ACHARD
(Franz Carl) Traité complet sur le sucre européen
de betteraves ; culture
de cette plante considérée sous le rapport agronomique
et manufacturier : Traduction abrégé de M.
Achard ; par M. D. Angar ; Précédé
d'une Introduction et accompagné de Notes et Observations
par M. Ch. Derosne, Pharmacien de Paris, Raffineur de sucre. Paris, Derosne - Colas, 1812. [A Paris, Chez M. Derosne, Pharmacien,
rue st-Honoré, N° 115. Chez D. Colas, Imprimeur-Libraire,
rue du Vieux-Colombier, N° 26, faub. Saint-Germain.
1812.] In-8° demi-toile bordeaux,
[3 (faux-titre, mention des éditeurs et signature du traducteur,
titre)], [1 bl.], XXXVI, 268 p., piqûres, rousseurs,
4 planches hors texte à déplier (la première
planche manquante a été remplacée par une
copie).
En quatrième
de couverture :
En 1745, Andreas Sigismund Marggraf tenta d'extraire
du sucre de la betterave ; le succès de cette opération
fut mitigé. Son élève, Franz Carl Achard
(Berlin, 1753 - Kunern, 1821) eut plus de succès en 1798
et Frédéric Guillaume III décida d'apporter
son aide à la construction d'une raffinerie en Silésie.
Le traité d'Archard fut publié
à Leipzig, en 1809, sous le titre : Die europäische
Zuckerfabrikation aus Runkelrüben, in Verbindung mit der
Bereitung des Brandweins, des Rums, des Essigs und eines Coffee-Surrogats
aus ihren Abfällen.
150 euros (code de commande
: 15994).
AERTS (Louis).
Éléments pratiques de la résistance des
matériaux...
Louvain, Fonteyn,
1891.
Cet
ouvrage est le résumé du cours donné par
l'auteur à l'école industrielle de Louvain. |
[AFRIQUE
- SYLVICULTURE]. Mémento du forestier. 2e édition revue et augmentée.
[Paris], Ministère de la Coopération et du Développement,
1982. Fort-in-8° broché, 894 p., illustrations,
cartes, tableaux, plans, etc., (collection « Techniques
Rurales en Afrique »), bon exemplaire, peu courant.
Extrait de l'avant-propos
:
Cet
ouvrage, édité sous forme de mémento, a
pour but de présenter d'une façon aussi claire
et précise que possible, les éléments de
réponse aux questions que se posent tous ceux qui s'intéressent
au développement forestier en zone tropicale.
Présenté dans le même format que le Mémento
de l'Agronome, il appartient, comme lui, à la série
« Techniques Rurales en Afrique » publiée
par le Ministère de la Coopération.
Il est le fruit d'une réflexion menée
collectivement par des ingénieurs de recherche et de développement
sous le patronage du Centre Technique Forestier Tropical (C.
T. F. T.), et tient largement compte des données techniques
et économiques contenues dans le Mémento de
l'Agronome auquel il se réfère fréquemment.
Toutefois, pour éviter à l'usager de terrain de
devoir manipuler les deux ouvrages à la fois, il répète
certains tableaux, formulaires et schémas couramment utilisés.
25 euros (code de commande
: 28382).
[ARCHITECTURE].
L'archéologie industrielle. Namur,
Centre d'Action Culturelle de la Communauté d'Expression
Française, 1978. In-8° carré agrafé,
108 p., illustrations, exemplaire en bel état.
Il s'agit
du n° 56 - Mars 1978 de la revue Les Dossiers du
CACEF.
Sommaire : de couverture :
- L'archéologie industrielle.
Colloque de Colonster 24-25-26 mai 1977.
- Préambule,
par Jacques Stiennon.
- L'Archéologie
industrielle et la démographie historique : une collaboration
fructueuse, par René Leboutte.
- Évolution
de la construction de bateaux destinés à l'Etat
indépendant du Congo, par André Lederer.
- L'avènement
de l'acier fondu en creuset de Poncelet frères dans l'Empire
français et au départ de Liège, par
Léon Willem.
- Contribution à
l'étude de la cartoucherie en Belgique, par Jacques
Thisse.
- La valeur des témoins
archéographiques en archéologie industrielle,
par Michel Dewez.
- L'histoire et l'expansion
des Pieux Franki (1909-1977), par Jean-Marie Putzeys.
- Les charbonnages
promoteurs immobiliers : l'Hôtel Louise à Micheroux
(1870), par Élian Rigo-Henderickx.
- L'une des premières
cités ouvrières modernes : la cité
Hoyaux, à Cuesmes-Mons, par Christiane Piérard.
- À propos
du Charbonnage de Cheratte, par Henri Delrée.
- Bilan des fouilles
sur le site de la Verrerie de Nethen (forêt de Meerdael),
par Cl. M. Terlinden.
- Les gares d'Anvers
et de Tournai au XIXe siècle, par Dominique Verhaegen.
- La dernière
mine de fer de la province de Liège : Couthuin,
par Nicole Caulier-Mathy.
- Conclusions générales.
- Les livres.
- Les disques.
12 euros (code de commande
: 28808).
ATRAN
(Scott) Fondements de l'histoire naturelle. Pour une anthropologie de la Science. Bruxelles, Complexe, 1986. In-8° collé,
244 p., (collection « Le Genre Humain »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Dans
ce livre, l'auteur retrace le développement de l'Histoire
Naturelle la classification des espèces végétales
et animales depuis Aristote jusqu'à Darwin.
Il montre comment la science occidentale émerge du savoir
populaire et comment celui-ci procède d'aptitudes mentales
communes à l'humanité tout entière.
Réunissant dans une même perspective
l'anthropologie, la psychologie cognitive, l'histoire et la philosophie
des sciences, cet essai propose une réponse nouvelle au
problème que soulève la rationalité humaine,
problème commun à toutes ces disciplines :
comment les êtres humains dont les interactions
avec le monde sont fragmentaires, limitées et individuelles
parviennent-ils néanmoins à développer et
à mettre à profit des formes de savoir populaires
ou scientifiques aussi riches, systématiques et universelles ?
15 euros (code de commande
: 28658).
BELLYNCK
(Auguste) Cours élémentaire de botanique
par A. Bellynck de la
Compagnie de Jésus, Professeur d'Histoire naturelle au
Collége Notre-Dame de la Paix, à Namur, Associé
de l'Académie royale de Belgique, etc. Avec près
de 900 figures intercalées dans le texte. Deuxième
édition, revue & augmentée. Bruxelles - Paris, Mayolez - Baillière,
1876. [Bruxelles / Gustave
Mayolez / Libraire-Éditeur / Rue de l'Impératrice,
13 / Paris / J.-B. Baillière & Fils / Libraires-Éditeurs
/ Rue Hautefeuille, 19 / 1876] Fort
in-8° demi-chagrin brun, dos lisse, mors supérieur
du premier plat fendu sur 30 mm., coupes frottées, 680
p., index, découpe à la page de faux-titre.
Extrait de la préface
:
La
première édition de ce Cours élémentaire
a été épuisée presque aussitôt
qu'elle a paru, et force nous a été de mettre sous
presse, sans retard, une édition nouvelle. Nous avons
cherché, toutefois, à améliorer notre travail,
en profitant des nombreuses publications qui ne cessent de s'accumuler
et en tenant compte des observations qu'on a bien voulu nous
faire. Nous serons toujours très reconnaissant pour toutes
les remarques qu'on continuera à nous communiquer.
« Notre but, disions-nous dans la
première édition, a été de faire
un livre élémentaire eu rapport avec l'état
actuel de la science et destiné à l'enseignement ;
si nous y avons compris des parties qu'on n'y traite pas d'ordinaire,
mais qui donnent une idée plus complète de la Botanique,
nous avons eu soin de les limiter de manière à
pouvoir être écartées au besoin, sans préjudicier
à la marche du livre. Il en est de même de certaines
questions qui sortent du cadre élémentaire et que
plusieurs seront bien aises de trouver réunies sous une
forme concise.
25 euros (code de commande
: 25124).
De
Botanica in de zuidelijke Nederlanden (einde 15de eeuw - ca. 1650).
Antwerpen, Stad Antwerpen,
1993. In-4° broché, 150 p., illustrations en noir
et en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Musée
Plantin-Moretus, à Anvers, du 13 mars au 13 juin 1993,
dans le cadre des manifestations « Antwerpen 93 -
Capitale culturelle de l'Europe ».
Table des matières :
- Woordvooraf, par H.B. Cools.
- Van hulpwetenschap naar zelfstandige
discipline : de botanica in de Zuidelijke Nederlanden tijdens
de 16de eeuw, par F. de Nave.
- De botanica in de Zuidelijke Nederlanden
vóór R. Dodoens, par L.J. Vandewiele.
- Wat groeide er in de tuin van Pieter
van Coudenberghe, par L.J. Vandewiele.
- De botanische werken van R. Dodoens,
C. Clusius en M. Lobelius, par H. Wille.
- Christoffel Plantijn als promotor
van de botanische wetenschap, par L. Voet.
- Peeter vander Borcht (1535/40-1608) :
de kunstenaar als inventor of creator van botanische
illustraties ?, par C. Depauw.
- De Officinae Plantinianae te Antwerpen
en te Leiden en hun botanische edities van 1589 tot 1647,
par J. Lemli.
- Renaissance tuinkunst in de Lage
Landen in het licht van de botanische activiteiten van de Officina
Plantiniana, par G. De Buysscher et W. De Backer.
Catalogue, par W. De Backer,
G. De Buysscher, C. Depauw, D. Imhof, J.
Lemli, E. Otte, L.J. Vandewiele et H. Wille.
- Verantwoording : Lijst
van verkort geciteerde werken.
- Handschriften en
gedrukte werken.
A. Handschriften.
B. Gedrukte
werken :
1.
Voorlopers en tijdgenoten van Rembert Dodoens, Carolus Clusius
en Mathias Lobelius.
2.
Werken van Rembert Dodoens, Carolus Clusius en Mathias Lobelius.
3.
Botanische werken na Rembert Dodoens, Carolus Clusius en Mathias
Lobelius tot ça. 1650.
- Illustratiemateriaal
:
1. Tekeningen.
2. Houtblokken.
3. Koperplaten.
4. Kopergravures.
- Tuinrichting en
tuinarchitektuur.
Index.
25 euros (code de commande
: 15618).
BUFFON (Georges-Louis Leclerc, comte
de) Le cheval. Édition
ornée de vignettes dessinées et gravées
sur bois par Auguste Roubille. Paris, Léon Pichon,
1926. In-4° broché sous couverture rempliée,
99 p., 15 illustrations (1 tête de chapitre, 12 vignettes,
1 lettrine, 1 cul-de-lampe), exemplaire numéroté
sur vélin à la forme des papeteries d'Arches (n° 103),
rousseurs éparses.
Ce texte
est extrait du tome IV de l'Histoire naturelle, générale
et particulière.
50 euros (code de commande
: 27900).
BÜSCHER (Gustave)
Le livre des merveilles. Adapté de l'allemand
par Gérard Caillet et Michel Lambert. Paris Denoël,
1955. In-8° broché, 359 p., illustrations hors
texte, dos un peu usagé.
10
euros (code de commande : 123/58).
CARNAP
(Rudolf) Construction et réduction. Textes inédits sur le physicalisme 1922-1955.
Édités par Bernard
Andrieu et François Félix. Lausanne,
L'Âge d'Homme, 2011. In-8° collé, 263 p.,
(collection « Être et Devenir »),
exemplaire en très bon état de cet ouvrage épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième
de couverture :
Les
textes inédits traduits et présentés dans
ce volume constituent un témoignage exceptionnel quant
à l'évolution de la pensée de Carnap, l'un
des fondateurs de la philosophie analytique. Des premières
ébauches d'une construction logique du monde à
l'analyse logique des propositions du langage, ils nous font
en effet assister aux différents moments d'un programme
philosophique inscrit dans le débat du physicalisme et
de l'unité de la science. La réductibilité
des termes de la psychologie puis de la biologie aux termes de
la physique implique-t-elle la dérivabilité de
leurs lois aux siennes ? Y a-t-il bonne conséquence
d'une épistémologie de la réduction à
une réduction ontologique ? Le monde, en somme, est-il
entièrement explicable par le langage, et si oui, lequel ?
30 euros (code de commande
: 28913).
Catalogue
de machines-outils. Première
édition. Londres, Associated British Machine Tool Makers,
[ca 1920]. In-12 sous reliure d'éditeur, XV, 619 p.,
très nombreuses illustrations, bon exemplaire.
Extrait de la préface
:
En
présentant la première édition de notre
Catalogue de Machines-Outils modernes, noua croyons bien faire
en attirant votre attention sur un résumé succinct
du but de notre Association et sur les moyens d'actions que nous
nous sommes assurés pour l'atteindre.
Pourquoi l'Associated British Machine Tool
Makers Limited a-t-elle été formée ?
Les différentes firmes anglaises, constructeurs
de machines-outils, étaient depuis longtemps d'accord
pour reconnaître que la grande diversité des types
de machines construites par chacune d'elles constituait un obstacle
à la production rapide et économique, rendait impossible
la prompte livraison de leurs produits, de même que le
perfectionnement et la standardisation de leurs modèles.
Supprimer cet obstacle, c'était les
placer dans une position beaucoup plus avantageuse pour concurrencer,
avec succès, les constructeurs étrangers, mais,
pour ce faire, il fallait un terrain d'entente sur lequel on
éliminerait tout ce qui pouvait créer la rivalité
entre les différents fabricants. Dans cet ordre d'idées,
les nécessités nées de la guerre furent
un stimulant pour les constructeurs anglais de machines-outils.
L'intensification à outrance de la production, les obligea
à se centraliser et à se spécialiser, et
les résultats acquis furent tels que bientôt les
grandes firmes anglaises décidèrent de constituer
une Société Anonyme, sous la raison sociale : Associated
British Machine Tool Makers Limited.

Tours à charioter, surfacer et fileter (pp. 83-84).
40 euros (code de commande
: 18363).
CAVAILLÈS
(Jean) uvres complètes de philosophie
des sciences. Présentation
par Bruno Huisman. Suivi de In Memoriam, par Georges
Canguilhem. Paris, Hermann, 1994. Fort in-8° broché
sous couverture rempliée, 686 p.
En quatrième
de couverture :
C'était
un jeune professeur à la stature un peu voûtée,
mais au pas résolu, au front pensif et obstiné
mais rayonnant, au comportement à la fois secret et cordial,
au jugement sans complaisance, mais à la sensibilité
vive. À Munich, en 1931, il a entendu un démagogue
botté clamer dans les brasseries. Il avait rendu, à
Fribourg, visite à Husserl, vieil homme amer.
Ce fils d'officier, la guerre venue, est pris
dans l'écroulement du système militaire français
et capturé par les troupes allemandes. Avec Emmanuel d'Astier
de La Vigerie, il fonde le mouvement Libération-Sud. De
Londres, où il a réussi à parvenir en février
1943, où il a séjourné deux mois, Cavaillès
revient chargé de missions plus dangereuses encore que
par le passé. Quelques semaines après, c'étaient
à nouveau l'arrestation, la torture et la mort.
Cavaillès a toujours lu, étudié
et on peut dire pratiqué Spinoza. Il a trouvé en
lui, malgré sa dureté, plus de vraie vie spirituelle
qu'en Leibniz ou en Malebranche. Et cest à Spinoza
quil est revenu après avoir été déçu
par Husserl. Cavaillès a assigné, vingt ans à
l'avance, la tâche que la philosophie est en train de se
reconnaître aujourd'hui : substituer au primat de
la conscience vécue ou réfléchie le primat
du concept, du système ou de la structure. Philosophe
combattant, il enseigne aux hommes dits d'action que l'action
n'est pas une inconsistante et lâche pratique empirique.
Philosophe mathématicien, nourri de poésie, qui
citait Rimbaud dans ses leçons sur lexpérience,
qui disait s'être cru dans le monde du Bateau ivre
en contemplant pour la première fois le port de Strasbourg,
il enseigne aux terroristes littéraires qu'avant d'être
la sur du rêve, l'action doit être la fille
de la rigueur.
Pour bien saisir la géniale singularité
de Cavaillès en son temps, il faut se remémorer
la figure et la composition du monde philosophique français
où il a vécu comme étudiant. La dissonance
de la philosophie que Cavaillès s'est senti en quelque
sorte tenu d'élaborer a consisté à rendre
à la science elle-même la responsabilité
de son progrès par un travail interne et à inviter
la raison à exercer sa puissance par le seul moyen de
la vérité, condition nécessaire de la morale.
35 euros (code de commande
: 28993 - vendu).
[CHEMINS
DE FER - HAINAUT]. Janvier 1982. Électrification de
la ligne Mons Tournai Mouscron. Bruxelles,
Imprimerie centrale SNCB, 1982. In-8° agrafé, 24 p.,
illustrations en noir, bel exemplaire.
Extrait :
Saint-Ghislain
- Tournai - Mouscron sous caténaire : voilà
certes un événement qui ne réjouit pas seulement
les usagers locaux. Car, au-delà de l'électrification
de ce tronçon, c'est aussi la modernisation d'un nouveau
maillon l'avant-dernier de la dorsale
wallonne qui doit unir entre elles les principales villes du
sud du pays, et c'est donc la population de toute une région
qui est concernée.
Pour la première fois depuis plusieurs
années, on peut désormais aller de Liège
à Mouscron sans changement de train, et cet avantage sera
apprécié par une large clientèle. Et d'autant
plus que les nécessités découlant de l'ouverture
d'importants chantiers avaient singulièrement bouleversé
l'exploitation de cette liaison. Il avait fallu, en effet, imposer
des changements de convois successivement à Charleroi
et à Mons, tandis que les services des trains avaient
dû être complètement interrompus entre Saint-Ghislain
et Tournai.
Comme il est de tradition, avant que les ciseaux
ministériels ne tranchent le ruban tricolore, donnons
tout d'abord un coup d'il rétrospectif sur cette
ligne...
10 euros (code de commande
: 28077).
[CHEMINS
DE FER] 1835-1985. 150 ans d'évolution technique aux
chemins de fer belges. Bruxelles,
Service Presse et Relations Publiques de la Direction Générale
de la SNCB, 1985. In-8° agrafé, 55 p., bel exemplaire
malgré la couverture un peu insolée.
Table des matières
:
- Préface.
- L'épopée de la vapeur.
- L'électrification.
- La traction électrique.
- Les automotrices.
- Les locomotives.
- La traction diesel.
- Les autorails, les locomotives
de ligne, les locomotives de manuvre.
- Les voitures à voyageurs.
- Les wagons à marchandises.
- La signalisation.
- La voie.
- Les gares.
- L'informatique.
- La formation professionnelle à
la S.N.C.B.
- 150 ans ... et après ?
8 euros (code de commande
: 27942).
[CHEMIN DE FER] Réseaux.
Le Modèle ferroviaire. Paris,
Centre Georges Pompidou, 1978. In-8° broché, 151 p.,
illustrations.
@ Ce volume
constitue le n°13 de la revue Traverses, revue trimestrielle
du Centre de Création industrielle.
6,50 euros (code de commande
: 3539).
COLLINS
(Paul) La Folie de Banvard. Treize récits
de malchance, d'obscure célébrité et de
splendide anonymat. [Titre original : Banvard's Folly.]
Traduit de l'américain par Lionel Leforestier. Paris,
Le Promeneur, 2008. In-8° broché, 329 p., illustrations
hors texte.
En quatrième
de couverture :
Edison,
Einstein, Darwin : gloire à ces noms dont les découvertes
ont changé l'histoire de l'humanité, et que cette
dernière a salués en retour d'une reconnaissance
éternelle. Mais quid de tous ceux qui furent, ou
se crurent, à deux doigts d'une théorie révolutionnaire
et que les aléas de la fortune, la malchance, un manque
d'à-propos, un brin de folie ou tout cela réuni
auront, après un bref moment de notoriété,
rejeté dans l'oubli, les notes en bas de pages, et qui
auront suscité l'intérêt des seuls spécialistes ?
Ainsi de John Cleves Symmes, zélateur
acharné de la théorie de la Terre creuse, de Délia
Bacon, qui perdit la raison à vouloir prouver que Shakespeare
n'était pas l'auteur de ses pièces, de René
Blondlot, éminent physicien, ami de Poincaré, découvreur
de fantomatiques « rayons N », ou de John
Banvard, figure éponyme du recueil, peintre de panoramas
immensément célèbre, qui se ruina à
se prendre pour Barnum...
Voici donc, exhumés des cendres de l'histoire,
treize portraits d'artistes, lettrés et hommes de science
excentriques, imposteurs ou naïfs
qui mirent une obstination sans bornes à ne pas changer
le monde.
12 euros (code de commande
: 16375).
COON
(Carleton) Climate and Race. Washington,
Smithsonian Institution, 1954. In-8° agrafé, [22] p.
Extrait
du Smithsonian Report for 1953, pp. 277-298.
Extrait :
Three-quarters of a century ago, in 1877,
J. A. Allen, a zoologist at the American Museum of Natural History,
wrote, in an article reprinted, like this one, in a Smithsonian
Annual Report : « The study of man from a
geographical standpoint, or with special reference to conditions
of environment, offers a most important and fruitful field of
research, which, it is to be hoped, will soon receive a more
careful attention than has as yet been given it »
(Allen, 1877, p. 399). Allen's paper dealt with geographically
correlated variations in North American animals and birds, on
three axes : color, general size, and the relative size
of the peripheral parts ; or more simply, color, size, and
form. The first of these had already been studied in 1833 by
Gloger, the second by Bergmann in 1847. Only the third was new
with Allen. Wholly apart from the study of man, few scientists
in the zoological field have concerned themselves, since Allen's
day, with the subject of geographical variations within species.
An outstanding exception is Rensch (1936-37) who, during the
late twenties and thirties tested these rules and added several
observations of his own ; but even with this work available,
Ernst Mayr (1942, p. 93) was moved to state : « The
study of these ecological correlations and the establishment
of definite rules is such a new field that we may consider ourselves
at the beginning of the work. »
5 euros (code de commande
: 28704).
 COUDURES (Emmanuel)
L'Homme et l'univers atomique. [Bordeaux], Delmas, 1951. In-8° broché,
140 p., hommage de l'auteur, exemplaire en grande partie non
coupé et en très bel état.
Extrait de la préface
:
Vous trouverez dans cet ouvrage un
exposé des connaissances et des thèses actuelles
sur les relations entre la matière inanimée et
la matière vivante, sur les rapports entre l'homme et
le milieu universel. L'Homme est inséparable de l'Univers
atomique. La suite de réactions qui constitue sa vie,
de la naissance à la mort, met en jeu le mouvement des
atomes ou des éléments de l'atome : photons,
électrons.
L'auteur a commenté certaines théories,
et il a laissé au lecteur le soin de juger les autres.
Gardons-nous cependant d'un jugement trop rapide sur les théories
les plus hardies et les plus invraisemblables, car nous ne devons
pas oublier que des hypothèses critiquées sont
souvent la vérité de demain.
Notre jugement est d'ailleurs sujet à
des erreurs profondes, car nous ne pouvons étendre nos
observations au-delà du champ de nos sens et nous ne disposons
que d'une faible découpure dans l'espace, d'une notion
très relative du temps.
15 euros (code de commande
: 28057).
 CRÉPIN (François)
Manuel de la flore de Belgique par François Crépin Professeur
de Botanique à l'École d'Horticulture de l'État
à Gendbrugge-lez-Gand, Membre de la Société
royale de Botanique de Belgique.
Bruxelles, Mayolez, 1866. [Bruxelles
/ Gustave Mayolez, Libraire-Éditeur / Rue de l'Impératrice
35 / 1866] In-12 demi-chagrin vert
à coins, dos à 5 nerfs orné de roulettes
et de pointillés dorés, XLIII, [1 bl.], 384 p.,
exemplaire en bon état.
Nous précisons
que cette édition ne comporte aucune illustration.
Avant-propos :
Quand la première édition du
Manuel parut, trente-six ans s'étaient écoulés
depuis la publication de la dernière Flore générale.
Le Compendium flor belgic, livre encore excellent
à consulter aujourd'hui sous le rapport phytographique,
était une Flore très-incomplète pour ce
qui concerne la géographie botanique. De 1836
1860, plusieurs Flores et Florules locales étaient venues
augmenter nos renseignements, mais toutes leurs données
statïonnelles jointes a celles recueillies par Lejeune étaient
encore trop insuffisantes pour établir une bonne distribution
des espèces indigènes. Heureusement que je possédais
un nombre considérable d'indications que j'avais amassées
pendant dix ans de courses multipliées, ou que mes correspondants
s'étaient empressés de me communiquer. Grâce
à ces matériaux, je pus reconnaître beaucoup
plus exactement qu'on ne l'avait fait l'aire de dispersion de
chaque espèce, ainsi que son degré de rareté
ou de vulgarité. Ce que j'avais exposé était
certes encore très-loin de la vérité, mais
c'était beaucoup meilleur que ce qui existait.
La publication du Manuel de la Flore de
Belgique stimula le zèle de nos amateurs ; cet
ouvrage vint compléter en grande partie l'uvre que
j'avais entreprise depuis longtemps par une correspondance active
et incessante, celle de mettre tous nos botanistes en relation
les uns avec les autres, d'associer leurs recherches pour parvenir
un jour à la connaissance approfondie de la végétation
indigène.
Pendant le premier quart de ce siècle,
les adeptes étaient assez nombreux et leurs observations
avaient été rassemblées soit par M. Du Mortier,
soit par Lejeune ; mais à partir de 1850, la petite
phalange botanique diminua rapidement et peu à peu l'étude
de notre flore fut presque tout à fait délaissée.
Ce n'est que vers 1850 qu'on commença à se réveiller
de cette espèce de somnolence scientifique et qu'une jeune
génération reprit les recherches abandonnées.
Le mouvement ne fit que croître à partir de cette
époque ; le nombre des amateurs se multiplia ;
des travaux se succédèrent à d'assez courts
intervalles. Toutefois, une chose importante manquait pour imprimer
au progrès une marche rapide et durable, c'était
une association scientifique, cest-à-dire un lien
qui nous tînt tous unis. Le besoin de celui-ci était
universellement senti et l'on n'attendait que le moment favorable
pour s'associer. En 1862, la Société royale
de Botanique de Belgique était fondée et mettait
à sa tête un homme qui reliait le passé au
présent et sur l'activité et le dévouement
duquel elle pouvait compter. Quoique datant à peine de
quatre ans, elle a déjà parcouru un beau chemin
et s'est fait connaître avantageusement à l'étranger ;
ses membres s'augmentent à chacune de ses réunions ;
ses Bulletins deviennent de plus en plus intéressants
et volumineux.
Dans ses annales, jai pu puiser de nombreuses
indications ; mais celles-ci cependant n'auraient pas suffi
pour établir une distribution des espèces telle
que je l'entendais, si je n'avais eu à y joindre mes propres
recherches et celles que mes amis n'avaient pas publiées.
En comparant la première édition du Manuel
à celle-ci, on verra du premier coup d'il combien
sont grandes les modifications que jai apportées
concernant la distribution géographique. Néanmoins,
il faut l'avouer, sous ce point de vue, nous sommes encore bien
éloignés dun travail parfait. Mieux que personne,
je pressens qu'après quelques années d'investigations
perservérantes on aura à changer un grand nombre
des données déjà acquises. Au lieu de ranger
les indications par provinces, comme je l'avais fait précédemment,
je les ai distribuées par régions et par zones,
ce qui est plus clair et plus rationnel. Afin de ne point interrompre
sans cesse les renseignements, jai généralement
omis les noms des inventeurs, noms qui du reste sont déjà
signalés dans des publications antérieures.
Pour ce qui concerne la partie phytograpbique,
jai suivi à peu près la classification de
la Flore des environs de Paris, d'où jai
en outre extrait presque textuellement la diagnostique des différents
groupes.
En fait de synonymie, jai adopté
les nouveaux principes, les seuls qui respectent les droits acquis.
