
cette traduction nouvelle au public. Si jai voulu réduire
à de justes proportions lensemble extrêmement
volumineux dans lequel les Voyages de Cook ont été
réunis, jai cherché aussi à éviter
le défaut des divers abrégés qui nen
ont donné quune idée imparfaite. Partout
jai moins supprimé que toujours élagué
et resserré. Je nai pas non plus tout sacrifié
à lamusement. En faisant disparaître une foule
de termes nautiques et de détails abstraits qui semblaient
rendre ces relations un ouvrage particulièrement consacré
à la navigation et aux sciences, jai conservé
avec une fidélité scrupuleuse la position des îles,
le relèvement des côtes, les principales observations
astronomiques, et toutes celles qui ont rapport à la botanique
et à lhistoire naturelle. Je me suis constamment
efforcé en un mot, de présenter cette édition
comme un livre agréable et en même tems élémentaire.
Bibliographie :
- Barbier (Antoine-Alexandre), Dictionnaire
des ouvrages anonymes, t. IV, col. 1101.
- Quérard (Joseph-Marie), La
France littéraire (éd. 1829), t. III,
p. 432.

La carte générale dans le sixième tome.
Les six volumes : 400
euros (code de commande : 29342).
CRABBÉ
(Raoul)
La conquête de la mer. De la pirogue au Normandie.
Bruxelles, Les uvres, 1944. In-4° broché,
256 p., illustrations, on joint une lettre autographe signée
de l'auteur.
30
euros (code de commande : 179/61).
DE VOS (Alex) Musée National
de Marine. Anvers. Bruxelles,
Crédit Communal, 1989. In-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 127 p., illustrations en couleurs, (collection
« Musea Nostra », n° 16).
Table des matières
:
Introduction.
Le Steen.
Origines du Musée National de Marine
à Anvers :
- Le Musée d'Antiquités
de la Ville d'Anvers le Steen.
- L'intérêt
pour la culture maritime ne cessa de croître.
- Le Musée du
Commerce et de la Navigation de la Ville d'Anvers.
- La collection de l'administration
de la Marine.
- Création du
Musée national de Marine.
- Les Amis du Musée
national de Marien.
Les collections.
La section d'archéologie industrielle
maritime et portuaire.
La bibliothèque.
15 euros (code de commande
: 14449).
  ELIAS (Edith L.)
Les explorations polaires (Pôle Nord, Pôle Sud).
Préface
de R.E. Priestley. Traduction française du commandant
Beauvais. Paris, Payot, 1930. In-8° demi-toile bleue à
coins, couverture conservée, 300 p., illustrations hors
texte et deux cartes à déplier (le pôle Nord
et le pôle Sud), (« Collection Bibliothèque
Historique), ex-libris d'Alexandre
Berqueman (probablement dessiné par Hergé).
Table des matières
:
- Préface.
- Avertissement.
- Introduction.
Première partie : le Pôle Nord.
I. Le premier pas vers le
Nord.
II. Premières expéditions.
III. Hudson pousse vers le
nord.
IV. Les Esquimaux.
V. Exploration du Groenland.
VI. Nouvelle poussée
vers le Nord.
VII. L'équipement.
VIII. Les voyages de Ross
et de Parry.
IX. La grande tentative de
Franklin.
X. À la recherche
de Franklin.
XI. Le passage du Nord-Ouest.
XII. Nouvelles de Franklin.
XIII. Un autre pas vers le
pôle.
XIV. Le Nord, toujours le
Nord !
XV. Nansen au Groenland.
XVI. Tentative de Nansen
pour atteindre le pôle.
XVII. La première
tentative par voie des airs.
XVIII. Encore Sverdrup.
XIX. L'Italie s'en mêle.
XX. Peary devient explorateur.
XXI. Le Pôle Nord atteint.
XXII. La conquête du
pôle par la voie des airs.
XXIII. La glace trouve son
maître : Stefansson.
Deuxième partie : le Pôle Sud.
XXIV. Entreprises du capitaine
Cook dans les régions antarctiques.
XXV. Premiers successeurs
de Cook.
XXVI. Sir James Ross.
XXVII. L'hiver dans l'océan
antarctique.
XXVIII. Idéal du temps
passé. Dans un nouveau siècle.
XXIX. Voyage de Scott avec
le Discovery.
XXX. Voyage de Shackleton
sur le Nimrod.
XXXI. Avance de Shackleton
au Sud.
XXXII. Deuxième expédition
de Scott.
XXXIII. Arrivée de
Scott au Pôle.
XXXIV. Amundsen.
XXXV. Nouvel essai de Shackleton.
20 euros (code de commande
: 30274).
FIELD (James A.)
La bataille de Leyte. Destruction de la flotte japonaise
dans le Pacifique (21-26 octobre 1944). Traduction de René
Jouan. Paris, Payot, 1949. In-8° broché, 157 p., cartes,
(« Collection de Mémoires, Études et Documents
pour servir à l'Histoire de la Guerre »), exemplaire
en grande partie non coupé, papier jauni.
Préface :
La bataille de Leyte peut être considérée
comme le plus grand engagement naval de l'Histoire et il est
fort possible qu'elle demeure le dernier combat où deux
flottes se soient directement affrontées. Elle comporta
toute une série d'actions qui se déroulèrent
parfois à de très grandes distances les unes des
autres et s'étendirent sur une superficie plus vaste que
celle de la France. La lutte se poursuivit pendant quatre jours,
tant dans le ciel, par de vastes opérations aériennes
en partie indépendantes, que sur la mer et en dessous
de la surface. Elle connut une telle extension, dans le temps
et dans l'espace, que la bataille du Jutland pourrait paraître,
par comparaison, une simple escarmouche. Elle engloba des actions
si diverses, vit mettre en uvre des moyens si variés,
qu'elle constitue un véritable épitoméde
la guerre du Pacifique.
Son résultat ne soulèvera jamais
de discussions, comme ce fut le cas pour le Jutland, il est néanmoins
probable qu'elle retiendra encore pendant longtemps l'attention
de tous ceux qui s'intéressent à la guerre navale.
Il importe donc de savoir comment les Japonais conçurent
et exécutèrent cette vaste opération. On
l'ignora pendant bien longtemps et, aujourd'hui encore, certains
points demeurent obscurs. Il ne faut pas s'en étonner
car la guerre est toujours le domaine de l'incertain. Les meilleurs
services de renseignements ne peuvent découvrir tous les
détails des plans ennemis, ni expliquer toutes les circonstances
dont ils découlent. Et, contrairement à ce que
l'on pourrait croire, les extraordinaires possibilités
offertes par les reconnaissances aériennes, le radar,
le perfectionnement des transmissions, n'ont pas encore complètement
résolu le problème qui consiste à apporter
au chef, en temps voulu, tous les renseignements, précis
et sûrs. Bien au contraire, l'extension de l'aire sur laquelle
s'étendent les reconnaissances et se livrent les combats
fait que la distance, l'obscurité, les conditions de temps
et les inévitables confusions, se combinent pour recréer
le brouillard de la guerre. Jamais ce phénomène
ne fut plus manifeste qu'à Leyte. Cest pourquoi
il a paru intéressant d'étudier en détail
la bataille sous son aspect nippon.
Ce présent récit est donc l'histoire
d'une défaite. Nous n'avons pas essayé d'en présenter
une critique d'ensemble, le temps n'en est pas encore venu. Nous
n'avons pas tenté non plus, au delà de quelques
brèves appréciations portées sur les chefs
japonais, d'usurper le rôle dun professeur d'École
de guerre, ni de tirer, exhaustivement, les leçons que
comporte l'opération. Beaucoup de ces leçons sont
d'ailleurs évidentes ; d'autre part la bataille a
été si vaste et si complète que sa critique
détaillée pourrait constituer un véritable
cours sur l'art de la guerre navale. Notre but est tout simplement
d'élucider la façon dont a été conçue
et exécutée la plus grande tentative qu'aient faite
les Japonais pour arrêter l'avance des Américains
à travers le Pacifique, tentative qui se termina par la
destruction quasi complète de leur flotte.
Nous avons surtout utilisé les interrogatoires
subis par des officiers de la marine impériale au lendemain
de la capitulation du Japon et les documents officiels. Ceux
qui désireraient pousser plus avant l'étude du
sujet, trouveront une note bibliographique à la fin du
présent livre. La documentation n'est pas absolument complète
car bien des rapports ont été détruits tant
au cours de la bataille qu'au cours des bombardements ultérieurs
de Tokyo et qu'au moment de la reddition. Il semble toutefois
improbable que l'on puisse découvrir, à l'avenir,
des renseignements beaucoup plus amples et que notre récit
puisse subir autre chose que de légères modifications.
À certains égards, je pourrais
faire remonter l'origine de ce livre à la journée
du 25 octobre 1944 où je rencontrai pour la première
fois l'amiral Kurita, mais les circonstances ne se prêtaient
guère alors aux demandes et aux réponses. Je pus
procéder au Japon même à une enquête
de caractère plus conventionnel, en octobre et en novembre
1945 et j'eus la chance de pouvoir être mis en présence
de l'amiral Kurita et de certains autres chefs nippons, dans
des conditions plus favorables à des recherches historiques.
Je dus cette chance au contre-amiral R. A. Ofstie, de la marine
américaine mais si cette seconde rencontre fut possible
ce fut, en grande partie, grâce au sacrifice de ceux qui
moururent à Leyte.
Une partie des croquis et des cartes qu'on
trouvera dans ce volume furent initialement dressés pour
les ouvrages : Interrogations of Japanese Officials
et Campaigns of the Pacific War qui ont été
publiés par la Naval Analysis Division du Strategie Bombing
Survey. Cest également à l'amiral Ofstie
que je dois d'avoir pu les utiliser, et il ne cessa de m'encourager
à écrire ce livre. Jai, de même, contracté
une dette de reconnaissance envers M. Fred C. Woodrough Jr. qui
m'a apporté une aide inappréciable pour réunir
et traduire les documents originaux.
