MISE À JOUR
DU
MARDI 16 FÉVRIER 2021
 ANDRIAT
(Frank) Hirondelles. Nouvelles.
Bruxelles, Bernard Gilson - Pré aux Sources, 1989. In-8°
broché sous couverture à rabats, 87 p., illustration
de couverture par Gaston Bogaert, envoi de l'auteur, on
joint le communiqué de presse.
Texte du communiqué
de presse :
Voici
rassemblées en un volume des nouvelles de Frank Andriat.
[...] Elles allient la force de la concision à la multiplicité
des thèmes et mêlent la modernité de l'écriture
avec la magie des images.
Frank Andriat est un passionné de la
plume, un écrivain confirmé. À 31 ans, il
présente une uvre déjà volumineuse
et variée : sa production de poésie, romans
et récits en fait foi. Il se distingue par la façon
qu'il a de multiplier les plaisirs de la langue française
comme par son approche du monde, des paysages, des hommes, des
choses.
Avec Hirondelles, Andriat incarne la
jeunesse, sa marche nue sur des voies où l'être
s'engage et se révèle en découvrant le monde.
De décor en décor, il se promène
en différents lieux, dans différents milieux. Qu'il
dénonce la violence, mette en évidence un racisme
insidieux, décrive un suicide ou un dédoublement
de la personnalité, il manifeste toujours une fraîcheur
et une pureté de pensée frappantes. Au détour
d'une phrase, tendue corne une peau tendre, on sent affleurer
la blessure, la peine ou le besoin d'amour caché sous
la pudeur des mots.
Les récits s'érigent en ballades
pétillantes d'esprit et de grâce, en chants qui
ne répugnent pas à jouer de l'ironie pour mener
à l'essentiel : la vie et celle qui lui confère
finalement un sens, la mort.
Le style de l'auteur est souvent musical avec
des phrases balancées ou syncopées, dont le rythme
trotte en tête. Précis et rapide, il illustre une
écriture incisive et brisée, lyrique et grinçante,
humoristique et poignante, sensuelle et sensible.
Prose de la tendresse, prose empreinte de tristesse,
prose souriante, chaque texte possède un ton. Mélange
d'élan, de dérision, de cynisme, de moquerie, d'émotion
et de passion, le « dire » de Frank Andriat
est avant tout recherche de la vérité, interrogation
sans cesse formulée. Il est, lui, l'un de ces rares créateurs
capables de parler de plusieurs voix...
15 euros (code de commande
: 30555 - vendu).
[ANTISÉMITISME
- SECONDE GUERRE MONDIALE]. Les curateurs du ghetto. L'Association des Juifs en Belgique sous l'occupation
nazie. Bruxelles, Labor, 2004.
In-8° collé, 590 p., illustrations hors texte, (collection
« La Noria »).
En quatrième
de couverture :
À
l'heure où l'actualité ravive des plaies difficilement
cicatrisées et où l'on tente de mieux connaître
les mécanismes de la persécution des Juifs sous
l'occupation, cet ouvrage permet de découvrir une facette
méconnue du sort des Juifs en Belgique entre 1941 et 1944.
L'Association des Juifs en Belgique (AJB),
organisme créé par l'occupant nazi afin de rassembler
les Juifs dans une institution obligatoire, n'avait jamais été
étudiée en tant que telle. Ses archives, ouvertes
pour la première fois à la recherche, constituent
la matière principale de ce livre. Elles permettent de
comprendre les rouages de l'instrument perfide mis en place par
l'occupant dans son entreprise de persécution, puis de
déportation des Juifs.
Cet ouvrage enrichit l'histoire des Juifs sous
l'occupation d'une nouvelle approche des structures de la communauté
Juive et de sa vie quotidienne pendant la guerre. Au travers
de l'AJB, c'est toute la problématique de la perception
et de la mémoire du génocide des Juifs en Belgique
et, dans une plus large mesure, des questions fondamentales de
la Seconde Guerre mondiale qui est abordée.
Table des matières :
- Introduction, par Jean-Philippe
Schreiber et Rudi Van Doorslaer.
1. Perspectives allemandes, perspectives
juives.
- La fondation de
l'AJB dans une perspective internationale, par Dan Michman.
- Les autorités
allemandes d'occupation et l'AJB, par Insa Meinen.
- Entre communauté
traditionnelle et communauté obligatoire, par Jean-Philippe
Schreiber.
- Salomon Van den
Berg, ou l'insoutenable échec d'une politique juive du
moindre mal, par Rudi Van Doorslaer.
2. L'AJB au quotidien.
- Le travail obligatoire
des Juifs en Belgique et dans le nord de la France, par Sophie
Vandeponsteele.
- L'AJB et l'enseignement,
par Barbara Dickschen.
- La distribution
de l'étoile, par Laurence Schram.
- La politique sociale,
par Catherine Massange.
3. Le drame se noue.
- Les convocations
pour le travail à l'Est, par Laurence Schram.
- Une illustration
locale : le Comité de Liège de l'AJB,
par Thierry Rozenblum.
4. Le dénouement.
- L'instruction par
la justice militaire : un non-lieu de mémoire,
par André Donnet.
- Vingt ans après,
les crispations de la mémoire, par Jacques Déom.
- En guise de conclusion :
perversité allemande, accommodement juif, par Jean-Philippe
Schreiber et Rudi Van Doorslaer.
20 euros (code de commande
: 30586 - vendu).
 ARCHENHOLTZ (Johann Wilhelm von)
Histoire de la Guerre de Sept ans, commencée en 1756, et terminée
en 1763 ; par M. d'Archenholtz, ancien Capitaine au service
de la Prusse ; traduite de l'allemand par M. le baron de
Bock. Première [et] seconde parties
(complet). Metz - Strasbourg - Paris, Devilly - Librairie Académique
- Belin et Buisson, 1789. [A
Metz, / Chez Devilly, Libraire, rue Fournirue. / A Strasbourg,
à la Librairie Académique. / A Paris, / Chez Belin,
Libraire, rue Saint-Jacques. / Buisson, Libraire, hôtel
de Coetlos- / quet, rue Haute-Feuille, N°. 20. / Avec
Approbation et Privilege du Roi. 1789.]
Deux volumes in-8° sous leurs cartonnages d'attente d'époque,
t. I : [2 bl.], [3 (titre de la collection, avis au
relieur pour le placement des gravures, titre)], [1 bl.], [6],
217, [1 (errata)], [12 bl.] p., t. II : [1 (titre
de la collection)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 201, [3 (approbation)] p.,
(collection « uvres diverses du baron de Bock »),
exemplaire bien complet des quatre portraits gravés, en
bon état et à toutes marges.
Les
portraits gravés sont ceux du comte de Schwerin, de Léopolde
Joseph Marie, comte de Daun, du général Ziethen
et du général Laudahn.
Avertissement :
Le public lira sans doute avec intérêt
la traduction de l'histoire de la Guerre de sept ans, de M. d'Archenholtz,
que nous lui présentons dans un moment où les uvres
posthumes du roi de Prusse, qui viennent de paroître, font
désirer de pouvoir comparer ce que dit ce prince des motifs
secrets de sa conduite, avec ce qu'en pensoient ses contemporains.
Cet ouvrage n'est pas une description seche et aride des campagnes
de Frédéric, mais l'histoire des principaux événemens
de cette guerre, écrite par un témoin oculaire,
l'un des premiers hommes de lettres de l'Allemagne, comme il
étoit un des plus braves officiers de l'armée prussienne.
M. d'Archenholtz a voulu être entendu de toutes les classes
de lecteurs ; et si nous en jugeons par le plaisir que nous
avons éprouvé en traduisant son livre, il a parfaitement
réussi. Une imagination vive et brillante lui a fait mettre
dans la description de cette multitude infinie de combats, une
variété, un feu, qui transporte pour ainsi dire,
malgré soi, au milieu de ces scenes de sang et de carnage.
Peut-être reprochera-t-on à l'auteur d'avoir marqué
un peu trop de partialité quand il est question des françois ;
mais nous répondrons qu'on doit excuser un prussien, qui,
acteur et témoin d'événemens qui paroîtroient
incroyables, s'ils n'étoient attestés par toute
la génération présente, a dû nécessairement
se laisser entraîner à l'enthousiasme que sa nation
et le héros qui la gouvernoit, ont inspiré à
l'europe entiere.
Les deux volumes : 150
euros (code de commande : 30603
- vendu).
AUBERT
DE LA RÜE (E.) Lhomme et les volcans. Paris, Gallimard, 1958 (mention de 6e édition).
In-8° broché, 398 p., planches hors texte, (collection
«
Géographie Humaine », n° 30).
Table des matières
:
I.
Les caractères du volcanisme.
II. Diversité des éruptions.
III. Les créations du volcanisme.
IV. Quelques éruptions catastrophiques
et autres.
V. Le domaine des volcans récents et
actuels.
VI. Le volcanisme utile.
- Lexique.
- Bibliographie.
- Index.
18 euros (code de commande
: 30584 - vendu).
AUQUIER
(André) Histoire du nom des rues de Quaregnon-Wasmuël.
Préface par Edgard
Hismans. [Chez l'Auteur], 1991. In-8° collé, 93 p.,
nombreuses illustrations en noir, peu courant.
En quatrième
de couverture :
Il
était intéressant dans le cadre de cette réalisation
d'effectuer une étude ayant trait aux noms des rues, et
donner l'explication de leur appellation, tout en citant parfois
à l'appui quelques brèves anecdotes utiles pour
la compréhension du lieu. Mais aussi en illustrant le
passé de 1'entité.
C'est un volet de l'histoire locale qui retiendra
l'attention de nombreux quaregnonnais et wasmuellois et apportera
souvent une réponse aux lecteurs, quel que soit l'endroit
où ils demeurent, ou bien où ils ont vécu.
Les différentes appellations du nom
des rues répondent à des critères précis,
après approbation de différentes instances. C'est
une réglementation du Ministre de l'intérieur du
7 décembre 1972 qui détermina les motifs d'attribution
et en fixa les limites.
Celles-ci répondaient à des impératifs
tels ceux partant de 1'histoire locale, la toponymie, les us
et coutumes de la population. Quant aux noms des rues se rapportant
à des personnes, ils. ne pouvaient faire allusion qu'à
des personnes défuntes dont la renommée était
établie en fonction de motifs historique, scientifique
ou social.
La fusion de Quaregnon et de Wasmuel amena
les édilités communales à revoir un certain
nombre d'appellations à partir du 1er janvier 1977, afin
d'éviter le double emploi. Exemple, la rue du Tour ne
pouvait subsister à Quaregnon et à Wasmuel. Ce
fut aussi le cas pour des appellations ayant trait à des
noms d'hommes politiques.
Par ailleurs, bien des artères ont été
modifiées dans leur profil et on pense notamment à
la rue de Binche, très ancienne, coupée par des
extensions de propriétés de charbonnages.
De nouveaux lotissements sont apparus et le
plus souvent, les us et coutumes à valeur historique ont
prévalu.
Il faut souligner que des rues ont été
transformées par les techniques nouvelles. D'anciennes
coutures ont été traversées par des rues
en terre battue. Celles-ci furent ensuite pavées et enfin
macadamisées ou bétonnées. Des ruisseaux
ont pour leur part été modifiés dans leur
tracé et le plus souvent voûtés.
Par coutures (du latin cultura) il faut
entendre un ensemble de champs cultivés, faisant partie
d'une localité.
Les limites des coutures et des parcelles qui
les formaient étaient mal délimitées et
laissées à l'arbitraire. C'est au XVIIIe siècle,
lorsque les tailles royales et seigneuriales devinrent perpétuelles
qu'on réalisa le dénombrement des terres afin de
fixer les limites des coutures et la contenance des parcelles.
Ce furent les seigneurs et les communautés
qui assumèrent les premiers les limites données
aux coutures et aux champs.
C'est de cette époque que remontent
les plans de nos grosses communes du Borinage.
Tout ceci a fait se transformer au fil des
ans bien des aspects du sol local.
Pour la nomenclature du nom des rues qui va
suivre, on trouvera après les appellations actualisées
de celles-ci, l'ancienne dénomination entre parenthèses,
et ensuite l'explication de chacune d'elles.
C'est à n'en pas douter un enrichissement
de l'histoire de l'entité, le tout illustré en
passant au crible maints quartiers ne fut-ce que pour rappeler
au bon souvenir ce que furent les communes de Quaregnon et de
Wasmuel d'antan.
Pour certaines appellations, on doit s'en tenir
à la seule explication : lieu-dit, celle-ci pouvant
remonter à des temps immémoriaux, et transmise
de génération en génération. C'est
par exemple le cas pour des noms de ruelles, à Monsville
surtout.
Les sources les plus sûres ont été
utilisées pour la rédaction de cette étude.
Il faut aussi préciser que des rues
et des places ont changé de nom une dernière fois
tel qu'il résulte au registre de délibérations
du Conseil Communal réuni en séance du 4 novembre
1977.
25 euros (code de commande
: 30567 - vendu).
[BELGIQUE
- QUESTION ROYALE]. Rapport de la Commission d'Information
instituée par S.M. le Roi Léopold III le 14
juillet 1946. [S.L.], [S.N.],
1947. Grand in-8° broché, 151, 270 p., couverture
un peu défraîchie (rousseurs).
Table des matières
:
- Introduction.
Chapitre I. L'attitude du Roi dans l'évolution
de la politique étrangère de la Belgique en 1936.
Chapitre II. L'attitude du Roi en matière
de politique intérieure.
Chapitre III. L'attitude du Roi dans la défense
du territoire national avant et pendant la mobilisation.
Chapitre IV. L'attitude du Roi au cours de
la Campagne militaire.
Chapitre V. L'attitude du Roi décidant
de partager le sort de son armée.
Chapitre VI. L'attitude du Roi lors de la capitulation.
Chapitre VII. La position et l'attitude du
Roi consécutives ä la capitulation.
Chapitre VIII. L'attitude politique du Roi
face ä l'Allemagne.
Chapitre IX. L'attitude du Roi en face de l'occupant.
Chapitre X. L'activité humanitaire du
Roi pendant l'occupation ennemie.
Chapitre XI. Les rapports du Roi avec le Gouvernement.
Chapitre XII. Le mariage du Roi.
Chapitre XIII. La déportation du Roi.
- Annexes.
20 euros (code de commande
: 30589).
 BESSON
(Patrick) Vous n'auriez pas vu ma chaîne en or ? Paris, Calmann-Lévy - Maren Sell, 1997.
In-8° collé, 132 p., (collection « Petite
Bibliothèque Européenne du XXe Siècle »),
envoi de l'auteur, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Patrick
Besson lève petit à petit le voile sur un drôle
de couple incestueux : Sylvie, dix-sept ans, et son frère
Jérôme, un peu plus âgé. Les deux orphelins,
qui partagent tout, sont amants. Goûtant ensemble les joies
dun libertinage juvénile et cérébral,
ces deux jeunes sans scrupule mettent à profit leur charme
pervers pour infiltrer un univers de gens riches dont ils deviennent
les séduisants arnaqueurs... Avec fraîcheur et spontanéité.
Un petit conte cruel, antisocial et amoral
mettant en scène de façon rigoureuse un jeu relationnel
à la beauté amère. Décrits avec une
concision subtile par Patrick Besson, ces deux jeunes héros
apparaissent comme le séduisant et froid reflet dun
certain cynisme contemporain.
12 euros (code de commande
: 30557).
[BRODZKI
(Constantin)]. Constantin Brodzki architecte. Préface de Willem Draps. Introduction
Pierre Loze. Texte d'après la thèse de Gertjan
Hoste. Commentaire d'Albert Bontridder. Sprimont,
Mardaga, 2004. In-4° broché sous couverture à
rabats, 141 p., nombreuses illustrations en noir.
Préface :
Connu
d'abord par l'extraordinaire Pavillon de la Faune et de la Flore
du Congo à l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958,
Constantin Brodzki avait réalisé là une
remarquable scénographie muséale toute en courbes,
à la limite de l'architecture organique. Par la suite,
son parcours d'architecte en Belgique fut aussi fécond
que varié puisqu'il réalisa le Musée gallo-romain
de Buzenol-Montauban, des immeubles de bureaux ou des bâtiments
industriels, notamment pour CBR, ainsi qu'une série d'habitations
dans la région bruxelloise qui combinaient rigueur formelle
et préoccupations techniques poussées, sur le plan
de l'isolation et du confort.
À l'avant-garde de la création
et travaillant en collaboration étroite avec plusieurs
industries belges de pointe, Constantin Brodzki a contribué
ainsi à l'image de Bruxelles et du pays tout entier au
cours de plusieurs décennies. À ce titre, les bâtiments
érigés dans les années '80 pour le siège
de l'entreprise de télécommunications Swift à
La Hulpe représentent sans doute l'aboutissement et la
synthèse de sa démarche qui visait à atteindre
une perfection technique, une pérennité de l'ouvrage
et une commodité de travail inégalées pour
l'époque.
L'uvre de Constantin Brodzki est aujourd'hui
plus que jamais d'actualité. Récemment, la société
CBR l'a d'ailleurs sollicité pour remanier et adapter
aux besoins modernes l'organisation intérieure des bureaux
qu'il avait jadis construits pour elle. Initié par l'Association
du Patrimoine artistique, la publication de cet ouvrage le met
opportunément à l'honneur et inaugure aux éditions
Mardaga une collection sur le patrimoine de l'architecture contemporaine
en Belgique dont les uvres, si proches de nous qu'elles
puissent paraître, appartiennent déjà à
l'Histoire.