Jai admis comme nom spécifique princeps le nom le
plus ancien et pour les espèces qui ont été
changées de genre, jai fait suivre le nom spécifique
du nom du premier descripteur en donnant le nom générique
ancien et celui du botaniste qui a opéré le déclassement.
Exemple : Sagina nodosa L. (Spergula) Bartl.
Linné a décrit cette espèce sous le nom
de Spergula nodosa et Bartling l'a fait passer dans le
genre Sagina. Ceux qui continueront de suivre l'ancienne
routine diront ou écriront Sagina nodosa Bartl.
Dans cette nouvelle édition, je n'ai
pas cru devoir reparler les propriétés médicinales
de nos plantes indigènes : cela devient inutile depuis
la publication de la Flore médicale belge de MM.
Guibert et Van Heurck.
40 euros (code de commande
: 30924).
Curiosités des inventions
et découvertes. Paris,
Paulin et Le Chevalier, 1855. In-12 broché, 471 p., (collection
« Bibliothèque de Poche par une Société
de Gens de Lettres et d'Érudits », n° VIII),
rousseurs.
@ Ce
volume contient onze chapitres consacrés à l'alimentation,
au vêtement, à la métallurgie, à l'art
céramique, au chauffage et à l'éclairage,
à la distribution d'eau, aux moyens de transport, à
la communication de la pensée, à la guerre, aux
inventions diverses et aux sciences.
25 euros (code de commande
: 8/63).
DANCE
(S. Peter) et HANCOCK (E. Geoffrey) Mariposas. Madrid, Libsa, 1991. In-4° sous reliure
et jaquette d'éditeur, 126 p., 60 planches en couleurs,
(collection « Grabados Clasicos de Historia Natural »,
n° 5).
Sur la jaquette :
Las
mariposas y las polillas son el tema de este quinto volumen de
la serie Grabados clasicos de Historia natural. Etéreas
y llenas de colorido, se presentan aquí en grabados que
proceden desde el último cuarto del siglo XVI hasta el
primer cuarto del siglo XX. La variedad da esplendor a estas
frágiles criaturas desde las representaciones de libélulas,
estos pesos ligeros del mundo de los insectos, hasta los escarabajos
cuyos caparazones les dan una forma muy bizarra. Realmente clásicos
en cuanto a concepto y ejecución, estos grabados de tamaño
folio, reproducidos de los dibujos originales de María
Sibylla Merian, podrían descorazonar a otros posibles
ilustradores de libros sobre mariposas, polillas y otros insectos.
Se muestran aquí insectos tropicales en todo su esplendor,
muchos de los cuales realizó durante su visita a la Guyana
a principios del siglo XVIII. También muestran la preocupación
de la autora por la evolución del misterioso mundo de
los insectos. Una preocupación compartida por otros artistas
entomólogos holandeses de los siglos XVII y XVIII, tales
como Roesel von Rosenhof y la familia Sepp. La obra de estos
y muchos otros artistas posteriores encuentran aquí un
espacio.
Los adorables grabados de mariposas y flores
se encuentran reunidos en la obra de G.D. Ehret Plantae y
Papiliones Depietae de mediados del siglo XVIII encontraron
escaso eco en las litografías ilustrativas de A.W. Scott
en su obra Australian Lepidoptera, un libro de mediados
de la época victoriana basado en acuarelas originales
pintadas por las hijas del autor. Estas composiciones contrastan
vivamente con la disposición estrictamente geométrica
de las mariposas y polillas que se muestran en los grabados de
la obra de B. Wilkess, Veinte diseños nuevos de mariposas
inglesas.
La ciencia influyó en el arte entomológico
progresivamente durante el siglo XIX, tendencia que queda reflejada
en alguna de las láminas aquí reproducidas. Pero
la última lámina, en la que se reproduce una exquisita
acuarela original de E. W. Frohawk muestra que, incluso la ciencia
del siglo XX, no ha podido dominar totalmente al arte . Cualquiera
que se haya maravillado ante la evanescencia y belleza de una
mariposa se deleitará con esta selección de imágenes
reproducidas de libros raros y costosos. Una selección
rigurosa y exacta.
40 euros (code de commande
: 21055).
DEFFONTAINES
(Pierre) L'homme et sa maison. Paris, Gallimard, 1972. In-8° broché,
254 p., quelques illustrations in et hors texte, (collection
« Géographie Humaine »).
En quatrième
de couverture :
« La marque la plus visible de l'homme
à la surface de la terre est la maison : s'assurer
un logement est un des actes primordiaux, comme celui d'allumer
le feu. Cependant les hommes ne sont pas les seuls être
vivants à se préoccuper d'un logement. Bien des
animaux ont aussi leur demeure : gîte, terrier, tanière,
nid...
Il y a encore aujourd'hui des hommes sans maisons,
se contentant d'arbres creux ou de grottes, comme aux temps préhistoriques.
En outre, un très grand nombre d'être humains, la
majorité, construisent eux-mêmes leur maison avec
les matériaux qu'ils trouvent sur place. Le plus simple
est le végétal : feuillages, branchages, herbes,
roseaux ; puis la terre moulée et séchée,
ou cuite, ce qui donne la brique, un des matériaux les
plus anciens.
L'habitation humaine pose une série
de problèmes qui ont été résolus
de façon très variée : celui de la
couverture, celui du feu : comment mettre le feu dans la
maison, sans mettre le feu à la maison.
Mais la géographie de la maison est
amenée à traiter de très nombreuses autres
fonctions : contact avec le sol, accès, lumière,
sécurité, travail, sommeil religion... L'évolution
de la maison, étroitement liée à celle de
l'homme, est pleine de transformations aux causes multiples :
invasions, colonisations, changement de régimes sociaux
et de techniques, introduction de matériaux nouveaux.
C'est un des chapitres les plus riches et les plus significatifs
de la géographie humaine. »
13 euros (code de commande
: 11709).
[DEMANET].
Au chanoine Félix Demanet. En hommage. L'Association pour l'Étude
de la Paléontologie et de la Stratigraphie Houillères. Bruxelles, Association d'Études Paléontologiques,
1955. In-4° broché, VI, 414 p., un portrait en frontispice,
nombreux plans, tableaux, planches dépliantes et planches
hors texte, tirage limité à 603 exemplaires numérotés
(n° 56), bon exemplaire de cet ouvrage peu courant.
Table des matières
:
- La valeur stratigraphique des fossiles
marins du Carbonifère, par G. Delépine.
- On Neoglyphioceras spirale (Phill.)
and allied species, par W.S. Bisat.
- Les dykes basaltiques du bassin houiller
de Kaiping et leur influence sur les roches encaissantes,
par F.F. Mathieu.
- Einige Goniatiten aux spanischem
Oberkarbon, par H. Schmidt.
- Quelques remarques sur la présence
de forêts fossiles dans le Carbonifère du Limbourg
néerlandais, par W.J. Jongmans.
- Vestiges fossiles de vie dans le
Carbonifère supérieur du Limbourg, par S. van
der Heide.
- Unusual specimens of vertical cone-in-cone
in Dutch Coal, par W.F.M. Kimpe.
- La corrélation des veines
de charbon par les mégaspores, par S.J. Dijkstra.
- Les mégaspores contenues dans
quelques couches de houille du Westphalien B et C aux Charbonnages
Limbourg Meuse, par P. Piérart.
- Le sondage n° 22 à
Webbekom près de Diest, par A. Delmer.
- Sur la présence d'un quartzite
houiller remarquable à Dalhem (Nord de Liège) et
sa position stratigraphique, par P. Charlier.
- Contribution à l'étude
du Namurien de la vallée de la Berwinne (Province de Liège),
par L. Lambrecht.
- Recherche du rejet longitudinal de
la faille de Seraing dans la partie occidentale du bassin de
Liège, par Ch. Ancion et P. Lefèvre.
- Note sur la concession houillère
de Bas-Oha (Bassin de Huy), par A. Pastiels.
- Sur la constitution lithologique
de quelques charbons du bassin houiller d'Andenne, par A.
Wéry.
- Sur l'âge, la flore et la faune
des formations namuriennes affaissées dans les poches
de dissolution du Viséen de la région de Samson
(Meuse namuroise), par W. Van Leckwijk, F. Stockmans et Y.
Willière.
- Mesure
de divergence L² et taux d'éloignement
entre les moyennes d'une communauté de Carbonicola et
les types du groupe communs,
par E. Defrise-Gussenhoven.
- Contribution à l'étude
paléontologique du gisement de la concession La Louvière
et Sars-Longchamp, par H. Chaudoir.
- À propos du problème
de Boussu, par Ch. Stevens.
- La jonction du Viséen au Namurien
dans une tranchée à Ocquier, par P. Ronchesne.
- Des intercalations à sphérolithes
dans les couches de houille. Mode d'occurence et conditions de
genèse, par J. Scheere.
- Étude pétrographique
de quelques sidéroses à globules argileux du Westphalien
belge, par R. Van Tassel.
- À propos des perforations
du test de Syringothyris et des genres voisins, par A. Vandercammen.
- Note introductrice à la revision
du genre Lophophyllum Milne-Edwards et Haime, par M. Lecompte.
65 euros (code de commande
: 12882).
DESANTI
(Jean-Toussaint) Les idéalités mathématiques.
Recherches épistémologiques
sur le développement de la théorie des fonctions
de variables réelles.
Paris, Seuil, [2009]. In-8° collé, VII, 318 p.,
(collection « L'Ordre Philosophique »),
exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Si
la mathématique n'est ni du Ciel ni de la Terre, il importe
de chercher le lieu où elle réside. Il devient
alors nécessaire de s'installer au cur des textes
mathématiques eux-mêmes, pour mettre en lumière
la nature du discours qui les constitue. Ce discours enchaîne
des idéalités explicites ; mais, par-delà
l'explicite, et le soutenant, vit un système de relations
non exprimées dont la présence et les connexions
entraînent et dirigent les gestes du mathématicien
créateur. Apprendre à déchiffrer ces connexions,
dégager la structure du domaine où elles s'engendrent,
constitue alors une démarche préalable à
une épistémologie valide des mathématiques.
On s'efforce, à ce moment, d'écouter un autre discours
que celui de la mathématique écrite, de tisser
un autre espace que celui où s'enchaînent les opérations
immédiatement perceptibles.
18 euros (code de commande
: 30246).
DE
SMET (A.) La cartographie hollandaise. Avec la collaboration de R. Calcoen,
L. Danckaert, D. Geerbaerts, L. Wellens-De Donder.
Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 1971.
In-8° broché, XIV, 83 p., illustrations in et
hors texte.
Ouvrage édité
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
dans le cadre du vingt-cinquième anniversaire de l'accord
culturel belgo-néerlandais et du festival « Europalia
1971 ».
Extrait de l'avant-propos :
Le but de cette exposition est de retracer
l'évolution de la cartographie hollandaise jusqu'à
nos jours. L'auteur et ses collaborateurs présentent des
uvres cartographiques, réalisées en Hollande,
qui concernent le monde entier.
Le choix des documents fut déterminé
par le souci de mettre en valeur les riches collections de la
Bibliothèque royale Albert Ier. Une cinquantaine de pièces
ont été retenues pour illustrer les divers aspects
de la cartographie hollandaise. Nous avons fait appel à
d'autres institutions pour quelques documents.
8 euros (code de commande
: 25281).
Diamanti.
Arte - Storia - Scienza. Roma, De Luca, 2002. In-4° sous reliure
d'éditeur, 238 p., nombreuses illustrations en couleurs,
exemplaire en très bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la Scuderie
del Quirinale, à Rome, du 1er mars au 30 juin 2002.
Table des matières :
- Presentazioni, par Luigi Zanda
et Jean-Claude Morena.
- Vanità delle vanità...,
par Corrado Bologna.
- Come nascono i diamanti, par
Annibale Mattana et Violaine Sautter.
- Natura del diamante, par Gian
Carlo Parodi et Emmanuel Fritsch.
- Gemmologia pratica del diamante,
par Gian Carlo Parodi et Emmanuel Fritsch.
- I diamanti dei Mogul e dei Maharaja,
par Amina Okada.
- Un giacimento poco conosciuto :
il Borneo, par Hubert Bari.
- I diamanti dell'India arrivano in
Europa, par Hubert Bari, Michele Bimbenet-Privat
et Bernard Morel.
- I diamanti dei Medici, par Maria
Sframeli.
- Il ritratto, la fisiognomica, i gioielli
e « il solitario scheletro della verità »,
par Cesare de Seta.
- Adamas l'invincibile : la natura
sacra del diamante, par Patrick Absalon, Hubert
Bari et Robyn Fréchet.
- I diamanti del Brasile e del Sudafrica :
verso la produzione di massa, par Hubert Bari.
- Una storia moderna.
- Glossario.
- Bibliografia.
30 euros (code de commande
: 18311).
Dictionnaire
culturel des sciences. Art,
littérature, cinéma, sociologie, mythe, politique,
histoire, humour, religion, éthique, économie,
poésie, vulgarisation.
Collectif sous la direction de Nicolas Witkowski. Paris,
Seuil - Regard, 2001. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
441 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire
en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Ceci
n'est pas un dictionnaire des sciences. C'est un « dictionnaire »,
certes, mais qui commence avec absinthe et finit à Zoroastre...
Et s'il y est bien question de « science »,
ce n'est surtout pas celle des Scientifiques et des manuels scolaires
ou universitaires, celle qu'il faut vulgariser au prétexte
qu'elle serait inaccessible.
Ceci est un recueil d'un bon millier d'articles,
résultat de 97 regards croisés sur ce qui, dans
la science, son histoire, ses personnages, ses lieux, ses idées
et surtout autour d'elle, dans ses contacts avec
l'art, la littérature, l'économie, la politique
ou la religion, a paru susceptible d'intéresser l'Homo
sapiens sapiens du XXIe siècle. La plus totale liberté
de ton est ici mise au service d'une recherche assidue de la
clarté. Tout jargon, masque ordinaire de l'incompréhension,
a été impitoyablement chassé, au même
titre que ces figures de style signifiant qu'un savant s'adresse,
du cur de la Science, à un ignorant avide de savoir.
Les sciences (toutes ou presque, et pas seulement
occidentales) sont ici envisagées, non pas de l'intérieur
comme c'est la coutume, mais de l'extérieur, depuis ces
lieux où, au contact des autres domaines du savoir et
de la culture, elles prennent tout leur sens. Le Big Bang de
la cosmologie et l'ADN de nos cellules sont bien là, mais
la poésie et l'alchimie ont aussi leur place ; les
mathématiques et la biologie moléculaire, mais
aussi le mesmérisme et les anges. Avec en prime l'utilité
et la subtilité, la beauté et l'ignorance, nombre
de personnages inattendus et quelques dizaines d'images emblématiques
de la science : la raison, fut-elle scientifique, ne peut
se passer de l'imaginaire, ni la science de sa fiction.
C'est à renouer les liens perdus entre
les sciences et la culture que se consacre cet ouvrage, dans
l'espoir un peu fou mais essentiel de voir la science, aujourd'hui
gravement coupée de ce qui devrait être « son »
public, c'est-à-dire chacun de nous, devenir plus intelligible.
30 euros (code de commande
: 16448).
Le
Dictionnaire des sciences. Sous
la direction de Lionel Salem. Paris, Hachette, 1990. In-8°
sous reliure et jaquette d'éditeur, 481 p., illustrations
dans le texte et planches hors texte en couleurs.
En quatrième
de couverture :
« Plus de 1000 entrées principales.
3500 mots indexés. Renvois systématiques et clairs.
400 schémas et figures. Hors texte en couleur.
Tous les domaines de la science moderne couverts
par des définitions rigoureuses, faciles à comprendre
par le non-spécialiste.
Ouvrage conçu et rédigé
par 30 scientifiques avec la collaboration active d'un comité
de patronage international prestigieux (membres de l'Institut,
du Collège de France, directeurs de laboratoires renommés,
professeurs d'universités et de centres hospitaliers français
et étrangers) au sein duquel se trouvent trois prix Nobel.
Ouvrage de référence, c'est le
guide indispensable à tout lecteur curieux de sciences
et conscient de leur importance dans la culture de notre temps. »
15 euros (code de commande
: 12369).
La
diffusion du savoir scientifique XVIe-XIXe siècles. Actes du colloque de l'Université de
Mons-Hainaut 22 septembre 1995.
Édités par Marie-Thérèse Isaac
et Claude Sorgeloos. Bruxelles, Archives et Bibliothèques
de Belgique, 1996. In-8° collé, 282 p.
Il s'agit du numéro
spécial n° 51 de la revue Archives et Bibliothèques
de Belgique.
Table ses matières :
- Diffusion du savoir scientifique
XVIe-XIXe siècles : les enjeux, les moyens, par
Marie-Thérèse Isaac.
- La stéréotomie dans
les traités d'architecture des XVIe et XVIIe siècles,
par Émile Péquet.
- Le livre de plantes en France au
dix-septième siècle (1593-1708) : analyse d'un
recensement, par Alice Lemaire.
- L'édition des « Cours
de Chymie » aux XVIIe et XVIIIe siècles :
obscurités et lumières d'une nouvelle discipline
scientifique, par Bernard Joly.
- Le Spectacle de la nature
de l'abbé Pluche : une encyclopédie chrétienne
à l'aube des Lumières, par Robert Locqueneux.
- Un jésuite du XVIIIe s. au
service de la vulgarisation scientifique : Les Entretiens
physiques d'Ariste et d'Eudoxe de Noël Regnault,
par Andreas Kleinert.
- Les cabinets d'histoire naturelle
et de physique dans les Pays-Bas autrichiens et à Liège,
par Claude Sorgeloos.
- Vulgariser la chimie par le livre,
hier et aujourd'hui, par Jean Jacques.
- Le livre de vulgarisation en Belgique
au XIXe siècle, par Robert Halleux.
- Index.
15 euros (code de commande
: 15086).
DURY
(J.) Traité de bonneterie mécanique.
Métiers rectilignes et rectilignes à mailles retournées.
Technologie des métiers
du tricot. Paris, La Maille,
1954. In-8° sous cartonnage d'éditeur, 724 p.,
illustrations, tableaux à déplier in fine.
Préface :
Les
métiers rectilignes de bonneterie, malgré la vogue
de toutes les machines circulaires, gardent une place importante
dans l'outillage de notre industrie car leurs possibilités
de production d'articles de fantaisie sont pratiquement illimitées.
Les métiers à mailles retournées
permettent la réalisation d'articles de sport et de layette
qu'ils sont les seuls à pouvoir produire dans des conditions
intéressantes.
Les constructeurs français et étrangers
ont bien compris le rôle primordial que le matériel
rectiligne joue dans l'industrie de la maille et ils rivalisent
constamment d'ingéniosité pour présenter
des machines toujours plus perfectionnées et aux possibilités
techniques accrues.
Les techniciens, bien souvent aux prises avec
des difficultés inhérentes à la complexité
des matériels qu'ils ont la charge de faire rendre au
maximum, tant en quantité qu'en qualité et diversité
des articles produits, ne trouvent pas, actuellement, dans la
littérature française, d'ouvrage suffisamment complet
pour les éclairer.
M. Dury a eu le grand mérite de chercher
à combler cette lacune et il a réussi à
écrire un ouvrage qui fait le point de nos connaissances
actuelles en bonneterie rectiligne.
Après avoir rappelé les principes
de base du fonctionnement des tricoteuses rectilignes, il aborde
l'étude des métiers rectilignes spéciaux
et automatiques et poursuit par la description des métiers
à mailles retournées à main, automatiques
à simple et double chute.
Il ne s'est pas borné à une stricte
technologie qui aurait pu être, pour un sujet aussi vaste,
lassante pour le lecteur. Il s'est toujours efforcé de
rendre vivantes et claires ses descriptions des mouvements les
plus compliqués et on doit reconnaître qu'il y a
parfaitement réussi.
Mais l'étude du fonctionnement des divers
métiers rectilignes, si intéressante soit-elle,
ne suffirait pas à satisfaire tous les désirs des
praticiens qui s'intéressent en général
beaucoup plus aux possibilités de fabrication du matériel.
M. Dury l'a parfaitement compris et il a complété,
pour chaque classe de matériel, son travail par des études
d'échantillonnage très poussées. Il a ainsi
mené de pair le côté mécanique et
le côté fabrication des divers matériels
dont il s'est occupé. Il y a là une présentation
nouvelle qui aide grandement à la compréhension
des développements technologiques.
Cet ouvrage rendra certainement les plus grands
services à tous ceux, et ils sont nombreux, qui cherchent
à tirer le maximum des métiers rectilignes de bonneterie
de tous genres. Il sera également très apprécié
des élèves de notre enseignement technique qui
g trouveront les développements que leurs maîtres
ne peuvent leur faire durant leurs études.
M. Dury, en acceptant de mettre ainsi à
la disposition d'un public qui sera sûrement très
nombreux ses connaissances techniques étendues, a rendu
un grand service à tous ceux qui, pour l'exercice de leur
profession ou pour leurs études, s'intéressent
à l'industrie du tricotage rectiligne.
25 euros (code de commande
: 23460).
[ÉCLAIRAGE
- BROCHAND]. Carton publicitaire
de F. Brochand, rue Helvétius, n° 20 à Paris,
[ca 188]. 88 x 62 mm., en très bel état.
La lampe éolipyle est une invention
que F. Brochant fit breveter en 1807.
« L'auteur a obtenu un brevet
de cinq ans pour une nouvelle lampe qu'il nomme lampe éolipyle,
dont le principe est le même que celui de la lampe dite
à triple courant d'air ; le bec tient de l'huile
autour de la mèche pour éclairer également
pendant neuf à dix heures. Ce bec diffère de tous
ceux qui existent par la disposition des courans d'air ;
le courant central prend son origine dans la partie inférieure
de la lampe, l'autre se dirige par la découpure d'une
galerie placée dans la partie supérieure du bec,
et rafraîchie par les ventouses de la galerie de la cheminée
de verre dont le bec est surmonté. Ce nouveau bec est
fermé très hermétiquement, pour que l'air
dilaté par la chaleur ne puisse s'en échapper et
fasse pression sur l'huile qu'il force à monter dans la
mèche. Cette lampe, garnie de son garde-vue en cristal
dépoli, éclaire une table de dix pieds de diamètre ;
elle porte des mèches de toute la hauteur du courant central,
ce qui permet de ne les renouveler que tous les quinze jours,
dans les soirées les plus longues. Quoique cette lampe
produise une lumière pareille à celle des quinquets,
son principe en est cependant différent. Les quinquets
anciens sont assujettis à un niveau, et n'emploient qu'un
seul et même courant, divisé en deux parties verticales,
tandis que dans la nouvelle lampe ce niveau est inutile, et qu'on
emploie un courant central et vertical simple, et un courant
polaire et horizontal qui font réellement deux courans
distincts l'un de l'autre. La robe du quinquet ancien est supprimée
dans le nouveau bec, où le réservoir et le bec
ne font qu'un seul tout. »
Bibliographie :
- Dictionnaire chronologique et raisonné
des découvertes : inventions, innovations, perfectionnemens,
observations nouvelles et importations, en France, dans les sciences,
la littérature, les arts, l'agriculture, le commerce et
l'industrie, de 1789 à la fin de 1820, t. X, pp. 198-199.
- Almanach du commerce de Paris, des
départements de l'Empire français, et de principales
villes du monde, éd. 1809, p. 849.
15 euros (code de commande
: 25496).
EVANS
(Howard Ensign) La vie sur une planète mal connue.
Adapté de l'américain
par Paule Fougère. Illustrations de Arnold Clapman. Paris,
Stock, 1970. In-8° broché, 236 p., illustrations,
couverture un peu défraîchie.
En quatrième
de couverture :
Au
moment où l'homme concentre son attention sur la lune,
Howard. E. Evans nous propose de faire plus ample connaissance
avec La vie sur une planète mal connue, notre terre.
La somme des connaissances de l'auteur, la maîtrise avec
laquelle il les expose, sont capables de convertir à l'entomologie,
le plus irréductible écraseur de mouches.
Êtes-vous de ceux qui pensent que l'explosion
démographique pose un problème ? Les insectes
en savent long sur ce sujet. Vous vous intéressez à
l'urbanisme ? Voyez les Collemboles, minuscules bâtisseurs
de cités souterraines. Aimez-vous les concerts ?
Savez-vous que les grillons chantent à l'unisson par centaines,
sous la conduite d'un unique chef d'orchestre, etc.
La vie sur une planète mal connue
est un avertissement, autant qu'un divertissement. Il prend place
à côté du grand livre de Rachel Carson :
Cette Mer qui nous entoure. C'est un livre important dont
Jean Rostand a pu dire :
« Voici une impressionnante exploration
du monde qui est à notre portée. Je ne crois pas
que depuis le grand Fabre on ait uni tant de savoir à
tant de ferveur. »
9 euros (code de commande
: 22598).
FABRE
(Jean) Ménager son cur. Préface de René S. Mach.
Paris, Denoël, 1955. In-8° broché, 191 p.,
(collection « Pourquoi - Comment »), exemplaire
en bel état.
En quatrième
de couverture :
Conçu
avec autant de rigueur scientifique que de sens pratique, c'est
un véritable « art de vivre » que
le docteur Fabre offre aux cardiaques avec ce livre.
Sans rien négliger des menus détails
de la vie quotidienne, ce médecin, célèbre
spécialiste suisse, explique comment un cardiaque peut
organiser rationnellement son existence et donner aux prescriptions
médicales leur totale efficacité. Il envisage tour
à tour l'équilibre moral, les conditions de travail,
le choix des loisirs, les soins courants. Il expose aussi la
manière de pratiquer le régime « sans
sel » sans se voir privé des plaisirs de la
table et donne quantité de recettes que tous les gourmets
et leur famille apprécieront.
Un traité pratique, utile : un
véritable complément de la consultation médicale.
8 euros (code de commande
: 23846).
FICHTE
(Johann Gottlieb) La
théorie de la science. Exposé de 1804.
Édité pour la première fois au tome II des
uvres posthumes de Fichte. Publiées par Immanuel
Hermann Fichte en 1834. Préface, traduction et notes
par Didier Jula. Paris, Aubier, 1999. In-8° collé,
269 p., (collection « Bibliothèque Philosophique »)
épuisé au catalogue de l'éditeur et peu
courant.
Extrait de la préface
:
La
Théorie de la Science de 1804 comprend deux parties principales,
la « Théorie de la raison ou de la vérité »
(Leçons 1 à 14) et la « Phénoménologie »
(Leçons 15 à 28), et cinq points de vue
de la réflexion.
I. La première partie comprend :
1. Les « Prolégomènes
» (selon Fichte, Leçons 1 à 4 ;
mais en fait les Leçons 5 à 8 explicitent
le résultat obtenu à la 4e Leçon) :
cest une description du fait de labsolu ou fait ontologique
du savoir comme unité de lesprit et du réel,
de la liberté et de lêtre.
2. Les leçons
9 à 14 constituent une logique de lhistoire
de la philosophie qui nous élève, des théories
les plus élémentaires et les plus imparfaites de
labsolu, à un savoir adéquat de labsolu
ou savoir absolu : seule une logique de lerreur peut nous
élever au vrai concept de labsolu comme «
pure intériorité à soi ».
II. La deuxième partie comprend :
3. Une analyse critique
des conditions et du sens pour nous de la réalisation
du savoir absolu (Leçons 15 à 20), ou théorie
du savoir absolu. Elle inaugure une phénoménologie
de labsolu.
4. Une réalisation
effective du savoir absolu (Leçons 21 à
25) par la conscience humaine ; ou réalisation
effective de la phénoménologie de labsolu.
5. Enfin une compréhension
absolue, au niveau de notre conscience phénoménale,
du savoir absolu (Leçons 26 à 28). Cette
réalisation du « concevoir absolu »
constitue la logique spéculative ou philosophie positive
propre à Fichte. La W.L. sachève avec notre
savoir absolu du fait de labsolu : cest une
phénoménologie complète du fait ontologique
et, à ce titre, cest au fond la conscience humaine
finie qui se trouve complètement éclairée
sur elle-même.