15 euros (code de commande
: 30236).
FREUCHEN (Peter) Peter Freuchen's
Book of the Seven Seas. With
David Loth. New York, Messner, 1958. In-8° sous reliure
d'éditeur, 512 p., illustrations.
En quatrième
de couverture :
Foreword.
Part I. The Shape of the Sea.
Chapter 1. The Birth of the
Ocean.
Chapter 2. The Changing Face
of the Waters.
Chapter 3. The Magic Figure.
Chapter 4. A Glimpse of the
Future.
Part II. Life in the Seven Seas.
Chapter 5. Genesis.
Chapter 6. Population Problem.
Chapter 7. Feast and Famine.
Chapter 8. Beauties and Beasts.
Chapter 9. Courtship in the
Sea.
Chapter 10. High I.Q.
Part III. The Sea in Action.
Chapter 11. The Tides.
Chapter 12. The Winds.
Chapter 13. The Currents.
Chapter 14. The Waves.
Part IV. The Ships of the Seven Seas.
Chapter 15. The Pioneers.
Chapter 16. Civilization
and Navigation.
Chapter 17. Manpower.
Chapter 18. Wind Driven.
Chapter 19. Steam.
Chapter 20. The Motorship.
Chapter 21. The Submarine.
Part V. The Great Voyages.
Chapter 22. The Kon-Tiki.
Chapter 23. South to Africa.
Chapter 24. First to America.
Chapter 25. Westward the
Course.
Chapter 26. Around the World.
Chapter 27. North East Passage.
Chapter 28. All for Science.
Chapter 29. North to the
Pole.
Chapter 30. South to the
Pole.
Chapter 31. The New Unknown.
Part VI. Battles at Sea.
Chapter 32. The Battle of
Salamis.
Chapter 33. The Battle of
Svoldr.
Chapter 34. The Battle of
Lepanto.
Chapter 35. The Defeat of
the Armada.
Chapter 36. The Battle of
Trafalgar.
Chapter 37. The Merrimac
and the Monitor.
Chapter 38. Battles of Our
Time.
Chapter 39. The Irregulars.
Part VII. Treasures of the Seven Seas.
Chapter 40. Food from the
Sea.
Chapter 41. Mining the Sea.
Chapter 42. With Harpoon
and Club.
Chapter 43. Jewels from the
Sea.
Chapter 44. Sunken Treasure.
Chapter 45. Black Ivory.
Chapter 46. The Createst
Treasure.
Part VIII. The Island of the Seven Seas.
Chapter 47. The Romantic
Islands.
Chapter 48. The Rugged Islands.
Chapter 49. The Lonely Islands.
Part IX. The Law of the Seven Seas.
Chapter 50. The Rights of
Men and Property.
Part X. Strange Tales fron the Seven Seas.
Chapter 51. Supernatural
Stories.
Chapter 52. Wonders and Marvels.
Chapter 53. Mystery and Adventure.
Index.
10 euros (code de commande
: 18838).
[GAMA
(Vasco de)]. Cinquième centenaire de la naissance de
Vasco da Gama (1469-1969). Paris,
Fondation Calouste Gulbenkian - Centre culturel portugais de
Paris, 1970. Grand in-8° broché, 77 p., illustrations
hors texte.
Catalogue de l'exposition éponyme organisée
du 13 au 30 avril 1970, au Centre culturel portugais, à
Paris, avec la collaboration de la Bibliothèque Nationale
et Universitaire de Strasbourg.
Avant-propos :
L'Institut d'Études Ibériques
de la Faculté des Lettres de Strasbourg et son directeur,
le professeur André Labertit, ayant eu l'heureuse initiative
de commémorer le cinquième centenaire de la naissance
de Vasco da Gama, le Centre Culturel Portugais de la Fondation
Calouste Gulbenkian, à Paris, a été heureux
de se joindre à eux. Il nous a semblé que ce haut
lieu de la culture européenne était particulièrement
bien choisi pour un tel événement.
Aux manifestations envisagées, un concert
du Groupe de musique ancienne de Lisbonne et un colloque d'historiens
seiziémistes, il convenait d'ajouter une exposition bibliographique
et iconographique. Si le plus célèbre des navigateurs
portugais, devenu par la suite Amiral des Indes, en est la figure
centrale, cette exposition met aussi en évidence le processus
historique des découvertes de la fin du XVe et de la première
moitié du XVIe siècle, que Taine appelle « le
plus grand siècle de l'histoire ».
L'importance de la route du Cap, la répercussion
en Europe de la découverte des Indes, sont illustrées
par les « Mapa mundi » et les multiples
narrations qui ont exalté l'imagination et l'esprit des
plus grands poètes et historiens.
C'est donc la période s'étendant
de 1469 à 1550 qu'il nous faut considérer, car
depuis le périple de Vasco da Gama, qui a ouvert à
l'Occident, par la voie atlantique, le monde de l'Orient, l'histoire
a pris une véritable dimension universelle.
Le Centre Culturel Portugais a pu organiser
cette Exposition grâce à la précieuse collaboration
de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg,
qui renferme des trésors bibliophiliques.
Que Melle Bernardin, conservateur en chef,
et Mme Greiner, conservateur adjoint, soient ici vivement remerciées,
ainsi que le directeur de l'Institut Culturel Italien de Paris,
qui a consenti à nous prêter le livre où
figure le poème du Tasse. J'étends également
l'expression de notre reconnaissance à la Commission Nationale
Portugaise du Cinquième Centenaire de Vasco da Gama, qui
a bien voulu mettre à notre disposition la médaille
commémorative de cet événement, et les ouvrages
récemment parus sous son patronage. Enfin, nous ne saurions
oublier M. Paulo Ferreira, chef des services artistiques de la
Casa de Portugal, à Paris, qui nous a prêté
les documents iconographiques insérés dans ce catalogue.
12 euros (code de commande
: 19027).
GELUYCKENS (Daniel) L'odyssée
d'un marin belge (21 février 1940 - 13 octobre 1944).
Préface de Willy
Herteleer. Sint-Martens-Latem, Éditions de la Dyle,
1996. In-4° sous reliure et jaquette illustrée d'éditeur,
135 p., illustrations, hommage de l'auteur, exemplaire en
bel état.
Sur la jaquette :
Le
Commodore e.r. Daniel Geluyckens entre en juillet 1939, à
l'âge de 17 ans, à l'École Supérieure
de Navigation d'Anvers. Le 21 février 1940, il est cadet
à bord du navire-école Mercator qui appareille
d'Ostende pour une croisière de 5 mois dans l'Atlantique
Sud. Celle-ci sera interrompue par la guerre au Congo belge.
Il rallie l'Angleterre et s'engage volontairement à la
Royal Navy. Admis comme cadet au « Royal Naval Collège,
Dartmouth », il en sort premier de promotion. Il sert
à bord d'unités de la Royal Navy, d'abord comme
officier navigateur puis comme officier canonnier. Rentré
en Belgique le 13 octobre 1944, il passe à la Force Navale
Belge, le 1er février 1946 avec le grade de lieutenant
de vaisseau et fait du service à bord et à terre.
Il commande différents bâtiments dont le de Brouwer
et le Demoor avec lequel il participe aux opérations
dans le Bas-Congo en 1960. En octobre 1960, il est Directeur
des Plans et de l'Organisation à l'État-Major de
la Force Navale. De mars 1962 à août 1965, il est
attaché au Cabinet du Ministre de la Défense Nationale.
Nommé capitaine de vaisseau, il commande le Groupement
Logistique de 1967 à 1970 et ensuite le Groupement Opérations
jusqu'en 1973. Comme commodore, de 1975 à 1978, il est
Directeur adjoint de la Division Plans et Programmes de l'État-Major
Militaire International du Comité Militaire de l'OTAN.
Il a rempli les fonctions d'Officier d'Ordonnance du Roi de 1950
à 1959 et d'Aide de Camp de 1968 à 1975.
L'auteur raconte dans ce livre son parcours
depuis son départ d'Ostende comme cadet sur le navire-école
Mercator, le 21 février 1940 jusqu'à son
retour à Ostende, comme « Sub-lieutenant, Royal
Naval Reserve », le 13 octobre 1944. Nous le suivrons
ainsi avec le Mercator jusqu'au Congo belge. Ensuite son
voyage vers l'Angleterre et son engagement dans la Royal Navy.
Puis l'Atlantique, l'escorte des convois et le débarquement
en Afrique du Nord. Ce sera alors la Méditerranée
avec les débarquements en Sicile et à Salerne.
La campagne de la mer Égée, les raids dans l'Adriatique
et le débarquement d'Anzio où son bâtiment,
le Jervis, est gravement endommagé. Réparé
à Gibraltar, il sera en Normandie le 6 juin 1944.
C'est aussi une partie de l'histoire de trois
bâtiments de la Royal Navy : le Wellington,
le Dulverton et enfin le « Lucky »
Jervis et ses 13 citations au combat.
30 euros (code de commande
: 25833).
GESSAIN (Robert) Les Esquimaux
du Groenland à l'Alaska.
3e édition. Paris, Bourrelier, 1953. In-8° broché,
122 p., (collection « La Joie de Connaître »).
5 euros (code de commande
: MP/28).
GESSAIN (Robert) Un homme
marche devant. La dernière
traversée du Groenland en traîneaux à chiens. Préface de Jean-Louis Étienne.
Paris, Arthaud, 1989. In-8° broché, 138 p., illustrations
hors texte.
6,50 euros (code de commande
: MP/32).
GIDDINGS
(J. Louis) 10 000
ans d'histoire arctique. [Titre original : Ancient
Men of the Arctic.] Traduit de l'américain par Liliane
Princet. Préface de Jean Malaurie. Paris, Fayard,
1973. In-8° sous cartonnage et jaquette d'éditeur,
496 p., illustrations in et hors texte, cartes (collection « Civilisations
du Nord »), bon exemplaire.