À travers Constantin Brodzki, dont il
détaille la fructueuse carrière, ce livre pose
aussi un jalon pour la sensibilisation précoce du grand
public à des constructions plus récentes, permettant
ainsi à chacun de prendre conscience de leurs spécificités
architecturales et de leur indéniable valeur patrimoniale.
15 euros (code de commande
: 30570).
BUSLIN
(Hector) et COLMANT (R.) Histoire de Cuesmes. [Cuesmes], [chez les auteurs], 1949. In-8°
broché, 78 p., couverture un peu défraîchie.
Table des matières
:
Chapitre
I. Le milieu, les premières armes, les premiers outils.
- Étymologie
de Cuesmes.
- Les chartes de Cuesmes.
- Le sceau communal.
- Particularités
onomastiques et géographiques.
- Chevaliers et Maires
de Cuesmes.
- Les Bourgmestres de
1802 à nos jours.
- Curés et Pasteurs
protestants de notre paroisse à travers les siècle.
Chapitre II. Géographie physique et
politique.
I. L'Éribus.
II. Le Genestroit.
III. Le Joncquois.
Chapitre III. La vie à Cuesmes sous
les différentes dominations.
- Période belgo-romaine.
- La domination franque.
- La période
féodale.
- Première période
autrichienne (1482-1555).
- Période espagnole
(1555-1714).
- Deuxième période
autrichienne (1714-1794).
- Bataille de Jemappes.
- Période française
(1794-185).
- Domination hollandaise
(1815-1830).
- La guerre mondiale
(1914-1918).
- De 1920 à 1940.
- La guerre 1940-1945.
Chapitre IV. Le sol de Cuesmes et ses richesses.
- Le charbon.
- Formation de la S.A.
des Charbonnages du Levant et des Produits du Flénu.
- Les autres richesses
du sol de Cuesmes : craie grise, craie blanche, tuffeau,
argile.
- Briqueteries et panneteries.
- Anciennes usines -
Usines actuelles.
Chapitre V. Sports et agréments.
- Le jeu de balle.
- La boxe.
- Le football.
- Le cyclisme.
- La lutte.
- Le ping-pong.
- Les sociétés
de gymnastique.
- Les sociétés
musicales.
- Les sociétés
chorales.
- Les cercles dramatiques.
- Les sociétés
de tir à l'arc.
- Les autres sociétés.
13 euros (code de commande
: 30585 - vendu).
CARCO
(Francis) Rien qu'une femme. Eaux-fortes
de Chas Laborde. Paris, [Éditions de la Roseraie],
1925. In-8° broché sous couverture rempliée,
162 p., une vignette de titre gravée et xx eaux-fortes
en couleurs hors texte, tirage limité à 276 exemplaires,
un des 200 numérotés sur vélin de Rives
(n° 224), en bon état.
En préambule
du premier chapitre :
Cest,
à coup sûr, ce soir de mi-carême, bruyant
et pluvieux, que le diable entra chez nous. Je le vis. Il courait
après Mariette, une de nos servantes, et sengouffra,
derrière elle, dans la maison : jen eus une
frayeur atroce mais, à ma grande surprise et malgré
les cris que jetait Mariette, nulle odeur de brûlé
ne me révéla sa présence et rien, durant
un certain temps, ne nous arriva dextraordinaire si ce
nest que les affaires, sans aller mal, prirent une tournure
capricieuse à laquelle personne de nous nétait
habitué.
Javais alors quinze ans. Ma mère
tenait, près de la gare, un hôtel de voyageurs très
réputé dans la région, pour la bonne chère
quon y faisait, la propreté des chambres, le service
empressé des domestiques et la modicité des prix.
La vie, en ce temps-là, nétait pas ce quelle
est aujourdhui, et ma mère, en maîtresse femme,
mettait son point dhonneur à traiter ses clients
à meilleur compte que nimporte où... Cela
nallait pas, certes, sans tapage, mais, pour qui connaissait,
comme on le disait, « la patronne », il
lui était impossible de ne pas la soutenir dans les colères
quelle prenait contre les filles de la campagne quelle
employait et qui, les premiers temps, ne savaient absolument
rien faire de leurs dix doigts.
Cétait de grandes disputes et
des remontrances et des jérémiades de toute sorte,
à chaque servante nouvelle. Puis, ou que ma mère
se lassât, ou que la malheureuse qu'elle avait tant tarabustée
se fût familiarisée avec les habitudes de la maison,
la vie devenait plus agréable et un silence, tout relatif,
succédait aux injures et aux larmes.
Les clients ne sen apercevaient guère
car ce nétait pas, bien entendu, devant eux que
ma mère gourmandait ses bonnes. Mais ai-je assez eu les
oreilles rompues de ces « Ma fille ! »
par-ci ; « Zélie ! » par-là :
« Toinette ! Ursule ! Angèle ! »
qui ébranlaient lhôtel entier... Tous les
noms du calendrier y ont passé, je crois. Et je navais
garde alors de lever le nez de dessus mes cahiers de classe ni
dattirer sur moi lattention de personne, parce que
je savais, pour l'avoir expérimenté à mes
dépens, ce qui se serait produit.
...Quai-je besoin de remonter à
cette période de ma vie où ma mère me corrigeait
ferme, tout en maimant beaucoup à sa manière,
et faisait de son mieux pour mélever correctement ?
Je nen conserve quun souvenir banal, qui ne me donne
aucune curiosité de lenfant que je dus être,
entre ces quatre ou cinq servantes, le chef, notre cocher Redu
et les inconnus de toute espèce quil trimballait,
de la gare à lhôtel, et remportait, quelquefois
pour toujours, le lendemain, dans sa guimbarde. Je nen
parlerai donc pas, ni de lhôtel qui avait pour enseigne :
Au Cheval Blanc et se voyait de loin, à cause de
sa toiture dardoises coiffant trois étages de façade,
vers le bout du faubourg.
Et pourtant, que la description men plairait
à faire par le détail, depuis le porche doù
débouchait Redu cinq fois par jour avec son omnibus, jusquaux
chambres des bonnes éclairées, tout en haut, par
des fenêtres à tabatière ! Mais à
quoi bon ? et comment my prendrais-je pour ne pas
membrouiller dans une fastidieuse énumération
de pièces, à peu près toutes semblables,
où lon couchait, de corridors, descaliers,
de recoins, sans oublier la vaste salle du rez-de-chaussée,
où se trouvait la table dhôte et à
laquelle on accédait, de la rue, par un assez beau vestibule ?
Je revois toutes ces choses, témoins
muets de mon enfance et de ma singulière jeunesse. Jen
porte en moi le goût natal, comme ces armoires qui conservent
à jamais une odeur de linge, si pénétrante
quelle vous trouble à légal dun
parfum...
180 euros (code de commande
: 30593).
DEFLORENNE
(Xavier) Charleroi.
Bruxelles, Alan Sutton, 1999. In-8° collé, 127
p., (collection « Mémoires en Images »),
exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Un survol de la vie à Charleroi entre
1880 et 1950 impose à la fois des choix, un certain éparpillement
et une rigueur autre que celle qu'imposent les disciplines de
l'Histoire. Charleroi est un cadre évolutif, les images
passées se fondent dans la masse des choses qu'on a vue
disparaître presque sans bruit.
Avec cet ouvrage, l'approche de la ville de
Charleroi est volontairement parcellaire ; son propos est
de susciter la mémoire et l'interrogation. Autour de nous,
des personnes ont vécu des bouts de cette histoire-là.
Ce sont elles qui, en dehors des manuels, savent encore quelle
odeur avait la ville « en ce temps-là ».
Doctorand à l'Université Catholique
de Louvain, l'auteur, par cet ouvrage, est parti à la
recherche d'un cadre, celui de son histoire familiale et donc,
par extension, communautaire. Visages de Charleroi...
20 euros (code de commande
: 30599 - vendu).
DELMELLE
(Joseph) Histoire
de la navigation et des ports belges. Bruxelles, Legrain,
1981. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 168
p., nombreuses illustrations en noir, bel exemplaire.
Table des matières
:
- Pour servir d'avant-propos.
1. Jusqu'au terme de l'âge féodal.
2. Trois siècles exaltants mais mouvementés.
3. Les XVIIe et XVIIIe siècles : contraintes
et initiatives !
4. Sous les régimes français
et hollandais... jusqu'en 1863 !
5. La navigation intérieure.
6. La Marine Royale.
7. Les malles Ostende-Douvres et la marine
marchande.
8. Le prestige du voilier.
9. La pêche maritime.
10. La Force Navale
11. Ports intérieurs et maritimes.
12. Dans le sillage du passé...
- Bibliographie sommaire.
25 euros (code de commande
: 30587 - vendu).
DEPEYROT
(Georges) Richesse et société chez les
Mérovingiens et les Carolingiens. Paris, Errance, 1994. In-8° broché,
191 p., (« Collection des Hespérides »),
exemplaire en parfait état, rare.
En quatrième
de couverture :
Les
cinq siècles qui s'étendent de la fin de l'Empire
romain à celle de l'Empire carolingien sont caractérisés
par une économie basée sur la propriété
rurale, la guerre, la faiblesse des échanges et le rôle
réduit de la monnaie. C'est la période des rois
mérovingiens aux petites propriétés et des
incessantes guerres civiles, suivie par l'unification politique,
monétaire et fiscale des Carolingiens. C'est aussi la
période des dernières grandes invasions barbares,
puis, plus tard, celle des vastes raids des Vikings.
À partir d'une abondante documentation
dont le lecteur trouvera de nombreuses citations et références,
l'auteur étudie l'ensemble des faits socio-économiques
et dresse un bilan des connaissances.
Une cinquantaine de thèmes sont regroupés
en six chapitres (la société, la guerre, l'occupation
du sol, la vie économique, la monnaie, l'église)
en distinguant les périodes mérovingiennes et carolingiennes.
Un chapitre conclusif met en perspective l'ensemble des évolutions.
35 euros (code de commande
: 30563 - vendu).
DONJEAN
(Christine) Le Pass. De
l'ancien site minier au musée du futur. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2010.
In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur, 263 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en
très bon état.
En quatrième
de couverture :
Une
friche industrielle de 28 ha aujourd'hui revitalisée par
Jean Nouvel. Trois bâtiments classés. Un terril
imposant. Un site magnifique à l'architecture contemporaine
exceptionnelle.
Une activité charbonnière présente
depuis le XIIIe siècle, intense aux XVIIIe et XIXe siècles,
en crise au milieu du XXe siècle, jusqu'à la fermeture
du charbonnage en 1960. Une région en état de choc.
Un site à l'abandon. C'est en 1997 que les autorités
européennes et wallonnes décident de transformer
cette friche de « Crachet » en un lieu
de diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle.
Pari audacieux que d'installer « là »,
au cur du Borinage, un outil interdisciplinaire, un lieu
d'éveil qui réconcilie les jeunes avec les sciences
grâce à des expositions au concept muséologique
totalement innovant et pionnier. (Re)-mettre les sciences en
culture, dans un équipement qui parie sur l'intelligence
de chacun, où comprendre et apprendre se conjuguent avec
action et interaction, avec plaisir et émotion, tel est
le défi que relèvent chaque jour les équipes
du Pass. Un livre bilan, après vingt ans de genèse
et dix ans d'ouverture au public. Pour un projet d'une ambition
intacte.
18 euros (code de commande
: 30562).
DRUEZ
(Léonce) Chronique des Cosaque. Orties boraines.
Bruxelles, Cuypers, 1946. In-8° broché, 355 p.
Avant-propos :
Au moment où le dialecte borain semble
en voie de disparition, nous présentons au public un recueil
romancé de dictons, idiotismes, étymologies curieuses,
termes de la flore et de la faune, ariettes, jurons, parlotes
d'oiseaux, distiques, corruptions de forme et de sens caractérisant
ce dialecte. On comprendra aisément l'extraordinaire difficulté
que présente la mise dans un contexte unique de ces curiosités
philologiques. Puisse le lecteur apercevoir davantage les bienfaits
que les défauts résultant d'un tel souci.
Le récit même n'est pas de pure
imagination et nous nous sommes trouvé mêlé
à plus d'un épisode. Mais si tous les sobriquets
cités existent effectivement au Borinage, ils ont ici
changé de possesseur. Il n'entre pas dans nos intentions
de calomnier ni d'offenser qui que ce soit.
On voudra bien nous passer certaines saillies
de goût douteux notées par souci d'exactitude :
le dialecte borain en effet est entaché de trivialité.
Il n'est point destiné aux ouïes délicates.
Nous n'avons pu nous résoudre à trahir la vérité
en l'édulcorant. C'est contraint et forcé que nous
avons adopté par endroits un ton rabelaisien ; le
borain est fortement imprégné d'esprit gaulois,
ainsi que le lecteur pourra s'en rendre compte par de très
nombreux idiotismes. Sans gauloiseries, le Borinage ne serait
pas le Borinage.
On excusera l'emploi dans le texte français
de quelques termes donnés pour vieux par le Nouveau Larousse,
mais d'usage très courant en dialecte : engraver,
aronde, macquer, mitan, bailler, bégaud, ramentevoir,
mignot, ouvrer, vacque, musser, ramon, mie (négation),
ord, faire la buée, etc...
On remarquera que nous avons volontiers fait
usage de vocables qui, étant d'usage courant en dialecte,
sont considérés à tort comme non-français
par le Borain moyen : sabouler, patar, giries, engueuser,
payelle, chopper, barguigner, dosse, couverte, s'affûter,
piane-piane, brayette, escamper, plaquette, touiller, tine, escarole,
calotte (tape), cabas, endêver, torque, flache, venette,
pilot, dépiauter, cache, jaffe, emblavé, tette,
être à joc, cloque, à la grosse mordienne,
grillade, locher, de bric et de broc, marabout, dodiner, fouée,
gadoue, liavet, esbroufe, faire (la) figue, chanteau, barrot,
seilleau, etc.
Les expressions boraines qui se trouvent ici
au complet, ou peu s'en faut, sont souvent rapportées
en discours indirect et traduites littéralement en français,
ceci pour éviter de créer la fatigue par l'accumulation
de termes patois. Une telle traduction se reconnaîtra à
l'impression en caractères italiques. Notre commentaire
s'appliquant à ces expressions est inséparable
du texte. S'il n'est pas parfait, on lui concédera du
moins la mérite de provoquer la discussion : cette
chronique gageure étrange certes
est du point de vue philologique un travail de défrichement,
et un travail de défrichement peut renfermer des erreurs.
Nous remercions vivement M. Alphonse Roland,
professeur et compositeur de musique, membre de l'Académie
de Montauban, pour sa précieuse collaboration. (Voir en
appendice les mesures initiales des complaintes, berceuses, pas-redoublés,
rondes et chants d'oiseaux.)
Nous remercions de même instituteurs
(surtout M. Dumortier, de Wasmes), travailleurs de la mine, et
toutes les vieilles et tous les vieux, qui nous sont venus en
aide si spontanément.
20 euros (code de commande
: 30571).
DUVAL
(Charles) Antoing, capitale du pays blanc. Introduction par Jean-Charles de Ligne.
Tournai, Casterman, [1963]. In-4° sous cartonnage simili
rouge d'éditeur, 229 p., nombreuses reproductions photographiques
en noir, planches en couleurs hors texte et une planche à
déplier, bon exemplaire, peu courant.
Table des matières
:
- Introduction.
Chapitre I. Situation géographique.
Configuration - bornes - superficie - subdivisions - cours d'eau
- quais -voirie - communications - ponts.
Chapitre II. Situation démographique.
Tableaux de population - causes progression et régression
- nombre de foyers - répartition.
Chapitre III. Situation politique. Origine
- armoiries - titres.
Chapitre IV. Un peu d'histoire
Chapitre V. Situation économique. Finances
- industries disparues ; qui se meurent ; actuelles - commerce
- culture.
Chapitre VI. Administration. Communale - de
l'État.
Chapitre VII. Services publics. Santé
- éclairage - salubrité et hygiène - urbanisme
- lutte contre les taudis - voirie et trottoirs - distribution
d'eau - enlèvement des immondices - égoûts
- sécurité et service d'incendie - inhumation.
Chapitre VIII. Institutions : Seigneuriales
- communales - hospitalières - d'utilité publique
- d'enseignement - religieuses - d'agrément.
Chapitre IX. Situation touristique - Curiosités
locales : Le culte du souvenir - Châteaux - La Halle -
l'Église - les chapelles - maisons particulières
- sentiers touristiques - visite archéologique du château
des Princes de Ligne.
Chapitre X. Divertissements. Nos aïeux
en liesse : fêtes publiques ; - cortèges historiques
- fêtes officielles et de quartiers - distractions éducatives
- jeux populaires - distractions sportives et autres.
Chapitre XI. Coutumes disparues - familiales
- religieuses.
Chapitre XII. Archives - Biographie -
Bibliographie.
Chapitre XIII. Contes et légendes.
Chapitre XIV. Poésies et chansons.
Chapitre XV. C'est vers la pierre qu'il
faut baisser les bras.
Chapitre XVI. Pour conclure.
- Index.
40 euros (code de commande
: 30565 - vendu).