25 euros (code de commande
: 29054).
[FICHTE
(Johann Gottlieb)]. GUEROULT (Martial)
L'évolution et la structure de la doctrine
de la science chez Fichte. Mit einem Vorwort von Rheinhard
Lauth sowie einem Personenregister von Wilhelm G. Jacobs.Tomes
I et II (complet). Hildesheim - Zürich - New York, Georg
Olms Verlag, 1982. Deux tomes en un volume in-8° broché,
383, 255 p., (collection « Fichteana »),
bon exemplaire, épuisé au catalogue de l'éditeur
et rare.
Il s'agit d'une réimpression
de l'édition originale parue en 1930 aux Belles Lettres.
Compte rendu de Joseph Dopp :
Voici une contribution très considérable
à l'histoire de la doctrine de Fichte. Ce travail, qui
a fait le sujet d'une thèse de doctorat soutenue tout
récemment, était déjà entièrement
conçu en 1922. Il a donc été élaboré
dans une absolue indépendance à l'égard
de l'uvre magistrale de M. Xavier Léon, parue de
1922 à 1927. Les conclusions en sont souvent opposées,
et l'on regrette que la discussion ne soit pas plus ouvertement
engagée.
L'auteur se place au plan des pures idées
philosophiques et en étudie la genèse, la signification,
la portée, sans autres références aux contingences
historiques qui constituent comme l'histoire extérieure
du système. C'est à l'intérieur du système
fichtéen qu'il se meut constamment. Mais c'est bien à
l'histoire de cette pensée, à la genèse
et à l'évolution de ce système qu'il entreprend
de réfléchir. Il ne s'agit pas d'un exposé
intemporel du « système » fichtéen,
conçu a priori comme devant constituer un bloc immuable,
mais d'un exposé qui suit la chronologie des principaux
écrits de Fichte, notant les développements nouveaux
de la pensée au fur et à mesure qu'ils se formulent,
signalant éventuellement les fluctuations de point de
vue, s'efforçant de déterminer dans quelle mesure
ces fluctuations impliquent une transformation souvent
inavouée, voire même dissimulée
dans les principes eux-mêmes, et cherchant enfin à
expliciter les raisons précises de ces évolutions.
On entrevoit l'énorme intérêt de pareille
étude appliquée à l'un des plus grands penseurs
de l'histoire. Le lecteur ne se laissera pas rebuter par la forme
extrêmement technique de l'exposé, ni par une certaine
lourdeur de la phrase, à quoi l'uvre de Fichte l'aura
sans doute accoutumé.
Dans une longue introduction, l'auteur étudie
la genèse de la Wissenschaftslehre. Un double souci
travaille l'esprit de Fichte. D'une part celui de l'autonomie
de l'esprit et de la liberté morale. D'autre part le besoin
de rationalité strictement démonstrative, éveillé
par l'uvre de Spinoza, se muant d'ailleurs avec Lessing,
Herder et Reinhold eu besoin d'une explication « génétique ».
La Wissenschaftslehre de 1794 tente de fusionner ces deux
préoccupations. Cette fusion est décrétée
devoir s'opérer grâce au subjectivisme kantien et
au primat de la moralité. Mais elle est plutôt décrétée
que réalisée. La distension interne persiste, ferment
qui provoquera l'évolution ultérieure de la Wissenschaftslehre.
Cette évolution a pu être favorisée par les
polémiques, mais elle sort bien d'un principe interne
inclus dès l'origine dans le système.
L'auteur distingue dans l'évolution
de cette doctrine trois moments essentiels. Le premier moment
s'étend depuis la Recension de l'Enésidème
jusqu'en 1800. La Bestimmung des Menschen marque le passage
au second moment, dont la Wissenschaftslehre de 1801 est
l'expression caractérisée. Le troisième
est marqué par la Wissenschaftslehre de 1804 et
se prolonge jusqu'à la mort de Fichte.
Dans son premier moment, la Wissenschaftslehre
se tient à un point de vue que l'auteur appelle celui
du « Moi fini en général ».
Entendez que ce point de vue s'oppose à celui du Moi infini
qui serait un absolu actuel, et qu'il s'oppose également
au moi individuel, déterminé (celui qui dit :
« moi, et non toi »). Le principe fondamental
du réel est un Moi, un esprit (s'opposant par là
à toute « chose », à tout
« lui »), infini uniquement par la loi
de sa tendance, mais toujours actuellement fini, et irrémédiablement.
En somme, un esprit fini dont la destinée, d'ailleurs
irréalisable, est infinie. C'est ce Moi fini en général
qui est le principe suprême de la Grundlage de 1794.
L'absolu en acte lui est délibérément sacrifié.
Un Moi infini en acte serait sans rapport avec notre moi conscient,
et n'aurait donc de Moi que le nom ; ce serait une «
chose » morte. C'est l'aspiration du Moi fini vers l'infini
qui est le divin lui-même.
Mettant cette conception à l'épreuve
dans l'élaboration de sa philosophie pratique (système
du droit naturel, système de la morale), Fichte se voit
amené à caractériser plus précisément
son point de vue comme étant celui de l'humanité
comme telle, ou de la « communion des Saints ».
Or ce glissement implique un passage de l'idéalisme à
un réalisme, puisque dans le concept de communauté
les individus divers doivent avoir chacun même valeur d'autonomie,
être chacun pour son compte un « Moi fini général ».
Cela implique qu'ils ont les uns pour les autres un degré
d'indépendance et de « réalité »
supérieur à celui qu'il était possible d'accorder
au Non-Moi dans le point de vue idéaliste primitif. Or
la nécessité d'adopter ce point de vue de la communauté
s'affirme en vertu des exigences du point de vue idéaliste
lui-même. La difficulté est donc aiguë. Fichte
s'est efforcé de l'esquiver, ou au moins de la dissimuler.
Sans doute a-t-il affirmé tout d'abord que ce principe
n'était rien d'autre que la tendance infinie du Moi fini
en général, conçue dans sa totalité.
C'est la loi morale comme telle qui est le fond du réel,
qui est le divin. Mais cette tendance, conçue dans sa
totalité, n'est pas actuellement réalisée.
Tout au plus pourrait on déduire d'elle une tendance à
une communauté de plusieurs Moi finis particuliers ;
elle peut être un principe d'ordonnancement. Mais elle
ne peut expliquer un système actuellement réalisé
et fermé de Moi particuliers. Or c'est bien pareil système
fermé qui est déclaré nécessaire
par le point de vue de la communauté.
Vers 1799, dans les Rürkennnerungen,
mais surtout dans le Privatschreiben, l'évolution
s'opère : la loi morale, comme telle, n'est plus
le principe suprême ; elle-même suppose une
Force supérieure. Cette force fait le lien des divers
Moi finis. Elle n'est encore ici que simple condition d'efficacité
de notre action morale. Mais elle est bien conçue comme
actuelle ; c'est bien un Absolu actuel. Elle est proprement
an delà du cercle du Moi fini, lequel est réellement
soumis à son action.
Dans la Bestimmung des Menschen, de
1800, Fichte tente une réadaptation de sa philosophie
antérieure avec le principe nouveau. Il insiste particulièrement
sur ce fait que seule la conscience morale peut fonder en nous
la certitude, et investir du caractère de réalité
les concepts vides de notre savoir. Or cette conscience morale
exige, et fonde donc très légitimement, un réalisme
très accusé : réalisme des corps, des
individus libres, d'un inonde sensible, d'un monde suprasensible,
d'une Volonté infinie actuelle assurant le lien entre
notre action morale et ce monde suprasensible ou royaume des
esprits qui se réalise progressivement. C'est une sorte
de panthéisme, non plus un athéisme.
Dans la Wissenschaftslehre de 1801,
l'affirmation d'un Absolu actuel perd sa signification spécifiquement
religieuse mais elle est maintenue en vue d'assurer la possibilité
du savoir. Le Savoir apparaît comme une libre création
de cet Absolu, lequel est en soi un Non- Savoir, un Être.
Cette création du Savoir marque un hiatus infranchissable
à toute déduction. Ce moment marque donc la faillite
radicale de l'idéalisme génétique.
La Wtssenschaftslehre de 1804, elle,
vise à supprimer cet hiatus. L'Absolu de 1801 lui apparaît
comme une entité morte, radicalement étrangère
à la conscience, entachée de l'erreur du dogmatisme.
L'absolu est une réalité vivante ; il est
source nécessaire de tout l'être et de tout le savoir.
Il est à la fois transobjectif et transsubjectif. Il synthétise
les deux moments antérieurs de la Wissenschaftslehre.
C'est nécessairement que l'Absolu actuel engendre le Savoir.
Il n'y a donc plus d'hiatus. Ce point de vue culminant, Fichte
y restera désormais fidèle. Il ne fera plus que
développer des applications de sa doctrine de 1804. Spécialement
le point de vue religieux, sacrifié en 1801, reprend une
importance marquée.
La Wissenschaftslehre de 1804 aboutit
à une conception proche de celle de Hegel, et montre à
la fois la nécessité de traverser les deux moments
antérieurs, et de les traverser avec l'illusion, à
chaque fois, d'avoir atteint au point de vue définitif.
Mais, au cours de cette évolution, chacun des points de
vue ne s'établit que par une réfutation en règle
du précédent.
Cette thèse, l'auteur l'appuie principalement
sur une analyse détaillée des trois exposés
de la Wissenschaftslehre de 1794, de 1801 et de 1804.
Cette analyse est conduite avec le souci de mettre en évidence
la structure logique de ces ouvrages, assez enchevêtrée,
et souvent difficile à découvrir dans l'exposé
de Fichte. Des tableaux schématiques rendent de bons services
au lecteur.
Il est regrettable que l'auteur n'ait pas cru
devoir rencontrer les difficultés que l'on peut tirer,
contre sa thèse, de nombreux écrits qui s'échelonnent
autour de ces trois ouvrages. La thèse centrale apparaît
plutôt comme une hypothèse dont la vérification
n'est pas achevée. Mais c'est un labeur énorme
qui a été fourni déjà.
Pour conclure, l'auteur voit dans le système
de Fichte une lutte constante entre des besoins moraux, et la
libre exigence toujours renouvelée d'un rationalisme à
prétention « génétique ».
Pour nous, nous y voyons une intelligence géniale
aux prises avec les difficultés de tout idéalisme
qui entend réagir contre le rationalisme sans en renouveler
le principe radical, lequel est un eonceptualisrne acritique.
Pareilles expériences mettent en lumière l'étonnante
valeur des théories critiques traditionnelles qui se sont
condensées dans la thèse de l'analogie de notre
connaissance métaphysique.
Bibliographie :
- Dopp (Joseph), Martial Guéroult,
l'Évolution et la Structure de la Doctrine de la Science
chez Fichte, dans Revue Philosophique de Louvain,
Année 1930 28 pp. 457-460.
50 euros (code de commande
: 29053).
GALILEO
GALILEI Sidereus nuncius. Le messager céleste.
Texte, traduction et notes
établis par Isabelle Pantin. Paris, Les Belles
Lettres, 1992. In-8° broché, CIV, 115 p., illustrations,
(collection « Science et Humanisme »),
couverture un peu défraîchie, épuisé.
En quatrième
de couverture :
En
publiant le Sidereus nuncius, Galilée, professeur
à l'Université de Padoue alors inconnu hors de
son milieu professionnel, devint le philosophe le plus célèbre
d'Europe et s'engagea dans une lutte orageuse pour la reconnaissance
de la vérité du système copernicien. Ce
petit livre décrivait les découvertes faites dans
le ciel avec la lunette astronomique récemment inventée,
durant l'hiver 1609-1610 : les montagnes lunaires, la nature
de la Voie Lactée et des nébuleuses, les satellites
de Jupiter. Pour la première fois dans l'histoire de l'astronomie,
Galilée avait vu, grâce à un moyen d'observation
artificiel, une série de phénomènes entrant
directement en contradiction avec la physique officielle.
Cette édition critique (la première
à se fonder sur l'étude des manuscrits subsistants
et de toutes les éditions du XVIIe siècle) est
précédée d'une longue introduction, visant
à situer le livre dans son contexte et à évaluer
sa portée. Les conditions de la découverte de la
lunette y sont notamment étudiées, ainsi que les
problèmes épistémologiques qu'elle posait
à une époque où un seul homme (Kepler et
non pas Galilée) était en mesure de comprendre
le fonctionnement de cet instrument. Enfin, étant donné
que le Sidereus a été conçu à
la fois comme un manifeste, une narration journalistique et un
rapport expérimental, et nullement comme un traité
scientifique classique, une annotation abondante signale les
lacunes, les inconséquences, voire la poudre aux yeux,
de ce texte fascinant mais essentiellement elliptique, en s'efforçant
de les expliquer à la lumière d'autres écrits
de Galilée et de ses contemporains.
20 euros (code de commande
: 19388).
GERARD
(Jo) Le transport 1830-1930. Bruxelles,
Meddens, 1979. In-4° broché, 29 p., 183 illustrations
hors texte en noir.
En quatrième
de couverture :
Nous
avons voulu, dans l'introduction à ce beau choix de gravures
et de photos, mettre l'accent sur les débuts de l'auto,
du train et de l'avion qui connaîtront une évolution
si rapide dont nous retraçons quelques étapes.
Un exemple : en 1830, il fallait encore
dix jours pour atteindre Vienne au départ de Bruxelles
et à la condition que les relais soient bien pourvus en
chevaux.
Un autre exemple : à la fin du
XIXe siècle, des bourgades ardennaises étaient
encore reliées par des diligences aux villes du Luxembourg.
La plupart des Belges qui ont aujourd'hui soixante
ans, ne firent jamais durant leur adolescence, un voyage jusqu'à
Rome ou à Paris. L'essor mondial des transports modifia
profondément la civilisation. L'avion à réaction
permit à des millions d'hommes et de femmes, même
de condition modeste, de voir plus de pays que n'en parcoururent
jadis d'aussi puissants monarques que Charles Quint ou Louis
XIV. Ainsi se développa une gigantesque industrie du tourisme
qui s'étend désormais jusqu'aux lointaines îles
du Pacifique et au cur de l'Afrique, cette Afrique que
Stanley traversa en 999 jours il y a un siècle.
Noterais-je que maintes prédictions
pessimistes concernant les moyens modernes de transport ne se
réalisèrent pas ?
Le savant Paul Painlevé écrivait
en 1908 que jamais un aéroplane ne pourrait enlever dans
les airs plus de trente passagers, ni dépasser 300 kilomètres
à l'heure.
Des médecins affirmèrent que
rouler à cent kilomètres à l'heure en voiture
provoquerait des troubles cardiaques.
Mais d'autres prophètes, Jules Verne
notamment, virent très clair. Le grand romancier, parlant
à Amiens, décrivit les villes de demain dotées
de tunnels pour la circulation.
L'histoire des transports abonde en disparitions
progressives d'engins dont, cependant, on attendit beaucoup.
Combien y a-t-il encore d'hydravions dans le monde et combien
de dirigeables, malgré les nouveaux projets qu'on élabore
à leurs endroits ?
Il y a des renaissances aussi. Celle du sport
hippique qui, depuis dix ans en Belgique, connaît un regain
de faveur. Le cheval redevient un moyen de transport. Tels sont,
parmi d'autres, quelques aspects de ce thème passionnant.
20 euros (code de commande
: 22144).
GODDEFROY
(E.) Manuel de police technique. Préface d'Edmond Locard. Bruxelles,
Larcier, 1931. In-8° broché, 313 p., illustrations,
exemplaire en bel état.
Table des matières
:
- Préface.
- Avant-propos.
- La recherche sur les lieux et la photographie.
- La recherche sur les
lieux.
- Sherlock Holmes et
la police technique.
- Sur les lieux d'un
crime.
- Le plan.
- La photographie.
- La photographie métrique.
- Comment faire les
mensurations sur photographie métrique.
- Comment faire une
photographie métrique d'une photographie ordinaire.
- La photographie du
cadavre et des blessures.
- Moulages de certaines
parties du corps.
- Laboratoire de police.
- Photographie judiciaire.
- Comment photographier
des empreintes digitales sur des miroirs.
- L'heure du crime.
- Les traces.
- Les empreintes digitales.
- La dactyloscopie.
- L'origine de la dactyloscopie
et sa stabilité.
- La prise des empreintes
digitales et le matériel qu'il faut employer.
- Comment préserver
les empreintes digitales latentes et autres.
- Comment identifier
rapidement une empreinte digitale.
- La coloration des
empreintes digitales.
- La coloration d'empreintes
latentes sur étoffes.
- Les méthodes
pour transférer les empreintes digitales.
- Où faut-il
chercher les empreintes digitales ?
- Comment les utiliser
pratiquement ?
- La classification
dactyloscopique.
- La poroscopie.
- Empreintes de pattes
d'animaux.
- La transmission d'un
signalement dactyloscopique par la voie télégraphique.
- Traces de pas.
- Empreintes de pieds
nus.
- Empreintes de pieds
chaussés.
- Tableau de l'usure
de la chaussure.
- Table de reconstitution
de Bertillon permettant de calculer la taille de l'homme d'après
l'empreinte de la chaussure.
- La ligne de marche.
- Traces d'effraction.
- Le nouveau procédé
pour relever les empreintes d'effraction.
- L'arme du crime.
- Rapport de police
technique de l'affaire du Phnix-Park.
- Traces diverses.
- Les traces et gouttes
de sang.
- Les traces d'empreintes
d'étoffe.
- Les traces dans la
poussière.
- Traces de véhicules
et autres.
- Cordes, nuds
et poutres.
- Poils et cheveux.
- Excréments.
- Tabac.
- Allumettes.
- Crachats.
- Les écrits.
- Les cachets à
la cire.
- Les rayons ultra-violets.
- Identifications et recherches judiciaires
à l'aide de la police technique.
- Le détective moderne.
- Son outillage.
- Comment faire « une filature »
et se défaire d'une personne qui vous file.
- Les voleurs internationaux.
- Comment ils opèrent.
- Quelques exemples. - Quelques conseils.
- Comment établir un signalement.
- Portrait parlé.
30 euros (code de commande
: 22335).
[GRAMME (Zénobe)].
COLSON (Oscar) Zénobe Gramme, sa vie et ses uvres
d'après des documents inédits. Quatrième édition. Liège,
Éditions de Wallonia, 1913. In-8° broché, 92
p., illustrations hors texte, exemplaire hors commerce nominatif
avec remerciements de l'auteur, cachet ex-libris.
25
euros (code de commande : 345/68).
GUSDORF
(Georges) Les Sciences humaines et la pensée
occidentale. Tome I. De l'histoire des sciences à
l'histoire de la pensée. Tome II. Les origines
des sciences humaines. Paris,
Payot, 1966-1967. Deux volumes in-8° brochés, 336
et, 500 p., (collection « Bibliothèque Scientifique »),
petit cachet humide ex-libris en bas des couvertures et des pages
de titre, couvertures frottées.
Il s'agit de la première édition
des deux premiers volumes de l 'encyclopédie Les sciences
humaines et la pensée occidentale qui parut de 1966
à 1988 et compte 14 volumes.
En quatrième de couverture du tome I :
Introduction à une tentative d'histoire
des sciences, ce livre voudrait être un discours de la
méthode pour la mise en lumière de l'unité
du savoir. Car toute science est conscience de l'homme ;
aucune discipline ne se suffit à elle-même ;
réduite à elle-même, elle n'est plus elle-même.
Le régime de spécialisation outrancière,
caractéristique des temps modernes, a falsifié
l'idéal du savoir en réduisant l'envergure de l'intelligence.
Centrée sur les sciences humaines, l'histoire
du savoir devient une histoire de la découverte de l'humanité
de l'homme. Elle s'efforce de mettre en lumière l'unité
interne qui assure d'âge en âge la cohérence
de l'image du monde. Renonçant à se proposer comme
un recueil, ou plutôt un cimetière de faits, elle
tente de définir les attitudes mentales, les modèles
d'intelligibilité qui s'affirment et se renouvellent dans
la succession des époques de la culture.
L'histoire compréhensive du savoir voit
dans toute connaissance l'expression d'une présence au
monde et d'un style de vie. Le grand axe de la conscience occidentale
est jalonné par le renouvellement des mentalités,
dont chacune atteste une forme de sensibilité intellectuelle,
en réciprocité de signification avec la sensibilité
esthétique et religieuse.
Il faut que l'histoire des sciences reprenne
sa place et son rang dans une théorie des ensembles de
la conscience humaine.
En quatrième de couverture du tome II :
D'ingénieux esprits de notre temps
prononcent que l'homme est mort, la tâche des sciences
dites « humaines » étant désormais
de hâter la dissolution du cadavre exquis de l'humanité
perdue.
Avant que les valeurs humaines ne sombrent
ainsi dans la dérision générale du nouvel
obscurantisme, peut-être est-il encore temps de remémorer
la longue marche de la découverte de l'homme dans la tradition
de l'Occident. Si nous sommes ce que nous sommes, c'est grâce
au labeur acharné des générations spirituelles,
dont les essais et les erreurs ont permis la conquête méthodique
de la vérité, en passant par l'organisation de
la terre et du ciel. L'aventure millénaire de la connaissance
a permis de définir les horizons de l'espace et du temps,
de constituer l'univers en un paysage doué d'un sens qui
se révélait à la foi ou à la raison.
Peut-être le caractère fondamental
de ces sagesses périmées se trouvait-il dans une
certaine amitié fondamentale pour l'homme et pour le monde.
Aujourd'hui les héros suicidaires de l'absurdité
universelle ne voient en la réalité qu'un miroir
où contempler avec délectation leurs propres grimaces.
Ce livre n'est destiné qu'à ceux
qui s'intéressent encore à l'humanité de
l'homme.
Les deux volumes : 40
euros (code de commande : 25772).
HAUDRICOURT
(André G.) et JEAN-BRUNHES DALAMARRE (Muriel) L'homme et la charrue à
travers le monde. Préface de Pierre Deffontaines
et André Leroi-Gourhan. Lyon, La Manufacture, 1986.
In-8° sous cartonnage d'éditeur, 410 p., illustrations,
cartes, ex-dono à la page de faux-titre, exemplaire en
très bon état.
En quatrième
de couverture :
Araire
et charrue sont peut-être des choses ordinaires, celles
des travaux et des jours. Mais ce sont aussi des mots. Des mots
si familiers qu'ils ne parleraient plus. Seulement voilà
que André G. Haudricourt et Mariel J.-Brunhes Delamarre
nous entreprennent. Et les découvertes s'accumulent sur
le chemin qu'ils nous font emprunter, des grandes civilisations
agraires de l'Antiquité au dernier salon de la machine
agricole, des grandes régions nourricières du monde
aux coins les plus reculés et les plus rudes où
pourtant, l'ingéniosité sait s'affirmer.
Comment se fait-il que la révolution
industrielle et agricole ait si souvent troublé le sens
des mots, au point que l'araire et la charrue ne sont plus distingués
avec pertinence ?
Pourtant, cette distinction doit être.
Sinon, les conditions et les hasards des inventions ne peuvent
plus être pensés comme ne peuvent plus l'être
les conditions et les hasards du succès d'une invention,
ici ou ailleurs, maintenant ou beaucoup plus tard. Nommer et
classer en lignées des instruments aratoires c'est ordonner
l'histoire des techniques de leur fabrication, l'histoire de
leurs systèmes d'attelage et de leurs moyens de traction,
l'histoire de leurs utilisations. La démonstration est
éclatante.
L'araire, cet instrument « si humble
et si important » est, bien sûr, une vieille
invention. Mais, il est plus qu'un ancêtre « primitif »,
à contempler avec nostalgie ou avec dédain. Son
actualité s'impose.
D'abord, il faut bien donner un nom générique
à des instruments aratoires modernes affublés d'appellations
de circonstance : cultivateur, scarificateur, canadien,
chisel... Ensuite, la diversité des formes et des fonctions
des araires nous disent avec quel soin il a fallu, il faut encore,
choisir un instrument aratoire approprié à un milieu
et aux moyens des producteurs agricoles, des paysans. Il n'y
a pas de recette toute faite et définitive, de mise en
valeur d'un milieu ou de développement d'une société.
Il faut savoir remettre la charrue à sa place.
Autre découverte. Il y a, de par le
monde, des foyers privilégiés de création
même pour des choses aussi « humbles »
que l'araire. Mais, est-il possible de les rattacher à
une culture, à une ethnie, à une nation, faites
pour ça ? Ne faut-il pas considérer que la
même invention a pu apparaître, indépendamment,
dans des sociétés de cultures différentes ?
Qui donc a inventé l'araire ? Et
la charrue ? Si la charrue a été dérivée
de l'araire, celui-ci est-il dépassé par celle-là
ou s'agit-il d'un instrument différent, toujours utile ?
Un instrument aratoire détermine-t-il une forme de champ,
un système agraire ? Qui sait dire pourquoi il y
a des charrues qui versent à droite et d'autres à
gauche ?
Nous sommes secoués dans tous les sens.
L'Homme et la Charrue à travers le monde est prétexte
à un vaste questionnement, à un voyage immense.
Voilà donc un ouvrage qui fait date. Et, si nous sommes
heureux d'avoir contribué à sa réédition,
c'est qu'il garde tout son pouvoir stimulant. Ses auteurs souhaitaient,
en 1955, qu'il fût un point de départ. Il l'est
encore.
25 euros (code de commande
: 15945).
  HAUSER (Henri) L'Or. 2e édition revue et corrigée par
l'auteur. Paris, Vuibert et Nony, [1907]. In-4° demi chagrin
rouge à coins, dos à 5 nerfs, orné de fleurons
dorés et, en queue, du chiffre de la famille d'Arenberg,
tête dorée, couverture conservée, 379 p.,
nombreuses illustrations, rousseurs.
Table des matières
:
- Introduction.
Qu'est-ce que l'or ? La soif de l'or.
Chapitre I. L'or dans le laboratoire.
Chapitre II. L'or dans la nature.
Chapitre III. L'extraction de l'or.
Chapitre IV. Le traitement des minerais - La
métallurgie de l'or - Préparation mécanique
et traitement chimique.
Chapitre V. De quelques régions minières.
Chapitre VI. À quoi sert l'or ?
Des usages industriels de l'or.
Chapitre VII. La monnaie d'or.
- Conclusion. Le bien et le mal qu'on
dit de l'or.
70 euros (code de commande
: 29296).
HECART
(Gabriel) Essai sur les qualités et propriétés
des arbres, arbrisseaux, arbustes, et plantes ligneuses, qui croissent dans le Département du
Nord, ou que l'on peut y naturaliser. Par le Citoyen Hecart.
Valencienne, Varlé, [1794-1795].
[A Valenciennes, De l'Imprimerie
du Citoyen L. Varlé, Imprimeur, rue de Tournay. N°
18. L'an 3me de la République Française.] In-4° sous un cartonnage d'époque,
132, [8 (index, corrections)] p., mouillures.
L'auteur de
ce traité se proposoit depuis longtemps de faire un travail
sur les arbres tin général. Les travaux de l'immortel
Duhamel avaient éveillé son imagination et exalté
son génie. Il étoit déjà fort avancé,
lorsque le traité des qualités des arbres et
arbustes, par le citoyen Daubenton, lui tomba entre les mains ;
il songe à donner encore plus de perfection et d'utilité
à cet ouvrage. Il a restreint les 13 colonnes à
10, mais au lieu de 46, il a porté le nombre les qualités
à 55, et en a ajouté d'autres à celles que
cet illustre professeur avoit négligé d'indiquer.
Au lieu de la distinction du citoyen Daubenton, en grands
arbres, arbres moyens, petits arbres, arbrisseaux, il a adopté
l'ordre alphabétique des noms français. Si l'ordre
alphabétique a le défaut de ne rien caser dans
l'entendement, il a du moins l'avantage de ne pas donner des
idées fausses, et de ne pas laisser dans l'esprit autant
de confusion, de ne pas autant donner à l'arbitraire qu'une
division prise de la grandeur et de la couleur des objets ;
et quand aux végétaux, tel arbre qui se trouve
parmi les arbrisseaux, peut devenir grand arbre ou petit arbre
quand il est isolé ; c'est ainsi que le citoyen Daubenton
a placé parmi les arbrisseaux l'aubépin,
qui, quand il est isolé, devient quelquefois un arbre
dont le tronc a plus de 20 pieds de hauteur.