Sur la jaquette :
Il
a fallu attendre le « siècle des lumières »
pour que l'histoire de la terre et l'origine des hommes perde
son caractère légendaire et entre dans une phase
scientifique. En établissant les relations nécessaires
entre les phénomènes géologiques, l'évolution
de la vie et l'histoire de l'homme, une nouvelle génération
d'anthropologues et de géohistoriens en U.R.S.S., aux
U.S.A. et maintenant en France, prend acte des origines boréales
de nombre des principales civilisations.
Nul n'est allé plus loin que J. Louis
Giddings dans l'exploration des sites arctiques et dans l'étude
des cultures successives qui, dès la fin de la dernière
glaciation, se sont développées entre le Groenland
et le Détroit de Bering. Ses recherches devaient être
couronnées de succès, puisque c'est à lui
que l'on doit trois des découvertes les plus importantes
dans ce domaine : celle, en 1948, du complexe microlithique
de Denbigh Flint qui remonte aux environs de l'an 3000 av. J.-C.
et marque vraisemblablement le début des cultures esquimaudes ;
la révélation, en 1958, des plages du Cap Krusenstern,
grâce auxquelles on put établir la chronologie des
anciennes civilisations de l'Alaska ; la découverte
enfin, à Onion Portage, d'objets qui, par leur parenté
avec les ustensiles des Aléoutiennes et du site de Shirataki
au Japon, permettraient de retracer l'histoire des civilisations
du nord de l'Amérique jusqu'aux abords de l'an 11000 av.
J.-C.
Le dernier ouvrage de J. Louis Giddings - publié
après sa mort par sa femme et ses proches collaborateurs
- nous fait connaître ces découvertes et les événements,
souvent drôles et toujours passionnants, qui les ont précédées
et parfois provoquées.
15 euros (code de commande
: 22612).
[GLÉNANS]. Nouveau cours de navigation
des Glénans. Paris,
Seuil, 1972. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur,
782 p., illustrations en noir et en couleurs, cartes hors
texte à déplier, cachet ex-libris à la page
de faux-titre.
En quatrième
de couverture :
Ce
Nouveau Cours de navigation des Glénans, qui fait
suite au Cours de navigation que nous avions réalisé
il y a quinze ans, est une uvre collective, réalisée
par des moniteurs et des chefs de bord des Glénans. Chacun
de ses chapitres a fait l'objet de multiples discussions, critiques
et vérifications. Certains, parmi ceux qui ont apporté
leur concours, ont fait plus que d'autres. Ils ont néanmoins
décidé de ne pas se détacher du nom qui
nous unit : Les Glénans.
Ce cours est une synthèse, et non une
encyclopédie, pas plus qu'une compilation. Nous n'avons
relaté que ce qui nous a paru essentiel dans l'expérience
propre de navigant comme d'enseignant
des générations qui se sont succédé
aux Glénans pendant vingt-cinq ans.
Notre but a été de permettre
au débutant de progresser quasiment seul. De même
que les Glénans ne prétendent qu'à être
un milieu favorable à qui veut apprendre à naviguer,
et non une école étroitement structurée
avec examens et diplômes, de même ce Nouveau Cours
de navigation des Glénans ne veut-il être qu'un
compagnon qui accueille votre désir d'apprendre et réponde
à votre inquiétude et parfois la suscite. Les moyens
qu'il préconise sont, au moins pour l'initiation, accessibles
à celui qui est isolé ou à une équipe
de deux personnes, et c'est pourquoi, par exemple, il ne fait
pas mention de la Caravelle, qui est pourtant la « jeep »
des écoles de voile, par ce que ce n'est pas un bateau
adapté à celui qui commence seul.
Notre but a été aussi d'apporter
à celui qui sait déjà naviguer le moyen
de vérifier et de compléter ses connaissances,
et de découvrir certains arrière-plans. En ce sens,
ce nouveau cours est un ouvrage assez complet. La pratique de
nombreuses mers du Cap Nord aux Canaries, de l'Irlande
à la côte polonaise et de Gibraltar à la
Turquie a permis aux chefs de bord des Glénans
de comprendre beaucoup de choses et donc de les enseigner. Mais
certains domaines ont été écartés,
comme la navigation astronomique, car nous avons estimé
que d'excellents ouvrages existaient et que notre expérience
en ce domaine n'apportait rien de neuf. Dans de tels cas, nous
nous sommes bornés à donner des références
commodes.
La présentation choisie permet une double
lecture, celle des textes et celle des dessins et photos avec
leurs légendes, les uns et les autres se répondant.
Un index détaillé permet de trouver
immédiatement la définition ou le renseignement
dont on a besoin.
Le Nouveau Cours de navigation des Glénans,
grâce aux efforts des divers acteurs, reste malgré
son importance un livre accessible à tous. Nous espérons
que, mieux encore que son prédécesseur, il contribuera
à répandre dans le monde l'esprit de la mer.
25 euros (code de commande
: 17452).
GODDIO (Frank) et JAY GUYOT DE SAINT MICHEL
(Evelyne) Griffin. Une rencontre avec l'Histoire. Londres, Periplus, 1999. In-4° sous reliure,
jaquette et étui d'éditeur, XV, 355 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très
bel état.
Préface :
Les
vestiges de l'épave du Griffin sont un bon exemple
de la mondialisation et de la vitalité du commerce maritime
dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Ce navire construit à Londres, lesté avec des gueuses
de fer fondues aux Amériques, a été retrouvé
en mer de Soulou au sud de l'archipel philippin, avec un chargement
de porcelaines, de thés et de soieries venant de Chine
et destiné à l'Europe.
De plus, l'inventaire du Griffin met
en lumière un aspect presque oublié de l'histoire
de la Compagnie anglaise des Indes. Cette compagnie, grandiose
entreprise commerciale, politique et militaire, ne disposait,
face à la Chine, d'aucun comptoir, qui eût pu, à
l'instar de Manille aux Philippines pour les Espagnols, faciliter
le développement d'un commerce avec l'empire du Milieu,
ce réservoir de denrées exotiques tant convoitées
par les Occidentaux.
Un jeune Écossais, appelé à
devenir célèbre au service de la compagnie, Alexander
Dalrymple, suggéra à celle-ci l'idée séduisante
de créer une base commerciale au sud des Philippines en
mer de Soulou, une zone qui dépendait en fait de la couronne
d'Espagne mais qui était mal contrôlée par
cette puissance.
Le Griffin fit partie de la flotte envoyée
en 1761 au sultan de Jolo pour négocier le traité
de création du comptoir : c'est au cours de cette
mission, qui mêlait espionnage, intérêts commerciaux
et politiques, que le vaisseau fit naufrage.
Douze ans plus tard, en 1773, un autre navire,
le Royal Captain, fera naufrage en mer de Chine alors
qu'il se rendait à Canton au comptoir de Balambagan. Sa
perte portera un coup définitif à cette base commerciale
britannique, implantée dans une zone hostile : elle
disparaîtra peu après.
J'avais été intrigué par
l'histoire de ces deux navires coulés aux Philippines
et dont le destin fut directement lié à cet épisode
de l'expansion anglaise en Extrême-Orient. Ces épaves
sont les témoins du début et de la fin de cette
tentative infructueuse d'établir un comptoir. Je voulais
mener à bien l'entreprise intéressante que représentaient
la recherche et la fouille de ces deux épaves.
C'est en 1986 que débuta l'aventure
scientifique dont le premier volet fut la recherche du Griffin.
La fouille de ce navire, dont les résultats
scientifiques sont rassemblés dans le présent ouvrage,
a constitué un projet passionnant : il a nécessité
la mobilisation d'une importante équipe, 420 jours de
travail sur site, la coopération du Musée National
des Philippines, et il aura fallu quinze ans pour le mener à
bien.
Table des matières :
- Préface.
I. La route des Indes.
II. Le Griffin, Du naufrage à
la fouille.
III. L'épave, De la réalité
aux documents.
IV. Histoire d'une cargaison.
V. Des archives à la réalité,
diagnostic d'une cargaison.
- Planches I à
XLVIII : inventaire de la porcelaine du Griffin.
VI. Conservation du matériel.
VII. Les leçons à tirer, épilogue.
- Annexes.
- Bibliographie générale.
- Glossaire.
40 euros (code de commande
: 24258).
GRISELIN (Madeleine) Huit
femmes pour un pôle.
La première expédition polaire féminine. Préface de Jean Rivolier. Paris,
Albin Michel, 1989. In-8° 369 p., illustrations hors texte
en couleurs.
(code de commande : MP/30).
[HENRI
LE NAVIGATEUR]. VERGÉ-FRANCESCHI (Michel) Henri
le Navigateur. Préface
de Michel Mollat du jourdin. Paris, Éditions du
Félin, 1998. In-8° collé, 441 p., (collection
« Histoire »), cachet ex-libris et date
manuscrite à la page de garde.
En quatrième
de couverture :
À
la fin du XIVe siècle, l'Europe ne connaissait du reste
du monde qu'un Orient exploré par voie de terre. Au-delà
des mers commençait l'inconnu : des régions
que la géographie chrétienne peuplait de dangers
mortels.
La découverte du monde n'a pas commencé
avec Christophe Colomb, mais quelques années auparavant
par un exploit collectif que l'on peut considérer comme
un prototype de l'exploration moderne. Sous l'impulsion d'un
homme volontaire et visionnaire : Henri le Navigateur, prince
portugais, né à Porto en 1394, il y a six siècles.
À partir des meilleures sources, Michel
Vergé-Franceschi retrace la vie d'un découvreur
qui fut « l'expression d'un siècle et d'un
peuple, et même celle d'une époque de l'humanité ».
Il nous fait partager son extraordinaire aventure.
13 euros (code de commande
: 16414).