[ÉCOLE
DE FONTAINEBLEAU]. L'école de Fontainebleau. Paris, Éditions des Musées Nationaux,
1972. In-8° broché sous Rhodoïd d'éditeur,
XXXVIII, 517 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire
en bon état avec sa bande d'annonce.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Grand Palais, à Paris, du 17 octobre
1972 au 15 janvier 1973.
Table des matières :
- Fontainebleau formes et symboles,
par André Chastel.
- L'École de Fontainebleau « Fortune
critique », par Sylvie Béguin.
- Peintures et dessins.
- Manuscrits illustrés.
- Gravures.
- Tapisseries.
- Vitraux.
- Sculptures.
- Objets d'Art.
- Livres imprimés.
- Reliures.
- Bibliographie.
- Index.
15 euros (code de commande
: 30596).
GOFFINET
(Jean) Géographie littéraire du Luxembourg.
Liège, L'Horizon Nouveau,
1942. In-8° broché, 235 p., tables onomastiques, une
grande carte à déplier, (collection « Bibliothèque
de la Cigale »), bon exemplaire malgré le papier
jauni et des rousseurs.
Table des matières
:
- Avant-propos.
Première partie. La littérature
latine.
Chapitre premier. Ausone,
St-Audovon.
Chapitre deuxième.
Poètes, chroniqueurs et divers écrivains.
Chapitre troisième.
Littérature religieuse.
Deuxième partie. La Littérature
française.
Chapitre premier. Nos légendes
épiques.
Chapitre deuxième.
Quelques poètes.
Chapitre troisième.
Chroniqueurs et autres.
Chapitre quatrième.
Orateurs sacrés - Écrivains religieux - Hagiographes.
Troisième partie. Le Luxembourg et les
révolutions de l'esprit.
Chapitre premier : Au XVIe
siècle.
- Littérature
et humanisme.
- Religion
et politique.
- Sciences.
- Note
sur l'imprimerie.
Chapitre second. Au XVIIIe
siècle.
- Les
Encyclopédistes à Bouillon.
- Les
Polémistes anti-Joséphistes et leur presse.
- Sous
la révolution.
- Note
sur l'imprimerie.
Quatrième partie. Les écrivains
modernes.
Chapitre premier. Avant le
Romantisme.
- La
poésie.
- Le
théâtre.
- L'histoire.
Chapitre deuxième.
Depuis la création de la Belgique.
- La
poésie.
- Romans
et nouvelles.
- L'histoire.
- Littérature
religieuse.
- Le
journalisme et la presse dans le Luxembourg.
Chapitre troisième.
Les contemporains.
- Les
lettres.
- L'histoire.
- Notes
en marge.
Cinquième partie. Nos dialectes romans.
Chapitre premier. Généralités
- Le passé.
Chapitre second. Les auteurs
et les uvres.
- Dans
le Pays de Marche-en-Famenne.
- En
Ardenne.
- En
Gaume.
- Bibliographie.
- Tables onomastiques.
15 euros (code de commande
: 30566).
[GOYA
(Francisco de)] Goya. Un regard libre. Paris, Réunion des Musées Nationaux,
1998. In-4° broché, 270 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Palais des
Beaux-Arts, à Lille, du 18 décembre 1998 au 14
mars 1999 puis au Phliladelphia Museum of Art, à Philadelphie,
du 17 avril au 11 juillet 1999.
Sommaire :
- Goya, un regard libre, par Joseph
J. Rishel et Arnauld Brejon de Lavergnée.
- Goya, la question n'est pas résolue,
par Manuela Mena Marqués.
- Goya pour la fin du siècle, par
Yves Bonnefoy.
- Goya : les peintures religieuses, par
Xavier Bray.
- Nouveau regard sur les cartons de tapisserie,
par Janis A. Tomlinson.
- Goya portraitiste, par Véronique
Gered Powell.
- Les natures mortes de Goya, par Bodo
Vischer.
- Goya au travail, par Juliet Wilson-Bareau.
- Fortune critique des Jeunes et
des Vieilles du musée de Lille, par Arnauld
Brejon de Lavergnée.
- À la découverte de la
biographie véridique de Goya, par Jeannine Baticle.
- Catalogue.
- Index.
- Bibliographie, par Véronique
Gered Powell.
15 euros (code de commande
: 30595).
[GRAVURE
- BELGIQUE]. MAYER (Johann Tobias)
Belgium Catholicum seu Decem provinciae Germaniae
Inferioris cum confiniis Germaniae sup. et Franciae.
Legitime omnia delineata et ad ductum observationum astronomicarum,
nec non Geometricarum operationum a Cassinio, Snellio, Muschenbrokio
aliisque rite habitarum, examinata studiosissime et representa
a Tob. Maiero, Math. Cult. - Carte des Pais Bas Catholiques
ou des X Provinces de l'Allemagne Inférieure etc dessinée
au juste selon les exactes observations Astronomiques et Operations
Geometriques de Messr. Cassini, Snellius, Muschenbrok etc. dressée
par Sr. Tobias Maier. Mathematicien. [Nuremberg], Homann,
1752. Carte coloriée extraite du Major Atlas scholasticus
ex triginta sex generalibus et specialibus mappis Homannianis
quamtum ad generalem orbis & imprimis Germaniae notitiam
sufficiunt in gratiam erudiendae inventutis compositus in vulgarem
usum scholarum et discentium A. 1752 exhibitus ab Homanniannis
heredibus. Sous un encadrement soigné de loupe de
noyer.
En raison
de la dimension de l'encadrement, il ne nous sera pas possible
de réaliser un envoi postal, veuillez nous contacter pour
préciser les modalités de retrait ou de livraison.
Dimensions :
- Dessin : 555 x 473 mm.
- Cadre : 815 x 730 mm.
Très
belle et décorative carte de la totalité des territoires
de l'actuelle Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg
ainsi que des parties de la Hollande, de la France et de l'Allemagne.
Cette carte est très détaillée
(villes avec leurs fortifications, bourgs, les châteaux,
les routes, les cours d'eau, les ponts, les forêts. Elle
est agrémentée, dans le coin supérieur gauche,
d'un joli cartouche de titre bordé des blasons du Brabant,
du Limbourg, du Luxembourg, de la Gueldre, de Flandre, d'Artois,
du Hainaut, de Namur, de Malines et d'Anvers.
Dans la marge supérieure, le titre en
français.
250 euros (code de commande
: 30604).
GRIERSON
(Philip) Monnaies et monnayage. Introduction à la numismatique. Édition française par Cécile
Morrisson. Paris, Aubier, 1976. In-8° broché, 286 p.,
illustrations, (collection « Historique »),
exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Préface
de l'édition française.
- Note sur les poids.
Introduction.
- L'objet de la numismatique.
- La numismatique et
l'histoire.
- Les origines de la
monnaie.
Chapitre I. La monnaie : la tradition
occidentale.
- Monnayages grecs et
apparentés.
- Le monnayage romain.
- Le monnayage byzantin
et le monnayage médiéval.
- Le monnayage moderne.
Chapitre II. La monnaie : les traditions
orientales.
- Le monnayage musulman.
- Le monnayage indien.
- Le monnayage chinois.
- Monnaies dérivant
du monnayage chinois.
Chapitre III. Types et légendes.
- Types.
- Légendes.
- Symboles accessoires.
- Description des monnaies.
- Comment dresser un
catalogue.
Chapitre IV. La fabrication de la monnaie.
- Le droit de frappe
et l'État.
- Ateliers monétaires
et monnayeurs.
- La frappe au marteau.
- La frappe mécanique.
- L'émission
des monnaies.
Chapitre V. Découvertes de monnaies
et trésors monétaires.
- Classification des
trouvailles.
1°
Découvertes fortuites de monnaies isolées.
2°
Trésors.
3°
Trouvailles de fouilles.
- Inventaire et conservation.
Chapitre VI. Techniques numismatiques.
- Datation et localisation.
- Imitation et «
immobilisation ».
- Métrologie.
- Le titre des monnaies.
- La production des
ateliers monétaires.
- Contrefaçons
et faux.
Chapitre VII. Jetons et méreaux, médailles
et objets apparentés.
- Jetons.
- Méreaux.
- Médailles.
- Poids monétaires
ou dénéraux.
- Objets monétiformes
divers.
Chapitre VIII. Études et collections
numismatiques.
- Les collections privées
de monnaies.
- Collections publiques.
- Le commerce des monnaies.
- Glossaire.
- Poids de quelques monnaies caractéristiques.
- Indications bibliographiques.
- Index.
15 euros (code de commande
: 30556 - vendu).
[HANKAR
(Paul)]. LOYER (François) Paul Hankar. La naissance de l'Art Nouveau. Bruxelles, Archives d'Architecture Moderne,
1986. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur,
542 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en bon état.
Sur la jaquette :
La
brève carrière de Paul Hankar (1859-1901) est d'une
importance décisive dans l'histoire de l'Art Nouveau belge,
dont il a été, avec Victor Horta et Henry van de
Velde, l'un des plus brillants créateurs. La critique
contemporaine voyait même en lui et en Victor Horta les
deux « inventeurs » de l'Art Nouveau, en
cette année 1893 qui est aussi celle de sa première
uvre personnelle. Durant près de dix ans, les deux
artistes, que des liens d'amitié comme de conviction associaient
intimement, mèneront deux carrières parallèles
aussi proches dans l'espace les alentours de l'avenue
Louise à Bruxelles que contradictoires dans
les formes. Autant l'uvre de Horta s'affirme comme celle
d'un sculpteur, passionné par le relief et la modénature,
autant celle de Hankar valorise, dans la nudité de ses
façades planes, le rôle du graphisme, du matériau
et de la couleur. Ce japonisant raffiné, admirateur de
Viollet-le-Duc et ami de tous les symbolistes belges Khnopff,
Wolfers... va peu à peu (au terme d'une longue
ascèse qui passe par l'architecture chinoise ou le gothique
toscan...) découvrir une forme de modernité faite
de retenue plastique et d'exigence structurelle. Les premiers
sécessionnistes sauront s'en souvenir : n'est-ce
pas au retour du voyage à Bruxelles, après sa rencontre
avec l'uvre de Hankar à Tervueren, que Wagner construit
la Majolika Haus de Vienne ? Fondateur de l'Art Nouveau,
Paul Hankar l'est aussi pour une part de la modernité
dont ses successeurs se réclameront.
Longtemps, la réputation de Paul Hankar
avait souffert de la faiblesse des informations dont on pouvait
disposer à son sujet : la découverte d'un
fonds considérable (plus de 3.000 pièces, couvrant
la totalité de sa production) est à l'origine de
cet ouvrage monumental qui, partant de la biographie,
s'essaie à restituer le climat d'une époque et
la densité du débat artistique dont elle a été
le témoin. Acteur privilégié de la révolution
esthétique de l'Art Nouveau, Paul Hankar a bénéficié
d'un environnement culturel exceptionnellement favorable faisant
de Bruxelles dans les années quatre-vingt l'une des capitales
artistiques les plus vivantes d'Europe. Certes l'architecture,
enfermée dans le conflit suranné des gothiques
et des classiques, paraît bien loin de cette révolution
qui touchait surtout la littérature ou la peinture. Pourtant,
la ligne de clivage entre Henri Beyaert et Alphonse Balat, les
maîtres respectifs de Hankar et de Horta, prend à
l'analyse une portée majeure : elle montre, dans
l'Art Nouveau, une faille profonde dont les carrières
antinomiques de leurs élèves vont être la
démonstration. Cette longue préparation de l'Art
Nouveau, dans les écoles rivales de l'académisme
classique ou de l'historicisme national, aboutit brusquement
à la révélation que furent en 1893 les hôtels
voisins des deux jeunes architectes, aux franges de l'avenue
Louise.
L'ouvrage met en évidence le milieu
architectural bruxellois de la seconde moitié du XIXe
siècle, puis la formation du jeune praticien dans la mouvance
de Beyaert (et sous l'influence déterminante de Viollet-le-Duc)
avant de tracer un tableau plus général des tendances
de l'avant-garde en Belgique. C'est l'occasion de rappeler les
liens étroits de Hankar avec japonistes et symbolistes
tout en soulignant le rôle qui fut le sien comme intellectuel :
journaliste, professeur, archéologue, Paul Hankar était
avant tout un militant de l'art de son époque. L'analyse
de son uvre permet d'ailleurs de suivre cette évolution,
produit d'une exceptionnelle exigence esthétique :
il lui doit d'être devenu, en même temps qu'un des
artistes à la mode, l'un des créateurs de la pensée
moderne à ce surprenant point de jonction
entre rationalisme et japonisme, qui fait de l'Art Nouveau autre
chose qu'un style floral !
50 euros (code de commande
: 30560).
HENDECOURT
(vicomte Roger d') Le Royaume des Aveugles. Belgique, champ de bataille historique de l'Europe.
Héroïque hier, aujourd'hui endormie, demain, peut-être,
martyre encore ! Bruxelles,
Wellens-Pay, 1936. In-8° broché, 204 p.
Avant-propos :
La
Belgique traverse, en ce moment, des heures particulièrement
graves.
Le Belge, naturellement optimiste, a une tendance
marquée à ne point se soucier de l'avenir. Il ne
connaît pas l'exacte vérité, en ce qui concerne
notre situation militaire, il ignore l'étendue du péril
qui nous menace et les conditions requises pour nous en prémunir.
Mis carrément en face de réalités
indiscutables, le bon sens belge, une fois de plus, doit prendre
le dessus ; la réaction indispensable pourra alors se
produire et amener le redressement voulu, grâce à
l'énergie et à la vaillance de notre race.
Dans les conjonctures actuelles, c'est donc
la vérité seule qui doit nous sauver, la vérité
totale, si cruelle et si brutale qu'elle puisse paraître.
Dans les lignes qui vont suivre, j'ai tenté
de faire le bilan de nos erreurs passées, le compte impitoyable
des conséquences funestes de notre aveuglement, de notre
antimilitarisme obstiné. J'ai noté, aussi, l'implacable
retour des mêmes catastrophes, suite inévitable
de fautes identiques que nous avions commises.
En décrivant comme je l'ai fait, dans
toute sa gravité, notre situation actuelle, je garde le
ferme espoir que les dures leçons du passé nous
dicteront notre conduite à venir.
Avant tout, j'ai cherché à être
vrai et précis, écartant, a priori, toute
considération qui aurait pu m'inciter à masquer
ou à atténuer l'exacte réalité.
Au demeurant, j'ai puisé mes arguments
et mes exemples aux sources les plus sûres et les plus
indiscutables.
Soldat dans l'âme, j'ai donné
à mon pays le meilleur de moi-même. Je ne me suis
jamais occupé de politique de parti.
Pour moi, il n'existe qu'une politique : Servir
la Belgique encore et toujours, travailler pour l'honneur, la
prospérité, l'indépendance de ma Patrie.
Qu'on ne m'accuse donc point d'attaquer, ou
d'appuyer, l'une ou l'autre des opinions électorales qui
divisent notre Nation. Systématiquement, je veux les ignorer
toutes. Je n'entends m'arrêter qu'à ce qui fut réellement,
à ce qui est, à ce qui doit être, au seul
point de vue de l'intérêt supérieur de mon
pays.
Si, dans la mesure de mes faibles moyens, je
puis contribuer, si peu que ce soit, à convaincre mes
concitoyens de la nécessité de défendre
le « Royaume des Aveugles », je me considérerai
comme amplement, totalement payé de mes peines.
12 euros (code de commande
: 30588 - vendu).
[JAPON].
Takakura. Habits de
la cour impériale du Japon. Keizerlijke gewaden uit Japan. Bruxelles, Foundation Europalia International,
1989. In-4° broché, 115 p., illustrations en
couleurs, édition bilingue (français - néerlandais),
ex-libris manuscrit à la page de faux-titre.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Musée Bellevue, à Bruxelles,
du 3 septembre au 16 novembre 1989 dans le cadre des manifestions
« Europalia 89 Japan in Belgium ».
Sommaire :
- Introductions :
- Tenues vestimentaires
à la cour impériale du Japon.
- La famille Takakura.
- Tenues d'apparat de
la cour impériale.
- Catalogue :
- Tenues d'apparat de
la cour impériale.
- Tenues vestimentaire
usuelles.
- Tenues vestimentaire
d'enfants nobles.
- Accessoires et objets.
- Dessins pour emblèmes
et motifs. Echantillons de tissages.
- Modèles Miniatures.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande
: 30590).
[KISTEMAECKERS
(Henry)]. BAUDET (Colette) Grandeur et misères
d'un éditeur belge : Henry Kistemaeckers (1851-1934).
Bruxelles, Labor, 1986.
In-8° broché, 277 p., illustrations, (collection « Archives
du Futur »), bel exemplaire, peu courant.
Introduction.
Première partie. Une vie de lutte.
Chapitre I : « Fraternité
» ou les publications socialistes.
- La
vocation.
- La
« Librairie contemporaine ».
- Les
publications d'auteurs socialistes.
- Histoire
de la Commune de Paris.
- Ouvrages
d'inspiration socialiste.
- La
Petite Bibliothèque socialiste.
- Les
dernières publications socialistes.
- Conclusion.
Chapitre II : La période
des publications littéraires.
- Une
orientation nouvelle.
- Situation
générale.
- Un
programme difficile.
- Années
de transition : 1879-1880.