Le citoyen Hécart a appliqué
plus particulièrement son travail au département
du Nord qu'il habite, et où il a fait ses observations.
Cet ouvrage est composé :
1° Du tableau alphabétique des noms
français de tous les arbres que l'on cultive ou qui peuvent
être cultivés dans le département du Nord.
Ce tableau est divisé en dix colonnes qui indiquent les
qualités et propriétés des arbres, au moyen
des 55 N°. Les colonnes portent en tête les dix premières
lettres de l'alphabet, qui renvoient à la table explicative
des n°.
2° D'une énumération des
qualités et propriétés des arbres rangés
sous les mêmes lettres que celles des colonnes du tableau,
et d'un apperçu de la manière de faire usage de
l'un et de l'autre.
3° D'une explication des abréviations
dont on a fait usage dans la partie suivante ; on trouve
à la suite des réflexions sur quelques auteurs
botanistes.
La quatrième partie de l'ouvrage présente
dans le même ordre et dans la même série de
numéros que le tableau alphabétique, les noms latins
de Linnéus, une svnonymie de quelques auteurs connus :
cette partie est nécessaire pour déterminer les
arbres contenus dans le tableau ; elle contient encore de courtes
observations à tous les articles qui en paroissent susceptibles.
Ces observations ne portent point sur des objets
très connus, et qu'il seroit inutile de répéter
dans un ouvrage de cette nature ; l'auteur préfère
de ne rien dire lorsqu'ïl n'a rien de neuf à apprendre ;
c'est moins un gros volume qu'il veut faire qu'un ouvrage utile.
5° L'ouvrage est terminé par une
table alphabétique latine des noms génériques
et synonymiques contenus dans la partie précédente ;
et afin que l'on puisse voir d'un coup-d'il les arbres
rapportés dans l'ouvrage, les synonymiques sont en caractères
italiques.
Ce tableau est susceptible d'acquérir
plus de perfection, au moyen des colonnes dont les vides pourront
être remplis à mesure que l'expérience fera
découvrir de nouvelles qualités aux arbres qui
y sont contenus.
L'auteur a joint à son tableau une liste
des auteurs qu'il a cités, et à leur nom il ajoute
souvent une observation sur l'importance et l'utilité
de leurs écrits.
Ceci suffit pour faire connoître le but
de cet ouvrage intéressant et utile, et la manière
dont il est exécuté. Nous regrettons seulement
que l'auteur, dans la table synonymique, ait aussi adopté
le même ordre que dans son tableau. Les notes étant
latines, l'ordre alphabétique n'existe plus, et on ne
peut pas concevoir comment le Robinia se trouve immédiatement
à la suite du Prunus. Il auroit aussi dû
répéter le nom français, pour éviter
les renvois trop multipliés, qui deviennent incommodes
et fatiguans. Nous aurions désiré que le tableau
eût été disposé d'après la
méthode de Linnéus ou de Jussieu.
Cet ouvrage est du reste curieux et utile.
Il a dû demander beaucoup de temps et de patience à
son auteur, pour apporter de l'exactitude dans ses observations ;
et c'est le cas de dire avec justice : in tenui labor.
Bibliographie :
- Aubin-Louis Millin, dans Magasin
encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et
des arts, tome 4, pp. 12-15.
350 euros (code de commande
: 21757).
 [HIPPOCRATE].
DE MERCY Ippokratoys
Aforismoi. Hippocratis aphorismi. Aphorismes d'Hippocrate,
Traduits sur le Grec, d'après la collation des Manuscrits
de la Bibliothèque Impériale ; avec une Dissertation
sur ces Manuscrits, et les Variantes. Par M. de Mercy, Docteur
en Médecine, de la Faculté de Paris, Professeur
particulier de Médecine Grecque, et Membre de plusieurs
Sociétés savantes.
Paris, Crochard, 1811. [A
Paris, / Chez Crochard, libraire, rue de l'École de /
Médecine, n°. 3. / An 1811.]
In-8° demi-veau tabac à coins d'époque, dos
lisse, pièce de titre rouge, tranches bleues, petit accroc
à la tête, [4 bl.], [3 (faux-titre, avis du libraire,
titre)], [1 bl.], CXXIV, [1 (errata)], [1 bl.], 352, [2 (errata)],
[4 bl.] p., édition trilingue (grec, latin, français),
exemplaire en bel état de cet ouvrage peu courant.
Extrait de la préface
:
Les
Aphorismes d'Hippocrate sont pour les médecins praticiens
l'ouvrage le plus précieux à consulter, parce qu'il
n'est le fruit d'aucune de ces combinaisons de l'esprit humain
qui tiennent aux systèmes, mais qu'il est tout entier
fondé sur la nature. C'est aussi pourquoi il a reçu
l'approbation des siècles, et a mérité chez
tous les peuples d'être consulté comme l'oracle
de la médecine. Il a servi de base aux décisions
des jurisconsultes, lorsqu'il s'est agi des questions les plus
difficiles relatives à la physique médicale ;
et nous y trouvons encore les vrais fondemens de la médecine
clynique.
120 euros (code de commande
: 28007).
Histoire
des sciences en Belgique jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Exposition. Bruxelles, Ministère de l'Instruction
Publique, 1938. In-8° broché, 160 p., illustrations
hors texte.
Catalogue de l'exposition
organisée à la Bibliothèque Royale de Belgique,
à Bruxelles, du 12 février au 15 avril 1938.
Préface de Victor Tourneur :
« L'Exposition de l'histoire des
sciences en Belgique jusqu'à la fin du 18e siècle
a pour but de mettre en valeur l'activité déployée
autrefois par nos compatriotes dans le domaine de la recherche
scientifique.
Elle est divisée en quatre périodes.
La première s'étend jusqu'à la fin du XVe
siècle.
Nos principautés se sont fait remarquer
alors surtout par leurs médecins. Le plus ancien dont
nous puissions faire mention est Jean de St. Amand, chanoine
de Tournai, qui vivait vers 1200, qui devint professeur à
la Faculté de médecine de Paris, et qui doit être
considéré comme un des plus grands médecins
de son époque. Il fut le seul avant Vésale qui
donna à la médecine des bases rationnelles, et
en même temps il est le plus ancien botaniste belge connu.
Remarquons qu'à la fin du 15° siècle
les études de médecine s'étaient déjà
spécialisées chez nous. Jean Veldeneer, vers 1484,
imprima à Louvain le livre des maladies infantiles de
Corneille Roelants, qui fut le médecin de Marguerite d'Autriche.
Le 16e siècle fut pour notre pays une
époque de remarquable activité scientifique. C'est
alors que vécurent André Vésale, le premier
des anatomistes de son temps, Dodoens, le grand botaniste, et
un des plus remarquables mathématiciens de toutes les
époques : Simon Stévin.
Le 17e siècle, s'il fut moins important,
nous permet cependant de citer Van Helmont qui découvrit
l'anhydride carbonique, Jan Delaet, le fondateur de la médecine
tropicale, et des astronomes dont la renommée dépassa
de beaucoup nos frontières, tels Godefroid Wendelin, astronome
et météorologue, André Jacquet, mathématicien
et astronome, le Père Ferdinand Verbist qui s'illustra
en Chine, où il fut président de l'Observatoire
de Pékin, et qui publia une série d'uvres
en chinois sur des questions d'astronomie.
Le 18e siècle fut chez nous une période
plutôt terne du point de vue scientifique ; quelques noms
toutefois ont échappé à l'oubli : ceux de
l'anatomiste Palfyn à qui on attribue l'invention des
forceps ; de Henri Joseph Réga qui fonda à l'Université
de Louvain, où il enseigna, un des premiers laboratoires
de physique et de chimie, et qui créa un amphithéâtre
de dissection ; d'Eugène Joseph Charles d'Olmen, baron
de Poederlé, le créateur de la dendrologie en Belgique,
et enfin de Minckeleers, professeur au Collège du Faucon,
à Louvain, qui découvrit le gaz de houille.
On trouvera exposés dans nos vitrines
les ouvrages imprimés en Belgique ou à l'étranger
par ces savants belges et leurs émules. Nous y avons joint
également les ouvrages d'étrangers imprimés
en Belgique lorsque ces ouvrages eurent un grand retentissement
ou parce qu'ils sont spécialement remarquables au point
de vue de la présentation.
L'exposition a été préparée
par M. Auguste Vincent, conservateur de la Section des Salles
de lecture, assisté de M. Franz Schauwers, conservateur
adjoint.
Le catalogue donne de courtes indications biographiques
et iconographiques sur chacun des savants dont les noms ont été
retenus. »
12 euros (code de commande
: 14227).
IBM.
The Art of Technology. Avertissement
par C.A. De Meyer. Bruxelles, IBM Belgium, 1983. In-folio
sous chemise et étui (355 x 505 mm.), 4 p. et 24
planches en couleurs, exemplaire en très bel état
de cet ouvrage peu courant.
Avertissement :
La
technologie ! Un univers fascinant où le mystère
renvoie au quotidien, où la performance s'installe au
cur même de la matière. L'industrie informatique
« consomme » aujourd'hui autant de technologie
que les autres branches du savoir réunies. Les investissements
qu'elle requiert sont énormes.
Les dépenses annuelles d'IBM en recherche
et développement ont dépassé les deux milliards
de dollars en 1982, plus du double de ce que notre Compagnie
y consacrait il y a huit ans à peine. Dans le monde entier,
nos chercheurs traquent l'infiniment petit, raccourcissant à
l'extrême le cheminement de l'électricité
dans les circuits, organisant son parcours au travers de câblages
microscopiques, diffusant l'énergie informatique à
l'intérieur de matières nouvelles, installant leurs
trouvailles dans un processus industriel rentable et efficace.
La qualité ne souffre, dans cette démarche,
aucun compromis.
Pour pouvoir concentrer plus de 100.000 éléments,
composés eux-mêmes de plusieurs motifs géométriques
élémentaires, sur une surface de quelques dizaines
de millimètres carrés, la largeur des tracés
requiert une précision inférieure au micron. Mais
c'est sans doute dans le passage de l'équipement de laboratoire
à la production en grande série que la performance
revêt sa signification la plus large. IBM a ainsi mis en
uvre l'impression de motifs par faisceaux d'électrons,
la gravure en phase gazeuse, l'utilisation de matériaux
nouveaux tels que le polysilicium et le contrôle automatique
des microplaquettes. Si les modules à dissipation thermique
actuels, les fameux TCM, peuvent proposer, sous une forme inférieure
à neuf centimètres de côté, autant
de circuits logiques qu'un ordinateur 370/148, c'est à
cette extraordinaire convergence de techniques que nous le devons.
De même pour les milliers de composants qui constituent
les ordinateurs, pour les techniques de lecture/écriture
des informations, pour les modes de transfert et d'affichage
des données, pour les innombrables procédés
et applications qui en découlent.
Mais, par-dessus tout, et c'est là la
raison de cet ouvrage, la technologie, si pragmatique soit-elle
dans sa démarche, ne laisse pas de fasciner par l'incroyable
éventail de formes et de couleurs qu'elle propose. Nous
avons laissé nos photographes fixer sur pellicule ce que
la technologie pouvait avoir de poétique, de surprenant,
d'inhabituel. C'est sans doute un aspect inattendu de la réalité
quotidienne de nos usines que nous vous proposons ici mais nous
n'avons pas résisté au désir, mille fois
exprimé, de pouvoir accrocher à vos cimaises ce
qui fait l'intimité de nos machines. La technologie, c'est
aussi la beauté.

Planche 4. Plaques
de silicium rangées dans leur nacelle.
90 euros (code de commande
: 25644).
JANSSENS
(André) Insectes. Coléoptères
lamellicornes. Bruxelles,
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, 1960. In-8°
broché, 411 p., illustrations en noir dans le texte
et quelques planches en couleurs hors texte, (collection « Faune
de Belgique »), exemplaire non coupé et en
très bel état.
Extrait de l'avant-propos
:
La
publication des deux tomes, relatifs aux Insectes, du « Manuel
de la Faune de Belgique » du Professeur Aug. Lameere,
au début de ce siècle, fut un événement
pour les entomologistes belges de l'époque.
En effet, cet ouvrage venait heureusement combler
une lacune énorme dans l'ensemble des travaux, généralement
très restreints ou assez anciens, qui étaient jusqu'alors
à la disposition des entomologistes s'adonnant à
l'étude des insectes de notre pays. Les pionniers de l'Entomologie
nationale se voyaient forcés de se rejeter sur les publications
étrangères concernant la faune des pays limitrophes.
Les travaux les plus utilisés, à
cette époque, étaient : l'« Histoire
naturelle des Coléoptères de France »
de Mulsant, et la seconde édition de cet ouvrage, faite
en collaboration avec Rey ; le « Naturgeschichte
der Insecten Deutschlands » d'Erichson ; « la
Faune analytique des Coléoptères de France »
de Fauconnet ; et les « Bestimmungs-Tabellen
der Europäischen Coleopteren » de Reitter.
Jusqu'en 1900, toute la littérature
entomologique belge, relative aux Coléoptères Lamellicornes,
ne comprend que des catalogues et des listes d'espèces
capturées dans diverses régions de notre pays.
Le premier de ces catalogues est celui de G.
Mathieu ; il énumère 116 espèces de
Lamellicornes de Belgique. Un examen attentif de cette liste
permet cependant de constater que certaines espèces, ou
certaines formes, sont tantôt réunies, tantôt
séparées suivant la systématique encore
mal établie de l'époque; c'est ainsi que les Geotrupes
mutator Marsham et spiniger Marsham (sub nom. puncticollis
Stephens) sont considérés comme simples variétés
de G. stercorarius Linné et réunis sous
cette appellation ; la forme rousse d'Aegialia arenaria
Fabricius est mentionnée comme espèce distincte
de la forme typique, etc.
En plus de cela, l'auteur semble avoir eu trop
confiance dans l'affirmation de l'authenticité de quelques
captures signalées par certains de ses collègues,
et qui sont manifestement le résultat d'une erreur de
détermination ou de provenance.
On peut faire les mêmes constatations
au sujet du « Catalogue des Coléoptères
de Belgique et des régions voisines » publié
par Ch. Kerremans, une trentaine d'années plus tard ;
ce catalogue élève à 127, le nombre des
espèces de Lamellicornes pouvant habiter nos régions.
À cette date il n'existait encore aucune
faune permettant l'identification systématique des Lamellicornes,
à l'exception cependant d'un remarquable petit travail
de L. Mélise sur « les Lucaniens de Belgique »
et d'une « Note sur les Géotrupides qui se
rencontrent en Belgique » de Preudhomme de Borre.
Une mention toute spéciale doit encore
être faite, relativement à ce dernier auteur, concernant
ses « Matériaux pour la faune entomologique »
des provinces belges, réunis par centuries de Coléoptères,
groupées par province : Brabant, Anvers, Limbourg,
etc. Ces publications s'échelonnent de 1881 à 1887
et donnent une liste des espèces de divers groupes de
Coléoptères, notamment des Lamellicornes, qui étaient
connues dans nos différentes provinces vers la fin du
siècle dernier. Ces espèces sont décrites
et leur description est suivie de l'énumération
des localités où elles furent capturées.
Les centuries de Preudhomme de Borre sont,
en ce qui concerne les Coléoptères Lamellicornes,
résumées dans une « Liste de cent et
cinq espèces de Coléoptères Lamellicornes
authentiquement capturés en Belgique » jusqu'en
1888.
Nous n'avons pas trouvé d'indices suffisants
pour nous permettre d'infirmer l'authenticité des captures
d'espèces rares signalées dans cette liste ;
au contraire, bon nombre d'espèces considérées
comme rares ont été retrouvées depuis, parfois
en nombre ; c'est le cas, par exemple, pour l'Aphodlus
satellitius Herbst (sub nom. pecari Fabricius), qui
fut très abondant, en 1938, aux environs de Bruxelles.
Il faut cependant retrancher de cette liste
quelques citations telles que Geotrupes foveatus Marsham
et Anomala oblonga Fabricius, qui ne sont que des aberrations,
parfois mal identifiées (comme c'est le cas pour Anomala
oblonga), d'espèces citées antérieurement.
Le travail de Preudhomme de Borre permet de
constater les modifications, parfois considérables, qui
se sont effectuées dans le peuplement entomologique de
nos provinces, depuis quatre-vingts ans : de nombreuses
espèces qui étaient alors communes dans certaines
régions en ont complètement disparu ; d'autres
se sont maintenues à peu près dans les mêmes
localités ; d'autres enfin ont été
découvertes depuis et sont venues compléter la
liste de nos espèces indigènes.
Depuis la publication de la « Faune
de Belgique » de Lameere, qui restreint d'une manière
excessive le nombre de nos espèces indigènes (81
seulement), des chercheurs de plus en plus nombreux ont parcouru
le pays dans des endroits non encore systématiquement
explorés jusqu'ici, et, presque chaque année, des
espèces nouvelles pour notre faune figurent aux tableaux
de chasse de leurs heureux récolteurs ; il s'ensuit
que ce précieux manuel commence à prendre date
et qu'il ne répond plus aux exigences des entomologistes
modernes, aux yeux desquels la précision doit être
la qualité primordiale.
25 euros (code de commande
: 22293).
JEANNEL
(René) Les fossiles vivants des cavernes. 4e édition. Paris, Gallimard, 1943. In-8°
broché, 321 p., illustrations in et hors texte, (collection
« L'Avenir de la Science », nouvelle série
- n° 1), couverture défraîchie.
Introduction :
On
sait combien les fouilles des paléontologistes dans les
entrées des cavernes ont enrichi nos connaissances sur
les grands animaux qui ont peuplé jadis la surface de
la terre. Les dépôts meubles des grottes ont livré
les ossements fossiles d'une multitude d'espèces actuellement
disparues.
Tous les visiteurs des musées d'histoire
naturelle se sont émerveillés devant les squelettes
reconstitués de l'Ursus spelaeus, des Lions ou
des Tigres des cavernes. Et l'idée même de caverne
évoque les luttes que les premiers hommes ont eu à
soutenir contre les grands carnivores d'autrefois. Mais ce qu'on
ignore le plus souvent, c'est que les restes de ces Mammifères
disparus ne sont pas les seuls fossiles que peuvent nous livrer
les grottes. À côté de ces « fossiles
morts », il y a des « fossiles vivants »,
c'est-à-dire des animaux vivants dont les lignées
se perpétuent dans l'obscurité des cavernes depuis
des millions d'années.
Ce sont, il est vrai, presque toujours des
animaux de très petite taille, le plus souvent des Invertébrés.
Mais ils surprennent au premier abord par les caractères
étranges que leur a imprimés leur existence souterraine.
Pas d'yeux, les téguments décolorés, les
membres démesurément étirés, le corps
allongé, comme étiolé, tout concourt à
faire de ces « cavernicoles » des êtres
d'apparence paradoxale. Et leur étude est passionnante,
car elle montre qu'ils sont comme des reliques des faunes qui
ont peuplé jadis la surface terrestre.
Les os fossiles des cavernes permettent de
reconstituer les squelettes des Mammifères qui ont vécu
depuis le Pliocène. Mais pas plus loin dans le passé,
car les grottes sont des phénomènes passagers dans
l'histoire des continents. Creusées par les eaux qui s'enfouissent
progressivement dans les calcaires, elles s'assèchent
puis se comblent de dépôts divers, de sorte qu'aucune
des grottes actuelles ne doit guère être plus ancienne
que le Pliocène. Les phosphorites du Quercy sont des remplissages
de très anciens avens, datant de l'Oligocène, donc
de dix millions d'années ; aucune grotte actuellement
ouverte n'est sans doute vieille de plus de trois ou quatre millions
d'années.
L'âge des fossiles morts, des os des
Mammifères des cavernes, ne peut pas être plus ancien
que celui de la caverne ; il en est autrement des fossiles
vivants. Les innombrables générations de leurs
ancêtres se sont succédé dans le cur
des massifs calcaires, passant des vieilles cavités en
comblement dans les nouvelles récemment ouvertes, de sorte
que leurs origines peuvent remonter dans le passé jusqu'aux
époques anciennes où les massifs calcaires ont
été exondés par le retrait des mers. Rien
ne s'oppose à ce que des lignées de cavernicoles
aient pu se perpétuer sur la péninsule balkanique
depuis les 80 millions d'années qui nous séparent
du début du Crétacé.
Il y a relativement peu de temps que l'existence
de ces animaux cavernicoles est connue. Les grottes ont toujours
frappé l'imagination des hommes et inspiré la crainte.
Elles furent pour les anciens le domaine des morts. Il y a deux
siècles, on croyait encore impossible qu'elles puissent
se prêter au développement de la vie. Aussi la découverte
d'animaux vivants, privés d'yeux, dans les profondeurs
des cavernes, fut-elle tout d'abord tenue pour une surprenante
anomalie. Il y a peu d'années encore, la faune cavernicole
était toujours considérée comme un accident
très exceptionnel dans le monde, une simple curiosité
biologique. On en a saisi depuis peu la généralité
et la haute portée philosophique.
Le premier cavernicole décrit fut le
Protée, vulgairement connu sous le nom d'Olm, en Carniole.
Cet étrange Urodèle a été signalé
pour la première fois, en 1689, par J. Weichard von Valvasor,
dans un ouvrage intitulé Die Ehre dess Hertzogthums
Crain, édité à Laibach (l'actuelle Ljubljana).
Parmi les merveilles naturelles de la Carniole
(Naturraritäten dieses Land, Bd. IV, p. 594), Valvasor
cite les « Dragons » qui habitent la source
du ruisseau Bella, entre Loitsch et Ober-Laibach. Cette source
est intermittente, et ne débite que pendant un quart d'heure
chaque jour. Les habitants du pays croyaient que la cause du
phénomène ne pouvait être qu'un Dragon, vivant
dans un lac souterrain qu'il faisait déborder, chassant
lui-même l'eau à l'extérieur lorsque le niveau
du liquide devenait gênant.
Valvasor rapporte qu'un jour un Postmeister
d'Ober-Laibach, cherchant à capturer des truites, désobstrua
la source en brisant quelques stalactites et provoqua une irruption
violente des eaux, de sorte qu'un « petit Dragon »
fut rejeté au dehors. Il avait, dit-il, la longueur d'une
palme et la forme d'un lézard. Ce fut évidemment
la première fois que l'Olm fut rencontré. Mais
personne n'y porta plus d'attention. Ce n'est qu'en 1781 que
le Proteus anguinus fut scientifiquement nommé
et décrit par Laurenti. Mais depuis lors, que de travaux
ont été consacrés à ce cavernicole !
C'est aussi dans la Carniole que furent découverts
les premiers cavernicoles terrestres. Pendant longtemps on a
cru que les immenses étendues souterraines des grottes
ne pouvaient nourrir aucun être vivant et ce fut une découverte
bien inattendue que fit, en 1831, le comte Fr. von Hohenwart,
dans la salle du Calvaire de la grande caverne de Postumia (Adelsberg),
lorsqu'il captura le plus extraordinaire peut-être de tous
les troglobies terrestres, le Leptodirus Hohenwarti, décrit
par F. Schmidt en 1832.
La découverte du Leptodirus fut
d'ailleurs aussitôt suivie de bien d'autres : d'abord
celle de l'Antisphodrus Schreibersi Mill., à Postumia,
en 1833, puis toutes les captures de cavernicoles nouveaux, terrestres
ou aquatiques, faites toujours en Carniole, par R. von Khevenhüller,
H. et F. Schmidt, L. Miller, G. von Frauenfeld, et tant d'autres.
En 1844, Tellkampf fit connaître la faune des grottes américaines
du Kentucky ; en 1857, Ch. Lespes découvrit les premiers
cavernicoles des Pyrénées, dans les grottes de
l'Ariège.
Aujourd'hui la faune souterraine est activement
explorée, presque dans le monde entier. Des animaux cavernicoles
ont été découverts un peu partout et on
sait aujourd'hui que l'évolution souterraine n'est pas
un accident biologique localisé, mais qu'elle constitue
un phénomène très général.
Il existe cependant des régions du globe où cette
évolution souterraine a pris une amplitude plus considérable
qu'ailleurs : les mieux connues sont, d'une part, la région
méditerranéenne, d'autre part, l'est des États-Unis.
Les conditions climatiques et géographiques auxquelles
ces territoires ont été soumis pendant le Tertiaire
sont certainement la cause de l'intensité de leur peuplement
souterrain.
Les plus anciens cavernicoles sont rassemblés
en Europe sur les restes des vieux massifs méditerranéens
et des régions qui furent en connexion directe avec eux.
Dans les grottes de ces vieux massifs, qui restèrent continuellement
émergés et furent de véritables asiles pour
les animaux terrestres au cours du Tertiaire, ces cavernicoles
subsistent depuis des époques reculées, alors que
leurs proches parents lucicoles se sont éteints. Aussi
formeront-ils, dans le sud de l'Europe le plus remarquable rassemblement
de ces fossiles vivants qui sont l'objet de cet ouvrage.
20 euros (code de commande
: 28364).
 LAFFITTE (Paul)
La parole, par Paul Laffitte. Ouvrage illustré de 24 gravures. Paris,
Hachette et Cie, 1885.[Paris,
Librairie Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-Germain, 79. 1885.
Droits de traduction et de reproduction réservés.] In-12 demi-percaline à coins, [3 (faux-titre,
mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], [1 (dédicace)],
[1 bl.], VIII, 281, [1 bl.], [1 (mention d'imprimeur), [1 bl.] p.,
illustrations, (Bibliothèque des Merveilles), bon exemplaire
sans rousseurs.
Table des matières
:
Introduction
: La parole française et la patrie française.
Chapitre I : La parole à Athènes.
Chapitre II : La parole à Rome.
Chapitre III : La parole sacrée.
Chapitre IV : La parole politique.
Chapitre V : La parole politique (suite).
Chapitre VI : La parole judiciaire.
Chapitre VII : La parole militaire.
Conclusion.
13
euros (code de commande : 17564).
LALANDE
(Joseph Jérôme Lefrançois de) Table
des logarithmes pour les nombres et pour les sinus. Avec les explications et les usages principaux
pour l'Astronomie, la Gnomonique, la Géométrie,
la Navigation, la Géographie, la Physique, l'Art Militaire,
l'Architecture, l'Arpentage, la Statistique, et les Rentes. Par
Jérome De La Lande. Édition stéréotype,
gravée, fondue et imprimée par Firmin Didot.
Paris, Firmin Didot, 1828.
[A Paris, Chez Firmin
Didot, Imprimeur du Roi, de l'Institut et de la Marine, Libraire,
etc., Rue Jacob, N° 24. 1805 (tirage de 1828).] In-12 demi-toile grise, 33, [1 (déclinaisons
du soleil)], [205 (tables)], [1 bl.] p., cachets au verso
de la page de titre, rousseurs, peu courant.
Extrait de la préface
:
En
1760 nous publiâmes, la Caille et moi, des tables à-peu-près
semblables à celles-ci : elles furent accueillies ;
Marie les fit réimprimer en 1768 ; il v en a eu encore
des éditions en 1781, 1791, 1799 ; mais chaque fois
avec quelques fautes de plus : il est temps de les en garantir
pour l'avenir, au moyen d'une édition stéréotype,
dont on conserve les planches, pour les corriger à mesure
qu'on y découvrira quelque faute, et pour être sûr
qu'il n'y en aura jamais de nouvelles.
M. Firmin Didot m'a proposé d'en prendre
soin : je ne l'aurais pas fait pour une édition ordinaire,
qui dure si peu de temps, et qu'il faut sans cesse recommencer ;
mais celle-ci étant la plus précieuse, je me suis
fait un plaisir de m'en occuper avec le plus grand soin.
90 euros (code de commande
: 20765MP).
LAMALLE
(U.) et LEGEIN (F.) La locomotive. Description raisonnée de ses organes
à l'usage des ouvriers. Troisième
édition. Bruxelles - Paris, Ramplot - Dunod, [ca 1935].