HENRY (Bernard) Des métiers
et des hommes. Les moissonneurs de la mer. Textes et photos de Marianne et Bernard
Henry. Paris, Seuil, 1980. In-4° broché, 127 p.,
illustrations en noir et en couleurs.
En quatrième
de couverture :
« On l'appelle la côte des
légendes, mais aussi côte des goémoniers.
Autrefois, on pouvait y voir à la belle saison d'épaisses
fumées s'élever des fours à soude creusés
à même la dune. Et aujourd'hui encore, on y étend
le goémon pour le faire sécher, l'été,
parmi les fleurs violettes... Partout, à la lisière
des flots, un pied sur la grève et l'autre dans l'eau,
paludiers, ostréiculteurs et pêcheurs, jour après
jour, cultivent, cueillent, prennent à l'océan
notre nourriture quotidienne. Sans eux, point d'histoire ou de
légendes, point de civilisation. Moissonneurs de la mer,
fils de l'océan qui vivez et travaillez par milliers tout
au long de nos côtes, par millions dans le monde, quel
est votre visage ? Et quelle force anime vos mains, au fil
du temps et des vagues ? »
Ce volume évoque les ramasseuses de
gravettes, les pêcheries, les goémoniers, les paludiers,
les ostréiculteurs, le nacrier, le pêcheur de lagune,
les coupeurs de sagne, les pêcheurs côtiers, les
caseyeurs, les pêcheurs au filet, les palangriers.
20 euros (code de commande
: 12649).
HENRY (Marianne et Bernard) Voyageurs aux longs jours.
Préface de Michel Rocard. Paris, Arthaud, 1982.
Grand in-8° oblong sous reliure toilée et jaquette
d'éditeur, 216 p., nombreuses reproductions photographiques
en noir et en couleurs.
Sur la jaquette :
Vingt
mille kilomètres de canaux et de rivières constituent
en Europe de l'Ouest un réseau de voies navigables unique
au monde et un univers qu'il faut le plus souvent deviner dans
le blanc des cartes.
Système sanguin invisible au cur
des pays, le tissu des chemins d'eau a une part importante de
l'activité économique, et le monde de la batellerie,
sorte de minorité ethnique, vit encore une aventure hors
du temps.
Alors qu'en Europe du Nord la voie d'eau prospère,
en France, où elle est la plus spectaculaire, elle se
trouve en danger. Les canaux de moindre importance sont sacrifiés
aux plus gros et les mariniers constituent maintenant une espèce
en voie de disparition.
C'est un magnifique voyage sur l'eau à
travers la France, les Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et
l'Angleterre que propose Voyageurs aux longs jours, en
même temps qu'un plaidoyer pour les voies d'eau et leurs
habitants.
Sommaire :
- Préface de Michel Rocard.
- Introduction.
- Depuis la nuit des temps.
- L'eau qui marche.
- Le bois flotté.
- La Seine.
- Le Rhône.
- La Loire.
- Marches d'eau.
- Chemins d'eau.
- Le canal de Briare.
- Le canal du Midi.
- Écluses et éclusiers.
- À pied, à cheval.
- Barges et péniches.
- En navigation.
- À bord.
- Le fret.
- Au fil de l'eau.
- Rhin, Allemagne.
- En Belgique.
- Aux Pays-Bas.
- En Grande-Bretagne.
- Adresses utiles.
- Bibliographie.
- Carte des voies navigables.
25 euros (code de commande
: 23472).
Horizons marins, itinéraires
spirituels (Ve-XVIIIe siècles). Volume
I : Mentalités et sociétés. Volume
II : Marins, navires et affaires. Études réunies
par Henri Dubois, Jean-Claude Hocquet, André
Vauchez. Paris, Publications de la Sorbonne, 1987. Deux volumes
in-8° sous cartonnage déditeur, XVI + 344 et
XVIII + 325 p., illustrations, tableaux, (collection «
Histoire Ancienne et Médiévale », 20 et 21).
Les
deux volumes : 40 euros (code
de commande : 206/60).
HUGUET (Jean) Paul-Émile
Pajot.
Marin pêcheur imagier de la mer. Paris, André
Bonne, 1975. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur,
216 p., illustrations hors texte en couleurs.
25 euros (code de commande : MP/62).
KENNEDY
(Ludovic) Pursuit. The
Chase and Sinking of the Bismarck.
London, Cassell, 2004. In-8° collé, 252 p., illustrations
hors texte, (collection « Military Paperbacks »),
exemplaire en bel état.
En quatrième
de couverture :
In
May 1941, the German battleship Bismarck headed out into
the North Atlantic to raid Allied shipping. She was accompanied
by the Prinz Eugen and her pursuit was an epic of naval
warfare. Found and shadowed by British cruisers, she was engaged
by the Hood and the Prince of Wales. Within minutes,
she had sunk the former, the pride of the Royal Navy, and damaged
the latter. The next few days were agonising for both sides.
The Bismarck was attacked by Swordfish of the Fleet Air
Arm, lost and then relocated, attacked once more and disabled.
Now there was no choice for the pride of the Kriegsmarine but
to run for safety and the French port of Brest. But then the
battleships Rodney and King George V caught up
with her.
7 euros (code de commande
: 25031).
KERSAUSON (Olivier de) et NOLI (Jean)
Kriter II autour du monde. Fortune de mer. Paris, Presses
de la Cité, 1977. In-8° broché, 274 p., un
cahier d'illustrations.
6 euros (code
de commande : MP/60).
LACROIX
(Louis) 5. Préface
de Jean Randier. Paris, Éditions Maritimes et d'Outre-Mer,
1969. In-8° broché, XIII, 365 p., illustrations
hors texte, bel exemplaire malgré le dos ridé.
En quatrième
de couverture :
Avec
le recul des années, le cap Horn est devenu le symbole
d'une des plus étonnantes épopées de la
mer et de la voile, une aventure de géants avec ses héros
et ses martyrs.
Ces hauts faits de courage et de hardiesse
manuvrière, Louis Lacroix, capitaine au long cours,
commandant de plusieurs grands voiliers cap-horniers au début
du siècle, sait magnifiquement les raconter aux terriens
dans Les Derniers Cap-Horniers français.
Ce livre est désormais reconnu comme l'un des plus grands
« classiques de la mer ».
13 euros (code de commande
: 18315).
LE
DANOIS (Ed.) L'Atlantique. Histoire et vie d'un océan. Paris, Albin Michel, 1942. In-8° broché,
290 p., illustrations in et hors texte, (collection « Sciences
d'Aujourd'hui »), exemplaire non coupé.
Table des matières
:
-
Préface.
- Introduction. La Découverte de
l'Atlantique.
A. L'époque des
légendes et des traditions.
B. L'époque des
navigateurs et des découvertes géographiques.
C. L'époque des
océanographes et des croisières scientifiques.
D. L'époque des
techniciens et des recherches méthodiques.
Première partie. Structure et paléo-océanographie.
Chapitre I. La morphologie
du relief sous-marin et la structure générale de
l'Atlantique.
- La
technique des sondages ; le relief sous-marin ; limites de l'Atlantique
; structure générale.
Chapitre II. La paléo-océanographie
de l'Atlantique.
- La
formation continentale ; la théorie de Wegener ; les premiers
plissements : la Tethys ; les ponts continentaux ; le géosynclinal
atlantique. Chapitre III.
Paléo-océanographie et structure de quelques régions
de l'Atlantique.
- Les
mers du bouclier Scandinave ; le plateau franco-britannique ;
le golfe de Gascogne ; la région ibéro-africaine ;
la Méditerranée et ses tributaires ; la zone
du bouclier canadien ; la mer des Antilles ; la mer
des Antilles du Sud.
Deuxième partie. La circulation océanique.
Chapitre I. Les Eaux atlantiques.
- La
technique hydrologique ; températures, salinités
et oxygène ; principe de l'immixibilité des
eaux ; origine des eaux Atlantiques ; troposphère
et stratosphère océaniques ; classification
des eaux atlantiques.
Chapitre II. La circulation
océanique : les transgressions atlantiques et les courants
marins.
- Les
transgressions atlantiques ; stabilisation hivernale (régression) ;
extension estivale (transgression) ; mécanisme des
transgressions ; causes et périodicité des
transgressions ; les courants marins ; courants des
fronts polaires ; courants des eaux transgressées ;
le Gulf-Stream ou courant de Floride.
Chapitre III. Élude
des transgressions dans quelques régions de l'Atlantique.
- Atlantique
occidental ; Atlantique oriental ; Golfe de Gascogne ;
plateau franco-britannique ; front polaire européen ;
front polaire américain.
Troisième partie. Les conséquences
biologiques.
Chapitre I. Remarques générales
et technique biologique.
- Benthos,
plankton et necton ; faciès bionomiques ; faciès
hydrologiques ; sténothermie ; migrations des
poissons ; ichthyométrie ; marquage ; outillage
biologique.
Chapitre II. Influence
des transgressions sur la biologie et la pêche.
- Poissons
migrateurs et saisonniers : le thon blanc ou germon, le thon
rouge, le maquereau, le hareng, la sardine.
- Poissons
de fond : la morue, le merlu.
- Poissons
anadromes et catadromes : le saumon, l'anguille.
10 euros (code de commande
: 27065).
LEIP (Hans) Le roman du gulf-stream.
Traduit de l'allemand par
Jean R. Weiland. Paris, Club des Libraires de France, 1956. In-8°
sous reliure et Rhodoïd d'éditeur et réalisé
d'après les maquettes de Pierre Faucheux, 388 p.,
illustrations hors texte dont certaines à déplier,
(collection « Découverte de la Terre »,
n° 11), exemplaire numéroté (n° 3133)
en parfait état.
Extrait :
Nous
avons appris à l'école que le gulf-stream est important
pour notre climat. S'il n'existait pas, le nord de l'Europe ressemblerait
à un paysage du Labrador que l'homme n'a jamais pu coloniser
sur une grande échelle, et où une culture du sol
et une civilisation, telles que nous les connaissons, sont impossibles.