- Le
succès : 1881-1884.
- Un
médiateur : Camille Lemonnier.
- La
Jeune Belgique.
- Les
naturalistes.
- Les
traverses : 1884-1889.
- L'abandon.
- L'opposition
en France.
- La
censure en Belgique.
- De
1887 à 1889 : changement d'orientation.
- Le
déclin : 1889-1903.
Chapitre III : Un éditeur
et des auteurs.
- Kistemaeckers
et Lucien Descaves.
- Kistemaeckers
et Louis Desprez.
- Kistemaeckers
et Guy de Maupassant.
- Kistemaeckers
et Camille Lemonnier.
- Kistemaeckers,
Théodore Hannon et Félicien Rops.
- Kistemaeckers
et Henri Nizet.
Conclusion.
Deuxième partie. Catalogue des éditions
Kistemaeckers.
- Contenu du catalogue.
- Contenu des notices.
Section I : Ouvrages socialistes,
révolutionnaires ou de libre pensée.
Section II : Ouvrages de
nouveauté.
A. Récit.
Théâtre. Poésie.
B. Monocoquelogues.
C. Petite
Collection de Bibliophile.
D. Récits
de voyage. Souvenirs.
E. Études
diverses.
Section III : Réimpressions
galantes.
A. Réimpression
du XVIe siècle.
B. Réimpressions
du XVIIIe siècle.
C. Réimpressions
du XIXe siècle.
Section IV : Albums, almanachs,
périodiques.
Annexe I : Publications annoncées.
A. Ouvrages
socialistes, révolutionnaires ou de libre pensée.
B. Ouvrages
de nouveauté.
C. Réimpressions
galantes.
Annexe II : Catalogue chronologique
des éditions Kistemaeckers.
Index des noms propres.
Index des ouvrages anonymes.
Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 30575 - vendu).
 LAMBERSY
(Werner) Cantus Obscurior. Architecture Nuit II.
Paris - Bruxelles, Le Théâtre Vesper - Les Éperonniers,
1989. In-8° broché sous couverture à rabats,
[32] p., belle dédicace de l'auteur, exemplaire en
très bon état.
Extrait :
Avides
de surprendre encore, comme au fond dun jardin, sous un
hêtre feuillu, même confusément, et de loin,
l'éveil, la sourde émeute et le rapt dun
poème, dont la paupière vient de bouger dans l'ombre,
la bouche d'oser un souffle obscur
Qu'ils prient, ceux qui n'ont d'autre prière
que le cours de leurs pas sur un fil invisible, cette danse où
tâtonne l'orteil, qu'ils aillent en se perdant, l'âme
dans la mort comme un fruit dans sa fleur, parmi les pollens
colportés de la parole
Encens ni soulte d'aucune sorte ne sont notre
affaire, mais de boire au milieu du silence à ce filet
de source de la voix, et, par un acte éperdu, de rendre
au chant des ténèbres, dans la louange époumonée
de l'amour, l'offrande de la suffocation
Et vous, oracles confus des mouettes au-dessus
de nos têtes, témoins des menstrues crépusculaires
du ciel, soutenez de vos cris cette infirme clameur sur l'océan
désert dune éternelle nuit
13 euros (code de commande
: 30558 - vendu).
LESAGE
(Xavier) L'Huissier. L'histoire
de la fonction d'Huissier de Justice.
Kapellen, Pelckmans, 1993. In-8° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 349 p., illustrations hors texte, exemplaire
en très bon état.
Avant-propos :
Par
ce projet concernant l'histoire de la fonction d'huissier de
justice, l« Arrondissementskamer der Gerechtsdeurwaarders
van Antwerpen » a voulu contribuer dune façon
remarquable et durable aux réalisations d« Anvers,
capitale culturelle de l'Europe, 1993 ». Une telle
initiative ne reflète pas seulement le dynamisme de cette
chambre, mais aussi sa volonté de retrouver les racines
de la fonction des huissiers de justice afin de mieux comprendre
ses tâches actuelles à travers une meilleure connaissance
du passé. Que la publication de cet ouvrage coïncide
avec le cent quatre-vingtième anniversaire du décret
du 14 juin 1813 « portant règlement sur l'organisation
et le service des huissiers » et avec le trentième
anniversaire de la loi du 5 juillet 1963 concernant l'organisation
du statut des huissiers de justice et de la Chambre Nationale,
n'est évidemment pas un hasard.
Afin d'éviter le piège dune
approche hagiographique de l'évolution de cette profession
et en se rappelant le proverbe italien « Ad ogni ucello
suo nido è bello », la chambre d'arrondissement
a confié la rédaction de ce livre à une
personne extérieure. Qui plus est, elle a demandé
à un certain nombre de professeurs d'université
de composer un comité scientifique pour soutenir cette
recherche. On ne peut qu'applaudir à cette décision
de la chambre d'arrondissement des huissiers de justice d'Anvers
d'avoir fait étudier l'histoire des huissiers en toute
liberté scientifique.
Une telle initiative mérite d'autant
plus d'estime quil n'existe que peu d'ouvrages concernant
l'histoire de la charge d'huissier de justice. L'étude
du passé des professions juridiques demeure en effet encore
à létat embryonnaire. La reconstruction de
ce passé constitue donc une véritable performance.
Xavier Lesage, licencié en histoire, a relevé avec
beaucoup de talent, d'enthousiasme et de persévérance
ce défi et a écrit un ouvrage de référence
plein d'intérêt et particulièrement bien
documenté.
Lauteur ne s'est pas limité à
écrire une simple histoire législative. L'évolution
de la fonction des huissiers de justice est retracée dans
toute sa réalité humaine, avec ses points forts
et ses points faibles. Loin dun travail de droit abstrait,
l'auxiliaire de justice y apparaît en chair et en os. Cet
intérêt pour lhomme contribue au fait que
cet ouvrage ne se présente pas seulement comme une passionnante
histoire, mais quil met aussi le doigt sur une réalité
trop souvent oubliée. La valeur et lefficience des
institutions sont en effet déterminées en premier
lieu par les gens qui les composent.
Ce livre n'est pas seulement une synthèse
des études existantes. Lauteur n'a pas hésité
à exploiter des sources inédites et propose dès
lors plusieurs idées nouvelles. Non sans un intérêt
nécessaire pour les faits parfois même
pour des anecdotes il réussit cependant à
dépasser une approche événementielle :
la longue durée se retrouve toujours sous sa plume comme
ligne de force. De façon pénétrante, lauteur
analyse le fait controversé de savoir si la Révolution
française constitue ou non une rupture et la problématique
de la continuité ou de la discontinuité. L'histoire
de l'évolution de la charge des huissiers à partir
de la Révolution française, un domaine complètement
ignoré jusqu'ici, représente une véritable
contribution originale à l'histoire du droit contemporain.
Cette uvre, comme toute étude
scientifique, n'est pas définitive. Mais elle constituera
une base indispensable pour toute recherche ultérieure.
Avec raison, la chambre d'arrondissement d'Anvers a pris l'option
d'en publier une version néerlandaise et une version française.
Cela contribuera sans aucun doute à une plus grande diffusion
et un plus grand rayonnement de ce livre.
35 euros (code de commande
: 30564).
MERCIER
(Fernand) Les Primitifs français. La Peinture clunysienne en Bourgogne à
l'époque romane. Son histoire et sa technique. Préface de Henri Focillon. Paris,
Picard, 1931. In-4°, broché, XIII, 237 p., CXIII planches
hors-texte, un des 1000 numérotés (n° 518)
sur papier Vergé, très bel exemplaire non coupé.
Table des matières
:
- Préface
d'Henri Focillon.
- Introduction. Les déterminants
caractéristiques d'une peinture.
Première partie. Les peintures murales
clunysiennes.
- Le groupe des peintures
brillantes.
Chapitre I. Le milieu historique
clunysien.
Chapitre II. Les peintures
de Berzé-la-Ville.
Chapitre III. Les peintures
de Cluny.
Chapitre IV. Les peintures
de Tournus.
Deuxième partie. Les dessins et les
peintures des manuscrits.
Chapitre I. Le foyer intellectuel
de Cluny.
Chapitre II. Description
générale des manuscrits du fonds de Cluny.
Chapitre III. Analyse graphique
des motifs.
Chapitre IV. Caractéristiques
des peintures des manuscrits.
Troisième partie. Conclusion. Place
de la peinture clunysienne dans l'évolution de l'art.
60 euros (code de commande
: 30594 - vendu).
[MONS
- COLLÈGE SAINT-STANISLAS]. 1851-1951. [Centenaire
du Collège Saint-Stanislas.] Bruxelles, Imprimeries Bulens, 1952. In-4°
broché, 56, [70 (publicités d'établissements
et commerces montois et autres)] p., nombreuses reproductions
photographiques (bâtiments, portraits, animations).
Table des matières
:
- L'ancêtre, depuis les premiers
jésuites à Mons jusqu'en 1851.
- Le Collège de 1851 à 1914.
- Origine et naissance
du Collège actuel.
- La période
de formation.
- L'émeute de
1857.
- La période
d'agrandissement (1860-1892).
- L'incendie du 8 novembre
1893.
- Les installations
provisoires (1893-1894).
- Le Collège
restauré (1896-1914).
- Le collège et les anciens pendant
la guerre 1914-1918.
- Le scoutisme
- Les pères missionnaires.
- Le collège et les anciens pendant
la guerre 1940-1945.
- Le collège aujourd'hui.
15 euros (code de commande
: 30568*).
[MONS
- CONFRÉRIE DU SAINT-ESPRIT]. Description du Jubilé
de deux cens ans et plus de l'érection de la très-pieuse
& célébre Confrérie du Saint Esprit dans l'Eglise Paroissiale de sainte Elisabeth
en la Ville de Mons. Avec les Litanies du Saint Esprit, &
le Veni Creator en françois.
Mons, Plon, [1761]. [A
Mons, / De l'Imprimerie de Pierre Jean Joseph Plon, / Imprimeur
& Libraire rue de Nimi. / Avec Approbation & Permission.] In-8° broché sous sa couverture
d'attente, 16 p., bon exemplaire, rare.
Ce volume contient
:
- Bulle.
Notre S. Pere le Pape Clement XIII.
- Description du Jubilé de deux
cens Ans & plus, de l'érection de la très-pieuse
et célébre Confrérie du Saint Esprit.
- Litanies du Saint Esprit.
- Le Veni Creator.
- Dispositions relative aux festivités
du 10 mai, jour de la Pentecôte.
- Ordre de la procession.
Bibliographie :
- Rousselle (Hippolyte), Bibliographie
montoise, n° 726.
45 euros (code de commande
: 30582 - vendu).
[MURAT
(Achille)]. ARNOULD (Maurice-A.) Achille Murat en Belgique.
Un citoyen américain
au service de notre Révolution (1831-1832) Bruxelles, [L'Avenir (imprimeur)], 1938. In-8°
broché, 86 p., illustrations, envoi de l'auteur,
couverture défraîchie et mouillures.
Note liminaire :
L'émigration
des bonapartistes après 1815 et leur établissement
aux États-Unis constitue un sujet d'étude attachant
entre tous. La vie américaine de Joseph Bonaparte, le
plus illustre de ces exilés, a été exposée
avec beaucoup d'érudition par Georges Bertin, en 1897 ;
mais cette excellente monographie, quoique témoignant
dun réel effort de synthèse, reste particulière.
Un travail général a été tenté
en 1923, par Miss Edith Philips, qui présenta à
la Faculté des Lettres de Paris une thèse intitulée :
« Les réfugiés bonapartistes en Amérique » ;
mais le mérite de l'entreprise se trouve compromis par
l'information trop restreinte de son auteur et par ses conclusions
un peu hâtives. Une des figures les plus pittoresques que
Miss Philips étudie bien imparfaitement hélas !
cest celle du Prince Achille Murat, dont l'existence romanesque,
que nous allons esquisser ici, n'a encore suscité aucune
monographie. Nous ne nous attacherons point cependant à
la vie américaine de Murat. D'autre part, nous nous réservons,
pour plus tard, d'étudier les idées d'Achille Murat,
qui fit acte de publiciste et d'économiste éclairé,
en écrivant sur les États-Unis deux livres quil
ne faut pas hésiter à placer à côté
de ceux d'Alexis de Tocqueville ou de Michel Chevalier qui leur
sont postérieurs. Les pages qui suivent s'étendront
plus particulièrement sur ce que fut le passage de Murat
en Belgique, et principalement dans l'armée belge. Cet
épisode n'est pas le moins original de la carrière
de notre héros. Il est cependant resté inconnu
à plus dun de ses biographes. Quant à ceux
qui l'ont relevé, le manque absolu de sources ne leur
a pas permis d'échapper à la légende du
fils de roi devenu employé de poste, accourant en Belgique
à la nouvelle du trône vacant, le trouvant occupé
à son arrivée, singeant, pour rallier les bonapartistes,
les attitudes de l'Empereur, son oncle, et se contentant enfin
dun rôle secondaire dans larmée de Léopold Ier,
d'ou la persécution injuste des puissances le chassait
bientôt.
Nous dirons ce quil convient de rectifier
dans cette vue déformée de la réalité.
Le seul responsable en est Sir Charles White, qui assista à
la révolution belge et créa cette version des faits
dans le livre quil lui consacra en 1835. Il dut amplifier
considérablement des bruits qui n'ont pu atteindre qu'un
nombre restreint de contemporains en 1831. Par lui, divers historiens
ont été induits en erreur et s'accordent à
citer le nom d'Achille Murat comme s'il se fût agi, à
cette époque, dune candidature sérieuse au
trône belge.
Une première contribution importante
à l'histoire de Murat en Belgique et du régiment
quil y commanda, a été apportée par
M. L. Leconte, Conservateur en Chef du Musée de l'Armée,
qui publia, en 1919, une très intéressante étude
sur « Les Essais de Légion Étrangère
eu Belgique », en utilisant des documents aujourd'hui
disparus, en raison des bouleversements apportés dans
les Archives du Ministère, durant l'occupation. Sans cette
étude providentielle, bien des points sans doute nous
seraient apparus incompréhensibles dans les documents
inédits que nous avons utilisés et qui viennent
compléter ou simplement confirmer l'étude de M.
Leconte, lequel n'a d'ailleurs pas hésité à
nous confier les découvertes quil avait faites après-coup,
ce pour quoi nous sommes heureux de lui dire notre reconnaissance.
Le document qui nous permet, croyons-nous,
de jeter un jour net et définitif sur le passage de Murat
dans notre pays, est un minutier, un registre de sa correspondance,
qui se trouve déposé au cabinet des manuscrits
de la Bibliothèque Nationale de Paris. M. Georges Weill
a publié une courte mais excellente analyse de ce minutier,
peu après son acquisition par la Bibliothèque Nationale.
Mais le peu d'attention qu'il consacre aux détails relatifs
à la Belgique, nous autorise à considérer
comme inédites les lettres que nous utiliserons. Achille
Murat conservait sa correspondance avec le plus grand soin ;
dans une lettre, il explique quil a gardé précieusement
toutes les lettres qui lui furent adressées, depuis ses
jeunes années. Rien d'étonnant, dès lors,
à ce que, selon une habitude générale à
son époque, partagée par son père et ses
oncles, il ait conservé aussi copie des lettres quil
envoyait.
Le volume de Paris contient, sur 524 pages,
le texte de 634 lettres allant du 25 octobre 1830 au 28 novembre
1835, mais qui ne doivent pas épuiser toute la correspondance
de Murat durant cette période. La reliure primitive en
veau brun a été conservée ; le chiffre
3 qu'elle porte au dos montre que deux tomes disparus précédaient
celui qui nous est conservé ; il est moins probable
que d'autres l'aient suivi, car la dernière page du volume
de Paris se termine par le mot « Fine ».
Les lettres de Murat sont en majorité
en français, sinon en anglais ou en italien. Il parlait
aussi l'allemand, mais lisait et écrivait avec peine cette
langue. Les copies de Paris sont en majeure partie de la main
de Murat ; les autres sont vraisemblablement de la main
des divers secrétaires quil put avoir, notamment
sans doute du sergent quil eut à son service dans
l'armée belge. Après son retour en Amérique,
une nouvelle écriture apparaît, surtout dans les
lettres anglaises, et comme ses ennuis financiers ne lui permettaient
plus alors de s'adjoindre un secrétaire, on peut supposer
que sa femme, qui ne connaissait que l'anglais, remplit parfois
cet office.
Un mot pour finir, de l'odyssée de ce
manuscrit. Nous ne savons ce quil devint après la
mort sans descendance de Murat (1817) et de sa femme (1867).
Mais une enquête personnelle nous a appris quil aurait
été amené d'Amérique en France et
sauvé même d'un naufrage, par un certain Marsoudet,
qui le laissa à sa sur. Cette dernière, âgée
de plus de 70 ans, l'aurait offert vers 1885 à une amie
habitant comme elle à Salins-les-Bains (Jura), à
Madame Courvoisier, dont le mari devint juge de paix à
Villers-Farlay. Enfin, ce dernier vendit le volume pour 700 francs
à la Bibliothèque Nationale, en 1905.
Si l'on considère dune part le
destin mouvementé de notre manuscrit, d'autre part l'heureuse
inspiration qui valut à M. Le conte de nous garder la
trace des documents ministériels détruits, on ne
peut s'empêcher de bénir, une fois de plus, le dieu
Hasard, stimulant précieux de la recherche, auxiliaire
capricieux de la critique !