In-8° sous cartonnage d'éditeur, 498p., illustrations,
2 planches hors texte, peu courant.
Préface de la
première édition :
Ce
livre s'adresse au personnel ouvrier du service de la traction
des chemins de fer en général et plus particulièrement
aux machinistes, chauffeurs, hommes de métier et agents
de surveillance de l'État belge.
Nous avons voulu procurer à ceux-ci
un manuel dans lequel ils trouveraient, mise à leur portée,
la description raisonnée des organes de la locomotive.
Afin que l'ouvrier retrouve à chaque
page la locomotive qu'il entretient ou qu'il conduit, la plupart
des figures de l'ouvrage ont été empruntées
aux plans mêmes des locomotives des chemins de fer de l'État.
Dans le même esprit, nous n'avons pas craint chose
qui pourrait paraître fastidieuse à d'aucuns
d'énumérer les types de machines dont la construction
s'inspire de la même conception ou sur lesquels se retrouvent
les mêmes appareils.
Enfin, si nous nous sommes étendus quelque
peu sur l'histoire des origines de la locomotive, c'est en raison
de l'intérêt qu'il y a, lorsqu'une invention a atteint
son plein développement, de remonter à la source
et de reprendre le processus de l'idée. À ce point
de vue, l'histoire si attachante de la locomotive incline à
faire aimer davantage ce merveilleux instrument de transport
et conséquemment à en rendre l'étude moins
aride.
En publiant ces pages, nous avons cherché
à rendre service à des travailleurs dont nous avons
tant de fois apprécié le profond dévouement
et le vif désir de s'instruire ; nous mesurerions
notre propre satisfaction à l'aide que nous leur aurions
procurée dans les efforts si louables qu'ils font pour
exercer leur profession avec plus de compétence, contribuant
ainsi à la porter sans cesse à un niveau plus élevé.
80 euros (code de commande
: 26870).
LAMARE
(Noël) Connaissance sensuelle de la femme. Préface de A. Ameline. Paris,
Corrêa - Buchet/Chastel, 1952. In-8° broché,
221 p., exemplaire en partie non coupé et en très
bel état.
Préface :
Le
docteur Noël Lamare est jeune et courageux. Ce sont là
deux qualités bien sympathiques, et qui l'ont certainement
aidé pour écrire ce petit livre.
- Du courage, pour aborder un problème
que j'ai appelé « cosmique », et
qui éclaire la quasi-totalité des destins féminins
malheureux.
- De la jeunesse, pour l'aborder avec
la générosité et ce bel altruisme qui débordent
à chaque page.
Il est temps que la sexologie soit enseignée
ailleurs que dans certains hebdomadaires « illustrés ».
Il est temps qu'à côté de l'hygiène
sexuelle « régimentaire K on enseigne
l'hygiène sexuelle mentale, seule capable de faire de
la conjonction de l'homme et de la femme autre chose qu'un accouplement.
Le docteur Lamare a étudié avec
beaucoup de finesse et de discernement les composants de l'orgasme
féminin et il a bien montré les nuances infinies
de cette mystérieuse détente psycho-neuro-musculaire.
Il a étudié le problème de la défloration
et de l'initiation psycho-sexuelle de la femme : je pense
que dans ce sens il a été un des premiers à
le faire.
Je crois que les adolescents et les jeunes
hommes auront intérêt à lire gravement, sérieusement,
un livre qui a été écrit pour eux, sérieusement.
Ils apprendront que le « couple » est une
création, et une création continue. De cette création,
puis dans celte continuité, la part masculine est dominante,
essentielle, et les responsabilités, bien entendu, sont
écrasantes. C'est dans ce sens que j'ai pu écrire
ailleurs : tout homme a la femme qu'il mérite. Qu'ils
s'efforcent donc de mériter beaucoup, sinon tout.
10 euros (code de commande
: 28199).
LATREILLE
(Francis) Mammouth. Texte
de Bernard Buigues. Préface d'Yves Coppens.
Paris, France Loisirs, 2000. In-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 187 p., très nombreuses reproductions
en couleurs, exemplaire en très bel état.
Sur la jaquette :
La
belle histoire du mammouth Jarkov commence comme la plus improbable
des chasses au trésor. Un jour de décembre 1997,
au cur du Taymir, à l'extrême nord de la Sibérie,
Bernard Buigues découvre un bout d'os qui sort du sol
gelé de la toundra. Un indice infime, presque banal dans
ce pays où les Dolgans, nomades éleveurs de rennes,
pêcheurs et chasseurs, vivent aussi des pièces d'artisanat
qu'ils façonnent dans les morceaux de défenses
ramassés au gré de leurs déplacements. Mais
le premier jalon d'une extraordinaire aventure est posé.
Quelques mois plus tard, les Jarkov, une famille dolgane, amènent
Bernard Buigues au même end. oit, là où ils
ont trouvé deux étés plus tôt une
paire de pointes d'ivoire de trois mètres de long, intactes.
C'est assez, cette fois, pour se lancer véritablement
sur la piste du mammouth. Dès lors, trappeurs, chasseurs
et savants se côtoient dans la quête miraculeuse
qui va permettre, étape après étape, de
mettre au jour un mammouth entier mort à quarante-neuf
ans et vieux de vingt mille ans ! En octobre 1999, Jarkov
est arraché à sa sépulture millénaire
par un Ml 26, l'hélicoptère le plus gros du monde,
et transporté à 300 kilomètres de là
dans une cave gelée en permanence pour garantir la qualité
de sa conservation. Depuis, les scientifiques du monde entier
s'efforcent de percer les nombreux secrets qui entourent encore
cet animal mythique, figure emblématique de l'imaginaire
collectif. Pour la première fois, ils ont toutes les chances
d'y parvenir...
Témoin privilégié des
moments forts de l'incroyable épopée emmenée
par Bernard Buigues, Francis Latreille a également su
capter la grandiose beauté sauvage d'une région
méconnue, leTaymir, et l'irréductible fierté
d'un des derniers peuples nomades de la planète, les Dolgans.
À la frontière entre l'exploration, l'histoire,
la science et la science-fiction, ses photos invitent à
découvrir, à voyager et à rêver.
20 euros (code de commande
: 21232).
 LAVENAS (P.C.)
Nouveau manuel des vices rédhibitoires des animaux
domestiques, avec leur
dénomination et les délais de garantie dans lesquels
l'action doit être intentée en France ; contenant :
1° Le Recueil chronologique des coutumes et arrêts
des parlemens de France, concernant les vices rédhibitoires
des animaux domestiques ; 2° Un tableau par N°
et ordre alphabétique des préfectures et sous-préfectures
de France, des provinces anciennes dont ils sont formés ;
la nature des vices rédhibitoires des animaux, avec la
dénomination de chacun, et les délais dans lesquels
l'action doit être intentée suivant les usages des
lieux ; 3° Les articles du code civil relatifs à
la vente et à la garantie des vices rédhibitoires,
avec des annotations d'arrêts de jurisprudence et observations
sur la garantie ; 4° Les arrêts de jurisprudence
des tribunaux, Cours royales et de la Cour de cassation sur cette
matière et sur la compétence ; 5° Les
décrets, lois, arrêtés, ordonnances et instructions
ministérielles sur les maladies épidémiques
et épizootiques des animaux domestiques, et les dispositions
pénales d'après les lois en vigueur et du nouveau
Code pénal ; 6° Instructions pour apprendre à
connaître l'âge et les poils des chevaux, et modèles
d'actes pour les actions rédhibitoires. Par Lavenas, Auteur
du Manuel pratique des Huissiers et du Nouveau Code des poids
et mesures, etc. Paris,
Renard, 1837. [Paris.
/ A la Librairie du Commerce, / Chez Renard, rue Sainte-Anne,
n° 71. / 1837.] In-12 demi-veau
brun d'époque, dos à 4 nerfs orné, tranches
marbrées, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)],
[1 bl.], 317, [1 bl.] p., exemplaire rare et en bon état.
Extrait de la préface
:
Jusqu'à
présent il n'avait point été fait de recueil
chronologique des coutumes et arrêts des anciens parlemens
de France, concernant les vices rédhibitoires des animaux
domestiques ; ces genres de vices méritent beaucoup
d'attention, puisqu'ils intéressent une branche très-importante
du commerce. Dans les ventes et achats d'animaux domestiques,
les personnes les plus expérimentées y sont souvent
trompées, les vices ou maladies dont ils sont atteints
ne se déclarant qu'au bout d'un certain temps. Le Code
civil ne parle que de la garantie pour les vices cachés
et ceux apparens, sans les désigner, et que l'action résultant
des vices rédhibitoires doit être intentée
dans un bref délai, suivant la nature des vices et l'usage
des lieux où la vente a été faite, ce qui
renvoie aux coutumes et usages locaux qui existent dans les provinces
de la France ; il était donc indispensable de les
analyser, ce qui a nécessité à l'auteur
de cet ouvrage de longues et pénibles recherches pour
parvenir à faire ce recueil.
40 euros (code de commande
: 25529).
LE
DANOIS (Ed.) L'Atlantique. Histoire et vie d'un océan. Paris, Albin Michel, 1942. In-8° broché,
290 p., illustrations in et hors texte, (collection « Sciences
d'Aujourd'hui »), exemplaire non coupé.
Table des matières
:
-
Préface.
- Introduction. La Découverte de
l'Atlantique.
A. L'époque des
légendes et des traditions.
B. L'époque des
navigateurs et des découvertes géographiques.
C. L'époque des
océanographes et des croisières scientifiques.
D. L'époque des
techniciens et des recherches méthodiques.
Première partie. Structure et paléo-océanographie.
Chapitre I. La morphologie
du relief sous-marin et la structure générale de
l'Atlantique.
- La
technique des sondages ; le relief sous-marin ; limites de l'Atlantique
; structure générale.
Chapitre II. La paléo-océanographie
de l'Atlantique.
- La
formation continentale ; la théorie de Wegener ; les premiers
plissements : la Tethys ; les ponts continentaux ; le géosynclinal
atlantique. Chapitre III.
Paléo-océanographie et structure de quelques régions
de l'Atlantique.
- Les
mers du bouclier Scandinave ; le plateau franco-britannique ;
le golfe de Gascogne ; la région ibéro-africaine ;
la Méditerranée et ses tributaires ; la zone
du bouclier canadien ; la mer des Antilles ; la mer
des Antilles du Sud.
Deuxième partie. La circulation océanique.
Chapitre I. Les Eaux atlantiques.
- La
technique hydrologique ; températures, salinités
et oxygène ; principe de l'immixibilité des
eaux ; origine des eaux Atlantiques ; troposphère
et stratosphère océaniques ; classification
des eaux atlantiques.
Chapitre II. La circulation
océanique : les transgressions atlantiques et les courants
marins.
- Les
transgressions atlantiques ; stabilisation hivernale (régression) ;
extension estivale (transgression) ; mécanisme des
transgressions ; causes et périodicité des
transgressions ; les courants marins ; courants des
fronts polaires ; courants des eaux transgressées ;
le Gulf-Stream ou courant de Floride.
Chapitre III. Élude
des transgressions dans quelques régions de l'Atlantique.
- Atlantique
occidental ; Atlantique oriental ; Golfe de Gascogne ;
plateau franco-britannique ; front polaire européen ;
front polaire américain.
Troisième partie. Les conséquences
biologiques.
Chapitre I. Remarques générales
et technique biologique.
- Benthos,
plankton et necton ; faciès bionomiques ; faciès
hydrologiques ; sténothermie ; migrations des
poissons ; ichthyométrie ; marquage ; outillage
biologique.
Chapitre II. Influence
des transgressions sur la biologie et la pêche.
- Poissons
migrateurs et saisonniers : le thon blanc ou germon, le thon
rouge, le maquereau, le hareng, la sardine.
- Poissons
de fond : la morue, le merlu.
- Poissons
anadromes et catadromes : le saumon, l'anguille.
10 euros (code de commande
: 27065).
LEMAIRE
(Anne-Marie), DITS (Jean-Louis) et BOSSEAUX (Yves) La Brasserie à vapeur Pipaix.
2e édition. Préface de Marc Rosier.
Photographies : André-Marie Grard. Pipaix,
Jean-Louis Dits, 1990. In-8° sous cartonnage illustré,
98 p., illustrations en noir.
Table des matières
:
- Homo-brassicolo.
- Préface.
- Introduction.
- Un peu d'histoire.
- Petit glossaire.
- Les opérations de brassage.
- Le brassin par la photo.
- Faire de la bière dans des casseroles.
- Quelques conseils pour la conservation
et la dégustation des bières de la Brasserie à
Vapeur.
- Recettes de cuisine aux bières
de Pipaix.
- Valeurs diététiques de
la bière.
- Ode à la vie.
- Pour en savoir plus.
- Quelques adresses utiles.
20 euros (code de commande
: 28873).
LEMAIRE
(Jean) La Porcelaine
de Tournai. Histoire d'une manufacture (1750-1891).
Photographies de Jean-Jacques Rousseau. Tournai, La Renaissance
du Livre, 1999. In-4° carré sous reliure toilée
et jaquette (frottée) d'éditeur, 208 p., riche
iconographie en couleurs, (collection « Les Beaux
Livres du Patrimoine »), on joint une coupure de presse.
Sur la jaquette :
Entre
1750 et 1891, les manufactures de porcelaine contribuent à
la réputation de l'industrie d'art tournaisienne. Soutenus
par les dirigeants locaux et nationaux, François-Joseph
Peterinck et ses descendants agrémentent les tables de
pièces en polychromie chatoyante ou aux décors
bleus.
Au XVIIIe siècle, après une période
de mise au point, où seules les fleurs polychromes sont
représentées, le directeur artistique Michel-Joseph
Duvivier développe quantités de nouveaux décors
qui permettront à la manufacture tournaisienne d'accéder
au rang des grandes manufactures européennes. Parallèlement
à l'évolution du style et des décors polychromes,
les fabriques tournaisiennes réalisent des décors
bleus originaux, qui peu à peu s'imposent comme une marque
de fabrique. D'abord inspirés des motifs chinois, les
décors ronda, à la mouche ou à l'oiseau
évoluent tout au long des XVIIIe et XIXe siècles.
Les décors simples de guirlandes, déjà si
contemporains, viennent rapidement décorer le bord des
pièces et se déclinent à l'infini en guirlande
Louis XVI, en épi, en anneau, en chenille,
en laurier fleuri... pour le plus grand bonheur des collectionneurs.
Cet ouvrage, réalisé par un antiquaire
et historien, spécialiste du sujet, fait le point sur
l'histoire des manufactures de porcelaines de Tournai, notamment
grâce aux archives familiales inédites des descendants
de Peterinck. En outre, il offre, à tout amateur d'art,
une iconographie abondante provenant principalement de collections
privées.
40 euros (code de commande
: 29337).
LÉVY-LEBLOND
(Jean-Marc) Aux contraires. L'exercice de la pensée et la pratique
de la science. Hors-textes originaux
de Jacques Mandelbrojt. Illustrations de Laurent Carnoy.
Paris, Gallimard, 1996. In-8° collé, 435 p.,
illustrations, (collection « NRF Essais »),
exemplaire en bel état.
En quatrième
de couverture :
À
quoi, pour la pensée, la science, qui demeure notre idéal
de connaissance, peut-elle aujourd'hui servir ?
Le temps est venu d'une réflexion sur
les rapports entre théories scientifiques et pensée
commune, analysant et critiquant le transfert inconsidéré
de concepts (ou, plus souvent, de simples formules) des unes
vers l'autre. Plutôt que de fournir des idées toutes
faites, ne peut-on demander à la science et
particulièrement à la physique de nous
montrer la difficulté d'une pensée ferme ?
La plupart des efforts aujourd'hui déployés
afin de partager les savoirs émergents sont d'ailleurs
peu efficaces, tant leurs soubassements classiques demeurent
mal assurés : comment expliquer au profane la nature
des quarks quand l'organisation du noyau atomique reste mystérieuse,
celle des quasars quand la constitution des galaxies est méconnue ?
Au lieu d'estomper par une pédagogie simplificatrice les
difficultés conceptuelles des avancées modernes,
il convient de les affronter.
Ce plaidoyer pour la pensée dans
la science se construit sur quelques grands couples antinomiques
du langage naturel droit/courbe, continu/discontinu,
absolu/relatif, certain/ incertain, élémentaire/composé,
déterminé/aléatoire, rigoureux/intuitif,
etc. à partir desquels la physique structure
sa réflexion, mais, par le même mouvement, ébranle
ces vieilles oppositions et brouille leur polarité.
Ainsi la science pourra-t-elle répondre
au souhait qu'exprimait Merleau-Ponty : par ses « découvertes
philosophiques négatives », elle détruira
certains préjugés de la pensée, elle invalidera
des certitudes implicites, elle ouvrira, enfin, de nouveaux espaces
à l'intelligence du monde.
20 euros (code de commande
: 28615).
MAETERLINCK (Maurice)
La vie des fourmis. Paris Fasquelle, 1953.
In-8° broché, 255 p., (collection « Bibliothèque
Charpentier »), couverture passée.
Table des matières
:
- Introduction.
- Notions générales.
- Le secret de la fourmilière.
- La fondation de la cité.
- Les nids.
- Les guerres.
- Communications et orientation.
- Pastorales.
- Les champignonnistes.
- Les fourmis agricoles.
- Les parasites.
- Épilogue.
- Bibliographie.
10 euros (code de commande
: 28581).
MAINGOT
(Éliane) Les
automates. Paris, Hachette, 1959. In-8° sous cartonnage
illustré d'éditeur, 95 p., nombreuses reproductions
en héliogravure et quelques planches hors texte en couleurs,
(collection « Tout par l'Image »), bon
exemplaire.
Extrait de la préface
:
L'automatisme
est en train de bouleverser le monde. Et encore nous est-il impossible
de prévoir ce que sera l'étendue de ce bouleversement
dans l'avenir.
Reproduire les apparences de la vie, à
défaut de la vie elle-même, est un rêve vieux
comme la terre et, il n'est que de regarder les foules agglutinées
devant les vitrines animées de quelque grand parfumeur
du faubourg Saint-Honoré, pour se rendre compte de la
fascination que continuent d'exercer ces personnages, à
qui le mouvement donne une vie factice, et qui, pour cette raison,
portent le nom d'automates.
Automate : étymologiquement, se mouvoir
de soi-même.
Voilà pourquoi l'histoire des automates,
depuis leur naissance sous forme de statuettes articulées
jusqu'aux robots électroniques les plus récents,
est un sujet particulièrement à l'ordre du jour
: sous des apparences un peu puériles mais captivantes,
et tout en laissant à l'art une place de choix, il réunit
le passé au présent et prépare l'avenir.
Pourtant un simple volume pour raconter l'histoire
d'un monde, et c'est bien d'un monde qu'il s'agit, c'est peu.
Du moins est-il possible de faire naître pour lui l'intérêt,
la curiosité, l'envie de le connaître mieux.
13 euros (code de commande
: 29775).
MARIQUE
(Jean-Victor) Le bonheur chimique existe-t-il ?
Bruxelles, Assubel, 1970.
Grand in-8° carré collé, 58 p., illustrations
en noir et en couleurs.
Introduction :
Cinquante
années de prévention, un demi-siècle voué
à la recherche de la sécurité, nous ont
fait suivre l'aggravation des risques inhérents à
la vie quotidienne. Il faut constater l'ampleur et l'extension
continue des périls qui guettent l'être humain.
La jeunesse doit être particulièrement mise en garde
contre les dangers de l'existence. Sa santé morale et
physique est le plus précieux capital d'une nation. Peut-on
espérer en la sagesse de l'éducation, en la force
de l'instruction ou encore en l'application de mesures de sauvegarde ?
La communauté se trouve-t-elle désarmée
devant la tentation des terribles illusions de béatitude
sans espoir qui entraînent des dégradations souvent
irréparables ?
Notre rôle à nous « assureurs »
est de contribuer à la sécurité de nos populations.
Le docteur Jean-Victor Marique, éminent médecin-conseil
de nos institutions, à l'activité duquel nous sommes
heureux de rendre hommage, dénonce le danger de l'usage
des stupéfiants. Ce bonheur chimique existe-t-il ?
Il s'en explique avec la même élégance et
la même autorité que celles qu'il avait mises en
invitant les cadres à se montrer plus attentifs au « syndrome
des dirigeants ».
Puisse cette étude apporter sa contribution
à l'uvre que nous poursuivons pour éviter
de nouveaux drames.
15 euros (code de commande
: 25277).
[MÉDECINE].
La Médecine en Wallonie. Actes
du colloque organisé à l'Université libre
de Bruxelles le 26 octobre 1974 par le Centre d'Étude
d'Arts, Traditions et Parlers Populaires de l'Institut de Sociologie
et de la Commission d'Arts et Traditions Populaires de la Fondation
Charles Plisnier. Bruxelles,
Ministère de la Culture Française, 1978. In-8°
broché, 115 p., (collection « Commission
Royale Belge de Folklore (Section Wallonne) - Contributions au
Renouveau du Folklore en Wallonie »).
Table des matières
:
- Introduction,
par Albert Doppagne.
- Bases psychologiques de la médecine
populaire, par Hyacinthe Brabant.
- Les voyants, par Dominique
Graff.
- La médecine populaire : quelques
livres, par Jean Copin.
- Pathologie, thérapeutique
et prophylaxie des maladies attribuées aux sortilèges,
par Jacques Beckman.
- Médecine populaire et religion
: les saints guérisseurs, par Corinne Hoex.
- La superstition en médecine
vétérinaire et sa survivance en Wallonie, par
Marc Mammerickx.
- Rebouteux et guérisseurs :
une enquête, en 1974, dans la région de Havelange,
par Christiane Vincent.
- Les remèdes familiers au pays
de Namur, par Lucien Léonard.
- Le traitement des verrues dans la
médecine populaire, par Claude Dechevez.
- Discussion.
18 euros (code de commande
: 29969).
Médecine
et société. Écrits et objets médicaux
dans les collections hainuyères du 16e au 20e siècle.
Morlanwelz, Musée
Royal de Mariemont, 1987. In-4° carré broché,
198 p., illustrations, épuisé.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Musée
royal de Mariemont, du 27 mars au 30 août 1987.
Table des matières :
1. Organisation des professions médicales.
2. Anatomie et céroplastique.
3. Botanique et médecine.
4. Premières pharmacopées.
5. Chirurgie et anesthésiologie.
6. Obstétrique.
7. Ophtalmologie.
8. Épidémies, hygiène
et médecine sociale.
9. Dentisterie.
10. Physiothérapie.
11. L'exploration du corps.
12. Médecine et magie.
13. Reliques de Louise Lateau, la stigmatisée
de Bois-d'Haine.
14. Saints guérisseurs.
15. Un historien célèbre de la
médecine au 18e siècle.
16. Des traités de médecine populaire.
17. Journaux médicaux à participation
hainuyère.
18. Publicité médicale.
19. uvres du Musée des Beaux-Arts
de Tournai.
20. uvre d'Auguste Rodin.
21. Reconstitution d'un jardin médicinal
par l'École provinciale d'Horticulture de Mariemont.
20 euros (code de commande
: 18374).
Mémoires
de la Société des Sciences, de l'Agriculture et
des Arts de Lille.
Année 1870. IIIe série - 8e volume. Paris
- Lille, Didron - Quarré, 1870. In-8° broché,
663 p.
@ Outre les habituelles rubriques consacrées
à la vie de la société, ce volume contient
: Science économique, ses origines, son état
actuel et son influence sociale, par R. Telliez (pp. 1-16)
; Causerie sur le prix du silence, au point de vue de la philosophie
morale, de la littérature et des relations de société,
par J. Deligne (pp. 17-28) ; Quelques considérations
sur le mode d'action des coups de feu tirés à bout
portant ou à distance sur les tissus et sur les vêtements,
par Alfred Houzé de l'Aulnoit (pp. 29-34), Analyse
de la châtaigne du Brésil, fruit du Bertholletia
excelsa, par B. Corenwinder (pp. 35-44) ; Observations sur
le Tam-tam des Chinois, par Ch. Bachy (pp. 45-52) ; Note
sur une nouvelle espèce de Thermomètre, par
M. Lamy (pp. 53-57) ; Quelques notes bibliographiques pour
servir à l'étude des ouvrages de Philippe de Comines
et d'Auger de Bousbecques, par A. Dupuis (pp. 57-102, pl.
h.-t.) ; Poésies, par J. Deletombe (pp. 103-108)
; Étude géologique des collines tertiaires du
département du Nord, comparées avec celles de la
Belgique, par J. Ortlieb et E. Chelloneix (pp. 109-336, ill.
dans le texte et pl. h.-t. dont certaines dépliantes et
une coloriée) ; Recherches chimiques sur la betterave
à sucre, de la répartition des matières
minérales de cette plante, par B. Corenwinder (pp.
337-360) ; Collection complète des inscriptions numidiques
(libyques), avec des aperçus ethnographiques sur les Numides,
par le général Faidherbe (pp. 361-424, pl. dépliantes
h.-t.) ; Analyse comparative des calcaires du département
du Nord, employés pour le chaulage et le marnage des terres,
par E. Savoye (pp. 425-486) ; Mémoire sur l'industrie
du lin, par Ed. Martin (pp. 487-542) et Économie
sociale et statistique : prix du blé, des objets de première
nécessité et de la journée de travail, ses
variations depuis un siècle à Lille, par Aug.
Scrive (pp. 487-542).
50
euros (code de commande : 21/65).
MEUNIER (Alphonse) Duc d'Orléans. Campagne
arctique de 1907. Microplankton des Mers de Barents et de Kara.
Bruxelles, Bulens, 1910. In folio broché, XVIII, 355 p.,
deux cartes hors texte, bien complet des 37 planches lithographiées
accompagnées de leurs feuillets de commentaires sous étui
demi-toile bleue à coins, plis, couvertures passées
et quelques rousseurs (n'affectant pas les planches), bon exemplaire.
Édition
de l'uvre majeure de ce savant belge ou il analyse et décrit
des échantillons planctoniques récoltés
par Louis Stappers lors de l'expédition arctique organisée
en 1907 par le duc d'Orléans à bord de la Belgica.

Couverture du volume de texte et planche VI.
Les deux volumes : 180
euros (code de commande : 18639).
MONOD (Jacques)
Le hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie
naturelle de la biologie moderne. Paris, Seuil, 1970. In-8° broché,
212 p.
En quatrième
de couverture :
II
est imprudent aujourd'hui, de la part d'un homme de science,
d'employer le mot de « philosophie », fût-elle
« naturelle » dans le titre (ou même
le sous-titre) d'un ouvrage. C'est l'assurance de le voir accueilli
avec méfiance par les hommes de science et, au mieux,
avec condescendance par les philosophes. Je n'ai qu'une excuse,
mais je la crois légitime : le devoir qui s'impose,
aujourd'hui plus que jamais, aux hommes de science de penser
leur discipline dans l'ensemble de la culture moderne pour l'enrichir
non seulement de connaissances techniquement importantes, mais
aussi des idées venues de leur science qu'ils peuvent
croire humainement signifiantes. L'ingénuité même
d'un regard neuf (celui de la science l'est toujours) peut parfois
éclairer d'un jour nouveau d'anciens problèmes...
Cet essai ne prétend nullement exposer la biologie entière
mais tente franchement d'extraire la quintessence de la théorie
moléculaire du code... Je ne puis que prendre la pleine
responsabilité des développements d'ordre éthique
sinon politique que je n'ai pas voulu éviter, si périlleux
fussent-ils ou naïfs ou trop ambitieux qu'ils puissent,
malgré moi, paraître : la modestie sied au
savant, mais pas aux idées qui l'habitent et qu'il doit
défendre.
10 euros (code de commande
: 24794).