Le gulf-stream transforme la côte européenne
qui borde l'Atlantique en une serre tempérée, il
en fait un parterre fleuri où règne un climat modérément
chaud, suffisamment humide, mais qui toutefois ne correspond
pas exactement aux conditions climatiques continentales. C'est
à la radiation comme à l'irrégularité
de son souffle humide et chaud que sont dues l'extrême
sensibilité de l'Européen, son agitation, de même
que sa fièvre créatrice, et la plénitude
merveilleusement exubérante de sa civilisation. Nulle
part au monde n'existe comme ici ce type d'individu insatisfait,
quotidiennement nourri de cette excitation climatique, et qui
semble toujours prêt à sortir de ses gonds. C'est
ce qui l'a poussé à des prouesses sans égales
mais aussi à bien des folies. C'est ce qui lui a fait
fuir tout ce qui est coutumier ; c'est ce qui lui a donné
la curiosité de l'exploration lointaine; c'est ce qui
a fait de lui un éternel chercheur.
Sans le souffle du gulf-stream, la civilisation
primitive de l'âge de pierre et son art lapidaire n'eussent
sans doute pas plus existé que les gravures des chasseurs
de rennes sur les murs des cavernes. Et la migration des peuplades
anciennes serait tout aussi inexplicable que celle dont nous
souffrons depuis 1933.
Ni les poèmes des Edda, ni Hermann
et Dorothée, n'auraient vu le jour, ni les miniatures
des manuscrits monastiques de Saint-Gall, ni les tableaux de
Rembrandt ; il n'y aurait eu ni les Mystiques, ni les Spiritistes,
ni la nef des Vikings ni le navire transatlantique, ni Voltaire
ni la reine Victoria, ni Paracelse ni Bircher-Benner, ni Luther
ni Rudolf Steiner, ni Colomb ni Piccard, ni Gutenberg ni Heisenberg,
ni Karl Marx ni Karl May, ni le balai des sorcières ni
le traité de Versailles, ni la cathédrale de Cologne
ni la chancellerie du Reich, ni les guerres mondiales, ni l'Unesco.
Rien, ou bien peu de chose, n'existerait de
cette exubérance de production, de cette confusion excessive,
de cette civilisation hypertrophiée, qui ont fait de l'Europe
le centre du monde. Nous n'aurions pas connu les découvreurs
de l'univers et les conquérants du ciel, les luttes fratricides
et l'amour de l'humanité, la croix et le glaive, les torches
et les fouets, l'Inquisition et le prosélytisme de la
liberté, tous ces tentacules que l'Europe a lancés
sur la terre entière.
Le monde n'aurait pas davantage les gratte-ciel
de Manhattan, les hôtels de Bombay, les hôpitaux
de Hong-Kong, les terrains de golf de Nouvelle-Zélande,
les plantations de Dakar, l'église miniature de Kuklulu
dans la brousse, le club artistique de La Nouvelle-Orléans,
les chemins de fer d'Argentine, les pylônes émetteurs
de Chine, les cyclotrons d'U.R.S.S.
Les studios de Hollywood, les installations
de Tanglewood et de Woodshole n'existeraient pas plus que les
institutions de Weimar, de Salzbourg et de Genève. Et
des jouissances aussi disparates que le concerto brandebourgeois
de Bach et les programmes de la télévision nous
seraient inconnues.
Seul celui qui a vécu pendant des semaines
en haute montagne ou dans la brousse australienne peut se rendre
compte que tout ce que le gulf-stream a enfanté nous ferait
terriblement défaut si nous en étions soudain privés.
En un mot, le gulf-stream est certainement
responsable de ce qu'est la civilisation occidentale dans son
ensemble.
10 euros (code de commande
: 18766).
LE MASSON (Henri) Les
flottes de combat (Fighting fleets) 1970. Paris, Éditions Maritimes
& d'Outre-mer, 1969. In-8° oblong sous reliure d'éditeur,
XI + 435 p., nombreuses illustrations, déchirure à
la jaquette.
45 euros (code
de commande : MP/64).
LE MASSON (Henri) Propos
maritimes.
Préface du Vice-Amiral d'Escadre Y. de Bazelaire.
Illustrations de H. Simoni. Paris, Éditions Maritimes
& d'Outre-mer, 1970. In-8° broché, 286 p., illustrations.
15 euros (code
de commande : MP/66).
LE
MOUËL (Jean-François) Les 36 Eskimos de
l'île aux Mouettes. Sint-Martens-Latem,
Éditions de la Dyle, 1999. In-8° broché, 230 p.,
illustrations, exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
À Naujât, l'île aux Mouettes,
sur les côtes du Groenland, vivaient 36 Eskimos et 122
chiens. Cette minuscule population isolée du monde organisait
son existence au rythme particulier des saisons du Grand Nord.
L'été, les chasseurs sillonnaient « l'eau
libre » dans leurs kayaks en peau de phoque. Lhiver,
ils parcouraient en traîneau des centaines de kilomètres.
Une existence rude qui prenait souvent des allures d'aventure.
Jean-François Le Mouël a eu le
bonheur de partager pendant trois ans la vie de « Ceux
des Mouettes ». Il leur prêta la parole avec
intelligence et sensibilité. Son livre fut vite épuisé.
La création toute récente du
Nunavut nouveau territoire pour une partie
des Inuit canadiens après l'acquisition par
les Groenlandais d'un statut d'autonomie interne en 1979, concrétise
la naissance d'un nouveau monde sur les marges de notre planète.
Il y eut un avant, il y aura un avenir.
La présente réédition
s'inscrit dans un devoir de mémoire pour que ne s'oublie
jamais ce petit peuple chaleureux et accueillant alors en harmonie
profonde avec son sévère milieu naturel.
12 euros (code de commande
: 14447).
LE POTIER (Contre-amiral
R.) Cherbourg, port de la Libération.
Paris,
France-Empire, 1972. In-12 sous cartonnage et jaquette d'éditeur,
524 p., illustrations hors texte, carte.
12,50 euros (code
de commande : MP/73).
LOMEN (Carl J.) Cinquante ans d'Alaska
(Fifty Years in Alaska). Traduit de l'anglais par A. de Cambiasy.
Paris, Julliard, 1956. In-8° broché, jaquette, 275
p., (collection « La Croix du Sud »), exemplaire
non coupé.
En quatrième
de couverture :
« Fils d'un juge suédois, Car Lomen est né
dans le Minnesota, et rien ne semblait le destiner à une
carrière aventureuse. Rien, sinon un père à
l'âme de pionnier qui n'allait pas hésiter, au début
de ce siècle, à quitter une vie paisible pour s'enfoncer
avec lui dans le Grand Nord. Sa mère, sa sur, ses
quatre frères les rejoignirent bientôt. Ils vécurent
ainsi cinquante années en Alaska et ce livre est le récit
de leurs aventures, de leur prodigieuse réussite, mais
aussi de leurs difficultés et de leurs angoisses. L'élevage
et le commerce des rennes, jusqu'alors réservé
aux Esquimaux, prit, grâce à leur intelligence,
leur énergie et la lutte qu'ils menèrent contre
l'hostilité de la nature et celle de certains, hommes,
un essor considérable. L'histoire passionnante de cette
famille s'effacera difficilement de notre mémoire. »
10
euros (code de commande : 7955).
McPHEE (John) En Alaska. Traduit de l'anglais par Richard Matas. Paris,
Payot, 1992. In-8° broché, 405 p., (collection «
Voyageurs »).
13 euros (code de commande
: MP/4).
MALAURIE
(Jean) Les derniers
rois de Thulé. Avec les esquimaux polaires
face à leur destin. Quatrième édition
revue et augmentée. Paris, Plon, 1979. Fort in-8°
sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 655 p., illustrations
in et hors texte, (collection « Terre Humaine »),
bon exemplaire.
En quatrième
de couverture :
« On
ne peut connaître un pays par la simple science. C'est
un instrument trop exact et trop dur... Seul le marin connaît
l'archipel. » Ainsi parlait Giono. Ainsi procéda
le géographe Jean Malaurie qui, depuis vingt ans, partage,
au cours de missions répétées, la dure vie
des Esquimaux en des lieux privilégiés du détroit
de Behring au Groenland.
Ce livre rare, traduit en quinze langues et
qui a été l'objet, sous le même titre, d'un
long film à la télévision française
nous convainc que l'ethnologie, science de l'homme, n'est possible
qu'au prix d'une longue présence au cours de laquelle
l'observateur, parlant couramment la langue du peuple étudié,
partage étroitement ses activités et jusqu'à
sa pauvreté.
Ce fut le cas de Jean Malaurie, chef d'expédition
à vingt-huit ans, que la modicité de ses moyens
financiers contraignit, dans ce premier et audacieux hivernage
solitaire de quatorze mois, à être chasseur et conducteur
de traîneaux ; de ce fait, l'intime et l'obligé
des Esquimaux. « Je serai redevable toute ma vie à
ceux que l'on a jadis qualifiés d'animaux humains d'avoir
été ma seconde et véritable Université.
Ils m'ont confirmé dans cette tendance qui leur est spécifique
et qui leur permet de disposer d'un raisonnement si immédiat
qu'il se confond avec l'intuition. »
Ainsi s'exprime l'auteur, aujourd'hui directeur
du Centre d'études arctiques aux Hautes Etudes et au C.N.R.S.
Spécialiste des sciences de la Terre, anthropogéographe,
Jean Malaurie nous fait saisir, en ce classique de la littérature
polaire, combien un peuple archaïque constitue un tout avec
le lieu qu'il habite, son sol, son climat et sa faune.