12 euros (code de commande
: 30592 - vendu).
NOTHOMB
(Amélie) Brillant comme une casserole. Illustrations par Kikie Crêvecur.
Préface par Daniel Fano. Bruxelles, La Pierre d'Alun,
2005. In-8° broché, 99 p., exemplaire à
l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
Amélie
Nothomb n'a pas oublié ce que c'est que d'être un
enfant et elle excelle à retrouver l'esprit d'enfance
à volonté. Son look à la Mary Poppins ajoutait
à notre espoir de la voir un jour écrire quelque
chose pour la jeunesse. Avec ce premier recueil d'histoires où
elle ironise sur la féerie, sur la vie, elle confirme
le bien-fondé de notre attente.
Le comique d'ambiguïté est aussi
présent dans Le Hollandais ferroviaire, une plaisanterie
dans le droit fil du grand Roald Dahl, qui n'aurait pas renié
non plus De meilleure qualité, texte sera sans
doute le préféré des lecteurs entre 9 et
12 ans environ : sa cruauté n'a rien de gratuit,
c'est comme L'existence de Dieu un modèle d'attitude
railleuse à l'égard des prétentions et des
hypocrisies qui fondent la société des adultes.
« Un livre sans dialogues et sans images n'est pas
un vrai livre » disait Alice Carroll. Kikie Crêvecur
interprète plus qu'elle n'illustre : pas de redondance
mais un art consommé d'entraîner l'il et son
intelligence poétique toujours plus loin.
35 euros (code de commande
: 30591 - vendu).
[NOUVEL
(Jean)]. BOISSIÈRE (Olivier) Jean Nouvel. Paris, Terrail, 1996. In-4° broché
sous couverture à rabats, 207 p., nombreuses illustrations
en couleurs, édition trilingue (français - anglais
- allemand), ex-dono à la page de faux-titre, exemplaire
en bon état.
Sur la couverture :
Les
sciences et les techniques, les arts visuels, le cinéma
et la publicité, la bande dessinée et la vidéo,
toutes les images du monde nourrissent l'imaginaire de Jean Nouvel
qui revendique une architecture absolument moderne.
Les projets et édifices présentés
dans cet ouvrage permettent de débusquer les idées
forces et les méthodes qui fondent un travail en continuelle
évolution.
Provocant, innovateur, puisant son inspiration
à toutes les sources de la modernité, Jean Nouvel
doit sa réputation à une uvre foisonnante
et diverse. Ses réalisations les plus marquantes l'Institut
du monde arabe à Paris, l'Opéra de Lyon, les Galeries
Lafayette à Berlin illustrent le renouveau
de l'architecture comme expression de civilisation.
En une trentaine de projets et réalisations
choisis, cet ouvrage nous révèle les méthodes,
les obsessions, les partis pris esthétiques, tout ce qui
constitue l'originalité et travail de Jean Nouvel.
15 euros (code de commande
: 30579).
[PHILIPPE
DE COMMYNES]. DUFOURNET (Jean) La destruction des Mythes
dans les Mémoires de Ph. de Commynes. Genève, Droz, 1966. Fort in-8° broché,
709p., (collection « Publications Romanes et Françaises »,
t. LXXXIX), exemplaire non-coupé.
Compte-rendu de la
Revue belge de Philologie et d'Histoire :
Pour les dictionnaires un mythe est une fable dans laquelle intervient
une divinité ou par laquelle s'exprime une pensée
divine. Rien de tel dans l'usage que M. Dufournet fait de ce
mot. Il aurait pu cependant évoquer Georges Chastellain
disant à Philippe le Bon mort « les hommes
vous aimoient et vous déifioient ». L'acception
que notre auteur donne à mythe et à sacralisation
ne va pas jusque là. Pour lui c'est l'opinion commune,
mais l'opinion flatteuse qui entoure certains hommes d'une auréole
de gloire, de « fastueuses apparences »,
créatrices de prestige, mais qui ne sont aux yeux de Commynes
que trompeuses vanités. Mythique est l'accueil des peuples
à leurs princes lors de leurs « entrées »
triomphales, mythique la place exceptionnelle dans le bien ou
dans le mal que les chroniques donnent à la femme, « démythisé »
le Louis XI de Commynes « par une étude
aiguë et minutieuse de ses faits et gestes ».
« Ils sont hommes comme nous » dit des
princes le mémorialiste et du roi à sa dernière
heure : « Fallut qu'il passât par là
où les autres sont passés ». En somme
« rien de moins sacral, de moins mythique que l'esprit
et l'uvre de Commynes ». « L'univers
commynien est sans joie : des gens méchants et sans
scrupules essaient de s'y duper et de s'y détruire ».
Pour sa démonstration l'auteur institue
un parallèle constant entre le témoignage de Commynes
et celui des chroniqueurs ses contemporains, soit lorsqu'ils
peignent le portrait de grandes figures, Louis XI, Charles
le Téméraire, ou de moindres seigneurs soit qu'ils
décrivent les péripéties de la politique.
Il pousse jusqu'à un très minutieux et profond
détail cet examen et les faits comme les hommes sont retournés
sur toutes leurs faces par son scalpel. On y sentirait parfois
quelque longueur, quelques redites même. L'auteur se rachète
par des compensations. Il écrit dans un style excellent
qui, malgré sa sévérité, ne tombe
jamais dans la violence d'un pamphlet. Il garde plutôt
le calme du chirurgien. Les textes innombrables qu'il cite, bien
encadrés, bien amenés, sont accueillis avec plaisir
et le lecteur ne quitte qu'à regret ce gros livre.
Il nous apporte une analyse pénétrante
du caractère et des intentions de Commynes, prenant la
plume pour fournir des matériaux à un historien
virtuel du grand Valois, puis prenant goût à son
uvre et se faisant le très sage conseiller des gouvernants.
Le sire d'Argenton ne manque pas d'humour : on cite toujours
son mot sur le Bien Public qui, à l'heure de la paix,
se convertit en bien particulier, et sur ces deux combattants
de Monthléry qui, fuyant l'un jusqu'à Lusignan,
l'autre jusqu'en Artois, « n'avoient garde de se mordre ».
Son écrit est dense, ses mots sont pesés. Même,
selon M. Dufournet, il « choisit et oriente les faits »,
il veut, par-dessus tout, se laver de l'accusation éventuelle
d'avoir trahi son premier maître Charles le Téméraire,
d'où certaines omissions, certaines manières de
présenter les acteurs et les actes. Il « maquille »
le réel pour plaider sa cause, mais il est « malin »,
« lucide », et il faut l'il de M.
Dufournet pour déjouer ses tours.
Certes les historiens savaient depuis longtemps
que Philippe de Commynes était un réaliste. Homme
politique, conseiller d'un maître qui ne se payait pas
de mots, il en était le digne disciple. Il écarte
les décors et toute illusion. Mais est-il un isolé ?
N'y a-t-il pas eu de tout temps, parmi le populaire, une vision
clairvoyante de la destinée humaine ? Les Fabliaux,
la roue de Fortune de Saint-Étienne de Beauvais, symbole
de l'inconstance des succès, et, plus près de Commynes,
la Danse macabre qui prêche l'égalité devant
la fin suprême, ne sont-ce pas là des uvres
réalistes qui ont droit à leur place en face des
brillantes tapisseries tissées par les Chastellain et
les Olivier de la Marche ?
Certes la thèse de M. Dufournet aidera
à reviser l'histoire par ses images comparées des
héros et des épisodes. On n'oubliera pas cependant
que son but est de soumettre le grand Commynes à la question
et non d'écrire l'histoire. Il n'a pas interrogé
les documents d'archives. Ses rapprochements de récits
contemporains seront un aliment pour l'histoire sans donner une
vision véridique et définitive des choses.
En terminant le compte rendu de ce livre dont
j'estime la haute qualité, je dois dire mon regret que
cette forêt ne soit pas nantie de l'index, fil conducteur
qui aurait permis d'y circuler sans s'y égarer.
Bibliographie :
- Pocquet du Haut-Jussé (B.-A.),
Dufournet (Jean), La Destruction des mythes dans les Mémoires
de Ph. de Commynes, dans Revue belge de Philologie et
d'Histoire, Année 1968 - t. 46-1, pp. 131-132.
40 euros (code de commande
: 30559 - vendu).
[PHILIPPE
LE BEAU]. CAUCHIES (Jean-Marie)
Philippe le Beau. Le dernier duc de Bourgogne.
Turnhout, Brepols, 2003. In-8° broché, XIX, 292 p.,
illustrations en noir, cartes, index des noms de personne et
de lieux, envoi de l'auteur, bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Philippe
de Habsbourg-Bourgogne, dit le Beau, archiduc d'Autriche, prince
« naturel » dans les Pays-Bas, éphémère
roi de Castille, fait trop souvent figure d'« oublié
de l'Histoire ». Mort jeune encore, en pleine ascension
politique, « victime » de la notoriété
de ses parents, Maximilien et Marie, et davantage encore de son
fils aîné Charles Quint, éclipsé dans
la mémoire par son épouse Jeanne, dite la Folle,
il trouve mal sa place dans l'historiographie, aux confins du
Moyen Âge et de la Renaissance, de la féodalité
des grands princes et du temps d'expansion de l'« État
moderne » en Occident.
Né à Bruges en 1478, mort à
Burgos en 1506, il est pourtant un maillon essentiel. Sa biographie
morale et politique entraîne le lecteur à la découverte
du pouvoir et de ses instruments, de la diplomatie et de ses
intrigues, de Malines à Madrid, de Windsor à Innsbruck.
Européen par la force des choses, Philippe le Beau, très
entouré de « ministres » aux vues
ambitieuses et divergentes, n'est pas encore le dépositaire
d'une aspiration à la monarchie universelle vers laquelle
tendra son successeur. Il demeure avant tout un duc de Bourgogne,
l'héritier et le continuateur d'une lignée. Les
choix politiques qu'il assume à ce titre, face à
son père l'empereur élu du Saint Empire, à
ses beaux-parents les Rois catholiques, au roi de France, ont
pu faire de lui un « enfant terrible »
de la politique internationale.
40 euros (code de commande
: 30600 - vendu)
[POLYPTYQUE].
Mons - Wien. 1980-1981. [Mons],
[Polyptyque], 1980. In-4° sous cartonnage d'éditeur,
120 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Musée des Beaux-Arts, à Mons,
du 19 décembre 1980 au 15 février 1981, puis, à
Vienne, en 1981.
Préface de Robert André :
La rencontre de deux écoles, l'aînée,
l'Académie des Beaux-Arts de Vienne fondée il y
a près de trois siècles en 1692 par l'Empereur
Léopold 1er, et la cadette, l'Académie des Beaux-Arts
de Mons, voulue par l'Impératrice Marie-Thérèse
et née au moment de sa mort en 1780, est une initiative
prise par le groupe Polyptyque dont nous nous réjouissons,
car il est le meilleur hommage qui puisse être rendu à
cette grande figure de l'Histoire, amie des arts et des sciences,
à l'instant de la commémoration du bicentenaire
de sa disparition. Dans cette exposition, vous découvrirez
des uvres d'artistes autrichiens contemporains, Boeckl,
Kokoschka, Kubin, et vous retrouverez des toiles d'artistes de
chez nous, Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez.
Oskar Kokoschka qui vient de décéder le 22 février
1980, fut membre associé de la Classe des Beaux-Arts de
l'Académie Royale de Belgique qui reçut son titre
par lettres patentes de Marie-Thérèse, datées
du 16 décembre 1772 et où siégèrent
Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez et où
siège aujourd'hui Gustave Camus, directeur honoraire de
l'Académie des Beaux-Arts de Mons. Cette rencontre permet
aussi aux professeurs des deux écoles d'exposer, donc
de confronter leurs travaux et, par des contacts directs, d'échanger
leurs idées. Ainsi, s'enrichissant les uns et les autres,
ils pourront dispenser un enseignement de plus grande valeur
encore et étendre le renom de leur établissement.
Enfin, il faut souligner que la présence dans nos murs
de nos amis d'Autriche démontre que Mons est depuis fort
longtemps une ville d'art, accueillante pour les artistes, et
qu'elle le reste.
Liste des artistes exposés :
Oskar Kokoschka, Herbert Boeckl, Alfred
Kubin, Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez, Anton
Lehmden, Max Weiler, Wolfgang Hollegha, Edelbert Köb, Walter
Eckert, Maximilian Melcher, Joannis Avramidis, Josef Mikl, Bruno
Gironcoli, Rudolf Hausner, Ferdinand Welz, Arsène Detry,
Gustave Camus, Edmond Dubrunfaut, Michel Jamsin, Charly Vienne,
Christian Leroy et Yvon Vandycke.
20 euros (code de commande
: 30597).
[PROUST
(Marcel)]. CASA FUERTE (Illan de) Le dernier des Guermantes.
Mémoires. Édition
établie, présentée et annotée par
Philippe Michel-Thiriet. Paris, Julliard, 1994. In-8°
collé, 400 p., illustrations hors texte.
En quatrième
de couverture :
Le
jeune marquis de Casa Fuerte était d'une inimaginable
beauté. Entouré de légendes comme le prince
Youssoupov ou le marquis de Carisbrooke, il vivait dans l'atmosphère
de mystère que créaient sa grande naissance et
les souvenirs d'un fabuleux train de vie. Lorsque ce nouvel Antinous
pénétrait dans les salons parisiens, les conversations
cessaient, les gestes se figeaient.
Petit iceberg de la mémoire proustienne,
précieux témoignage de la fin d'un monde et d'une
époque, les souvenirs d'Illan de Casa Fuerte lève
un voile sur le milieu musical du XXe siècle ; mettent
en scène D'Annunzio, Montesquiou, mais aussi les grands
fantômes de la Recherche et du Second Empire, la
légendaire reine de Naples échappée du siège
de Gaète, la truculente princesse Mathilde ou sa rivale
l'impératrice Eugénie.
Après les réminiscences dorées
d'Élisabeth de Gramont et les perfidies de Jacques-Émile
Blanche, ces Mémoires relèvent désormais
de la grande bibliographie dont les révélations
dissipent chaque fois un peu plus le mystère du « Divin
Marcel ».
15 euros (code de commande
: 30581 - vendu).
 REIFFENBERG (Frédéric
de) Histoire du comté de Hainaut par le baron
de Reiffenberg, Membre de l'Académie de Belgique, de l'Institut
de France, etc. Tomes I,
II et III (complet). Bruxelles, Jamar, s. d. In-12 sous une percaline
verte, pièces de titre et de tomaison (passés)
tome I : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 211,
[1 bl.] p., 1 titre-frontispice et 3 illustrations à pleine
page hors texte, tome II : 252 p., 1 titre-frontispice et 2 illustrations
à pleine page hors texte, tome III : 204 p., 1 titre-frontispice
et 4 illustrations à pleine page hors texte, rousseurs
éparses, bon exemplaire.
Préface :
L'histoire
du Hainaut est encore un sujet neuf. On ne possède guère
pour l'écrire que des matériaux, et ces matériaux
sont bien moins nombreux que dans les provinces flamandes.
Jacques de Guyse a réuni les annales
du Hainaut, mais il s'arrête vers le milieu du xrve siècle.
Ce dut être un spectacle touchant de voir ce pauvre moine
visiter à pied les églises, les monastères,
les villes et châteaux, sollicitant l'entrée de
leurs archives et souvent repoussé par la défiance
ou par le mépris.
De ses laborieuses excursions et de ses opiniâtres
études, il rapporta plus de fables que de vérités ;
toutefois ces fables ont aussi leur mérite et retracent
des traditions qui s'expliqueront peut-être un jour.
La chronique attribuée à Baudouin
d'Avesnes est en grande partie inédite, et nous nous proposons
de la mettre au jour, si la position faite par le budget à
la commission royale d'histoire nous le permet.
Ph. Brasseur, avec plus de zèle que
de capacité, avec plus de hardiesse à projeter
que d'initiative, mérite cependant la reconnaissance des
érudits.
Au XVIe siècle, François Vinchant
recueillit tous les renseignements épars qu'il put trouver
et en forma un utile répertoire destiné à
servir de base à quiconque s'occupera des mêmes
recherches.
Le petit traité de Nicolas de Guyse
sur la ville de Mons est peu de chose. Le nom qui lui avait été
transmis semblait exiger davantage. Gilles de Boussu, historien
de Mons, d'Ath et de Saint-Ghislain, repoussant par la forme,
est instructif et moins sec. Jean Zuallart, qui n'aperçoit
rien au delà de l'enceinte d'Ath, est un écrivain
de la même force. P. Colins est plus varié, plus
attachant, et rattache naïvement l'Europe à son modeste
bourg d'Enghien.
Le père Delewarde et l'abbé Hossart
ont embrassé l'histoire générale du comté
de Hainaut. Leurs ouvrages, mal écrits, présentent
du moins la série continue des principaux faits et les
éclaircissent par la liaison chronologique, sinon par
la critique et l'intelligence.
M. F. Paridaens a écrit sur Mons quelques
pages où, pour la première fois, on fut surpris
de rencontrer de l'élégance et de la correction.
Martène et Durand, Colvenere, Engelbert
Magne, M. Le Glay, la commission royale d'histoire de Belgique,
la société des Bibliophiles de Mons, ont publié
plusieurs chroniques monastiques et d'autres documents relatifs
au Hainaut.