 NOURY (Raphaël)
Tarifs, d'après le systeme métrique,
pour cuber les bois carrés et ronds, précédés, 1.° D'une
Instruction sur la manière de mesurer et de cuber, soit
à la plume, soit avec ces Tarifs, les Bois propres au
service de la Marine ; 2.° Des Tarifs pour déterminer
les espèces dans lesquelles ces Bois, ainsi que les Merrains
et Gournables, doivent entrer suivant leurs dimensions respectives ;
3.° Des Planches contenant les figures des diverses Pièces
qui entrent dans la Construction des Vaisseaux ; A l'usage
des agens de la Marine, employés tant dans les ports que
dans les arrondissemens forestiers, aux recherches, martelages,
recette, etc., des bois de construction ; Ouvrage utile
en général aux Propriétaires et aux Marchands
de Bois : Approuvé par LL. Ex. les Ministres de l'Intérieur,
et de la Marine et des Colonies ; par Raphaël Noury,
Agent de la Marine, attaché au cinquième Arrondissement
forestier. Paris, L'Auteur
et Eberhart, 1808. [A
Paris, / Chez l'Auteur, rue du Mont-Blanc, n° 27, /
Eberhart, Imprimeur-Libraire, rue du Foin Saint-Jacques, n° 12,
/ Et chez les principaux Libraires et Marchands de Nouveautés.
/ 1808.] In-4° demi-veau d'époque,
dos lisse, reliure frottée et un peu usagée (mors
inférieur fendu sur 4 cm), XVI, 169 (les cahiers P et
Q ont été intervertis), [2 (errata, table)], [1
bl.] p., exemplaire bien complet des cinq planches hors
texte, bon exemplaire.
Extrait de la préface
:
Le nouveau système
des Poids et Mesures nauroit, sans doute, pas éprouvé
autant de difficultés à s'introduire dans le commerce
en général, et même dans les diverses branches
de l'Administration publique, si l'on avoit eu des Tables et
des Tarifs, d'après ce système, semblables aux
Comptes faits de Barême, et autres ouvrages de ce
genre, pour en faciliter l'usage.
Les Marchands de Bois, par exemple, auroient-ils
hésité à employer le mètre
(qui pouvoit leur tenir lieu de leur ancienne règle
de trois pieds) en place du pied, si, lorsque cette nouvelle
mesure a été substituée à l'ancienne,
on eût pu faire paroître en même-temps, un
Tarif pour cuber en mètres et parties décimales
de mètre, les Bois carrés ainsi que les Bois ronds ?
Dun autre côté, les Agens
de la Marine, employés dans les Arrondissemens forestiers
aux martelages des bois de construction, comme ceux employés
dans les Ports à la recette définitive de ces bois,
ne réclament-ils pas, depuis bien long-temps, un Tarif
métrique, pour abréger les calculs fastidieux
qu'ils sont obligés de faire aujourd'hui, et qui absorbent
une partie de leur temps ? Si le calcul décimal leur
a paru d'abord infiniment préférable à l'autre
calcul, comme ils avoient des Comptes faits en pieds,
pouces et lignes, qui les dispensoient de cuber à la plume
les bois qu'ils marquoient ou qu'ils recevoient, tout en appréciant
les avantages réels de ce nouveau calcul, ils ont dû
renoncer avec d'autant plus de peine à l'usage de l'ancien,
qu'ils avoient des Tables et des Tarifs qui leur servoient non
seulement pour cuber lesdits bois, mais encore pour vérifier
et s'assurer si le cube trouvé étoit le véritable
cube.
Ces considérations nous ont donc déterminé
à composer les Tarifs suivans, pour ne plus laisser le
moindre prétexte de différer encore l'introduction
des Mesures métriques, particulièrement dans les
Forêts.
100 euros (code de commande
: 29121).
NUMELIN (Ragnar) Les migrations humaines. Étude de l'esprit
migratoire.
Traduction
française de Victor Forbin. Préface de Edward
Westermack. Paris, Payot, 1939. In-8 broché, 378 p.,
(collection « Bibliothèque Scientifique »),
cachet d'appartenance à la page de garde.
13
euros (code de comande : 228/56).
OSTROVIDOW
(S.) Manuel de télécommande radio des
modèles réduits. Deuxième
édition revue et complétée. Paris, Chiron, 1955. In-8° broché,
182 p., illustrations, couverture défraîchie.
Avant-propos :
La
conception de notre monde terrestre, devenant de plus en plus
exigu pour le genre humain, est courante et presque familière.
Nous vivons à l'étroit et les moyens de prendre
le large, de rester, ne serait-ce que pour une courte durée,
en tête-à-tête avec la nature sont tellement
onéreux, qu'ils sont pratiquement inaccessibles pour la
grosse majorité des habitants de notre planète.
Il semblerait que la vogue actuelle pour la
pratique des modèles, et en particulier des modèles
d'avions, devrait, pour une part importante, être attribuée
à une soif inassouvie pour l'élément romantique
et pour les aventures. L'imagination supplée ici à
ce que la réalité nous refuse.
Notre faculté Imaginative transforme
une randonnée en canoë en un voyage d'exploration
dans des mers inconnues.
Elle mute l'observation des évolutions
d'un modèle d'avion en quelque exploit héroïque,
en un raid comportant mille embûches et périls.
On se tromperait, cependant, lourdement si
on ne voyait dans le sport des modèles qu'une sorte de
soupape de sûreté pour le trop-plein de notre romantisme
inné.
Il y a aussi le côté utile dans
cette vogue.
N'oublions pas que la technique des ondes courtes
en radio a été initiée par des amateurs
travaillant avec du matériel bricolé et des puissances
insignifiantes.
De même la pratique des modèles
peut conduire à des innovations insoupçonnées
dans la technique. Sans parler du fait que ce sport, pratiqué
par des jeunes, développe chez ces derniers les premières
connaissances techniques de leur future carrière. Et qu'y
a-t-il, en fait, de plus passionnant pour un jeune amateur que
de pouvoir, non seulement faire marcher un modèle, mais,
en plus, être maître de ses manuvres ?
Ce passe-temps instructif n'est certes pas à la portée
de toutes les bourses. Mais l'union fait la force. Il existe
maintenant pas mal de clubs de jeunesse, disséminés
dans tout le pays. Une équipe de jeunes enthousiastes
peut, sans difficulté, réaliser des modèles
télécommandés avec des performances intéressantes.
Le but de ce petit livre est de leur venir
en aide.
En préparant cette nouvelle édition
j'ai constaté qu'il n'y avait pas beaucoup de retouches
à donner ou de compléments à introduire
dans l'ancien texte. Par ci, par là quelques lacunes à
combler, comme par ex. le moteur caoutchouc.
Par contre, il a été indispensable
de compléter le manuel de certains procédés
récents. Si je parle brièvement de la modulation
de fréquence, c'est plutôt par souci d'être
complet, cette technique est assez difficilement adaptable aux
modèles réduits. Je me suis plus longuement arrêté
à celle des Transistors. En effet, elle a fait ces dernières
années des progrès spectaculaires et possède
toutes les qualités requises pour occuper une place de
choix dans l'équipement d'un modèle.
La précédente édition
de ce livre remonte à 1951. Dans les cinq années
écoulées, la radio a fait des progrès énormes
ayant nécessité les divers compléments dont
il a été question ci-dessous, ce qui est très
bien. Mais tout progrès se rachète souvent par
certains inconvénients. Dans l'occasion ils se sont manifestés
par une évolution parallèle du marché des
tubes à vide. Les producteurs de ces derniers changent
souvent leurs catalogues, introduisent de nouveaux types, en
suppriment d'autres et, du jour au lendemain il se trouve qu'on
éprouve des difficultés pour s'approvisionner en
un type de tube donné marqué sur un schéma.
Pour parer à cette difficulté le lecteur trouvera
à sa place un petit tableau de correspondance. Il ne faut
pas oublier, toutefois, que la plupart du temps Un changement
de type de tube nécessite un certain ajustement des circuits.
D'autre part des tubes rayés du catalogue courant continuent
tout de même d'être fabriqués en petite quantité
et en insistant on peut se les procurer. C'est le- cas par exemple
des lampes glands.
10 euros (code de commande
: 23772).
PELSENEER (Jean) L'évolution
de la notion de phénomène physique des primitifs
à Bohr et Louis de Broglie. Leçons
sur l'histoire de la pensée scientifique professées
à l'Université libre de Bruxelles. Bruxelles, Office International de Librairie
- Office des Cours du Cercle des Sciences, [ca 1950]. In-8°
broché, 176 p.
15 euros (code de commande
: 147/67).
[PIERRE].
Pierre éternelle.
Du Nil au Rhin. Carrières et préfabrication. Coordination scientifique : Marc Waelkens.
Bruxelles, Crédit Communal, 1990. In-4° broché
sous couverture à rabats, 246 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Passage 44, à Bruxelles, du 12 octobre
au 2 décembre 1990.
Table des matières :
- Avant-propos, par François
Narmon.
- Introduction, par Marc Waelkens.
1. Extraction de matériaux lithiques
et préfabrication dans la préhistoire, par
Pierre M. Vermeersch et Philippe Van Peer.
2. Roches et exploitation de la pierre
dans lÉgypte ancienne, par Rosemarie
et Dietrich Klemm.
3. Extraction et prémanufacture
dans le monde hittite, par Marc Waelkens.
4. Carrières et préfabrication
dans le monde néo-assyrien, par Julian Reade.
5. Technique de carrière, préfaçonnage
et ateliers dans les civilisations classiques (mondes grec et
romain), par Marc Waelkens.
6. Considérations sur le travail
de la pierre dans la culture perse, par Cari Nylander.
7. Considérations sur les carrières
de Palmyre en Syrie, par Andréas Schmidt-Colinet.
8. Carrières des empereurs romains,
par Clayton Fant.
9. Objets de marbre finis, semi-finis
et inachevés du Proconnèse, par Nusin Asgari.
10. Les méthodes de travail
des sculptures antiques et leur signification dans lhistoire
de la culture, par Dietrich Boschung et Michael
Pfanner.
11. Bronze grec original, moulage en
plâtre et copie romaine en marbre, par Christa Landwehr.
12. Le marbre de la tête dAlexandre
à Genève, par Luc Moens et Paul De
Paepe, Danielle Decrouez, Karl Ramseyer, Vincent
Barbin, Jean-Louis Maier et Jacques Chamay.
- Catalogue.
30
euros (code de commande : 30088).
RAMBAUD (Étienne) Le
hasard et la vie des espèces.
Paris, Flammarion, 1953. In-8° broché, 279 p., illustrations,
(collection « Bibliothèque de Philosophie Scientifique
»), exemplaire non coupé.
9 euros (code de commande
: 248/63).
RAYMOND (Pierre) L'Histoire & les
sciences. Paris, François Maspero, 1975. In-8°
broché, 93 p., (collection « Algorithme »),
couverture rempliée.
8
euros (code de commande : 274/61).
REBOULLEAU,
MAGNIER et ROMAIN (A.)
Nouveau manuel complet de la peinture sur verre, sur porcelaine
et sur émail, traitant de l'emploi des couleurs
et des émaux sur le verre et sur la porcelaine ;
de la gravure, de la dorure et de la décoration du verre,
de la fabrication des émaux ; de l'émaillage
sur métaux précieux et communs, et sur terre cuite ;
des émaux artistiques et de la chimie des couleurs vitrifiables.
Nouvelle édition entièrement refondue par
H. Bertran. Paris, Malfère, 1929. In-12 broché,
VIII, 602, [6 (catalogue de la collection)] p., illustrations
dans le texte, (collection « Encyclopédie Roret »),
couverture un peu défraîchie.
Préface :
Ce
manuel embrasse à la fois quatre professions, la peinture
sur verre, la peinture sur porcelaine, la peinture sur émail,
l'émaillage des métaux communs et de la terre cuite.
Au premier abord, ces professions sont absolument distinctes,
et en effet, dans l'industrie elles sont exercées par
des corps d'état qui sont séparés les uns
des autres ; mais cependant elles se touchent de la façon
la plus intime, soit par les procédés d'exécution,
soit par la nature des matériaux qu'elles mettent en uvre.
Une autre considération que celle qui résulte de
cette première parenté, nous a encore conduit à
les présenter l'une à côté de l'autre.
Si l'émaillage des métaux communs
n'est exécuté que par l'industrie proprement dite,
la peinture sur verre, sur porcelaine, sur émail, pratiquée
dans des ateliers considérables, dépendant de manufactures
de première importance, forme aussi un art d'agrément
pour un grand nombre d'amateurs, travaillant isolément,
qui souvent, à cause même de la similitude de ces
arts divers, se livrent à chacun des genres qu'ils comportent.
D'ailleurs, la connexité intime qui existe entre les pratiques
de ces divers arts, et surtout l'emploi de matières fondamentales
identiques, exigent que les divers lecteurs qui se serviront
de ce Manuel, trouvent réunies toutes les questions relatives
à ces trois variétés. Ce mode, loin de nuire
ou même d'être inutile, permettra au contraire des
emprunts, des rapprochements d'un grand intérêt
pour l'homme studieux, qui peuvent quelquefois aider dans la
solution des nombreux problèmes, que les artisans, auxquels
nous nous adressons, sont sans cesse amenés à résoudre.
La division de ce Manuel résulte naturellement
de ce qui précède.
La première partie traite spécialement
de la peinture sur verre, de la composition des couleurs en émail
qui servent à ce travail, soit pour la fabrication des
vitraux proprement dits, soit pour l'exécution plus restreinte
de la peinture qu'on pourrait appeler d'agrément, ainsi
que la confection de ces vitrages en verres de couleur, aujourd'hui
si répandus, et qui, bien que dénommés également
vitraux, ne doivent pas être confondus avec ces grandes
peintures dont le Moyen Âge nous a laissé tant d'exemples
précieux, et que l'on distingue aussi quelquefois sous
le nom de verrières.
À côté de la peinture proprement
dite, nous nous sommes également préoccupé
des procédés généraux d'ornementation
du verre, qui forment, avec la peinture le moyen d'employer cette
matière pour en tirer une foule de motifs de décoration.
Telles sont les questions relatives à la gravure, à
la dorure, à l'argenture du verre, etc.
La seconde partie est consacrée
à la peinture sur porcelaine. Nous avons suivi dans les
divisions le même ordre que pour la partie précédente,
en nous efforçant de réunir tous les documents
utiles aussi bien à la pratique industrielle de cet art
qu'à celle de l'amateur qui y trouve un si agréable
passe-temps Bien que, généralement, ce dernier
ne soit pas toujours à même de préparer lui-même
les matériaux qui lui sont nécessaires, et que
souvent il se les procure tout disposés chez les marchands
spéciaux, l'étude des chapitres consacrés
à leur préparation ne sera pas superflue pour lui,
il pourra y trouver des notions utiles qui le guideront dans
un emploi raisonné des matières vitrifiables, et
qui lui assureront une meilleure réussite dans les effets
qu'il cherche à obtenir.
Dans la troisième partie, nous
nous occupons de la peinture sur émail, c'est-à-dire
de l'émaillage des métaux précieux et de
la décoration des objets ainsi établis ; de
plus, nous y avons adjoint l'émaillage des métaux
communs et de la terre cuite. Car bien que ces deux industries
soient absolument distinctes, il est impossible de les séparer
l'une de l'autre, leur pratique étant aussi rapprochée
que les résultats sont différents.
La fabrication des matières vitrifiables
employant tous les corps de la chimie, un traité sur cette
matière était presque indispensable à ceux
qui s'occupent de ces questions. Toutefois notre cadre ne nous
permettant pas de nous étendre indéfiniment sur
ces questions, que d'ailleurs on trouvera largement étudiées
dans tous les traités spéciaux, nous avons cru
pouvoir nous borner a l'exposé des renseignements indispensables
pour comprendre et exécuter les manipulations que cette
fabrication exige, en indiquant les propriétés
principales des matières mises en uvre. Cet abrégé
fait l'objet de la quatrième partie.
Au moyen de ce rapide exposé et à
l'aide de la table des matières, qui a été
détaillée autant qu'il a été possible,
le lecteur trouvera dans ce manuel des renseignements précieux,
qu'il eût dû chercher dans des traités volumineux
et d'un prix élevé. Nous ne doutons pas que cette
nouvelle édition soit accueillie avec autant de faveur
que les précédentes ; c'est la récompense
que nous ambitionnons pour notre travail qui a été
long et consciencieux.
25 euros (code de commande
: 28275).
 RIS-PAQUOT (Oscar-Raymond)
Manuel du collectionneur de faïences anciennes.
Ouvrage initiant les
amateurs et les gens du monde à la connaissance rapide
des faïences anciennes française et étrangères
par Ris-Paquot Artiste peintre, Membre lauréat
de plusieurs Sociétés savantes. 56 sujets en couleurs
retouchés à la main et plus de quatre-vingt-dix
dessins et monogrammes en noir dans le texte. Amiens-Paris, Chez l'Auteur - Simon, 1877-1878.
[Amiens / Chez l'auteur
/ 126, rue de Beauvais, 126 / Paris / Librairie Raphaël
Simon / 9, quai Voltaire, 9 / 1877-78]
In-8° demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs
orné de fers dorés [3 ( faux titre, ouvrages du
même auteur imprimé en noir, rouge et bleu, titre
imprimé en noir, rouge et bleu et orné d'une vignette
en couleur)], [1 bl.] 343, [1 bl.], [1 (avis au relieur)], [1
bl.], [1 (mention d'imprimeur)], [1 bl.] p., vignettes en
noir dans le texte, bien complet des 28 planches en couleurs
hors texte, exemplaire en bon état malgré quelques
rousseurs.
Avis au lecteur :
Lapparition
de notre nouveau Manuel du Collectionneur de faïences
anciennes, fruit de nos longues et persévérantes
études sur cette matière, vient coopérer
à la grande uvre morale dont le principe fondamental
réside dans l'étude de la science. Rédigé
dune manière claire et précise, exempt de
partialité, ce Manuel deviendra, entre les mains du débutant
et du collectionneur, un livre à la fois plein denseignements
et dattraits.
Les gens du monde, que le courant des affaires
entraîne, dont la position et les relations journalières
réclament, cependant, une connaissance artistique à
la hauteur du siècle dans lequel nous vivons, y puiseront
de véritables et solides notions sur la Céramique,
tout en évitant la perte dun temps précieux
quil faudrait employer en recherches difficiles et souvent
impossibles.
Nos premiers chapitres, consacrés aux détails concernant
la fabrication de la faïence, initient les lecteurs au travail
de la préparation des terres, à celui de la couverte,
de lémail ; ils leur font connaître lemploi
des couleurs, la manière de tracer le décor, et
enfin les curieux phénomènes de la vitrification
de lémail par la chaleur du four.
A ces détails préliminaires viennent
se joindre ceux relatifs à la fabrication.
Chaque
centre de production classé daprès situation
géographique, est en outre précédé,
dans un ordre symétrique et systématique, dune
étude sur les caractères généraux
qui lui sont propres.
Pour compléter cet ensemble de renseignements,
nous nous sommes appliqué à rechercher scrupuleusement
et à faire ressortir, sous le titre de caractères
particuliers, les détails spéciaux qui forment
en quelque sorte le caractère dindividualité
des différents centres.
De nombreuses planches en couleur et quelques
vignettes intercalées dans notre texte viennent, par leur
présence, apporter à la vue la note dominante de
chaque fabrique, tant sous le rapport de la forme, que sous celui
du décor et de la couleur, familiarisé avec ces
spécimens, sans fatigue ni étude préalable,
lamateur, lhomme du monde, sera à même
de reconnaître de visu, et pour ainsi dire du premier
coup dil, les différentes provenances des
nombreux objets céramiques quil trouve journellement
sous ses yeux, soit dans les musées, les collections particulières,
soit dans ceux qui servent à lornementation intérieure
de nos demeures.
Les marques de fabrique elles-mêmes,
qui peuvent aider à bien des recherches, nont point
échappé à nos investigations, et trouvent
leur place dans noire Manuel.
En tête de chaque chapitre se trouvent
donc relatés, dans une analyse succincte, les caractères
généraux inhérents à ces fabriques
et indiquant :
1° Pour la terre,
sa nature, son poids et sa couleur ;
2 Pour lémail,
sa teinte et son degré de finesse ;
3 Pour la forme,
leurs diverses natures ;
4° Pour les contours
et les couleurs, la manière dont ils sont traités
et les couleurs employées ;
5° Pour le décor,
leurs différents genres.
Pour clore cette étude, nous avons ajouté
une partie historique, entièrement dégagée
des détails et des caractères matériels
de la fabrication, relatant sommairement les principaux faits
historiques auxquels se rattachent les annales céramiques
de chaque localité ; cette partie donne la date de
fondation et celle de la fermeture de ces usines, les noms de
leurs principaux directeurs, celui de leurs plus habiles ouvriers.
Cet ouvrage se termine enfin par un glossaire
des termes employés en céramique, ainsi que par
une table analytique renvoyant le lecteur aux différents
endroits où ces fabriques sont citées.
Comme on le voit par ce court exposé,
notre travail, débarrassé de tout ce qui pourrait
nous éloigner de notre sujet, est exclusivement consacré
à l'étude et à la connaissance de la faïence
proprement dite.
Cest donc un véritable Manuel
pratique du collectionneur de faïence ancienne que nous
venons offrir au public, et quen raison de son incontestable
utilité nous espérons voir bientôt entre
les mains de tous ceux qui, en particulier, consacrent leurs
loisirs à létude de cette science et de cet
art charmant. Nous espérons en même temps que notre
Manuel deviendra le livre récréatif et indispensable
de la société tout entière, par le choix,
le nombre et la variété de ses planches coloriées.
120 euros (code de commande
: 29279).
ROBIN
(Léon) La pensée grecque et les origines
de l'esprit scientifique. Édition
revue et corrigée. Paris,
La Renaissance du Livre, 1932. In-8° broché, XXI,
486 p., (collection « L'Évolution, de
l'Humanité », n° 13), couverture défraîchie,
ex-libris manuscrit à la page de titre et cachet ex-libris
à la page de garde.
Table des matières
:
Introduction.
Chapitre I. Objet et divisions.
Chapitre II. Les sources.
Livre I. Les origines.
Chapitre I. Les débuts
de la réflexion morale.
Chapitre II. Les débuts
d'une représentation systématique de l'Univers.
Théogonies et Cosmogonies. L'influence de l'Orient.
Livre II. Science et Philosophie.
Chapitre I. L'école
de Milet (Thalès - Anaximandre. Anaximène).
Chapitre II. La science,
instrument de purification morale. Le Pythagorisme et l'école
italique.
Chapitre III. Philosophie
du Devenir. Héraclite d'Éphèse.
Chapitre IV. Philosophie
de l'Être. Les Éléates (Xénophane
de Colophon - Parménide d'Élée - Zenon d'Élée
- Mélissus de Samos).
Chapitre V. L'alternance
de l'Un et du Multiple. Empédocle d'Agrigente.
Chapitre VI. Le mécanisme
atomistique. L'école d'Abdère. Leucippe et Démocrite.
Chapitre VII. Le mécanisme
de la Qualité et l'Esprit. Anaxagore.
Livre III. La culture humaine.
Chapitre I. Éclectisme
et Sophistique (Physiciens éclectiques - La Sophistique
du Ve siècle).
Chapitre II. Socrate.
Chapitre III. Le rayonnement
de l'esprit socratique (Écoles d'Élis et d'Érétrie
- L'école de Mégare - L'école Cynique -
L'école de Cyrène).
Chapitre IV. Première
partie. Platon (La vie - Les écrits - Les tendances
de la jeunesse - Doctrine de la maturité - La dernière
forme de la philosophie de Platon).
Chapitre IV. Deuxième
partie. L'ancienne Académie.
Chapitre V. Première
partie. Aristote (La vie - Les écrits - La doctrine :
A. Le programme des études - .Logique - C. Sciences poétiques
- D. Sciences pratiques (a. L'éthique - b. La politique)
- E. Les sciences théorétiques (a. La physique,
ses principes généraux, cosmologie, les êtres
vivants et l'âme - b. La philosophie première)).
Chapitre V. Deuxième
partie. Les disciples immédiats d'Aristote.
Livre IV. L'homme dans l'Univers. L'idéal
du Sage.
- La philosophie
hellénistique.
Chapitre I. Le Scepticisme.
Chapitre II. L'Épicurisme.
Chapitre. L'ancien Stoïcisme.
Chapitre IV. La Nouvelle
Académie.
Livre V. Le déclin de la pensée
grecque.
Chapitre I. Spécialisation
scientifique. Éclectisme. Restaurations.
Chapitre II. Plotin et
la fin du Néoplatonisme.
Conclusion.
Bibliographie.
Index.
10 euros (code de commande
: 19111).
ROSTAND (Jean)
Les crapauds, les grenouilles et quelques grands problèmes
biologiques.
4e édition. Paris, Gallimard, 1955. In-8° broché,
215 p., illustrations hors texte, (collection « L'Avenir
de la Science », n° 38), exemplaire non coupé
et à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
« Depuis trente années, dans son petit laboratoire
de Ville d'Avray, Jean Rostand se penche sur les grenouilles
et les crapauds pour les interroger sur quelques-uns des grands
problèmes de la vie : parthénogénèse
artificielle, détermination du sexe, hérédité
des variations, production des anomalies, conservation de la
semence, etc. Ses observations et ses expériences l'ont
conduit à de nombreuses découvertes, dont il expose
ici les principales, avec la clarté et la rigueur qui
lui sont coutumières.
Qu'il s'agisse des crapauds sans père, ou des crapauds
à six orteils, ou des grenouilles aux yeux bruns, ou de
cette extraordinaire « anomalie P » qui frappe certaines
populations de grenouilles vertes et provoque, chez les sujets
atteints, un bouleversement du squelette allant jusqu'à
la formation de quinze orteils supplémentaires, l'auteur
ne fait état que de travaux personnels, appuyés
de documents photographiques pour la plupart inédits.
Cet ouvrage, qui comptera dans l'histoire de la biologie des
Amphibiens, nous montre comment, en étudiant des animaux
qu'on croyait bien connus, et en ne disposant que de moyens matériels
fort restreints, un chercheur persévérant peut
réussir à écrire des pages nouvelles. »
10
euros (code de commande : 7736).
ROUSSEAU (Pierre) Notre
amie la Lune. Ouvrage
orné de 38 figures et d'une carte. Paris, Hachette,
1943. In-8° broché, 254 p.
7,50 euros (code de commande
: 7145).
RUELLE
(Pierre) L'Ornement des dames (Ornatus Mulierum). Le plus ancien recueil en français de
recettes médicales pour les soins du visage, publié
avec une introduction, une traduction, des notes et un glossaire. Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles,
1967. In-8° sous reliure toilée d'éditeur,
112 p., (collection « Université Libre
de Bruxelles - Travaux de la Faculté de Philosophie et
Lettres », tome XXXVI), rare.
Extrait de l'introduction
:
Le
sujet traité est de ceux qui n'intéressent pas
seulement les philologues. Pour les lecteurs et les
lectrices qu'eût rebutés une simple
édition critique du texte médiéval, nous
avons cru bon de fournir une traduction en français moderne.
Celle-ci ne pouvait avoir de prétentions littéraires.
Au contraire, pour respecter son modèle, elle en a gardé
la gaucherie dans toute la mesure compatible avec la clarté.
L'édition d'un texte consacré
aux « soins de beauté », quand ce
texte est du XIIIe siècle, n'est pas une occupation futile.
L'ancêtre de nos modernes « esthéticiennes »
choisissait lui-même les ingrédients d'étranges
préparations dont certaines, sans nul doute, devaient
être redoutables pour l'épiderme de ses clientes.
Son art, c'est l'art du médecin s'exerçant dans
un domaine particulier. L'Ornatus mulierum anglo-normand
importe donc également à l'histoire de la médecine
et à l'histoire des murs.
Il apporte aussi une contribution non négligeable
à l'histoire du vocabulaire. Des mots qui y figurent ne
nous étaient connus jusqu'à présent, du
moins dans un sens donné, que par des textes postérieurs :
dragant (XVIe s.), medecine (XIVe s.), semence
(1418). D'autres constituent des hapax : berbelettes,
dia castoree, furfurasches. Une troisième
série comprend des mots pris dans un sens qu'on ne retrouve
pas ailleurs : cler, curs, frire, nueus,
teste. D'autres mots enfin n'étaient connus, en
ancien français, que par un seul témoignage : unguend,
vert de Grèce.