En partageant, jour après jour, la vie
de ces chasseurs de phoques, de morses et d'ours, en mangeant
l'hiver leur kiviaq, oiseaux d'été pourris sous
les pierres, en écoutant pendant les quatre mois de la
nuit polaire leurs légendes d'un rare pouvoir de résurrection
à la limite du surréalisme, le lecteur participe
à la vie de Jean Malaurie. Chez cet observateur à
l'il aigu, étonnamment sensible, nous retrouvons
le souffle d'un Père Hue et l'émotion d'un Jack
London. Mais, expression multiple d'une très vaste culture,
ce livre singulier, sans vraie parenté, crée incontestablement
un genre nouveau.
En cette réédition revécue
avec le recul de vingt années d'expérience, voici
un livre essentiel sur le peuple esquimau.
Peuple que l'on s'efforce d'aider à
survivre, mais dont le destin devient imprévisible à
partir du moment où son sous-sol compte parmi les plus
riches bassins pétrolifères et miniers du monde.
Bédouins du Nord, les Esquimaux seront-ils à leur
tour grâce à l'imprévisible revanche
de l'or noir appelés à connaître
au XXIe siècle un second souffle ?
15 euros (code de commande
: 23404).
MAUCLÈRE
(Jean) Caravelles au large. Illustrations
de Jean Dornier. Le Raincy, Les Éditions Claires,
1949. Grand in-8° broché, 187 p., illustrations
hors texte, exemplaire numéroté (n° 1725),
non coupé et en très bel état.
On pouvait lire dans Le Soir
du 7 janvier 1950, « L'Amérique n'a pas été
découverte par Christophe Colomb. Vous en serez convaincu
lorsque vous aurez lu Caravelles au large qui retrace
la grande aventure de Jean Cousin, marin dieppois, dont le journal
de route, à peu près ignoré ainsi que des
pièces de haute valeur, tant espagnoles que françaises
prouvent que, cinq années avant Christophe Colomb, un
Français avait découvert le nouveau continent. »
À propos de cette fable, Ch.-A. Julien
écrit : « Les Français ont fréquenté
l'Amérique dès le début du XVIe siècle
mais ne l'ont certainement pas découverte. Il faudrait
mettre définitivement fin à des légendes
qui peuvent être flatteuses pour le patriotisme local mais
qui ne reposent sur aucune documentation solide. »
Aussi, range-t-il parmi les simples
légendes la prétendue découverte de l'Amérique,
en 1488, par le Dieppois Jean Cousin, en faveur duquel J. Mauclère
a récemment tenté de revendiquer la primauté
en Amérique. Les Français ne peuvent même
pas revendiquer la découverte de Terre-Neuve : « On
n'en a pas fourni, jusqu'ici, de preuve décisive. »
Bibliographie :
- Julien (Ch.-A.), Herval (R.) et Beauchesne
(Th.), Les Français en Amérique pendant la première
moitié du XVIe siècle.
- Morin (Conrad-M.), Revue d'histoire de
l'Amérique française, vol. 2, n° 1, 1948,
p. 125-129.
20 euros (code de commande
: 18663).
MEUNIER (Alphonse) Duc d'Orléans. Campagne
arctique de 1907. Microplankton des Mers de Barents et de Kara.
Bruxelles, Bulens, 1910. In folio broché, XVIII, 355 p.,
deux cartes hors texte, bien complet des 37 planches lithographiées
accompagnées de leurs feuillets de commentaires sous étui
demi-toile bleue à coins, plis, couvertures passées
et quelques rousseurs (n'affectant pas les planches), bon exemplaire.
Édition de l'uvre majeure
de ce savant belge ou il analyse et décrit des échantillons
planctoniques récoltés par Louis Stappers lors
de l'expédition arctique organisée en 1907 par
le duc d'Orléans à bord de la Belgica.

Couverture du volume de texte et planche VI.
Les deux volumes : 180
euros (code de commande : 18639).
MORDAL (Jacques)
Hold up naval à Granville. Paris, France-Empire, 1964.
In-12 broché, 284 p., un cahier d'illustrations hors texte,
jaquette.
10
euros (code de commande : 238/68).
MORINEAU (Michel) Jauges et méthodes
de jauge anciennes et modernes. Paris,
Armand Colin, 1966. In-8° broché, 119 p., une planche
hors texte à déplier, (collection « Cahiers
des Annales », n° 24), ex-libris manuscrit du
professeur Maurice-A. Arnould, rousseurs à la couverture.
Introduction :
Abordant l'étude de deux recensements
de la marine française de commerce à l'époque
de Louis XIV, nous nous sommes trouvés, d'emblée,
devant la question préalable : quelle créance
accorder aux tonnages exprimés ? Vieux problème !
Et combien irritant, car les réponses qui lui sont données
divergent totalement. Par exemple, H. Robert n'a pu cacher son
scepticisme sur le tonnage des navires rochelais employés
au XVIIIe siècle, trouvant des différences énormes
entre la capacité réelle et la capacité
avouée. P. Dardel arrive à une conclusion très
favorable en ce qui concerne le tonnage des bâtiments havrais
et rouennais, à la même époque... Problème
important, fondamental, car l'histoire économique a utilisé
et utilise abondamment le matériel fourni par les statistiques
portuaires, pour fonder rétablissement d'une courbe de
conjoncture, comparer la puissance de deux ports, de deux nations
ou de deux aires maritimes. Cela justifiait une analyse en profondeur.
Au départ, nous ne pensions qu'à un examen des
unités françaises de jauge mais, de fil en aiguille,
à force de préciser une notion, puis une autre,
nous avons été amenés à nous occuper
des mesures employées dans les marines étrangères,
nordiques et méditerranéennes. Nous avons abouti
à des résultats souvent surprenants, qui nous paraissent
solides mais que nous soumettons volontiers à la vigilance
critique des historiens. Nous serons heureux si ce travail, quelle
que soit sa valeur propre, suscite un débat et provoque
l'apparition de la lumière.
20 euros (code de commande
: 16146).
 [NELSON
(Horatio)]. GERVAIS (André) Un grand ennemi
: Nelson. Préface de Paul Chack. Paris,
La Renaissance du Livre, 1931. In-8° demi-reliure toilée
à coins, couverture conservée, 246 p., planches
hors texte, (collection « La Grande Légende
de la Mer »), ex-libris.
Extrait de la préface
:
Tous
les marins admirent et honorent Nelson. Le temps même semble
renforcer leur vénération. Ses contemporains, ceux
qui, sous ses ordres, se sont battus dans les grandes rencontres
des guerres navales sous la République et l'Empire, ont
humainement tendance à grossir leur rôle, le rôle
du combattant, au détriment de l'influence qu'a exercée
la tactique du chef rangeant sa flotte en formation telle qu'elle
devait forcément frapper à coups sûrs et
décisifs. Aucun des lieutenants de Nelson n'a compris
qu'à Trafalgar l'âme de la rencontre était
comme enchâssée dans la forme raide et silencieuse
gisant, sans vie, dans l'entrepont du Victory, et que
la bataille avait été gagnée avant le premier
coup de canon. Plus d'un siècle a passé. Penchés
sur les archives de l'Amirauté britannique, des historiens,
par dizaines, et des officiers, plus nombreux encore, ont étudié
les campagnes du grand marin. Sa renommée n'a cessé
de grandir.
Lorsque Londres reçoit officiellement
les officiers de notre marine, ils ne manquent jamais de se rendre
devant la statue de Nelson et de saluer celui qui fut, pour nous,
le plus implacable des ennemis. Ce geste est dicté par
l'esprit naval, par la haute fraternité marine unissant
tous ceux qui passent leur vie à lutter contre l'océan.
13 euros (code de commande
: 28075).
 NOURY
(Raphaël) Tarifs, d'après le systeme métrique,
pour cuber les bois carrés et ronds, précédés, 1.° D'une
Instruction sur la manière de mesurer et de cuber, soit
à la plume, soit avec ces Tarifs, les Bois propres au
service de la Marine ; 2.° Des Tarifs pour déterminer
les espèces dans lesquelles ces Bois, ainsi que les Merrains
et Gournables, doivent entrer suivant leurs dimensions respectives ;
3.° Des Planches contenant les figures des diverses Pièces
qui entrent dans la Construction des Vaisseaux ; A l'usage
des agens de la Marine, employés tant dans les ports que
dans les arrondissemens forestiers, aux recherches, martelages,
recette, etc., des bois de construction ; Ouvrage utile
en général aux Propriétaires et aux Marchands
de Bois : Approuvé par LL. Ex. les Ministres de l'Intérieur,
et de la Marine et des Colonies ; par Raphaël Noury,
Agent de la Marine, attaché au cinquième Arrondissement
forestier. Paris, L'Auteur
et Eberhart, 1808. [A
Paris, / Chez l'Auteur, rue du Mont-Blanc, n° 27, /
Eberhart, Imprimeur-Libraire, rue du Foin Saint-Jacques, n° 12,
/ Et chez les principaux Libraires et Marchands de Nouveautés.
/ 1808.] In-4° demi-veau d'époque,
dos lisse, reliure frottée et un peu usagée (mors
inférieur fendu sur 4 cm), XVI, 169 (les cahiers P et
Q ont été intervertis), [2 (errata, table)], [1
bl.] p., exemplaire bien complet des cinq planches hors
texte, bon exemplaire.
Extrait de la préface
:
Le nouveau système
des Poids et Mesures nauroit, sans doute, pas éprouvé
autant de difficultés à s'introduire dans le commerce
en général, et même dans les diverses branches
de l'Administration publique, si l'on avoit eu des Tables et
des Tarifs, d'après ce système, semblables aux
Comptes faits de Barême, et autres ouvrages de ce
genre, pour en faciliter l'usage.
Les Marchands de Bois, par exemple, auroient-ils
hésité à employer le mètre
(qui pouvoit leur tenir lieu de leur ancienne règle
de trois pieds) en place du pied, si, lorsque cette nouvelle
mesure a été substituée à l'ancienne,
on eût pu faire paroître en même-temps, un
Tarif pour cuber en mètres et parties décimales
de mètre, les Bois carrés ainsi que les Bois ronds ?