Voilà, à peu près, à
quoi se bornent nos ressources historiques, sans compter de courts
passages qu'une main diligente peut extraire de quantité
de livres où les affaires du Hainaut ne sont touchées
qu'en passant.
Le sujet cependant est loin de manquer d'intérêt.
Il est curieux d'assister au développement, en Belgique,
de la race romane à côté de la race germanique,
et d'étudier par quelle suite d'événements
elles ont pu finir par se fondre dans une nationalité
réelle et durable, en conservant néanmoins leur
originalité. Car la diversité n'exclut pas l'harmonie
et maintient les éléments d'indépendance ;
tandis que l'unité de similitude qu'on préconise
aujourd'hui au nom de la liberté, l'inflexible niveau
qu'on veut passer sur toutes les différences naturelles
et créées par les siècles, ne sont, au fond,
que la dégradation et l'esclavage.
Venu le dernier, nous nous comparerons, comme
Jacques de Guyse, aux glaneurs qui ramassaient quelques épis
dans le champ de Booz. Nous sommes loin de nous flatter d'en
avoir su former une gerbe.

Titre-frontispice
du tome II.
L'ensemble : 60 euros
(code de commande : 30569 - vendu).
ROUQUEROL
(général Jean-Joseph) La Main de Massiges
1914-1918. Paris, Payot,
1933. In-8° broché, 199 p., trois croquis, (collection
« Mémoires, Études et Documents pour
servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale »),
ex-libris manuscrit à la page de titre.
Avant-propos :
Les
régiments du corps d'armée colonial poursuivant
les Allemands en retraite après la bataille de la Marne
stoppaient en Champagne le 14 septembre 1914 devant une hauteur
d'où l'ennemi leur faisait tète de toutes ses armes.
Cette position paraissait formidable. Elle
était anonyme sur les cartes où son contour rappelait
grossièrement une main gauche renversée. Le village
le plus voisin s'appelait Massiges.
Le besoin d'un nom pour désigner une
colline dont l'intérêt venait subitement de se révéler
faisait entrer naturellement « la Main de Massiges »
dans le vocabulaire des ordres et comptes rendus locaux. L'âpreté
des combats dont elle devait devenir le théâtre,
le sang dont elle a été arrosée, les souffrances
endurées dans la boue de ses tranchées, la ruineuse
guerre de mines développée dans son sous-sol témoignent
hautement du prix attaché à sa possession par les
deux adversaires. Ainsi devait être consacré dans
l'histoire un nom créé par la fantaisie des combattants.
Sur l'immense front de la mer du Nord à
la Suisse, les événements ont fait distinguer les
théâtres d'opérations des Flandres, de l'Artois,
de la Somme, de la Champagne, etc.. La Main de Massiges a été
un des principaux témoins des combats épiques livrés
sur le théâtre de Champagne. Elle y a souvent joué
un rôle important, en raison de sa situation de bastion
flanquant le front ennemi et couvrant ses communications avec
le Nord-Est. Les Allemands en ont fait progressivement une forteresse
hérissée de tranchées, de mitrailleuses,
de canons, pourvue d'abris nombreux profonds et confortables.
Nos ennemis étaient, sans doute, fixés
d'avance sur l'importance de la Main de Massiges dont Gthe,
en 1792, avait remarqué le site dominant. Ils l'ont appelée
« die Bergnase », littéralement
le « Nez de la Montagne ».
Ces détails semblent contredire l'affirmation
du général von Falkenhayn d'après laquelle
le front de ses armées stabilisées n'a été
déterminé que d'après les emplacements des
troupes au moment où l'ordre de faire tête à
la poursuite les a touchées. Les états-majors allemands
qui savaient leur métier avaient sûrement repéré
pendant la retraite les localités susceptibles d'être
organisées en points d'appui. Le front a été,
par suite, jalonné par des positions remplissant ces conditions.
Mais l'observation du général von Falkenhayn peut
s'appliquer à leurs intervalles.
La Main de Massiges a suivi toutes les fluctuations
de la guerre sur le front de Champagne dont elle est devenue
le pilier du côté de l'Est. Les événements
dont elle a été le théâtre sont, par
suite, étroitement liés aux opérations développées
dans la région dont le résumé devient ainsi
indispensable à l'intelligence de notre étude.
Les offensives de Champagne en 1915 ont été
l'objet de nombreuses critiques, parfois sévères,
au cours même des hostilités.
Il ne semble pas que la guerre ait fait surgir,
dans l'un ou l'autre parti, un de ces hommes qui devancent leur
époque pour la conduire. Il n'est, en outre, pas douteux
que les responsables de la préparation à la guerre
ne se sont pas rendu un compte exact de ses exigences.
Les critiques d'événements révolus
sont toujours faciles. Ce sont des enseignements. Ces pages en
contiennent.
Mais quand on regarde avec le recul du temps
les déconcertantes surprises réservées en
1914-1915 au chef des armées et au ministre de la Guerre,
on ne peut qu'admirer les hommes qui, chargés de responsabilités
formidables, devant les plus terribles mécomptes, ont
conservé leur sang-froid et l'esprit lucide. Leur volonté
est demeurée inaccessible au découragement qui
faisait faiblir autour d'eux les âmes moins bien trempées.
C'est pour de tels caractères qu'Horace
écrivit jadis l'ode célèbre commençant
par ces vers :
Justum et tenaeem propositi
virum
Non eivium ardor prava jubentium
Non vultus instantis tyranni
Mente quatit solida, neque
Auster Dux inquieti turbidus
Adri
Nec fulminatus magna anus
Jovis.
Si fractus illabatur orbis
Impavidum ferient ruin.
[L'homme juste et ferme dans ses desseins,
à l'âme bien trempée, n'est pas ébranlé
par les malsaines objurgations de la presse, par les menaces
de l'opposition, par la tempête et les foudres de Jupiter.
Que le monde s'écroule, ses ruines le frappent sans l'émouvoir.]
20 euros (code de commande
: 30574).
SABATINI (Liliane) Le musée
de l'art wallon à Liège. Bruxelles,
Crédit Communal, 1988. In-4° broché, 128 p.,
illustrations en couleurs (collection « Musea Nostra »,
n° 7), exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
Genèse d'un musée :
- Un rêve évanoui.
- Des relations d'une
académie et d'un musée.
- Péripéties
révolutionnaires.
- Un collectionneur,
Henri Hamal.
- Un donateur, Louis-Pierre
Saint-Martin.
Formation d'un musée communal :
- Errance.
- Enrichissement des
collections.
Un musée de l'art wallon :
- Prémices.
- Création.
- Inauguration.
- Nouvelle installation
à l'îlot Saint-Georges.
- De l'appréciation
des collections.
- Conscience d'un patrimoine.
Les collections :
- Le paysagiste Henri
Blès.
- Lambert Lombard et
son école.
- Les XVIIe et XVIIIe
siècles.
- Néo-classicisme
et romantisme.
- La sculpture au XIXe
siècle.
- Réalisme et
naturalisme.
- L'École de
Verviers.
- L'impressionnisme.
- Le symbolisme.
- L'expressionnisme.
- Le groupe « Nervia ».
- Le surréalisme.
- L'art abstrait et
« Cobra ».
- Les tendances nouvelles.
13 euros (code de commande
: 30598).
STENGERS-LIMET
(Adrienne) Une fiscalité particulière
dans les anciens Pays-Bas. Les terres franches. Heule, UGA, 1985. In-8° broché sous
jaquette d'éditeur, 515 p., une carte hors texte
à déplier, (collection « Anciens Pays
et Assemblées d'États », n° LXXXIV),
envoi de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.
Introduction :
Ce travail reprend un mémoire de licence
présenté à l'Université de Liège
en 1943. Il est un témoignage de fidélité
de l'auteur vis-à-vis d'elle-même et vis-à-vis
de ceux qui s'y sont intéressés il y a si longtemps.
Le problème des terres franches est
un sujet fort vaste. Il concerne plus de soixante villages et
enclaves dont l'existence au sein des provinces des Pays-Bas
posa des problèmes qui durèrent autant que l'Ancien
Régime. Les différents fonds d'archives des temps
modernes conservés aux Archives Générales
du Royaume abondent en documents qui les concernent, car ils
rendirent plus d'une fois les conseils perplexes.
Il ne saurait être question d'élaborer
pour chaque cas une recherche approfondie à caractère
de monographie. De tels travaux existent pour certains villages ;
on peut espérer que petit à petit la collection
se complétera.
Ces villages ont été unis par
une administration commune et c'est l'étude de cette administration
qui constitue la partie principale de ce travail.
Délimitons maintenant la recherche :
de nombreux villages que l'on a appelés des franchises
ne seront pas retenus ; ce nom s'appliquait à tout
territoire qui avait reçu des libertés, soit du
prince, soit du seigneur local et de telles franchises abondent.
Il est difficile de concevoir une étude qui les réunirait
toutes.
Une autre appellation peut aussi faire hésiter,
celle de terre neutre et indépendante ; c'est un
titre dont certaines terres franches se pareront. Les terres
ainsi qualifiées abondent aussi, principalement aux frontières
des anciens Pays-Bas, mais elles constituent un problème
spécial qui n'est pas celui du présent travail,
celui des terres contestées entre les souverains des Pays-Bas
et des puissances extérieures, et qui le resteront, par
suite d'un équilibre des rivalités, telles que
Fontaine-l'Évêque, Hoegaarden et d'autres qui apparaîtront
occasionnellement ici.
Les villages et enclaves qui seront retenus
sont tout simplement ceux dont l'administration des terres franches,
à partir de ses débuts hésitants, en 1634
ou peut-être avant cette date, a établi progressivement
la liste, pour les soumettre à des charges qui leur étaient
particulières. Cette liste ne fut jamais parachevée,
par suite de pertes de territoires et fut amputée pour
la même raison.
Voici un aperçu rapide des principales
régions où se localisaient ces terres franches :
à l'ouest, dans ce qui est devenu le département
français du Nord à la suite des conquêtes
de Louis XIV, un groupe imposant en était enclavé
dans l'ancienne châtellenie de Lille (citons au sud de
Lille, Haubourdin et Emmerin et les plus occidentales, Aubers
et Herlies), un autre, dans la région de Douai et dans
l'Ostrevant (Raimbeaucourt, Waziers, Lewarde etc.), et trois
terres, entre Avesnes et La Capelle en Thiérache (Etrungt,
Larouillies et Feron) sur lesquelles le roi d'Espagne garda longtemps
des prétentions. Un nombre énorme de terres ou
de poussières de terres franches existait dans le Tournaisis
et la châtellenie d'Ath. Un coup d'il sur la carte
permet de s'en rendre compte. Un chapelet de terres existait
dans l'ancien comté de Flandre, le long de ses limites
est et sud (Saint-Amand, Opdorp, Nederbrakel, Zarlardinge etc.).
En plein duché de Brabant, peu de chose : Borght-lez-Vilvorde,
Battenbroeck ; mais des terres plus importantes le long
de ses limites avec le comté de Hainaut (Lembeek, Virginal)
et plus encore, lorsque les limites du comté de Namur
et celles de la principauté de Liège viennent compliquer
les problèmes : c'est le groupe important disséminé
au nord de Charleroi. Une petite isolée sur la Sambre :
Hantes près de Wihéries. L'est de nos principautés
présente une multitude de terres dites « de
Brabant enclavées dans la principauté de Liège » ;
un autre groupe est parsemé dans les Pays d'Outre-Meuse
et dans l'ancien Limbourg et de nombreuses terres en Gueldre.
Le sud enfin comprenait un groupe important dans l'ouest du duché
de Luxembourg autour de Saint-Hubert, la plus méridionale
étant la seigneurie de Chassepierre et enfin trois terres
éloignées sur la frontière est du duché :
Schleiden, Kronenburg et Manderscheid. De toutes ces terres,
un certain nombre ne fera qu'une apparition furtive parmi les
terres franches à cause de la fragilité des droits
des souverains des Pays-Bas : elles resteront donc des terres
contestées.
On ne doit pas attendre de ce travail sur les
terres franches qu'il apporte la bibliographie exhaustive des
très nombreux problèmes qui y font une apparition.
Ce n'est pas une thèse doctorale et de telles préoccupations
auraient alourdi considérablement un appareil de notes
déjà trop copieux.
Ce que l'on va trouver ici, c'est le résultat
de l'assemblage d'un puzzle dont les pièces sont disséminées
dans différents fonds d'archives du 17e et du 18e siècles
reposant aux Archives Générales du Royaume. Cette
dispersion s'explique par ce que ces terres, irréductibles
aux charges fiscales ordinaires, furent un écueil auquel
se heurtait tôt ou tard chacun des corps d'administration
de l'Ancien Régime.
Certains lecteurs ressentiront peut-être
une impression de « déjà lu »
en parcourant des parties d'exposés ; c'est que ce
travail, sous sa première forme, a circulé et que
certains auteurs de monographies, comme M.F. Dubuisson pour Ghyssegnies,
et R. Darquenne pour Chapelle-lez-Herlaimont, ont pu, indépendamment
de leurs propres recherches, s'en inspirer.
25 euros (code de commande
: 30601 - vendu).
SUARÈS
(Carlo) La Kabale
des Kabales. La Genèse d'après la tradition
ontologique. Paris, Adyar, 1962. In-8° broché,
87 p., une planche volante à déplier illustrant
l'alphabet hébraïque (plis renforcés par de
l'adhésif), couverture un peu usagée (tête
et queue renforcés avec de l'adhésif), cachet humide
ex-libris à la page de garde, rare.
Notice d'Edmond Jacob
:
Notre
époque connaît un renouveau d'intérêt
pour la kabale ; chaque fois que le judaïsme reprend
plus vivement conscience de sa vocation, il retrouve ses sources,
d'une part la Bible avec son prolongement talmudique, d'autre
part cette manière de raisonner et de vivre qu'est la
kabale. Nous ne sommes pas aujourd'hui à l'époque
où même des penseurs juifs pouvaient voir dans la
kabale un poison, un ramassis de superstitions et un ferment
d'impiété. Le présent ouvrage qui n'est
pas le plus important consacré à la question au
cours de ces dernières années se borne à
la Genèse qui est la source principale de toute la tradition
kabalique qui a exploité particulièrement le premier
chapitre et le premier verset, trouvant dans la première
lettre même à la valeur numérique deux l'aspect
essentiel de la relation du dialogue, fondamental pour le judaïsme.
Pour quiconque prend la peine d'étudier cette forme de
connaissance il apparaîtra qu'elle correspond à
une pensée profonde et à une piété
très réelle ; il s'agit en somme de trouver
dans le temps l'éternité et dans la partie la totalité.
Bibliographie :
- Jacob (Edmond), Carlo Suarès,
La Kabale des Kabales, dans Revue d'Histoire et de Philosophie
religieuses, Année 1965 - t. 45-1, p. 191.
25 euros (code de commande
: 30576).
SUTTOR
(Marc) La Meuse, au cur de notre histoire. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2017.
Grand in-8° broché, 160 p., nombreuses illustrations
en couleurs, (collection « Les Dossiers de l'IPW »,
n° 26), exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
Jamais
jusqu'ici, on n'avait abordé l'étude dun
fleuve comme une monographie. Ce livre consacré à
la Meuse, agrémenté de nombreuses illustrations
inédites, dégage l'importance du rôle joué
par le cours d'eau dans l'essor des régions avoisinantes,
des origines à la fin du XVIe siècle. On trouvera
encore quelques notes sur l'histoire mosane jusqu'à nos
jours. Pluridisciplinaire, cet ouvrage démontre la place
essentielle du fleuve dans les domaines les plus variés
et constate l'existence, entre ceux-ci, d'interactions si puissantes
qu'ils ne forment qu'une entité : la Meuse. Grâce
aux facilités de transport qu'elle offre, la rivière
permet l'essor du phénomène urbain et assure le
trafic de nombreuses marchandises, qui nourrissent d'intenses
relations commerciales. En outre, le fleuve revêt une grande
importance stratégique et s'ouvre à de multiples
activités, au point quil se révèle
exceptionnel parmi les cours d'eau du nord-ouest de l'Europe.
14 euros (code de commande
: 30577 - vendu).
 THEURIET (André)
Paternité. Illustrations
de G. Picard et Mittis. Paris, Dentu, 1894. [Paris / E. Dentu, Éditeur
/ 3, Place de Valois, 3 / M DCCC XCIV].
In-8° (126 x 189
mm.) demi-toile ocre à coins, dos lisse orné d'un
fleuron doré, couverture conservée, [4 bl.], [1
(reproduction de la vignette de la quatrième de couverture],
[1 bl.], [1 (faux-titre)], [1 (reproduction de la vignette de
couverture)], [1 (titre avec une vignette)], [1 bl.], [1 (justification
du tirage de tête)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [1
(titre de la première partie)], [1 bl.], 300, [1 (achevé
d'imprimer)], [3 bl.] p., (« Collection Guillaume »),
un coin émoussé.
Georges
Picard naquit en 1857, il était le frère du peintre
Louis Picard. Il fut l'élève de Gérome et
participa à la décoration de l'Hôtel de Ville
de Paris. Il participa à l'illustration de plusieurs ouvrages
publiés par Dentu dont les Contes de Perrault,
également en collaboration avec Mittis.