35 euros (code de commande
: 30509).
SAGE
(Balthasar-Georges) L'Art
d'essayer l'or et l'argent ; tableau comparé
de la coupellation des substances métalliques, par le
moyen du plomb ou du bismuth : procédés pour
obtenir l'or plus pur que par la voie du départ. Avec
figures. par M. Sage. Paris, Imprimerie de Monsieur, 1780.
[A Paris, De l'Imprimerie
de Monsieur. M. DCC. LXXX.] In-8°
broché (pas de couverture), XII, 112, [3 (approbation)],
[1 bl.] p., 4 planches à déplier in fine,
deux notices manuscrites anciennes épinglées.
Balthazar Georges Sage, naît
à Paris le 7 mars 1740. Fils d'un apothicaire, élève
de Nollet, il devient membre de l'Académie des Sciences
en 1762. Nommé aide-major à l'Hôtel des Invalides,
puis censeur royal, il est désigné en 1778 titulaire
de la chaire de minéralogie expérimentale. Il encourage
la fondation de l'École des Mines en 1783, dont il est
désigné directeur. La Révolution le prive
de ces emplois mais sous le Directoire, il reprend sa chaire
à l'Hôtel des Monnaies et entre à l'Institut
lors de la création de ce corps. Il décède
en 1824.
Avertissement :
L'essai des matières d'or & d'argent
étant l'opération la plus importante à l'Etat
& au Commerce, on ne doit rien négliger pour le porter
à sa perfection : on sait qu'on ne peut y parvenir
que par la Chimie la plus exercée ; c'est par elle
que les Schindlers & les Schlutters sont parvenus à
ces vérités utiles, qui n'en subsistent pas moins
quoiqu'elles aient été niées par quelques
modernes.
La Docimastique, dont je m'occupe depuis vingt
ans, m'a conduit aux découvertes importantes que je me
fais un devoir de publier, après les avoir légalisées,
en faisant les expériences qui les constatent, devant
M. d'Arnouville, premier Président de la Cour des Monnoies,
M. Herault, Avocat général, & M. d'Origni,
Conseiller de la même Cour. Ces Magislrats ont reconnu
qu'elles devoient concourir à perfectionner l'Art des
Essais, & qu'elles leur fournissoient des moyens propres
à faire juger des faits qui auroient pu rester long-temps
incertains.
Je fis part de mes découvertes à
l'Administration. M. Tillet crut parvenir à les infirmer,
en niant la dissolution de l'or par l'acide nitreux. M. Tillet
n'ignoroit cependant pas que Brandt avoit fait le 5 mars I748,
en présence du Roi & de l'Académie de Suède,
les expériences qui constatent la dissolution de l'or
par l'acide nitreux : M. Tillet ne se ressouvint pas sans
doute que ses propres Mémoires, imprimés parmi
ceux de l'Académie, pour l'année I763, constatent
la découverte du Chimifle Suédois.
Quoique
les Chimistes François, de même que les chimistes
du Nord, n'eusent aucun doute sur les expériences de Brandt,
M. Tillet sollicita, & se fit écrire, le 25 février
1780, une lettre par M. Necker, par laquelle ce Ministre engagea,
entr'autres l'Académie à déterminer si l'acide
nitreux avoit de l'action sur l'or. Dans le dessein de satisfaire
promptement l'Administration, je fis, devant & avec M. Tillet,
les expériences les plus positives & les plus propres
à démontrer la dissolution de l'or par l'eau-forte
la plus pure ; M le Baron de Maistre fut témoin de
ces expériences. Ce fut alors que M. Tillet imagina de
dire que l'or n'étoit que suspendu, & non dissous
dans l'acide nitreux. Je ne m'arrête point aux mots ;
le fait est que le poids du cornet d'or diminue d'autant plus,
qu'on a employé une plus grande quantité d'eau-forte
pour l'essai, & que plus cet acide est concentré,
plus il a d'action sur l'or.
La méthode de M. Tillet & celle
de la plupart des Essayeurs, exige de l'acide nitreux très-concentré
pour la reprise du cornet. Cette eau-forte se vendoit cent sous
la livre, il étoit question de la payer six francs, lorsque
M. Racle, habile Effayeur, vint me demander s'il ne seroit pas
possible d'en préparer d'aussi bonne, mais à meilleur
marché. Ce fut alors que je donnai à l'Administration
le procédé par lequel on obtient l'acide nitreux
que la Cour des Monnoies a jugé à propos de faire
employer généralement pour les essais ;il
ne se vend que trois livres, quoiqu'il soit égal, par
sa concentration & ses effets, à celui qu'on vendoit
cent sous.
On ne peut plus nier aujourd'hui la dissolution
de l'or par l'acide nitreux concentré ;mais on dit
que ce qu'il enlève au cornet est si peu de chose, que
cela n'est d'aucune importance : cependant un trente-deuxième
de grain étant enlevé à un cornet de douze
grains, c'est une soustraction réelle de douze grains
d'or par chaque marc de ce métal ; mais comme la
soustraction est de deux trente-deuxièmes de grains quand
on emploie autant d'acide nitreux que M. Tillet, il résulte
que c'est de vingt-quatre grains d'or par marc qu'on fait tort
au propriétaire du lingot. C'est ainsi que ce métal
se trouve alors réduit de quatre liv. huit sous par marc
au dessous de sa valeur réelle ; & il se trouvera
à un plus haut prix par-tout où l'on aura employé
une eau-forte moins concentrée pour faire la reprise du
cornet, parce qu'alors il y aura moins de ce métal de
dissous, & qu'il paroîtra par conséquent à
un titre plus haut.
Mes recherches m'ont conduit à une découverte
intéressante, dont j'ai encore fait part à l'Administration ;
elle consiste à éviter les pertes qu'entraîne
ordinairement l'affinage de l'or : outre que ce moyen peut
faire une épargne de plus de 200001iv. par an pour l'Affinage
de Paris, il rendra aussi moins mal-sain le voisinage de cet
atelier, puisqu'on n'y réduiroit plus en vapeurs, toutes
les années, des milliers d'acide nitreux concentré.
Quoiqu'on ait beaucoup écrit sur les
essais, il n'y a cependant encore rien de précis sur cet
objet, ni sur la coupellation ; c'est ce qui m'a determiné
a suivre ce travail : il fera connoître que de toutes
les substances métalliques, il n'y a que le cuivre, l'or
& l'argent qui puissent s'introduire dans la coupelle par
le moyen du plomb ou du bismuth, que toutes les autres substances
métalliques sont rejetées sur ses bords sous forme
de scories diversement colorées.
Comme, en fait d'essai, il est important d'effacer
jusqu'à la trace de l'erreur, je fais connoître
que l'or de départ retient toujours de l'argent, &
j'indique plusieurs moyens pour obtenir de l'or très-pur.
Je termine cet Ouvrage en prouvant que le plomb
ne contient point d'or, comme voudroient l'insinuer quelques
Savans modernes.
100 euros (code de commande
: 21956).
SAUCEROTTE
(Antoine Constant) Élémens d'histoire
naturelle, présentant
dans une suite de tableaux synoptiques, accompagnés de
figures un Précis complet de cette science ; ouvrage
destiné aux élèves des facultés,
aux colléges, aux écoles normales-primaires, aux
écoles primaires-supérieures, aux institutions
et aux personnes qui commencent l'étude de l'histoire
naturelle ; par C. Saucerotte, Docteur en médecine
de la faculté de Paris, membre correspondant de l'Académie
royale de Médecine et de plusieurs Sociétés
savantes, auteur de divers ouvrages couronnés, Professeur
d'Histoire naturelle, etc. Minéralogie-Géologie,
botanique et zoologie. Paris
- Lunéville, Delalain - Germer-Baillière - Creusat,
1835. [Paris, / Chez Aug.
Delalain, libraire, rue des Mathurins-Saint-Jacques, n° 5.
/ Chez Germer-Baillière, libraire, rue de l'École
de médecine, n° 13 bis. / Lunéville, /
Chez Creusat, Libraire-Éditeur, Grande-Rue, n° 23.
/ Et chez tous les libraires de France. / 1835.] In-4° demi-veau brun, dos à 4 nerfs,
orné de motifs dorés, pièces d'auteur et
de titre noires, reliure frottée, mors partiellement fendus
en queue, [3 (faux-titre, mention de droits, titre)], [1 bl.],
IX, [1 bl.], 72 (première partie : minéralogie-géologie),
59 (deuxième partie : botanique), 80 (troisième
partie : zoologie), [2 (explication des planches de la zoologie),
XI (tables) p., exemplaire bien complet des 33 planches
hors texte (5 pour la minéralogie, 14 pour la botanique,
14 pour la zoologie).
Avant-propos :
Comme
traitant des corps, l'Histoire naturelle s'adresse aux
sens ; comme science de nomenclature, elle réclame
les secours de la mémoire, ainsi donc : Rendre
facile et sûr l'exercice de cette faculté,
Parler aux sens,
Tel est dans l'enseignement de cette science
le double objet à remplir.
Si les figures remplissent directement
le second de ces objets, les tableaux synoptiques ne sont
pas moins propres à atteindre le premier. Pour ceux qui
enseignent, comme pour ceux qui apprennent, il est assez prouvé
combien il y a d'avantages à présenter ainsi dans
un cadre resserré un ensemble systématique de connaissances
groupées dans leurs rapports mutuels : sortes de
cartes géographiques d'une science où chaque fait
mis à sa place s'offre à la mémoire dans
sa dépendance à d'autres plus généraux,
et dans ses corrélations avec les faits collatéraux.
C'est là de la bonne mnémotechnie, et certes il
n'est pas de science dans laquelle on n'en sente plus le besoin
qu'en histoire naturelle, où la multiplicité des
classes, des genres, des espèces, est pour quelques personnes
une cause d'éloignement, pour beaucoup d'autres d'obstacles
insupportables.
J'ai donc pensé qu'il serait utile de
présenter dans une suite de tableaux synoptiques accompagnés
de figures propres à éclaircir le texte, un précis
d'histoire naturelle aussi complet que le demandaient les besoins
actuels de l'enseignement.
Cette seconde édition de la Minéralogie
renferme une addition de la plus grande importance : ce
sont des notions de géologie, dont j'avais eu d'abord
l'intention de faire un traité séparé, dessein
auquel j'ai renoncé dans l'intérêt de l'enseignement,
pour mieux assurer l'utilité de ce livre qui eut été
trop long et trop cher, enfin pour me rapprocher du programme
arrêté par le conseil royal de l'instruction publique.
J'ai revu en outre les diverses parties de l'ouvrage, et rempli
les lacunes que j'avais pu y apercevoir en l'enseignant moi-même.
Tel qu'il est, il peut être enseigné,
conformément à la décision prise par ce
conseil dans l'espace de deux années scholaires. Dans
la première on consacrera le premier semestre à
la Minéralogie, le second à la Botanique.
La Zoologie occupera les deux semestres de l'année
suivante, mais avec les développemens qu'il est indispensable
de donner sur l'Anatomie, la Physiologie et même sur l'Hygiène
de l'homme.
Telle est, ce me semble, la marche indiquée
par la nature même des choses, puisqu'on procède
ainsi du simple au composé.
La minéralogie offre trois divisions :
1.° l'étude des caractères ;
2.° la classification ; 3.° l'histoire des
minéraux considérés dans leurs propriétés
physiques et chimiques, dans leurs gisemens, dans leur mode d'extraction
et les localités où on les trouve, enfin dans leur
emploi.
La botanique renferme : 1.° l'Anatomie
végétale ; 2.° la Physiologie végétale ;
3. la description des familles les plus importantes, et
l'emploi des principales espèces.
La zoologie est rédigée
sur le même plan : 1.° Anatomie comparée ;
2.° Physiologie comparée ; 3.° Zoologie
descriptive (classification des animaux, description des
principaux genres ; murs, instincts,
utilité des principales espèces.
Ne pouvant donner l'étymologie
des termes techniques dans le cours même de l'ouvrage,
sans compliquer beaucoup mes tableaux synoptiques, j'ai préféré
le faire dans la table générale des matières.

Planches de géologie, de botanique et de zoologie.
150 euros (code de commande
: 26768).
[SLUSE].
Les Sluse et leur temps. Une
famille, une ville, un savant au XVIIe siècle. Par François Jongmans, Robert
Halleux, Pascal Lefebvre et Anne-Catherine Bernes.
Bruxelles, Crédit Communal, 1985. In-4° broché,
112 p., illustrations, bel exemplaire.
Cet ouvrage a été publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à la Chapelle des Sépulcrines, à Visé,
du 23 mars au 8 avril 1985.
Table des matières :
- Avant-propos, par F. Narmon.
1. Liminaire :
- à l'exemple de
Constantin le Paige.
- pour situer Sluse à
Liège.
- pour situer Sluse à
Visé.
2. Les Sluse à Liège.
3. Le Cardinal Jean-Gautier de Sluse :
- une brillante carrière.
- un sympathisant du jansénisme.
- une mort énigmatique.
4. René-François
de Sluse :
- serviteur de l'Église
et commis de l'État.
- la carrière liégeoise
de René-François de Sluse.
- portrait moral de René-François
de Sluse.
5. Reconstitution du cabinet de
travail de René-François de Sluse :
- bibliothèque
de René-François de Sluse.
- son cadre de vie.
6. Sluse et l'Europe.
7. Bref aperçu de l'uvre mathématique
de René-François de Sluse.
8. L'astronomie.
9. Sluse, la chimie et les sciences de la terre.
10. Sluse et le perfectionnement du thermomètre
:
- histoire du thermomètre.
- le thermomètre de
Sluse.
11. Sluse, l'horreur du vide et le baromètre
liégeois :
- introduction.
- Beeckman et Baliani, précurseurs.
- Sluse et le vide.
- le baromètre liégeois.
12. Sluse et les sciences de la
vie :
- la biologie au XVIIe
siècle.
- la transfusion du sang
au XVIIe siècle.
- la génération
des animaux.
13. Sluse, Huygens, Linus et la mesure
du temps.
20 euros (code de commande
: 16260).
[SOCIÉTÉ
D'ANTHROPOLOGIE DE BRUXELLES]. Bulletin et Mémoires
de la Société d'Anthropologie de Bruxelles. Tome XXXII
- 1913. Bruxelles, Hayez, 1913.
In-8° broché, DLXI p., tableaux à déplier,
illustrations in et hors texte.
Table des matières
:
- Statuts
de la Société.
- Liste des membres. Bureau (membres effectifs
- membres honoraires - membres correspondants étrangers).
- Séance du 27 janvier 1913. -
Ouvrages présentés.
- Les formes primitives
de l'habitation en Grèce et en Italie, par Jean
de Mot.
- Séance du 24 février 1913.
- Ouvrages présentés. - Nécrologie. - Nomination
de trois membres effectifs. - Distinction honorifique. - Correspondance.
- Notice biographique
sur le R. P. van den Ghcyn, ancien conservateur en chef de la
Bibliothèque royale, par M. Vervaeck.
- Un phénomène
d'optique paradoxal, par Paul Menzerath.
- Les illusions optiques,
par Paul Menzerath.
- Discussion : MM. Sibenaler,
L. De Keyser, Menzerath, Warnotte, Houzé.
- Rapport du Secrétaire
général sur la situation morale de la Société.
- Élection des
membres du Bureau.
- Séance du 31 mars 1913. - Ouvrages
présentés. - Correspondance.
- Allocution du Président.
Coup f il sur les travaux de la Société depuis
sa fondation.
- Un peu de folklore.
À propos de quelques fontaines miraculeuses, par Jean
Chalon.
- Discussion : MM. G.
Cumont, Tiberghien.
- Présentation
de « Pickfillchen », par M. Sibenaler.
- Discussion : MM. L.
De Keyser, Exsteens.
- Les Francs de la
nécropole de Ciply (Hainaut), par M. Houzé.
- Discussion : MM. G.
Cumont, A. de Loë.
- Séance du 28 avril 1913. - Ouvrages
présentés.
- Sur l'importance
des caractères de l'astragale chez l'Homme fossile,
par Charles Fraipont.
- Discussion : MM. Houzé,
Cumont, Ch. Fraipont.
- Les légendes
étiologiques, par M. Paul Menzerath.
- Séance du 26 mai 1913. - Ouvrages
présentés. - Correspondance.
- Influence du milieu
sur l'Homme et création du milieu par l'Homme, par
M. Boulenger.
- Épisodes
de folklore religieux en Brabant et en Hainaut, par G.
Cumont.
- Compte rendu bibliographique,
par M. Huart-de Loë.
- Discussion : MM. Houzé,
Cumont, Boulenger.
- Séance du 30 juin 1913.
- Les Indiens Ouitchouas
et Aymaras des hauts plateaux de la Bolivie, par Georges
Rouma.
- Errata (communication
de M. Charles Fraipont).
- Séance du 29 septembre 1913.
- Ouvrages présentés. - Correspondance.
- L'hérédité
criminelle, par L. Vervaeck.
- Discussion : MM. Jacques,
Vervaeck, L. De Keyser, Boulenger.
- Une station néolithique
à Mons, par E. de Munck.
- Discussion : M. Sibenaler.
- Rapport sur le
Congrès de la Fédération historique et archéologique
de Belgique tenu à Gand du 8 au 13 août 1913,
par M. Jacques.
- Discussion : MM. Rouma,
Jacques.
- À propos
de la communication de M. Sibenaler, présentation de «
Pickfilchen » (séance du 31 mars 1913), par
G. Heupgen.
- Discussion : M. Jacques.
- Rapport du Trésorier
sur la situation financière de la Société.
- Séance du 27 octobre 1913. -
Ouvrages présentés. - Correspondance.
- Petites notes de
folklore, par Jean Chalon.
- Discussion: MM. G.
Cumont, Menzerath.
- Analyse du travail
de M. A. de Rochas : « La suspension de la vie »,
par L. De Keyser.
- Discussion : MM. Menzerath,
Houzé, L. De Keyser.
- Séance du 24 novembre 1913. -
Ouvrages présentés. - Correspondance.
- À propos
du mal des montagnes, par Paul Heger.
- Discussion : MM. Menzerath,
Heger, Rouma, Borgerhoff.
- Séance du 29 décembre
1913. - Ouvrages présentés. - Nomination de deux
membres effectifs. - Correspondance.
- J. de Boeck,
par M. Houzé.
- Discussion des communications
de M. Vervaeck : «.L'hérédité criminelle
» (séance du 29 septembre 1913), et de M. Boulenger
: «.Influence du milieu sur l'Homme et création
du milieu par l'Homme » (séance du 26 mai 1913),
MM. Borgerhoff, Stroobant, Vervaeck, Decroly, L. De Keyser, Boulenger,
Houzé.
- Épreuve
nouvelle pour l'examen mental et son application aux enfants
anormaux, par M. Decroly.
- Sainte-Gertrude
et les souris, par Em. Van Heurck.
- Discussion : M. G.
Cumont.
35 euros (code de commande
: 24770).
SPENCER
(Herbert) Classification des sciences par Herbert Spencer.
Traduit de l'anglais
sur la troisième édition par F. Réthoré
professeur de philosophie au lycée d'Angoulême. Paris, Baillière, 1872. [Paris / Librairie Germer Baillière
/ Rue de l'École-de-Médecine, 17. / 1872 / Tous
droits réservés.]
In-12 demi-chagrin, dos à 4 nerfs orné de fers
dorés, [3 (faux-titre, catalogue des ouvrages de l'auteur,
titre)], [1 bl.], II, 169, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p.
Préface :
Dans la préface de la seconde édition,
j'ai parlé des efforts que j'ai été obligé
de faire à l'occasion, pour résister à la
tentation d'augmenter cet essai. Des raisons sont survenues depuis
qui m'engagent à céder au désir que j'éprouvais
alors d'ajouter quelques preuves en faveur de ma thèse.
La cause immédiate de ce changement
de résolution a été la publication de plusieurs
objections faites par M. le professeur Bain dans sa Logique.
Consignées dans un ouvrage écrit pour l'usage des
écoles, ces objections ont dû attirer mon attention
plus que toutes celles qui ont pu se produire suivant les habitudes
et les procédés de la critique ordinaire ;
car, si elles restent sans réponse, elles laisseront dans
les esprits des préventions plus durables.
Ayant trouvé dans une interruption de
mes travaux ordinaires l'occasion de répondre à
ces objections, j'ai jugé à propos de fortifier
en même temps mes preuves, en les présentant sous
un nouveau point de vue.
20 euros (code de commande
: 30450).
SPRINGER
(Ludwig) Einführung in die Chemie der Glas-, Email-
und Keram- Industrie. Dresden,
Die Glashütte, 1930. In-8° sous reliure toilée
d'éditeur, XIX, 279 p., illustrations.
Préface de la
deuxième édition :
Die
vorliegende zweite Auflage dieses Buches hat im allgemeinen die
Grundzüge der ersten Auflage beibehalten. Im einzelnen sind
natürlich Verbesserungen vorgenommen worden, auf die hier
nicht näher hingewiesen zu werden braucht. Formal wurden
viele Abschnitte, die weniger wichtig sind, in Kleindruck versetzt.
Die Elemente Arsen, Antimon und Wismut wurden aus der Schwefelgruppe
und damit überhaupt aus den Nichtmetallen herausgenommen
und als eigene Arsengruppe den metallischen Elementen eingegliedert.
Ueberhaupt hat sich der Verfasser über
die prak-tische Anordnung des Stoffes und speziell den Lehrgang
beim Unterricht oft Gedanken gemacht. Was den Anfänger bei
der Einführung in die Chemie der Glas-, Email- und Keram-In-dustrie
oft abstößt, ist der Umstand, daß im Anfang
eine große Menge von Elementen und Verbindungen, wie die
Chlorgruppe, verschiedene Stickstoffverbindungen, viele Säuren
usw., behandelt werden müssen, welche für die Technik
zunächst weniger Bedeutung haben. Der Anfänger möchte
möglichst bald von Sand, Soda, Ton usw. hören.
Allein wenn man an die praktische Durchführung
eines solchen Lehrganges im Unterricht heranträte, würde
man bald auf große Schwierigkeiten stoßen. Wie z.
B. soll man näher auseinandersetzen, was Soda ist und in
welche Bestandteile sie beim Schmelzprozeß zerfällt,
wenn man nicht weiß, was Kohlensäure und kohlensaure
Salze sind ?
Immerhin aber kommt der Verfasser beim eigenen
Unterricht einem vielleicht berechtigten Kern dieser Wünsche
entgegen, indem er sich selbst nicht schemalisch an den Lehrgang
seines Buches hält, sondern sich zunächst nicht allzulange
mit den Grundlagen der Chemie befaßt und möglichst
bald mit den sog. Hauptgasen beginnt; ferner wird auf Vorkommen
und Herstellung derselben sowie anderer ähnlicher Stoffe
nicht allzuviel Gewicht gelegt. Die Hauptsache ist, daß
der Lernende die Zusammensetzung und die Eigenschaften dieser
Stoffe kennen lernt, soweit sie vor allem für die Feuerungstechnik
und die eigentliche Silikatindustrie wichtig sind.
Aus diesem Grunde übergeht der Verfasser
z. B. im Unterricht meistens zunächst die Chlorgruppe und
die Stickstoffverbindungen und behandelt nach den Hauptgasen
den Kohlenstoff und das Silicium, weil diese Elemente und ihre
Verbindungen einerseits die Grundlagen für die ganze Feuerungstechnik,
anderseits für die ganze Silikatindustrie liefern. Ebenso
kann man die Besprechung der Schwermetalle statt mit der Eisengruppe
besser mit der Blei-Zinn-Gruppe und anschlies-send Zinkgruppe
beginnen; denn auf diese Weise kommt man im Anschluß an
die Elemente und Verbindungen der Leichtmetalle zunächst
zu einer vollständigen Behandlung derjenigen Stoffe, welche
für die Silikatindustrien die wichtigsten Schmelzmaterialien
liefern; die Schwermetalle und ihre Verbindungen dienen ja hauptsächlich
als Farbstoffe, allenfalls noch als Entfärbungs-und Läuterungsmittel.
25 euros (code de commande
: 23353).
 STÉPHANE
(Coiffeur de S. M. la Reine Elisabeth de Belgique) L'art de la coiffure féminine.
Son histoire à travers les siècles. Préface
de René Rambaud. Paris, La Coiffure de Paris, 1932.
In-4° demi-chagrin à coins, dos à 5 nerfs,
coupes frottées, 200 p., nombreuses illustrations en noir,
premier feuillet de couverture conservé, rousseurs, bon
exemplaire malgré ces défauts, un des 100
exemplaires numérotés sur papier crème mat
supérieur (n° 11), peu courant.
L'ouvrage s'organise selon la méthode
chronologique, de l'Antiquité jusqu'au Second Empire -
Troisième république.
Avant-propos :
L'histoire ne comprend pas seulement l'étude de faits
politiques et militaires, elle embrasse aussi la connaissance
des murs, des usages, celle des lettres, des arts, des
sciences... et des modes.
Dans l'histoire des modes figure, au premier
plan, l'histoire de la coiffure.
L'histoire des modes dans la coiffure à
travers les siècles, a été décrite
par l'uvre de lettrés réputés. De
célèbres écrivains même, ont laissé
des travaux du plus haut mérite.
Ces auteurs, compilateurs sincères,
d'aucuns de grande érudition, se sont surtout attaché
à décrire le caractère social des modes,
assurés d'intéresser le grand public à cette
captivante et romanesque histoire, laquelle reconstitue non seulement
la politique des nations, mais encore, entraîne à
la narration des murs, des coutumes répandues, adoptées
par les hautes classes de la société depuis les
premières civilisations.
Mais ces auteurs (et cela se conçoit)
sans attache avec notre vie professionnelle, n'ont pas défini
dans leurs relations, certains caractères de la « Grande
Coiffure » qui donne à nos styles, dans leur
continuité, une marque si originale et si forte.
Ils n'ont pas précisé (ils ne
peuvent avoir les sentiments de ceux de notre état) le
caractère spécial de la puissante technique de
nos ancêtres, appelés à créer de
par la volonté d'une opinion unanime des uvres
originales et fortes dont le mérite valut à la
Coiffure de vivre des heures triomphales.
Et cest pourquoi, aujourd'hui, j'ose
(non sans appréhension) faire uvre, en présentant
un précis d'histoire exposant toute une documentation
capable, je crois, d'intéresser, de passionner, tous ceux
qui pratiquent avec conscience, avec foi, l'art de la coiffure.
C'est donc maintenant un professionnel de la
coiffure, ayant le respect du passé (passé faisant
partie de notre destin) qui va s'efforcer de présenter
sincèrement, clairement, un sujet qui lui est cher. Présentation
sans essai littéraire, sans de longs développements
historiques, sociaux ou philosophiques.
Cependant, les modes ayant toujours subi l'empreinte
de l'histoire, nous devons nous soumettre, tout de même,
à l'étude (mettons brève) des événements
de tout ordre qui ont influencé et provoqué leurs
transformations durant les temps passés.
Nous verrons que, dès l'antiquité,
dès l'époque des premières civilisations,
l'amour du beau fut consacré par de merveilleux artistes :
Égyptiennes, Grecques et Romaines furent coiffées
avec un art extrême.
La culture Grecque fut toute de distinction.
Le goût du beau fut poussé à son extrême
raffinement.
Depuis les temps modernes, la France a décrété
seule, la loi de la Mode à l'Univers. Tous les peuples
sont tributaires des conceptions originales de ses industries
de la mode, dont les créations toute d'élégance,
dénotent un travail génial d'une beauté
particulière.
L'histoire des modes, l'histoire de la coiffure
donc, côtoiera toujours, durant des siècles, l'histoire
de la France. Et cest ainsi que notre pensée devra
simaginer les splendeurs et la magnificence de la cour
de Versailles et que notre esprit aura à se pencher attentivement
sur la majestueuse féerie des élégances
du Grand Paris. Ces deux centres ayant vu naître les évènements
politiques et sociaux qui ont si fortement influencé les
modes.