Dun autre côté, les Agens
de la Marine, employés dans les Arrondissemens forestiers
aux martelages des bois de construction, comme ceux employés
dans les Ports à la recette définitive de ces bois,
ne réclament-ils pas, depuis bien long-temps, un Tarif
métrique, pour abréger les calculs fastidieux
qu'ils sont obligés de faire aujourd'hui, et qui absorbent
une partie de leur temps ? Si le calcul décimal leur
a paru d'abord infiniment préférable à l'autre
calcul, comme ils avoient des Comptes faits en pieds,
pouces et lignes, qui les dispensoient de cuber à la plume
les bois qu'ils marquoient ou qu'ils recevoient, tout en appréciant
les avantages réels de ce nouveau calcul, ils ont dû
renoncer avec d'autant plus de peine à l'usage de l'ancien,
qu'ils avoient des Tables et des Tarifs qui leur servoient non
seulement pour cuber lesdits bois, mais encore pour vérifier
et s'assurer si le cube trouvé étoit le véritable
cube.
Ces considérations nous ont donc déterminé
à composer les Tarifs suivans, pour ne plus laisser le
moindre prétexte de différer encore l'introduction
des Mesures métriques, particulièrement dans les
Forêts.
100 euros (code de commande
: 29121).
PÉGUY (Charles-Pierre) Ces montagnes qui
flottent sur la mer. S.l., Arthaud, 1969. In-8 broché,
308 p., héliogravures hors texte, (collection «
Sempervivum », 47).
18 euros (code
de commande : MP/43).
PERRIN (Joseph) L'homme
du «Bretagne».
Paris, France Empire, 1972. In-8° broché sous jaquette
d'éditeur, 316 p., exemplaire dédicacé par
l'auteur.
6,50 euros (code de commande
: MP/52).
PHILIPPON (Vice-Amiral d'Escadre)
Le Blocus du Scharnhorst et du Gneisenau. Paris, France-Empire, 1967. In-12 sous cartonnage
et jaquette d'éditeur, 270 p., illustrations hors texte,
carte.
10 euros (code
de commande : MP/81).
PRYDE (Duncan)
Nunaga. Dix ans chez les Esquimaux.
Préface
de Jean Malaurie. Paris, Calmann Lévy, 1974. In-8°
broché, XX + 372 p., illustrations hors texte, papier
déformé aux premiers feuillets.
10
euros (code
de commande : MP/41).
  POCHHAMMER
(Hans) La dernière croisière de lAmiral
Von Spee. Souvenirs de
lescadre des croiseurs. Traduit
de l'allemand par R. Jouan. Paris, Payot, 1929. In-8° demi-toile
à coins, 224 p., illustrations hors texte, couverture
conservée, (« Collection de Mémoires, Études
et Documents pour servir à lHistoire de la Guerre
Mondiale »), ex-libris d'Alexandre Berqueman (probablement
dessiné par Hergé).
Table des matières
:
Chapitre
I. À Tsing-Tao
La relève. - Changement
d'équipage. - Exercices. - Visite du croiseur-cuirassé
anglais Minotaur. - Notre colonie de Tsing-Tao. - L'escadre
des croiseurs en 1914. - la croisière du Pacifique.
Chapitre II. De Tsing-Tao à Trouk.
Le Gneisenau appareille.
- Nagasaki. - Dernier courrier. - Urakas. - Pagan. - Saipan.
- Rota. - L'atoll de Trouk. - Le Scharnorst rallie. -
Charbon. - Danse des indigènes.
Chapitre III. À Ponapé.
Inspection aux postes de
combat. - Prolongation de l'escale. - Le Djokadj. - Danger
de guerre menaçant. - Préparatifs de guerre. -
Déclaration de guerre. - Allocution du comte von Spee.
- Écoles à feu. - Embarquement du charbon.
Chapitre IV. En guerre.
Dernière journée
au port. - Marche vers Pagan. - Postes de veille. - Service divin.
- Notre situation, notre mission. - Constitution dun train.
- L'Emden et le Prinz Eitel Friedrich rallient.
- Le Japon hostile. - Route vers l'est. - L'Emden détaché.
- Service de guerre. - L'Angleterre cause première de
la guerre.
Chapitre V. Aux île Marshall.
Charbonnage à Eniwetok.
- Nos embarcations en dérive. - « Un homme
à la mer ». - Le Nurnberg va à
Honolulu. - Alerte ! - Séjour à Majuro. -
Le Cormoran rallie. - Nouvelles de Tsing-Tao. - Le Cormoran
et le Prinz Eitel Friedrich se séparent.
Chapitre VI. Devant Samoa et Tahiti.
La grande importance de nos
colonies du Pacifique. - L'Amérique se rangera-t-elle
à nos côtés ? - Retour du Nurnberg.
- Nouvelles du pays. - Journaux américains. - Charbonnage
devant lîle Christmas. - Le Nurnberg coupe
le câble de Fanning. - Avance sur Samoa. - Baptême
de la ligne. - Devant Apia. - Bombardement de Papeete, à
Tahiti.
Chapitre VII. Aux îles Marquises
devant l'île de Pâques.
Charbonnage à Nukuhiwa.
- Le Gneisenau devant Hiwava. - Marche vers lîle
de Pâques. - Le Dresden et le Leipzig rallient
l'escadre. - Deux morts. - Anniversaire de la Kaiserin.
Chapitre VIII. La bataille de Coronel.
Arrivée devant la
côte américaine. - Renseignement : un croiseur
léger anglais se trouve à Coronel. - Route vers
le sud. - Découverte et poursuite de l'ennemi. - « Branle-bas
de combat ! » - La bataille : le Good
Hope brûle. - Tombée de la nuit. - Ordre aux
croiseurs légers de rechercher l'ennemi. - Destruction
du Monmouth. - Remerciements de l'amiral.
Chapitre IX. Au large et à Valparaiso.
24 heures à Valparaiso.
- Enthousiasme des Allemands. - Rapide visite de la ville. -
Halte devant Mas à Fuera. - Charbonnage sur des voiliers.
- « Alerte ! » - Tsing-Tao est tombé !
Chapitre X. Autour du cap Horn.
Marche vers le froid. - Journaux
allemands. - Séjour dans le golfe de Penas. - Trois cents
croix de fer. - Mauvais temps. - Cap Horn. - Iceberg et voilier.
- Mouillage à lîle Picton. - Les îles
Falklands.
Chapitre XI. La bataille des îles Falklands.
Atterrissage sur les îles
Falklands. - L'ennemi en vue. - Cessation de l'opération.
- Poursuite de l'ennemi. - Les croiseurs de bataille anglais.
- « Ordre aux croiseurs légers de s'échapper ».
- Le combat s'engage. - Suspension du feu. - La bataille d'anéantissement.
- La destruction du Scharnhorst. - la fin du Gneisenau.
- Les Anglais recueillent les survivants.
Chapitre XII. Après la bataille.
Vie sur les navires anglais.
- Vers l'Angleterre, sur le Macedonia. - Le sort des croiseurs
légers. - Une lettre de l'amiral Sturdee. - Dans un camp
de prisonniers. - Retour de lauteur en Allemagne. - Lancement
du croiseur de bataille Graf von Spee. - Conclusion.
19
euros (code de commande : 30237).
FORESTER (C.S)
Le contre-amiral Hornblower
aux Antilles. Traduit de
l'anglais par Maurice Beerblock. Paris, Gallimard, 1961. In-8°
broché, 307 p.
9 euros (code de commande
: MP/58).
RIESEBERG (Harry
E.) L'Or des épaves (Treasure Hunter). Traduit de l'anglais par
Francis Cusset. Paris, Les Éditions de Paris, 1950. In-8
broché, 278 p., exemplaire non coupé.
10
euros (code de commande : 238/65).
RIESEBERG (Harry
E.) 600 milliards sous les mers (I dive for Treasure). Traduit de l'anglais par
Francis Cusset. Préface de La Varende. Paris, Les
Éditions de Paris, 1948. In-8 broché, 316 p., exemplaire
non coupé.
12
euros (code de commande : 239/65).
RIMBAUD (Christiane) L'affaire du
Massilia. Été
1940. Paris, Seuil, 1984. In-8°
collé, 253 p., peu courant.
En quatrième
de couverture :
Le
21 juin1940, parlementaires, dont Édouard Daladier, Georges
Mandel, Jean Zay, Pierre Mendès France..., s'embarquent
sur le Massilia à destination de Casablanca. La
raison ? « Pour fuir les Allemands »,
s'empresse d'affirmer le gouvernement Pétain, qui les
désigne aussitôt à l'opprobre des Français.
« Non, répliquent les passagers du Massilia,
c'est avec l'accord du gouvernement dans le cadre de son transfert
en Afrique du Nord et, en tout état de cause, dans un
esprit de résistance. »
Toute la trame de cette « ténébreuse
affaire » a pu être reconstituée ici
grâce à des archives jusque-là inexploitées.
Elles en confirment l'enjeu et jettent une lumière crue
sur les débuts cyniques du régime de Vichy.
13 euros (code de commande
: 25023).
ROBERTSON (Terence) Le Loup de l'Atlantique.
[Titre original : The
Golden Horse Shoe.] Traduit de l'anglais par Jean Gravrand.
Préface de l'amiral George Creasy. Paris, Amiot-Dumont,
1955. In-8° broché, 202 p., illustrations hors
texte, (collection « L'Étoile Filante »),
exemplaire non coupé et à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
Il
n'est pas un homme de notre génération pour qui
les mots « bataille de l'Atlantique » n'évoquent
de dramatiques souvenirs, ceux de la lutte sans merci des immenses
convois alliés contre les meutes de sous-marins allemands.