Bibliographie :
- Osterwalder (Marcus),
Dictionnaire des illustrateurs, 1800-1914, p. 827.
20 euros (code de commande
: 30602).
[U.R.S.S.
- CHINE]. HSIANG HONG et WEI NING À propos de
la littérature du révisionnisme moderne en Union
soviétique. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1966. In-8°
agrafé, 68 p., exemplaire en très bon état.
Avant-propos :
La
clique révisionniste khrouchtchévienne, depuis
qu'elle a usurpé la direction du parti et du gouvernement
en Union soviétique, applique dans le domaine littéraire
et artistique comme dans les autres domaines sa ligne politique
de « collaboration soviéto-américaine
pour la domination mondiale ». Elle trahit le principe
léniniste de lesprit de Parti en matière
littéraire et les intérêts des peuples révolutionnaires
du monde et a ainsi écrit la page la plus ignominieuse
et la plus abjecte de l'histoire de la littérature soviétique.
De plus, elle tente d'imposer sa ligne littéraire
révisionniste aux peuples du monde. Contrairement à
leur volonté, elle a élaboré une soi-disant
ligne générale révisionniste de « développement
de la littérature du XXe siècle », ligne
qui, à l'entendre, « possède et enrichit
les traditions du réalisme critique et du réalisme
socialiste traditions de M. Gorki, A. Nexö,
R. Rolland et T. Dreiser, T. Mann et H. Mann, P. Neruda et B.
Brecht, M. Cholokhov et L. Kroutchkovski, H. Barbusse et L.Aragon,
V. Maïakovski et V. Niezval, M. Sadovianou et I. Biékher. »
Cette ligne générale des révisionnistes
modernes soviétiques entrave en fait la croissance de
la littérature authentiquement révolutionnaire
et socialiste du XXe siècle. Ses auteurs en ont exclu
ostensiblement les écrivains afro-asiatiques qui se tiennent
aux postes les plus avancés dans la lutte révolutionnaire
contre l'impérialisme américain, ce qui est bien
révélateur de l'attitude hostile et négative
qu'ils ont prise à l'égard de la littérature
révolutionnaire afro-asiatique. Sous couvert de cette
« ligne générale pour le développement
de la littérature du XXe siècle », qui
mêle sans aucune distinction écrivains révolutionnaires,
non révolutionnaires et contre-révolutionnaires,
ses promoteurs colportent en réalité la littérature
de renégat de Cholokhov, cette pacotille, sous l'enseigne
de la littérature révolutionnaire de Gorki. Ils
se livrent à des activités contre-révolutionnaires
criminelles, en brandissant le drapeau du socialisme. Tout en
« soutenant » en paroles la lutte révolutionnaire
anti-impérialiste des peuples afro-asiatiques, ils ont
organisé un meeting pour commémorer un écrivain
colonialiste dun pays impérialiste : Kipling.
La littérature soviétique d'aujourd'hui,
qui se fait passer pour « révolutionnaire »
et « socialiste », est bien plus perfide
que la littérature impérialiste. Il nous appartient
de lui arracher son masque et d'examiner à fond sa nature,
pour voir qui elle favorise et à qui elle porte atteinte
en fin de compte ; quelle attitude elle adopte en dernière
analyse à l'égard de la lutte émancipatrice
des peuples afro-asiatiques et des peuples révolutionnaires
du monde, et à l'égard de l'impérialisme
américain, ennemi numéro un des peuples du monde.
10 euros (code de commande
: 30580).
[VANDENHOVE
(Charles)]. Charles Vandenhove (1927-2019). Liège, Commission Royale des Monuments,
Sites et Fouilles, 2019. Grand in-8° collé, 176 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en
parfait état, épuisé.
Ce volume
est le tome 32 - 2019 du Bulletin de la Commission royale
des Monuments, Sites et Fouilles.
Ttable des matières :
- Préface, par Pierre Gilissen
et Robert Tollet.
- L'approche architecturale de Charles
Vandenhove (1927-2019), par Bart Verschaffel.
- Charles Vandenhove, l'uvre,
par Jacques Barlet et Alain Philémon Dirix.
- Charles Vandenhove, maître
d'uvres, par Pierre Chabard.
- Un nouvel ordre classique... et [post-]moderne :
rhétorique de la colonne dans l'uvre de Charles
Vandenhove, par Maxime Coq.
25 euros (code de commande
: 30578).
VAN DER MEERSCH (Maxence) Corps et
Âmes. Roman. Tomes
I et II (complet). Dessins de René Michaud. Annemasse,
Édition du Madrigal, 1949. Deux volumes in-8° broché,
417 et 372 p., 42 bois gravés (bandeaux de tête
de chapitre).
Notice de Paul Agaësse
:
On
sait combien M. van der Meersch aime associer des études
d'âmes à l'histoire d'une époque, d'une province,
ses héros se trouvant pris dans le remous d'un grand drame
humain, guerre ou grève. Dans le nouveau roman qu'il vient
de publier on pourrait facilement retrouver la fusion de ces
deux thèmes, individuel et collectif. La peinture d'un
monde, le monde médical, se double d'un drame spirituel :
l'envahissement d'une âme par la charité ou son
enlisement dans l'égoïsme.
L'évocation est puissante : c'est
la vie d'une Université de médecine dans une ville
de province qui nous est ainsi rendue présente, avec ses
professeurs, ses étudiants, ses malades, ses hôpitaux
et ses laboratoires, son rythme de turbulence et de travail.
De grandes fresques successives, des changements de ton et d'éclairage,
la pénombre d'une chambre d'étudiant au sortir
d'un banquet d'internat, des visages penchés autour d'une
table d'opération, des scènes violentes, les convulsions
d'un épileptique, auxquelles succède un tableau
reposé dans la lumière d'un jardin de province,
essayent de saisir les aspects multiples de cette vie contrastée.
Parfois aussi des notations brèves, le drame d'une vie
résumé dans une maladie, des récits ayant
la précision et la sécheresse d'une fiche médicale
font entrer le lecteur dans un monde trouble dont lui sont révélés
les aspirations et les perversités, les tares, les misères,
l'héroïsme insoupçonné. Descriptions
fortes, d'un pittoresque sombre, et dont le réalisme,
très sain, mais brutal et précis, fait qu'on ne
peut conseiller à tous indistinctement la lecture du roman.
Dans
un décor s'éclairent peu à peu des figures
de médecins, les unes en plein relief, les autres demeurant
dans une sorte de clair-obscur. Il en est d'admirables dont l'indépendance
demeure inaltérée, la bonté toujours présente
même quand elle se dérobe sous le masque de l'impassibilité
professionnelle. Il y a de belles amitiés de travail,
dont la plus singulière est celle du vieux Norf, savant
humble et génial, et de son aide de laboratoire, qui,
par la force du compagnonnage, en arrive à avoir la sûreté
de coup d'il de son maître pour juger une coupe au
microscope. On rencontre aussi des ambitieux, des hommes d'argent,
des arrivistes. Mais ces faiblesses n'arrivent pas à masquer
la grandeur du métier : il semble que par une vertu
qui lui est propre la profession élève l'homme
au-dessus de lui-même en lui donnant le goût de la
lutte pour sauver le malade, au sens du travail, et aussi ce
courage tranquille qui fait que le médecin expose sa vie,
simplement, sans attitude.
Tout cela est exact et vrai. Il y a pourtant
un aspect du livre qui semble un peu « romancé » :
ce retour à une mystique naturiste, par-delà la
science, la recherche, la spécialité. L'auteur
se défie du vaccin, des remèdes, des piqûres,
des découvertes de la chimie thérapeutique. Il
lui semble qu'on lutte contre le microbe sans assez se soucier
du terrain dans lequel il tombe. C'est pourquoi au traitement
habituel de la tuberculose par suralimentation, il oppose une
méthode de guérison, plus lente, moins brillante,
plus soucieuse de respecter la nature. Il ne s'agit nullement
ici de prendre parti pour ou contre une thèse médicale.
Mais ce qui semble discutable, c'est de donner une couleur affective
à une question d'ordre technique. Ne risque-t-on pas de
faire bénéficier une méthode thérapeutique
de la sympathie dont jouit, dans le roman, celui qui s'en fait
le défenseur, et même, par une sorte de transfert,
de mettre sur le compte de l'honnêteté professionnelle
ce qui n'est qu'une préférence médicale.
Inconvénient d'autant plus grand qu'il amorce, chez Michel
Doutreval lui-même, une sorte de contamination de cette
mystique naturiste avec une autre mystique, plus authentique
et plus profonde, celle de la charité.
Car
c'est là ce qui fait, en fin de compte, la grandeur du
livre : ce mouvement, par lequel s'ébauche, s'accentue,
mûrit une destinée humaine, selon qu'elle se laisse
investir par la charité ou par l'égoïsme,
comme le rappelle le mot de saint Augustin mis en épigraphe
et repris dans les derniers chapitres. Il pourrait n'y avoir
là, il est vrai, qu'une thèse trop consciemment
cherchée, avec des personnages choisis pour la démonstration.
Mais ce n'est pas le cas. Ces évolutions d'âmes
ont la lenteur de la vie ; les reculs, comme les progrès,
sont insensibles. Des seuils, peut-être, non des commencements
absolus ; des mélanges d'ombre et de lumière.
Géraudin, parmi des défaillances de vanité,
a des sursauts d'honnête homme, des actes de courage, comme
le jour où, sentant qu'il n'a plus sa maîtrise d'autrefois,
il refuse une opération délicate, sachant que,
ce jour-là, il accepte sa déchéance. Si
le professeur Doutreval s'enferme dans une prison d'orgueil et
de solitude, ce n'est pas d'un coup, mais par des infidélités
successives à la vérité, à celle
des autres comme à la sienne, qui lui font perdre son
fils, son disciple, ses filles. Enfin il est très vrai
que l'acte initial qui transforme la vie de Michel Doutreval
est la fidélité à son amour pour une ouvrière.
Encore est-il qu'il pourrait n'y avoir là qu'un geste,
comme fut jadis celui de Guerran, un sacrifice provisoire à
des sentiments d'honneur, de générosité.
Mais il reste fidèle à son choix : engagé
dans une vie de pauvreté et d'héroïsme simple,
il ne la renie jamais, il s'ouvre aux amitiés qu'il rencontre
sur son chemin, il sauve les âmes et les corps par un acte
de fidélité créatrice au premier amour qui
lui a appris le don de soi. Cela n'est pas une construction de
romancier, car il n'y a pas une réussite professionnelle
qui s'ajoute artificiellement à la vertu, mais la joie
que donne à une vie d'homme la charité à
laquelle il se livre tout entier.
Cette
option secrète, ce cheminement souterrain d'une force
spirituelle est au centre du livre. Elle se retrouve dans les
misères, les souffrances, les mesquineries, les vies dévoyées,
qui ont leur vérité comme leur mensonge. Ce qu'il
y a d'étrange dans le talent de M. van der Meersch, c'est
qu'en peignant un monde de péché avec un, réalisme
qui va parfois jusqu'aux limites de ce que la description peut
supporter, son roman ne soit pas l'analyse d'une décomposition,
mais un drame de salut, où l'effort spirituel trouve toujours
une prise, où la charité trouve toujours à
quoi s'accrocher.
Bibliographie :
- Agaësse (Paul), Maxence Van
Der Meersch - Corps et Àmes, roman, dans Centre
d'Études Recherches de Sciences religieuses - Fiche bibliographique
juillet 1943.
Les deux volumes :
25 euros (code de commande : 30572
- vendu).
[WALLONIE
- ARCHÉOLOGIE]. Chronique de l'archéologie wallonne.
22 - 2014. Jambes, SPW Département
du Patrimoine, 2014. In-4° collé, 293 p., nombreuses
illustrations en noir, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Jean Plumier.
- In memoriam, par Frans Doperé.
- Brabant wallon.
- Éditorial,
par Didier Willems.
- Protohistoire.
- Hélécine/Neerheylissem
: decouverte dun habitat de La Tène à l'emplacement
du zoning IBW, par Dominique Bosuet, Frédéric
Hanut et Martin Zeebroek.
- Hélécine/Opheylissem
: découverte d'un torque en bronze au lieu-dit « Bois
de Chapeauvau », par Stéphanie Lozet
et Dominique Bosquet.
- Orp-Jauche/Orp-le-Grand
: étude du mobilier céramique issu des fouilles
TGV dans le village protohislonque du « Tierceau »,
par Frédéric Hanut et Claire Goffioul.
- Époque romaine.
- Ittre/Haut-Ittre
: fouille préventive d'un site du Haut-Empire près
de la ferme du Mortier, par Dominique Bosquet, Nicolas
Authom, Frédéric Hanut, Olivier Collette,
Marie-Laure Van Hove, Charlotte van Eetvelde, Pierre-Benoît
Gérard et Martin Zeebroek.
- Tubize/Saintes
; une ferme gallo-romaine au bord d'une route antique, par
Éric De Waele, Michel Van Assche et Luc
Delporte.
- Moyen Âge.
- Villers-la-Ville :
l'ancienne abbaye, derniere campagne de fouilles aux abords de
la porte de la ferme, par Éric De Waele et
Frédéric Heller.
- Villers-la-Ville
: le moine Jean de Soignies (1494-apr. 1568), chroniqueur et
archéologue, et labbaye Villers (1147-1197),
par Éric De Waele.
- Toutes périodes.
- Grez-Doiceau :
évaluation préventive du secteur II de Gastuche,
par Dominique Bosquet, Marie-Laure Van Hove et
Amandine Pierlot.
- Jodoigne/Jauchelette
: autopsie partielle du sous-sol du moulin domestique de l'abbaye
de la Ramée, par Marie-Laure Van Hove et Didier
Willems.
- Lasne/Couture-Saint-Germain
: étude d'un bâtiment en ruine dans l'enceinte de
labbaye d'Aywiers, par Olivia De Staercke et
Benjamin Van Nieuwenhove.
- Nivelles/Baulers
: suivi archéologique au dépôt TEC, par
Dominique Bosquet.
- Nivelles
: évaluation archéologique au boulevard de la Batterie,
par Frédéric Heller.
- Nivelles
: suivi de chantier dans l'emprise de la station prehiitorique
du chemin du Pécrot, par Dominique Bosquet.
- Orp-Jauche/Orp-le-Grand
: l'église Notre-Dame d'Orp-le-Petit, vestiges romans
et gothiques, par Olivia De Staercke et Benjamin
Van Nieuwenhove.
- Orp-Jauche/Orp-le-Grand
: vestiges d'un habitat Michelsberg au lieu-dit « La
Campagnette » ?, par Dominique Bosuet
et Martin Zeebroek.
- Walhain/Walhain-Saint-Paul
: les fouilles 2013 dans la haute cour du château,
par Laurent Verslype et Erika Weinkauf.
- Wavre :
mise au jour de vestiges protohistoriques et romains â
Louvrange, par Frédéric Heller.
- Hainaut.
- Éditorial,
par Martine Soumoy.
- Préhistoire.
- Brunehaut/Hollain
: bilan des prospections 2013, par Marianne Delcourt-Vlaeminck
et Christian Fourmeaux.
- Mons/Spiennes
: conservation préventive des minières néolithiques
en 2012, par Nancy Verstraelen et Hélêne
Collet.
- Mons/Spiennes
: fouilles préventives et suivi de la construction du
Centre d'interprétation des minières néolithiques
de silex de Spiennes au lieu-dit « Petit-Spiennes »,
par Hélène Collet, Paul Haesaerts,
Stéphane Pirson, Paul Spagna et Mchel
Woodbury.
- Tournai/Warchin
: poignard en silex, par Marianne Delcour-Vlaeminck
et Geoflrey Chantry.
- Protohistoire.
- Ath/Ghislenghien
et Lessines/Ollignies : nouveaux vestiges de l'Âge du fer
dans le parc industriel, par Véronique Danese
et Frédéric Hanut.
- Saint-Ghislain/Hautrage
: une hache en bronze à rebords élevés,
par Jean Dufrasnes.
- Saint-Ghislain/Villerot
: un tranchet â languette de l'Âge du Bronze,
par Jean Dufrasnes et Vincent Ronquier.
- Époque romaine.
- Aiseau-Presles/Presles
: le sanctuaire gallo- romain de « la Taille Marie ».
Troisième campagne de fouilles (2013), par Nicolas
Paridaens, Antoine Darchambeau, Stéphane
Genvier et Claude Jacques.
- Ath/Ghislenghien
et Lessines/Ollignies : un « champ » de
fosses romaines, par Véronique Danese.
- Ath/Ormeignies
: tessons gallo romains au nord du bois des Quewettes, par
Jean Dufrasnes et Éric Leblois.
- Braine-le-Comte
: voile partiellement levé sur les foyers mis au jour
dans le bois de la Houssiêre, par Didier Willems.
- Brunehaut/Howardries
: un poids curseur de balance gallo-romaine représentant
un buste de Minerve, par Jean Dufrasnes et Philippe
Soleil.
- Brunehaut/Lesdain
: une tête de Risus en bronze, par Jean Dufrasnes
et Philippe Soleil.
- Celles/Velaines
: fragment de statuette, par Marianne Delcourt-Vlaeminck
et Christophe Vandecasteele.
- Hensies/Montrul-sur-Haine
: occupation gallo-romaine au lieu-dit « Champ Franoé »,
par Éric Leblois.