Nous allons donc suivre les métamorphoses
de la mode, si soudaines, si variées, si diverses. Nous
nous guiderons, en praticien convaincu, à travers le dédale
des évènements petits et grands qui ont provoqué
les innombrables transformations de nos modes, mais dont la passionnante
étude nous montre dans une suite ininterrompue, la filiation
saisissante dun captivant intérêt.
En résumé, notes précises
daprès des documents ou mémoires des époques
décrites, compilation sévère des dires dauteurs
de valeur, dignes de foi.
Pour lillustration de louvrage,
reproduction de marbres antiques et de toiles dartistes
ayant excellé dans lart du portrait. uvres
choisies avec un soin jaloux, compositions vraies et brillantes,
images vivantes du passé.
J'espère que la tâche que j'assume
répondra à mes aspirations : faire uvre
de vulgarisation, démontrer la grande place due à
La Coiffure dans l'histoire des modes et rappeler aux
nôtres que la coiffure connut des périodes d'art
d'ou surgirent (de la main de nos maîtres) d'impérissables
chefs-d'uvre dignes des plus belles traditions.
80 euros (code de commande
: 30271).
STODTÉ
(Gautier) Manuel de peinture moderne. Bruxelles, Havas, 1936. In-8° broché,
123 p., illustrations, signet.
Table des matières
:
- Introduction,
par G. Stodté.
- Notions générales, par
G. Stodté.
- La peinture grasse, par G. Stodté.
- Les matières liquides non-volatiles.
- L'huile de lin, l'huile
de lin Standolie, l'huile de lin soufflée, l'huile de
bois de Chine, l'huile de ricin, etc.
- Les matières liquides volatiles.
- Essence de térébenthine,
le Sangajol, le White Spirit, etc.
- Les principaux pigments des peintures
grasses, par G. Stodté.
- Les blancs broyés.
- Les pigments blancs, par G. Stodté.
- Le broyage des pigments, par G. Stodté.
- Une révolution dans la peinture
Idéal Teinte et Idéal Support.
- La peinture antirouille, par G. Stodté.
- Les peintures anti-corrosives, par G.
Stodté.
- Le décor bois et marbres, par
A. Logelain.
- Les vernis, par Louis Léonhardt.
- Les peintures cellulosiques, par G.
Stodté.
- La peinture synthétique, par
G. Stodté.
- La peinture pneumatique, par E. Vandercleyen.
12 euros (code de commande
: 24750).
 TARDIEU (Ambroise)
Entretiens sur
la minéralogie, d'après la méthode du célèbre
Haüy ; accompagnés de son portrait et
de 23 [sic] planches, par Ambroise Tardieu. Paris, Boulland,
1825. [Paris, Boulland
et Cie, Libraires-Éditeurs, Palais-Royal, Galeries de
Bois, N° 254. 1825] In-demi-basane
bleu, dos lisse orné de motifs dorés, tranches
marbrées, (étiquette de J. Burio ;
relieur, rue Monnaie n° 3 à Gand), VIII, 528 p., bien
complet de ses 12 planches dépliantes in fine et non 23
comme annoncé (erreur typographique), bon exemplaire malgré
la reliure un peu frottée et les rousseurs habituelles,
peu courant.
Table des matières
:
Premier
entretien.
Introduction - Définition
de la minéralogie. - Différence entre la minéralogie
et la géologie - Rapport entre la géologie et l'oryctognosie
- Rapport entre la minéralogie et la chimie - Définition
d'un minéral - Croissance des minéraux - Éléments
des minéraux - Terres - Alcalis - Métaux - Bases
des acides.
Deuxième entretien.
Éléments des
minéraux - Oxygène - Hydrogène - Fluor -
Chlore - Acide boracique - Bore - Acide mellitique - Acide sulfurique
- Soufre - Phosphore - Silice - Alumine - Chaux - Magnésie
- Baryte - Strontiane - Zircone - Glucine - Yttria - Thorine
- Bases des terres et des alcalis - Ammoniaque - Azote.
Troisième entretien.
Pesanteur spécifique
- Méthode pour la déterminer - Description de la
balance hydrostatique - Or - Mercure - Plomb - Argent - Cuivre
- Nickel - Fer - Étain - Zinc - Cadmium - Wodanium - Iridium
- Chrome - Cobalt - Antimoine - Arsenic - Tunsgtène -
Acides métalliques - Molybdène - Rhodium - Osmium
- Manganèse - Tellure - Titane - Cérium - Columbium
- Urane - Bismuth - Utilité comparative des métaux
- Caractères extérieurs et physiques des minéraux.
Quatrième entretien.
Caractères extérieurs
des minéraux - Couleur - Forme - Forme régulière
ou cristalline - Cristallographie - Forme primitive - Décroissements
- Truncature - Accumination - Biseau ou niaisement.
Cinquième entretien.
Usage du goniomètre
- Goniomètre ordinaire - Goniomètre réflecteur
- Explication - Irrégularités dans les formes extérieures
des minéraux - Transparence - Fracture - Clivage - Éclat
- Dureté - Frangibilité - Flexibilité -
Élasticité - Adhérence - Odeur - Saveur
- Phosphorescence - Électricité - Usage de l'électromètre
- Magnétisme - Usage du chalumeau - Flux - Usage des acides
- Effervescence.
Sixième entretien.
Classification des minéraux
- Tableau des minéraux à base terreuse - Examen
de la famille des quartz.
Septième entretien.
Famille du grenat - De l'idocrase
- Du schorl - De l'épidote - De la pierre de poix.
Huitième entretien.
Famille de la zéolite
- De la lazulite - Du feldspath - Du mica - Du schiste - De l'argile.
Neuvième entretien.
Famille de la lithomarge
- De la hornblende - De l'augite - De la magnésie - Du
talc.
Dixième entretien.
Famille des rubis - De la
néphéline - De la topaze - De la cyanite - Du zircon
- De l'émeraude - Chiastolite - Remarques sur la seconde
division de la classe terreuse.
Onzième entretien.
Minéraux calcaires
- Famille des carbonates - Des phosphates - Des fluates - Des
sulfates - Des boro-silicates - Des tungstates - Des arséniates
- Des silicates - Sels d'alumine - De magnésie - De baryte
- De strontiane - Sels alcalins.
Douzième entretien.
Remarque sur la classification
des minéraux métallifères - Or natif -Platine
natif - Palladium - Iridium - Méthode pour tirer des fils
de platine extrêmement minces - Mines de tellure - De mercure
- D'argent - De cuivre.
Treizième entretien.
Mines de fer - Mines de manganèse.
Quatorzième entretien.
Mine d'urane - De cérium
- De tantale - De cobalt - De nickel - De molybdène -
D'étain.
Quinzième entretien.
Mine de titane - De zinc
- De bismuth - De plomb - Propriété remarquable
de la slickenside - Quantité de plomb fondu dans la Grande-Bretagne.
Seizième entretien.
Mines d'antimoine - Mines
d'arsenic - Minéraux inflammables - Le diamant - Anecdotes
relatives a quelques diamants remarquables - Application du diamant
dans les arts - Son analogie avec l'ambre - Charbon minéral
- Plombagine - Charbon éclatant - Huiles minérales
- Bitume - Charbon noir - Charbon brun - Résines minérales
- Soufre - Conclusion.
150 euros (code de commande
: 21571).
TERMIER
(Pierre) À la gloire de la terre. Souvenirs d'un géologue. Huitième édition. Paris, Desclée
de Brouwer, [post 1934 (la sixième édition est
datée de 1934)]. In-8° broché, 425 p.,
(collection « Bibliothèque Française
de Philosophie », Première Série).
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Les sciences de la Terre.
- Hippolyle Lachat.
- La synthèse géologique
des Alpes.
- Les problèmes de la géologie
tectonique dans la Méditerranée occidentale.
- L'Atlantide.
- Marcel Bertrand.
- À la géologie.
- Le Congrès géologique
international du Canada.
- Sur l'esplanade de Québec.
- Eduard Suess.
- Épilogue de la Face de la
Terre.
- Les grandes énigmes de la géologie.
- Les océans à travers les
âges.
- Le temps.
12 euros (code de commande
: 21223).
THÉODORE
(M. & E.) Les textiles. Histoire & travail.
Liège, Desoer, 1914. Grand in-8° sous reliure d'éditeur,
313 p., illustrations, exemplaire revêtu de la signature
des auteurs.
Table des matières
:
Aperçu
général.
Chapitre I. Historique des tissus.
Chapitre II. Matières textiles.
- Le lin.
- Le chanvre.
- Le coton.
- La laine.
- La soie.
Chapitre III. Les arts du tissu.
- La broderie.
- La tapisserie.
- Les tapis.
- La dentelle.
Chapitre IV. La bonneterie.
Chapitre V. La teinture.
Chapitre VI. Le papier.
20 euros (code de commande
: 22781).
Trésors
de la terre. Du minéral au bijou. Sous la direction de Roger Warin et Paul
Van Hee. Saint-Gérard, Abbaye Saint-Gérard
de Brogne, 1996. Grand in-8° carré broché,
128 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire
en parfait état.
Catalogue
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à l'abbaye Saint-Gérard de Brogne,
du 27 avril au 27 octobre 1996, puis au Musée National
d'Histoire Naturelle de Luxembourg, du 22 novembre 1996 au 2
février 1997.
Table des matières :
Préambule.
- Dans la tradition
d'une abbaye millénaire, par José Mespouille.
- L'éducation
permanente au service de la Culture, par Charles Picqué.
Préface, par André-Mathieu
Fransolet.
Informations générales.
- Histoire de la
Minéralogie, par Lydie Touret.
- Les collections
de modèles cristallographiques au début de la minéralogie
scientifique, par Lydie Touret.
- Minéralogie,
une science fondamentalement utile, par André-Mathieu
Fransolet.
- Aperçu de
la minéralogie des gisements de cuivre, de cobalt et d'uranium
du Shaba méridional, Zaïre, par Michel Deliens.
- Les minéraux
du Luxembourg, par Guy Heinen.
- Les argiles, un
aperçu et nouvelles applications, par Pierre N.
Henrion.
- Les zéolites, par Sabine Valange
et Zélimir Gabelica.
- L'Or Noir du Brésil,
par Jacques Jedwab.
- La collection minéralogique,
par Roger Warin.
- De la valeur des
spécimens minéralogiques et des bourses, par
Éric Asselborn.
- Nettoyage des échantillons
minéralogiques, par H. Dillen.
- La fluorescence
des minéraux, par Richard Loyens.
- Bijou, mon talisman,
par Gilbert Laloux.
15 euros (code de commande
: 21724).
VACHET
(Pierre) Les maladies de la vie moderne. Paris, Hachette, 1962. In-8° broché,
218, [20 (tableaux, cartes)] p., (collection « Les
Grands Problèmes »), exemplaire en parfait
état.
En quatrième
de couverture :
Le
drame de l'homme du XXe siècle, c'est son obligation de
vivre dans un tourbillon dont le rythme s'accélère
sans cesse. La science qui nous a délivrés de tant
de maux a créé l'appareil d'une vie moderne à
laquelle notre constitution ne nous destinait pas.
Le bruit détraque notre système
nerveux, les soucis nous accablent, l'angoisse nous étreint ;
à la précarité du présent s'ajoute
l'incertitude de l'avenir. L'homme, victime de son génie,
est prématurément usé par un état
de fatigue nerveuse.
Pierre Vachet en médecin
s'est souvent penché sur ces problèmes. Dans ces
pages, il définit les règles d'un nouvel art de
vivre, d'une hygiène permettant de s'adapter aux conditions
nouvelles.
Contre les agressions de la vie moderne, il
faut réagir ; le docteur Pierre Vachet nous en donne
les moyens dans ce guide de santé !
10 euros (code de commande
: 24285).
VAN
SCHEVENSTEEN (A.-F.-C.) Documents pour servir à
l'étude des maladies pestilentielles dans le marquisat
d'Anvers jusqu'à la chute de l'Ancien Régime. Tomes I et II (complet). Bruxelles, Lamertin,
1931-1932. Deux volumes in-8° brochés, XVII, 435 et
492 p., (collection « Commission Royale d'Histoire »),
exemplaire non coupé, second feuillet de couverture du
tome I défraîchi.
Extrait de l'introduction
:
L'histoire des maladies pestilentielles qui
décimèrent aux siècles passés notre
bonne ville d'Anvers n'a jamais été faite d'une
façon critique.
Dans leurs ouvrages, traitant de l'histoire
générale de notre cité, Mertens et Torfs,
pour ne citer que les plus importants, n'ont fait qu'effleurer
cette question si spéciale. Pour les périodes antérieures
au XVIe siècle, ces auteurs ont puisé la plupart
de leurs renseignements dans les chroniques et dans les sources
imprimées ; pour les périodes subséquentes,
les archives restées à leur disposition n'ont pas
été utilisées d'une façon systématique.
Ils n'ont parlé de ces affections qu'en passant, suivant
que quelque matériel leur était incidemment tombé
sous la main. Souvent même ils en réfèrent
à Broeckx, à qui ils fournissaient eux-mêmes
de temps à autre quelques trouvailles d'archives. [...]
Le présent travail est une pierre apportée
à cet édifice de nos connaissances médico-historiques
nationales : il ne peut être qu'une pierre, car quelque
nouveaux, quelque inédits que soient les documents y consignés,
il ne peut pas servir à écrire une histoire complète
des pestilences dans l'ancien Marquisat d'Anvers.
Ce travail ne comprend que les pièces
tirées des collections principales de nos archives communales.
Ce sont, en premier lieu, les actes officiels, résultant
des délibérations de l'autorité. Je les
ai rangés chronologiquement et les ai fait suivre d'une
autre série de documents de la plus haute importance :
les comptes. J'y ai joint un certain nombre de requêtes,
justifiant des dépenses ou des nominations diverses. Le
dépouillement systématique des protocoles scabinaux,
des archives particulières des corporations civiles ou
religieuses, de celles de la cathédrale, des chroniques,
etc., pourront compléter utilement ce travail ; tous ces
documents devront être utilisés à l'heure
de l'ultime synthèse ; nous ne sommes qu'aux balbutiements
de l'analyse. De plus ces dépouillements précités
m'auraient éloigné de mon but : celui de mettre
avant tout sous les yeux du lecteur les documents d'origine administrative
et officielle.
Que trouvera-t-on de neuf dans ce travail ?
Tout d'abord, la réglementation méticuleuse
de notre Magistrat concernant les affections pestilentielles.
Réduites à quelques lignes, au début, les
ordonnances gagnent de plus en plus en ampleur et en précision
à mesure que l'on se rapproche de notre époque.
Dans les requêtes et les comptes on retrouvera la liste
de tous ceux qui ont contribué à l'assistance médicale
et religieuse de nos ancêtres. Quelles étaient leurs
attributions, leurs devoirs, leurs rémunérations
et pour beaucoup d'eux la laconique inscription de leur sacrifice
professionnel ? Les données circonstanciées
sur la construction des hôpitaux spéciaux destinés
aux pestiférés, les subsides qui leur étaient
dispensés, des éléments de statistique sur
la fréquence, la durée et l'évolution des
épidémies...
Mais n'oublions toutefois pas... que ce n'est qu'une pierre de
l'édifice.
Les deux volumes : 30
euros (code de commande : 30444*).
[VERRE].
GUTMANN [Alfred] Arbeitsschutz in der Glasindustrie.
Mit 64 Abbildungen. Dresden,
Verlag « Die Glashütte », 1937. In-8° sous
reliure toilée d'éditeur, 103 p.
@ Dans cet ouvrage sur la protection
du travail dans l'industrie du verre, l'accent est particulièrement
porté sur les maladie professionnelles.
Après l'avant-propos et avant les annexes, ce volume
contient :
I. Vorbeugender Arbeitsschutz bei der Bauplanung.
II. Betrieblicher Arbeitsschutz durch Mechanisierung, arbeitstechnische
Verbesserungen und betriebliche Einrichtungen.
III. Gewerbliche Erkrankungsmöglichkeiten der Glasarbeiter.
IV. Allgemeiner Gesundheits-und Unfallschutz in Glasbetrieben.
20 euros (code de commande
: 11092).
[VÉSALE
(André)]. BONENFANT-FEYTMANS (Anne-Marie) Les
ancêtres d'André Vésale. Notes complémentaires d'après
les archives de l'Assistance publique de Bruxelles. Bruxelles, Les Cahiers Bruxellois, [1965].
In-8° agrafé, 17 p., envoi de l'auteur au professeur
Jean-Jacques Hoebanx.
Extrait
du tome X, fascicule II des Cahiers bruxellois (pp.
100-116).
Extrait :
Lorsque tout récemment, M. O' Malley
rédigea son ouvrage si fouillé sur André
Vésale, il accorda une place importante aux ancêtres
du savant dont plusieurs étaient médecins, s'appuyant
sur divers travaux qui pouvaient lui faire croire que les archives
bruxelloises avaient révélé tout ce que
l'on pouvait espérer trouver dans ce domaine : celles
de la Ville de Bruxelles et celles du Royaume n'avaient-elles
pas été examinées en 1897 par Alphonse Wauters ?
Et des publications plus récentes basées sur des
documents provenant les uns des Archives de la Ville de Bruxelles
encore, d'autres du Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque
Royale à Bruxelles n'avaient-elles pas heureusement complété
ou corrigé le travail de base de Wauters ?
Seules, dans cet ensemble, les archives de
l'Assistance publique de Bruxelles archives des anciens
hôpitaux et des tables du Saint-Esprit, si importantes
pour le moyen âge bruxellois n'avaient pas
jusqu'à ce jour montré ce qu'elles contenaient.
Des textes existaient cependant, relevés au cours de ses
dépouillements par Paul Bonenfant, alors archiviste de
ce dépôt. Ce sont ces textes qui, apport essentiel
des pages qui suivent, ont été mis en uvre
ici.
10 euros (code de commande
: 30510).
VLEESCHDRAGER
(Eddy) Le diamant. Réalité et passion. Liège, Éditions du Perron, 1997.
In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 267 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en
parfait état.
Avant-propos :
Le Conseil Supérieur du Diamant (Hoge
Raad voor Diamant), créé il y a maintenant plus
de vingt ans, est le porte-parole du commerce et de l'industrie
diamantaire. En effet, grâce à son infrastructure
exceptionnelle, cette organisation coordonne et optimalise toutes
les activités du secteur diamantaire anversois.
Le Conseil Supérieur du Diamant compte
plusieurs départements : Le Diamond Office, unique au
monde, qui contrôle les transactions diamantaires d'importation
et d'exportation ; le Centre de Recherche scientifique et technique
de l'Industrie diamantaire ; le Département des Relations
publiques ; le Département des Certificats, le Secrétariat
social et l'Institut de Gemmologie. Ces dernières années,
la gemmologie a fait des pas de géant. A l'Institut de
Gemmologie, des milliers déjeunes de tous les coins du
monde ont déjà suivi un ou plusieurs graduais en
triage de diamants ou en étude des pierres précieuses.
Le monde diamantaire n'est plus ce qu'il était
jadis. Les jeunes qui entrent aujourd'hui dans le métier
doivent avoir un bagage scientifique et technique beaucoup plus
important qu'auparavant. Une mise à jour des différents
aspects du monde diamantaire était dès lors nécessaire ;
car les ouvrages publiés jusqu'à présent
n'étaient souvent qu'une répétition de livres
parus précédemment. Aussi, ce volume paraît-il
à un moment crucial.
Cet ouvrage de référence servira
non seulement aux élèves suivant les cours de gemmologie,
mais également aux diamantaires, bijoutiers et surtout
au grand public qui aura ainsi une approche « éblouissante »
du monde du diamant... Monde souvent tenu voilé mais qui
s'ouvre aujourd'hui par le biais de ce livre richement illustré
et accessible à tous.
Table des matières :
Introduction.
Chapitre I : Histoire et légendes.
Chapitre II : Les pierres célèbres.
Chapitre III : Les propriétés
du diamant.
Chapitre IV : Géologie, exploitation,
prospection.
Chapitre V : Les pays producteurs.
Chapitre VI : Le diamant industriel et le
diamant synthétique.
Chapitre VII : La taille.
Chapitre VIII : Les centres de taille.
Chapitre IX : Évaluation, classification
et certificats.
L'avenir.
Appendice - Bibliographie.
25 euros (code de commande
: 29635).
WARD
(Edward) Le pétrole dans le monde. Ses hommes et ses techniques. Traduction et préface de René
Jouan. Paris, Payot, 1960. In-8° broché, 244 p.,
(collection « Bibliothèque Scientifique »),
exemplaire du Service de Presse.
Préface :
Depuis
1859, année où le « colonel »
Drake le fit jaillir, sous son trépan primitif, du sol
de l'Oil Creek Valley, en Pennsylvanie, le pétrole est
devenu un des produits essentiels de l'économie mondiale.
Les épithètes les plus hyperboliques lui sont prodiguées :
« or noir », « or liquide »,
« roi du monde », et Léon Blum a
qualifié de « prodigieuse Illiade des temps
modernes » les conflits d'intérêts qu'il
a fait naître.
Pourtant, pendant près d'un demi-siècle,
il fut seulement un liquide qui brûlait dans les lampes
et qui, même à cet égard, avait commencé
à s'effacer devant le gaz d'éclairage et l'électricité
dans les pays les plus évolués. L'invention du
moteur à explosion lui donna son essor, puis l'adoption
de la chauffe au mazout, sur les navires de guerre tout d'abord,
lui conféra une importance mondiale.
Ce n'était qu'un commencement. Sa dissociation
dans les mystérieuses tours de distillation ouvrit des
champs d'action insoupçonnés et illimités
aux chercheurs. Ils en tirèrent les produits les plus
divers et découvrirent les applications les plus inattendues.
Aujourd'hui, le pétrole ne sert plus seulement dans les
chaudières comme mazout, dans les moteurs thermiques comme
gas-oil, dans les moteurs à explosion comme essence, voire
encore dans les lampes comme kérosène, mais aussi
à fabriquer du caoutchouc synthétique, des solvants,
des antigels, des explosifs, des vernis, des siccatifs, des insecticides,
des crèmes, des onguents, des huiles de graissage, du
chewing-gum, des savons, des détergents, de l'asphalte
pour les routes, des électrodes, des cokes métallurgiques,
et cette liste est bien loin d'être exhaustive. Il est
devenu universel et international. Tous les pays se sont mis
frénétiquement à en chercher dans leur sol,
car il apporte l'indépendance économique et la
richesse. Des régions jusqu'ici déshéritées
connaissent maintenant l'opulence, parce que l'or noir y a jailli.
C'est ce caractère, si étonnamment
complexe, de l'industrie pétrolière que M. Edward
Ward décrit dans son si intéressant ouvrage. Il
a pu s'entretenir avec certains des plus éminents « hommes
du pétrole », et, en exposant leur carrière,
il met bien en lumière l'extraordinaire, presque extravagante,
transformation qui s'est produite depuis un demi-siècle.
Il en aborde toutes les phases. D'abord, la prospection par la
photographie aérienne, puis par les géologues qui,
opérant dans la forêt vierge ou le désert,
dans des conditions parfois très dures, étudient
la structure du sol pour déterminer le site le plus probable
d'un réservoir souterrain. Les sismologues, ou « faiseurs
de tremblements de terre » complètent leur
uvre. Alors peuvent commencer les opérations de
forage, avec des instruments très perfectionnés,
bien éloignés du trépan rudimentaire de
Drake, car il ne s'agit plus de trouver l'or noir à une
trentaine de mètres de profondeur, mais, parfois à
plusieurs kilomètres. Tâche souvent très
décevante, offrant à peine une chance sur dix de
réussir, extrêmement coûteuse, que peuvent
seules entreprendre des compagnies mondiales aux moyens financiers
très puissants. Quand la forêt de derricks a poussé,
il faut conduire le pétrole aux raffineries, gigantesques
succédanés des antiques officines d'alchimistes,
puis répartir les produits dans le monde par une flotte
qui compte aujourd'hui plus de la moitié des navires voguant
sur toutes les mers. Enfin, il faut le vendre par une organisation
commerciale à l'échelle de notre globe.
M. Ward attire l'attention sur les énormes
problèmes qui en découlent, particulièrement
sur des aspects peu connus, comme celui de la « régionalisation ».
Notre époque est, en effet, dominée par l'éveil
des peuples à la conscience nationale. Les pays producteurs
de pétrole ne veulent plus être simplement des « exploités »
mais devenir des exploitants, participer aux immenses bénéfices
qu'ils supposent aux compagnies. Il en résulte des conditions
nouvelles et fort délicates. Nous apprenons avec intérêt,
comment certaines de ces compagnies essayent de s'y adapter.
M. Ward aborde aussi la question que pose la
prochaine concurrence de l'énergie atomique. Sera-ce au
tour de l'atome de devenir le « roi du monde » ?
L'auteur ne le pense pas, tant il reste encore d'infinies possibilités
à l'industrie pétrolière. Les flammes que
les raffineries allument dans le ciel nocturne, comme autant
d'étoiles de Bethléem, ne sont pas près
de s'éteindre.
13 euros (code de commande
: 30886).
WOYTACEK
(Carl) Lehrbuch der Glasbläserei einschließlich
der Anfertigung der Aräometer, Barometer, Thermometer, maßanalytischen
Geräte, Vakuumröhren und Quecksilberluftpumpen. Mit Anleitungen für die Messnug des Vakuums,
der Quecksilberdampflampen, Justierung der Instrumente, Arbeiten
an der Hochvakuumpumpe und die Behandlung des Quecksilbers. Zweite,
neubearbeitete und erweiterte Auflage.
Wien, Julius Springer, 1932. In-8° sous reliure d'éditeur,
VII, 319 p., (Collection « Technisch-gewerbliche Bücher
» Band 7), très bel exemplaire.
Avant-propos :
« Nach Überwindung mannigfaltiger Schwierigkeiten
kann ich hiermit der Fachwelt endlich die seit langem erwartete
neue, zweite Auflage meines « Lehrbuches der Glasbläserei
», das seit einigen Jahren vergriffen war, vorlegen. Die
technischen Fortschritte erforderten eine völlige Umarbeitung,
ich möchte fast sagen eine Neugestaltung. So sind die neuen,
in den letzten Jahren aufgekommenen Glassorten behandelt, der
Spannungsprüfer und die Spannungen im Glas, sowie das Verspiegeln,
Erweiterungen, die sicherlich von allen Berufsangehörigen
begrüßt werden. An Apparaten und Instrumenten sind
neu aufgenommen und einer gründlichen Beschreibung und Behandlung
zugeführt : das Präzisionsbarometer, das Photothermometer,
die Leuchtröhren, verschiedene Metallpumpen, unter anderen
die neue Diffusionspumpe aus Glas, ferner die Universalteilmaschine,
der Gasometer nach Wohlrab, ein Quecksilberfiltrier- und -trockenapparat.
Entsprechend der Vermehrung und Neubearbeitung des Textes ist
auch das Abbildungsmaterial verbessert und ergänzt worden.
Se habe ich auch einige neue Bilder gebracht, die den Arbeitsgang
in den verschiedenen Phasen photographisch wiedergeben und das
Verständnis des Dargestellten wesentlich erleichtern werden.
Alles in allem hoffe ich, daß die neue Auflage meines auf
Grund jahrzehntelanger Werkstättenerfahrung und erprobter
Unterrichtsmethodik geschriebenen Buches nicht nur für die
neuen Jünger unserer Kunst ein Helfer und Berater sein wird,
sondern ich möchte auch wünschen, daß es den
erfahrenen Berufskollegen gute Dienste leisten möge.
Allen denjenigen, die mir auch bei dieser zweiten Auflage ihre
Unterstützung durch Beistellung von Abbildungen, Daten usw.
angedeihen ließen, danke ich bestens, ebenso auch meinem
neuen Verlag für die interesse- und verständnisvolle
Herstellung und sorgfältige Ausstattung. »
40 euros (code de commande
: 11185). |