C'est ici l'odyssée de l'un de ces sous-marins,
et de Kretschmer son commandant, qui est racontée dans
tous ses détails : batailles innombrables, fuites,
torpillages, jusqu'au dernier combat au canon avec un destroyer
anglais et les aventures de l'équipage dans un camp d'internement
au Canada. Un livre d'action, mené de main de maître.
12 euros (code de commande
: 22492).
ROUCH (Jules)
Le Pôle nord. Histoire des voyages arctiques.
Paris, Flammarion, 1923. In-12 sous cartonnage d'éditeur,
249 p., illustrations, bon exemplaire malgré quelques
taches sur le cartonnage.
Table des matières
:
Première partie. Le passage du Nord-Ouest
et l'archipel polaire américain.
Chapitre I. Les premières
expéditions portugaises et anglaises - Découverte
du Détroit de Davis, de la Mer de Baffin, du Détroit
d'Hudson et de la Baie d'Hudson.
Chapitre II. Les expéditions
au Nord da Canada : Hearne - Mackenzie - Franklin - Back.
Chapitre III. Expéditions
de Ross, de Parry. Découverte du Pôle Magnétique.
Chapitre IV. Expédition
de Franklin sur l'Erebus et le Terror - Les expéditions
de secours - La découverte du passage du Nord-Ouest par
Mac Clure.
Chapitre V. Le passage du
Nord-Ouest par Amundsen.
Chapitre VI. Expéditions
de Sverdrup et de Stefansson dans l'archipel polaire américain.
Deuxième partie. Le passage du Nord-Est
et les explorations au nord de la Sibérie.
Chapitre I. Willougliby,
Chancelor, Burrough, Pett, Jackman - Les expéditions de
Barentz - Voyages des Russes au XVIIIe et au XIXe siècles
dans les parages de la Nouvelle-Zemble - Les chasseurs de phoques
et de morses - L'hydrographie des côtes de la Sibérie
septentrionale - Découverte des Iles de la Nouvelle-Sibérie.
Chapitre II. La découverte
du passage du Nord-Est par Nordenskjold - Expédition du
baron deTolI.
Chapitre III. Les expéditions
par le Détroit de Bering : Bering - Cook - La Jeannette
- Le passage du Nord-Est de l'Est à l'Ouest par Vilkitskii.
Troisième partie. Le Groenland.
Chapitre I. Les Précurseurs
: Erik le Rouge - Davis - Hudson - Baffln - Egede.
Chapitre II. La Reconnaissance
des côtes : Scoresby - Graah - Clavering - de Blosseville
- La Germania et la Hansa - Amdrup - Le duc d'Orléans
- Mylius Erichsen - Mikkelsen.
Quatrième partie. La conquête
du pôle.
Chapitre I. La route du Spitzberg
et de la Terre François-Joseph : Phipps - Parry -
Andrée - Payer et Weyprecht - Le duc des Abruzzes et Cagni.
Chapitre II. La Dérive
de l'Océan Arctique : Nansen - Amundsen.
Chapitre III. La Route américaine
: Kane - Hayes - Hall - Nares - Greely - Peary
Conclusion.
20 euros (code de commande
: 21895).
SAUER
(Herbert) L'enfer sous l'eau. Le sous-marin U.C.55 dans la guerre mondiale. Préface de l'amiral Scheer. Traduit
de l'allemand par P. Teillac. Paris, Payot, 1930. In-8° broché,
173 p., illustrations hors texte, (« Collection
de Mémoires, Études et Documents pour servir à
l'Histoire de la Guerre mondiale »), exemplaire en
bon état.
Texte du « prière
d'insérer » :
La
littérature maritime compte déjà un grand
nombre de volumes montrant les dangers que les sous-marins représentaient
pendant la guerre pour les vaisseaux et les équipages
de l'adversaire, et les ravages qu'ils ont causés. Le
livre du Commandant Herbert Sauer est le récit direct,
par un officier de sous-marin, des périls et des risques
continuels dans lesquels vivaient les équipages des U-hoot :
arrêt subit des machines en plongée, manque d'oxygène,
gaz délétères, champs de mines, filets,
bombardements, échouages, Q-ships (bateaux-pièges),
une vie infernale, à laquelle les nerfs ne résistaient
pas.
15 euros (code de commande
: 23063).
THOMAS
(Lowell) The Sea Devil's Fo'c'sle. New York, Garden City, 1929. In-8° sous
reliure toilée d'éditeur, XI, 300 p., quelques
illustrations hors texte, couverture défraîchie.
Table des matières
:
I. Light
your pipes, mates, and pull up your sea chests.
II. We stole the eggs and the captain killed
the rooster.
III. The two knots on tante Mimi's head, and
walking the ties in quest of Buffalo Bill.
IV. Jails I have known, and a battle royal
in an Argentine saloon.
V. It was a dark and stormy night, and
the pilot was a ghost.
VI. The Sea Devil discourses on prayer, and
they sailed the sea in a coffin.
VII. Girl stowaways and skippers' wives, and
the girl in the chain locker.
VIII. Drifting across the Pacific with dead
men's bones for a crew.
IX. The nigger got religion and they were going
to throw him overboard.
X. The salt of the sea in the life of an old
Jack Tar.
XI. And he learned about monkeys from
me.
XII. A bottle of beer and Limburger cheese,
and the sulphuric acid in the hair tonic.
XIII. It may be grand opera for some but it's
yo ho ho and a bottle o' rum for me.
XIV. When the Kaiser called me in to entertain
the king of Italy.
XV. Dirty work in the Secret Service, and the
king of England's gold watches.
XVI. The Battle of Jutland from the turret
of S.M.S. Kronprinz.
XVII. Christmas day in the blockade, the « Taipus »
of the south seas, and the spiders of a New Zealand jail.
XVIII. He thought I was the king and that the
flunkies where marshals of the court.
XIX. The stealing of the nose of the beautiful
countess of Königsmark.
XX. And so we founded a new German Navy.
XXI. I become a doctor of philosophy.
8 euros (code de commande
: 23115).
Trésors
de l'Armada. Bruxelles, Crédit Communal, 1986.
In-4° broché, 207 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, bel exemplaire malgré une déchirure
au feuillet de la table des matières.
Ouvrage édité à
l'occasion de l'exposition éponyme organisée au
Passage 44, à Bruxelles, du 30 octobre 1985 au 26 janvier
1986.
Table des matières :
- Avant-propos, par F. Narmon.
- Trésors de l'Armada, par
Laurence N.W. Flanagan.
- La Santa Maria de la Rosa, un vaisseau
de l'Armada naufragé dans le détroit des Iles Blasket,
comté de Kerry, par Colin Martin.
- La Trinidad Valencera, un navire
de l'Armada, transportant des troupes d'invasion, naufragé
au large de Donegal, par Colin Martin.
- L'épave du Girona, galéasse
de l'escadre de Naples de l'Armada très fortunée,
par Robert Sténuit.
- Catalogue
1. Les navires et leur équipement.
2. L'artillerie.
3. Ravitaillement et provisions.
4. Petites armes.
5. Monnaies.
6. Navigation.
7. Tissus et habits.
8. La vie à bord.
9. Bijouterie.
10. Religion.
- Bibliographie sélective.
25 euros (code de commande
: 17610).
VERNAY (Pierre) Le Grand
Nord à cheval. Un
raid exceptionnel dans l'Arctique canadien.
Photographies de Pierre et Frédéric Vernay.
Paris, Albin-Michel, 1992. In-8° broché, 158 p., cartes
dans le texte et autres illustrations hors texte en couleurs,
(collection « Aventure »).
9 euros (code de commande
: MP/49).
VON TIRPITZ (A.) Mémoires
du Grand-Amiral Von Tirpitz.
Paris, Payot, 1922. In-8°
demi-toile brune à coins, 609 p., (« Collection
de Mémoires, Études et Documents pour servir à
l'Histoire de la Guerre Mondiale »), ex-libris.
20 euros (code de commande
: MP/110).
WILLAUMEZ (Jean-Baptiste Philibert) Dictionnaire
de marine, avec huit
planches ; par le Vice-Amiral Willaumez. Troisième
édition, corrigée et considérablement augmentée. Paris, Bachelier, 1831. [Paris, / Bachelier, Père et Fils, / Libraires
pour la Marine, / Quai des Augustins, N° 55. / 1831] In-8° demi-reliure usagée de l'époque,
[1 (titre)], [1 bl.], [4 (épître dédicatoire,
avis de l'auteur, liste des abréviations)], 579, [1 bl.],
[2 (errata)] p., exemplaire bien complet des huit planches
à déplier dont la dernière aquarellée
avec le tableau des pavillons, étiquette de la librairie
Louis Capelle (2, rue du Chêne, à Bruxelles) collée
aux pages de garde et de titre, cachet humide ex-libris de H.W.A.
Van Rappard à la page de titre, et cachet humide ex-libris
du professeur Maurice Arnould, rousseurs parfois importantes.
Le chevalier
Van Rappard était un officier de la marine royale des
Pays-Bas qui, placé sous les ordres du colonel Koopman,
commandait la canonnière n° 1 lors du siège
de la citadelle d'Anvers par l'armée française,
en 1832.
Avis de l'auteur :
Outre les nombreuses corrections qu'un
travail appliqué a fait subir à cette troisième
édition de mon Dictionnaire de Marine, je l'ai aussi beaucoup
augmentée par des additions importantes, tant dans le
texte que dans les planches. Une commission, composée
d'officiers de la marine ( de tous les grades), recommandables
par leurs talens et leur expérience, et présidée
par M. le vic-amiral marquis de Sercey, a revu tout l'ouvrage,
et s'il est jugé digne d'être offert aux mains de
toutes les classes, c'est au zèle éclairé
des membres de la commission qu'il devra cet avantage ;
je prie ces Messieurs de vouloir bien en agréer mes remerciemens.
70 euros (code de commande
: 28994). |