- Pont-à-Celles/l.uttre
: campagne de fouilles 2013 de Pro Geminiaco au vicus
des Bons-Villers à Liberchies, par Jean Claude
Demanet, Éric Lurquin, Willy Bayot,
Xavier Sollas, Philippe Clavel et Pascal Vergauts.
- Tournai/Willemeau
: une statuette de Mercure, par Jean Dufrasnes, Philippe
Soleil et Chrisitan Fourmeaux.
- Moyen Âge.
- Ath/Ghislenghien
et Lessines/Ollignies : un lot de tuiles médiévales,
par Laurent Deléhouzée et Véronique
Danese.
- Pecq/Esquelmes
et Tournai : couvertures en tuiles médiévales vernissées,
par Laurent Deléhouzée.
- Quaregnon
: étude des restes fauniques de la fin du Premier Moyen
Âge (9e-11e siècles) découverts lors des
fouilles de la Grand'Place en 2008 et 2009, par Quentin
Goffette, Marceline Denis et Wim Wouters.
- Toumai
: redégagement d'une tour au Marché au Jambon,
par Isabelle Deramaix.
- Toumai
: relevé de la première enceinte communale dans
la rue des Jardins, par Isabelle Deramaix et Pierre-Philippe
Sartieaux.
- Temps Modernes.
- Ath/Meslin
l'Évèque : rectification à propos d'un crochet
gallo-romain orné de coquillages et de vulves, par Jean
Dufrasnes.
- Époque contemporaine.
- Charleroi/Roux
: un abri anti aérien sous la place Albert 1er, par
Martine Soumoy et Pierre-Philippe Sartieaux.
- Écaussinnes/Écaussinnes
d'Enghien : découverte fortuite d'une construction voûtée
souterraine, par Nicolas Authom.
- Morlanwelz/Morlanwelz-Mariemont
: découverte fortuite d'une salle enterrée au pied
du mur de clôture du domaine de Mariemont, par Nicolas
Authom.
- Toutes périodes.
- Ath
: suivi de démolitions â l'angle de l'Esplanade
et de la rue d'Enghien, par Isabelle Deramaix et Adrien
Dupont.
- Boussu
: fouilles préventives dans le périmètre
de l'ancienne basse-cour du château, par Caroline
Rossez.
- Chièvres
: les remparts, de la surveillance au sauvetage archéologique,
par Dolores Ingels.
- Chimay
: fouilles préventives place Mont-Joly, par Frédéric
Chantinne et Berjamin Van Nieuwenhove.
- Mons
: creusement du parking nord lié à l'aménagement
de la nouvelle gare, par Cécile Ansieau et
Marceline Denis.
- Mons
: fouille préventive en contexte urbain sur le site du
Mundaneum. Vestiges médiévaux et modernes liés
â l'habitat et aux espaces verts, par Sophie Loicq
et Caroline Sornasse.
- Mons
: la chapelle du couvent des Ursulines superposée à
l'ancien quartier d'habitat, intervention en urgence, par
Cécile Ansieau.
- Mons
: premiers résultats du suivi archéologique du
chantier de la nouvelle gare, apports à la connaissance
du système défensif de la ville, par Véronique
Moulaert et Christophe Leduc.
- Mons
: rue des Surs Noires, suivi archéologique à
la caserne Guillaume, par Cécile Ansieau et
Geneviève Yernaux.
- Mons
: rue d'Havré, interventions archéologiques â
l'église Saint-Nicolas-en-Havré, par Cécile
Ansieau et Marceline Denis.
- Toumai
: sauvetage de l'église primitive Sainte-Marguerite,
par Isabelle Deramaix.
- Toumai
: suivi de terrassement entre la rue Saint- Piat et la rue de
Bêve, par Isabelle Deramaix et Dolores
Ingels.
- Toumai
: suivi de terrassements à l'ancienne brasserie Saint-Yves,
par Nicolas Authom, Isabelle Deramaix et Michèle
Dosogne.
- Liège.
- Éditorial,
par Jean-Marc Léotard.
- Préhistoire.
- Baelen
: découverte d'une flèche à Honthem,
par Joseph Köttgen, Benoît Pelzer et
Francis Polrot.
- Herve/Grand-Rechain
: artefacts en silex â « Le Haumont »,
par Franis Polrot et Benoît Pelzer.
- Pepinster/Pepinster
et Soiron : récolte de matériel archéologique
aux alentours du lieu-dit « Croix Maga »,
par Franis Polrot.
- Protohistoire.
- Faimes/Les
Waleffes : vestiges hallstattiens, rue du Bosquet, par Claire
Goffioul.
- Oupeye/Hermalle-sous-Argenteau
: conservation de dépôts funéraires provenant
d'un champ d'urnes, par Nancy Verstraelen.
- Oupeye/Hermalle-sous-Argenteau
: étude anthropologique préliminaire de sept sépultures
à incinération de l'Âge du Bronze, par
Aubrée Godefroid, Jean-Philippe Marchal
et Michel Toussaint.
- Wanze
: trois occupations protohistoriques sur le site du golf Naxhelet.
Bilan 2013, par Claire Goffioul, Sophie de Bernardy
de Sigoyer, Frédéric Hanut, Denis
Henrard et Jean-Philippe Marchal.
- Époque romaine.
- Baelen
: atelier paléometallurgiquc et établissement rural
sur le site de Nereth 2, par Heike Fock, Sohpie
de Bernardy de Sigoyer, Denis Henrard et Olivier
Collette.
- Clavier/Bois
et Borsu : évaluation archéologique au « Tîèr
Laurent » dans le hameau d'Odet, par Sophie
de Bernardy de Sigoyer, Denis Henrard, Olivier
Collette et Frédéric Hanut.
- Wanze
: étude pluridisciplinaire de la tombe romaine sur le
site du golf Naxhelet, par Claire Goffioul, Alexandre
Chevalier, Koen Deforce, Frédéric
Hanut, Sylvaine Lambermont et Fabienne Pigière.
- Moyen Âge.
- Huy
: première intervention autour de la léproserie
des Grands Malades, par Catherine Péters.
- Verviers
: la place du Marché comme élément fondateur
de la cité, par Olivier Collette.
- Villers-le
Bouillet : une occupation rurale du Haut Moyen Âge au lieu-dit
« A Lohincou » : premiers résultats
archéobotaniques, par Sidonie Preiss et Mona
Court-Picon.
- Temps modernes.
- Grâce-Hollogne
: Hollogne-aux-Pierres, le beffroi de cloches de l'église
Saint-Pierre. Première approche, par Jean-Marc
Zambon et Dimitri Preud'homme.
- Liège
: du manuscrit à l'internet. Scabinalus 4000 ou
la nouvelle clé d'accès et de navigation dans les
registres aux uvres des Échevins de la Souveraine
Justice de liège, par Geneviève Coura,
Sylvie Boulvain et Alain Marchandisse.
- Toutes périodes.
- Clavier/Terwagne
: découverte fortuite route de Ramdot, par Sophie
de Bernardy de Sigoyer et Derïs Henrard.
- Engis/Herrmalle-sous-Huy
: campagne de fouilles 2013 sur le site du « Thier
d'Olne », par Jacques Witvrouw, Gianni
Gava, Robert Désert, Richard Bit, Jean-Claude
Marchal, Didier Bricteux et André Jaminon.
- Grâce-Hollogne
: le site de l'« ancien château »
de Hollogne-aux-Pierres, par Philippe Gémis.
- Hannut
: extension de la ZAE. Les traces de Bdark au service de l'archéologie ?,
par Olivier Collette.
- Hannut
: extension de la ZAE, évaluations positives, par
Claire Goffioul.
- Huy
: fouille de prévention sur le site de la conduite d'adduction
du basinia, rue des Tanneurs, par Catherine Péters.
- Liège
: conservation préventive et curative des vestiges de
l'Archéoforum en 2012, par Nancy Verstraelen.
- Liège
: conservation préventive et curative des vestiges des
anciens bâtiments claustraux de l'abbaye Saint-Jacques
en 2012, par Nancy Verstraelen.
- Modave/Vierset
Barse : campagne de fouilles 2013 sur le site du « Rocher
du Vieux-Château » à Pont-de-Bonne,
par Yorick Lucon, Amandine Schaus et Emmanuel
Delye.
- Oupeye/Hermalle-sous-Argenteau
: occupations mésolithique, néolithique, protohistorique
et romaine sur le site du futur Trilogiport, par Jean-Philippe
Marchal, Pierre van der Sloot, Paul Spagna
et Stéphanie Pirson.
- Verviers
: place du Marché, par Catherine Bauwens.
- Luxembourg.
- Éditorial,
par Denis Henrotay.
- Époque romaine.
- Arlon
: découverte d'habitations gallo romaines en bordure de
la rue de la Semois, par Denis Henrotay.
- Habay/Habay-la-Vieille
: deux figurines de divinités dans un bâtiment annexe
de la villa de Mageroy, par Jean-François Baltus,
Benoît Halbardier et François Casterman.
- Moyen Âge.
- Arlon/Autelbas
: mise au jour d'un four de potier médiéval,
par Denis Henrotay.
- Marche-en-Famenne
: habitat rural médiéval au « Grand
Fauvage », par Christelle Draily et Raphaël
Vanmechelen.
- Marche-en-Famenne
: mise au jour d'une portion de l'enceinte urbaine médiévale,
par Denis Henrotay.
- Toutes périodes.
- Arlon
: Saint-Donat : poursuite de la mise en valeur du bastion
sud-ouest de la fortification d'époque française,
par Guy Fairon.
- Namur.
- Éditorial,
par Christian Frébutte.
- Préhistoire.
- Andenne/Sclayn
: grotte Sdadina. Mise au point d'une méthode d'enregistrement
3D des dépôts sédimentaires, par Kévin
Di Modica, Grégory Abrams et Dominique Bonjean.
- Protohistoire.
- Viroinval/Olloy-sur-Viroin
et Dourbes : la fortification du « Plateau des Cinques »,
campagne 2013, par Jean-Luc Pleuger et Eugène
Warmenbol.
- Époque romaine.
- Ohey/Évelette
: la villa gallo-romaine du Clavia, par Sophie Lefert.
- Ohey/Haillot
: la villa de Matagne, par Sophie Lefert.
- Philippeville/Fagnolle
: le site de « la Tonne de Bière ».
Campagne de fouille 2013, par Nicolas Paridaens, Stéphane
Genvier, Fanny Martin et Pierre Cattelain.
- Rochefort/Jemelle
: les thermes de la villa gallo-romaine de Malagne - une évocation
virtuelle, par Raphaël Nys.
- Temps modernes.
- Hastière/Waulsort
: sondages au château de Freÿr. Cour sud de la ferme,
tour nord-ouest et jardin de l'Orangerie, par Pierre-Hugues
Tilmant.
- Namur
: Citadelle. Suivi archéologique au café Le Panorama,
par Pierre-Hugues Tilmant.
- Ohey/Haillot
: l'accès au village depuis la route de Huy, au hameau
de Matagne, par Raphaël Vanmechelen, Sophie
Lefert et Frédéric Chantinne.
- Rochefort
: sondages dans « Le Grand Jardin » du
château comtal, par Christian Frébutte.
- Époque contemporaine.
- Rochefort/Ave-et-Auffe
: le logis de l'ermitage philosophique d'Edmond d'Hoffschmidt
(1777-1861), par Bruno Marée.
- Toutes périodes.
- Andenne
: fouilles préventives le long du quai de Brouckère
à Andenelle, par Élise Delaunois, Carole
Hardy, Christian Frébutte, Sophie Challe
et Sylvie de Longueville.
- Dinant
: la fermeture mosane du rempart en Conneau reconnue dans le
chemin de halage à Bouvignes, par Marie Verbeek
et Carole Hardy.
- Dinant
: place Albert, rue Saint-Jacques, avenue Churchill et faubourg
Saint-Médard, nouvelles informations sur le système
défensif, par Marie Verbeek et Carole Hardy.
- Dinant
: le collatéral de l'église Saint- Médard,
par Marie Verbeek et Carole Hardy.
- Dinant
: sondages d'évaluation sur le plateau surplombant Dinant,
par Élise Delaunois et Marie Verbeek.
- Gembloux
: suivi archéologique à 1'hôtel de ville,
par Michel Siebrand et Élise Delaunois.
- Gesves/Haltinne
: chemin médiéval et ferme moderne, entre église
et château, par Marie Verbeek, Lyse Unger,
Marie-Noëlle Wallemacq, Sophie Lefert et Raphaël
Vanmechelen.
- Namur
: citadelle. Interventions archéologiques 2013 à
la porte de Médiane, par Pierre-Hugues Tilmant.
- Namur
: second suivi archéologique à l'académie
des Beaux- Arts, ancien Mont de-Piété, par
Michel Siebrand.
- Index des communes et des localités.
- Index des auteurs.
10 euros (code de commande
: 30561 - vendu).
WERNICKE
(Walter) Brotfehler, ihre Entstehung und Verhu¨tung
Wege zur Qualitätsverbesserung des Brotes. Berlin, Deutschen Arbeitsfront, 1936. In-12
sous cartonnage d'éditeur, 91 p., quelques illustrations
en noir, mouillures, (collection « Fachliche Taschenbücherei
Nahrung und Genuss », Band 5), peu courant.
Table des matières
:
1. Roggenbrot,
ein ideales Volksnahrungsmittel.
2. Kritischer Blick bei der Beurteilung
des Brotes.
3. Brotfehler verhüten heißt, ihre
Ursachen erkennen.
4. Formfehler des Brotes.
5. Geringes Volumen - « kleines
Stück ».
6. Erwünschter und unerwünschter
Brotgeschmack.
7. Fehler der Rinde :
a) Fehlerhafte Rindenfarbe
.
b) Süß- oder Brandblasen.
c) Fehler in der Rindenfestigkeit.
d) Rindenrisse.
e) Aufplatzen des Schlusses.
8. Fehler der Krume.
a) Abbacken der Rinde.
b) Wasserstreifen - dunkler
Krumekern.
c) Klitschige Krume.
d) Krumerisse.
e) Das Krümeln.
f) Fehlerhafte Porung - Hohlräume
.
g) Rote Färbung der
Krume.
9. Brotfehler -Tabellen.
13 euros (code de commande
: 30583).
YOUNG
(Filson) À bord des croiseurs de bataille. Traduit par René Lévaique et Maurice
Allain. Paris, Payot, 1928. In-8° broché, 228 p.,
(collection « Mémoires, Études et Documents
pour servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale »),
ex-libris manuscrit à la page de titre.
Préface :
Ce
livre n'est pas un chapitre d'histoire navale. C'est pourtant
une étude de la vie maritime en temps de guerre, ou l'on
trouvera peut-être, quelque jour, les éléments
d'un chapitre d'histoire navale.
Il est fatal que la marine reste, dans une
large mesure, un domaine inconnu du public qui lui doit tant,
et c'est, pour un explorateur de mon espèce, une dette
vis-à-vis du public comme de la marine, que de donner
un récit de ses aventures.
Sans doute, ce livre embrasse une période
bien courte de la guerre dans la mer du Nord, mais cette période
est d'une importance considérable, parce qu'elle a vu
se révéler presque toutes les insuffisances de
notre marine et naître les mesures destinées à
y remédier. De l'extrême pointe des forces navales
britanniques où il était placé, l'auteur
a vu nécessairement beaucoup de choses, dont le détail
s'estompe à mesure qu'elles sont plus éloignées
de la position qu'il occupait. Mais, de même qu'un tableau
complet et précis de la vie d'un seul navire pendant un
mois, donnerait au lecteur une idée plus exacte de la
marine qu'une histoire générale de la flotte entière
pendant quatre ans, de même le récit d'un témoin
oculaire, dont la place fut pendant six mois à cette pointe
brillante de la flotte a, semble-t-il, une valeur tout autre
que les histoires officielles et techniques qui s'élaborent.
J'ai voulu, dans ce récit, tirer aussi peu de conclusions
moi-même et fournir autant de matériaux aux conclusions
d'autrui, qu'il est humainement possible.
Comme l'Amirauté, dans sa sagesse, m'a
refusé l'accès aux documents grâce auxquels
j'aurais pu contrôler les faits que j'expose, mes sources
sont : 1° mes propres observations et ma mémoire ;
2° les quelques notes sans valeur pour un ennemi,
mais importantes pour nous que j'ai pu conserver ;
3° les ouvrages publiés par des officiers haut placés
dans la hiérarchie navale, qu'ils soient anglais ou allemands.
Personne d'autre que moi-même n'est responsable
de mes déclarations et de mes déductions ; mais,
ayant attendu cinq ans après mon départ de la marine
et deux ans après la fin de la guerre, pour prendre la
plume, j'espère ne pas être accusé d'offrir
au lecteur un recueil de souvenirs hâtifs ou d'impressions
irréfléchies.
Mon livre est écrit, avant tout, pour
le public et non pour les officiers de marine, mais je les connais
assez pour être sûr que, comprenant mieux que quiconque
les difficultés auxquelles je me suis heurté, ils
seront les premiers à excuser les imperfections le l'ouvrage.
Au cours de mon bref séjour au sein de la « grande
famille », j'en suis venu à considérer
comme permanents les liens qui m'unissent à elle.
15 euros (code de commande
: 30573 - vendu).
La prochaine mise
à jour de cette page aura lieu le
mardi 2 mars 2021. |